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Annonces du RING - 1er avril 2008


Date de mise en ligne : [01-04-2008]




[Annonces du RING]

[Je vous informe de l’évolution du site du RING (http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php) qui désormais reprendra en ligne l’essentiel du contenu des [Annonces]. Toutes les remarques et critiques sont les bienvenues.
Je vous invite, comme à l’accoutumée, à ne pas hésiter à m’adresser vos informations susceptibles d’intéresser les abonnées de notre liste d’annonces.
Nous avons désormais environ 500 chercheuses d’inscrites.
Guillaume]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Genre, mixité, travail, migration". Colloque hommage à Claude Zaidmann, 4 avril, Paris 7
- "Flexicurité et genre, un angle mort ?", 28 mai, Sciences Po
- "Situations postcoloniales et régimes de sexe", 29-30-31 mai, CIP - Paris 8
- "La « vie des femmes » : singularités et rôles de la presse féminine (XIXe- XXe siècle)", 11 avril, Paris 2
- "Work in Progress études genre 2008", 4 avril Lausanne
- "Féminisme et performance", 25 avril, Bruxelles
- "Les usages sociosexuels d’Internet au Québec", 8 avril, Bruxelles
- "Obscénité, pornographie et censure (19e et 20e s.). Les mises en scène de la sexualité et leur (dis)qualification", 18-19 avril, Solbosch (Belgique)
- "Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre", 12 avril, Musée de l’Homme
2 - SEMINAIRES :
- "Genre, histoire des hommes et des masculinités", 2 avril, Lyon
- "Conférence de l’écrivain libanaise Hoda Barakat", 7 avril, Paris 8
- "Implications identitaires dans les pratiques militantes et dans les pratiques du militantisme", 16 avril, Paris
- "Femmes et Conflits", séminaire, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 25 mars, "Le corps sexué et ses constructions", Paris
- Avant le 31 mai, "Femmes et militantisme (Europe-Amérique, XIXe siècle à nos jours)", Brest
- Avant le 30 avril, "Les réécritures du Canon dans la littérature féminine de langue anglaise II", Nanterre
- "Genre, sexualité & société", nouvelle revue électronique
- Avant le 1er mai, "Identities, Histories, and Social Transformation", revue Identities, Journal for Politics, Gender and Culture
4 - POSTE :
- Master 2 professionnel « Genre & Politiques Sociales », Université de
Toulouse-Le Mirail
5 - PUBLICATIONS :
- Nouvelles Questions féministes, "A qui appartiennent nos corps ? Féminisme et luttes intersexes"
- Les Temps Modernes, "La transmission Beauvoir"
- Alice Schwarzer, Entretiens avec Simone de Beauvoir
- Nathalie Bajos et Michel Bozon (dir.), Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé
- Marie Rameau, Des femmes en résistance, 1939-1945
- Isabelle Paresys (dir.), Paraître et apparences en Europe occidentale du Moyen Âge à nos jours
- Terrell Carver, Samuel A Chambers, Judith Butler’s Precarious Politics. Critical Encounters
- Gill Jagger, Judith Butler. Sexual Politics, Social Change and the Power of the Performative

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COLLOQUES :

- "Genre, mixité, travail, migration"
Colloque hommage à Claude Zaidmann
organisé par le Centre d’ Enseignement de Documentation et de Recherches
pour les Etudes Féministes
vendredi 4 avril 2008
Université Paris Diderot-P7 pour leur soutien financier
Métro : Bibliothèque François Mitterand ou Bus 62, 64, 89
Prendre Avenue de France rue Françoise Dolto
entrée piétons : 16 rue Françoise Dolto ou 15 esplanade des Grands Moulins
Accès salle des thèses hall E zone F ascenseur 5ème étage
Présentation :
Maître de conférences en sociologie sur un poste études féministes puis
professeure, Claude Zaidman a animé le CEDREF depuis sa création en 1984. Ce
groupe de recherche pluridisciplinaire s’est inscrit dans une approche sociale et historique de la différence des sexes et a mis en avant la nécessité de travailler sur différents types de rapports sociaux sans les hiérarchiser a priori.
Le parcours intellectuel de Claude Zaidman témoigne de ce souci permanent de penser la complexité. Dans la présentation de la publication en français du texte d’Erving Goffman L’arrangement des sexes, elle revient sur l’importance d’une démarche sociologique ancrée tant dans l’observation du réel que dans la construction théorique de l’objet .
Claude Zaidman a contribué au renouvellement des théories sociologiques et participé à la construction d’une sociologie centrée sur les rapports sociaux de sexe – ce qu’elle a été l’une des premières à nommer sociologie du genre. Ses recherches s’appuient sur le concept de socialisation, qui renvoie, selon elle, à une vision globale de l’organisation sociale, en l’articulant avec une sociologie du genre.
Comme elle l’expose dans la conclusion de son mémoire d’habilitation, elle cherche à développer un mode de travail sociologique qui met au coeur de sa recherche une problématique de la production du féminin et du masculin comme système d’interrelations.
Depuis sa thèse sur le mouvement lycéen en mai 1968, jusqu’à son étude
sur les parcours scolaires des enfants de migrants, elle étudie les pratiques sociales des acteurs au sein des institutions. Si elle donne la priorité, à partir des années 1980, aux analyses des rapports de sexe, elle n’oublie jamais leur articulation avec les autres rapports sociaux.
Elle ouvre un nouveau champ d’investigation autour de genre et migrations et participe au développement d’un savoir critique à l’interface de plusieurs problématiques permettant d’analyser et de comprendre la construction des identités plurielles en les replaçant dans leurs contextes sociaux et politiques.
En donnant la parole aux chercheur(e)s qui ont prolongé et enrichi par leur propre travail les approches initiées par le CEDREF et Claude Zaidman, ce colloque a pour objet de faire le point des connaissances sur genre et socialisation en s’appuyant sur deux domaines particuliers, la mixité scolaire et sociale et les mouvements migratoires, et de mettre à l’épreuve le caractère dynamique des perspectives proposées.
Programme :
9h30 Accueil
9h45-10h Ouverture du colloque
Azadeh Kian-Thiébaut, Université Paris-Diderot-Paris7- CEDREF
10h-13h De la mixité scolaire à la mixité sociale
Présidente de séance : Sonia Dayan-Herzbrun, Université Paris-Diderot-
Paris7
> Pierrette Bouchard, Université Laval, Canada
Sociopolitique des rapports de sexe en éducation, au Québec
> Beate Collet, Université Paris-Sorbonne-Paris IV et Claudine Philippe,
INSERM, IRIS (CNRS-INSERM-EHESS-Université Paris XIII)
La mixité interrogée par Claude Zaidman, acquis et perspectives
Pause
> Nicole Mosconi, Université Paris 10- Nanterre
Mixité et socialisation scolaires
> Mireille Baurens, IUFM Grenoble
De la mixité en école primaire à la mixité difficile en cours de langues :
Claude Zaidman, encore et toujours
13h à 14h30 Déjeuner libre
14h30-18h Genre, travail et migrations
Présidente de séance : Catherine Quiminal, Université Paris-Diderot-Paris7
> Madeleine Hersent, association ADEL (Agence pour le Développement de
l’Economie Locale)
Genre, travail et migrations : une nécessaire mise en connexion
> Eleonore Kofman, Université Middlesex Grande Bretagne
Genre et Migration internationale de main d’oeuvre qualifiée
> Mirjana Morokvasic-Muller, CNRS Université Paris 10 -Nanterre
Genre et migration, une perspective internationale
Pause
Discussion générale
Clôture du colloque
> Dominique Fougeyrollas, CNRS, IRISES, Université Paris Dauphine
18h Pot de clôture
Pour toutes informations complémentaires CEDREF www.cedref.univ-paris7.fr
secrétariat tél : 01 57 27 66 82 courriel : cedref@univ-paris-diderot.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article192

- "Flexicurité et genre, un angle mort ?"
Débat avec la revue Travail, genre et sociétés
à l’occasion de la parution du n° 19 / 2008 de la revue,
Travail, genre et sociétés, l’OFCE et les éditions Armand Colin
mercredi 28 mai 2008, de 17h à 19h, à Sciences Po, Hôtel d’York
56 rue Jacob, 75006 Paris
Débat animé par Rachel Silvera
Le thème de la fléxicurité se développe très rapidement en France,
notamment dans la mise en oeuvre de nouveaux instruments de la politique
de l’emploi. La question du genre et souvent absente de ces débats. Il est
rarement question des parcours discontinus des femmes, de leur présence
massive dans le temps partiel – parfois appelé à devenir l’un des outils de
la fl exicurité –, des conséquences de l’évolution du contrat de travail du
point de vue de l’égalité entre les femmes et les hommes...
L’objectif est d’ouvrir le débat sur ce silence et ses conséquences : que
donnerait une lecture « sexuée » de la fl exicurité à la française ? Est-ce
effectivement un renouveau du modèle social français ou peut-on penser
que les femmes expérimentent largement certaines formes de fl exicurité
à leurs dépens et depuis fort longtemps ? Sont-elles fi nalement dans la
ligne de mire de ces nouvelles politiques d’assouplissement du marché du
travail ou y a-t-il une « neutralité » dans ces dispositifs ?
Invité-e-s
> Véronique De Keyser
Psychologue du travail,
professeure à l’Université de Liège
et députée européenne (groupe PS)
> Anne Eydoux
Économiste,
Université Rennes 2
> Bernard Friot
Sociologue,
professeur à université Paris 10
Nanterre
> Bernard Gazier
Économiste,
professeur à Université Paris 1
> Maria Jepsen
Économiste,
chargée de cours à l’Université
Libre de Bruxelles
> Nicole Kerschen
Juriste,
professeure à l’Université Paris 10
Nanterre
> Marie-Thérèse Letablier
Sociologue,
Directrice de recherche au CNRS
Centre d’études de l’emploi

- "Situations postcoloniales et régimes de sexe"
Colloque organisé par Anne E. Berger et Eleni Varikas, « Centre d’études féminines et d’études de genre » (EA 354) de l’université Paris VIII.
29-30-31 mai 2008
Programme :
Jeudi 29 mai 2008
Collège de philosophie, Amphi Stourdzé, Carré des Sciences
. 9h30 : Accueil des participants
. 10h00 : Allocution d’ouverture par Pascale Molinier, membre du Comité de direction de l’Institut Emilie du Châtelet
> 10h15 : Anne E.Berger et Eleni Varikas : « Situations postcoloniales et régimes de ‘sexe’ : pourquoi et comment les penser ensemble aujourd’hui ? »
> 10h30-12h00 : Le paradigme postcolonial I : Généalogies
> 10h30-11h00 : Laura Frader, Histoire, Northeastern University et Harvard University, USA : « La production des savoirs de l’Orient : une préhistoire du postcolonial ? »
> 11h00-11h 30 : Laurent Dubreuil, Littératures française et francophone, Cornell University, USA : « L’impossible généalogie du ‘métissage’ ».
. 11h30-12h : Discussion
. 14h00-15h30 Le paradigme postcolonial II : Limites
> 14h00-14h30 : Jacques Coursil , Linguistique et Etudes francophones, Université de Martinique et Cornell University, USA (émérite) : « Le discours postcolonial et le paradoxe francophone ».
> 14h30-15h00 : Pheng Cheah, Rhétorique et Théorie Politique, UC Berkeley, USA : « Female Subjects of Globalization ».
. 15h00-15h30 : Discussion
. Pause
. 16h00-17h30 : Fabriques de l’identité
> 16h00-16h30 : Ashley Thompson, Histoire culturelle de l’Asie du Sud-Est, Université de Leeds (UK) : « Théories post-cosmopolitiques : différence sexuelle, vernacularisation et la fabrique de l’Asie du sud-est ».
> 16h30-17h00 : Malek Bouyahia, Sciences politiques, Laboratoire « Genre, Travail, Mobilité », Paris VIII : « L’’identité algérienne’ ou les ambiguïtés de la nation postcoloniale ».
. 17h-17h30 : Discussion
Vendredi 30 mai, Université Paris 8
Amphi D, Bâtiment D
. 9h45 : Accueil des participants
. 10h15 : Allocution de bienvenue de Madame Anne-Marie Helvetius, vice- présidente de l’université, présidente du Conseil Scientifique de Paris VIII.
. 10h30-12h00 Entre « race » et « genre » I
> 10h30-11h00 : Elsa Dorlin, Philosophie, Paris I : « Performe ton genre, performe ta race ». Réflexions sur le concept de subversion à partir de Judith Butler et Franz Fanon.
> 11h00-11h30 : Ann Stoler, Anthropologie et Histoire, New School for Social Research, USA : « Intimacies of Empire : Some Reformulations ».
. 11h30-12h00 : Discussion
. 14h00-15h30 : Entre « race » et « genre » II
> 14h00-14h30 : Karima Ramdani, Etudes féminines et études de genre, Paris VIII : « Emancipation ou modernisation ? La racialisation coloniale de la féminité comme processus de ségrégation temporelle : le cas de l’Algérie ».
> 14h30-15h00 : Myriam Cottias, Histoire, Centre international de recherches sur les esclavages, CNRS : « Les représentations de la femme esclave et de l’affranchie dans l’espace antillais : séduction et morale politique ».
. 15h00-15h30 : Discussion
. 15h30-16h00 : Pause
. 16h00-17h30 : Transgenre, transfrontière
> 16h00-16h30 : Rada Ivekovic, Sociologie et Philosophie indienne, Université Jean Monnet, St Etienne : « Translating Borders / Traduire les frontières »
> 16h30-17h00 : Urvashi Butalia éditrice, New-Dehli : « Mona, a ‘Eunuch’ : A Sort of Life, A Life of Sorts »
. 17h00-17h30 : Discussion
Samedi 31 mai, Université Paris 8
Amphi D, Bât. D
. 10h00 : Accueil des participants
. 10h30-12h00 : Femmes, « subalternité », résistance
> 10h30-11h00 : Sonia-Dayan-Herzbrun, Sociologie, Paris VII : « Autonomie et agir en pays d’Islam ».
> 11h00-11h30 : Maïssa Bey, écrivain, Algérie : « Ce ne sont que des histoires de femmes…. »
> 11h30-12h00 : Zineb Ali-Benali, Littérature francophone, Paris VIII : « Les insurgées silencieuses au sud de la Méditerranée : lorsqu’elles entrent en refus ».
. 12h00-12h45 : Discussion
. 14h30-17h00 : Littérature et « féminités » en régime postcolonial
> 14h30-15h00 : Natalie Melas, Littérature comparée et Etudes francophones, Cornell University : « Témoignage de la femme somnambule : l’ironie du postcolonial au féminin ».
. 15h00-15h30 : Michèle Gendreau-Massaloux (Recteur honoraire de l’Agence Universitaire de la Francophonie), Etudes féminines et études de genre, Paris VIII : « Des couleurs et des sexes : ambiguïté d’une politique de l’émancipation dans l’œuvre de Jacques Roumain ».
> 15h30-16h00 : Nadia Setti, Littérature, Etudes féminines et Etudes de genre, Paris VIII : « Mondialités au féminin : écritures migrantes entre ici et ailleurs ».
. 16h00-16h45 : Discussion
. 16h45-17h00 : Clôture du colloque
Lieux :
Collège international de Philosophie
Amphi Stourdzé, Carré des Sciences
1, rue Descartes
75005 Paris
(Métro : ligne 10/ station : Cardinal Lemoine)
Université Paris VIII
Bâtiment D, Amphi D
2, rue de la Liberté
93526 Saint-Denis
(Métro : ligne 13/ station : Saint-Denis Université)
Pour tout renseignement, s’adresser à Anne-Marie Van Bockstaele : anne-marie.vanbockstaele@wanadoo.fr ou au Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris VIII : 01-49-40-68-13.
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article196

- "La « vie des femmes » : singularités et rôles de la presse féminine (XIXe- XXe siècle)"
11 avril 2008
Carism /Institut Français de Presse
Université Paris 2/ Centre Vaugirard
391 rue de Vaugirard
75015 Paris
Salle des conférences
Présentation :
La presse destinée au lectorat féminin est l’héritière d’une longue tradition. Les travaux de cette journée d’études devraient contribuer à en cerner l’originalité et à en préciser l’évolution dans ses différents aspects. Produit commercial, nourri par la publicité, la presse féminine est aussi un bien culturel, dont la lecture constitue un « temps pour soi », et un vecteur idéologique, compte tenu du rôle qu’elle s’attribue (et joue effectivement ?) auprès de ses lectrices.
Quelles lectrices au demeurant ? Les femmes ne constituent pas une catégorie homogène et leur appartenance au même genre ne transcende pas mécaniquement leur diversité sociale et culturelle. Existerait-t-il cependant, à l’aune de la presse, une « vie des femmes » (plus ou moins réelle et plus ou moins rêvée), un « entre soi » que l’on pourrait considérer comme un symptôme et un mode d’expression, parmi d’autres, de l’identité et de l’unité du genre dans un temps donné ?
La reconnaissance publique de la place et des droits des femmes dans la vie sociale ne s’est véritablement imposée que dans les années 1960-1970. Ce constat fait, il faut se garder d’une vision anachronique et figée des périodes antérieures, qui ignorerait la manière dont les générations successives se sont représentées leur « modernité » et leur « progrès » par rapport aux générations précédentes, y compris dans le domaine du partage des fonctions et des relations entre sexes. Quelle représentation de leur place et de leur avenir la presse a-t-elle proposé à ses lectrices, en tant que « femmes » (identité assignée) mais « modernes » (identité en mouvement) ? Et comment ce qui compose « la vie des femmes » a-t-il été défini et reformulé par la presse au fil du temps, à l’aune de la « modernité » ?
De manière implicite ou explicite, la presse explique à ses lectrices leur environnement et leur indique les manières de s’y (bien) inscrire pour gagner une « vie meilleure et heureuse ». Quels en sont les objectifs et les éléments principaux ? Quelles valeurs et quelles normes les sous tendent ?
Quelles solutions ont été proposées aux « femmes diligentes » pour les aider à mieux assurer les tâches et les difficultés quotidiennes ?
Quels types de conseils ont été prodigués et quels arguments utilisés pour légitimer et encourager l’entretien du corps et le soin des apparences afin de rendre les « femmes séduisantes » ?
A partir de quand et selon quels registres la presse a-t-elle valorisé et banalisé l’expression et l’analyse des sentiments, répondu aux interrogations des « femmes aimantes » sur leurs relations avec l’autre sexe, et écouté leurs confidences ?
Quelle part enfin a été faite aux capacités des femmes, citoyennes de seconde classe jusqu’en 1945, mais qui n’en étaient pas moins intégrées à la vie économique et sociale, par l’instruction, le travail et toutes sortes de sociabilités et de curiosités ? Comment la presse dit-elle à ses lectrices qu’elles sont des « femmes actives et intelligentes » ?
Programme :
Matinée : Les singularités de la presse féminine
9H 30 – 12 H 30
Accueil
Claire Blandin (Maître de conférences, CEDITEC/Paris Est)
et Hélène Eck (Maître de conférences, Carism/IFP)
Présidence : Josiane Jouët (Professeur, Directrice de Carism/IFP)
Introduction
Valérie Devillard (Maître de conférences, Carism/IFP)
Où sont les femmes ? : la quête des publics féminins
Etapes et caractéristiques de l’évolution de la presse féminine
> Gilles Feyel (Professeur honoraire, Carism/IFP)
La presse féminine au XIXe siècle
> Cécile Méadel (Centre de recherches sur l’Innovation, Ecole des Mines)
La presse féminine au XXe siècle
> Nathalie Sonnac (Maître de conférences, HDR, Carism/IFP)
Economie et lectorat de la presse féminine des années 1980 à nos jours
Après midi : Rôles et Modèles
14 H 30 – 17 H 30
Présidence : Fabrice d’Almeida, (Professeur, IFP)
> Stephen Gundle (Professeur invité à l’IFP, Warwick University)
Le sens du « glamour »
> Nicole Edelman (Maître de conférences, Université Paris X Nanterre) L’horoscope : une lecture pour les femmes ?
> Dominique Veillon (IHTP/CNRS), Caroline Gaye, Sophie Kurkdjian
Le tournant de la fin des années 1960 ( Elle, Jardin des Modes, Marie Claire, Vogue)
> Claire Blandin (Maître de conférences, Université Paris Est )
Madame Figaro
Contacts :
Claire Blandin (Maître de conférences, CEDITEC/Paris Est)
claire.blandin@laposte.net
06 82 30 50 80
Hélène Eck (Maître de conférences, Carism/IFP)
heck@noos.fr
01 46 51 56 53

- "Work in Progress études genre 2008"
Organisation : LIEGE - Centre Etudes Genre de l’Université de Lausanne
Vendredi 4 avril 2008
Programme :
Matin :
Atelier A : Bâtiment Amphimax salle 414, 9h00 à 12h30
> Lorraine Odier Da Cruz : Des injonctions normatives sexuées à l’égard des parents soupçonnés de maltraitance
> Olivier Walser : Mobilités, rôles sociaux et bien-être des mères de famille
> Jasmine Lorenzini : L’impact du genre sur la gestion du temps politique
> Françoise Stichelbaut : Les obstacles à la reconnaissance du statut de réfugiée des demandeuses d’asile lesbiennes
Pause repas : 12h30- 14h15
Après-midi :
Atelier B : Bâtiment Amphimax, salle 414, 14h15 à 17h00
> Leili Yahr : Obstétrique du philosopher ou la pensée en mouvement. Investigation autour du Théétète et du Banquet de Platon
> Oriane Sarrasin : Le générique masculin : grammaticalement neutre, mais interprété comme masculin ? Influence de la grammaire et des stéréotypes sur la représentation mentale du genre
> Jan Blanc : Être un peintre ou une femme ? Judith Leyster (1609-1660) – une mobilité sociale impossible
Atelier C (Histoire) : Bâtiment Amphimax, salle 412, 14h15 à 17h00
> Raphaëlle Ruppen : L’Association valaisanne pour le suffrage féminin, un acteur clé de la conquête du suffrage féminin en Valais (1959-1971)
> Sarah Kiani : La collaboration nationale entre les mouvements néo féministes en Suisse (1970-1980) : Modalités, stratégies et difficultés d’un travail commun
> Sylvie Burgnard : Deuxième vague féministe et sexualité en Suisse romande
17h00 - Apéritif
Les ateliers sont ouverts à toute personne intéressée.
Plus d’informations, résumés des contributions et programme en PDF : http://www2.unil.ch/liege/actus/Work08.html

- "Féminisme et performance"
Colloque organisé par Sophia, le réseau belge de coordination des études féministes, dans le cadre du festival Trouble (http://www.halles.be/event.php?id=413)
à La Bellone, le 25 avril, de 14h à 18h
Vlaamsesteenweg/Rue du Flandre 46
1000 Brussel/Bruxelles
Présentation :
La coïncidence d’émergence du mouvement féministe et de l’art de la performance, il y a plus ou moins 40 ans, forme le point d’ancrage de ce colloque. Chaque participant-e déploie une approche de ces deux "phénomènes" à partir de son expérience singulière. Le mouvement politique révolutionnaire et la nouvelle discipline artistique partagent une identité fractionniste, déplaçant sans cesse les rapports au monde. Quels sont leurs points d’intersection les plus porteurs aujourd’hui ?
En guise d’introduction à cette célébration de l’art de la performance, Sophia s’est associée à la Maison du Spectacle, La Bellone pour vous convier à assister à un colloque consacré à Mutations, ruptures, conformations : féminisme et art performance.
Conçu par Véronique Danneels, il accueillera des personnalités aussi prestigieuses que :
> Bettina Knaup (Berlin) – productrice et commissaire d’expositions, festivals et colloques présentant l’art de la performance et les questions de genre - Recombination : Performance Returns. Reflections on 1970’s feminist performance art and its current return
> Martha Wilson (New York) – artiste de performance, auteure, conférencière et fondatrice du Franklin Furnace Archive qui se dédie à la préservation des œuvres vouées à l’oubli soit par leur nature éphémère soit par négligence institutionnelle vu leur contenu politiquement impopulaire Women, Sex and Performance Art
> Elsa Dorlin (Paris) – philosophe, auteure. Maîtresse de conférence à la Sorbonne. Ses thèmes de recherches sont les philosophies féministes, les études de genre, la sexualité et l’esclavage, le colonialisme, le post-colonialisme - Girls Gang : le corps de la révolte
> Geert Opsomer (Louvain – Bruxelles) – professeur en Etudes Culturelles à la KULeuven. Analyse de performance à partir de grilles de lecture féministe, de genre et multiculturelle - Unes femmes. Young artists re-write feminist performance
> Nadine Plateau, membre de Sophia modèrera les débats.
Informations pratiques :
Réservations :
Une réservation est souhaitée auprès de la maison du spectacle, La Bellone par mail à infos@bellone.be ou par téléphone au 02 513 33 33 .
Oratrice(s)/orateur(s) V. Danneels, M. Wilson, B. Knaup, E. Dorlin, G. Opsomer, N. Plateau

- "Les usages sociosexuels d’Internet au Québec"
conférence de Joseph Lévy, Université du Québec à Montreal (http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/Levy-04-08.html)
Organisée par l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) (http://www.ulb.ac.be/is/ags) de l’Institut de Sociologie de l’Université libre de Bruxelles,
mardi 8 avril, à 12h
Salle Jeanne,
Institut de Sociologie de l’ULB (15e étage),
44, avenue Jeanne
1050 Bruxelles
Résumé :
Dans la dernière décennie, l’usage d’Internet s’est rapidement diffusé à
l’échelle planétaire et l’industrie sexuelle a contribué au succès de cette
technologie en proposant des services organisés autour des rencontres en
ligne et du cybersexe. Dans le milieu québécois, la question des usages
sociosexuels d’Internet et de leurs répercussions a suscité des recherches de type ethnographique, qualitatif et quantitatif, en particulier dans le milieu gai. Nous en dégagerons les principales dimensions, en insistant particulièrement sur les avantages et les limites méthodologiques des
recherches sur ce medium.

- "Obscénité, pornographie et censure (19e et 20e s.). Les mises en scène de la sexualité et leur (dis)qualification"
18-19 avril
Journées d’études organisées par la plateforme « Normes, genre et sexualités », avec le soutien du
Centre de droit comparé et d’histoire du droit (Fac. Droit ULB) et du FRNS et en collaboration
avec le Centre de recherche sur les médiations (CREM) de l’Université Paul Verlaine de Metz.
Lieu : Salle 2Vis (ULB – Campus du Solbosch – Bibliothèque des sciences humaines)
Entrée libre – Contact : ibettens@ulb.ac.be – tél. : + 32 (0)2/650 36 13
Programme :
Vendredi 18 avril
Matinée (à partir de 10h)
« Sexplicit » : une rétrospective à la
Cinémathèque Royale
> M. Andrin (ULB)
La littérature comme prolégomènes
> V. André (ULB)
I. Définitions et usages
> G. Houbre (Paris 7)
> S. Mazurier
> B. Guichard (Paris1)
> B. Coulmont (Paris 8)
Après midi (à partir de 14h)
II. Disqualifications et légitimations
> Th. Hochmann (Paris 1)
> J.-P. Campillo (Montpellier/Avignon)
> L. Gaissad (ULB - FRFC)
> A. Minard (EHES)
> N. Vellut (CNRS, Paris)
Samedi 19 avril
Matinée (à partir de 10h)
III. De la censure au contenu
> S. Perault (Paris 8, Ensatt, Lyon)
> P. Bruneteaux et V. Rochais
(Paris 1 et EHES)
> C. Lahuerta (Metz)
> M. Trachmann (EHES)
> J.J. Salcedo (Univ. Pablo de Olivade)
Après midi (à partir de 13h30)
IV. Mises en scène de la sexualité et
culture
> D. Saint-Amand (Liège)
> P. M. Heu (Paris 1)
> S. Perseil (Paris 1)
> J.-M. Méon (Metz)
Conclusions
> M. Bozon (INED)
Programme détaillé en ligne : www.ulb.ac.be/droit/dchd/agenda.html
Contact
ibettens@ulb.ac.be – tél. : + 32 (0)2/650 36 13
Pour plus d’information sur la plateforme « Normes, genre et sexualités », voyez le site du
Centre de droit comparé et d’histoire du droit : www.ulb.ac.be/droit/dchd

- "Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre"
Conférence de Margaret Maruani
sociologue, directrice de recherche au CNRS et Professeure à
l’Université de Genève
Organisé par l’Institut Emilie du Châtelet
Samedi 12 avril de 14 heures à 16 heures,
Musée de l’Homme, salle de cinéma JEAN ROUCH,
17 Place du Trocadéro, 75016.
Margaret Maruani dirige la revue Travail, Genre et Sociétés ainsi que le Groupement de Recherche Européen « Marché du travail et genre en Europe » (MAGE). Observatrice vigilante de la croissance de l’activité économique
salariée des femmes en Europe dans la seconde moitié du XXe siècle,
elle dénonce les inégalités persistantes liées au sexe : « Il y a plus
de femmes actives, plus de femmes salariées, plus de femmes instruites
mais […] aussi plus de chômeuses, plus de salariées précaires, plus de
femmes en sous-emploi. »
Elle est l’auteure de nombreux ouvrages sur le syndicalisme, le travail
et l’emploi, de Les Syndicats à l’épreuve du féminisme (1979) à Femmes,
genre et sociétés, l’état des savoirs (direction, 2005), en passant par
Le travail du genre (avec Jacqueline Laufer et Catherine Marri, 2003)
ou Sociologie de l’emploi (avec Emmanuele Reynaud, 4e éd., 2004).
Se munir de l’invitation, téléchargeable sur le site
http://www.mnhn.fr/IEC

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SEMINAIRES :

- "Genre, histoire des hommes et des masculinités"
Séminaire interdisciplinaire sur le genre
Mercredi 2 Avril 2008
14h - 17h
Institut des Sciences de l’Homme, Lyon
Salle Marc Bloch
Les deux axes du séminaire :
I) Le premier, dans la continuité du programme développé
en 2006-2007 sur la Circulation des concepts
entre les pays, les langues et les disciplines, invite,
après une année consacrée à genre/gender/rapports
sociaux de sexes/différence des sexes à une
réflexion sur les notions de Pouvoir(s), domination,
hiérarchie, autorité, résistance(s).
2) Le second, Genre, histoire des hommes et des
masculinités, se situe en articulation avec le projet
de colloque international et interdisciplinaire qui se
tiendra du 18 au 20 juin 2009 organisé par l’équipe
« Genre et société » du LARHRA et l’ENS-LSH sous
la responsabilité d’Anne-Marie SOHN.
Séance du 2 avril :
> Introduction
Présentation de l’axe Genre, histoire des hommes et des masculinités. (Anne-Marie SOHN)
> Politique sexuale de genre et construction psychique du masculin. (Annick HOUEL et Patricia MERCADER)
Contact :
Courriel : christine.plante@free.fr
Tél : 04 72 72 65 20
Laurence Tain (MODYS)
Courriel : laurence.tain@univ-lyon2.fr
Tél : 04 72 72 64 25

- "Conférence de l’écrivain libanaise Hoda Barakat"
Université de Paris 8 Vincennes Saint-Denis
Centre de Recherches en Études féminines & Études de genre
UFR 4
Lundi 7 avril 2008
9h30-12h
salle B 231
Discussion animée par Nadia Setti
dans le cadre du séminaire
Mondialisation et écritures migrantes
entrée libre
Renseignements Fatima Zenati B 342 : 01 49 40 68 13
ou nsetti@tele2.fr

- "Implications identitaires dans les pratiques militantes et dans les pratiques du militantisme"
Séminaire doctoral EFiGiES-IRIS
« Genre & Sexualités »
le mercredi 16 avril 2008, à partir de 19 heures, en salle du Conseil, au second étage de la Maison des Initiatives Etudiantes [MIE],
50 rue des Tournelles, Paris 3e, métro Bastille, Bréguet-Sabin ou Chemin-Vert
[Discutant : Mickaël BERTRAND]
> Martine GROSS
« Peut-on être sociologue et militante ? »
> David KOUSSENS
« Coming Out, Coming Back, Coming In :
des catholiques homosexuels et leur paroisse.
Le cas de Saint-Pierre-Apôtre de Montréal »
> Régis SCHLAGDENHAUFFEN
« [Sociologie de] la commémoration des victimes homosexuelles du nazisme »
Contact : Régis Revenin
regisrevenin@free.fr

- "Femmes et Conflits"
Séminaire de recherche organisé par Jane Freedman (CRPS, Université Paris 1) et Carol Mann (CEDREF, Université de Paris 7 et SOAS, University of London).
à Paris [pas plus d’infos. Contact ci-dessous]
Objectif du séminaire :
Les recherches sur les « nouvelles guerres » ont souligné des transformations importantes dans les configurations des conflits à l’échelle mondiale, transformations qui brouillent les distinctions entre militaires et civils, combattants et victimes. Les rapports sociaux de sexe, et les rôles des hommes et des femmes se trouvent aussi en cours d’évolution et de transformation. Ce séminaire cherche à s’interroger le rôle des femmes dans les conflits, : les femmes comme victimes mais aussi comme combattantes et résistantes civiles, tant dans l’histoire qu’aujourd’hui. Le monde de l’arrière, de la survie au quotidien, la reconstruction civile sont des domaines à explorer. Nous cherchons à comprendre l’évolution des relations entre hommes et femmes dans les conflits, les formes de violence sexo-spécifique, les représentations et constructions des normes de genre dans des situations de conflit. Les rôles des femmes dans les guerres internationales, mais aussi dans les guerres civiles, les conflits nationalistes, éthniques ou religieux seront abordés. Ces questions seront abordées par des recherches en sociologie, anthropologie et science politique, mais aussi par des recherches historiques. Les considérations de genre dans la pratique humanitaire en guerre et post-conflit feront également partie de cette réflexion.
Format des rencontres :
Ce séminaire est ouvert à ceux et celles qui s’intéressent au sujet, chercheur(e)s ou non. Trois interventions sont prévues chaque fois : pour les séances d’avril et mai, il sera possible d’ajouter une intervention à partir des propositions que nous recevrons. Dépendant de l’intérêt des participant(e)s, une séance en juillet pourrait être programmée. Le séminaire reprendra à la rentrée et un colloque est en préparation. Une place importante sera laissée à la discussion, à des commentaires de lectures, de films et de l’actualité afin de continuellement élargir le débat sur ce sujet peu exploré en France.
Dates et intervenants (Programme provisoire) :
Mardi 29 avril, 17-20h :
CRPS, Sorbonne, Salle H604
> Sandra d’Urzo, (professeur d’architecture à La Villette et consultante indépendante en reconstruction post-urgence) : Le genre dans les crises humanitaires et les reconstructions post-conflit.
> Carolina Vergel Tovar (Universite de Paris 10) : La violence sexuelle dans le conflit arme en Colombie : les milles faces d’une même indifférence.
Mardi 27 mai, 17-20h :
Panthéon, Salle 216
> Chantal Antier et Marianne Walle (Université de Rouen), Les femmes espions pendant la 1ere guerre mondiale.
> Elissa Mailander Koslov (Institut fur Sozialforchung, Hambourg), Réflexion sur la participation des surveillantes SS aux violence concentrationnaires et le rôle du genre dans les pratiques de violence.
Mardi 24 juin, 17-20h :
Panthéon, Salle 216
> Elodie Jauneau (Universite de Paris 8) : L’engagement des femmes dans l’armée française pendant la guerre d’Algerie (1954-1962)
> Ilaria Simonetti (EHESS) : Femmes militaires et rapports sociaux de sexe en Israël : le cas de femmes en armes dans Tsahal.
> Marguerite Rollinde (Université de Paris 8) : La mobilisation des mères des disparus en Algérie.
Contacts : jane.freedman@wanadoo.fr et carol.mann@femaid.org

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APPELS A CONTRIBUTIONS

- Avant le 25 mars
"Le corps sexué et ses constructions"
Colloque
18 septembre 2008
MSH Paris-Nord
Le Comité d’organisation :
Laurence Guyard ; Aurélia Mardon
Le Comité scientifique :
Bernard Andrieu, Nathalie Bajos (sous réserve), Christine Détrez, Anne-Marie Devreux, Michèle Ferrand, Laurence Guyard, Catherine Louveau, Aurélia Mardon, Christine Mennesson.
Argumentaire :
En dépit des transformations de la condition des femmes ces dernières décennies, les inégalités entre hommes et femmes persistent dans de nombreuses sphères de la vie sociale : marché du travail, école, politique, famille, sexualité. La sociologie du genre s’attache à décrire les mécanismes de production et de reproduction de ces inégalités. Dans le prolongement de ces travaux, ce colloque souhaite interroger la place du corps dans ces processus.
Les travaux sociologiques sur le corps ont surtout montré que les caractéristiques culturelles et historiques des sociétés (Elias, 1939, Mauss, 1950 ; Corbin, 1982, Perrot, 1984 ; Vigarello, 1985) ainsi que les appartenances sociales des individus (Boltanski, 1971 ; Bourdieu, 1979) avaient des répercussions directes sur ses représentations et ses usages. Or, le corps est construit comme corps sexué, à travers des techniques telles que la mode, l’alimentation, les injonctions verbales concernant la manière de le tenir, d’occuper l’espace et le temps, ce qui participe à la production et à la reproduction des rapports sociaux entre les sexes (Guillaumin, 1992). Si depuis plusieurs années, les ouvrages de synthèse sur le corps se sont multipliés, attestant de la fécondité de cet objet de recherche pour la sociologie et, plus largement, les sciences humaines (Memmi, 1998, Détrez, 2002 ; Duret et Roussel, 2003 ; Andrieu, 2006,), la dimension sexuée de cette construction est restée un thème peu investigué sur le plan empirique.
L’objectif de ce colloque est d’étudier les processus à travers lesquels les hommes et les femmes intériorisent des représentations, des normes et des pratiques corporelles qui contribuent à la reproduction des inégalités de genre. Il s’agira de s’intéresser tout particulièrement aux différentes sources de socialisation corporelle et à la façon dont elles interagissent pour construire le corps sexué des individus tout au long de leur vie. Car ainsi que le souligne Colette Guillaumin (1996) cette sexuation est une entreprise de longue haleine, commencée très tôt et qui n’est jamais achevée car chaque acte de l’existence est concerné et chaque âge de la vie introduit un chapitre nouveau dans cette fabrication. Tout en étant attentif aux processus d’intériorisation à l’œuvre, on s’intéressera également aux résistances qui peuvent être développées tant sur le plan individuel que collectif.
Les contributions, qui s’appuieront sur des matériaux clairement identifiés, pourront s’inscrire dans l’un des quatre axes de réflexion suivants, lesquels ne sont pas exclusifs :
Axe 1- Physiologie et médecine
On s’interrogera sur les conséquences que peuvent avoir des évènements physiologiques comme la maladie, la puberté, la grossesse, la ménopause ou encore l’andropause sur la production du corps sexué. Dans quelle mesure sont-ils des occasions propices à la transmission de normes et de représentations sexuées du corps ? En quoi la gestion médicale de ces événements vient-elle construire, légitimer et renforcer ces normes ? De quelles manières ces événements participent-ils à la naturalisation de la différence des sexes ? Quelle est la place de la famille, des médias ou des pairs dans l’intériorisation de ces normes et de ces manières de voir le corps ?
Axe 2- Apparence et activités physiques
Les communications pourront également contribuer à analyser la place de l’apparence et des activités physiques dans la construction sexuée des corps. Si l’inégalité des « rôles esthétiques » a été soulignée (Nahoum-Grappe, 1996 ; Remaury, 2000, Löwy, 2006), elle résulte d’un processus de socialisation qui n’a été que trop rarement décrit. Comment filles et garçons intériorisent-ils (elles) les normes de l’apparence au cours de l’enfance et de l’adolescence ? Les attitudes des hommes et des femmes à l’égard de ce domaine évoluent au cours de leur vie, mais sous quelles influences et de quelle manière ? Quelles conséquences l’engagement sportif des femmes et des hommes et plus largement leur rapport aux loisirs culturels ont-ils sur leur corps, la façon de le tenir, de l’esthétiser ou même d’occuper l’espace ?
Axe 3- Sexualité
Il conviendrait également de reconsidérer la place de la sexualité dans la construction sexuée des corps alors que ces dernières décennies, les représentations, les pratiques et les trajectoires sexuelles des hommes et des femmes se sont transformées et individualisées (Bozon, 2005). On pourra s’intéresser à l’influence des médias, et plus particulièrement à la presse féminine et masculine, qui confère à l’apparence et à l’esthétique corporelle un rôle déterminant dans le cadre de la sexualité tant pour trouver un partenaire que pour maintenir une relation dans le temps.
Axe 4- Méthodologies et réflexivité
Penser la construction sexuée des corps revient à s’interroger sur les difficultés et les problèmes méthodologiques que soulève une telle démarche. En sociologie, l’étude du corps a rencontré nombre d’obstacles. Outre ceux qui tiennent à la genèse de la construction de la discipline, l’absence de définition préalable pose un problème majeur (Memmi, 1998 ; Fassin et Memmi, 2004). Ce colloque voudrait prolonger les réflexions déjà entamées en questionnant les problèmes posés par les recherches sur le corps sexué. Comment les enquêtés parlent-ils de leur corps et quelles sont les incidences sur les travaux ? Comment arriver à observer des situations où le corps est exposé, mis à nu et manipulé ? Enfin, comment le sociologue gère-t-il cette parole ou cette exposition qui, toutes deux, le renvoient à sa propre subjectivité corporelle sexuée ?
Les communications pourront reposer sur des méthodologies variées, comme les entretiens semi-directifs, l’observation directe, voire participante ou encore l’exploitation de questionnaires.
Modalités de proposition des communications :
Les propositions de communication, d’une longueur maximum de 4000 signes, comprennent un titre, une problématique et des matériaux clairement identifiés. Elles sont accompagnées d’informations sur les auteurs (nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et coordonnées) et sont à envoyer sous Word ou rtf aux deux adresses suivantes : Lo.guyard@free.fr et aurelia.mardon@wanadoo.fr
Calendrier :
Envoi des propositions de communications : 25 mars 2008
Réponse aux auteurs : 05 mai 2008
Envoi des communications écrites : 15 juillet 2008

- Avant le 31 mai
"Femmes et militantisme (Europe-Amérique, XIXe siècle à nos jours)"
Appel à contribution de la revue @mnis, revue de Civilisation Contemporaine de l’Université de Bretagne Occidentale EUROPES / AMÉRIQUES http://www.univ-brest.fr/amnis/
Numéro coordonné par Arlette Gautier
Arlette.Gautier@univ-brest.fr
Présentation :
En ce centième anniversaire de la naissance de Simone de Beauvoir, femme
dont on connaît l’engagement dans les mouvements de la gauche d’après-guerre
et dans le féminisme radical des années 1970 et dont l’oeuvre philosophique
ne cesse de poser la question de l’oppression et de la liberté , la revue
Amnis lance un appel à communication consacré à la question « femmes et
militantisme ». Si, après les nombreuses recherches des années soixante-dix,
ce thème semble avoir été délaissé ? surtout en France ?, il suscite
Aujourd’hui un regain d’intérêt, comme en attestent l’annonce d’un colloque
à Lyon consacré au militantisme syndical, la mise en place d’un séminaire
sur les féminismes à l’École Normale Supérieure et l’organisation d’un
symposium à Mexico ayant pour objet l’importation et l’hybridation du
féminisme européen en Amérique.
Par rapport à ces diverses initiatives, ce numéro d’Amnis a ceci de
spécifique qu’il s’intéresse à l’ensemble des pratiques militantes au sein
de la communauté féminine. Il a en effet pour ambition de revenir sur la
place prise par les femmes dans l’action collective, d’explorer leurs
modalités d’organisation, d’expression et de lutte, de repérer et d’analyser
la spécificité de leurs apports dans la pratique militante en général. Cet
engagement peut être multiforme et aller du féminisme à l’engagement
politique plus classique, dans des formations politiques de type
révolutionnaire, mais aussi traditionnel, voire parfois réactionnaire.
Pourquoi certaines femmes se sont-elles engagées dans la politique ?
Pourquoi veulent-elles changer la société ou, au contraire, empêcher tout
changement ? Quelles ont été les conséquences de ce militantisme quant à la
démocratisation de la société ? Quel en est l’impact sur la vie quotidienne,
la leur mais aussi celle des hommes ?
Fidèle à sa vocation, ce numéro d’Amnis s’intéressera à ces questions
concernant tant l’Europe que les Amériques dans leur diversité. Les articles
pourront porter sur un ou plusieurs pays ou continents.
L’impulsion des mouvements étudiés peut en effet venir d’Europe, mais aussi
des États-Unis, comme ce fut le cas pour partie du féminisme des années
1970, importé, puis reparti vers les Amériques hispanophones et lusophones,
grâce aux voyages de chercheuses et d’étudiantes. Les militantismes peuvent
également être de nature plus autochtone, comme les mouvements de « sans
terre » et les mobilisations urbaines, au sein desquels les femmes sont
particulièrement impliquées.
Les articles pourront être rédigés en français, en anglais ou en espagnol.
Un résumé d ?une quinzaine de lignes accompagné d’un curriculum vitæ doit
être envoyé pour le 31 mai 2008 au plus tard à l’adresse suivante :
severiano.rojo-hernandez@univ-brest.fr. L’auteur dont la proposition sera
retenue devra remettre son texte pour le 30 octobre 2008, ce dernier sera à
nouveau soumis pour avis aux membres du comité de lecture. Les articles
acceptés seront publiés avant la fin de l’année 2008 sur le site de la revue
(http://www.univ-brest/amnis). Les auteurs recevront courant 2009 un
exemplaire papier du numéro 8 d’Amnis.

- Avant le 30 avril
"Les réécritures du Canon dans la littérature féminine de langue anglaise II"
organisé par le FAAAM : groupe de recherche Femmes Auteures Anglo-AMéricaines
Responsables : Claire Bazin (domaine anglais) et Marie-Claude Perrin-Chenour (domaine américain)
Université Paris X-Nanterre : RER A – station : Nanterre-Université
Présentation :
Pour son colloque annuel des 6 et 7 juin 2008, le groupe de recherche FAAAM (CREA, EA 370), reconduira le thème de l’année dernière : « Les réécritures du Canon dans la littérature féminine de langue anglaise ».
D’ores et déjà, nous avons le plaisir d’annoncer la présence comme « guest speaker » de Cristina Bacchilega , auteur de nombreux ouvrages sur les contes de fées et leurs réécritures, parmi lesquels le célèbre Postmodern Fairy Tales. Gender and Narrative Strategies (1997) qu’Anne Chassagnol avait présenté et discuté lors de notre séminaire d’octobre.
Appel à communications
Dans son essai désormais célèbre : "When We Dead Awaken : Writing as Re-Vision", Adrienne Rich écrivait en 1971 : "Re-vision - the act of looking back, of seeing with fresh eyes, of entering an old text from a new critical direction - is for women more than a chapter in cultural history : it is an act of survival" Dans ce même pamphlet, elle envisageait la réécriture du Canon de la littérature comme une rupture nécessaire avec le passé ("we need to know the writing of the past, and know it differently than we have ever known it ; not to pass on a tradition but to break its hold over us.").
Rich se référait ici à une longue tradition de textes masculins qu’elle s’était elle-même employée à « ré-viser » dans ses poèmes reprenant par exemple, sous forme de commentaires métatextuels critiques, les oeuvres connues de Yeats, Worsdsworth ou William Blake. Pour elle, la « ré-vision » n’était pas une simple « transposition » ou « permutation de textes » (pour reprendre les formules par lesquelles Julia Kristeva tentait de définir l’intertextualité dans La Révolution du langage poétique ou dans Séméiotikè). Il ne s’agissait pas non plus d’une activité purement ludique de type postmoderne. Sans rien céder aux recherches formelles, Rich voyait la réécriture, d’abord et avant tout, comme un acte politique.
Depuis les années 70, d’autres femmes-écrivains se sont lancées dans cette entreprise de relecture, de réinterprétation et d’adaptation des textes canoniques - en Grande-Bretagne (en particulier avec Angela Carter) et aux Etats-Unis où les auteures des minorités se plaisent à jouer avec une double tradition littéraire (masculine et occidendale) pour lui opposer leur propre double discours (féminin et « ethniques ») dans une visée à la fois esthétique et politique, leur pratique de l’écriture décalée du « master’s discourse » rejoignant l’art afro-américain du « Signifying ».
On essaiera d’envisager ici, par le biais d’analyses minutieuses de textes féminins, les différentes modalités de ces réécritures, les relations précises qu’elles établissent entre l’hypertexte et l’hypotexte et sur quels registres celles-ci fonctionnent. On se demandera par ailleurs si, comme pour Rich, ces réécritures impliquent nécessairement une rupture avec un ordre ancien ou si, dans certains cas, elles s’inscrivent dans un rapport de continuité.
Les propositions de communications sont à envoyer avant le 30 avril à Claire Bazin (cbaz1@wanadoo.fr) ou à Marie-Claude Perrin-Chenour (marie-claude.chenour@wanadoo.fr).

- "Genre, sexualité & société"
Appel à articles pour la nouvelle revue électronique
Genre, sexualité & société est une nouvelle revue électronique pluridisciplinaire et internationale, de langue française, consacrée à la sexualité. Le dossier d’intégration au portail scientifique Revues.Org est en cours de constitution, et les premiers numéros devraient paraître en 2009. Par ailleurs, la revue est soutenue par le laboratoire IRIS - Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (CNRS-INSERM-EHESS-Université Paris 13 - UMR 8156), et par la Maison des Sciences Humaines (MSH) de Paris-Nord.
Créée par un groupe de jeunes chercheur.e.s (jeunes maître.sse.s de conférences, docteur.e.s et doctorant.e.s) en sciences humaines et sociales, la revue Genre, sexualité & société se revendique comme un espace de dialogues et d’échanges autour des questions de genre et de sexualité, alors qu’il n’existe pour l’heure, dans le monde francophone, que des revues médicales, psychologiques ou sexologiques sur la sexualité.
Genre, sexualité & société s’organise de manière classique, avec un comité de rédaction d’une vingtaine de membres, des lectrices et lecteurs anonymes sollicité.e.s ponctuellement pour évaluer tel ou tel article, et un comité scientifique, composé entre autres de Sylvie Chaperon, George Chauncey, Alain Corbin, Maurice Godelier, David Halperin, Rose-Marie Lagrave, Nicole-Claude Mathieu, Michelle Perrot, Gail Pheterson, Paola Tabet, Louis-Georges Tin…
Eric Fassin est le responsable scientifique de la revue, Marianne Blidon la rédactrice en cheffe, et Régis Revenin le directeur de la publication.
Actuellement, le comité de rédaction de Genre, sexualité & société est ainsi composé : Mickaël Bertrand, Florence Binard, William Bishop, Marianne Blidon, Sandra Boehringer, Jean-Raphaël Bourge, Christophe Broqua, Cécile Chartrain, Sébastien Chauvin, Natacha Chetcuti, Baptiste Coulmont, Catherine Deschamps, Virginie Descoutures, Elsa Dorlin, Hélène Fleckinger, Laurent Gaissad, Gabriel Girard, Deborah Gutermann, Alexandre Jaunait, Stéphanie Kunert, Arnaud Lerch, Jean-Yves Le Talec, Guillaume Marche, Rostom Mesli, Massimo Préaro, Denis Provencher, Anne-Claire Rebreyend, Régis Revenin, Christelle Taraud, Mathieu Trachman.
Vous êtes invité.e.s à nous faire parvenir dès à présent vos articles.
Parmi les multiples thématiques possibles, nous accorderons un intérêt particulier aux pistes suivantes : enquêtes sur la sexualité, hétérosexualités, pornographie et érotisme, libérations et révolutions sexuelles, sexualités lesbiennes.
Toutefois, nous restons ouvert.e.s à des contributions en dehors de ces problématiques, évidemment en lien avec les thèmes de la revue.
Vous pouvez également proposer des recensions d’ouvrages, des résumés de vos travaux universitaires (master, thèse…), des traductions d’articles (vers le français), etc.
La revue Genre, sexualité & société attend des contributions inédites, jamais publiées en langue française.
Les auteur.e.s s’engagent à ne pas proposer leur texte à une autre revue avant la réponse de Genre, sexualité & société. Les articles seront soumis anonymement à deux lectrices/lecteurs du comité de lecture. La rédaction informera l’auteur.e de la décision du comité : article accepté en l’état, article accepté sous réserve de modifications, ou article refusé.
L’article comprendra obligatoirement un titre, mais aucune mention permettant d’en identifier l’auteur.e.
Les auteur.e.s sont donc prié.e.s d’envoyer séparément (dans un autre fichier, afin de garantir l’anonymat) un court CV précisant leurs nom, statut, rattachement institutionnel, et, éventuellement, une liste de publications antérieures. Elles/ils veilleront également à fournir une adresse électronique, ainsi qu’une adresse postale, et un numéro de téléphone fixe ou portable.
Les cartes, tableaux, illustrations, photos devront aussi être envoyés dans un fichier séparé. Les auteur.e.s veilleront en outre à ce que les légendes et les titres des figures soient clairement indiqués sur celles-ci.
Les contributions émanant de jeunes chercheur.e.s sont les bienvenues.
Adresse e-mail de la revue : revuegss@gmail.com

- Avant le 1er mai
"Identities, Histories, and Social Transformation"
Call for Papers
Special double issue on
"Identities, Histories, and Social Transformation"
Editor of the issue : Alexander Lambevski
This issue of the Journal will focus on exploring
the links between lived identities, historical
story-telling, the appropriation of social,
historical and political space, and the potential
for personal/social transformation and historical
change. The editor is particularly interested in
how dominant/hegemonic national
historiographies/myths/stories are inflected by
gender, ethnicity, class, disability and sexual
orientation, and how the story of a nation is
told from and lived by all of those excluded from
the dominant modes, genres and styles of
national/ist (his)tory telling. This special
double issue seeks contributions that explore the
emotionally laden political struggle of
marginalized and subaltern people to claim the
right to speak for themselves, and the effect
that a successful claim to a speaking/active
subject with her/his own his/herstory has on
transforming society and politics both on a
micro- and macro level. The editor is also
interested in articles exploring the links
between normative regimes, dominant histories and
social emotions that prop them up. Postcolonial,
feminist, queer and disability perspectives and
approaches to examining the relationship between
emotions, social action and historical change are
also particularly welcome.
The editor welcomes both theoretical/conceptual
and empirical articles that investigate the
abovementioned themes from multiple theoretical,
disciplinary and personal perspectives. Articles
should not be previously published.
About the Journal
Identities, Journal for Politics, Gender and
Culture is a bi-lingual international,
transdisciplinary Journal published by the
Research Center in Gender Studies. The Journal is
published semiannually and bilingually (in
Macedonian and English/French/German), since
2001. Book reviews are published bilingually, in
Macedonian and in Albanian.
The aim of the Journal is to primarily open up
new and fresh ways of thinking about the social
and political problems facing South-Eastern
Europe within a globalised world. However, it
welcomes contributions from scholars from all
over the world. The journal is referenced by the
Central and Eastern European Online Catalogue
(<http://ceeol.com/> ceeol.com), and is
distributed via many networks, including AOIFE -
Association of Institutions for Feminist
Education and Research in Europe, and ATHENA -
Advanced Thematic Network in Activities in
Women’s Studies in Europe. The Journal usually
invites scholars to publish in it, but it also
accepts unsolicited articles which are then
submitted for peer-reviewing. Fore information
about the Journal, please visit
http://www.identites.org.mk/>www.identites.org.mk
Deadlines for Submissions
The deadline for submissions of articles is May
1st, 2008. The articles should be emailed to the
editor
(a.lambevski@yahoo.com)
of the issue and to the office
(journal.identities@gmail.com).
Informal enquiries by email to the editor of the
issue are also welcome. Decisions about which
articles will be published in this special issue
should be made by June 1st, 2008.

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POSTE :

- Master 2 professionnel « Genre & Politiques Sociales », Université de
Toulouse-Le Mirail
Objectifs :
Ce Master professionnel vise à former des futurs responsables de
L’Action sociale, en les sensibilisant aux enjeux des politiques
sociales du point de vue de l’égalité entre les femmes et des hommes.
Ce Master (niveau bac +5), créé en 1993, propose une formation
appréhendant l’ensemble des politiques sociales sous l’angle des
rapports sociaux de sexe. Sa spécificité réside dans le recours à des
méthodologies et à des problématiques nouvelles, peu appliquées à ce
jour au secteur social.
II s’agit d’apprécier ce qui participe à la
reproduction/transformation des rapports sociaux de sexe dans la
conception et la mise en application de mesures présumées neutres à
cet égard.
A partir d’une analyse approfondie des modes d’intervention de l’Etat
et des collectivités territoriales, ainsi que les instances
supra-nationales (Union européenne), les étudiant(e)s acquièrent une
maîtrise du contexte institutionnel de l’Action sociale et sont
formé(e)s aux outils d’intervention en faveur de l’égalité entre les
sexes dans tous les domaines des politiques sociales (selon les
principes du « mainstreaming »).
Infos complètes :
http://www.univ-tlse2.fr/SO4M2_930/0/fiche___formation/&RH=02Diplomes

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PUBLICATIONS :

- Nouvelles Questions féministes, "A qui appartiennent nos corps ? Féminisme et luttes intersexes", Volumes 27, n°1.
Coordination : Cynthia Kraus, Céline Perrin, Séverine Rey, Lucie Gosselin, Vincent Guillot avec la collaboration d’Arthur Cocteau, Camille Lamarre, Edith Nagant et Julien
Sommaire :
Edito
Cynthia Kraus, Céline Perrin, Séverine Rey, Lucie Gosselin et Vincent Guillot
Démédicaliser les corps, politiser les identités : convergences des luttes féministes et intersexes
Grand Angle :
> Arthur Cocteau
Lettre à Herculine Barbin suivie du Fils du vent (extraits choisis)
> Camille Lamarre
Nous sommes des merveilles
> Ollie
L’enfant de la Lune
> Vincent Guillot
Intersexes : ne pas avoir le droit de dire ce que l’on ne nous a pas dit que nous étions
> Loïc Jacquet
La réinvention de la sexualité chez les intersexes
> Antoine Bal
Reconstituer son « histoire ». Une approche anthropologique des parcours de vie des personnes « intersexuées » (résumé)
Texte complet disponible en ligne (Antoine Bal - pdf)
> Isabelle Boisclair
Le personnage intersexué : voie de renouvellement de l’imaginaire des sexes/genres ?
Sommaire complet :
http://www2.unil.ch/liege/nqf/sommairesNQF/som271.html

- Les Temps Modernes, "La transmission Beauvoir"
N° 647/648, janvier-mars 2008 :
Sommaire :
LILIANE KANDEL Avant-propos
CLAUDE LANZMANN Minuit à Tolède
CATHERINE MILLET « Connaissez-vous Casanova ? »
PHILIPPE VAL Au début était Simone de Beauvoir
ROBERT GALLIMARD « Vous vous rendez compte de ce qui nous arrive, mon pauvre Robert ? ». Entretien avec Claude Lanzmann
DOMINIQUE DESANTI Un jeune Castor : souvenirs
SAMI NAÏR Avec elle
CLAIRE ETCHERELLI Quelques photos-souvenirs
ELY BEN-GAL Le Castor en Israël. Feuillets épars
MARIE-JOSÈPHE DHAVERNAS Deux adolescentes et une jeune fille rangée
CATHY BERNHEIM S. de B. ou le murmure obstiné
NADJA RINGART Scénario pour un film condamné
LILIANE KANDEL Le sexisme, et quelques autres ennemis principaux
JOSYANE SAVIGNEAU Simone de Beauvoir, ma liberté
GENEVIÈVE BRISAC Les instants, la vie même
SOPHIE CHAUVEAU Un gnomon pour la vie
LAURE ADLER Trop de Simone tue Beauvoir
CHRISTINE FIZSCHER Mieux vaut tard que jamais
SONIA BRESSLER Si loin Simone
ÉLISABETH BADINTER La reine-mère
MICHELLE PERROT Simone de Beauvoir et l’histoire des femmes
FRANÇOISE PICQ Simone de Beauvoir et la « querelle du féminisme »
GENEVIÈVE FRAISSE Le rire et l’historienne
ÉLISABETH ROUDINESCO Soudain, Le Deuxième Sexe...
ÉLIANE LECARME-TABONE Le Deuxième Sexe :une oeuvre littéraire ?
MICHÈLE LE DOEUFF De la critique comme valeur limite
FRÉDÉRIC KECK Beauvoir, lectrice de Lévi-Strauss. Les relations hommes/femmes entre existentialisme et structuralisme
ANNE ZELENSKY Une lignée de rébellion
CHAHLA CHAFIQ Simone de Beauvoir et l’islamisme : l’expérience iranienne
WASSYLA TAMZALI Simone de Beauvoir l’Algérienne
ANNIE SUGIER La plaque errante de Sohane
MARIE-CLAIRE PASQUIER De Simone à Théodora.Attention, petites filles sages !
CHRISTINE FAURÉ Le Deuxième Sexe, une oeuvre classique
MARIE-JO BONNET « Une mort très douce »
FRANÇOISE RÉTIF L’oeuvre plurielle : un jeu de miroirs complexe
DANIÈLE FLEURY De la misogynie ordinaire à la « chiennerie ». La réception de L’Invitée et du Sang des autres par la critique littéraire
MARIANNE AHRNE Filmer la vieillesse
ÉDITH SOREL « Jean-Paul Sartre y Señora »
TAKAKO INOUÉ Lire Beauvoir à Tokyo
MICHEL ROTFUS Beauvoir au lycée
NATHALIE KOSCIUSKO-MORIZET Une « Xette » dans le monde des hommes
FADÉLA AMARA Beauvoir, pour nous issues de l’immigration
YVETTE ROUDY Ma rencontre avec le Castor
TI-GRACE ATKINSON « Il ne restera bientôt plus aucune fleur dans Paris »
KATE MILLETT Le jour d’après
SIMONE DE BEAUVOIR Le Deuxième Sexe et le féminisme américain. Entretien avec Luce Guilbeault

- Alice Schwarzer, Entretiens avec Simone de Beauvoir, Mercure de France, 14 euros
Présentation :
Interrogée, entre 1972 et 1982, par Alice Schwarzer, journaliste, chef de file des féministes allemandes et amie proche, Simone de Beauvoir raconte son engagement dans la lutte pour les droits des femmes, relate les actions qu’elle a menées, parle d’amour, de politique, de sexualité, de maternité, du travail féminin et du pacifisme, s’insurge contre l’idée d’un « éternel féminin » et celle d’une « supériorité des femmes ».
Elle répond aussi à des questions très personnelles : l’intellectuelle n’en est pas moins une femme qui aime — Jean-Paul Sartre participe à l’un des entretiens —, travaille (beaucoup), se voit vieillir et souffre. Elle a le culte de l’amitié et, le confesse, un caractère très absolu.
Des années plus tard, la plupart des revendications et des constatations sur la place de la femme dans la société, la solitude de la vieillesse ou encore la recherche d’un équilibre en amour, sont toujours d’une actualité frappante.
http://www.mercuredefrance.fr/titres/entretiensbeauvoir.htm

- Nathalie Bajos et Michel Bozon (dir.), Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé, La Découverte, 612 p., 27 euros. ISBN : 978-2-7071-5429-3
Présentation :
Le paysage de la sexualité est en pleine transformation. L’enquête « Contexte de la sexualité en France », réalisée en 2006, a pris la mesure de ces changements et a relevé un véritable défi scientifique et éthique. Les pratiques et les relations sexuelles, le plaisir et les désaccords entre partenaires y ont été explorés à divers âges, ainsi que les représentations de la sexualité et les conditions de vie.
Douze mille personnes ont accepté de participer à cette recherche et de parler de leurs différents partenaires, de leurs pratiques sexuelles, hétérosexuelles et homosexuelles, des rencontres par Internet, des phases de la vie sans activité sexuelle, des violences subies, de leurs difficultés sexuelles, du recours au viagra… Les enjeux de santé liés à la sexualité, tels que les infections sexuellement transmissibles et l’infection à VIH en particulier, sont aussi abordés, de même que les retentissements des problèmes de santé sur la vie sexuelle.
La question de l’asymétrie persistante en matière de sexualité entre femmes et hommes est un des thèmes centraux de l’ouvrage. Celle-ci est une des expressions des inégalités entre sexes qui prévalent dans le monde social (travail, famille, vie publique). Et l’opposition normative, sans cesse reformulée, entre une sexualité affective et un désir sexuel impérieux produit des exigences contradictoires qui rendent plus difficile l’adoption de pratiques préventives, notamment pour les femmes.
L’ouvrage s’adresse à tous celles et ceux, chercheurs, notamment en sciences sociales et humaines, professeurs, étudiants, acteurs politiques, médecins, psychologues, et citoyens qui s’intéressent à la sexualité et à la santé.
http://ww2.editionsladecouverte.fr/webcc/sog_dec/notice_reference.html?F_ean13=9782707154293&F_lang_id=1

- Marie Rameau, Des femmes en résistance, 1939-1945, Editions Autrement, 20 euros. ISBN : 9782746711129
Présentation :
Mars 1943, Simone Le Port devient agent de liaison dans le groupe de résistance dirigé par son mari, Julien. Elle héberge, dans sa ferme isolée de la campagne morbihannaise, des hommes réfractaires au STO, des armes et des munitions parachutées d’Angleterre. Avril 1944, elle est dénoncée, les Allemands brûlent la ferme. Simone est arrêtée et torturée. Elle garde le silence et est déportée à Ravensbrück. Elle rentrera chez elle en mai 1945. Septembre 1983, elle raconte son désir de dire, de lui dire, est née, pour Marie Rameau, l’envie de raconter son histoire. Et puisque, si souvent, Simone lui parlait de ces autres femmes qui avaient refusé le France collaborationniste de Vichy, elle a doucement tiré sur le fil qui les réunissait et, petit à petit, est allée à la rencontre de chacune d’elles. Chaque fois, elle a fait leur portrait, un portrait en noir et blanc, le plus simple possible, écoutant le récit de leur histoire, lorsqu’elles voulaient bien le livrer. Dans dix ans, seuls les historiens pourront raconter l’histoire de ces femmes, il n’y aura plus de témoins. Ce livre pour montrer les visages des vieilles dames qu’elles sont devenues. Mais aussi, leurs voix singulières, mêlant les résurgences de leur histoire
passée à la nécessité de la raconter. « Seule la mort, du reste, donnerait, j’en suis sûre, un sens complet à mon action. Je ne l’envisageais qu’ainsi : se donner, donner sa vie. » Denise Vernay
http://www.autrement.com/ouvrages.php?ouv=2746711129&PHPSESSID=7aca63426c48d453a11150a8e116c261

- Isabelle Paresys (dir.), Paraître et apparences en Europe occidentale du Moyen Âge à nos jours, Presses Universitaires du Septentrion, Collection : Histoire et civilisations, 400 p., 25 euros. ISBN : 978-2-85939-996-2
Présentation :
Le souci du paraître et des apparences imprègne nos sociétés occidentales. L’espace européen fut, dès le Moyen Âge, très actif dans l’élaboration de modes de paraître et d’apparences qui ont su s’étendre à d’autres espaces géographiques et culturels. L’apport croisé de différentes disciplines (histoire, histoire de l’art, sociologie, littérature, cultural et fashion studies) enrichit la réflexion sur la sémiologie du paraître et sur ses espaces d’expression du Moyen Âge à nos jours.
Les contributions analysent différentes manifestations matérielles du paraître, allant des vêtements et parfums aux décors de table et d’intérieurs, en passant par les objets chinés, les collections d’art et les accessoires high-tech de communication. Elles questionnent différents signes et codes du paraître en relation avec l’âge, le sexe et la profession de leurs promoteurs, et en fonction du moment de la semaine et de l’espace dans lequel ils se manifestent. Elles abordent les échanges de modes de paraître entre différents espaces européens et intercontinentaux, la représentation des apparences des peuples d’espaces géographiques donnés, la question du paraître dans les intérieurs privés ainsi que la fonction emblématique de Paris comme espace de la Mode.
Isabelle Paresys est maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Lille 3 et membre de l’IRHiS/Institut de recherches historiques du Septentrion  (UMR 8529 Lille 3-CNRS). Ses recherches portent sur la culture vestimentaire à l’époque moderne ainsi que sur les images et représentations des peuples européens. Elle a coordonné le programme «  Paraître et apparences dans l’histoire en Europe occidentale du Moyen Âge à nos jours  » (Fondation Nationale pour la Recherche, 2004-2006).
http://www.septentrion.com/livre_aff.asp?id=1041

- Terrell Carver, Samuel A Chambers, Judith Butler’s Precarious Politics. Critical Encounters, Routledge, Londres, 248 p., £21.99.ISBN : 978-0-415-38443-8
About the Book :
Judith Butler has been arguably the most important gender theorist of the past twenty years. This edited volume draws leading international political theorists into dialogue with her political theory.
Each chapter is written by an acclaimed political theorist and concentrates on a particular aspect of Butler’s work. The book is divided into five sections which reflect the interdisciplinary nature of Butler’s work and activism :
. Butler and Philosophy : explores Butler’s unique relationship to the discipline of philosophy, considering her work in light of its philosophical contributions
. Butler and Subjectivity : covers the vexed question of subjectivity with which Butler has engaged throughout her published history
. Butler and Gender : considers the most problematic area, gender, taken by many to be primary to Butler’s work
. Butler and Democracy : engages with Butler’s significant contribution to the literature of radical democracy and to the central political issues faced by our post-cold war
. Butler and Action : focuses directly on the question of political agency and political action in Butler’s work.
Along with its companion volume, Judith Butler and Political Theory, it marks an intellectual event for political theory, with major implications for feminism, women’s studies, gender studies, cultural studies, lesbian and gay studies, queer theory and anyone with a critical interest in contemporary American ‘great power’ politics.
http://www.routledge.com/books/Judith-Butlers-Precarious-Politics-isbn9780415384438

- Gill Jagger, Judith Butler. Sexual Politics, Social Change and the Power of the Performative, Routledge, Londres, 200 p., £21.99. ISBN : 978-0-415-21975-4
About the Book :
Judith Butler’s work on gender, sexuality, identity, and the body has proved massively influential across a range of academic disciplines in the humanities and social sciences. Yet it is also notoriously difficult to access.
This key book provides a comprehensive introduction to Butler’s work, plus a critical examination of it and its precursors, both feminist (including Simone de Beauvoir, Monique Wittig, Julia Kristeva and Luce Irigaray), and non-feminist (including Erving Goffman, Michel Foucault, Jacques Lacan, and Jacques Derrida). The volume covers such topics as :
. gender as performance and performativity
. sociological notions of performance
. the materiality of the body and the role of biology
. power, identity and social regulation
. subjectivity, agency and feminist political practice.
A comprehensive introduction to Butler’s work, this book also covers melancholia and gender identity, hate speech, pornography and ’race’, social change and transformation, and Butler’s shifting relation to psychoanalysis. Clearly laid out to cover key themes for a student audience, this key text will be an essential read for undergraduates in the fields of gender, psychoanalysis and sociology.
http://www.routledge.com/books/Judith-Butler-isbn9780415219754


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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