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Annonces du RING - 1er novembre - 2006


Date de mise en ligne : [01-11-2006]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée... GG.]

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SOMMAIRE :
1. COLLOQUES :
- "L’accès des femmes aux carrières scientifiques : où en sommes-nous ?", 30 novembre et vendredi 1er décembre, Paris (Jussieu)
- Manifestation inaugurale de l’Institut Émilie du Châtelet, 28 novembre, Paris (Collège de France)
- "Questions aux féminismes", 13 novembre, Paris (CNRS - Pouchet)
2. SEMINAIRES :
- "Genre, féminismes et mobilisations collectives", Paris (ENS Jourdan)
- "Histoire naturelle des sexes", Nanterre (Paris 10)
- "Actualité sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et de la filiation", Paris (ENS Jourdan)
- "Procès de genre. Justice, médias, politique et sociologie dans les quartiers", Paris (ENS Jourdan)
- "Femmes et pouvoir exécutif dans le monde", Paris (Sciences Po.)
3. APPEL A COMMUNICATIONS :
- Avant le 15 janvier 2007 : "Actualité du genre en campagne", Paris (AFSP)
4. PROJET DE RECHERCHE :
- "Etude de la féminisation dans les métiers à dominante technique", SNCF
5. PUBLICATIONS :
- Eleni Varikas, Penser le sexe et le genre, PUF
- Isabelle Collet, L’Informatique a-t-elle un sexe ? Hackers, mythes et réalités, L’Harmattan
- Elsa Dorlin, La Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, La Découverte
- "Les dégâts de la violence économique", revue Travail, genre et sociétés, n° 16
- "Féminismes. Théories, mouvements, conflits", revue L’Homme et la société, n° 158
- Parcours de femmes à l’université. Perspectives internationales, L’Harmattan

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COLLOQUES :

- "L’accès des femmes aux carrières scientifiques : où en sommes-nous ?"
Rencontre européenne organisée par le CEDREF
Les jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre 2006
Université Paris 7 Diderot Campus Jussieu, salle des conférences
Tour 42, rez-de-chaussée, Institut Jacques Monod
2 place Jussieu 75005 Paris
Jeudi 30 novembre 2006
14h 15 Accueil
14h30 Ouverture de la rencontre par la présidence de l’université Paris7 Diderot, représentée par Sylvain Fourmond, vice-président du Conseil d’Administration
- Nicole Chartier, Maître de conférences d’anglais, U. Paris7 Diderot et Dominique Fougeyrollas, Chargée de recherche CNRS-IRISES-U. Dauphine, responsables du projet « Fédérer les composantes de l’université : égalité entre hommes et femmes et promotion de l’accès des femmes aux carrières scientifiques »,
Les objectifs du projet
- Françoise Barret-Ducrocq, Professeure d’histoire de civilisation britannique U. Paris7 Diderot, présidente de l’Institut Emilie du Châtelet,
Femmes et savoir
16h15 Les politiques européennes d’égalité
- Liisa Husu, sociologue, Université d’Helsinki (Finlande),
Gender equality promotion in European and Nordic universities
- Michèle Baron, chef-adjoint de la mission pour la parité dans la recherche et l’enseignement supérieur,
Présentation du groupe « d’Helsinki/femmes et sciences » ; initiatives prises au niveau européen
17h30 Présentation du portail d’information et de documentation sur les études genre et l’égalité hommes-femmes, projet « Égalité » à l’U. Toulouse Le Mirail, (2005-2006)
Mélisande Ferry, Nathalie Lapeyre, Jacqueline Martin
18h Pot d’accueil
Vendredi 1er décembre 2006
9h15 Mme la rectrice Joëlle le Morzellec, chef de la mission pour la parité dans la Recherche et l’Enseignement supérieur, Présentation de la mission au ministère délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche
9h30 Mise en place des missions égalité dans les universités françaises
- Dominique Fougeyrollas et Sophie Lhenry, Ingénieure d’études, doctorante en sociologie,
Bilan de l’enquête menée à l’U. Paris7 Diderot
- Martine Carette, Ingénieure de recherche, vice-présidente chargée de l’égalité des chances à l’U. des sciences et technologies Lille 1,
L’ensemble du personnel dans les carrières scientifiques-exemple l’USTL
- Jacqueline Heinen, Professeure de sociologie et Fanny Forgeau, ATER - doctorante en sociologie, U. Versailles St Quentin,
Retour sur trois ans de mission à l’UVSQ
- Christelle Declercq, Maître de conférence en psychologie du développement, chargée de mission à l’égalité entre les femmes et les hommes, et Pascale Marangé, doctorante en automatisme (sciences exactes), U. Reims Champagne-Ardenne,
Les actions « Égalité » à l’université de Reims
14h15 Les femmes dans les universités étrangères
- Susanna Vazquez Cupeiro, Doctor in sociology, Professor at Saint Louis University Madrid,
University reforms and equal opportunities initiatives in Spain
- Louise Morley, Professor of Education at the University of Sussex,
Sister-matic : Gender Mainstreaming in Higher Education
17h Clôture
- Armelle Le Bras-Chopard, chargée de mission à l’Égalité des chances femmes/hommes dans l’enseignement supérieur au ministère de l’éducation nationale
Infos et inscription : http://www.cedref.univ-paris7.fr/pages/egalite.htm

- Manifestation inaugurale de l’Institut Émilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre
28 novembre 2006
Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Collège de France
Programme provisoire
9h 15- 9h45 - Ouverture
9h 45-10h - Présentation de l’Institut Émilie du Châtelet
Françoise Barret-Ducrocq, Présidente de l’Institut Émilie du Châtelet
10h-10h30 - Conférence
Michelle Perrot, Professeure émérite à l’Université Paris 7-Denis Diderot,
membre fondatrice de l’Académie universelle des cultures. « Histoire des
recherches sur les femmes et perspectives de développement de la démarche
historienne ».
10h30-11h - pause
11h - 12h 30 - Table ronde « Les Instituts de recherche sur le genre à
travers le monde »
Modératrice : Jacqueline Laufer, Membre du Comité de Direction de
l’Institut Émilie du Châtelet
Déjeuner
14h-14h30 - Présentation du programme d’action de l’Institut Emilie du
Châtelet
Eliane Viennot, Vice-Présidente de l’Institut Émilie du Châtelet
14h30-16h - Table ronde « Jeune recherche sur le genre : une démarche
interdisciplinaire »
Modérateurs : Evelyne Peyre, Vice-présidente de l’Institut Émilie du
Châtelet et Michel Bozon, membre du Comité de Direction
16h-16h30 - Conférence :
Françoise Héritier, Professeure émérite au Collège de France
16h30-16h45 - pause
16h45-17h15 - Interprétation de pièces d’Elisabeth Jacquet de La Guerre
(compositrice du XVIIe siècle)
Florence Malgoire, Blandine Rannou et Anne-Marie Lasla (violon, clavecin,
viole de gambe).
17h15-17h 45 - Lecture d’extraits de Beloved de Toni Morrison
par l’auteure, Prix Nobel de Littérature.
et (en français) par Marie-Claire Pasquier, Présidente de l’Association des
traducteurs littéraires.
17 h 45 - Clôture
Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional d’Île-de-France
Cocktail

- "Questions aux féminismes"
Journée organisée par les Cahiers du Genre et la revue L’Homme et la société
le lundi 13 novembre 2006
au
CNRS 59 rue Pouchet 75017 Paris
métro Brochant ou Guy Moquet, bus 66 arrêt La Jonquière
salle de conférences sans incription.
autour de trois numéros de revues :
Cahiers du Genre, n°39/2005 - Féminisme(s). Penser la pluralité
Coordonné par Dominique Fougeyrollas-Schwebel, Éléonore Lépinard et Eleni Varikas
Cahiers du Genre, n°hors-série 2006 - Féminisme(s). Recompositions et mutations
Coordonné par Dominique Fougeyrollas-Schwebel et Eleni Varikas
L’Homme et la société,n°158, octobre-décembre 2006 : Féminismes : théories, mouvements, conflits, coordonné par Elsa Dorlin et Marc Bessin
9h30 Accueil
Elsa Dorlin, Dominique Fougeyrollas : Introduction
10h30-13h Question de générations : transmission ou mutation modérateur Marc Bessin
Laure Bereni : Diane Lamoureux « Y a-t-il une troisième vague féministe ? »
Anne-Marie Devreux : Coline Cardi, Delphine Naudier, Geneviève Pruvost : « Les rapports sociaux de sexe à l’université : au cœur d’une triple dénégation »
Muriel Andriocci : Ute Gerhard et Jane Jenson : « Féminismes : théorie et politique. Réflexions à partir des cas allemand, canadien et québécois »
Geneviève Pruvost : Sandrine Dauphin « L’élaboration des politiques d’égalité ou les incertitudes du féminisme d’État : une comparaison France/Canada »
14h-16h Confrontations et pluralités des féminismes modératrice Eleni Varikas
Sonia Dayan : Miriam Cooke : « Critique multiple : Les stratégies rhétoriques des féministes islamiques »
Delphine Naudier : Éléonore Lépinard : « Malaise dans le concept. Différence, identité et théorie féministe »
Régis Revenin : Sébastien Chauvin « Les aventures de la « solidarité objective » : sur l’évolution des relations entre mouvements homosexuels et mouvements féministes »
Judith Ezekiel : Wini Breines : « Que vient faire l’amour là-dedans ? Femmes blanches, femmes noires et féminisme des années-mouvement »
16h Pot
Cahiers du Genre
et GTM (Genre, travail, mobilités) (ex-GERS)
CNRS - Université Paris 10 et Paris 8
59 rue Pouchet - 75017 Paris
tél. (33) 1 40 25 11 65
fax (33) 1 40 25 12 03
contact : daniele.senotier@gtm.cnrs.fr
http://cahiers_du_genre.iresco.fr

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SEMINAIRES :

- "Genre, féminismes et mobilisations collectives"
Séminaire animé par Laure Bereni (ETT-CMH), Magali Della Sudda (ETT-CMH), Liane Henneron (CEMS-EHESS), Alban Jacquemart (CEMS-EHESS), Anne Revillard (GAPP-ENS Cachan).
1er vendredi du mois de 10 h à 12 h 30 (salle E102, Campus Paris-Jourdan, ENS, 48 bd Jourdan 75014 Paris), du 6 octobre au 1er juin. Les séances du 10 novembre, 12 janvier et 9 mars auront salle 8, même adresse, même horaire.
Depuis janvier 2004, le séminaire étudie les mouvements des femmes en croisant les perspectives de l’histoire et de la sociologie. Au cours de l’année 2006-2007, on poursuivra les réflexions engagées sur les frontières du mouvement des femmes – entre féminisme et militantisme féminin, d’une part, entre le mouvement des femmes et les mouvements politiques et sociaux qui lui sont contemporains, d’autre part –, en prêtant une attention particulière aux mobilisations féministes à l’intérieur de collectifs et organisations généralistes ou non spécialisés dans la défense de la cause des femmes (partis, mouvements sociaux, institutions…). Quelles sont les conditions d’émergence de telles mobilisations et les caractéristiques des acteur-rice-s qui les portent ? Comment ces revendications au nom de la cause des femmes s’articulent-elles avec l’horizon de lutte du collectif à l’intérieur duquel elles émergent, et avec celles du mouvement des femmes, perçu comme extérieur à ce collectif ? Comment, réciproquement, ces collectifs s’approprient-ils – ou non – l’appellation « féministe » ?
Le séminaire a lieu sur le Campus « Jourdan » de l’Ecole Normale Supérieure, 48 bd Jourdan, 75014 Paris (Métro Porte d’Orléans/RER Cité universitaire), salle E102 (sauf la séance du 10 novembre, salle 8). Il est ouvert aux étudiant-e-s du master de l’EHESS ainsi qu’à toute personne intéressée.
Contact : Laure.Bereni@ens.fr
Equipe « Enquête Terrains Théories » (ETT-CMH) & Groupe de recherche sur les féminismes (dans le cadre de l’Association des Jeunes Chercheuses et Chercheurs en Etudes Féministes, sur le Genre et les Sexualités, EFiGiES).
Le séminaire est ouvert à toute personne intéressée.
Programme : http://www.ehess.fr/ue/2006-2007/ue817.html

- "Histoire naturelle des sexes"
Atelier de lecture du département de Philosophie
Université de Paris X- Nanterre
Un groupe de lecture se réunira en 2006-2007 au département de philosophie autour du thème : l’Histoire naturelle des sexes.
Il s’agira de travailler sur la thématique de la différence des sexes et des « gender issues », à partir de la lecture de textes importants consacrés à ces questions. Un bref exposé présentera le texte et introduira une discussion collective.
Principe : pour chaque séance, un texte est proposé à la lecture ou à la relecture.
Un exposé introductif de 30 minutes présente le texte et ouvre la discussion.
Un exemplaire des textes rares ou difficiles d’accès sera déposé au département de philosophie, où il sera disponible pour la photocopie.
Horaire : le mardi soir de 17h à 19h.
Lieu : Université de Paris X-Nanterre, RER Nanterre Université, Bâtiment L, 2e étage, Salle 212.
Participation : le groupe de lecture est ouvert à tous participants « motivés », càd ayant lu les textes qui font l’objet de la discussion.
Contact : Thierry Hoquet thierry.hoquet@laposte.net
Pourquoi traiter de la question de la construction des genres et des identités sexuelles, sous le titre un peu désuet d’« Histoire naturelle des sexes » ? L’histoire naturelle est le nom d’une ancienne méthode, qui approche des réalités de tous ordres (le préjugé, la religion, l’homme comme espèce, l’écureuil, l’âne ou l’hippopotame aussi bien que l’âme…) pour décrire le processus de leur formation. Il s’agit d’une étude des différentes manifestations successives d’un phénomène physique ou moral. Ainsi, l’histoire naturelle des sexes offre une méthode intéressante pour approcher la question des genres : d’une part, elle investit la question de la « construction (sociale) » des genres et des identités ; d’autre part, elle place au cœur de son approche le corps, qui a parfois été relégué au second plan, au profit des dimensions plus symboliques du Phallus et de l’Hystera.
Programme des séances 2006-2007
Mardi 31 octobre 2006
Lectures : (textes disponibles au département de philosophie).
Moreau de la Sarthe, Histoire naturelle de la femme, 1803, pp. 61-71.
Suzanne Kessler, Lessons from the Intersexed. Routledge, 1998.
Présentation par Thierry Hoquet
Mardi 28 novembre 2006
Lectures :
• Emmanuel Levinas :
1/ Le temps et l’autre, Fata Morgana, 1979, partie IV (la dernière partie), p. 71-89.
2/ De l’Existence à l’Existant, Fontaine, 1947, p. 147-165 surtout le § g.
Présentation par Catherine Chalier.
Mardi 12 décembre 2006
Lectures :
• Judith Butler, Gender trouble, trad. fr. Trouble dans le genre.
• Sigmund Freud, Le moi et le ça.
Présentation par Catherine Malabou.
Mardi 9 janvier 2007
Lectures :
• Stanley Cavell, « L’opéra ou la voix délivrée », dans The pitch of philosophy (3e article)
• Pierre-Henri Castel, La métamorphose impensable. Essai sur le transsexualisme et l’identité personnelle.
Présentation par Martine de Gaudemar.
Mardi 13 février 2007
Lecture :
• Elisabeth Lloyd, The Case of Female Orgasm - Bias in the Science of Evolution Harvard University Press, 2005.
Présentation par Jérôme Sackur.
Mardi 20 février 2007
Lecture :
• Diderot (texte à préciser)
Présentation par Francine Markovits.
Mardi 3 avril 2007
Lecture :
• Simone de Beauvoir, Le Deuxième sexe.
Présentation par Alice Le Goff.
Mardi 15 mai 2007
Lecture :
• J.-F. Lyotard, L’Inhumain.
Présentation par Jean-Michel Salanskis.

- "Actualité sexuelle. Politiques et savoirs du genre, de la sexualité et de la filiation"
Séminaire animé par :
Eric Fassin, sociologue, professeur agrégé à l’ENS
Michel Feher, philosophe et éditeur (Zone Books)
Michel Tort, psychanalyste
Le séminaire reprend donc mercredi 8 novembre 2006, de 11 heures à 13 heures, dans la Grande salle (bâtiment principal), à l’Ecole normale supérieure, 48 boulevard Jourdan, Paris 14e (près du métro Porte d’Orléans, non loin du RER Cité Universitaire).
La première séance, présentée par Eric Fassin le 8 novembre, entamera une série autour de la notion, déjà abordée l’an dernier, de "Démocratie sexuelle", reprise à la fois dans l’articulation avec les enjeux d’identité sexuée et sexuelle, et dans le croisement avec les questions raciales.
NB : Il n’y aura pas de séance le 15 novembre.
Le séminaire continuera chaque semaine à partir du 22 novembre jusqu’au 20 décembre ; il s’interrompra pour les fêtes de fin d’année, et reprendra le 3 janvier. La séance du 29 novembre sera consacrée à la discussion des travaux d’étudiants, en particulier (mais pas exclusivement) pour ceux qui souhaiteraient valider le séminaire dans le cadre d’un master.
Présentation :
Depuis 2002, ce séminaire réunit des disciplines différentes (philosophie et psychanalyse en même temps que sciences sociales), pour s’adresser à un public diversifié (étudiants et chercheurs dans ces domaines, mais aussi, au-delà, ceux qui y trouvent un intérêt à titre professionnel ou politique).
Il se donne pour objet « l’actualité sexuelle », autrement dit, non seulement la politisation aujourd’hui des questions de genre et de sexualité dans l’espace public, mais aussi les négociations contemporaines des rapports de pouvoir dans l’intimité des relations sexuelles. Cette actualité ne se limite pas à la France : la comparaison est d’autant plus importante que les questions sexuelles sont devenues des enjeux dans les relations internationales.
Le séminaire s’attache à l’analyse d’un double mouvement : d’une part, la politisation des question sexuelles ; et d’autre part, la sexualisation des questions politiques. On poursuit l’hypothèse selon laquelle, triplement ébranlée dans son évidence ancienne par les idées de libération (de la sexualité), d’émancipation (des femmes) et d’égalité (des sexualités), l’hétérosexualité est devenue problématique, en même temps que l’identité sexuelle.
Il s’agit donc de reprendre la question posée par Michel Foucault avec la notion de biopouvoir, en l’examinant à la lumière d’un procès de démocratisation sexuelle, autrement dit, de repenser les enjeux de pouvoir soumis à la double question de la liberté et de l’égalité, mots qu’investit de significations sans cesse redéfinies notre actualité sexuelle.
Le séminaire est ouvert à tous, et en particulier aux étudiants de master de l’EHESS et aux élèves de l’ENS, quelle que soit leur discipline de rattachement.
Renseignements : 01 43 13 62 29 ou 62 20 ou 62 00
Infos : http://www.jourdan.ens.fr/~fassin/seminaire.htm

- "Procès de genre. Justice, médias, politique et sociologie dans les quartiers"
Atelier coordonné par Stéphane Beaud, Isabelle Coutant et éric Fassin
Le vendredi après-midi, une fois par mois
Ecole normale supérieure, 48 boulevard Jourdan 75014 Paris
Bâtiment principal, salle 8, vendredi, une fois par mois, 15h – 17h30
Séances : 20 octobre, 24 novembre et 22 décembre 2006
26 janvier, 16 février, 23 mars, 27 avril, 25 mai et 15 juin 2007
Aujourd’hui, en France, les « jeunes » ne sont pas seulement appréhendés en termes de classes ou d’origine, mais aussi de genre. En effet, les relations entre garçons et filles sont devenues un prisme privilégié pour représenter les « quartiers » : les « incivilités » touchent aussi aux mœurs, et les violences peuvent être à la fois sexuées et sexualisées. Les problèmes sociaux sont donc aussi des problèmes sexuels, et inversement.
L’atelier propose d’aborder ces croisements à l’occasion de procès où ils sont mis en scène de manière exacerbée – en prenant pour point de départ l’affaire devenue symbolique d’une jeune fille brûlée vive, Sohane. Des journalistes ayant couvert le procès seront conviés à en parler, à confronter leur démarche de terrain à celle des sociologues, pour les éclairer mutuellement, au lieu de les opposer dans une rivalité polémique. Ce sera plus généralement l’occasion de réfléchir sur les rapports entre les différents discours qui contribuent à construire les représentations de la société : discours juridiques, médiatiques, politiques, mais aussi sociologiques.
Ce sera enfin une manière, au lieu d’opposer l’habitus aux discours pour les étudier séparément, de penser l’articulation entre l’ethnographie des pratiques ordinaires et l’ethnographie de l’espace public. En effet, dans les quartiers aussi, garçons et filles ont conscience de cet espace public où l’on parle d’eux davantage qu’on ne les entend. Les procès, et les discours multiples qui les accompagnent, contribuent ainsi à définir des manières de se représenter les rapports entre les sexes et de les vivre, que ces jeunes se conforment aux attentes normatives, voire qu’ils les revendiquent, ou au contraire qu’ils s’en démarquent. L’espace public habite jusqu’à leur intimité.
Les étudiants participant à l’atelier seront invités à nourrir ces réflexions d’enquêtes, dans quatre directions complémentaires. D’abord, une analyse des discours produits autour du procès Sohane. Ensuite, un retour sur le terrain de ce fait divers. Troisièmement, le suivi d’autres procès de jeunes autour d’enjeux sexuels. Enfin, la comparaison historique, en particulier avec les débats sur le viol dans la France des années 1970.
* Ouvert à toutes et tous *

- "Femmes et pouvoir exécutif dans le monde"
Séminaire animé par
Christine Bard est professeure des Universités (Histoire contemporaine), membre de l’HIRES / CERHIO. Elle préside l’association Archives du féminisme.
Janine Mossuz-Lavau est directrice de recherche au CEVIPOF.
Gabrielle Costa de Beauregard est secrétaire générale du Centre d’Histoire de Sciences Po
Emmanuelle Latour est secrétaire générale de l’Observatoire de la Parité.
Présentation :
Alors que dans plusieurs pays (Chili, Libéria, Allemagne…), des femmes accèdent aux sommets de l’Etat, à l’heure aussi où l’opinion publique française plébiscite une femme dans la perspective de l’élection présidentielle, on constate un déficit d’études sur les femmes et le pouvoir exécutif. Certes, en France, où les femmes ont obtenu tardivement la citoyenneté et sont restées longtemps à l’écart du gouvernement, la matière historique n’abonde pas, mais qui connaît le nom de la première Française ministre ? D’une manière significative, c’est l’histoire de l’Ancien Régime qui fournit le plus gros contingent d’études sur les femmes de pouvoir… Pour l’histoire contemporaine – républicaine, le féminisme de la contestation, les partis, la citoyenneté, le vote, la représentation parlementaire ont été des objets d’étude privilégiés. Ce sont d’autres facettes du rapport « femmes et politique » que ce séminaire veut d’éclairer : les féminismes d’Etat, les femmes dans des fonctions de chef d’Etat, les femmes au gouvernement, les femmes dans la décision et l’exécution de la politique européenne.
Ce qui nous amène à une réflexion sur le genre du pouvoir exécutif, beaucoup moins interrogé que le genre du pouvoir législatif. On ne peut éviter cette question : le genre fait-il une différence ? Une différence qui serait observable dans les politiques publiques, qu’il s’agisse de celles qui visent spécialement les femmes (« féminisme d’Etat »), de celles qui règlent les relations entre les sexes ou de politiques neutres (du moins en apparence) ?
La question prend toute son ampleur si elle s’adresse à l’ensemble mondial. Des situations nationales a priori très différentes seront comparées : la France, l’Inde et le Népal, le Chili, l’Allemagne, l’Espagne, le Libéria, le Rwanda, l’Afrique du Sud…
Programme : http://centre-histoire.sciences-po.fr/centre/groupes/femmes_politiques.html

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APPEL A COMMUNICATIONS :

- 15 janvier 2007
"Actualité du genre en campagne"
Congrès AFSP 2007
Module spécial du groupe de travail " genre et politique "
Colloque électronique printemps 2007 et Forum de synthèse 7 septembre 2007 (10h15/13h15)
Les élections de 2007 constituent un moment clé pour les études sur genre et politique en France. En effet, 7 ans après le vote de la loi dite sur la parité, l’élection présidentielle et les législatives devraient accueillir un nombre tout à fait inédit de candidates.
Alors que les premières mises en œuvre de la loi sur la parité depuis 2001 aux divers échelons concernés et leurs effets ont été bien étudiés, nous souhaitons prolonger ces travaux en mettant au cœur de notre réflexion la question du changement et du contexte politiques.
Peut-on encore parler d’un "contexte paritaire" favorisant la valorisation de l’identité sexuée féminine en politique ? A quelles conditions le genre constitue-t-il une ressource dans ces compétitions majeures de la scène politique française ? Comment s’articule désormais le genre avec la classe sociale, l’appartenance politique, la sexualité dans la présentation de soi des candidat(e)s ? Peut-on montrer que la féminisation des investitures répondrait au désir de l’opinion de voir ses élites se diversifier par l’entrée en scène de nouvelles et nouveaux venu(e)s : femmes, jeunes, membres des minorités "visibles"..etc ?
Plus de sept ans après l’intense débat intellectuel et politique qui a accompagné le vote de la loi, peut-on repérer une modification des rôles et du "métier" politiques ? Que dire de l’immuabilité (ou non) des règles du jeu politique et de l’autonomie de cet espace par rapport à l’espace social ?
Nous privilégierons les enquêtes de terrain centrées sur les campagnes électorales, et la diversité des méthodes mises en œuvre. Nous porterons une attention particulière aux propositions qui visent à confronter les questions de genre aux problématiques classiques de la science politique ainsi qu’aux objets "canoniques" de la discipline. Ils peuvent concerner la négociation des investitures au sein des partis politiques, la mise en scène des candidats et candidates dans le champ médiatique, les pratiques et discours de campagne, la question du fonctionnement, de la plasticité ou du changement des règles du jeu politique, ou encore les effets de la parité (ou de la non parité) sur les intentions de vote. Cette énumération des objets du questionnement n’est pas forcément exhaustive.
Nous sollicitons les contributions de spécialistes des questions de genre et politique, mais sommes également particulièrement favorables à ce que des spécialistes des campagnes électorales, des partis politiques ou des médias revisitent leur terrain au prisme du genre.
Proposition de communication en 300 mots, à envoyer avant le 15 janvier 2007 à :
Catherine Achin achincat@yahoo.com
Sandrine Levêque sandrine.leveque@noos.fr
Mariette Sineau mariette.sineau@sciences-po.fr

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PROJET DE RECHERCHE :

- L’Institut des Métiers de la SNCF envisage de proposer un projet de recherche sur « la féminisation des métiers à dominante technique ».
"Etude de la féminisation dans les métiers à dominante technique"
Cette étude se concentrera notamment sur deux métiers à dominante technique, et où la part des femmes est encore faible.
Le choix des membres de l’Institut des Métiers s’est porté sur la maintenance du Matériel qui présente une diversité de situations professionnelles, avec un taux de féminisation très variable et sur la conduite à la Traction notamment à la lumière des évolutions constatées avec la mise en place du Tram - train .
Il ne s’agit pas de faire une étude exhaustive de ces deux métiers mais bien d’identifier et d’analyser les raisons des écarts de taux de féminisation dans les situations professionnelles observées.
L’étude se composera de plusieurs phases :
Phase 1 : un état des lieux de la féminisation de ces métiers et une mise en perspective avec d’autres secteurs professionnels comparables sur le marché du travail, en matière de féminisation.
Cette première phase permettra notamment de mettre en lumière les caractéristiques de la population féminine de ces métiers (origine métier, formation, structure d’âge, etc), comparativement à la population masculine.
Phase 2 : l’identification de ce qui fait frein aujourd’hui à la féminisation de ces métiers, que ce soit des freins externes (manque de candidates sur le marché du travail par exemple) ou des freins internes (cultures de métier, représentations sociales notamment, image des différents métiers, etc ).
Phase 3 : l’identification des impacts possibles d’une féminisation accrue de ces métiers tant en terme d’identité professionnelle, qu’en terme d’organisation du travail notamment
Phase 4 : l’identification de leviers d’action pour développer la féminisation dans ces métiers et plus généralement, dans les métiers ferroviaires
Contact : Pascale Noyer, 01 53 42 73 29

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PUBLICATIONS :

- Eleni Varikas, Penser le sexe et le genre, PUF, col. Questions d’éthique.
De quelles grilles de lecture dispose-t-on pour penser la différence des sexes ? Qu’est-ce que le genre ? Sur quels présupposés et principes théoriques se fonde-t-il ? En quoi ce concept permet-il de comprendre les logiques d’exclusion des femmes dans des sociétés modernes qui se revendiquent de valeurs universelles ? Au-delà du déterminisme naturel, sur quoi repose la constitution des catégories de sexe en termes de rapports sociaux et de pouvoir ? L’expérience singulière du monde par un ’je’ né femme est-elle formulable en termes universels ? La pluralité des expériences du genre est-elle réductible à une catégorisation binaire de sexe ? Que nous apprend la mise en dialogue des théories féministes françaises et américaines ? Comment les expériences multiples du devenir femme ou homme peuvent-elles contribuer à une redéfinition démocratique du politique ? Par une confrontation des traditions politiques modernes et des théories féministes qui tentent de répondre à ces questions, cet ouvrage montre la difficulté de penser la différence des sexes dans sa dimension proprement politique.

- Isabelle Collet, L’Informatique a-t-elle un sexe ? Hackers, mythes et réalités, Collection Savoir et Formation, série : Genre et éducation, Paris, l’Harmattan (2006).
Parmi les études scientifiques et techniques, l’évolution de la discipline informatique attire l’attention. En effet, à partir des années 1980, de plus en plus d’hommes choisissent cette filière alors que dans le même temps, la part des femmes est en régression. D’où vient cet engouement pour l’informatique des garçons et ce manque d’intérêt de la part des filles ? Pour répondre à ces questions, nous avons retracé une « psycho-histoire de l’informatique », à travers les travaux des pères et mères de l’ordinateur mais aussi en parcourant des récits de science-fiction. Nous avons suivi les traces des programmeurs passionnés qu’on appelle les hackers pour comprendre comment, dans leur imaginaire, l’ordinateur ouvre une fenêtre vers un univers virtuel de règles dans lequel ils jouent à être Dieu.
Puis, en étudiant des discours d’informaticien-ne-s, nous avons constaté que la représentation de l’informaticien s’est incarnée dans ces hackers. Cette représentation, déconnectée des réalités des Technologies de l’information et de la communication, pèse avant tout sur les femmes qui peinent à se faire une place dans ces métiers. Pourtant, les rares étudiantes qui choisissent cette carrière ont souvent une représentation de leur futur métier bien en phase avec la réalité du monde du travail.
Ce livre s’adresse à toutes les personnes, formateur-trice-s, enseignant-e-s, responsables de l’orientation s’intéressant à l’égalité des chances entre les filles et les garçons ou à la désaffection des étudiant-e-s pour les carrières scientifiques et techniques. Mais il s’adresse aussi aux informaticien-ne-s qui se demandent pourquoi ils et elles évoluent dans un monde presque non-mixte…

- Elsa Dorlin, La Matrice de la race. Généalogie sexuelle et coloniale de la nation française, La Découverte.
Préface : Joan W. Scott
La race a une histoire, qui renvoie à l’histoire de la différence sexuelle. Au XVIIe siècle, les discours médicaux affligent le corps des femmes de mille maux : « suffocation de la matrice » « hystérie », « fureur utérine », etc. La conception du corps des femmes comme un corps malade justifie efficacement l’inégalité des sexes. Le sain et le malsain fonctionnent comme des catégories de pouvoir. Aux Amériques, les premiers naturalistes prennent alors modèle sur la différence sexuelle pour élaborer le concept de « race » : les Indiens Caraïbes ou les esclaves déportés seraient des populations au tempérament pathogène, efféminé et faible. Ce sont ces articulations entre le genre, la sexualité et la race, et son rôle central dans la formation de la Nation française moderne qu’analyse Elsa Dorlin, au croisement de la philosophie politique, de l’histoire de la médecine et des études sur le genre. L’auteure montre comment on est passé de la définition d’un « tempérament de sexe » à celle d’un « tempérament de race ». La Nation prend littéralement corps dans le modèle féminin de la « mère », blanche, saine et maternelle, opposée aux figures d’une féminité « dégénérée » – la sorcière, la vaporeuse, la vivandière hommasse, la nymphomane, la tribade et l’esclave africaine. Il apparaît ainsi que le sexe et la race participent d’une même matrice au moment où la Nation française s’engage dans l’esclavage et la colonisation.
Elsa Dorlin est maître de conférences en philosophie à Paris-I. Ses travaux portent sur l’histoire de la médecine, les théories féministes et la production du racisme.

- "Les dégâts de la violence économique"
Numéro 16/2006 de la revue Travail, genre et sociétés vient de paraître.
Hommage
Madeleine Guilbert
« Le travail des femmes » – réédition d’un article paru en 1946
présenté par Margaret Maruani et Chantal Rogerat
Dossier
coordonné par Margaret Maruani et Isabelle Puech
Les dégâts de la violence économique
* Le choc du licenciement : femmes et hommes dans la tourmente
Christian Trotzier
* Femmes et immigrées : corvéables à merci
Isabelle Puech
* De la migration au travail
l’exploitation extrême des Chinois-e-s à Paris
Gao Yun, Florence Levy et Véronique Poisson
Mutations
* Travailler et prendre soin d’un parent âgé dépendant
Blanche Le Bihan-Youinou et Claude Martin
* Force physique et féminisation des métiers du bâtiment
Stéphanie Gallioz
Retour sur...
Colloque à Rabat :
marché du travail et genre dans les pays du Maghreb
Danièle Meulders et Isabelle Puech
Controverse
coordonnée par Thérèse Locoh et Monique Meron
Le « genre » interdit ?
* Du « genre » dans le débat public ou
comment continuer la guerre des sexes par d’autres moyens ?
Claudie Baudino
* Changer le discours ou changer la vie ?
Huguette Dagenais
* Rejet d’un mot ou refus d’un concept ?
Elisabeth Hofmann
* Censure linguistique du genre : une résistance politique ?
Michel Bozon
http://www.tgs.cnrs.fr/

- "Féminismes. Théories, mouvements, conflits"
Numéro 158 de la revue L’Homme et la société vient de paraître.
Numéro coordonné par Elsa Dorlin et Marc Bessin
En France, depuis une décennie, la théorie et le mouvement féministes témoignent d’un renouveau à la fois générationnel et thématique qui marque ce que l’on pourrait baptiser la troisième vague du féminisme français. Ce numéro de L’homme et la société entend faire le point sur ces nouvelles générations intellectuelle et militante, sur leurs liens avec les combats passés, leurs héritages assumés ou contestés et sur leurs luttes présentes. Depuis différentes disciplines, les articles réunis dans ce numéro permettent d’élaborer une cartographie du mouvement, sans éluder les conflits qui le traversent, mais aussi l’originalité et la force problématique qu’il porte au cœur des actuels débats de société.
SOMMAIRE
* Elsa Dorlin et Marc Bessin
Les renouvellements générationnels du féminisme : mais pour quel sujet politique ?
* Anthony Mac Mahon
Lectures masculines de la théorie féministe : la psychologisation des rapports de genre
dans la littérature sur la masculinité
* Coline Cardi, Delphine Naudier et Geneviève Pruvost
Les rapports sociaux de sexe à l’université : au cœur d’une triple dénégation
* Muriel Andriocci
Entre colère et distance : les « études féministes » à l’université
* Liane Henneron
Être jeune féministe aujourd’hui : les rapports de génération
dans le mouvement féministe contemporain
* Sébastien Chauvin
Les aventures d’une « alliance objective ».Quelques moments de la relation
entre mouvements homosexuels et mouvements féministes au XXe siècle
* Géraldine Gourbe et Charlotte Prévot
Art et féminisme, un no man’s land français ?
* Vincenza Perilli
La « différence sexuelle » et les autres
miriam cooke
Critique multiple :
Les stratégies rhétoriques féministes islamiques
* Judith Ezekiel
Katrina à La Nouvelle-Orléans : réflexions sur le genre de la catastrophe
Hors dossier
* Anna Jarry-Omarova
Sphère publique, sphère politique :
le cas des associations de femmes en Mongolie

- Parcours de femmes à l’université. Perspectives internationales, Collection Savoir et Formation - L’Harmattan, 18 euros, 200 pages.
Sous la direction de Edmée Ollagnier et Claudie Solar
Il y a cinquante ans à peine, les femmes faisaient partie de la majorité exclue des universités occidentales. Depuis, leur présence est de plus en plus visible, mais leur nombre leurre. Elles sont surtout étudiantes ou font partie du personnel de soutien. Elles ne sont que trop peu nombreuses dans les postes de professeure, surtout en sciences, et dans les hauts postes de direction. Parcours de femmes à l’Université s’intéresse aux parcours académiques et offre des perspectives qui traitent du rapport au savoir d’étudiantes ; de l’introduction des études et des recherches féministes à l’université ; des politiques d’équités ; des rites de promotion et des freins à la sélection de femmes professeures selon le pays et selon les champs d’études. Dix auteures contribuent à cet ouvrage par des textes issus de recherches belges, françaises , québécoises et canadiennes, suisses et européennes et présentent des pistes d’analyse et d’action au regard de la situation dans leur pays ou leur communauté.
Les auteurs : Muriel ANDRIOCCI, Eliane BARTH, Nicole GADREY, Emmanuelle LATOUR, Nicky LE FEUVRE, Edmée OLLAGNIER, Nicole MOSCONI, Ségolène PETITE, Nadine PLATEAU, Claudie SOLAR.


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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