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Séminaire doctoral collectif de l’Atelier Condorcet 2011-12

Cornelia Möser, "La ‘généalogisation’ comme outil d’empowerment dans les luttes queer et féministes. Une réflexion critique"

6 janvier 2012 - Paris Pouchet


Date de mise en ligne : [03-01-2012]



Mots-clés : féminisme | queer | théorie


Généalogies intellectuelles, traductions théoriques et transferts culturels des théories du genre contemporaines

Séminaire doctoral collectif de l’Atelier Condorcet 2011-12

EHESS - EPHE - PARIS 1 - PARIS 8 - PARIS 13

Organisé par le Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris 8

CNRS Site Pouchet. Salle des conférences
59/61, rue Pouchet. 75013 PARIS
16h-18h30

Certains groupes féministes ont développé des techniques de production de savoir qui se situent en rupture avec le savoir androcentrique comme le consciousness raising, c’est-à-dire, la production du savoir à partir des expériences vécues. Le collectif féministe DIOTIMA en Italie a, par exemple, essayé de faire avancer la théorie féministe en s’interdisant systématiquement toute référence aux auteurs et concepts canoniques, allant parfois jusqu’à exiger que les références se limitent aux personnes présentes dans le débat.

Si c’était une tradition importante dans beaucoup de mouvements féministes des années 1970, elle n’était, cependant, pas la seule manière de se confronter à l’exclusion du savoir androcentrique. Dans cette intervention, je propose une réflexion sur la "généalogisation" comme outil d’empowerment que j’interprète comme une manière de détourner l’autorité de la pensée officielle au profit de questions minoritaires. Ainsi certaines théoriciennes féministes ont choisi d’entrer dans le "grand débat des philosophes" plutôt que de s’en détourner afin d’y puiser le capital symbolique nécessaire pour ouvrir des brèches dans l’institution de la production du savoir. Quels sont les avantages et les périls d’une telle stratégie ?

Cornelia Möser a fait des études culturelles, de genre et de sociologie à Paris et à Berlin. Elle est maître assistante à l’Université de Lausanne en Suisse.

Sélection de publications :

[en voie de publication] « Translating Queer Theory to France and Germany. Tickets and Boundaries for a Traveling Theory ». In Import –Export–Transport : Queer Theory, Queer Critique and Activism in Motion Sushila Mesquita, Maria Katharina Wiedlack et Katrin Lasthofer (eds.), Vienna : Zaglossus.

[en voie de publication] « Travelling Theories/ Théories voyageuses. Ce que le débat sur l’intersectionnalité peut apprendre du débat sur le genre ». In Intersektionalität und Kritik. Kallenberg, Vera et al. (eds.), Wiesbaden : VS Verlag.

2010 : « The feminist Gender Debates in France and in Germany » In Exchanges and Correspondance. Constructing feminism. Orazi, Françoise et al. (eds.) Cambridge Scholar Publishing.

2008 - « Rien n’est (in)traduisible. Premiers pas dans un troisième lieu. » In Cahiers du genre.

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