PU de Rennes, 190 p., 15 euros. ISBN : 978-2-7535-2179-7
Les migrations sont à envisager comme autant de contextes, à la lumière du genre entendu comme la production sociale des différences et des distinctions et leur incorporation matérielle, et comme l’ensemble des processus de fabrication, d’institution et de légitimation de rapports sociaux dissymétriques. Le fil conducteur est donc ici celui d’une réflexion sur les théorisations de la norme, énoncées depuis ce double point de vue, et sur les violences symboliques que celles-ci révèlent ou dont elles procèdent, qu’il s’agisse de la tentation universaliste de la théorie occidentale, d’une part, du refus radical de cette théorie, d’autre part, ou encore de la cristallisation autour des discours masculins de décolonisation.