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Annonces du RING - 1er février 2009


Date de mise en ligne : [01-02-2009]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Masculinité et « esprit fort » au début de l’époque moderne", 14 février, Paris 3
- "La place des femmes dans la société", 10 mars, Paris 7
- "Les choix d’orientation au service du genre ?", 5 février, Paris 7
- Françoise Thébaud, "Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre", 7 février, Jardin des plantes
2 - SEMINAIRES :
- "Lire Monique Wittig aujourd’hui", Séminaire interdisciplinaire sur le genre, 4 février, Lyon
- "Théories et mouvements féministes face à l’imbrication des rapports sociaux", séminaire du CEDREF 2008/2009
- "Le genre dans la recherche", séminaire du Centre en Etudes Genre LIEGE, Lausanne
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 31 mars, "Les discours sur l’égalité/inégalité des femmes et des hommes de 1600 à 1750 : revisiter la « querelle des femmes »", Paris
- Avant le 28 février, "Travail précaire/travail flexible ?", revue Genesis
- Avant le 15 mars, "Les Catégories de « sexe » et de « race » dans les sciences biomédicales contemporaines", Paris
- Avant le 15 mars, "Genre, pouvoir et société", Kénitra, Maroc
- Avant le 1er juillet, "Teaching women’s and gender history with legal sources", Journal of Women’s History
4 - PUBLICATIONS :
- Catherine Deschamps et Anne Souyris, Femmes publiques. Les féminismes à l’épreuve de la prostitution
- revue Noesis, "Corps et sacré"
- Joan Tronto, Un monde vulnérable. Pour une politique du care
- Sophie Marret et Claude Le Fustec (dir.), La fabrique du genre. (Dé)constructions du féminin et du masculin dans les arts et la littérature anglophones
- revue Chronique Féministe, "Féminisme et recherche : in-compatibles ?"

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COLLOQUES :

- "Masculinité et « esprit fort » au début de l’époque moderne"
Journée d’étude co-organisée par Sophie HOUDARD (Paris III – Grihl) et Jean-Pierre CAVAILLÉ (CRH - Grihl) en collaboration avec l’axe de recherche
« Histoire du Genre » du Centre de Recherches Historiques (EHESS/CNRS)
avec le soutien du PPF Programme Pluri Formation « Genre, société et sciences sociales » de l’EHESS.
Samedi 14 février 2009
9h 30 – 17h 30
Université de Paris 3/Grihl et EHESS/Grihl
salle de l’École doctorale
17 rue de la Sorbonne
escalier C, 2ème étage.
Présentation :
Dans le prolongement de la discussion collective entreprise le 7 avril 2008 à l’occasion de la journée que nous avions organisée sur Femmes, irréligion et dissidences religieuses au début de l’époque moderne, nous voudrions observer le genre masculin, dans sa relation supposée privilégiée à l’incrédulité, au rejet des superstitions et à la licence morale (religion et moeurs nous paraissant proprement indissociables à l’époque considérée).
Nous souhaiterions en effet aborder une difficulté, qui nous apparaît sous la forme d’un paradoxe : alors que la différenciation sexuelle ne commencerait à s’esquisser dans les ouvrages de science et de philosophie qu’au cours du XVIIe siècle (voir les travaux de Thomas Laqueur), dès lors que sont en jeu les capacités à produire une critique rationnelle des croyances infondées et à en tirer les conséquences pratiques, la différence sexuelle est affirmée de la manière la plus massive et la plus abrupte. En effet « l’esprit fort », comme le décrit et le promeut par exemple un Charron dans sa Sagesse, est à ce point lié à l’identité masculine (figure du « preud’homme ») et à la virilité, que la possibilité d’une force d’esprit critique au féminin n’est pas même envisagée. Ce qui caractérise le féminin, pour ceux qui construisent la figure de l’esprit fort, et en particulier pour ceux qui se construisent comme esprits forts, est la « faiblesse » à la fois physique et intellectuelle, qui rend sinon impossible, en tout cas tout à fait exceptionnelle l’affirmation d’une « force d’esprit » chez une femme. L’exception d’ailleurs confirme la règle, car les figures individuelles de femmes « esprits forts » (par exemple Ninon de Lenclos ou Christine de Suède) sont invariablement masculinisées, au point d’être considérées, au moins sous ce rapport, comme des hommes accomplis.
C’est ce paradoxe, cet écart, sinon cette contradiction, interne aux discours de la science et de la philosophie, entre indifférenciation sexuelle et différenciation maximale par rapport à la capacité de s’affranchir des fausses croyances, que nous voudrions affronter en exploitant le plus large et diversifié corpus documentaire et en croisant les approches méthodologiques de nos disciplines (histoire, littérature, philosophie, sociologie).
Programme
9h 30 Présentation (Sophie HOUDARD)
> Isabelle MOREAU (Warwick, UK), « Hiérarchie des esprits et esprit fort ;
le discours médical »
> Matthieu DUPAS (Paris, France), « Homme de cour et esprit fort dans la
première moitié du XVIIe siècle »
11h, pause-café
11h 15
> Federico BARBIERATO (Vérone, Italie), « “Alli homini è prohibita una
cosa, a prencipi è permessa, alle donne sono prohibite altre cose”.
Imposture des religions ; différences sociales et différences de genres à
Venise au XVIIe et XVIIIe siècle »
> Letizia PANIZZA ((Londres, UK), « Masculinity, misogyny and metaphor
in La retorica delle puttane of Ferrante Pallavicino (1615-1644), parody of
Cipriano Suarez S.J., De arte rethorica : What Jesuits and prostitutes have in common ? »
12h 15 déjeûner
14h30
> Michèle ROSELLINI (Lyon, France), « Le masculin en miroir, condition
d’exercice de l’esprit fort chez Théophile de Viau »
> Louis-Georges TIN (Orléans France), « Le refus d’amour »
> Filippo D’ANGELO (Gênes, Italie), « Libertinage, utopisme et
masculinité »
16h Discussion générale

- "La place des femmes dans la société"
Journée Internationale des Femmes
Mardi 10 mars 2009, Paris 7
organisé par l’Observatoire de l’Egalité Femmes-Hommes
Programme :
. 10 h 15-11 h15 - Alice Debauche, ATER de sociologie à l’UFR de Sciences sociales de l’Université Paris - Unité Genre, démographie et Société (INED)- OSC (IEP Paris).
Titre : Les violences sexuelles en France : une approche quantitative
Les mouvements féministes des années 1970 ont permis l’émergence d’une parole publique sur les violences sexuelles.
Depuis, le nombre de plaintes et de condamnations ne cesse d’augmenter : moins de 2 000 plaintes en 1980 contre près de
10 000 actuellement.
Pourtant, ce chiffre dissimule la très grande disparité des situations de violences sexuelles et de leurs conséquences. Il s’agira
ici de présenter, à partir des différentes enquêtes quantitatives traitant des violences sexuelles et des archives du numéro
gratuit d’aide aux victimes « SOS Viols Informations », les évolutions contrastées d’un phénomène méconnu.
. 11 h 30-12 h 30 - Sophie Latraverse, Directeur adjoint du service juridique de la Halde et membre du Barreau
du Québec.
Titre : Discriminations au travail fondées sur le sexe : difficultés persistantes de la mère au travail
Les saisines de la Halde en matière de discrimination fondées sur le sexe s’articulent principalement autour des difficultés
auxquelles font face les femmes en tant que mères au travail, ce qui révèle un milieu du travail qui a toujours du mal à
accepter la légitimité des charges familiales. Ces problématiques reflètent les indications données par la recherche en termes
de différentiel de rémunération systématique et de difficultés liées au retour du congé de maternité. Cependant, quoique les
femmes soient confrontées à ces difficultés de manière généralisée, elles ne représentent que 3% des saisines de la Halde.
Ceci soulève un enjeu majeur, l’acceptation par les femmes de ces difficultés et la difficulté à mobiliser la lutte contre les
discriminations sur ces questions.
. 14 h 15 -15 h 15 - Rebecca Rogers, Professeure d’histoire à l’Université Paris Descartes - UMR 8070 Centre de
recherche sur les liens sociaux (CERLIS)
Titre : L’éducation des filles : enjeux historiques et féministes
Il s’agira dans cette communication d’examiner les enjeux de l’éducation féminine au XIXe siècle, notamment dans la
bourgeoisie, où le souci de former de bonnes mères et épouses est à l’origine des premières réformes. En s’inspirant surtout
des paroles d’enseignantes, il sera question de l’émergence lente et progressive d’une revendication égalitaire, inspirée par les
idées féministes. De quelle manière cette histoire peut nous renseigner aujourd’hui sur les défis qui restent pour promouvoir
une plus grande égalité entre les sexes dans l’enseignement ?
. 15 h 30- 16 h 30 - Sophie Pochic, Sociologue (CNRS, Centre Maurice Halbwachs - EHESS/ENS)
Titre : "Les carrières de femmes : de nouvelles opportunités mais aussi de nouvelles barrières ?"
Les femmes diplômées ont aujourd’hui la possibilité de faire (une) carrière, mais il existe encore des freins à ces carrières ;
cette conférence a pour but de mettre en avant le déplacement et la recomposition de ces freins.
Contact :
obs.egalite.f-g@univ-paris-diderot.fr

- "Les choix d’orientation au service du genre ?"
dans le cadres des Amphis du genre
organisé par l’Observatoire de l’Egalité Femmes-Hommes
Jeudi 5 février 2009
De 15 h à 17 h
Les Grands Moulins - bât C - Paris 7
UFR LAC – 6ème étage
Salle 685 C - Pierre Albouy
Intervenante :
Françoise Vouillot - Maîtresse de conférences en psychologie INETOP-CNAM
La division sexuée de l’orientation est une conséquence de la division sexuée du travail au-
delà des rapports sociaux de sexe. Malgré les évolutions, il demeure des résistances
psychologiques, sociales et politiques qui font que la sexuation du travail et les inégalités
entre les sexes sont toujours actives.

- "Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre"
Conférence organisée par l’Institut Émilie du Châtelet
samedi 7 février de 14h à 16h,
Jardin des Plantes, Auditorium de la Grande Galerie de l’évolution
M° Austerlitz, Monge, Censier ou Jussieu
Intervenante :
Françoise Thébaud
Françoise Thébaud est professeure émérite d’histoire contemporaine à l’Université d’Avignon, codirectrice de la revue CLIO, Histoire, Femmes et Sociétés, ancienne membre de l’Institut universitaire de France (promotion 1992) et actuelle présidente de l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre, Mnémosyne.
Elle a notamment publié La femme au temps de la guerre de 14 (1986, réédité 2005), Quand nos grand-mères donnaient la vie. La maternité en France dans l’entre-deux-guerres (1986), Écrire l’histoire des femmes (1998, réédité en 2007 sous le titre Écrire l’histoire des femmes et du genre, avec une quatrième partie actualisée). Elle a aussi dirigé ou codirigé plusieurs ouvrages, comme Le Siècle des féminismes (2004), Les mots de l’histoire des femmes (2004), le 5e volume de l’Histoire des femmes en Occident, consacré au XXe siècle (1992, édition complétée en 2002), Féminismes et identités nationales (1998)… Elle travaille actuellement à une biographie de Marguerite Thibert (1886-1982), docteure es-lettres, féministe, socialiste et experte du travail des femmes au Bureau international du travail.

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SEMINAIRES :

- Séminaire interdisciplinaire sur le genre
Lyon - Institut des Sciences de l’Homme
Responsables : Christine Planté, Laurence Tain
4 février 2009 - 10-13h Salle Élise Rivet
“Lire Monique Wittig aujourd’hui”
en collaboration avec les équipes Passages XX-XXI, et Modys 
(Responsables Yannick Chevalier, stylistique, Merete Stistrup Jensen littérature comparée, Laurence Tain, sociologie).
Intervenants :
. Natacha CHETCUTI, sociologue
   « de ‘‘on ne naît pas femme’’... à ‘‘on n’est pas femme’’, de Simone de Beauvoir à Monique Wittig
. Benoît AUCLERC, Lyon 3, littérature française
   « Wittig, avec la théorie, avec l’écriture »

- "Théories et mouvements féministes face à l’imbrication des rapports sociaux"
Séminaire du CEDREF 2008/2009
Responsables : Azadeh Kian et Jules Falquet
Programme :
. 12 février : Diane Lamoureux (Politologue, Université de Laval) :
« L’indivisibilité de la liberté et de l’égalité et ses conséquences pour l’action féministe »
. 19 mars : Capucine Boidin (Anthropologue, CREDAL -IHEAL - Paris III) :
« Les femmes dans les métissages latinoaméricains : une anthropologie historique de leurs représentations »
. 02 avril : Patricia McFadden (Sociologue, Université du Zimbabwe,
Professeure invitée du CEDREF) :
« Re-crafting Citizenship in the Post-Colonial Moment : focus on Southern Africa »
. 07 mai : Christine Verschuur (Anthropologue, responsable du Pôle Genre et Développement à l’IUED/ IHEID Genève) :
le titre sera précisé ultérieurement
Université Paris Diderot – Campus Javelot, amphi 046
Un jeudi par mois de 17h 30 à 19 h 30
Informations et textes pour les séances sur le site du CEDREF
http://www.cedref.univ-paris7.fr/

- "Le genre dans la recherche"
Séminaire du Centre en Etudes Genre LIEGE (CEG-LIEGE) de l’UNIL du semestre de Printemps de l’année universitaire 2008-2009.
Les objectifs de ce séminaire sont multiples :
1. Assurer une meilleure visibilité les activités de recherche passées ou en cours
autour des études genre au sein de l’UNIL.
2. Favoriser une meilleure connaissance mutuelle des thématiques -
problématiques - méthodologies mobilisées dans les recherches des différents
membres du Centre, dans une perspective transdisciplinaire.
3. Amorcer des échanges entre les membres du centre autour des concepts clés
des études genre, à commencer par le concept même de « genre ».
Calendrier des séances (12h15 – 14h00) - Amphipôle UNIL - Sorge - Anthropos Café :
Jeudi 19 février 2009 – Céline Schoeni (Histoire)
Jeudi 19 mars 2009 – Véronique Jaquier & Joëlle Vuille (Criminologie)
Jeudi 30 avril 2009 – Jelena Ristic (Littérature)
Jeudi 28 mai 2009 – Emmanuelle Lada (Sociologie)
Séance du 19 février :
Céline Schoeni (doctorante UNIL) "La division sexuelle du travail à l’aune des recherches historiques : l’exemple des années 1930"
Présentation :
Cette présentation propose de montrer comment le concept de division sexuelle du travail permet d’analyser les rouages et les dynamiques de la ségrégation à l’oeuvre dans le salariat dans une perspective historique. L’étude de l’offensive contre le droit au travail des femmes fonctionnaires durant les années 1930 sous prétexte de la crise économique révèle que la segmentation et la hiérarchisation sexuées du travail sont l’expression d’un rapport de pouvoir et l’aboutissement d’un long travail de différenciation, qui engage une multitude d’actrices et acteurs sociaux. La sexuation de l’histoire, soit la prise en compte des rapports sociaux de sexes dans et par le récit historique, couplée à une approche qui confronte la remise en cause du travail féminin qualifié au sein des services publics dans deux réalités nationales (Suisse et France), permettent de renouveler un cadre d’analyse et de proposer de nouvelles pistes de recherche sur l’histoire de travail et des féminismes.
Contact :
centre-liege@unil.ch
http://www.unil.ch/Jahia/site/liege/cache/off/pid/55899;jsessionid=0EEF466E5D3889B49BC7616C3F0EE8DB.jvm1

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 31 mars
"Les discours sur l’égalité/inégalité des femmes et des hommes
de 1600 à 1750 : revisiter la « querelle des femmes »"
Présentation :
La SIEFAR (Société Internationale pour l’Étude des Femmes de l’Ancien Régime) et l’Université de Columbia à Paris (Reid Hall) organisent, à l’automne 2009, le second colloque international consacré aux discours sur l’égalité/inégalité des femmes et des hommes sous l’Ancien Régime.
Ce colloque s’inscrit dans un programme scientifique pluriannuel visant à faire progresser nos connaissances sur l’abondante production de discours sur les femmes, les hommes et leurs relations, depuis la Renaissance jusqu’aux lendemains de la Révolution française. Le premier colloque, organisé avec la collaboration de l’IHMC-CNRS/ENS (Paris), tenu en novembre 2008, était consacré à la période 1750-1810. Le troisième, à l’automne 2010, couvrira les années 1400 à 1600. Le programme se conclura en 2011 par un colloque à visée comparatiste, englobant l’ensemble de l’Europe et mettant l’accent sur la circulation des idées dans cet espace.
L’ensemble devrait permettre, par la mise en commun d’approches de spécialistes de différentes périodes et de différentes disciplines, de mieux comprendre l’évolution d’un débat qui a accompagné, justifié, préparé les transformations politiques et idéologiques de cette longue période, et marqué de son sceau une grande partie de l’histoire contemporaine.
Le colloque aura lieu les 20 et 21 novembre 2009
à l’Université de Columbia, centre Reid Hall, 4 rue de Chevreuse, 75006 Paris
Les contributions devront aborder, de façon problématisée et non monographique, avec une attention toute particulière aux différents contextes de ce siècle et demi,
. les aspects sociologiques : la variété des auteur-e-s et des milieux dont émanent les discours (pédagogues, philosophes, hommes et femmes de Lettres, religieux et religieuses, spécialistes de l’histoire, de la politique, de l’économie, du droit, etc.),
. les aspects médiatiques : la variété des genres et des supports de ces discours (traités, pamphlets, ouvrages de fiction, théâtre, presse, écrits et concours académiques, iconographie, etc.),
. les questions de contenu : les différentes options philosophiques repérables, les liens théorie/pratique, les stratégies argumentatives, etc.,
. les questions de réception : les modes et l’ampleur de leur dissémination (comptes rendus dans la presse, traces autobiographiques ou épistolaires, éditions/rééditions, traductions, adapta­tions, etc.),
. les aspects linguistiques : la question des termes utilisés (guerre, querelle, débat, controverse, etc.).
Les propositions de contributions (d’une page au plus, incluant une brève présentation de leur auteur-e) doivent parvenir avant le 31 mars 2009 à
contact@siefar.org

- Avant le 28 février
"Travail précaire/travail flexible ?"
Numéro monographique sous la direction d’Anna Bellavitis et Simonetta Piccone Stella
revue Genesis – Revue Italienne d’histoire des femmes et du genre – Appel à textes
Présentation :
L’opposition entre travail « précaire » et travail « stable » n’a, pour les époques antérieures à l’époque contemporaine, qu’un sens limité : on pourrait en fait penser que tout travail est « précaire » sous l’Ancien Régime. En réalité, des formes de protection sociale, des contrats, des règlements existaient aussi, mais c’est justement par rapport au degré d’organisation, de réglementation et de protection du travail qu’il y avait des différences et des déséquilibres entre hommes et femmes. La présence limitée des femmes dans les corps de métier et dans l’apprentissage réglementé par ces derniers est une réalité déjà bien étudiée, qui connaît toutefois des exceptions significatives. Certaines recherches ont même démontré que, pour les femmes, il était parfois plus intéressant de rester en dehors des structures corporatives, pour travailler à leur propre compte ou dans l’atelier familial et remplacer, en tant que veuves, le mari, et maître artisan, dans la boutique. Dans la plupart des cas, toutefois, flexibilité, mobilité, précarité n’étaient pas une condition choisie, mais une réalité subie. Comment les femmes géraient-elles cette situation ? Que peut-on en dire à partir des sources disponibles et des biographies qu’il est possible de reconstruire ? Quelle était la réponse des institutions urbaines, étatiques, religieuses face à cette réalité ? Comment s’exprimait la concurrence entre travail organisé et travail « libre » ?
À l’époque contemporaine, la flexibilité a été explicitement incluse dans l’organisation du travail, comme une exigence du système de production post-fordiste et la précarité en est devenue une conséquence fréquente, notamment pour la force de travail féminine. Précarité ne signifie pas seulement absence de garanties, mais aussi absence de protection : on est protégé seulement pendant qu’on travaille, et on est privé de toute protection quand le contrat de travail arrive à échéance. Être « précaire » signifie aussi être mal payé ou l’être de façon discontinue. On assimile souvent le travail flexible et précaire aux conditions de vie des femmes, habituées à alterner travail pour la famille et travail pour le marché. Il serait intéressant de comprendre comment, hier et aujourd’hui, les femmes répondent à cette situation, en acceptant ou en refusant cette assimilation. On considère trop souvent un choix ce qui est en réalité le fruit de conditions imposées, où toute autre alternative est en réalité inexistante.
La revue Genesis prépare un numéro monographique sur les différentes formes de la précarité féminine, sur ses manifestations à des époques différentes, du Moyen Âge à l’époque contemporaine. Les propositions et les articles peuvent être en Français, ou en Anglais, la rédaction se chargera de les traduire en Italien.
Date limite pour l’envoi des propositions (20-30 lignes) : 28 février 2009.
Date limite pour l’envoi des articles (40-50.000 signes) : 30 juin 2009.
Propositions et articles à envoyer par mail à :
Anna Bellavitis : bellavitis@noos.fr
Simonetta Piccone Stella : simonetta.piccone@uniroma1.it

- Avant le 15 mars
"Les Catégories de « sexe » et de « race » dans les sciences biomédicales contemporaines"
Colloque organisé par l’équipe ANR BIOSEX (Universités Paris 1/Paris 10)
Vendredi 29 mai 2009, 9h/18h
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
UFR de philosophie, Esc. C 1er étage, salle Cavaillès
Présentation :
Le projet BIOSEX est un projet ANR jeunes chercheuses/chercheurs lancé en janvier 2008. Son ambition est de fédérer les recherches portant sur tous les aspects du sexe biologique et médical, en croisant l’histoire et philosophie des sciences avec les problématiques de l’épistémologie historique et les études féministes sur les sciences. L’un des axes privilégiés de notre recherche porte sur l’articulation des conceptualisations du « sexe » et de la « race » dans les sciences biomédicales. Le colloque portera plus particulièrement sur cette articulation depuis les années 1950’ jusqu’à nos jours. Quelles sont les définitions et les mutations de la catégorie de « race » dans la recherche biomédicale ? Quels sont les enjeux théorique, politique et épidémiologique, de ce que l’on pourrait appeler le « retour de la race » ? Notre objectif est de mettre en perspective, les conceptualisations croisées des catégorisations sexuelles et raciales aux XXe et XXIe siècles.
Invitées :
Laura Briggs, (Univ. Arizona),
Joan Fujimura (Univ. Wisconsin),
Duana Fullwiley (Univ. Harvard).
Thématiques possibles :
. sexe, race et génétique
. « le retour de la race »
. Débats biomédicaux sur l’élaboration des « marqueurs » de sexe et de race
. racialisation et nouvelles catégories du sain et du malsain
. perspectives épistémologiques sur la médecine prédictive et la pharmacogénétique
. cartographier, catégoriser, naturaliser : le projet HapMap
. racialisation de l’identité sexuelle
. nouvelles mythologies scientifiques
. primates, cyborg et problématique raciale
. philosophie, études féministes et post-coloniales sur les sciences biomédicales
Les propositions de communication (2000 signes), ou d’affiche/poster, accompagnées d’une brève bio/bibliographie, sont à envoyer avant le 1er mars 2009 à Elsa Dorlin – elsa.dorlin(@)univ-paris1.fr et Thierry Hoquet - Thierry.hoquet(@)Hotmail.fr
Les propositions sélectionnées seront connues le 15 mars 2009.
Les versions papiers des interventions seront à envoyer le 1er mai 2009 aux organisatEurs.

- Avant le 15 mars
"Genre, pouvoir et société"
Colloque International organisé par le Laboratoire des Etudes Pluridisciplinaires
Comité d’organisation :
Mustapha Bencheikh – Soumaya Belhabib – Mourad Mkinsi –Ahmed Alami – Mohamed El Himer- Mohamed Zerrou.
28-29 Avril 2009
Université Ibn Tofail
Faculté des Lettres et des Sciences Humaines
Kénitra, Maroc
Présentation :
Le concept de ‘gender’ (genre) apparaît dans le monde anglo-saxon dans les années soixante dix. Il permet d’introduire la dimension sociale et culturelle de la différence des sexes jusque là réduite à une différence purement biologique, longtemps mise au service des hommes. Les revendications féministes vont ouvrir une brèche dans cette citadelle imprenable et inviter à repenser le rapport au pouvoir pour une société plus harmonieuse et plus juste. Une nouvelle vision du partage des pouvoirs vient supplanter des certitudes trop souvent incontestées et la sociologie, la philosophie, la littérature, la linguistique vont contribuer à modifier notre regard sur l’autre moitié du ciel.
Quatre axes vont nous aider à mieux circonscrire cette thématique plurielle « genre, pouvoir et société » qui traverse notre modernité et interpelle nos consciences.
1. Le genre dans sa dimension politique et religieuse :
Dans l’histoire de l’humanité, il y a toujours eu des hommes et des femmes de pouvoir. Plus récemment, que ce soit au sein de notre société ou au sein des sociétés occidentales ou américaines, la question du rapport entre genre et pouvoir semble être mise au devant de la scène politique. De plus en plus de femmes arrivent à conquérir le champ politique réservé jusqu’alors aux hommes ; les dernières élections en Allemagne, en France, ainsi que la question actuelle de la nomination de femmes aux postes clés de l’administration du président élu Barack Obama aux Etats-Unis, le prouvent. Le monde musulman à son tour n’a pas échappé à ce mouvement. Depuis au moins une décennie, nous assistons à une conquête lente mais sûre de la femme du champ politique dans plusieurs pays musulmans. Le cas le plus remarquable est la conquête du champ religieux, traditionnellement réservé aux hommes, par les femmes. Non seulement des jeunes femmes deviennent guides religieuses mettant fin à une domination masculine séculaire, mais aussi commencent à revendiquer le droit de diriger la prière. Ce mouvement ne semble pas passager et ne donne pas l’impression de s’inscrire dans un phénomène de mode. S’il ne cesse d’être menacé dans son existence même, il n’en demeure pas moins que plusieurs signes attestent de son enracinement dans nos sociétés. Comment s’est opérée cette « révolution silencieuse » ? Quelles en sont les raisons ? Est-ce la globalisation qui a rendu toutes les valeurs universelles ? Est-ce l’industrialisation progressive de la société qui a fait sauter les verrous traditionnels ? Ou bien est-ce les valeurs de la modernité qui ont imposé de nouvelles distributions des valeurs qui respectent les droits des uns et des autres ? Il s’agira de réfléchir sur les raisons philosophiques de la parité.
2. Le genre et la littérature
Le champ littéraire propose une large palette de portraits de femmes et d’hommes en perpétuel questionnement face au pouvoir. Comment un écrivain femme représente-t-il le masculin ? Et comment un écrivain homme représente-t-il le féminin ? Y a-t-il une vision masculine chez les écrivains femmes ? Est –ce une autre manière de s’approprier le pouvoir patriarcal tant dénigré par les féministes ? Qu’en est il de l’écriture dite féminine ? Est-elle prise de pouvoir ou simples paroles féminines ? Autant de questions qui se posent à nos sociétés et qui exigent des réponses.
3. Le genre et la société
Quand au volet social, la notion de pouvoir est encore plus présente. Comment, de nos jours, les fractures sociales, culturelles, économiques et politiques construisent, changent et limitent le champ du pouvoir et du contre pouvoir au sein de différentes institutions, qu’elles soient d’ordre privé ou public, comme la famille, l’entreprise, la fonction publique, l’université ou encore la mosquée. Les nombreuses mutations sociales et les nouvelles valeurs de la modernité ont créé de nouveaux besoins et de nouvelles fonctions pour les femmes (agents de circulation, agents de sécurité, guides religieuses, etc.). De ce fait, la quête pour le pouvoir est au cœur même des rapports hommes femmes. Alors que les femmes tentent d’obtenir plus d’équité, les hommes ont du mal à renoncer à leurs privilèges et à leur statut millénaire de dominant.
4. Le genre et la langue
La dimension linguistique, souvent ignorée ou négligée, est d’une importance capitale dans la compréhension de l’image de la femme que véhicule la langue et du statut que lui octroie la société. L’organisation interne du langage présente des inadéquations très révélatrices de la conception qu’ont les usagers de la langue de la différenciation genre/sexe. Il s’agira d’examiner comment, historiquement, le rapport de pouvoir homme/femme a été traduit par une conception idéologique et cognitive qui se manifeste à travers l’organisation linguistique et notamment dans la formation du genre grammatical. Cet axe vise à (i) développer une réflexion sur l’organisation structurelle interne des langues en tenant compte des connotations sémantiques, des stéréotypes et des représentations symboliques mentales des locuteurs et (ii) évaluer l’impact des mouvements féministes sur l’aspect sexiste des formes verbales pour aspirer à un fonctionnement du langage « plus équilibré ».
Propositions de domaines de recherche :
. Du féminisme au genre ou la féminisation de la politique.
. Genre et mouvements sociaux.
. Genre et réformes (nouveau code de la famille, code de la nationalité, le champ religieux au Maroc).
. Genre et rituels sociaux.
. Prémices philosophiques de la notion de genre.
. Critique littéraire et genre.
. Représentation du pouvoir dans la littérature féminine.
. De ‘women studies’ à ‘men studies’.
. Genre, pouvoir et/ou contre pouvoir dans les institutions.
. Hommes et femmes de pouvoir dans l’Histoire.
. Idéologie et masculinité.
. Genre et pratiques langagières.
Les propositions de communication (300 mots environ) ainsi qu’une brève bio-bibliographie doivent parvenir avant le 25 février 2009 à Mustapha BENCHEIKH (labe.must@hotmail.com) ou à Soumaya BELHABIB (soumayabelhabib@hotmail.com).
Les confirmations des communications retenues et les invitations officielles seront adressées aux participants avant le 15 mars 2009
Le programme définitif ainsi que les modalités de prise en charge (hébergement, restauration) seront portés à la connaissance des participants avant le 05 avril 2009.

- Avant le 1er juillet
"Teaching women’s and gender history with legal sources"
Journal of Women’s History Roundtable Forum
Edited by Dana Rabin
Department of History
University of Illinois, Urbana-Champaign
USA
How can legal sources give evidence of women’s lives, experiences, and voices ? How do these sources represent, clarify, and obscure gender roles ? How do students negotiate and interact with these sources and what sorts of teachable moments do they stage in the classroom ? What challenges do legal sources present for teaching women’s and gender history and how can one avoid misperceptions and misunderstandings ? We seek essays (1000 words) that engage the problems and opportunities presented by legal sources in the undergraduate classroom. We are especially keen to receive submissions from scholars teaching outside of Western Europe and the United States, and from scholars working outside the western legal tradition.
The deadline for submissions is July 1, 2009. Please be sure to consult the JWH website for submission guidelines : http://www.press.jhu.edu/journals/journal_of_womens_history/guidelines.html.
Submissions should be addressed to :
Dana Y. Rabin
Journal of Women’s History
c/o Department of History
University of Illinois
810 S. Wright St.
Urbana, IL 61801

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PUBLICATIONS :

- Catherine Deschamps et Anne Souyris, Femmes publiques. Les féminismes à l’épreuve de la prostitution, Amsterdam, 192 p., 19 euros.
Nous ne nous prononçons pas dans ce livre pour ou contre « la » prostitution. Nous souhaitons comprendre ce qui nous apparaît incompréhensible : la désolidarisation, ces dernières années, en particulier en France, des féministes avec les personnes prostituées. C’est au fond une mise à l’épreuve des féminismes qui est ainsi proposée à l’aune de la prostitution. Mais il ne s’agit pas de faire un sort au féminisme, dont nous sommes partie prenante. Il s’agit plutôt, à partir d’un état des lieux des forces en présence, de la situation sur le terrain et des législations en vigueur, de penser la possibilité d’une nouvelle alliance entre les différents courants féministes et les prostitué-es – alliance qui n’évacuerait ni aspérités ni paradoxes, mais qui chercherait, dans une perspective pragmatique, à renforcer par la réduction des risques la capacité d’agir des personnes concernées afin qu’elles puissent œuvrer à leur propre émancipation. On trouvera ainsi dans ce livre un manifeste engagé en faveur de cette nouvelle alliance, mais aussi un essai informé qui permet de faire le point sur les réalités et les savoirs de la prostitution.
Catherine Deschamps est socio-anthropologue et travaille depuis une quinzaine d’années sur les risques VIH. Elle est l’auteure de Le Miroir bisexuel. Socio-anthropologie de l’invisible (Balland, 2002) et de Le Sexe et l’argent des trottoirs (Hachette Littératures, 2006). Elle enseigne également la sociologie urbaine.
Anne Souyris est journaliste et femme politique. Sa mobilisation aux côtés des prostitué-es remonte à une enquête réalisée pour le Journal du Sida en 1992. Elle est actuellement membre de la direction des Verts et conseillère régionale d’Île-de-France sur les questions de démocratie.
http://editions-amsterdam.blogspot.com/

- revue Noesis, "Corps et sacré", n°12, décembre 2007
Sous la direction de Jean Robelin
Sommaire :
. Jean Robelin
Préface [Texte intégral]
. Jean Robelin
Introduction. Corps et sacré : la présence et la mesure [Texte intégral]
. Jean-François Lavigne
Chair, corps, esprit [Texte intégral]
Quelques remarques sur l’anthropologie paulinienne
. André Tosel
Les corps de la religion (judaïsme et christianisme) sur le complexe mythico-rituel [Texte intégral]
. Thierry Gontier
Corps mystique et société politique chez Eric Voegelin [Texte intégral]
. Dimo Chesmediev et Maria Schnitter
Le corps baptisé : aspects verbaux et non-verbaux des pratiques religieuses des Slaves orthodoxes [Texte intégral]
. Grégori Jean
Fonctions du corps dans la ritualisation de la vie quotidienne [Texte intégral]
. Aurélien Liarte
Le corps, territoire politique du sacré [Texte intégral]
. Edouard Delruelle
Démocratie et désincorporation [Texte intégral]
. Jean Robelin
Le marquage religieux des corps [Texte intégral]
. Maria Donzelli
Sacralité et désacralisation médiatique du corps du leader [Texte intégral]
. Paul-Antoine Miquel
Respect et inviolabilité du corps humain [Texte intégral]
. Emilia D’Antuono
« Désenchantement » du corps féminin et « sacralité » de la vie [Texte intégral]
Pour une réflexion bioéthique entre science, religion et société
. Dora Sanchez
Éros et féminisation [Texte intégral]
http://noesis.revues.org/sommaire353.html

- Joan Tronto, Un monde vulnérable. Pour une politique du care, traduction Hervé Maury, La Découverte, 24O p., 23 euros. ISBN : 9782707157119
« Que signifierait, dans la société contemporaine, prendre au sérieux, comme faisant partire-e de notre définition d’une société bonne, les valeurs de care - prévenance, responsabilité, attention éducative, compassion, attention aux besoins des autres - traditionnellement associées aux femmes et traditionnellement exclues de toute considération politique ? ». Telle est la question que pose la théoricienne féministe Joan Tronto dans ce livre majeur, qui a largement contribué à renouveler le champ de la philosophie politique dans le monde anglo-saxon. Le care a été longtemps compris comme une qualité féminine moralement positive. La « moralité des femmes » est même apparue à certains comme une stratégie convaincante pour provoquer le changement politique. Or les femmes sont encore largement exclues du pouvoir.
Pour sortir de cette impasse théorique et politique, affirme Joan Tronto, il faut caesser d’associer le care à la « moralité des femmes » comme le fait encore Carol Gilligan dans Une voix différente. Il s’agit plutôt de présenter une défense politique de l’éthique du care défini comme « une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre « monde » de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible ». Tronto considère qu’à condition de déplacer les frontières entre morale et politique, entre raison et monde des sentiments et entre vie publique et sphère privée, le care peut apparaître comme un concept politique utile, susceptible de nous aider à repenser la coopération démocratique d’êtres qui sont tous fondamentalement vulnérables, comme l’est aussi leur monde
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707157119

- Sophie Marret et Claude Le Fustec (dir.), La fabrique du genre. (Dé)constructions du féminin et du masculin dans les arts et la littérature anglophones, PU de Rennes, 406 p., 21 euros. ISBN : 978-2-7535-0766-1
Ce nouvel ouvrage sur le genre rend compte de l’inspiration que la critique européenne puise dans la pensée anglo-saxonne, mais aussi de met en lumière la manière spécifique dont elle se l’approprie, voire dont elle s’en distingue. Des interviews de Eve Sedgwick, Luce Irigaray, Gérard Wajcman, Philippe Lejeune et Eric Laurent viennent faire écho aux contributions du volume.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=1924

- revue Chronique Féministe, "Féminisme et recherche : in-compatibles ?", n°101, Juil./Déc. 2008, 7.5 euros.
Table des matières
Dossier : Féminisme et recherche : in-compatibles ?
. De la compatibilité entre la recherche scientifique et l’engagement féministe, Valérie LOOTVOET
. Etat des lieux des études de genre en Belgique, Lisa WOUTERS et Catherine WALLEMACQ
. Les chercheur-e-s féministes ou l’expérience d’un double positionnement.Réflexions à partir du cas belge, Florence DEGAVRE
. Introduction des études de genre dans le système d’enseignement supérieur de Roumanie. Défis et perspectives, Mihaela FRUNZA
. Le féminisme face aux défis du multiculturalisme.5e Congrès des Recherches féministes francophones, Florence DEGAVRE
Thèses défendues
. La protection sanitaire du jeune enfant en Belgique (1890-1940) : question sociale, enjeux politiques et dimension sexuée, Claudine MARISSAL
. Les féministes et le changement social en Belgique (1918-1968) : programmes, stratégies et réseaux, Catherine JACQUES
http://www.universitedesfemmes.be/052_chronique-feministe.php?idchro=88


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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