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Nahema Hanafi, Le frisson et le baume. Souffrantes et soignantes au siècle des Lumières (France, Suisse)

17 novembre - Toulouse


Date de mise en ligne : [05-11-2012]



Mots-clés : histoire | médecine


Nahema Hanafi soutiendra sa thèse intitulée "Le frisson et le baume. Souffrantes et soignantes au siècle des Lumières (France, Suisse)" samedi 17 novembre 2012 à 14h, Bibliothèque d’Etudes Méridionales, 56 rue du Taur
31 000 Toulouse.

Thèse en cotutelle internationale dirigée par Sylvie Mouysset (Framespa, Université Toulouse II-le Mirail) et Vincent Barras (I(IUHMSP, Université de Lausanne)

Jury :

Vincent Barras (IUHMSP, Université de Lausanne)
Scarlett Beauvalet-Boutouyrie (Université de Picardie)
Sylvie Chaperon (Université Toulouse II-le Mirail)
Colin Jones (Queen Mary University, Londres)
Sylvie Mouysset (Université Toulouse II-le Mirail)
Danièle Tosato-Rigo (Université de Lausanne)

 Résumé :

C’est au XVIIIe siècle que la médicalisation prend véritablement son essor en Europe, les praticiens - le plus souvent masculins - investissent les domaines de la santé publique, de la politique et de la morale. Ils s’adressent notamment aux femmes lettrées par le biais d’ouvrages de vulgarisation et tentent ainsi de faire d’elles de précieuses disciples. Quelle est la perception de cette prise de pouvoir par ces femmes et quels rôles jouent-elles dans la médicalisation croissante de la société ? Leurs connaissances et leurs pratiques médicales ainsi que leurs choix de médecine peuvent aider à déterminer leur adhésion à ce mouvement. Le recours à un certain type de praticiens, l’utilisation de l’automédication et le don de soins, la présence de nouvelles thérapeutiques et des préceptes de la médecine préventive sont autant de marqueurs de l’évolution des mentalités face à la médecine. Les questions principales sont de savoir si elles adoptent les nouvelles représentations du corps, acceptent l’émergence d’un discours médical masculin prédominant et la place que les médecins entendent leur donner dans la société. Acceptent-elles d’être des mères attentives, d’allaiter, de laisser le corps de leurs enfants grandir sans contraintes, de recourir au médecin au moindre symptôme pathologique ? Ces femmes se positionnent-elles en alliées ou en concurrentes de ces praticiens, de cette croisade pour la reconnaissance de leur légitimité ?

Contact :

nahema.hanafi@gmail.com

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