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Annonces du RING - 1er février 2011


Date de mise en ligne : [01-02-2011]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Penser les Sexualités dans l’Histoire", 10-11 février, Tours
- "Les identités autorisées", 4 février, Tours
- "Politiser le care : quelles pratiques, quelles théories ?", 8 février, Paris Ouest Nanterre
- "Les catégories psychiatriques et leurs effets Enjeux de la révision du DSM-V et de la CIM-11", 18 mars, Bordeaux
- "Care, migrations internationales et genre", 5 mars, Tokyo (Japon)
- "Genre et politique, un état des lieux dix ans après la loi sur la parité", 14 février, Paris
2 - SEMINAIRES :
- Rosi Braidotti, "Éléments d’une philosophie féministe posthumaine", Paris 8
- "Prostitution/Transactions sexuelles", 4 février, Paris Sorbonne
- Cynthia Cockburn, "Gender as a cause of militarism and war : a feminist standpoint", 28 février, Paris Diderot
- Todd Shepard, Paris ENS
- "Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats", 2 février, Paris EHESS
- "Corps et genre dans la ville", 10 février, Bordeaux
- Nadia Tazi, "Politiques de la virilité ordinaire (IV)", Paris CIP
- "Théorie psychanalytique et théorie féministe", Paris BNF
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 15 mars, "Agency : un concept opératoire dans les études de genre ?", Aix-Marseille
- Avant le 15 mars, Genre, sexualité & société, "Les amours grises"
- Avant le 15 avril, "Filles et garçons dans la petite enfance", Montpellier 3
- Avant le 15 février, "Empires et biopolitiques", Clermont-Ferrand
- Avant le 30 avril, "European Geographies of Sexualities Conference", Bruxelles
- Avant le 1er mai, "History of Sexuality Network", Glasgow (Ecosse)
- Avant le 1er juin, Cahiers d’études africaines, "Penser les masculinités"
4 - POSTE :
- A Chair in Gender History, European University Institute, Florence (Italie)
5 - EN LIGNE :
- EFiGiES a ouvert un carnet Hypothèses !
- "Comment classifier/déclassifier sans stigmatiser ? Troubles du genre et de la sexualité", CR de la journée d’études
6 - PUBLICATIONS :
- Anne Berger, Eleni Varikas, Genre et Postcolonialismes. Dialogues transcontinentaux
- Clio, n°32, "Relectures"
- Séverine Liatard, Colette Audry, 1906-1990. Engagements et identités d’une intellectuelle
- Sandrine Garcia, Des mères sous influence
- Patrice Corriveau, Valérie Daoust, La régulation sociale des minorités sexuelles. L’inquiétude de la différence
- Karine Lambert, Pierre-François Astor, Pour en finir avec les conflits de sexe
- Après-midi de LAIRDIL, n° 16, "Genre et/ou jeux"

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1 - COLLOQUES :

- "Penser les Sexualités dans l’Histoire"
Colloque International organisé par
Jean-Louis Guereña, Patricia Mauclair-Poncelin, Emmanuel Vincenot, Mónica Zapata
10 et 11 février
Université François-Rabelais - Site Tanneurs - salle 70, Tours
Présentation :
De plus en plus, l’historiographie occidentale se penche vers les territoires de l’intime, de la vie privée -ces "élans du cœur et du corps", selon l’heureuse expression de l’historienne Michelle Perrot- et donc, entre autres domaines récemment abordés, de la sexualité (ou plutôt des sexualités dans toutes leurs diversités), envisagée comme une pratique sociale et culturelle qui fait aujourd’hui pleinement partie de ses terrains de recherche.
Mais quels sont donc plus concrètement ces nouveaux objets abordés parcelles et ceux qui, chaque fois plus nombreuses et nombreux, s’aventurent dans cette histoire des sexualités, dans toutes leurs diversités, même minoritaires et décriées, en les considérant bien entendu hors de tout jugement moral et en essayant de les penser dans l’histoire.Quelles en sont les méthodes et les sources utilisées pour ce faire ? La perspective du « Genre »,qui a contribué incontestablement à renouveler la manière d’écrire l’histoire,sera bien évidemment sollicitée ainsi que les approches littéraires et bien sûr celles de l’histoire sociale et culturelle. Intéressant aussi bien les historiens, les sociologues, les littéraires que les philosophes ou les linguistes, ce colloque transversal, abordant diverses aires culturelles, prétend dresser un bilan certes partiel de ces recherches à l’époque contemporaine, dans une approche pluridisciplinaire et pluriculturelle montrant ainsi toute la diversité des approches permettant de penser les sexualités dans l’Histoire.
Infos et programme :
http://www.univ-tours.fr/1296052623990/0/fiche___actualite/&RH=1179488600599

- "Les identités autorisées"
Journée d’études dans le cadre du séminaire intersites (Tours – Toulouse – Bordeaux) « Lectures du genre dans la production culturelle espagnole et latino-américaine »
4 février 2011
Université François-Rabelais, Tours
3, rue des Tanneurs – 37000 Tours
Salle : 5e étage de la Bibliothèque universitaire
Présentation :
Par leur caractère éminemment pluridisciplinaire, les études sur le genre sont en rapport avec toutes les recherches touchant les constructions identitaires et les autoritarismes. En effet, selon la lecture que Judith Butler fait des actes de langage et des énoncés performatifs, notamment, lorsque la sage-femme ou le médecin déclarent « c’est une fille » / « c’est un garçon », ils sont en train de marquer, de manière autoritaire, le sujet du sceau d’une identité genrée qu’il se devra, tout au long de son existence, de performer (au sens théâtral du terme : « jouer », « représenter » (Gender Trouble, 1990).
Qu’advient-il dès lors, des identités « non autorisées » ? Dans quel espace, interstice, intersection se situent les subjectivités qui échappent à la répartition binaire des identités, tant de genre que biologiques ?
Nous nous intéresserons, dans cette journée d’étude aux représentations de ces identités autorisées et non autorisées à travers les discours historiques, littéraires, plastiques, filmiques, musicaux…
Programme :
. 9h – Accueil : café, croissants
. 9h30 – José Amícola, Universidad Nacional de La Plata, Argentina
« Pervesión sexual/perversión política : The Buenos Aires Affair de M. Puig y Novela negra con argentinos de Luisa Valenzuela »
. 10h15 – Pauline Berlage, Université François-Rabelais, Tours
« Inmigrantes con género : performance de género y construcción de identidades en Watercolor Women Opaque Men de A. Castillo »
. 11h – Anouk Linck, Université Paris 4
« Surnaturel et refoulement dans “El sótano”, de Silvina Ocampo »
. Pause déjeuner : buffet offert aux participant.e.s
. 14h – Patricia González, Université François-Rabelais, Tours
« Équilibre ou déséquilibre travail/famille ?, facteur différentiateur des identités professionnelles féminines et des logiques de transgression dans le secteur des hypermarchés ».
. 14h45 – Martin A. De Mauro Rucovsky, U. Nacional de Córdoba, Argentina
« Operaciones teatrales : corporalidades i-legibles »
. 15h30 - Irma Vélez, Université Paris 4
« Género y “performance” en las escenas de lectura de El último verano de la Boyita (2009) de Julia Solomonoff »
Contact :
Monica.zapata@univ-tours.fr

- "Politiser le care : quelles pratiques, quelles théories ?"
Journée d’études orgasisée par Marie Garrau et Alice Le Goff avec le soutien du laboratoire Sophiapol
8 février
Université Paris-Ouest Nanterre La Défense Bâtiment T, salle 237
Programme :
Matinée : le travail de care en contextes
. 9h00 : Alice Le Goff (Université Paris Descartes/GEPECS) et Marie Garrau(Université Paris Ouest Nanterre/SOPHIAPOL) : « Introduction : Politiser le care ? Enjeux et perspectives » 9h30-10h15 : Marie Gaille (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes) : « Pourquoi parler de situation de vulnérabilité ? »
. 10h15-11h : Aurélie Damamme (Université Paris VIII/GSPM) : « Handicap et autonomie : perspectives croisées du care et des disability studies. » . 11h15-12h : Marc Bessin (IRIS/CNRS/EHESS) : « La présence sociale pour politiser le care : temporalités et genre dans la résistance des travailleurs sociaux à l’esprit gestionnaire »
. 12h-12h45 : Marianne Modak (Haute Ecole de Travail Social et de la Santé/EESP) : « Entre mesure et démesure, les dilemmes de la mise en visibilité du travail de care : l’exemple d’un métier en voie de professionnalisation, assistante sociale. »
Après-midi : Care et politique(s)
. 14h30-15h15 : Claude Martin (Université Rennes 1/CRAPE/EHESP) : « L’approche des politiques du care dans les régimes de protection sociale européens. » 15h15-16h : Fabienne Brugère (Université Bordeaux III/CREPHINAT) : « Quelle politique du care dans un monde néolibéral ? »
. 16h-15-17h : Estelle Ferrarese (Université de Strasbourg/LCSE) : « Le politique vu des théories du care et des théories de la reconnaissance. » . 17h : Discussion finale.
Contact :
mariegarrau@gmail.com

- "Les catégories psychiatriques et leurs effets Enjeux de la révision du DSM-V et de la CIM-11"
Journée d’étude franco-américaine
18 mars
Université Bordeaux Segalen, 3 ter place de la Victoire, Salle Denuce
Programme :
. 10h00 - Faut-il étendre ou limiter la notion d’addiction ?
Intervenant : Dr Marc Auriacombe, professeur de psychiatrie, expert du groupe « addiction » du DSM, Université de Bordeaux
Discutant : Jack Drescher, professeur associé de psychiatrie et de psycha- nalyse, New York University Modérateur:EmmanuelLanglois,sociologue,CentreÉmile-Durkheim
. 14h00 - Le transexualisme et après : le normal et le pathologique du genre en question
Intervenant : Jack Drescher, psychiatre, expert du groupe « trouble de l’identité de genre » du DSM, New York University
Discutants : Dr Mireille Bonierbale, psychiatre, SOFECT Tom Reucher, psychologue clinicien, Patrice Desmons, philosophe, expert du groupe « trouble de l’identité de genre » de l’OMS - CIM
Modérateur : Éric Macé, professeur de sociologie, Centre Émile-Durkheim
Contact :
eric.mace@u-bordeaux2.fr

- "Care, migrations internationales et genre"
organisé par la Société franco-japonaise des Études sur les Femmes
5 mars 2011
Maison Franco-Japonaise 3-9-25 Ebisu, Shibuya ku - 150 0013 Tokyo - Japon
Présentation :
Le travail du « care » - soin, sollicitude, souci des autres - concerne au premier chef les femmes. La professionnalisation d’un travail réalisé gratuitement au sein de la famille est un enjeu majeur dans une perspective de genre dans la mesure où celle-ci implique la reconnaissance et la valorisation de l’activité domestique et familiale comme travail.
Au Japon, c’est dans le cadre bilatéral de l’accord de partenariat économique que le gouvernement fait ses premiers essais pour introduire les infirmier-e-s et les travailleu- se-eur-s du soin de l’Indonésie et des Philippines, principalement pour répondre à la demande de soin aux personnes âgées. Il y a eu dans ce pays des développements importants dans la recherche qui méritent d’être comparés avec des questions qui se posent aujourd’hui dans les pays européens, la France en particulier, que ce soit en termes de réponse à des besoins de soin, ou en termes de réponse politique donnée aux migrations « économiques ».
De la même manière, en France, des études de philosophie, de psychologie et de sociologie morale et politique sur l’éthique et la politique du care, des études de socio- économie sur les services à la personne, et des recherches empiriques de type qualitatif ont apporté récemment des contributions significatives tant sur le plan des orientations de politique qu’aux débats syndicaux et des mouvements sociaux.
Il s’agit dans cette journée de confronter les points de vue japonais et français sur « care » et migrations pour penser, certainement de manière imbriquée, les perspectives futures d’égalité entre les hommes et les femmes dans l’activité de soin aux personnes, et la question de la qualité de ces soins dans les sociétés contemporaines.
Programme :
. 10h00 : Introductions
Margaret Maruani, sociologue, GDRE MAGE-CNRS - Miyoko Tsujimura, juriste, Université Tohoku, Global COE - Marc Humbert, Directeur du Bureau Français de la Maison Franco-Japonaise
. 10h30
Conférence
Femmes, migrations et care. Comparaisons franco-japonaises
. 14h00
Table-ronde
Globalisation, externalisation et travail des femmes
Infos et programme complet :
http://www.mage.cnrs.fr/

- "Genre et politique, un état des lieux dix ans après la loi sur la parité"
Le 14 février 2011 de 18h00 à 20h00 au CEVIPOF
Programme :
. Genre et politique, quelles avancées ? Quels bémols ?
Janine Mossuz-Lavau,directrice de recherche CNRS, CEVIPOF.
. Du libéralisme au multiculturalisme : les variations de la critique du discours féministe
Janie Pélabay, chargée de recherche, CEVIPOF.
. De la parité à la diversité : entre politique d’égalité et politique 
d’identité
Réjane Sénac-Slawinski, chargée de recherche, Centre Maurice Halbwachs
. Le genre de la représentation descriptive et substantive, une 
comparaison France/Grande Bretagne
Rainbow Murray, maître de conférence, Queen Mary, université de Londres.
. Parité an X, un bilan critique du dispositif en France
Mariette Sineau, directrice de recherche, CEVIPOF.
Infos :
http://www.cevipof.com/fr/les-rencontres/les-lundi-du-cevipof/

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2 - SEMINAIRES :

- "Éléments d’une philosophie féministe posthumaine"
Séminaire de Rosi Braidotti, 2e semestre 2010-2011
Centre d’études féminines et d’études de genre, Université Paris 8
Présentation :
La culture contemporaine multiplie les discours sur l’inhumain, le post-humain ou l’autre de l’humain, sans pour autant produire une analyse cohérente de cette condition, sur le plan conceptuel aussi bien que politique. Dans le contexte d’une culture dominée par la médiation technologique et la mondialisation des rapports sociaux, économiques et culturels, la condition dite post-humaine suscite euphorie et angoisse. Il suffit de suivre les débats sur les nouvelles technologies – depuis l’information et la communication en passant par la biogénétique, jusqu’aux phénomènes de spiritualité sur Internet et au transhumanisme cybernétique – pour constater le manque d’une perspective sobre et critique sur cette condition contemporaine.
Au cœur des difficultés méthodologiques aussi bien que politiques qui nous empêchent de penser le post-humain d’une façon à la fois critique et productive, je placerai la mue du capitalisme avancé en un système qui profite de tout ce qui vit. Cependant, l’analyse des techniques de gouvernamentalité biopolitique et de la discipline des corps que Foucault a proposée ne suffit plus à saisir la complexité perverse de la situation actuelle.
La « condition » post-humaine engendrée par la mondialisation économique exige une réponse critique lucide et rigoureuse. Mon but est d’essayer de tracer le cadre d’une telle critique, à partir de l’anti-humanisme de la génération féministe poststructuraliste. Depuis plus de trente ans, un anti-humanisme philosophique a inspiré les théoriciennes féministes qui ont posé la question : « qu’est-ce au juste que l’humain de l’humanisme européen ? Quelle est l’idée de l’humain implicite dans les sciences dites humaines ? Qu’en est-il de la différence sexuelle dans ces discours ? »
Je préciserai la question en ces termes : « quelle est la vision de l’humain qui anime l’anti-humanisme des poststructuralistes non seulement an France – Foucault, Derrida, Deleuze, Irigaray et Cixous – mais aussi dans les élaborations de leur pensée dans le monde anglo-américain ? » Je tenterai de répondre à l’aide des théories féministes, postcoloniales et écologiques qui ont contesté la vision du sujet humaniste, à partir de différentes traditions historiques de pensée critique.
Infos complètes :
http://www.univ-paris8.fr/ef/actualite/actualite.html

- "Prostitution/Transactions sexuelles"
Séance du séminaire Approches historiques des sexualités, XIXe-XXe siècles
Responsables : Sylvie Chaperon (FRAMESPA et Centre d’histoire sociale du XXe siècle) et Christelle Taraud (Centre d’histoire du XIXe siècle et NY University)
Vendredi, 16h-18h, Salle Picard 2
Université Paris-1 : 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris (Esc. C, 3e étage droite)
4 février 2011 avec Alexandre Frondizi, « Histoire des trottoirs. Prostituées, espace public et identités populaires à la Goutte d’Or, 1870-1914 » et Lilian Mathieu, « Les anxiétés de voisinage contre les peurs des prostituées : ambivalence et répression de la politique de la prostitution de rue en France »
Alexandre Frondizi est diplômé de Sciences Po Paris. Son mémoire de master 2 a porté sur : Histoires de trottoirs. Prostitution, espace public et identités populaires à la Goutte d’Or, 1870-1914, aux enjeux de l’inscription de la prostitution dans l’espace public parisien. Il travaille actuellement sur : La République à l’assaut des barricades. Les temporalités des Journées de Juin 1848.
Lilian Mathieu est Sociologue, chargé de recherche CNRS au Groupe de recherche sur la socialisation (ENS de Lyon et Université Lyon 2). Il a travaillé sur le monde de la prostitution et sur les revendications de prostituées depuis les années 1970, et a publié Prostitution et sida, Paris, L’Harmattan 2000 ; Mobilisations de prostituées, Paris, Belin, 2001 ; et La condition prostituée, Paris, Textuel, 2007). Il travaille actuellement sur les débats publics contemporains relatifs à la prostitution et sur les politiques en la matière, notamment au niveau local.
Contact :
sylvie.chaperon@free.fr

- Cynthia Cockburn, "Gender as a cause of militarism and war : a feminist standpoint"
Séminaire du CEDREF 2010-2011 - Genre et violence dans l’ère post-coloniale
Responsables : Azadeh Kian et Jules Falquet
Université Paris Diderot
Lundi 16-18h
Métro Olympiades
(Dalle des Olympiades, immeuble Montréal, entrée par le 59 rue Nationale)
Salle 130
28 février
Cynthia Cockburn, Visiting Professor, Department of Sociology,
The City University London, Honorary Professor, Centre for the Study of Women and Gender, University of Warwick, Membre de Women in Black against War et de la WILPF
(Women’s International League for Peace and Freedom) :
« Gender as a cause of militarism and war : a feminist standpoint »
http://www.cedref.univ-paris7.fr/

- Todd Shepard
Historien, Johns Hopkins University,
Professeur invité, Département de sciences sociales, École normale supérieure
Todd Shepard, professeur invité en février dans le département de sciences sociales, à l’École normale supérieure, est professeur d’histoire à l’université Johns Hopkins (Baltimore, Md.). Son travail porte sur la France et son empire colonial au vingtième siècle. Il s’attache en particulier aux intersections entre l’histoire de l’impérialisme, et celles des institutions étatiques, de l’identité nationale, ainsi que des questions raciales et sexuelles.
Son premier livre, The Invention of Decolonization. The Algerian War and the Remaking of France (Cornell U.P., 2006), a été traduit en français sous le titre : 1962. Comment l’indépendance algérienne a transformé la France (Payot, 2008). Il prépare actuellement deux ouvrages. Le premier, La France, le sexe et les Arabes, explore l’importance et la fonction des représentations de l’homosexualité masculine dans les débats politiques après 1945. Le second, Affirmative Action and Empire : ‘Integration’ in France (1956-1962) and the Race Question in the Cold War World, porte sur un ensemble de programmes novateurs, mis en place par la République dans le contexte de la Guerre d’Algérie, visant à corriger les discriminations subies par les « musulmans d’Algérie »
Programme :
. Mercredi 2 février, École des hautes études en sciences sociales (105 bd Raspail, Paris 6e, salle 8), de 15h à 17h, dans le cadre du séminaire « La racialisation en question. Constructions nationales et circulations internationales », animé par Éric Fassin et Pap Ndiaye (EHESS) :
« Racisme et non pas colonialisme : le ‘problème’ algérien selon les intégrationnistes français, 1955-1962. »
. Mercredi 9 février, École normale supérieure (48 bd Jourdan, Paris 14e, Gde salle), de 11h à 13h, dans le cadre du séminaire « Actualité sexuelle. Politiques du genre, de la sexualité et de la filiation », animé par Éric Fassin, Michel Feher et Michel Tort :
« La révolution sexuelle, la révolution arabe et la révolution algérienne en France, 1967-1974. »
. Lundi 14 février, École normale supérieure (45 rue d’Ulm, Paris 5e, salle d’histoire, esc. D, 2e étage), de 17h15 à 19h15, dans le cadre du séminaire « Se battre pour des idées ? Volontariat militaire et engagement politique, XVIIIe-XXIe siècles », animé par Gilles Pécout (ENS / EPHE) et Olivier Wieviorka (ENS Cachan) :
« Des suppôts du fascisme ? Les harkis dans les analyses de la gauche française. »
. Vendredi 18 février 2011, École des hautes études en sciences sociales (105 bd Raspail, 75006 Paris, amphithéâtre), de 13h à 17h, dans le cadre du séminaire « Études de genre et de sexualité », animé par Éric Fassin et Rose-Marie Lagrave (EHESS) :
« Nationalismes sexuels : autour du colloque d’Amsterdam » (séance collective).
Contact :
Éric Fassin, Département de sciences sociales, ENS, 48 bd Jourdan, Paris 75014 (Eric.Fassin@ens.fr), chercheur à l’Iris

- "Le genre globalisé : cadres d’actions et mobilisations en débats"
Séminaire 2010-2011
IRIS (EHESS) / CRPS (CESSP-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Coordination :
Brigitte Frotiée, docteure, chercheure à l’ISP-Cachan
Anna Jarry-Omarova, docteure de l’EHESS
Delphine Lacombe, doctorante à l’EHESS
Élisabeth Marteu, enseignante vacataire à l’Université Paris 1
Mercredi 2 février (15h-17h, EHESS, salle 1, 105 bd Raspail 75006 Paris)
"Genre et mondialisation"
Jules Falquet (maîtresse de conférences, Université Paris 7 René Diderot) et Héléna Hirata (directrice de recherche CNRS/CRESPPA-GTM) :
présentation de l’ouvrage Le sexe de la mondialisation : Genre, classe, race et nouvelle division du travail, dirigé par J.Falquet, H.Hirata, D.Kergoat, B. Labari, N.Le Feuvre, F.Sow, Paris, Presses de Sciences Po., 2010.
Discutante : Hélène Périvier (chargée de recherche CNRS/OFCE-Sciences Po)
Contact :
emarteu@hotmail.com

- "Corps et genre dans les espaces publics et privés"
Séminaire du Réseau MPG (Mixité, Parité, Genre)/ADES
Jeudi 10 février 10 h, Maison des Suds Pessac
(Ligne B Arrêt Montaigne Montesquieu), Bordeaux
"Corps et genre dans la ville"
> " Femmes, genre et géographie sociale : l’espace des femmes à Bordeaux "
Guy Di Méo, géographe, professeur des universités, ADES CNRS
Université de Bordeaux
> "Mixité, Parité, Genre dans les équipements et espaces publics
destinés aux loisirs des jeunes"
Edith Maruéjouls, doctorante ADES, chargée de mission à la Mairie de Floirac
Séance animée par Rachel Besson, anthropologue, membre du réseau MPG
Contact :
y.raibaud@orange.fr

- "Politiques de la virilité ordinaire (IV)"
Séminaire de Nadia Tazi
18h30-20h30 Salle JA01 Carré des Sciences , 1 rue Descarte 75005
Paris
Mardi 1 février et Mardi 8 février, Mardi 1 mars et mardi 8 mars
(Ne pas oublier de prendre des papiers d’identité : ils seront
exigés à l’entrée)
Présentation :
On abordera cette année les attributs et les tribulations de la
virilité ordinaire dans sa confrontation à la modernité.
Son espace n’est autre que la rue (la fameuse "rue arabe") son
expression politique le populisme, avec des poussées
fascistoïdes. Réputée être ce qu’elle n’est pas au regard de
l’idéalité masculine (ghazalienne) elle trompe aussi
la représentation emphatique et spectaculaire qu’elle donne d’elle-
même. Statutaire, elle s’attache d’autant plus à ses
droits patriarcaux qu’elle se mesure désormais à l’hétérosocialité
publique. Identitaire, elle se fond dans l’élément
insaisissable et grégaire de la banalité : faute d’affirmer une
axiologie, elle semble à la fois conforme et informe.
C’est qu’il s’agit surtout d’une virilité par défaut qui
confrontrée aux obstacles de la modernité et de l’Etat s’adosse
surtout à son autorité sur les femmes. On s’attachera aux
antinomies qui traversent cet homme désappointé dans
ses rapports à "l’Occident" et au pouvoir , noeud complexe de
fascination et de répulsion qui trouble et disjoint
encore. Cette incursion vise surtout à introduire la réaction
islamiste qui s’ensuivra.
Contact :
tazi.nadia@wanadoo.fr

- "Théorie psychanalytique et théorie féministe"
Séminaire organisé par Inara Luisa Marin
Centre d’études du Vivant de l’université Paris-Diderot
Les jeudis 10 février, 17 mars et 21 avril 2011 : de 14h à 16h en salle 056A - Bâtiment Condorcet - 4 rue Elsa Morante - Paris 13° - M° Bibliothèque F. Mitterand.
Présentation :
Ce séminaire sera consacré à l’articulation entre libido et société telle qu’elle peut être pensée par la psychanalyse et le féminisme. Pour ce faire, nous aborderons tout d’abord l’approche de Nancy Chodorow, psychanalyste et anthropologue américaine, qui, avec son célèbre livre The Reproduction of mothering (1978), articule psychanalyse et féminisme par le biais de la théorie de la relation d’objet. Nous aborderons ensuite les approches théoriques de Juliet Mitchell, Julia Kristeva et Luce Irigaray, qui ont été, chacune à leur façon, marquées par le retour à Freud effectué par Lacan. Ce rapide panorama fera apparaître les avancées de chacune de ces approches ; il en fera également ressortir les limites, voire les impasses. Il ouvrira enfin vers une lecture critique de l’articulation de la théorie psychanalytique et de la théorie féministe, qui ne fasse pas violence aux spécificités de l’une et de l’autre.
Programme :
. 10 février : Mitchell - Texte de base : Mitchell, Juliet, Psychanalyse et féminisme, T.1 et 2, Paris, Editions des Femmes, 1975.
. 17 mars : Kristeva - Texte de base : Kristeva, Julia, « Le temps des femmes », in Cahiers de recherche des sciences de textes et documents, n°34/44, 5, 1974, pp.5-19.
. 21 avril : Irigaray - Texte de base : Irigaray, Luce, Speculum, de l’autre femme, Paris, Editions de Minuit. Coll. « Critique », 1974.
Renseignements :
http://www.centredetudesduvivant.net

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 15 mars
"Agency : un concept opératoire dans les études de genre ?"
MMSH – TELEMME - Aix-Marseille
Groupe Genre Femmes Méditerranée
Journée Jeunes Chercheurs – 30 mars 2011
Présentation :
Concept clé des premières théories féministes anglo-saxonnes, le terme d’agency bénéficie depuis deux à trois décennies d’un regain d’intérêt dans les études en sciences sociales, au point que certains ont pu parler, à propos des années 1980-1990, d’un agentive turn. Tandis que les bouleversements économiques et sociaux des sociétés (post-)capitalistes – transformation du statut social des femmes, redéfinition des rapports de genre, émergence de nouvelles formes d’autonomie et de contrainte – invitaient à un renouveau de la réflexion autour de ce concept, peu de courants théoriques se sont attachés, en France, à l’explorer depuis les travaux fondateurs de Michel Foucault et Pierre Bourdieu. Il faut dire que la traduction en français – « puissance d’agir » ? – de ce terme complexe et ambigu est d’autant plus problématique que le mot agency lui-même n’est pas toujours clairement défini par ceux qui l’emploient et qu’il peut recouvrir, d’un auteur à l’autre, des acceptions variées, plus ou moins floues ou, à l’inverse, restrictives. Une approche caractéristique des subaltern studies et des théories féministes l’assimile ainsi, de manière réductrice, à l’idée de résistance, en particulier face à la domination masculine.
L’objectif de cette journée d’étude sera d’interroger, dans une perspective interdisciplinaire, la valeur heuristique du concept d’agency dans les études de genre, en histoire mais aussi dans d’autres disciplines des sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, linguistique, philosophie,…). Il s’agira en particulier d’explorer des définitions plus complexes et plus dynamiques du terme, qui tiennent compte des capacités des individus – en particulier des femmes – à négocier les rôles imposés, à manipuler les contraintes qui pèsent sur eux/elles, à influencer leur environnement, en bref à être de véritables acteurs/actrices sociaux/-ales. Si cette démarche rend nécessaire une contextualisation fine, dans le temps et dans l’espace, de l’agency des femmes (ou des hommes), elle appelle également une ouverture de la réflexion sur d’autres notions comme la créativité, le changement social, l’autonomie, la construction des identités individuelles ou collectives, la réflexivité…
Les propositions de communication (1 page maximum) devront être envoyées au plus tard le 15 janvier 2011 à Anne Montenach (montenach@mmsh.univ-aix.fr) et Karine Lambert (Karine.Lambert@unice-fr). Il sera demandé aux intervenants de bien vouloir communiquer le texte de leur intervention aux discutants avant le 15 mars 2011. 

- Avant le 15 mars
Appel à propositions pour le n°6 de la revue Genre, sexualité & société : « Les amours grises », coordonné par Marc Bessin (Iris-EHESS) et Marianne Blidon (IDUP-Paris1), à paraître à l’automne 2011.
La revue Genre, sexualité & société consacre un numéro à la question de la sexualité au regard de l’avancée en âge. Voici quelques unes des questions et des perspectives que nous tenterons d’explorer dans ce numéro.
1/ (In)Penser le vieillissement et la sexualité
L’enquête « Contexte de la sexualité en France » (2003) a mis en évidence les effets de l’avancée en âge comme facteur déterminant de la diminution de l’activité sexuelle pour les femmes comme pour les hommes. Néanmoins, faute de données disponibles, dans les grandes enquêtes en population générale passé 70 ans, la vieillesse apparaît comme un point aveugle, une période synonyme d’asexualité pour la société comme pour les chercheurs. Ce décalage est-il l’effet d’un déni face à une sexualité qui ne peut-être pensée et représentée qu’associée à des corps jeunes et sains ? Cette stigmatisation est-elle symptomatique de la place des vieux dans notre société, mais aussi dans la recherche en sciences sociales qui envisage le vieillissement comme un problème ? Quelle est l’évolution des discours médicaux tenus par les gérontologues, les médecins, mais aussi l’aide sociale, sur la sexualité des aînés ? Comment cette situation a-t-elle été ou est-elle prise en compte dans d’autres contextes historiques ou géographiques ? Sur quels critères (esthétiques, sociaux, démographiques, ...) se fondent les discours sur cette sexualité ?
2/ Analyser la dimension sexuée de l’âge au regard de la sexualité
Cette question de la sexualité en fonction de l’avancée en âge est fortement liée à la construction sexuée de l’âge et du vieillissement. Ce numéro pourrait contribuer à penser ce lien encore trop peu analysé entre les catégories d’âge et de sexe. Les attentes, projets et désirs formulés à des moments de la vie où il est convenu de ne plus trop rien exiger et désirer, surtout dans le domaine intime, et les activités sexuelles qui y correspondent plus ou moins, relèvent d’une construction sociale de l’expérience biographique fondée sur un lien inextricable de l’âge et de sexe. On pourrait en ce sens interroger les données sur la différenciation sexuée des carrières affectives solitaires après 50 ans ou de l’activité hétérosexuelle présentant toujours une plus grande inactivité des femmes en vieillissant. Les contributions pourront explorer les caractéristiques et les spécificités de la sexualité à mesure que les hommes et les femmes avancent en âge. Il s’agira de reprendre la discussion sur les fondements sociaux genrés des effets structurels de ces évolutions (différentiel de l’espérance de vie entre les hommes et les femmes, de la dégradation de l’état de santé...). Comment d’autres facteurs comme la trajectoire de couple et ses effets relationnels (usure du couple, perte du conjoint, ...), les trajectoires socio-affectives, la carrière sexuelle ou les effets générationnels y participent-ils ?
3/ Explorer les évolutions, les adaptations et les résistances
Certaines personnes âgées continuent d’avoir une vie sexuelle active. Elles font l’objet d’une attention particulière de la part de l’industrie qui mise sur l’allongement de l’espérance de vie et leur pouvoir d’achat supposé, pour développer des produits répondant aux normes hédonistes sous la forme d’adjuvants censés garantir le maintien d’un corps désirable, désirant et performant, mais aussi d’espaces dédiés (croisières, gated communities...). À l’inverse, ce sont des interdits et des obstacles qui caractérisent la sexualité des vieux dans d’autres circonstances et d’autres contextes, notamment institutionnels (maisons de retraites, hôpitaux...) dans lesquels elle est soit niée soit dévalorisée, voire prohibée et chimiquement contrôlée. Face aux contraintes institutionnelles et normatives, dont il conviendra de dresser l’ampleur et les limites, les individus n’adaptent-ils pas le répertoire de pratiques sexuelles avec l’avancée en âge ? Est-ce l’occasion d’innovations, pouvant ouvrir à des transformations radicales de la conception du vieillissement ou d’un ajustement frustré et nostalgique de la vigueur d’antan ? Il conviendra bien entendu d’articuler les effets propres à l’avancée en âge et ceux de l’accumulation d’expériences et d’élargissement des répertoires. Qu’en est-il de l’importance des positions dans l’ordre du genre, de la classe sociale, etc. pour observer ces mobilités de pratiques ?
La date limite de rendu des déclarations d’intention est fixée au 15 mars 2011 (résumé 2000 signes), un retour étant émis courant avril pour un attendu des textes (Cf. règles de publications sur le site de la revue - http://gss.revues.org ) au 1er juillet 2011. Les propositions de contribution sont à adresser aux deux coordinateurs du numéro :
Marc Bessin : bessin@ehess.fr
Marianne Blidon : marianne.blidon@univ-paris1.fr

- Avant le 15 avril
"Filles et garçons dans la petite enfance"
Dans le cadre du Colloque Cerfee - Lirdef 2011 : « L’éducation de la petite enfance : enjeux sociaux et éducatifs de l’accueil dans les différentes formes institutionnelles »
9 et 10 septembre 2011
Organisé par le LIRDEF (E. A. 3749, Montpellier2 et Montpellier3)
& le CERFEE (U. E., Montpellier3)
Appel à communications pour le symposium
Proposé par :
Christine Fontanini, MCF Sciences de l’éducation,
&
Céline Avenel, Doctorante en Sciences de l’éducation,
Université Montpellier 3, CERFEE-LIRDEF
Présentation :
Les résultats des recherches sur les socialisations différenciées à l’école sont désormais bien connus. Concernant les jeunes enfants (école maternelle, jardins d’enfants pour les pays où la scolarisation n’est pas aussi précoce), certains travaux émergent comme ceux de Golay (2006, 2007) qui montrent l’homosociabilité et la présence de rapports de domination. Pour les enfants plus jeunes accueillis dans des structures collectives, la question de la socialisation sexuée est encore plus mal connue.
Notre symposium propose donc de présenter les différentes recherches récentes sur la socialisation différenciée ou non des jeunes enfants en structures d’accueil ou à l’école maternelle. Il peut également accueillir des communications sur l’éducation familiale donnée aux petites filles et aux petits garçons.
Une publication dans un ouvrage collectif des communications de ce symposium est projetée.
Les propositions de communication pour ce symposium (un intitulé + un résumé de 3000 signes maximum) devront parvenir avant le 15 avril 2011 à christine.fontanini@free.fr et celine.avenel@univ-montp3.fr. L’avis du Comité scientifique sera rendu le 15 mai 2011 au plus tard.
Pour plus de renseignements sur ce colloque :
http://recherche.univ-montp3.fr/cerfee/article.php3?id_article=422

- Avant le 15 février
"Empires et biopolitiques"
20-21-22 octobre 2011 - Colloque EHIC, Université Blaise Pascal
Clermont II
Présentation :
Selon Michel Foucault (1976), ce qui a longtemps caractérisé le pouvoir du Souverain, c’est le droit absolu, pour celui-ci, de vie et de mort sur ses sujets. C’est d’ailleurs plutôt un droit de mort, probablement hérité du droit romain de patria potesta, c’est à dire le droit pour le père disposer de la vie de ses enfants et de ses esclaves : tuer ou laisser vivre. Si le Souverain tuait rarement ses sujets directement, sauf s’ils se rebellaient contre lui, il pouvait exiger de ses sujets mâles qu’ils partent en guerre pour le défendre. Or, la nouvelle fonction du pouvoir souverain, de nos jours, serait plutôt celle de ‘gestionnaire de la vie’. Ce pouvoir sur la vie, ou biopouvoir se serait développé lentement, à partir du XVIIème siècle, en deux formes de base qui ne sont pas contradictoires et qui s’entrecroisent : celle des pratiques disciplinaires qui représentent le corps comme une machine et visent à le rendre plus fort, plus productif ; et celle qui n’apparaît que vers le milieu du XVIIIème siècle et dont l’objet est le « corps espèce », support de processus biologiques : prolifération, naissances, mortalité, niveaux de santé, espérance de vie, etc. Discipliner le corps et réguler la population sont les deux pôles autour desquels le biopouvoir se serait organisé. Ce biopouvoir est, selon Foucault, un élément indispensable au développement du capitalisme car il rend possible « l’insertion contrôlée des corps dans la machine productive ». Il est également, comme le remarque Jana Sawicki, dans Disciplining Foucault (1991), indispensable à la continuation du système de domination masculine car « il fournit les outils nécessaires à l’insertion du corps des femmes dans la machine reproductive » (Sawicki). Les techniques de pouvoir opèrent comme facteurs de ségrégation et de hiérarchisation sociale : de genre, de classe et de « race ». 
A partir de ce cadre théorique, - qu’il soit utilisé comme tel ou contesté - nous explorerons, sur une longue période (de l’esclavage du 18e siècle aux mouvements migratoires actuels), le rôle des empires dans la mise en place et la transformation de ces biopolitiques, à la fois en métropole et dans les différents espaces colonisés – avec leurs variations régionales - tant par l’Etat que par des organismes paraétatiques et privés et/ou religieux.
Thèmes possibles mais non exhaustifs : La population comme richesse et/ou comme menace. La notion de « qualité de la population » versus celle de « quantité » ; celle de « surpopulation » ou d’espace dit « vide » i.e. sans maître (Terra Nullius) ; notion d’espace vital. Politiques de santé, eugénisme, politiques natalistes et/ou malthusiennes selon la période, le lieu ou les populations concernées. Préservation de l’enfant à naître. Contrôle des corps. Encouragement/découragement ou même interdiction du mariage ou de la reproduction. Politiques sexuelles (métissage, concubinage, prostitution). Politiques d’émigration/d’immigration ; idéologies et migrations ; migrations et « rééquilibrage » ethnique et/ou sexuel de la population. Notion de « seuil de tolérance », d’immigration choisie, etc.
Ce colloque pluridisciplinaire et international se tiendra à la MSH de Clermont-Ferrand du mercredi 21 octobre à 14h au vendredi 23 octobre à 13h. Chaque intervenant/e fera une présentation de 30 mn MAXIMUM. Une discussion de 15 mn est prévue après chaque intervention qui pourra avoir lieu en français ou en anglais. Il n’y aura pas de traduction.
Prière d’envoyer vos propositions comprenant une courte présentation de la problématique, du type d’approche (théorique ou étude de cas) ainsi que le corpus que vous comptez utiliser avec un court CV (1 page), pour le 15 février 2011 minuit à :
Contact :
mspensky@gmail.com

- Avant le 30 avril
"European Geographies of Sexualities Conference"
8th – 10th September 2011
Hogeschool-Universiteit Brussel
What we now recognise as the sub-disciplines of sexual and queer geography largely emerged out of the study of predominantly white gay male (and later, lesbian) spaces in the major urban centres of North America and north-western Europe. The range of work undertaken by geographers of sexualities has proliferated and diversified in the last two decades – it now addresses the lived experiences of trans people, queers of colour and working class LGBT people ; and has expanded its geographical scope to study suburban and rural spaces, as well as countries beyond the West. And yet, perhaps because of its origins, there is still a tendency (held by many geographers who do not position themselves as working in the field of ‘sexual geography’) to conflate the field of geographies of sexualities with research on homosexuality and to assume such work has not addressed lives lived in other geographical contexts. This conference seeks to challenge and rectify those assumptions by providing an overview of the range of studies that have theorized the spatiality of sexualities, gender, sexual identities and sexual practices in (and beyond) European contexts.
This conference will, for the first time, bring together researchers from across Europe who study the spatial aspects of human sexuality. We expect participation from human geographers, as well as anthropologists, sociologists, planners, architects, political scientists, legal theorists and others. We welcome participation from non-academic researchers working for social movements, non-governmental organisations and in the policy community.
We encourage contributions in a diverse range of formats. Alongside traditional academic conference papers, we welcome panel discussions, open space discussions, film showings, installations and other contributions. We seek to foster networking, debate and discussions across national borders, across language communities, and across academic disciplines.
Conference sessions and contributions could include, but are not limited to, the following topics :
. Questioning the location of ’Europe’ and the location of sexualities within Europe ; sexualities on the peripheries of ’West’ ;
. Challenging the Americanisation of queer studies ;
. Geo-temporalities ; geographical locations and temporal narratives of ’progress’ and ’backwardness’ ;
. Queer, trans and feminist approaches to gender politics in Europe ;
. Activism, academia and equality politics in Europe ;
. Sexuality and gender activism, and radical sexual politics in Europe ;
. Sexual citizenship and dynamics of inclusion/exclusion in diverse European contexts ;
. Homonationalism, racism and anti-muslim prejudice within European LGBT communities ;
. Queer migration, mobility and Europe’s borders ;
. The political geography of sexuality and sexual orientation in the European Union ;
. Economic geographies of pornography, sex work and the sex industry in (and beyond) Europe ;
. Diverse economies of LGBT lives – including and beyond the gentrification and commercialization debates ;
. The lived experience sexuality in diverse urban and rural spaces – queering the countryside and the suburbs ;
. Heteronormativity, homonormativity and changing sexual normativities in European contexts ;
. Geographies of family life in different European contexts ;
. The geographies of life outside the romantic couple : spaces of polyamory, non-monogamy and single life ;
. Queer methods and methodologies ; the rematerialization of queer studies ;
. The intersections of queer theory with other critical theoretical approaches (including postcolonial studies, governmentality, historical materialism, and critical theory) ;
Language : we currently do not have funding for translation at the conference. We plan a multilingual conference, and encourage participants to present in the language they feel most comfortable using. We recognise that English is likely to be the language of convenience for many participants.
Cost : we aim to make the conference as affordable as possible for all participants, but especially those without access to institutional funding. We are seeking financial support to provide small travel bursaries for low waged participants and those from less privileged countries. The expected registration fees will be €150 (waged) and €50 (students/low waged).
Interested contributors should send a (250-word) abstract for a paper, or a short proposal for a session/panel discussion to pegs@ssqrg.net by 30th April 2011.
The conference is sponsored by the Space, Sexualities and Queer Research Group of the Royal Geographical Society (with Institute of British Geographers). Further information about the conference can be found at http://www.ssqrg.net/pegs.

- Avant le 1er mai
"History of Sexuality Network"
9th European Social Science History Conference, Glasgow, Scotland, UK, 11-14 April 2012
The Sexuality Network of the European Social Science History Conference
invites papers on the history of sexuality for inclusion in its
programme of panels at this bi-annual conference. The ESSHC 2012 will
take place in Glasgow, Scotland at Glasgow University.
The ESSHC aims at bringing together scholars interested in explaining
historical phenomena using the methods of the social sciences. The
conference is characterized by a lively exchange in many small groups,
rather than by formal plenary sessions. The Sexuality Network of the
ESSHC is the one of the leading European arenas for new work on the
history of sexuality. We welcome proposals for full panels (3-4 papers)
as well as offers of individual papers. Papers and panels on all
historical periods are welcome.
Our criteria for inclusion in the programme will be to highlight those
panels and papers that display innovation, theoretical rigour, and
exciting directions in research into the history of sexuality.
The range of interests covered by the Network are wide and previous
gatherings have included work on historical approaches to : sexual
activity ; sexual identities ; heterosexuality ; homosexuality ; marriage,
divorce, and extra-marital sex ; celibacy, masturbation ; fertility and
its technologies ; sexual subcultures ; geographies of sexuality ; oral
history ; sex and the archives ; sex work ; sexually transmitted disease ;
HIV/AIDS and sexuality in historical perspective ; cultural
representations of sexuality ; medicalization of sexualities ; legal
regulation of sexuality ; sexual violence ; globalization and sexuality ;
historiographical approaches to sexuality ; Marxist, queer and feminist
historiographies.
All proposers of papers (and all panel participants) must pre-register
at the conference website in order for their offers to be considered :
http://www.iisg.nl/esshc/
Information about the conference fees and conditions are also available
at this site.
The deadline for paper and panel proposals is 1 May 2011. You (and all
panel participants if applicable) must also pre-register by this date.
Contacts for further information about the Sexuality Network :
Elise Chenier
echenier@gmail.com
Julie Gammon
j.gammon@soton.ac.uk
Jens Rydström
jens.rydstrom@genus.lu.se

- Avant le 1er juin
pour un prochain numéro des Cahiers d’études africaines portant sur "Penser les masculinités"
Présentation :
Où sont les hommes en Afrique ? Partout, assurément, comme en rend largement compte la littérature en sciences sociales consacrée au continent. Rarement, pourtant, les hommes sont étudiés en tant que tels. Pendant longtemps, le point de vue observé et restitué par les chercheurs, bien que se donnant implicitement comme valable pour tous, était un point de vue principalement masculin. Le développement des études féministes puis des études de genre, à partir des années 1970, a permis de mettre au jour cette déformation androcentrique du regard et de la corriger à travers la multiplication des recherches sur les femmes. Ce faisant, il a en partie maintenu dans l’ombre ce qui est longtemps resté un angle mort de la recherche en sciences sociales en Afrique : l’analyse des constructions de la masculinité.
Dans ce numéro, nous souhaiterions à la fois rassembler des études initialement conçues sous cet angle et inviter à s’interroger sur la masculinité ceux qui, se consacrant à des objets divers, enquêtent notamment auprès d’hommes. Précisons d’emblée qu’il n’y a pas lieu d’isoler la masculinité ni de la traiter sur un mode essentialiste comme une catégorie homogène : masculinité et féminité ne sont jamais définies séparément et la construction du genre est profondément relationnelle. Les normes de la masculinité diffèrent de plus selon les contextes, mais également à l’intérieur de chaque contexte, à travers les négociations plus ou moins visibles engagées par les individus ou les groupes autour de leurs définitions. Au delà des formes hégémoniques, le masculin se dessine au travers d’une pluralité de normes ou de valeurs qui coexistent ou s’affrontent.
Le principal objectif de ce numéro est de mettre en lumière les processus de fabrication des masculinités en Afrique dans leurs dimensions contemporaines ou historiques. Depuis le début des années 1990, de nouvelles approches du genre comme performance invitent non seulement à envisager le masculin et le féminin comme des constructions sociales mais aussi à considérer qu’ils sont l’objet d’une mise en scène perpétuelle, savamment exécutée par chaque individu en grande partie à son insu. Produite et reproduite indéfiniment par des performances invisibles qui la font apparaître comme allant de soi, la masculinité trouve sans cesse à s’exprimer tout en se dérobant le plus souvent aux regards. Aux côtés de ses manifestations « spectaculaires », dont l’excès ou le défaut supposés de virilité attirent l’attention, nous souhaiterions que les formes ordinaires de production et de reproduction de la masculinité soient ici rendues intelligibles.
Par exemple, l’analyse de la dominance masculine des institutions ou des espaces publics est rarement explicitée dans les travaux sur le politique ou sur le religieux, alors que les productions de la masculinité peuvent être redevables des logiques de ces espaces. Le cas de l’Afrique du Sud, dont les profondes transformations politiques et sociales survenues au cours des deux dernières décennies ont provoqué un certain bouleversement des normes de la masculinité, illustre bien l’intérêt et même la nécessité d’intégrer cette dimension à la réflexion sur les changements politiques ou religieux. Il serait particulièrement intéressant d’interroger les liens entre l’évolution de ces normes et les contextes de globalisation ou de nationalisme culturels. De manière plus spécifique, la réorientation progressive en direction des hommes des politiques liées à la problématique « genre et développement », longtemps tournées vers les femmes, mériterait d’être analysée.
En même temps que les discours ou les actions qu’elle génère, la distribution réputée inégalitaire du pouvoir dans le cadre des rapports de genre doit être repensée à partir d’une définition plurielle du masculin. Afin de dépasser l’opposition souvent faite entre domination masculine et pouvoir informel des femmes, il importe de s’interroger sur la répartition hiérarchisée du pouvoir parmi les hommes. En effet, l’observation détaillée des expériences et des relations sociales montre que les hommes ne forment pas une seule et même catégorie au pouvoir par définition supérieur. Selon leurs propriétés ou appartenances, qu’elles soient géographiques, ethniques, de classe, d’âge, etc., le rapport des hommes aux normes de genre et leurs positions vis-à-vis des femmes varient fortement. Le masculin n’apparaît plus dès lors comme dominant par essence, mais comme une catégorie dont la définition repose sur une imbrication de rapports de pouvoir où se trouvent impliqués bien d’autres facteurs que le genre.
Indissociable du genre, la sexualité constitue un espace où s’expriment et se négocient les rapports de pouvoir, notamment entre hommes et femmes. Longtemps occultée par les sciences sociales africanistes, cette thématique s’est progressivement imposée, mais il n’a pas suffisamment été montré ce que la production du genre, et tout particulièrement de la masculinité, doit à la sexualité. Par exemple, au cours des dernières années, de nombreux travaux ont décrit les logiques de la « sexualité transactionnelle » (sexualité rétribuée distincte de la « prostitution ») dans divers pays d’Afrique. Cet effort pourrait être poursuivi en montrant l’implication de ces logiques sur la construction des identités masculines, en restant attentif à la diversité des situations, les hommes n’étant pas nécessairement en position dominante lorsqu’ils rétribuent les femmes et étant eux-mêmes sans doute plus souvent bénéficiaires de rétributions dans le cadre de la sexualité (conjugale ou non) que cela n’est décrit dans la littérature.
Autre exemple : dans bien des pays africains, l’émergence récente du thème de l’homosexualité dans le débat public n’aura pas manqué de produire la « resignification » de pratiques jusqu’alors confinées au silence du domaine privé et de redéfinir la place d’identités sexuelles qui ont existé et existent encore dans divers pays africains comme alternatives aux rôles de genre strictement féminin et masculin. Des analyses de l’impact de ces controverses et des luttes antagoniques qu’elles supposent pourraient utilement éclairer l’évolution récente des catégories de la masculinité.
Les propositions d’articles (titre et résumé d’une page) sont à envoyer à Anne Doquet (annedoquet@yahoo.fr) et à Christophe Broqua (broquachristophe@yahoo.fr) avant le 1er juin 2011.

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4 - POSTE :

- A Chair in Gender History (ca. 1789 to the Present), European University Institute, Florence (Italie)
The department of History and Civilization invites applications for a Chair in Gender History. Preference will be given to candidates investigating the gender dimension of historical processes inside Europe and/or connecting Europe to the world. Contracts are for five years, renewable for further three years. The Institute is an equal opportunity employer. Interested applicants should contact the Director of the Academic Service, Dr. Andreas Frijdal, in order to receive an application and information pack. Deadline for receipt of applications : 15 February 2011.
Tel. : +39-055-4685.332
Fax : +39-055-4685.444
E-mail : applypro@eui.eu
Internet : http://www.eui.eu
Address:European University Institute, Via dei Roccettini 9, I-50014 San Domenico di Fiesole, ITALY

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5 - EN LIGNE :

- EFiGiES a ouvert un carnet Hypothèses !
Créée en 2003, EFiGiES est une association qui vise à créer de la solidarité entre étudiant·e·s, doctorant·e·s et jeunes chercheur·e·s en Études Féministes, Genre et Sexualités à travers une mise en commun de savoirs et d’informations.
L’isolement constitue une des principales difficultés pour les jeunes chercheur·e·s en EFGS. Pour permettre à celles et ceux qui travaillent sur les mêmes thématiques ou qui connaissent les mêmes difficultés de se rencontrer, l’association EFiGiES a développé plusieurs outils dans cet espace particulier qu’est le web : un site internet (http://www.efigies.org), une liste de diffusion (efigies-info@rezo.net ), et un carnet Hypothèses des ateliers (http://efigies-ateliers.hypotheses.org/).
Le Centre pour l’édition électronique ouverte (CLEO) est un laboratoire associant le CNRS, l’EHESS, l’Université de Provence et l’Université d’Avignon. Cette unité est installée à Marseille et inscrit son action dans le cadre du très grand équipement ADONIS, réseau dont elle fait activement partie. Le CLEO développe Revues.org, le plus ancien portail de revues en Sciences humaines et sociales en France, qui diffuse une centaine de revues. Il publie également Calenda, le calendrier des sciences sociales et Hypothèses.
Hypothèses est une plateforme. Cela signifie que les différents carnets de recherché ne sont pas des sous- parties d’un seul site Web, mais sont autant de sites Web indépendants sur le plan éditorial qui sont hébergés sur un serveur commun. Hypothèses est propulsée par Wordpress. Des sessions de formation sont proposées par le CLEO : http://hypotheses.org/formations.

- "Comment classifier/déclassifier sans stigmatiser ? Troubles du genre et de la sexualité"
Mise en ligne du compte rendu de la journée d’études du 6 décembre 2010 organisé par l’Observatoire des transidentités
Résumé :
. une grande rigueur réflexive et de solidarité des différentes formes de transidentités présentes pour une réappropriation des trajets de vie par les concernées (notons toutefois dans l’exposé d’Alain Giami, la distinction qu’effectue TransAide, transsexe contre transgenre, binaire vs queer, sur le modèle des « vrais et faux » trans’) ;
. une réponse de la part des deux représentantes de la Sofect (M. Bonierbale, C. Chiland) campée sur la situation actuelle de psychiatrisation et dépendance d’un diagnostic par le –la- seulE psychiatre de l’équipe et pour les seulEs transsexes ;
. une grande ouverture méthodologique de la part de l’OMS quant aux stigmatisations inhérentes à une classification par les termes de « maladie mentale » et « troubles » (http://www.med.univ-rennes1.fr/noment/cim10/cim10-c5.c_p0.html).
Nous avons toujours accordé une grande attention aux plus démunies, considérant que désormais plus de 80% de la population trans’ trouvent une régulation personnelle à leur forme d’identité. Nous nous posions donc cette question : La déclassification de la transsexualité dans la CIM est-elle un danger pour les trans’ pauvres et de certains pays ?
Infos complètes :
http://observatoire-des-transidentites.over-blog.com/article-journee-d-etudes-classifier-declassifier-sans-stigmatiser-troubles-du-genre-et-de-la-sexualite-65444981.html

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6 - PUBLICATIONS :

- Anne Berger, Eleni Varikas, Genre et Postcolonialismes. Dialogues transcontinentaux, Editions des archives contemporaines, 355 p., 29 euros. ISBN : 9782813000217
Ce volume réunit des spécialistes d’Asie du Sud, d’Asie du Sud-Est, des Caraïbes, d’Europe Centrale et du Maghreb issus de disciplines diverses (anthropologie, histoire, linguistique, littérature, philosophie, science politique, sociologie) et de continents différents : Amérique, Afrique du nord, Asie, Europe. Son ambition est double : contribuer de manière à la fois analytique et critique à la constitution du champ des études postcoloniales en France et poser la question du rôle théorique, critique et politique que peuvent ou doivent y jouer les questions de genre, de différences, de hiérarchies et d’identités sexuelles.
http://www.archivescontemporaines.com/index.asp?lg=1&menu=97&mm=620&Filtre=&Nomidretour=&NomLibRetour=&popup=&format=752&titreformat=Accueil&mc=&vue=AccueilSS=1&pg=1&rech=&tri=&mode=F&id=388&rc=1&bouton=0&hc=1

- Clio, n°32, "Relectures"
Sous la direction de Françoise Thébaud et Florence Rochefort
Ce numéro, publié à l’occasion du 15e anniversaire de la revue, est quelque peu différent des précédents qui, de Résistances et libérations à Érotiques, déclinent un thème sous de multiples facettes. Invitant à un retour sur le passé de l’histoire des femmes et du genre, les « relectures » proposées ici font connaître des travaux restés non traduits, réagissent à des questionnements qui ont fait date et donnent la parole à des chercheurs et chercheuses qui ont marqué les dernières décennies. Elles permettent aussi de réfléchir aux mots, aux concepts et aux expériences qui ont nourri dans le passé et nourrissent aujourd’hui ce champ de recherche, aussi bien en France qu’ailleurs. Point de nostalgie, mais un effort de transmission d’une histoire et de projection dans l’avenir. Point d’exhaustivité, mais des choix nécessaires et des « coups de cœur » raisonnés.
http://clio.revues.org/index9800.html

- Séverine Liatard, Colette Audry, 1906-1990. Engagements et identités d’une intellectuelle, PU de Rennes, 396 p., 22 euros. ISBN : 978-2-7535-1235-1
À la croisée de l’histoire des intellectuels et de l’histoire des femmes, cette étude biographique sur Colette Audry analyse le devenir d’une intellectuelle au XXe siècle dans un contexte où l’accès des femmes au pouvoir reste problématique. Séverine Liatard présente l’itinéraire de Colette Audry puis s’interroge sur la construction de ses identités d’enseignante, de femme politique, d’écrivaine et de féministe. À travers ce parcours, il s’agit de réfléchir aux modalités d’engagement qui lui sont propres : les stratégies mises en place pour s’accomplir et obtenir une reconnaissance en tant qu’intellectuelle, la manière dont elle vit et se représente cette condition et le rôle de l’engagement féministe dans ce processus d’individuation.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2543

- Sandrine Garcia, Des mères sous influence, Paris, La Découverte, 384 p., 25 euros. ISBN : 9782707158871
Comment est-on passé de la dénonciation de la « maternité esclave » par le MLF (Mouvement de libération de la femme) à la culpabilisation des mères ? De quelle manière la toute-puissance exercée par les parents sur leurs enfants a-t-elle cédé la place à l’encadrement des mères et des pères par les professionnels de la santé et de l’éducation ?
Interrogeant pour la première fois ces évolutions paradoxales, Sandrine Garcia donne à voir comment, durant la lutte pour la régulation des naissances, de nombreux médecins dénoncent le magistère moral exercé par un Ordre des médecins majoritairement catholique, au profit d’une autorité se voulant uniquement scientifique. Puis, revisitant les étapes majeures de la construction de la « cause de l’enfant », l’auteure montre comment nombre de psychanalystes de l’enfant - en particulier Françoise Dolto - investissent massivement le champ de l’éducation : le destin des femmes passe désormais par le bien-être de l’enfant tel que le définissent ces experts.
Ce brouillage des registres entre clinique et morale aboutit, aujourd’hui, à la dénonciation d’une nouvelle maltraitance : la « violence éducative » qu’exerceraient les parents réfractaires aux bons usages. D’où l’émergence d’un militantisme individuel et institutionnel pour faire sanctionner les « déviances » parentales, au risque de stigmatiser les pratiques les plus éloignées de la norme incarnée par les classes moyennes : celles des milieux populaires.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707158871

- Patrice Corriveau, Valérie Daoust, La régulation sociale des minorités sexuelles. L’inquiétude de la différence, Presses de l’université du Québec, 274 p., 29 dollars canadiens. ISBN 978-2-7605-2633-4
Successivement condamnées par la religion, criminalisées par le droit pénal et finalement médicalisées, les minorités sexuelles ont subi une forte répression institutionnelle. Depuis, les luttes des mouvements gais et lesbiens ont conduit, dans certains pays, à la reconnaissance des droits des homosexuels au mariage et à la parentalité. Toutefois, l’homosexualité est encore trop souvent perçue comme une menace à la tradition et à l’ordre « naturel ».
Réunissant les contributions de chercheurs en sociologie, en philosophie, en criminologie, en histoire, en anthropologie, en sexologie et en travail social, cet ouvrage porte sur les multiples modes de régulation institutionnelle et sociale des minorités sexuelles. Tout en exposant les différentes pratiques de répression employées par le passé, les auteurs traitent de sujets contemporains comme l’homophobie dans les écoles et l’homoparentalité. Soulevant des questions de justice sociale, ils rappellent que tous, gais et lesbiennes y compris, sont engagés dans le processus de régulation des minorités sexuelles.
http://www.puq.ca/catalogue/livres/regulation-sociale-des-minorites-sexuelles-5585.html

- Karine Lambert, Pierre-François Astor, Pour en finir avec les conflits de sexe, Editions du Palio, 224 p., 18,50 euros. ISBN : 978-2-35449-018-8
La question du genre masculin/féminin ne cesse de diviser. Entre passions et incompréhensions, il demeure difficile de comprendre les rapports entre les hommes et les femmes, en dépit des évolutions culturelles et sociétales modernes.
Nous avions cru pouvoir enfin enterrer la hache de guerre, que c’était fini, mais aux détours
d’une réflexion amicale, d’une relation amoureuse ou d’un de ces micro-événements qui
maillent notre quotidien, nous sommes renvoyés dans les rôles assignés à notre sexe
d’appartenance.
Et si les frontières s’étaient juste déplacées ? Les Martiens et les Vénusiennes restent en haut de l’affiche et hantent les têtes de gondoles tandis que les universitaires tentent péniblement de faire entendre sur la scène médiatique leur docte musique composée sur l’infinie variation des relations entre les sexes.
Pourquoi sommes-nous quotidiennement confrontés à un affrontement inopérant entre
sexes et genre ? Pourquoi en dépit des indéniables avancées juridiques et politiques des
gouvernements successifs, des prises de conscience de la société civile, de la multiplication
des discours de vulgarisation, avons-nous le sentiment de ne jamais en avoir fini avec les
rigidités, les conflits ou les normes archaïques qui régissent les rapports femmes-hommes ?
Tenter autre chose ! Vivre une féconde altérité ?
Fred et Camille, les acteurs modernes de ce livre, jouent librement avec les conventions et
identités de sexe. Ils sont complexes, homme ou femme, parfois l’un et l’autre. Ils enquêtent
sur les différentes scènes sociales (couple, espace public, politique, médias, culture…),
braconnent sur les terres inhospitalières de l’appartenance sexuée, débusquent les espaces de conflits en arpentant les lieux communs, s’essaient au métissage du genre.
Leur ambition ? Offrir le plaisir d’un débat libre, constructif, dédramatisé.
http://www.editionsdupalio.com/pourenfiniravecleconflitdessexes.html

- Après-midi de LAIRDIL, n° 16, "Genre et/ou jeux",
Prix : 10 euros, frais d’envoi compris
Chèque à l’ordre de LAIRDIL à envoyer à l’adresse ci-dessous.
Sommaire :
1ere partie : Le genre
. Enjeux et defis pour la mixite filles/garçons à l’ecole : exemples en classes de langue-culture
Mireille Baurens
. Images selon le genre en anglais de specialite
Laura Hartwell
. Les relations de seduction enseignant/es-enseigne/es
Nicole Decure & Françoise Lavinal
2eme partie : Le genre et les jeux
. Genre et identification en anglais : une analyse de jeux de roles
Véronique Perry
. Genre et jeux video : quels outils pour la classe de langue ? Fanny Lignon 3 eme partie : Le jeu
. Vers une pratique raisonnee et ludique de l’enseignement des langues etrangeres
Barbara Villez
/ Jouer pour ecrire
Oliver Feltham
http://www.lairdil.org/htm/edition.php#1


Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
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