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Mireille Calle-Gruber, Anaïs Frantz (éds), Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les deux rives de la Méditerranée


Date de mise en ligne : [16-01-2012]



Mots-clés : migration


Actes du symposium tenu en Sorbonne les 22 et 23 juin 2009, Presses universitaires de Tanger, 2011.

Sous le titre « Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les rives de la Méditerranée », les actes du symposium qui s’est tenu à Paris, en Sorbonne, les 22 et 23 juin 2009, permettent de mesurer les enjeux poétiques et politiques de l’expérience menée dans le cadre du Programme de Master Tempus Drive par les Universités de Rome, Tanger-Fès, La Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et Toulon-Var Université du Sud, avec la collaboration de l’AMERM et de IMED.

Deux axes organisent la réflexion :

1. Droit de cité. L’expression qui, dans l’Antiquité, désignait l’ensemble des droits publics et privés des citoyens de la Cité ou de l’Etat et excluait les étrangers, a l’avantage de placer d’emblée la réflexion sur la frontière, la multiplication des frontières intérieures, les exclusions, et sur les formes que cette réflexion prend en droit, en politique, dans les oeuvres d’art et les lettres.
C’est aussi la possibilité offerte de penser le lieu urbain par rapport à la place qui est faite aux femmes.

2. Littératures migrantes : questions de langues, questions de genres. Ce second axe invite à considérer le champ des apprentissages et des difficultés linguistiques (bilinguisme, diglossie, diglossie littéraire) ; des représentations de soi dans la langue-autre, de la prise de parole des migrantes, l’émergence de leurs récits propres et de ce que les oeuvres littéraires peuvent faire entendre de leurs langues ; de la faculté de transmission.

C’est aussi l’espace où penser ce que la construction de « genre » apporte à une pensée de l’égalité des chances et de la parité, à l’inscription des différences sexuelles dans les langues. Où prendre la mesure de ce que, travaillée par l’inscription des altérités sexuelles et culturelles, l’écriture romanesque en français génère des genres littéraires inédits. Que, dans l’écriture migrante, le « genre » ne va pas sans l’émergence de nouvelles formes littéraires.

En fait, lorsqu’on tente d’évaluer la portée de « l’intégration » ou « la différence », on voit que ces mots sont rapidement à double entente, tout comme « communauté », « communautaire », « métisse », ou encore « francophonie » et « littérature postcoloniale ». Sans oublier les doutes : jusqu’où y a-t-il droit ? et où zones sans-droit ? Jusqu’où faut-il légiférer ?

Questionnement à reprendre donc, et à questionner inlassablement : avons-nous bien posé les questions ? avons-nous pesé nos mots ?

http://www.ecritures-modernite.eu/?p=8951

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