[Annonces du RING]
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[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. Beaucoup ne figurent pas sur les sites des équipes... GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"Feminism & Politics : Gendering the Contemporary Debates in Political Philosophy"
2 – APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 15 septembre, "Engagements, rébellions et genre dans les quartiers populaires en Europe (1968-2005)"
Avant le 1er octobre, "Transgresser le genre : enjeux et (re)configurations"
Avant le 21 septembre, "Genre et politique/ Gender und Politik : « La citoyenneté revisitée »"
3 - POSTE :
Assistant Professor, Gender & Islam, Wesleyan University, Connecticut (Etats-Unis)
4 - EN LIGNE :
revue Genre, sexualité & société, "Lesbiennes"
revue Genre & Histoire entre dans le portail de Revues.org
5 - PUBLICATION :
Le Temps des Médias, revue d’histoire, "La cause des femmes"
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1 - COLLOQUE :
"Feminism & Politics : Gendering the Contemporary Debates in Political Philosophy"
table ronde organisé par The Centre for Ethics, Social & Political Philosophy of the Higher Institute for Philosophy of the K.U.Leuven presents :
With Jean Cohen (Columbia), Etienne Balibar (Nanterre/Irvine), and Margaret Moore (Queens)
Wednesday September 16th at 4pm
Kardinaal Mercierzaal, H.I.W, K.U.Leuven
In a world of rapid changes and deep transformations with consequences we cannot yet begin to oversee, one thing appears unchanged : deep and persistent inequalities structured around the nexus of gender, race, class and capital. Although there have been some major steps forward in some realms of our lives and some parts of the world, this deep-seated inequality continues to exist on many levels. In this roundtable discussion, three political philosophers who have made it their business to address the political state we are in, will focus on gender, and its multiple intersections with contemporary politics. Each one of them has engaged deeply with feminist thought and practice, considering feminism not only as a useful but as a necessary perspective when discussing politics. However, current debates in political philosophy pay little attention to this perspective, in spite of the work that is being done by feminist academics and activists alike. This discussion does not just aim to put feminism on the map, but rather to demonstrate the urgency and importance of doing so in the face of the political challenges posed to us by globalisation.
To register (free) or for more information : anya.topolski@hiw.kuleuven.be
http://www.worldwithoutpolitics.be/feminism
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2 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 15 septembre
"Engagements, rébellions et genre dans les quartiers populaires en Europe (1968-2005)"
Colloque international de clôture du projet ANR « Genrebellion »
UMR IRICE et TRIANGLE
Lieu ENS-LSH Lyon
3-4 juin 2010
Présentation :
Relancés par les événements de l’automne 2005 en France, les travaux scientifiques sur les épisodes de rébellions urbaines ont centré leur attention sur le moment émeutier en tant que tel. Si certaines études s’attachent à saisir les logiques plurielles qui interagissent durant les séquences de confrontation entre groupes de jeunes et forces de l’ordre, d’autres ont plutôt éclairé la construction médiatique et politique des représentations de l’événement. Une troisième série de recherches a contribué à élargir la focale d’analyse, en questionnant à la fois les causes sociales des comportements émeutiers et les effets des formes prises par l’action publique dans les quartiers populaires.
En inscrivant la réflexion dans une perspective temporelle plus longue, ouverte au moins depuis 1968, en adoptant une approche comparée (à la fois dans le temps et dans l’espace), l’objectif de ce colloque est de comprendre les rébellions urbaines en les confrontant à d’autres dynamiques d’engagements et de mobilisations et en restituant la diversité des trajectoires des acteurs et des actrices engagés. Dans des configurations historiques, locales et nationales spécifiques, nous chercherons à voir comment des acteurs individuels et collectifs se construisent dans la durée de façon différenciée, mobilisant certaines modalités d’action, certaines références symboliques, certains vecteurs d’identification tels que le genre, l’origine nationale ou la référence à la classe sociale. Désenclaver les épisodes émeutiers pour mieux saisir la façon dont ils s’inscrivent dans un ensemble de pratiques et de discours permet de revenir sur le sens qu’ils revêtent pour les acteurs à un moment donné de leur trajectoire individuelle et collective.
Trois axes d’étude seront privilégiés :
1. Rébellions et mobilisations
Nous souhaiterions avoir des communications sur l’articulation entre les phénomènes de rébellion et de mobilisation ou, autrement dit, entre violence illégitime et organisation légitime. Il s’agit d’interroger l’opposition entre le domaine de l’« infra-politique » et ce qui relève de l’action faisant sens pour les organisations collectives (associations, syndicats, etc.).
On s’intéressera ainsi particulièrement aux études portant sur :
. les trajectoires d’émeutiers et, à l’inverse, de militant-e-s organisés adoptant des modes d’action considérés comme illégitimes ;
. les associations créées dans le sillage d’événements émeutiers ;
. les processus de construction du discours subalterne, dans sa dimension individuelle et collective, spatiale et événementielle ;
. les relations qui peuvent exister entre le monde de la « délinquance » et l’espace des mobilisations, non pour mystifier une improbable vertu politique attribuée aux actes délictueux, ou pour criminaliser les mobilisations dans les quartiers populaires, mais pour réfléchir aux formes de transfert d’un espace à un autre ;
. de même, nous interrogerons ce qui se joue dans d’autres espaces sociaux, comme celui du travail. Il s’agit, bien sûr, de questionner les formes de transmission, d’occultation et de méconnaissance du vécu ouvrier des « pères » et de leurs éventuels engagements dans des syndicats, mais aussi d’actualiser l’analyse de ce rapport au monde du travail. Une entrée pertinente peut être celle des mobilisations de salariés précaires, et particulièrement des jeunes, dont une grande part – en raison même du cumul des formes de discrimination – sont issus de familles immigrées. Les dynamiques d’engagement et de lutte qui se tissent à partir d’expériences communes à la condition de précaire sont porteuses d’un renouveau dans le rapport à l’action collective sur le lieu de travail et dans le rapport critique aux syndicats.
2. Quelles issues pour le politique ?
. Après les émeutes urbaines de novembre 2005 en France, un mouvement massif d’inscription sur les listes électorales a été enregistré : concentré dans les zones touchées par les émeutes, il s’est ensuite étendu à l’ensemble du territoire et s’est traduit par un sursaut de participation électorale lors de l’élection présidentielle de 2007. Toutefois, la forte mobilisation électorale qu’ont alors connue les quartiers populaires n’a pas perduré lors des élections législatives et municipales qui ont suivi. Comment comprendre le lien entre des pratiques émeutières non-conventionnelles et des formes de participation politique plus classiques ?
Cette question pourra être abordée dans une perspective écologique s’intéressant aux corrélations et aux transferts observables au niveau d’un territoire donné, entre épisodes émeutiers d’une part, et inscription et participation électorale de l’autre. Elle pourra également être abordée en suivant des trajectoires individuelles, afin d’analyser si, et si oui comment, l’expérience émeutière constitue un moment de politisation, et comment celle-ci est réinvestie dans des formes de participation politique conventionnelles.
. Nous souhaitons également faire le point sur les réponses des politiques aux épisodes de rébellions urbaines. Sur ce point de nombreuses publications existent déjà. Nous privilégierons ici les études sur les politiques municipales et régionales dans l’interaction avec les politiques nationales dans un souci d’histoire comparée du devenir de l’événement.
3. Genre et mobilisation
Deux aspects seront mis en avant :
. Le premier vise à mettre en évidence la sexuation des mouvements sociaux et particulièrement la division sexuée du travail militant au sein des organisations. Il s’agira de montrer comment hommes et femmes se répartissent dans les différentes tâches liées au militantisme, dans quelle mesure les femmes sont assignées à des tâches « féminines » et les hommes à des tâches « masculines ». Une attention particulière pourra être portée à la place des stéréotypes de sexe à l’intérieur des mouvements, à leur renforcement ou, au contraire, à leur fléchissement. Les mouvements connaissant une faible mixité sexuelle ou pas de mixité du tout pourront également être interrogés sous l’angle des modes intra-sexe d’organisation des activités « féminines » et « masculines ».
. Le second s’intéresse aux trajectoires féminines militantes. Le fait pour des femmes de s’engager sur la scène politique reste difficile à plus d’un titre : aux résistances très nettes à les admettre dans cette sphère, s’ajoute une éventuelle conflictualité psychique. A quelles conditions des femmes peuvent-elles se construire comme d’authentiques sujets politiques ? Il s’agira de comprendre les processus sociaux et familiaux, ainsi que les modes de subjectivation qui ont conduit certaines femmes à investir la sphère militante.
Le colloque s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire (histoire, sociologie, anthropologie, science politique, psychologie sociale). Les communications reposant sur des sources originales (archives, entretiens, observations, etc.) et explicitant de façon précise leur protocole d’enquête seront particulièrement appréciées, comme celles portant sur différents espaces nationaux en Europe.
Les langues de travail seront le français et l’anglais.
Les propositions de communication, de 2000 signes maximum, sont à envoyer avant le 15 septembre 2009 à l’adresse suivante : colloque.genrebellion@gmail.com. Merci de préciser votre adresse électronique ainsi que l’institution de rattachement. Les réponses seront communiquées fin octobre.
Pour plus d’information, voir les sites web http://triangle.ens-lsh.fr et http://irice.univ-paris1.fr
Avant le 1er octobre
"Transgresser le genre : enjeux et (re)configurations"
Organisée par l’association EFiGiES (association de jeunes chercheur.e.s en études féministes, genre et sexualités,
http://www.efigies.org), cette journée d’étude se tiendra en janvier 2010 à Paris (le lieu et la date seront précisés ultérieurement).
Elle propose de donner la parole à de jeunes chercheur.e.s (étudiant.e.s en masters, doctorant.e.s, post-doctorant.e.s) pour
esquisser un aperçu des recherches en cours sur les questions de transgression des normes de genre.
Présentation :
De nouvelles manières de penser les frontières du genre et d’appréhender les modes de transgression des normes sexuées
apparaissent aujourd’hui mais manquent encore de visibilité dans la recherche actuelle. Cette journée d’étude sera l’occasion de les
présenter et de les mettre en débat par le biais de perspectives interdisciplinaires et internationales.
C’est parce que le genre fait loi que l’on peut parler de transgressions de genre. La transgression, acte interdit – tant du point de
vue matériel que symbolique – suscite réactions et sanctions, dont les modalités peuvent être diverses (négation, invisibilisation,
exclusion, répression). Pensant la transgression comme une thématique au carrefour de la norme et de la subversion/du
changement, il s’agira de comprendre son inscription temporelle, sa matérialisation dans les corps, et sa réception dans l’espace
social et politique.
La journée d’études se déclinera autour de deux axes.
L’art et la manière de transgresser
Les frontières posées par le genre ne sont pas figées et leur transgression participe de leur (re)définition dans le temps et
l’espace. Qui exprime une volonté de s’affranchir des frontières sexuées ? Quand, où, comment et pourquoi ? A titre indicatif,
il est possible de distinguer un certain nombre de dimensions selon lesquelles une transgression peut s’opérer :
individuellement (par exemple, par un comportement sexuel déstabilisant les normes) ou collectivement (notamment par les
luttes féministes qui remettent en cause la répartition hiérarchique des rôles sociaux) ; volontairement ou non ; en pratique
et/ou en théorie ; au sein de l’espace privé ou de l’espace public.
L’analyse des transgressions de genre devra être reliée à leurs conditions d’expression et de réalisation : transgresse-t-on de la
même façon – et les mêmes interdits – selon les époques, les milieux sociaux et aires géographiques, selon son appartenance
au groupe des femmes ou à celui des hommes ?
Se pose aussi ici la question des représentations, entendues à la fois comme lieux de transgression des représentations
normatives (subversions féministes ou queer, par exemple, qui visent à déconstruire des rapports de pouvoir et des identités
assignées), et comme outils de visibilité des transgressions de genre par celles et ceux qui en sont les actrices/acteurs :
comment ces transgressions sont-elles représentées au cinéma, dans les média, l’art, la littérature... ?
Il ne s’agira pas de poser un simple constat d’inégalité mais de construire une analyse des controverses et polémiques, reflets
des enjeux de la subversion de l’ordre de genre.
Répression et résistance(s)
La transgression constituant un acte interdit, elle expose celles et ceux qui en sont les actrices/acteurs à un rappel à l’ordre.
Sous quelles formes se manifeste ce dernier ? Intervient-il différemment selon les époques et les formes de la transgression ?
Sont attendues des contributions qui couvrent cette dimension et s’attachent aux actes et/ou aux discours sanctionnants
(médias et traitement des transgressions, construction d’un appareil de répression juridique, politique, médical…).
Les stratégies développées pour résister à la normalisation de genre et à la banalisation des formes de transgressions seront
également mises en lumière, qu’il s’agisse par exemple de la mise en place de collectifs et associations ou bien de contrediscours
à la couverture médiatique des transgressions. On pourra notamment s’interroger sur les ruptures éventuellement
induites, dans le temps et dans l’ordre de genre, par la persistance des transgressions en tant qu’actes et/ou symboles. En
d’autres termes, explorer la force performative et d’action des transgressions dans un système patriarcal et binaire dominant.
A travers ces deux axes, on tentera de déterminer dans quelle mesure les regards portés par la jeune génération de chercheur.e.s sur les transgressions du genre contribuent, entre autres, à reconfigurer la pensée féministe.
Les propositions de communication (1 page) doivent être adressées au plus tard le 1er octobre 2009 à l’adresse :
transgression2010@gmail.com
Comité d’organisation :
Soline Blanchard, Magdalena Brand, Fanny Bugnon, Solenn Carof, Caroline Fayolle, Lola Gonzalez, Julie
Guillot, Nora Natchkova
Avant le 21 septembre
Appel à contributions pour le Congrès annuel de l’Association Suisse
de Science Politique - SVPW/ASSP
Université de Genève, 7 et 8 janvier 2010
Atelier 3 : Genre et politique/ Gender und Politik : "La citoyenneté revisitée"
Intégrateur par excellence, le concept de citoyenneté permet d’articuler des réflexions autour de la justice sociale, de l’appartenance politique, sociale et culturelle, des dynamiques d’inclusion et d’exclusion, des reconfigurations de l’Etat-Nation et de la représentation politique. Il a donné lieu à de nombreux travaux d’une une grande diversité.
Par rapport à la dimension du genre, le concept de citoyenneté a surtout longtemps été mobilisé pour penser l’exclusion des femmes, notamment leur exclusion de la sphère politique ou de l’Etat social. Aujourd’hui, il fait l’objet d’usages plus variés, permettant de penser le genre également par rapport aux nouveaux besoins d’inclusion qui émergent avec l’évolution de la société, que ce soit en termes de gouvernance, d’intégration des immigré-
e-s, de pluralité des religions ou de développement du marché du travail. Dans ce contexte, ce concept s’est avéré également fondamental pour l’analyse de l’intersectionnalité, donc de l’articulation entre la dimension du genre et les autres grandes dimensions structurantes de l’espace socio-politique que sont la classe sociale, la sexualité, l’ethnicité (la « race »), la nationalité, l’âge, ou encore la capacité physique et mentale (« (dis)ability »).
Le groupe Genre et politique se veut un espace de réflexion sur la citoyenneté genrée et sur les interrogations qu’elle soulève aujourd’hui. Est bienvenue toute contribution portant sur cette thématique, qu’elle soit de nature théorique ou empirique, qu’elle se situe du point de vue de l’Etat et des institutions, des organisations intermédiaires ou des citoyen-
ne-s. Nous souhaiterions tout particulièrement pouvoir accueillir des contributions qui dressent un état des lieux et identifient les nouveaux défis que représente l’inclusion dans sa dimension genrée.
Groupe de travail : Thanh-Huyen Ballmer-Cao, Léa Sgier et Réjane Sénac-Slawinski
Pour le congrès annuel 2010 de l’ASSP, un appel à contributions commun a été rédigé pour tous les groupes de travail. Vous trouvez ci-dessous la liste des groupes de travail qui se réuniront au Congrès 2010.
Les personnes qui souhaitent participer à un groupe de travail doivent envoyer leur abstract (max. 500 mots) jusqu’au 21 septembre 2009. Le formulaire de soumission de l’abstract sera disponible dès la mi-août sur le site Internet de l’ASSP à l’adresse :
http://www.sagw.ch/de/svpw/taetigkeiten/Kongress/Kongress-2010.html
Les différents délais pour le Congrès sont les suivants :
. Délai de soumission des abstracts : 21.09.2009
. Envoi des courriels d’acceptation/refus des propositions aux auteurs : octobre
. Envoi du papier final : 15.12.2009
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3 - POSTE :
Wesleyan University - Assistant Professor, Gender & Islam
Location : Connecticut, United States
Institution Type : College/University
Position Type : Assistant Professor
Submitted : Monday, July 13th, 2009 [je le signale tout de même]
Main Category : Religious Studies
Secondary Categories :
Women/Gender
Wesleyan University invites applications for a tenure-track position at the assistant professor level starting July 2010, from scholars specializing in Gender and Islam. The successful candidate will hold a joint appointment in the Religion Department and in the Feminist, Gender, and Sexuality Studies Program. Applicants should have expertise in one or more of the following : Islamic tradition and practice ; Islamic law, rights, and gender ; theories of gender and Muslim identity ; social movements among Muslims. Those pursuing sexuality studies and/or comparative analysis from a transnational perspective will be favorably considered. We seek a scholar with geographic specialization in Africa, Southeast Asia, Central Asia, or, especially, the Middle East. The candidate must have a Ph.D. in Religion, Women’s Studies, Middle Eastern Studies or a related field by the time of appointment, or be very close to completion. The candidate should be able to teach a course on Feminist Theory and a colloquium on theory and method in Religion.
Please send cover letter outlining research interests, a teaching statement, CV, writing sample, and three letters of recommendation to Lori Gruen, Chair of Gender and Islam Search Committee, FGSS, Wesleyan University, 222 Church Street, Middletown, CT 06459.
Applications received by October 13, 2009 are assured full consideration. Wesleyan is an equal opportunity and affirmative action employer and welcomes applications from women and members of historically under-represented minority groups.
Contact Info :
Lori Gruen
Chair of Gender & Islam Search Committee
FGSS
Wesleyan University
222 Church Street
Middletown, CT 06459
Website : http://www.wesleyan.edu/
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4 - EN LIGNE :
Genre, sexualité & société, "Lesbiennes", n°1 | Printemps 2009, http://gss.revues.org/index87.html
Genre, sexualité & société est une revue électronique de langue française, à comité de lecture, pluridisciplinaire et internationale, entièrement dédiée aux recherches sur la sexualité et sur le genre. La revue paraît deux fois par an.
Sommaire du dossier :
Présentation
. Cécile Chartrain et Natacha Chetcuti, Lesbianisme : théories, politiques et expériences sociales
Savoirs et points de vue situés
. Natacha Chetcuti, De « On ne naît pas femme » à « On n’est pas femme ». De Simone de Beauvoir à Monique Wittig
. Claire Michard
Assaut du discours straight et universalisation du point de vue minoritaire dans les essais de Monique Wittig
. Diane Lamoureux, Reno(r/m)mer « la » lesbienne ou quand les lesbiennes étaient féministes
. Jules Falquet, Rompre le tabou de l’hétérosexualité, en finir avec la différence des sexes : les apports du lesbianisme comme mouvement social et théorie politique
. Paola Bacchetta, Co-Formations : des spatialités de résistance décoloniales chez les lesbiennes « of color » en France
Normes, expériences et stratégies sociales
. Gwénola Ricordeau
Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations
. Line Chamberland et Julie Théroux-Séguin, Sexualité lesbienne et catégories de genre
. Dominique Bourque, Être ou ne pas être subversives ?
. Clotilde Genon, Cécile Chartrain et Coraline Delebarre, Pour une promotion de la santé lesbienne : état des lieux des recherches, enjeux et propositions
Perspectives historiques
. Sandra Boehringer, Le « hors champ » du sexuel : les Anciens et les relations entre femmes
. Emmanuelle Retaillaud-Bajac, Du « clan divin des femmes amoureuses » à la « race maudite » : élaboration, représentations et discontinuités de l’identité lesbienne dans la trajectoire de Mireille Havet (1898-1932)
Entretien
. Stéphanie Kunert, Femmes et pornographes ? Entretiens croisés avec les réalisatrices Maria Beatty, Émilie Jouvet, Catherine Corringer et Shu Lea Cheang
http://gss.revues.org/
La revue électronique Genre & Histoire entre dans le portail de Revues.org : http://genrehistoire.revues.org.
Créée à l’initiative de l’association Mnémosyne (http://mnemosyne.asso.fr), la revue est un espace de publication ouvert à toutes celles et tous ceux dont les recherches s’inscrivent dans le domaine du genre, avec une attention plus particulière aux étudiant-e-s (Master et Doctorat) d’histoire ainsi qu’à celles et ceux d’autres disciplines – sociologie, philosophie, anthropologie, géographie, sciences politiques, sciences de l’éducation, littérature, civilisations, Staps – dont les travaux comportent une dimension historique.
À ce jour, les trois premiers numéros sont disponibles sur le site de la
revue. Le quatrième numéro paraîtra prochainement.
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5 - PUBLICATION :
Le Temps des Médias, revue d’histoire, "La cause des femmes", n°12, printemps-été 2009, 292 pages, 25 euros.. ISBN : 978-2-84736-455-2
La SPHM (Société pour l’histoire des médias) publie le douzième numéro de sa revue Le Temps des Médias, dirigée par Christian Delporte, directeur du Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines et professeur à l’UVSQ. Son dossier s’intitule : " La cause des femmes "
Présentation :
Les médias ont-ils servi la cause des femmes ? Les femmes se sont-elles emparées des médias pour plaider leur cause et sortir de leurs rôles traditionnels ? On peut faire à la fois l’hypothèse que les médias sont, non sans ambivalence et contradiction, porteurs d’un certain nombre de représentations de la différence des sexes, conformistes et hétérodoxes, mais aussi qu’ils ont permis sa redéfinition et sa transformation par les possibilités offertes à l’expression des femmes, à leur travail, à leurs combats. Pour élaborer un dossier articulé autour de ces deux séries de questionnement, Le Temps des Médias a lancé l’an dernier un large appel à contribution. Le nombre élevé des propositions recueillies nous a montré la vitalité de ce champ des études du féminin. Le dossier présenté ici témoigne de son renouvellement actuel par les historiens, français et étrangers. Une première série d’articles montre comment les femmes se sont emparées des phénomènes médiatiques, et ont investi les rédactions. Ensuite, c’est l’évolution des représentations des femmes dans les médias qui est explorée : elle est envisagée dans la diversité des formats médiatiques de propagande et d’information, puis dans les différents types de fiction.
Dossier : la cause des femmes
. Présentation : La cause des femmes (Claire Blandin et Cécile Méadel)
. La mère Duchêne et les poissardes. Naissance de la presse destinée aux . femmes du peuple pendant la Révolution française (Ouzi Elyada)
. La « porte entrebâillée du journalisme », une brèche vers la Cité ? Femmes, presse et citoyenneté en France, 1830-1870 (Alice Primi)
. Femmes, féministes et journalistes : les rédactrices de La Fronde à l’épreuve de la professionnalisation journalistique (Sandrine Lévêque)
. Du militantisme au journalisme ? Les multiples paradoxes de la presse féminine sociale-démocrate autrichienne (Paul Pasteur)
. L’itinéraire médiatique d’une religieuse (1950-1975) (Sabine Rousseau)
. Parole aux téléspectatrices, place au féminisme : la 1500" émission de Femme d’aujourd’hui et les francophones du Québec et du Canada en 1973 (Josette Brun, Estelle Lebel)
. Entre féminité et modernité. La prise en charge médiatique de l’année présidentielle de Micheline Calmy-Rey (Laurence Bachmann, Sébastien Salerno)
. Contraception et avortement dans Marie-Claire (1955-1975) : de la méthode des températures à la méthode Karman (Bibia Pavard)
. Les avatars de la publicité télévisée ou les vies rêvées des femmes (Jean-Claude Soulages)
. Femmes à la Une : 20 ans de 20 heures ou « la voix de la France » (1982-2002) (Marlène Coulomb-Gully)
. Le rôle des médias dans l’émergence et ta popularisation du mouvement d’émancipation des femmes immigrées ou d’origine immigrée. L’exemple du mouvement Ni Putes Ni Soumises (2001-2007) (Sylvie Thiéblemont-Dollet)
. La révolte des personnages féminins de la bande dessinée francophone. Cartographie d’une émancipation de fraîche date (Marie-Christine Lipani Vaissade)
. Des jeunes femmes dans le cinéma français sous l’Occupation : contradictions en noir et blanc (Delphine Chedaleux)
. Introduction à une nouvelle ère de la série télévisée : Buffy contre les vampires, incarnation du pouvoir féminin ? (Vanessa Bertho)
Contact : Frédéric Durand Tel 01 46 34 42 32. fdurand@nouveau-monde.net
RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
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