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Appel à contributions

« Pouvoirs des femmes ». Pratiques, représentations, effets

Avant le 21 mars


Date de mise en ligne : [02-03-2011]



Mots-clés : féminisme


3e Journée d’études « Jeunes chercheur-es », Axe transversal Genre à Paris 1

Organisé le mercredi 15 juin 2011, à la Sorbonne (Centre Panthéon, salle 1), 9h-17h

Présentation :

Depuis une vingtaine d’années, le pouvoir politique et économique semble davantage accessible aux femmes. Lors de la 4e conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue à Pékin en 1995, 189 États s’engageaient ainsi à mettre tous les moyens en œuvre pour leur assurer une pleine participation aux structures du pouvoir. Et, conformément à la plate-forme d’action établie lors de cette conférence, des mesures de discrimination positive, des mécanismes d’empowerment ainsi que des dispositifs de contrôle ont été mis en place. On reste cependant bien loin d’un partage égalitaire du pouvoir entre les hommes et les femmes. À l’aube du XXIe siècle, les femmes représentent moins d’un tiers des chefs d’entreprise en France et ne dirigent généralement que des petites ou toute petites entreprises. Dans la vie professionnelle, les femmes se heurtent toujours au fameux « plafond de verre ». Et si le nombre de femmes élues dans les assemblées politiques locales a augmenté un peu partout dans le monde, le nombre moyen de femmes élues dans les assemblées législatives a baissé entre 1980 et 2000. Pourtant, simultanément le mouvement « masculiniste » s’est développé et les discours dénonçant les effets « castrateurs » de « la féminisation de la société » se sont multipliés (aux États-Unis, au Canada, en Europe...), portés par des associations, des intellectuels, des fonctionnaires, des pédiatres, etc. Ces réactions n’ont toutefois rien d’inédit : lors de la Renaissance en France, certains dénonçaient déjà l’influence des « précieuses » sur la Cour, celle de Jacques 1er d’Angleterre était réputée « infestée » par des « femmes- hommes » et des « hommes-femmes », etc.

Ces formes de résistances invitent à analyser l’histoire des représentations et des pratiques du pouvoir féminin : que peut-on dire du pouvoir des femmes ? C’est à cette question que cette troisième journée d’étude entend contribuer. Sans prétendre y répondre entièrement, nous souhaitons engager une réflexion à partir de trois points d’entrée :

. Les modalités pratiques du « pouvoir féminin » selon les lieux où il s’exerce

. Les représentations du pouvoir des femmes

. Les effets de l’exercice du pouvoir par les femmes

Les propositions de communication (une page de résumé) sont à envoyer (accompagnée d’une notice précisant s’il s’agit d’une proposition de doctorant ou de docteur et, en ce cas, l’année de soutenance) avant le 21 mars 2011 aux adresses suivantes :
Delphine Dulong : delphine.dulong@free.fr Sandrine Lévêque : sandrine.leveque882@orange.fr Frédérique Matonti : frederique.matonti@wanadoo.fr Fabrice Virgili : virgili@univ-paris1.fr

Parmi les critères de sélection, nous privilégierons la diversité disciplinaire, la cohérence d’ensemble de la journée, l’originalité des propositions et des matériaux mobilisés, la rigueur de la démonstration adossée à des exemples précis. La liste des propositions retenues sera rendue le 4 avril 2001.

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