LA RECHERCHE

La recherche en histoire à l’université de Paris 8 se mène dans quatre équipes

Equipe Mémo: Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes

Equipe commune Université Paris 8 – Université Paris Nanterre
Responsables : Anne Bonzon (Paris 8) et Nicolas Schapira (Paris Nanterre)
Site internet

MéMo (Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes) est une nouvelle équipe rassemblant depuis janvier 2020 des historiens médiévistes et modernistes de Paris 8 et Paris Nanterre, spécialistes de l’histoire de l’Occident et de celle du monde islamique. Ce laboratoire est issu du CHiSCO (Paris Nanterre) et d’une partie de l’EA HISPOSS (Paris 8).

Les historiens membres du MéMo s’intéressent à la période qui s’étend du XIe au XVIIIe siècles, par-delà la coupure, en grande partie artificielle, entre Moyen Âge et Temps modernes. Ils se proposent d’étudier les sociétés de cette période, tant dans la continuité de leurs enracinements anciens que dans leurs renouvellements qui en font les ferments de notre modernité. lls s’intéressent tout particulièrement, dans une aire géographique large qui invite à la comparaison, au développement de pouvoirs politiques territoriaux qui s’appuient de plus en plus sur l’écrit dans leurs techniques de gouvernement, à l’affirmation des hommes de religion comme groupe social lié à l’État, au développement démographique et économique des villes qui deviennent des éléments structurants des territoires.

Leurs recherches se structurent autour de quatre grands axes et une question transversale :
1. Histoire sociale et politique du fait religieux
2. Villes et société urbaine
3. Mondes islamiques
4. Pouvoir, savoir et pratique de l’écrit
Atelier transversal : les usages du passé
Son identité disciplinaire constitue une des fortes caractéristiques de cette équipe. Elle répond d’abord à la volonté de se donner les moyens d’étudier les sociétés concernées dans toutes leurs dimensions, en rassemblant des historiens du politique, du fait religieux, des spécialistes d’histoire sociale et culturelle. C’est bien une approche globale qui est visée ainsi. Ce travail disciplinaire est conçu dans un dialogue constant avec les sciences sociales, en particulier l’anthropologie, la sociologie, les études littéraires, l’histoire de l’art, la philosophie et le droit, que les historiens qui composent la nouvelle équipe mobilisent dans leurs travaux. Il est porté par un séminaire mensuel, ouvert aux jeunes chercheurs, dont la thématique se renouvelle tous les deux ans.


IDHE.S (Institutions et Dynamiques Historiques de l’Économie et de la Société)

Responsable Paris 8 : Philippe Minard
Site internet

Le laboratoire Institutions et Dynamiques Historiques de l’Économie et de la Société, IDHE.S (UMR 8533) a été créé en 1997. Unité mixte de recherche en histoire, économie et sociologie, elle associe aujourd’hui cinq pôles universitaires : l’École normale supérieure de Cachan, les universités Paris 1 Panthéon Sorbonne, Paris 8 Vincennes Saint-Denis, Paris Nanterre, Évry-Val-d’Essonne et le CNRS autour d’un projet scientifique à dimension européenne.

L’IDHE.S Paris 8 est l’une des cinq composantes du laboratoire. Elle regroupe principalement des enseignants-chercheurs en histoire contemporaine. Les domaines de recherche de l’IDHE.S Paris 8 s’intègrent dans les 3 domaines de recherche définis dans le contrat quinquennal 2019-2023.

Le projet scientifique 2019-2023 de l’IDHE.S s’organise autour de 3 domaines :
- Domaine 1. TRAVAIL. Entreprises, professions, professionnalisation
- Domaine 2. SAVOIRS. Capacités, formation, innovations
- Domaine 3. CAPITAUX. Monnaies, finances, financement

Ces 3 domaines de recherche sont traversées par 3 dynamiques transversales :
- Les échelles d’action, de perception, de représentation (du local au régional, au national au global ; du micro au méso au macro-économique et social…). Cela rejoint notre souci d’articuler les approches à des échelles différentes selon l’angle de vue adopté (celui des produits, des marchés, des acteurs, des institutions…).
- Les inégalités (de genres, de classes, d’origines, d’espaces et de territoires…) qui s’inscrivent comme des composantes contradictoires — de freinage ou d’accélération — des dynamiques économiques et sociales.
- L’action publique (les équilibres public/privé, les biens communs…) qui, à travers les décalages entre propriété/appropriation/usages nous éclaire sur les dynamiques et leurs modes de légitimation à l’œuvre sur le temps long.

Lors du précédent contrat quinquennal (2014-2018), 4 axes transversaux structuraient le projet scientifique de l’IDHES :
- Axe 1 : Produits, entreprises, travail et relations professionnelles
- Axe 2 : Savoirs, capacités, innovation
- Axe 3 : Capitaux, finances, dette et crédit entre public et privé
- Axe 4 : Action publique et biens communs

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