L’avant-projet de loi relatif à la réforme du Code du travail soulève l’inquiétude d’une grande partie de la jeunesse et des salariés. Ses dispositions ne peuvent que constituer une étape supplémentaire dans la réduction des droits et garanties des salariés. Elles sont un facteur d’aggravation de la précarité des salariés dont beaucoup de jeunes, en particulier étudiants, sont victimes. Comme enseignants et comme historiens conscients que le droit du travail est le résultat d’une longue et difficile conquête, cela ne peut nous laisser indifférents.
Le département d’Histoire affirme donc son soutien à l’action des étudiants mobilisés, dont il partage les inquiétudes.
Aussi les enseignants-chercheurs du département Histoire feront-ils en sorte de ne pas pénaliser les étudiants qui sont mobilisés, et prendront les mesures nécessaires pour garantir la continuité et la qualité de la formation et le suivi des étudiants, afin qu’ils puissent valider leur semestre dans de bonnes conditions.