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Yvette Marcela Garcia, "Les femmes de l’exil chilien. De l’Unité Populaire vers la terre d’asile : une analyse en termes de rapports sociaux"

12 décembre 2014 - Strasbourg


Date de mise en ligne : [16-12-2014]



Mots-clés : rapports sociaux | Amérique latine | migration


Yvette Marcela Garcia a soutenu sa thèse de sociologie intitulée "Les femmes de l’exil chilien. De l’Unité Populaire vers la terre d’asile : une analyse en termes de rapports sociaux" le vendredi 12 décembre 2014 à l’Institut Le bel, Campus esplanade de l’Université de Strasbourg.

Jury :

Claudio BOLZMAN, Professeur, Haute école du Travail social - Genève et Université de Genève (Rapporteur)
Blandine DESTREMAU, Directrice de recherche, UMR 3320 LISE CNRS/CNAM (Rapporteure)
Fanny JEDLICKI, Maîtresse de conférence, Université du Havre (Membre invitée)
Juan MATAS, Maître de conférence HDR, Université de Strasbourg (Directeur)
Bérengère MARQUES-PEREIRA, Professeure, Université Libre de Bruxelles (Examinatrice)
Roland PFEFFERKORN, Professeur, Université de Strasbourg (Directeur)

Résumé :

L’Unité Populaire (1970-1973), comme expérience fondatrice, et la répression sous la dictature militaire (1973-1989) sont à l’origine de l’exil chilien. Cet exil a largement été abordé sous ses aspects politiques et la figure du réfugié le plus souvent traitée au neutre masculin. Ainsi, les multiples engagements des Chiliennes dans l’action collective, leur entrée sur le marché du travail ou encore leur participation au processus migratoire restent le plus souvent occultés.
Les Chiliennes de l’exil traversent des situations singulières de par leur condition de femmes. Cependant, selon leurs différentes appartenances sociales, les expériences vécues ne sont pas identiques. Ce travail doctoral se propose d’analyser leurs parcours familiaux, professionnels et militants, de leur situation au Chili à leur arrivée en France, en articulant à la fois le niveau subjectif (leur vécu, leurs expériences personnelles et leurs perceptions) et le niveau objectif (le contexte sociopolitique et les différents rapports sociaux en jeu).
L’attention est particulièrement portée sur les rapports sociaux structurants (sexe, classe sociale, génération et « race ») ainsi que sur les stratégies et les ressources que ces femmes mobilisent selon leurs inscriptions sociales. En outre, cette thèse illustre l’enchevêtrement de différentes sphères d’activités (travail domestique, travail salarié et travail militant) et réinterroge la notion d’engagement militant, notamment au regard des rapports sociaux de sexe.

Contact :

ymgarcias@gmail.com

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