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[Annonces du RING] - 1er avril 2014


Date de mise en ligne : [08-04-2014]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Les quarante vies du Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris 8 (1974-2014)"
• "Femmes, culture(s) et agency", 8 avril, Paris Sorbonne
• "Benoîte Groult", 11-12 avril, Angers
• "Le « genre » : effet de mode ou concept pertinent ?", 11 avril, Pau
• "La femme et la mer à l’époque moderne", 16 avril, Lorient
• "Les images du masculin", 16 avril, Caen
• "Atelier de la recherche sous l’angle du genre", 17 avril, Rennes
• "Habemus Gender ! Déconstrution d’une riposte religieuse", 15-16 mai, Bruxelles
• "Censorship and Women Resistance in the Performing Arts, from Continental Asia to Insular Southeast Asia", 22-23 mai, Paris
• "Genre et populations (méthodes, données, analyses)", 18-19 juin, Nanterre
2 - SEMINAIRES :
• Christelle Hamel, "Pour une approche genrée de la mesure de l’insécurité", 2 avril, Paris EHESS
• "Genre, agri-biodiversité et savoirs", 3 avril, Toulouse 2
• Gabriella Hauch, "Femmes et rapports de genre dans les révolutions de 1848-1849", 3 avril, Paris
• "Dans la rue", 3 avril, Paris Sorbonne
• "Travail domestique et travail marchand chez les couples. Une exploitation de l’enquête emploi", 3 avril, Paris OFCE
• "Le « cure » au féminin", 4 avril, Paris FMSH
• "Les débats autonomisation-institutionnalisation au sein du féminisme latino-américain et caribéen : stratégies de mobilisation et analyses des questions de classe, "race" et sexualité", 7 avril, Paris Diderot
• Hyancinthe Ravet, "Musiciennes, enquête sur les femmes et la musique", 8 avril, Paris Sciences Po
• Manon Tremblay, "Genre et politique : réflexions comparées sur la représentation des femmes et des LGBTs en politique", 9 avril, Paris Sciences Po
• Émilie Landais, "La pornographie, une source de production des assignations de genre. Savoirs et mises en scène", 10 avril, Paris MIE
• Manon Tremblay, "Le mouvement des lesbiennes et des gais au Québec : de la répression à la citoyenneté ?", 11 avril, Paris IMI
• "Femmes, hommes, quelle différence ?", 12 avril, Paris INHA
• "Sexe et politique", 15 avril, Paris
• Sandra Boehringer, "Les Grecs, le genre, la sexualité", 17 avril, Bordeaux 3
• Isabelle Stengers, "Slow science et études de genre", 6 mai, Bruxelles
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 30 avril, "Manuels scolaires, genre et égalité", Paris
• Avant le 1er mai, "Travail et maternité dans l’aire méditerranéenne", Aix-en-Provence
• Avant le 1er juin, "Inégalités entre sexes dans la famille, à l’école et au travail : approches comparées", Fort-de-France
• Avant le 20 juin, "Veuves, veufs et veuvages en Europe à l’époque contemporaine (19è-21è siècle)", Bordeaux
• Avant le 1er juillet, "Men, Mothers and Mothering"
• Avant le 31 août, "Les Femmes s’entêtent. Feminism, writing, art and film 1975-2015 : bilan(s) et avenir(s)", Leeds
4 - FORMATION :
• Masters "Genre, Egalité et Politiques Sociales" 2014-2015, Lyon 2
5 - EN LIGNE :
• La lettre n°3 du collectif "Genre, recherche, éducation"
• Genre, sexualité & société, "Eros parisien"
• Líneas, "Les paradigmes Masculin/Féminin sont-ils encore utiles ?"
• MAGE, "Le genre au cœur de la classe sociale"
• Joan W. Scott, "Émancipation et égalité : une généalogie critique"
• Odile Fillod, "Naturalisation du genre et mésusages de la science : éléments de compréhension"
• Anthony Favier, "Les catholiques et le genre. Une approche historique"
• C. Champagne, A. Pailhé, A. Solaz, "25 ans de participation des hommes et des femmes au travail domestique : quels facteurs d’évolutions ?"
• Nouvelles News, "Cherchez les chercheuses"
• Vincent Peillon, "Réponse du Ministre de l’Education Nationale reçue par courriel le 18 mars 2014"
• Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes – Chiffres-clés – Edition 2014
• Porn Studies, "An introduction"
6 - PUBLICATIONS :
• Éliane Viennot, Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française
• Adeline Gargam (dir.), Femmes de sciences de l’Antiquité au XIXe siècle. Réalités et représentations
• Ludovic Gaussot, Pensée sociologique et position sociale. L’effet du genre et des rapports sociaux de sexe
• Janine Mossuz-Lavau (dir.), Dictionnaire des sexualités
• Élizabeth Crémieu, Bouchra Benhida, Géopolitique de la condition féminine
• Nelly Quemener, Le pouvoir de l’humour. Politiques des représentations dans les médias en France
• Karli June Cerankowski, Megan Milks (eds.), Asexualities. Feminist and Queer Perspectives

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1 - COLLOQUES :

• "Les quarante vies du Centre d’études féminines et d’études de genre de Paris 8 (1974-2014)"
à l’occasion de l’anniversaire de sa fondation. Soutenues par la Fédération RING.
Présentation :
Le Centre d’études féminines, devenu en 2006 Centre d’études féminines et d’études de genre, a été fondé par Hélène Cixous à Paris 8 (Vincennes) en 1974. Contemporain des tout premiers programmes universitaires consacrés à l’étude des questions féminines ou féministes (Women’s Studies), qui virent le jour aux États-Unis au début des années soixante-dix, il fut le premier et reste à ce jour en France l’un des rares centres de formation et de recherche universitaire habilité à délivrer deux diplômes dans ce domaine.
Le Centre d’études féminines et d’études de genre est une composante spécifique de l’université rattachée à l’UFR « Textes et Sociétés ».
Il propose la préparation de deux diplômes :
. le Master « Genre(s), pensées des différences, rapports de sexe »
. le Doctorat en Études de genre
Quelques enseignant-e-s sont directement rattaché-e-s au Centre d’études féminines et d’études de genre. Toutefois, la majeure partie de l’encadrement scientifique du Master et du Doctorat est assurée par des enseignant-e-s chercheurs et chercheuses qui proviennent d’autres départements, laboratoires ou composantes de l’université (Arts plastiques, Arts du spectacle, Cinéma, Information et Communication, Histoire, Langues et cultures étrangères, Littérature comparée, Littérature française et francophone, Philosophie, Psychologie sociale, Sciences de l’éducation, Science politique, Sociologie, Sociologie du travail).
Brochure avec la présentation et le programme complet :
http://www2.univ-paris8.fr/ef/IMG/pdf/programme-livret_quarante_vies_du_cefeg_mars-mai_2014.pdf

• "Femmes, culture(s) et agency"
Journée d’études organisée par Sophie Guérard de Latour et Judith Revel
Institutions partenaires :
Centre de philosophie contemporaine de la
Sorbonne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
8 avril
Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Salle 216
Argumentaire :
L’objet de la journée d’études est d’interroger les contours délicats de la
liberté des femmes membres de minorités (ethniques, religieuses, liées à
l’orientation ou à l’identité sexuelle, au handicap) lorsque celles-ci
doivent agir dans des contextes de choix qui, malgré certaines protections
juridiques, demeurent sévèrement limités par diverses contraintes d’ordre
économique et culturel. Est-il encore possible et souhaitable de penser
leur liberté sous la forme robuste de l’autonomie, ou faut-il l’appréhender
au travers de catégories plus sensibles aux rapports intersubjectifs et aux
dispositifs de pouvoirs dans lesquels s’insère leur action (comme le
suggère en particulier la notion d’*agency*) ? Le questionnement sur la
liberté s’articulera ainsi à une exploration conceptuelle de la culture
dans laquelle l’action devient signifiante : dans quelle mesure les
représentations culturelles, notamment sur les rôles genrés et les
stéréotypes culturels, opèrent-elles comme une contrainte ? Si tel est le
cas, comment la décrire adéquatement et comment y répondre politiquement ?
En effet, les écueils de certaines politiques destinées aux minorités,
notamment leurs dérives essentialisantes, ou à l’inverse les limites des
politiques aveugles aux différences invitent à s’interroger sur la
perspective théorique capable de prendre en charge un féminisme adapté aux
sociétés multiculturelles.
Programme :
Matinée
Présidence de séance : Gabrielle Radica (Université de Picardie-Jules Vernes, CURAPP)
> Julienne Flory, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, « L’injure : de la contrainte à l’émancipation ? »
> Nancy J. Hirschmann, Université de Pennsylvanie, « Relational Autonomy ? Or Relational Freedom ? A Return to Psychoanalytic Theory »
> Giovanna Zapperi, Villa Médicis – Académie de France à Rome, « Le sujet féministe dans l’histoire. Déculturation et autonomie dans le
féminisme de Carla Lonzi »
Après-midi*
Présidence de séance : Sophie Guérard de Latour (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne)
> Manon Garcia, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, « Le contrat, mécanisme moderne pour la reproduction des hiérarchies raciales et sexuelles ? »
> Emmanuel Picavet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, « Liberté de choix et intervention de pressions sociales : quelles contraintes culturelles sur les choix ? »
> Judith Revel, Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, Centre de
philosophie contemporaine de la Sorbonne, « Dans les mailles du pouvoir. Dispositifs, stratégies, agency »
Contacts :
Sophie Guérard de Latour (Sophie.Guerard-De-Latour@univ-paris1.fr),
Judith Revel (Judith.Revel@univ-paris1.fr)

• "Benoîte Groult"
Colloque international pluridisciplinaire organisé par le CERIEC et la SFR Confluences. Soutenu par la Fédération RING
Exposition d’archives et de photographies
Comité d’organisation :
Christine Bard, professeure, Université d’Angers Sylvie Camet, Professeure, Université de Lorraine France Chabod, Bibliothécaire, Université d’Angers Nathalie Clot, Directrice de la Bibliothèque universitaire d’Angers
Frédérique Le Nan, MCF - HDR, Université d’Angers Mathilde Pérain, Secrétariat Laboratoire CERIEC, Université d’Angers Annie Ribrault, IGR MSH/SFR, Université d’Angers
Vendredi 11 et samedi 12 avril 2014
Université d’Angers Salle de Conférence La Passerelle 2 rue Lakanal, Angers
Présentation :
Benoîte Groult a fait don de ses manuscrits à la Bibliothèque universitaire d’Angers : sans lien d’origine, sans attache particulière, mais plutôt dans l’idée d’aller enrichir le fonds des Archives du féminisme et de placer ses textes en bonne compagnie. Si les collections de poche ont standardisé la mise en page et proposé aux lectrices, aux lecteurs, une version uniformisée des ouvrages, les boîtes où sont déposés les feuillets dactylographiés, les notes à la main, proposent d’entrer dans le souffle de la rédaction. Tout autour de l’œuvre se rencontrent lettres et articles donnant de la réception une image vibrante, traduisant la force de l’instant, et ce présent qui jaillit, rejaillit, avec ses contradictions, ses acclamations et sa vindicte modifie notre approche. Il ne s’agit plus seulement de livres, dont le contenu s’analyse, mais de livres en conjonction étroite avec l’histoire personnelle et collective qui a les a fait naître.
Le colloque qui se tiendra en juin 2014, entend combiner ces deux mouvements : celui, concentré de l’écriture, laissant advenir lentement la réflexion, affleurer la prose, le témoignage, celui, énergique du combat, de l’engagement militant, de l’inscription décidée dans le monde. Dans cette attente, ces deux journées réuniront aussi bien des universitaires travaillant le détail des œuvres, que des journalistes, des membres d’association, des gens de terrain rappelant la forme d’un engagement et mesurant l’importance des principaux combats.
Ces rencontres consacrées à Benoîte Groult doivent permettre de récapituler en la présence de l’auteure et avec la participation active de celle-ci, l’essentiel d’une réalisation tant littéraire que sociale.
Programme :
https://www.wetransfer.com/downloads/6e5326ab73c23aaf741564e6ecc5c83420140331151144/5b9e5b39ff0001f8eafcdeddf4ae205920140331151144/4afc8e
Contact :
colloquebenoitegroult@gmail.com

• "Le « genre » : effet de mode ou concept pertinent ?"
Journées d’étude organisée par le Laboratoire de Recherche
Langues, Littératures et Civilisations de l’Arc Atlantique
E.A. 1925
11 avril 2014
Université de Pau et des Pays de l’Adour - UFR LLSHS
Salle du Conseil UFR LLSHS
Programme :
Matinée
9h00 – 12h30, modératrice : Nadia Mékouar-Hertzberg
Ouverture de la journée par Isabelle Chol, directrice du CRPHLL Présentation de la journée par Nadia Mékouar-Hertzberg
> Mónica Zapata (Université François-Rabelais, Tours) - « Genre » : usages et mésusages d’un terme à la mode
> Thierry Capmartin (UPPA) - Simone de Beauvoir fait-elle du genre ? Discussion
> Hélène Marquié (Université Paris 8) - Le genre, un concept pertinent en danse
> Bernard Nominé (Psychanalyste-Pau) - Le corps, entre sexe et genre Discussion
Après-midi, 14h – 17h, modératrice : Nadine Laporte
> Marie Édith Cypris (Essayiste-Paris) - Effet de mode ou concept pertinent, le genre à l’épreuve des médias et de l’opinion
> Michèle Ramond (Université Paris 8) - L’entrée en écriture côté-hommes, côté-femmes. L’entrée en écriture a-t-elle un genre ?
> Florence Marie (UPPA) - Une lecture de l’œuvre de Dorothy Richardson
(Pilgrimage) à l’aune du concept de genre : pertinences et limites.
> Nadia Setti (Université Paris 8) - Le genre serait-il une catégorie utile pour étudier la littérature ?
Discussion
> Agnès Vannouvong (Université de Genève, Écrivaine) et Nadine Laporte (UPPA, Écrivaine) – Conclusions de la journée - Le concept de « genre » et la pratique de l’écriture
Contact :
nadia.mekouar@univ-pau.fr

• "La femme et la mer à l’époque moderne"
Journée d’études
Université de Bretagne-Sud – Lorient Faculté LLSHS – Maison de la Recherche
16 avril
Programme :
9h00 : Introduction - Emmanuelle Charpentier et Philippe Hrodej
Faire face à l’absence
> Jean-Baptiste Bruneau, maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Bretagne-Sud, « Les femmes de marins dans la littérature fin de siècle »
> Claire Boër, doctorante en histoire moderne, Université d’Aix-Marseille, « La vie fragile des femmes de marins en Provence au XVIIIe siècle »
Travailler sur le littoral
> Nicole Dufournaud, docteur en histoire moderne, EHESS et Bernard Michon, maître de conférences en histoire moderne, Université de Nantes, « Les femmes et la mer à l’époque moderne:réflexionsàpartirdulittoralatlantiquefrançais »
> André Lespagnol, professeur émérite, Université Rennes 2, « Femmes et commerce de mer dans les villes portuaires aux XVIIe-XVIIIe siècles »
> Samuel Guicheteau, docteur en histoire moderne, PRAG Université de Nantes, « Pinceauteuses, fileuses et tailleuses... Les ouvrières nantaises au XVIIIe siècle. Importance et mutation du travail féminin dans une grande cité portuaire et industrielle »
14h00 :
> Thierry Sauzeau, professeur d’histoire moderne, Université de Poitiers, « Matelotes et bourgeoises maritimes des villages du littoral du Centre-ouest (XVIIe-XIXe siècles) »
> Audrey Baudouin, doctorante en histoire moderne, Université Rennes 2 et Norwegian University and Science and Technology, « Les femmes, le travail et la mer au XVIIIe siècle dans les Îles Shetland »
Découvrir la mer
> Michel Figeac, professeur d’histoire moderne, Université Bordeaux Montaigne, « Deux Allemandes et une Anglaise face à leur désir de rivage : Sophie de La Roche, Johanna Schopenhauer et Mrs Cradock voyagent en France à la fin de l’Ancien Régime »
> Agnieszka Jakuboszczak, Université de Poznań, Institut d’Histoire, « Les femmes nobles et la mer dans la ville de Gdansk (Danzig) au XVIIIe siècle »
> Catherine Viollet, chargée de recherche, CNRS, Institut des textes et manuscrits modernes, « La mer dans les journaux de voyage en Europe de jeunes femmes russes, fin XVIII e siècle-début XIXe siècle »
17h00 : Bilan et perspectives - Emmanuelle Charpentier et Philippe Hrodej
Contact :
philippe.hrodej@univ-ubs.fr

• "Les images du masculin"
Journée jeunes chercheurs
Responsable :
Brigitte Diaz, LASLAR EA4256
Mercredi 16 avril 2014
Salle des Actes – 9h30/16h30, Université de Caen
Programme :
9h30 : Introduction : Raphaëlle Hérout, Charlotte Aumont.
Définition et mise en crise de la virilité
Président de séance : Baptiste Villenave (UCBN)
> Valerio Coladonato, doctorant à l’Université « La Sapienza » de Rome
Méthodes d’analyse des masculinités cinématographiques
> Jonathan Renoult, doctorant du LASLAR, Université de Caen
Les fils fondateurs du film Omar d’Hany Abu-Assad
Le sexe de la virilité
Président de séance : Didier Lechat (UCBN)
> Anne-Marie Vigot, Master 2 Histoire, Université de Caen
La construction de la virilité chez les jeunes hommes à la fin du Moyen Âge
> Marie-Sherley Valzema, doctorante en sciences de l’information et de la communication, Université Paris 3 Sorbonne
Masculinités, violences sexuelles et représentations
Vers une autre masculinité ?
Présidente de séance : Brigitte Diaz (UCBN)
> Barthélémy Guillemet, doctorant du LASLAR, Université de Caen
Les images du masculin dans le cinéma français à l’époque de la Nouvelle Vague
> Mohammed Al-Zurqua, doctorant du LASLAR, Université de Caen
L’image du masculin dans Saint Louys de Pierre Le Moyne
> Lucie Roussel, doctorante du LASLAR, Université de Caen
L’auteur e(s)t son nom, l’usage du pseudonyme par les femmes de lettres au XIXe siècle, le cas de Delphine de Girardin
Conclusion
Contacts :
lucie.roussel@unicaen.fr, catherine.bienvenu@unicaen.fr

• "Atelier de la recherche sous l’angle du genre"
Journée d’études organisée par le groupe Genre du CRAPE (Centre de recherches sur l’action politique en Europe –UMR 6051)
Jeudi 17 avril 2013
Institut d’études politiques de Rennes
Programme :
Accueil des participants : 9h15-9h30
Matinée : 9h30-12h30
> Patricia Loncle (chercheure EHESP, Rennes 1) : « Le genre, un impensé des politiques de jeunesse ? » -
> Shamim Qureshi (chercheure EHESP, Rennes 1) : « Disentangling factors or determinants of tobacco use among adolescents causing gender inequality- a systematic literature review » - Discussion : 11h15-11h45
11h45-12h30. Discussion générale sur la recherche sur le genre en Bretagne
Après-midi : 14h-17h00
> Hélène Nicolas (docteure en anthropologie, CIAPHS, ATER à Rennes 2) : « Le genre en situation coloniale. Une entrée pour penser l’intersectionnalité des rapports de domination » - Discussion : 14h30-15h00
> Claire Lesacher (doctorante en sciences du langage, PREFics, Rennes 2) : « Envisager le rap au prisme du genre et des rapports de pouvoir en coproduction. L’exemple des expériences rappeuses montréalaises » - Discussion : 15h30-16h00
16h15-17h00. Discussion générale autour des débats publics sur « la théorie du genre » – Perspectives futures pour les ateliers de la recherche
Contact :
eugenie.saitta@univ-rennes1.fr

• "Habemus Gender ! Déconstrution d’une riposte religieuse"
Colloque international organisé par le Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité (CIERL)
Avec le soutien du Recteur, des Facultés de Droit, de Philosophie et Lettres et des Sciences sociales et politiques, de l’Institut de Sociologie, du Centre Philixte et de l’Union des Anciens Etudiants de l’ULB ;
Du Fonds de la Recherche scientifique (FRS-FNRS) et de l’Association belge francophone de science politique (ABSP) ; De la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la COCOF, de la Ville de Bruxelles et du Centre d’Action laïque et de l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes.
15 et 16 mai 2014
Avenue Roosevelt, 17
1050 Bruxelles
Présentation :
Au cours des derniers mois, les mobilisations françaises contre l’ouverture du mariage et de l’adoption aux unions de même sexe ont défrayé la chronique, tant en France qu’à l’étranger. Celles-ci ont révélé l’existence d’un mouvement sans précédent, dont l’agenda dépasse largement le cadre de la loi adoptée en 2013. En effet, ces opposants ne refusent pas seulement le droit de se marier ou de devenir parents aux couples homosexuels, mais dénoncent aussi ce qu’ils appellent l’« idéologie » ou la « théorie du gender ». Selon eux, cette « idéologie/théorie », qui nierait l’altérité sexuelle et refuserait de penser les relations entre hommes et femmes sur le mode de la complémentarité, constituerait une dangereuse menace pour l’humanité. Pour cette raison, la Manif pour tous et les autres groupes appartenant à cette mouvance ont élargi leur champ d’action et se mobilisent par exemple contre l’enseignement du genre dans les écoles ou à l’université.
Si l’opposition à l’« idéologie/théorie du gender » a pris des allures spectaculaires dans l’Hexagone, on la retrouve aujourd’hui dans un grand nombre de pays. Prenant des formes diverses selon les contextes nationaux, elle se manifeste aussi au sein d’institutions internationales telles que l’Union européenne ou l’ONU (une institution particulièrement décriée par ces acteurs depuis la conférence de Bejing). À partir d’une relecture d’auteurs tels que Judith Butler, John Money ou Robert Stoller, l’« idéologie/théorie du gender » offre un cadre analytique permettant de dénoncer les détournements de langage auxquels se livreraient indistinctement théoricien-ne-s du genre, militant-e-s féministes et activistes LGBT et d’embrasser ces trois ennemis de manière simultanée. L’« idéologie/théorie du gender » constitue ainsi un outil puissant de contre-offensive idéologique et un instrument de lutte contre les avancées en termes de droits.
Ce discours est particulièrement présent au sein de l’Église catholique qui, des communautés locales aux plus hautes instances de la hiérarchie vaticane, dénonce avec chaque fois plus de véhémence les méfaits supposés du « gender ». Comme en témoigne le Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques élaboré par le Conseil pontifical de la famille en étroite collaboration avec la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (2003), le genre constitue en effet un sujet de croissante préoccupation pour les autorités de l’Église, qui veulent s’opposer avec urgence aux progrès des études de genre, des combats féministes et des luttes homosexuelles. D’ailleurs, depuis Jean-Paul II, le Vatican a joué un rôle clé dans l’élaboration et la diffusion du discours sur l’« idéologie/théorie du gender », qui se retrouve aujourd’hui aux quatre coins de la planète.
S’inscrivant dans les engagements de l’Université libre de Bruxelles depuis sa fondation en 1834, ce colloque international souhaite mieux comprendre ce discours et la manière dont il se diffuse. Résolument pluridisciplinaire, il poursuit quatre objectifs :
1. Étudier la genèse et les fondements du discours sur l’« idéologie/théorie du gender », ainsi que les différents domaines dans lesquels il se manifeste
2. Retracer les canaux et les mécanismes de diffusion de ce discours ainsi que les stratégies dans lesquelles il s’inscrit, dans un contexte tant national que supra ou transnational
3. Explorer les conditions dans lesquelles ce discours fonctionne et les raisons de son succès dans certaines sociétés ou institutions internationales
4. Étudier les alliances et les transferts entre religions.
Plusieurs keynote speakers ont confirmé leur présence :
Daniel Borrillo (Université Paris X), Mary Anne Case (University of Chicago), Éric Fassin (Université Paris VIII), Camille Robcis (Cornell University), Joke Swiebel (Former Chair of the European Parliament LGBT Rights Intergroup) et Mieke Verloo (Radboud Universiteit Nijmegen).
Le colloque se tiendra en français et en anglais sans traduction.
Programme :
http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/Habemus_gender_2013.html
Droit d’entrée :
2 jours : 15 euros
1 jour : 10 euros
Séance plénière du 15 mai à 18h : gratuit
Étudiants et chômeurs : gratuit
Inscription obligatoire :
ideologiedugender@gmail.com

• "Censorship and Women Resistance in the Performing Arts, from Continental Asia to Insular Southeast Asia"
Colloque international organisé par Tiziana Leucci, Dana Rappoport, Davesh Soneji
22-23 mai
190 avenue de France, salle 638-640, Paris
Programme :
Thursday 22 May
Presentation by Marie Fourcade (CEIAS) & Bénédicte Brac de la Perrière (CASE)
Introduction by the organizers : Tiziana Leucci (CEIAS), Dana Rappoport (CASE) and Davesh Soneji (McGill University, Montréal)
1. Historical Representation
*10h-13h*
Chairs : Philippe Bruguière, (Cité de la Musique) & Hélène Marquié, (Université Paris VIII)
> *John Baily* (University of London), Women, Music and Censorship in Afghanistan
> *Joep Bor* (University of Leiden), Voluptuous Bayaderes or Dancing Whores ? On Praise And Contempt For Courtesans In Early Colonial India
> *Julien Jugand* (Ph. D., University of Paris X, Nanterre), Grace and Disgrace : Changing Patronage and Self-Representations of the Courtesans of Banaras in the 20th century
> *Tiziana Leucci* (CNRS, Centre d’Études de l’Inde et d’Asie du Sud, Paris), Censorship and Resistance of the South Indian Courtesans : Silenced Voices and Forgotten Struggles. Bangalore Nagaratnamma’s Combats (1910-1952)
*14h-18h*
Chair : Stéphanie Tawa Lama-Rewal, (CNRS, Centre d’Études de l’Inde et d’Asie du Sud)
> *Philip Yampolsky* (University of Illinois), The Ubiquity And Persistence Of Erotic Dance In Indonesia
> *Catherine Basset*(Centre Asie du Sud-Est), Figures of the “bayadère” (public singer/dancer/lover) and of the “femme savante” (literate woman) on the Javanese and Javano-Balinese stage : a tantric point of view
> *Lucie Labbé* (Ph. D Student, Centre Asie du Sud-Est, Paris), Keeping Khmer Court Dance Alive Through The Vicissitude Of Cambodia’s Recent History (From 1953 To Present Day)
The voice of the performer : Savay Meas, (Cambodia), Court Dancer
Friday 23 May
2. Censorship, Moral Order, Religious Morality
*10h-13h*
Chair : Catherine Servan-Schreiber, Centre d’Études de l’Inde et d’Asie du Sud, Paris
> *Intan Paramaditha* (University of New York), Obsession for the Visible : The Politics of Vilified Bodies and Religious Morality in Indonesia
> *Dana Rappoport* (Centre Asie du Sud-Est, Paris), « Tell Me Yes ! » : Music And Censorship in The Toraja Highlands (Sulawesi, Indonesia)
> *Renaud Redien-Collot* (Novancia Business School, Paris), Women Social Representation and Social Control
3. Resistance and Marginality
*14h-18h*
Chair : François Picard, (Université Paris IV)
> *Marie Lecomte-Tilouine* (Laboratoire d’Anthropologie Sociale, Paris), Women’s Cultural Struggle and Artivism in Nepal
> *Anna Morcom* (Royal Holloway, University of London), India’s Marginalised Erotic Performers in the 20th and 21st Centuries : Strategies Of Survival
> *Davesh Soneji* (McGill University, Montréal), Stigma, Resistance, Resilience : Dance and Subterfuges of "Reform" among Women from Devadasi Communities in Globalized South India
The voice of the performer : Yashoda Thakore (Hyderabad University, India), dancer and scholar
Round Table
Final discussion with all the speakers, performers and audience + Cocktail
Infos :
http://ceias.ehess.fr/index.php?2859

• "Genre et populations (méthodes, données, analyses)"
Journées de formation organisées par Maria Cosio, Laure Moguérou et Dorothée Serges avec le soutien de l’Ecole doctorale EOS (Economie, Organisations, Sociétés)
18-19 juin
Salle D201, Bâtiment D UFR SSA, Paris Ouest Nanterre
Présentation :
Ce module de formation présente l’approche de genre comme outil d’analyse des comportements démographiques, familiaux et sociaux. Cette perspective permet l’élaboration et l’utilisation de cadres théoriques, d’indicateurs et de concepts intégrant explicitement les rapports de genre dans l’analyse des comportements individuels et collectifs ; de discuter des résultats de recherches utilisant la perspective de genre ; de montrer comment l’analyse des systèmes de genre peut être utilisée par les agents de développement et les décideurs.
Il s’agit tout d’abord de revenir sur l’approche genre en tant qu’approche théorique pluridisciplinaire/transdisciplinaire puis de montrer comment celle-ci a émergé dans le champ de la démographie. Le module s’attachera à présenter comment les rapports de genre sont désormais mobilisés dans différentes recherches sociodémographiques et ainsi de cerner ce que peuvent être les indicateurs de genre à intégrer dans les grandes enquêtes statistiques/démographiques. Les « lunettes du genre » introduites dans la démographie française ces dernières années sous l’influence d’enjeux internationaux ont en effet apporté un nouvel éclairage à la construction et l’analyse d’enquêtes. Mais tous les dispositifs ne se sont pas saisis de cette dimension. Aussi semble-t-il nécessaire de présenter également des recherches conduites, dans une perspective de genre, à partir de données non nécessairement construites dans cette problématique. Enfin le module reviendra sur la richesse des outils dont dispose la démographie – en particulier les approches biographiques – pour analyser les phénomènes sociaux dans une perspective de genre.
Programme et infos complètes :
http://www.red-redial.net/doc_adj/7897-resodemo-genre-2014-1.pdf

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2 - SEMINAIRES :

• Christelle Hamel, "Pour une approche genrée de la mesure de l’insécurité"
Intervention dans le cadre du séminaire "Pensées critiques contemporaines"
2 avril
EHESS, salle 8, 105 bd Raspail, de 17h à 19h
Discutante : Séverine Chauvel
Christelle Hamel est sociologue rattachée à l’INED
Infos :
http://pcc.hypotheses.org/

• "Genre, agri-biodiversité et savoirs"
Séance du séminaire "Genre, développement, environnement, alimentation"
Soutien de la MSHT-Arpège, des trois Ecoles doctorales (ALLPH@, CLESCO et TESC)
Coordination :
Hélène Guétat-Bernard, Dynamiques Rurales, ENFA Nathalie Lapeyre, Certop-CNRS
3 avril 2014
9h30-17h00 – salle OBM2 (derrière la MDR), université Toulouse 2
En collaboration avec Pascale Maïzi
Programme :
9h-9h30 : accueil
9h30-10h00 : Introduction Hélène Guétat-Bernard et Pascale Maïzi
10h00 - 11h30 : Christophe Darmangeat, économiste, UMR Sophiapol (chercheur associé), Université Paris 7 Denis-Diderot et Jean-Marc Pétillon, préhistorien, CNRS, UMR TRACES, Toulouse, Modalités et conséquences de la division sexuelle du travail dans les sociétés humaines
11h30-12h : débat général 12h-14h : pause repas
14h00-15h00 : Pascale Maïzi, anthropologue, Montpellier, UMR Innovations, Le Genre et la localisation du savoir agro-alimentaire
15h : pause café 15h30 – 16h30 : Isabelle Droy, socio-économiste, IRD- UMI Resiliences (IRD-CIRES), Les ressources agroforestières dans les revenus des femmes au Bénin et la sécurité alimentaire
16h30-17h : débat et conclusion de la journée
Contact :
nathalie.lapeyre@univ-tlse2.fr

• Gabriella Hauch, "Femmes et rapports de genre dans les révolutions de 1848-1849"
Deuxième séance du séminaire “Genre & Europe”
Le genre des révolutions européennes : L’exemple de 1848
Jeudi 3 avril 2014, Institut historique allemand, Paris, 15h – 17h
Gabriella Hauch est rattachée à l’Université de Vienne
(intervention en allemand, traduction simultanée en français).
Discussion animée par Sylvie Aprile (Université de Lille 3).
Infos :
http://genreurope.hypotheses.org/

• "Dans la rue"
Séance du séminaire "Genre et classes populaires"
jeudi 3 avril de 17h à 20h
Sorbonne, salle Picard 3
Intervenantes :
> Ophélie Rillon (Doctorante en histoire contemporaine, Paris I) : « Quand les femmes du Parti jouent les “gros bras” : militantisme et violences de rue au tournant de l’indépendance (Mali 1960) »
> Lucile Ruault (Doctorante en science politique, Lille II) : « Le procès dans la rue : occupation festive de l’espace public en soutien aux avorteuses du MLAC d’Aix-en-Provence (1976-77) ». Entre histoire et sciences politiques, une séance sur le monde contemporain où les femmes occupent la rue !
Contact :
contact.efigies@gmail.com
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/

• "Travail domestique et travail marchand chez les couples. Une exploitation de l’enquête emploi"
Séminaire de Recherche PRESAGE
Jeudi 3 avril 2014 – 17h00-18h30 à l’OFCE – Salle du rez-de-chaussée 69 quai d’Orsay -75007 Paris
Intervenant.e.s :
Victor Bart (Ensae) Quentin Lippman (Ensae) Henri Martin (Ensae)
Contact :
charlene.lavoir@sciencespo.fr

• "Le « cure » au féminin"
Séance du séminaire "« Corps » et sciences sociales"
4 avril, de 10h à 13h
A la FMSH Paris - salle 1(rdc)
Intervenantes :
> Emmanuelle Zolesio, Chirurgiens au féminin ? Des femmes dans un métier d’hommes, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Le sens social », 2012.
> Anne Marie Arborio, Un personnel invisible. Les aides-soignantes à l’hôpital, Paris, Economica, 2012 (Ed. augmentée d’une préface de l’auteur). Lecteurs : Pascale Molinier et Françoise de Barros
Infos :
http://www.mshparisnord.fr

• "Les débats autonomisation-institutionnalisation au sein du féminisme latino-américain et caribéen : stratégies de mobilisation et analyses des questions de classe, "race" et sexualité"
Séance du séminaire Genre et Globalisation. Regards croisés sur la globalisation du genre, en commun avec le séminaire du CEDREF
7 avril - 16h00 - 19h00
Salle 268 du bâtiment Olympe de Gouges, Université Paris Diderot, accès par la rue Jeanne Chauvin
Intervenantes :
Jules Falquet (maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches, sociologue, CEDREF-CSPRP, Université Paris 7 Diderot)
Delphine Lacombe (sociologue, ingénieure d’études, CNRS MISHA Strasbourg)
Contact :
delphinelacombe@hotmail.com

• Hyancinthe Ravet, "Musiciennes, enquête sur les femmes et la musique"
Conférence organisée par le programme PRESAGE
Mardi 8 avril 2014 – 17h15 / 19h15
Sciences Po, 56 rue des St Pères 75007 Paris Salle Goguel
Présentation :
Sur le devant de la scène : une diva ovationnée, une chanteuse de pop adulée, une pianiste célèbre faisant onduler ses longs cheveux. Mais sur le podium, point de femme dirigeant de la baguette un orchestre symphonique... Cette enquête lève le voile sur les difficultés, les luttes et les victoires des femmes interprètes. Leur rapport à la musique y est repensé dans son ensemble : pourquoi une petite fille se met-elle à la flûte plutôt qu’au trombone ? Comment une jeune femme s’intègre-t-elle dans un orchestre largement composé d’hommes ? Et dans un couple musicien, comment se négocient la pratique musicale, la vie de famille, la visibilité professionnelle ?
Malgré les exceptions, le monde de la musique conforte les inégalités à l’œuvre dans le reste de la société. Musique savante ou populaire, en termes de parité, tout reste à faire. Une dédicace de l’ouvrage aura lieu à la fin de la conférence.
Biographie :
Sociologue et musicologue, habilitée à diriger des recherches, Hyacinthe Ravet est Maîtresse de conférences à l’Université Paris-Sorbonne. Elle y enseigne la sociologie de la musique et des arts au sein de l’UFR de Musique et Musicologie ainsi qu’aux étudiants du Département de sociologie. Elle est responsable du Master « Médiation de la musique », mis en place à la rentrée 2014 en partenariat avec l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3.
Auteure de Musiciennes. Enquête sur les femmes et la musique (Paris, Autrement, 2011), elle consacre ses recherches à la sociologie de la musique, aux processus de création artistique et à l’analyse des rapports de genre. Plus particulièrement, elle vient d’achever une recherche sur le travail collectif de construction d’une interprétation musicale par un chef et des musiciens (L’orchestre au travail. Interactions, négociations, coopérations, à paraître chez Vrin) ; elle étudie également les femmes chefs d’orchestre et le renouveau de la musique klezmer.
Chercheuse à l’Institut de recherche en musicologie (UMR 8223, CNRS/Université Paris- Sorbonne/ministère de la Culture/BNF), elle est membre du comité de rédaction de la revue Travail, genre et sociétés (CNRS, La Découverte).
Contact :
charlene.lavoir@sciences-po.fr

• Manon Tremblay, "Genre et politique : réflexions comparées sur la représentation des femmes et des LGBTs en politique"
Intervention dans le cadres des Rencontres européennes de Sciences Po en partenariat avec le programme PRESAGE
Mercredi 9 Avril 2014 de 15h à 16h30
Sciences Po - Salle H101, 28 rue des Sts Pères, 75007 Paris
Résumé :
L’interaction entre le genre et la politique a inspiré plusieurs recherches depuis les années 1980, particulièrement aux États-Unis mais aussi ailleurs en Occident. De manière plus précise, un nombre substantiel de ces études ont porté sur la représentation des femmes au sein des institutions politiques. Longtemps assimilée aux femmes, plus récemment la notion de « genre » s’est élargie et complexifiée, pour rejoindre, notamment, les lesbiennes, gais, bisexuel/le/s et transgenres (LGBT). Bien que plusieurs travaux aient été publiés sur le mouvement LGBT depuis la décennie 1990, la réflexion sur la représentation des LGBT en politique reste à faire. Là réside l’objectif de cet exposé : quel éclairage les travaux sur la représentation des femmes en politique peuvent-ils jeter sur la représentation politique des LGBT ?
Manon Tremblay est professeure titulaire à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur le genre ; elle s’intéresse depuis longtemps à la question de la participation politique des femmes et, plus récemment, au mouvement LGBT au Canada et ailleurs dans le monde. Ses plus récentes publications sont : Stalled. The Representation of Women in Canadian Governments (Vancouver, UBC Press, 2013 ; avec Linda Trimble et Jane Arscott) ; Women and Legislative Representation : Electoral systems, political parties and sex quotas, Revised and updated edition (New York, Palgrave Macmillan, 2012) ; The Lesbian and Gay Movement and the State : Comparative Insights into a Transformed Relationship (Farnham, Ashgate, 2011 ; avec David Paternotte et Carol Johnson) ; Women in Executive Power : A global overview (Londres, Routledge, 2011 ; avec Gretchen Bauer).
En 2014 paraîtra sous sa direction Queer Movements and Public Policy : Pan-Canadian Perspectives (Vancouver, UBCPress), et en 2016 The Ashgate Research Companion to Lesbian and Gay Activism (à paraître en 2016 ; avec David Paternotte).
Contact :
RESP.MAE@sciences-po.fr
http://www.programme-presage.com/details/events/les-rencontres-europeennes-de-sciences-po.html#sthash.BD1PSKvr.PcuhcS4n.dpuf

• Émilie Landais, "La pornographie, une source de production des assignations de genre. Savoirs et mises en scène"
Séance du séminaire Atelier Genre et Médias organisé par Mélanie Lallet, Isabelle Matamoros, Marie-Sherley Valzema
Jeudi 10 avril de 18h à 20h à la MIE (Maison des initiatives étudiantes)
50, rue des tournelles – 75003 Paris
Résumé :
Aujourd’hui, la question du genre, tout comme celle de la pornographie sont au coeur des débats de l’espace public. En France, alors que de nombreuses études sont menées sur le genre, peu de productions scientifiques traitent de la pornographie. Pourtant, il semblerait que l’assignation de genre dans les productions de l’industrie pornographique normative soit omniprésente. Les rapports sociaux de sexe, les rapports de pouvoir y sont exhibés, voire dénudés au profit d’une vision culturellement masculine. Le porno tel que nous le connaissons aujourd’hui, qu’il s’agisse de porno standard, pionnier ou contemporain est une industrie culturelle qui influence la vie d’un large panel d’individus, et constitue finalement un apanage non négligeable de l’évaluation que nous faisons de notre propre genre et de notre propre culture. Dorénavant, la société de consommation incite la pornographie à s’assumer telle une cosmogonie à part entière. D’influence assurément foucaldienne, notre étude portera finalement sur le genre du corps dans les médias dans un contexte de production d’ordre pornographique. Nous questionnerons dès lors la pornographie en tant que dispositif de communication des assignations de genre dans notre société.
Émilie Landais est rattachée au CREM-Université de Lorraine
Contact :
genreetmedias.efigies@gmail.com

• Manon Tremblay, "Le mouvement des lesbiennes et des gais au Québec : de la répression à la citoyenneté ?"
Intervention dans le cadre du séminaire Genre, Médias et Communication, organisé par les équipes MCPN du laboratoire CIM (Sorbonne Nouvelle) et EPIN du laboratoire COSTECH (UTC).
Vendredi 11 avril 2014
de 10h à 12h à l’Institut de Management de l’Information (IMI), Salle De Vinci, 2e étage, 62 bd. Sébastopol, 75003 Paris (Métros Etienne Marcel et Réaumur-Sébastopol).
Résumé :
 La trajectoire parcourue par les lesbiennes et les gais au Québec depuis les années 1970 va de la répression à la citoyenneté ; toutefois, cette citoyenneté reste inachevée. Cet exposé veut offrir un forum afin de réfléchir à cette affirmation. Dans un premier temps sera brossé à grands traits un portrait de l’évolution des droits des lesbiennes et des gais au Québec. Puis trois batailles menées sur le terrain des droits seront analysées : la décriminalisation de l’homosexualité et la protection des lesbiennes et des gais contre la discrimination ; la reconnaissance des unions de lesbiennes et de gais ; enfin, la lutte contre l’homophobie. La conclusion explorera l’idée selon laquelle la pleine citoyenneté des lesbiennes et des gais reste encore à parfaire, notamment au plan social. 
Contact :
nellyquemener@gmail.com

• "Femmes, hommes, quelle différence ?"
Séance du séminaire EFiGiES Antiquité et ANHIMA, axe « Genre et politique »
Samedi 12 avril, de 16 h à 18 h
Salle Demargne (RdC), INHA, 2 rue Vivienne, 75 002 Paris
Discutants : Danielle Arnoux et Christian Keime
avec la participation de
> Zoé Pauvert (École du Louvre) : « Habits d’hommes et de femmes, ou vice versa ? Réflexion sur les transgressions vestimentaires à Rome »
> Anne-Gabrièle Wersinger (Université de Reims et CNRS Jean Pépin, UPR 76) : « Quand les mâles sont enceints... (Platon, Banquet, 201d-212b) »
Contact :
adeline adam,latin.aadam@gmail.com

• "Sexe et politique"
Séance du séminaire "Anthropologie, psychanalyse et politique. Regards sur les terrains" de l’Association française des Anthropologues
En partenariat avec le CRPMS
mardi 15 avril 2014
11h-13h
Maison Suger : 16 – 18 rue Suger ; Paris 6° (RER Saint-Michel)
Intervenant.e.s :
Claude Didry et Monique Selim,
avec des auteurs du numéro 189-190 "Sexe et politique" de la Revue de l’Homme et la Société
Présentation :
Associés, les deux termes, sexe et politique, ouvrent un vaste champ de réflexion et enjoignent, pour comprendre le présent, à revisiter ses multiples déclinaisons. Sexe et politique s’articulent en effet sur de nombreux plateaux idéologiques, historiquement situés, aux résonances contrastées et, en 2011, ils ont refait ensemble une irruption fracassante dans le monde globalisé, au sein même de ses organes de « bonne gouvernance ». Ce numéro de L’homme et la société interroge et confronte — bien au-delà du postulat désormais bien institué que le sexe est politique — sous différents angles et dans des configurations variées, de la France à la Chine, de l’Irak au Chili et au Mexique, de la Guyane à la Guadeloupe, de la Mongolie à l’Algérie, les constructions idéologiques qui ramènent la sexualité sur la scène du politique : ces constructions mobilisent le capital symbolique des sociétés mais le transforment sous l’effet des imaginaires qui visent à dépasser les situations socioéconomiques et politiques. Une permanence de l’inconscient dans le théâtre que dressent sexe et politique, confère en outre à la problématique de cette livraison une acuité qui traverse les périodes et dévoile leurs ressorts sous un angle inattendu : aliénation et émancipation s’y donnent en effet à penser dans des dédoublements conscients et inconscients du désir, faisant de l’ordre politique un ordre sexuel incorporé.
Contact :
monique.selim@ird.fr

• Sandra Boehringer, "Les Grecs, le genre, la sexualité"
Séance du séminaire Ausonius
17 avril 2014, 18-20h
Maison de l’Archéologie – Université Bordeaux 3
Présentation :
Le monde antique fait l’objet de nombreuses projections de la part d’une modernité en quête d’origines, d’étiologies et de généalogies – en particulier dans le domaine des identités politiques et dans le champ de l’érotisme. Dans l’Antiquité, pourtant, le sexe n’était pas le premier critère qui différenciait les individus, et on n’attribuait aucune fonction identitaire à une quelconque « orientation sexuelle ». À la lumière des travaux de Michel Foucault et des récentes recherches sur le genre, et dans une démarche sensible aux différences culturelles, l’étude d’une pratique discursive appréciée des Grecs – celle de la comparaison (sunkrisis) – permet de mettre au jour des aspects de ces dispositifs propres aux sociétés antiques, des sociétés d’« avant la sexualité ».
Sandra Boehringer est maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg (laboratoire Archimède, UMR 7044). Elle est l’auteure de L’homosexualité féminine dans l’Antiquité grecque et romaine (Les Belles Lettres, 2007). Elle a dirigé, avec V. Sebillotte Cuchet, l’ouvrage Hommes et femmes dans l’Antiquité. Le genre, méthode et document (Armand Colin, 2011) et traduit, avec Nadine Picard, Désir et contraintes en Grèce ancienne de John Winkler (Epel, 2005) ainsi que Mascarades masculines, de Maud Gleason (Epel, 2013).
Contact :
http://ausonius.u-bordeaux3.fr/new/index.php/manifestations/seminaires

• Isabelle Stengers, "Slow science et études de genre"
Conférence organisée par Sophia, Réseau belge des études de genre
6 mai
de 18h30 à 20h30
Amazone Rue du Méridien 10 1210 Bruxelles
Présentation :
Le mardi 6 mai, Sophia ouvrira la réflexion sur l’apport de l’intégration d’une perspective de genre dans la slow science. Depuis quelques années, un mouvement de chercheur·e·s remet en effet en cause les transformations de la science et de la recherche dans les universités. Il pose un regard critique sur la contrainte imposée à la recherche de produire des résultats immédiatement, sur la pression à la publication, sur la collusion entre le monde académique et celui des entreprises, etc. Ce plaidoyer pour une science plus “lente” invite à repenser le savoir, les modes de production de connaissances et le rôle de l’université à l’égard de la société et de l’activisme. Or les études féministes et de genre interrogent inlassablement la production des savoirs et le mythe de leur neutralité. Que peuvent-elles apporter à la réflexion sur l’université à l’heure actuelle et, inversement, qu’ont-elles à apprendre de ce mouvement ?
Entrée :
4 euros.
Contact :
info@sophia.be
www.sophia.be

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 30 avril
"Manuels scolaires, genre et égalité"
Colloque organisé par le Centre Hubertine Auclert, Centre francilien de ressources pour l’égalité femmes-hommes, en partenariat avec Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les femmes et les hommes du Sénat et le Ministère des Droits des femmes.
Comité d’organisation :
Amandine Berton-Schmitt, Chargée de mission Education au Centre Hubertine Auclert
Sylvie Cromer, Sociologue, Enseignante-chercheuse à l’Université de Lille 2
Nicole Mosconi, Professeure émérite en sciences de l’éducation à Paris X-Nanterre
Evelyne Nakache, Vice-présidente Centre Hubertine Auclert,
Gaël Pasquier, Docteur en sciences de l’éducation, Paris X-Nanterre
Cecile Ropiteaux, Enseignante, représentante de la FSU
2 juillet, Paris
Argumentaire :
Les études menées sur les représentations sexuées et sexistes dans les manuels scolaires existent en France et dans le monde depuis la fin des années 1970. Ces études pionnières, tout comme les travaux les plus récents mettent en lumière une très importante sous-représentation des femmes dans les manuels scolaires et la persistance de stéréotypes.
Si le constat existe, il est encore aujourd’hui, difficile de le faire connaitre et reconnaitre, de faire évoluer les manuels vers une représentation plus équilibrée des deux sexes. Les enjeux de telles évolutions sont pourtant primordiaux :
- Les manuels sont des vecteurs de savoirs ET de valeurs et doivent donc contribuer à diffuser les valeurs de l’école républicaine dont l’égalité entre les femmes et les hommes fait partie.
- La sous-représentation des femmes et l’absence de questionnement du point du genre donnent à voir une histoire, une histoire des sciences et une histoire des arts masculines.
- L’absence de femmes et la persistance de stéréotypes ne permettent pas aux filles et aux garçons de se projeter dans des modèles diversifiés ;
Conscient-e-s de ces enjeux et suite aux trois études menées par le centre Hubertine Auclert sur des manuels scolaires du secondaire, nous souhaitons organiser une journée de réflexion et de travail dont les objectifs seraient les suivants :
- Faire le point sur les travaux les plus récents consacrés aux manuels scolaires du point de vue du genre dans l’ensemble des disciplines scolaires ;
- Se questionner sur la réception des manuels scolaires, tant du point de vue de l’utilisation des manuels par les enseignant-e-s, que de l’impact des manuels sur les élèves ;
- Réfléchir sur les liens entre contenu des programmes scolaires et contenu des manuels ;
- Réfléchir sur la dimension économique des manuels et voir si celle-ci pourrait constituer
un levier sur la question de l’égalité ;
- Valoriser des « bonnes pratiques », y compris internationales, qui ont permis l’évolution des représentations dans les manuels scolaires ;
- Travailler sur les leviers à mettre en place afin de mobiliser efficacement les acteurs et actrices de la chaîne du manuel scolaire.
La matinée du colloque sera ainsi consacrée à la présentation de travaux de recherche récents. Les communications, d’une durée de 20 minutes, seront faites en français. Les propositions de jeunes chercheuses et chercheurs sont encouragées. Des actes du colloque seront publiés fin 2014.
Soumission :
Les propositions doivent être envoyées à amandine.berton-schmitt@hubertine.fr Elles seront d’environ 3000 signes et comporteront une courte bibliographie de la communication envisagée. Les frais de transport et d’hébergement des intervenant-e-s seront pris en charge.
Calendrier :
Date limite d’envoi des propositions de communication : 30 avril 2014
Notification d’acceptation : 10 mai 2014
Colloque : 2 juillet 2014
Contact :
contact@hubertine.fr

• Avant le 1er mai
"Travail et maternité dans l’aire méditerranéenne"
L’association DEMETER-CORE organise un nouveau colloque international, ouvert aux chercheurs scientifiques de toutes disciplines ainsi qu’aux associations et acteurs de terrain.
Comité d’organisation :
Body Catherine . Directrice du CIDFF PHOCEEN.
Couraud Geneviève, Présidente de l’Observatoire des Droits des femmes (Conseil général des Bouches-du-Rhône). Présidente de l’ECVF (Elu.e.s Contre les Violences faites aux Femmes)
Fouchier Esther, Fondatrice de FORUM-FEMMES-MEDITERRANEE. Secrétaire de la Fondation des femmes de l’EUROMEDITERRANEE.
Lecuyer Nolwenn, Maîtresse de conférences en archéologie. Chargée de mission Egalité hommes-femmes . Aix-Marseille- Université
Lenfant Gaelle, vice-présidente du conseil régional
Poutrain Véronique, Sociologue . GeFem. TELEMME. MMSH. 
Rastit Françoise
Vassas Isabelle. Juriste. Militante associative
Aix-en-Provence
6 et 17 janvier 2015
Argumentaire :
Selon les économistes de l’ère industrielle le " travail" est "productif" (producteur de valeur marchande), il se vend et s’achète sur le marché, relève de la sphère publique, et appartient essentiellement aux hommes. Les activités liées à la reproduction (mise au monde et première éducation des enfants) n’entrent pas dans la catégorie "travail" parce qu’elles ne se vendent pas et n’auraient donc pas de "valeur" ; relevant de la sphère privée, elles sont confiées aux femmes, mères et futures mères, sous le contrôle des pères. Cette distinction a été remise en question depuis les années 1970, à mesure que s’installait la société "postindustrielle". D’une part l’essor économique des "Trente glorieuses" a stimulé le développement du "travail productif", à tel point qu’il est devenu le grand organisateur des sociétés contemporaines : il tend à annexer "le travail reproductif" en le professionnalisant. D’autre part les femmes, mères comprises, sont sorties de la sphère privée pour entrer massivement sur le marché du "travail", où elles exercent des activités rémunérées, sans renoncer pour autant à enfanter.
Ce bouleversement fondamental des mœurs et des représentations, vivement encouragé par le féminisme, s’est traduit par l’émergence de nouveaux enjeux sociaux que les sciences humaines s’efforcent d’analyser. La plupart des études ont pris le "genre" comme base d’investigation, sans faire toujours la différence entre les femmes qui ont des enfants et celles qui n’en ont pas. Pendant ce temps une littérature abondante et éloquente exprimait la souffrance de celles qui assument une "double journée". Depuis une quinzaine d’années, l’Union européenne a incité ses membres à prendre des mesures pour faciliter la "conciliation" travail-famille et soutenir les mères en emploi en améliorant l’accueil des jeunes enfants. Aujourd’hui le problème semble concerner également certains pères, qui souhaitent se réaliser non seulement dans leur travail mais aussi dans la paternité. Les relations entre la sphère privée et la sphère publique connaissent de nouveaux remaniements, que le féminisme devra, lui aussi, prendre en compte. La définition même du "travail" est remise en question.
Ce colloque doit mettre en valeur l’identité plurielle de mère et de travailleuse. Il vise à observer attentivement non pas les femmes mais les mères qui cumulent le travail "productif" et le travail "reproductif", en tenant compte des conditions sociales, des structures familiales de l’organisation du travail (urbain, rural, industriel, de service, etc), et des politiques publiques. Ce questionnement sera focalisé sur l’aire méditerranéenne. Pourquoi ? Sans doute parce que le culte de "la bonne mère" y a toujours été célébré avec ferveur, depuis la plus haute antiquité !... Et aussi parce que la "société salariale" s’y généralise plus tardivement : l’externalisation des charges domestiques (grâce à des politiques publiques comme en France, ou grâce à des initiatives privées comme aux Etats-Unis) y reste encore peu développée. D’ailleurs, le nord, le sud et l’est de la Méditerranée offrent une grande variété de situations. Cette diversité s’explique-t-elle seulement par des décalages d’ordre socio- économique, liés plus ou moins à la colonisation ? Ou bien quels autres facteurs méritent d’être pris en compte ?
Principales investigations :
- Les mères et les activités rémunérées
Nombre et âge de leurs enfants. — "Travaillent"-elles par nécessité économique ? Sinon pourquoi ? — Vivent-elles en couple, en famille, en solo ? — Quelles activités exercent-elles ? Les ont-elles choisies ? Si oui selon quels critères ? — Travaillent-elles à temps complet ou à temps partiel ? Par nécessité, par choix de vie ou par "choix contraint" ? — Sont-elles protégées en tant que mères ? Par qui et de quelle manière ? — Certains métiers leur sont-ils réservés, d’autres interdits ? — Le travail a-t-il un impact sur le nombre d’enfants ? L’arrivée de l’enfant modifie-t-elle le rapport au travail ?
Quand la mère "travaille", comment se modifient les relations à l’intérieur de la famille ? Notamment entre le père et la mère ? — Entre la mère et la fille (éducation maternelle) ? — L’espace domestique est-ce un lieu de pouvoir ?
Les mères expriment-elles des revendications ? Par quels relais et en quels termes ? — Existe-t-il des mouvements d’opinion pour où contre leur choix de vie ?
- La professionnalisation
Les tâches "reproductives", naguère invisibles, peuvent-elles être professionnalisées hors de l’espace privé ? Il faut sans doute distinguer trois catégories : les travaux domestiques (préparation de la nourriture, entretien du logement et des vêtements) ; les soins donnés (care ?) ; les contraintes biologiques (grossesse et accouchement, allaitement).
Qui accueille, garde, soigne les enfants de la mère qui "travaille" ?
S’il existe des crèches et des garderies, par qui sont-elles fondées et gérées ? Comment le personnel est- il recruté, formé, rétribué ?
Les "assistantes maternelles" élèvent les enfants des autres. Reçoivent-elles une formation professionnelle ? Comment sont-elles rémunérées ? Est-ce là un marché libre ? Comment s’organisent les relations entre une assistante qualifiée et une mère (ou des parents)
- Mobilités, Migrations
Les migrantes sont souvent tiraillées entre leur culture d’origine, qui retient les mères au service de la famille, et la culture du pays dit d’accueil, qui pousse toutes les femmes, mères comprises, vers des activités rémunératrices. Comment choisissent-elles ? Comment jouent les politiques publiques : offrent-elles des formations ?
Certaines mères viennent des pays en développement pour soigner les jeunes enfants (et/ou des personnes âgées) dans des familles occidentales. Cette question, vaste et complexe, ne sera pas abordée au cours de ce colloque.
- Références historiques
Des exemples pris dans la longue durée, depuis l’Antiquité, peuvent être éclairants.
Les propositions de communications seront reçues jusqu’au 1er mai 2014. Le comité scientifique répondra avant le 30 juin. Le texte de proposition ne devra pas dépasser 1500 signes ou 300 mots.
Contact :
Yvonne Knibiehler, yvonne.k@club-internet.fr

• Avant le 1er juin
"Inégalités entre sexes dans la famille, à l’école et au travail : approches comparées"
12ème colloque international de l’Association Française d’Education Comparée (AFDECE)
Comité d’organisation :
Eline Gamess, Université des Antilles et de la Guyane
28, 29 et 30 octobre 2014
Université des Antilles et de la Guyane - Schoelcher - Fort de France
Présentation :
Le colloque a pour but de développer les partenariats internationaux en matière de sensibilisation à l’égalité entre les sexes et de favoriser les échanges scientifiques, universitaires et professionnels entre les différents acteurs impliqués dans le projet.
Il s’agit de réfléchir aux évolutions des approches relatives à l’égalité entre les sexes dans les familles, à l’école et au travail et aux moyens d’instaurer équité et justice sociale dans ce domaine.
Le cadre comparatiste établi par l’AFDECE, ainsi
e que la perspective interculturelle de ce 12 colloque,
offrent à notre sens un terrain particulièrement propice à des échanges rigoureux et constructifs autour de notre thème. Ce colloque concerne chercheurs, décideurs, formateurs et enseignants.
La langue du colloque est le français.
Modalités d’organisation :
Le travail du colloque sera organisé de la façon suivante :
1. Des séances plénières, sous forme de conférences et de table ronde suivies de débats
2. Des communications en ateliers thématiques sous la forme de présentations individuelles effectuées sur la base de propositions de contributions acceptées par un comité scientifique.
Les séances plénières :
- Etat des lieux sur la question à partir de données
internationales
- Orientation des filles et des garçons dans
l’enseignement secondaire et supérieur
- Mixité hommes-femmes dans les sphères de décision et de direction
Les communications en ateliers thématiques :
Les thématiques proposées sont les suivantes :
- Différences, (in)égalités entre les sexes dans la
famille
- Mixité et diversité dans le système scolaire
- Mixité, scolarisation et résultats dans le premier
et le second degrés
- Mixité et approches intersectionnelles dans le système scolaire
- Mixité, scolarisation et résultats après le baccalauréat
- Mixité et histoires de vie professionnelle
- Féminisme et théories de l’intersectionnalité : historique et enjeux
- Mixité et orientation
- Mixité et monde professionnel
- Mixité et technologies à l’école et au travail
- Mixité et sciences
- Mixité et sociétés
- Mixité et valeur symbolique des langues
- La femme dans la littérature, dans les arts, dans la politique, etc.
Infos et contact :
info@afdece.com

• Avant le 20 juin
"Veuves, veufs et veuvages en Europe à l’époque contemporaine (19è-21è siècle)"
Journées d’étude organisées par Peggy Bette (CERHIO, Rennes 2) et Christel Chaineaud (CAHD, Bordeaux 4)
Journée 1 : « Les institutions face au veuvage », lundi 8 décembre 2014, Bordeaux
Journée 2 : « Normes, pratiques et représentations du veuvage », 2015
Journée 3 : « Guerres et veuvages », 2016
Argumentaire :
Ce projet est né du constat qu’il n’existait pas de réflexion générale sur le veuvage en Europe à l’époque contemporaine, à la différence d’autres périodes historiques. Pourtant, malgré sa quasi invisibilité aujourd’hui en raison principalement de l’amélioration des conditions de vie et des transformations des structures familiales, le veuvage n’en reste pas moins, entre le début du 19e siècle et les années 2000, un phénomène démographique d’importance, touchant plus ou moins 10% de la population en période de paix et beaucoup plus en période de conflit. Du fait de son impact juridique, social, culturel et psychologique, le veuvage constitue un prisme intéressant pour penser l’histoire des pratiques et des représentations des sociétés européennes. A ce titre, le présent appel à communication est ouvert aux différentes disciplines des sciences humaines et sociales : histoire, sociologie, droit, économie, sciences politiques, sciences de gestion, psychologie, littérature, afin de croiser les approches et les regards.
Par ailleurs, le poids des frontières nationales et le cadre local ou étatique des législations a, jusqu’à aujourd’hui, fortement pesé sur la manière de concevoir les phénomènes juridiques, sociaux et culturels comme le veuvage. L’un des objectifs de ce projet de journées d’étude est d’inviter à renouveler les réflexions à ce propos, en incitant à des études comparatistes ou transnationales. Les réflexions pourront s’opérer selon deux focales. L’une interne, observant la diversité des veuvages en Europe, les comparant et tentant d’en saisir les éventuelles interactions et les influences mutuelles. L’autre externe, visant à définir les similitudes et caractéristiques qui sont propres aux sociétés européennes en matière de veuvage, au-delà des différences. Il s’agira, en somme, de dégager les spécificités locales des veuvages européens, les uns vis-à-vis des autres, et les spécificités européennes de ces veuvages vis-à-vis du reste du monde. A ce titre, les études sur la vision que les Européen.ne.s portent sur les autres veuvages pratiqués dans le monde ou, à l’inverse, celles sur les perceptions des non-Européen.ne.s sur les pratiques des populations du Vieux Continent peuvent prendre place dans la réflexion.
Ce projet, enfin, vise à penser le veuvage dans sa dimension genrée, ce qui, notamment, implique de ne pas assimiler le veuvage exclusivement à une situation féminine. En effet les veufs sont de grands oubliés de l’historiographie et il serait intéressant d’analyser les raisons et les conséquences de cette absence dans les politiques sociales et les représentations culturelles. Penser le veuvage masculin permettra de mieux mettre en perspective les particularités du veuvage féminin et de dégager les rapports sociaux et de pouvoir afférents aux différences de traitement ou de situation selon le sexe.
Trois axes transversaux ont été définis, chacun introduisant ces trois dimensions, pluridisciplinaire, européenne et genrée. Chaque axe fera l’objet d’une journée d’étude.
Journée d’étude 1 : Les institutions face au veuvage en Europe
Le terme « institutions » inclut ici autant les collectivités publiques (communales, régionales, étatiques, européennes...) que privées (corporatistes, religieuses...). Quelle place tient le veuvage aux yeux des diverses institutions privées ou publiques ? Le veuvage est-il considéré comme un état digne d’intérêt par les unes et les autres ? Quelles institutions se préoccupent le plus de ces populations selon les lieux et les époques ? Quels rapports entretiennent ces institutions entre elles (notamment entre le public et le privé) ? Sont-ce des relations d’influence, de concurrence...? Comment les veufs et veuves parviennent à se faire reconnaître par ces institutions ? Trois sous-axes peuvent guider les chercheurs :
. Diversité et rayonnement des institutions concernées par le veuvage
. Les modalités d’intervention des institutions face au veuvage
. Les acteurs et les actrices de la reconnaissance institutionnelle du veuvage
Journée d’étude 2 : Normes, pratiques et représentations du veuvage en Europe
Le veuvage implique de nombreuses pratiques au niveau social. Si aujourd’hui les conventions entourant ce statut matrimonial sont plus ou moins tombées en désuétude, celles- ci ont pu être très prégnantes dans les sociétés européennes du passé. Quelles étaient ces conventions ? Dans quelle mesure les individus, confrontés à des besoins et des désirs divers, les ont-ils respectés, enfreints, et/ou faits évoluer ? Dans quelle mesure les représentations du veuvage incorporent l’évolution de ces conventions et pratiques du veuvage ? Là encore trois sous-thèmes orienteront les propositions de communication :
. Les traditions et les lois encadrant le veuvage
. Les réalités sociales du veuvage
. Les représentations culturelles du veuvage
Journée d’étude 3 : Guerres et veuvages en Europe
Le terme de « guerres » inclut l’ensemble des conflits qui ont impliqué les pays européens du 19e siècle au début du 21e siècle, des guerres napoléoniennes aux guerres civiles des Balkans. On peut aussi y associer les formes de conflits modernes, notamment le terrorisme (attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, Karachi en 2002, Madrid 2004, Londres 2005 mais aussi attentats au pays basque espagnol...). Quel est l’impact de la guerre sur le veuvage ? En quoi bouleverse-t-elle les législations, les usages sociaux et les rituels du veuvage et du deuil en général ? Du fait du contexte, les individus sont-ils plus libres de leurs mouvements ou, au contraire, plus encadrés par l’Etat et la société ? Les propositions de communication pourront s’articuler autour des deux sous-thèmes suivants
. Les institutions face aux veuvages de guerre
. Pratiques de deuil et de veuvage en contexte de guerre
Contact :
veuvages.europe@gmail.com

• Avant le 1er juillet
"Men, Mothers and Mothering"
Demeter Press is seeking submissions for an edited collection
Editors :
Fiona Joy Green and Gary Lee Pelletier
Deadline for Abstracts :
July 1, 2014
Mothers, daughters and mothering have been a longtime focus of research and study in various academic disciplines, and common topics of interest in mainstream press and popular culture, yet the realities and experiences of sons, men, mothers and mothering have been less explored. In her 1980 article "Maternal Thinking" Sara Ruddick theorized, "although some men do, and more men should acquire maternal thinking, their ways of acquisition are necessarily different from ours (women’s)". Feminist scholars during the 1990s and early 2000s, such as Audré Lorde (1993), Robin Morgan (1996), Babette Smith (1995), Robyn Rowland and Alison M. Thomas (1996), and those appearing in Andrea O’Reilly’s 2001 edited collection Mothers and Sons address the role and struggle of mothers raising sons. And while Andrea Doucet directly explores the question of whether men mother in her book Do Men Mother (2006) and Gary Pelletier reflects on the role of internalized patriarchy and the lens of feminist maternal theory in understanding his relationship with his own mother (2012), we still have much to discover, learn and theorize about men, mothers and mothering.
The purpose of this collection is to explore the meanings and effects of the relationships among men, mothers and mothering from the perspective of sons, men, mothers, and parents across an array of identities, interests, perspectives, and geographical areas. The fruitful intersections of men and care work, masculinities and feminisms, and fatherhood and maternal theory inform our investigation. In her article "Taking Off the Maternal Lens" (2010) Doucet expands upon her earlier theorizing and has "come to believe that studying fathers’ caregiving through the lens of men and mothering ultimately limits our understandings of fathers’ caring." Although, as Doucet suggests, "fathers are reconfiguring fathering and masculinities and what it means to be a man in the twenty-first century," the stance of this collection affirms there is still substantial insight to be gained from the use of a maternal lens with respect to fathering and masculinities, and to sons, men, mothers, and mothering more generally. Such a lens, of course, should not preclude male perspectives ; thus we encourage men to submit.
Topics may also include (but are not limited to) :
Mothers & sons : feminist sons, trans sons, queer sons, bi-racial sons, disabled sons, sensitive sons ; men & motherwork : male mothering, male-caregiving, gendered ethics of care, fathering & mothering ; men & single/trans/queer/shared parenting ; men, mothers, mothering, & the social welfare state ; men, mothers, mothering, & intensive mothering ; men, mothers, mothering, & neoliberalism ; men, mothers, mothering, & masculinities ; men, mothers, mothering, & sexualities ; men, mothers, mothering, & feminisms ; men, mothers, mothering, & genders ; men, mothers, mothering, & poverty ; men, mothers, mothering, & media ; men, mothers, mothering, & risk discourse ; men, mothers, mothering & family law ; men, mothers, mothering, & social activism ; men, mothers, mothering, & separation/ connection/ disconnection ; men, mothers, mothering, & relational theory ; men, mothers, mothering, & racialization/racism ; men, mothers, mothering, & attachment/loss ; men, mothers, mothering, & heteronormativity ; men, mothers, mothering, and manhood/personhood ; men, mothers, mothering, and dis/ability.
Submission Guidelines :
Abstracts : 250 words. Please include a 50-word biography (with citizenship information.)
Deadline for abstracts is July 1, 2014
Please send submissions and inquiries directly to : Fiona Green : f.green@uwinnipeg.ca AND
Gary Pelletier : garyleepelletier@gmail.com
Accepted papers of 4000-5000 words (15-20 pages) will be due November 1, 2014 and should conform to Modern Languages Association (MLA) style.
DEMETER PRESS
140 Holland St. West, P.O. Box 13022 Bradford, ON, L3Z 2Y5 (tel) 905-775-5215
http:www.demeterpress.org info@demeterpress.org

• Avant le 31 août
"Les Femmes s’entêtent. Feminism, writing, art and film 1975-2015 : bilan(s) et avenir(s)"
Women In French 2015 Conference
Organisers :
Margaret Atack, Alison Fell, Diana Holmes, Imogen Long (University of Leeds and University of Hull)
8-10 May 2015, Leeds
Les Femmes s’entêtent (1975) was one of the pioneering texts of feminism in France, bringing together short stories, essays, experiences, poems and social analysis in a great outburst of creativity, of contestation and resistance. Integrating the renewed anger at the oppression and marginalisation of women that had developed in the aftermath of ‘68, Les Femmes s’entêtent was an exhilarating and powerful text with its multiplicity of new perspectives and new kinds of writing. It appeared in a remarkable year for social, political and creative analysis, including Chantal Akerman, Jeanne Dielman, 23 Quai du commerce, 1080 Bruxelles, Marie Cardinal, Les Mots pour le dire, Hélène Cixous and Catherine Clément, La Jeune Née, and Simone de Beauvoir et la lutte des femmes (L’Arc) that included Cixous, ‘Le Rire de la méduse’, and Christine Delphy, ‘Pour un féminisme matérialiste’.
The aim of the conference will be to take forward into the 21st century the social, political and cultural agendas of Les Femmes s’entêtent, with a critical re-evaluation of this key moment in the history of feminism and women’s writing, not only revisiting this and other texts but pursuing their various legacies in French and Francophone writing, film and society, examining the strengths and limitations of these approaches as new questions and new conjunctures have come into play. How have theoretical and empirical developments in queer studies, transgender studies, postcolonial studies and postmodernist philosophies extended, inflected and challenged feminist work ? ‘La contestation antisexiste’ Beauvoir concluded her preface to Les femmes s’entêtent, ‘détruira certaines de nos entraves, (et) nous ouvrira à de nouvelles vérités’. What are the ‘nouvelles vérités’ of 2015 ?
We welcome proposals for individual papers and full panels in English or in French. Proposals for papers (300 words maximum) should be accompanied by a very brief cv. Panel proposals should be accompanied by a short rationale, and a 300 word description and brief cv for each of the papers.
Suggested areas for papers/panels include but are not limited to :
Re-evaluating the 1970s and its legacy
Interdisciplinary connections past and present
New interventions
Utopias and dystopias
Résistance(s) au féminin
Feminism and the family
Ageing
Women as readers
Teaching women’s studies
Everyday sexism
Publishing
Sexualities
Women in the public arena
Multi-media
Visual/textual practices
Histories and herstories
Feminist theory
Gender and memory studies
Inequalities
Proposals should be sent to : smlcresearch@leeds.ac.uk - please put ‘Women in French 2015’ in title box.
Deadline : 31 August 2014.

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4 - FORMATION :

• Masters "Genre, Egalité et Politiques Sociales" 2014-2015, Lyon 2
Créé en 1993, la formation s’adresse à de futur-e-s professionnel-le-s
de l’action sociale. Le recrutement est possible en formation initiale
(à niveau L3 et M1) et en formation continue (travail social,
éducation, insertion, etc.).
Le Master GEPS est une formation universitaire appréhendant l’ensemble
des politiques sociales sous l’angle des rapports sociaux de sexe. Sa
spécificité réside dans le recours à des méthodologies et à des
problématiques nouvelles, peu appliquées à ce jour au secteur social.
Le Master EGALES, affilié au Master GEPS, permet en outre une mobilité
d’études internationale
L’objectif de l’équipe pédagogique du Master est de former des
professionnel-les ayant aiguisé leurs compétences réflexives (capacité
à développer une analyse critique des politiques sociales du point de
vue de l’égalité femmes-hommes), créatives et innovantes (être à même
d’imaginer et d’accompagner les actions au sein d’équipes
pluridisciplinaires), ainsi que techniques (avoir la maîtrise
opérationnelle des principaux outils de la conception, de la mise en
oeuvre et de l’évaluation de projets).
Les enseignements croisent approches théoriques et travaux de terrain
(interventions de professionnel-le-s : structures partenaires,
collectivités territoriales, associations, etc. et projets personnels).
Infos complètes :
http://egales.univ-lyon2.fr/

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5 - EN LIGNE :

• La lettre n°3 du collectif "Genre, recherche, éducation"
http://genrerechercheeducationrencontre.unblog.fr/lettres-gered/

• Genre, sexualité & société, "Eros parisien", n°10, automne 2013
Sous la direction de Sylvie Chaperon, Emmanuelle Retaillaud-Bajac, Régis Revenin et Christelle Taraud
« Paris, ville de l’amour » ; « Paris, capitale du vice » ; « Paris, bordel de l’Europe », « Paris, Babylone moderne »… Précoce, insistante, universelle, la réputation « galante » de Paris, établie dès le xviiie siècle, renforcée au siècle suivant, persistante encore au xxe siècle, constitue un mythe majeur que ce numéro a l’ambition d’explorer. Largement fantasmatique, cette « érotisation » de Paris n’en a pas moins prospéré à partir de traits spécifiques à l’histoire de la ville. Très tôt, en effet, la capitale du royaume de France a été perçue, décrite, identifiée aussi bien par des étrangers ou des provinciaux de passage que par certains Parisiens eux-mêmes comme un lieu favorisant la rencontre des sexes et le commerce sexuel, autant en raison de la densité de son activité galante, de l’extension de ses quartiers « chauds » que du climat d’immoralité ou du goût du plaisir censés y régner. Cette réputation a généré une énorme quantité de sources primaires, régulièrement augmentées, au fil des siècles, par la curiosité des chroniqueurs, des journalistes, des amateurs d’érotisme – parfois très érudits –, qui tiennent le haut du pavé dans la production d’un discours sur l’Éros parisien. Parallèlement, la tradition des guides de plaisirs parisiens, rédigés sur un mode badin, voire franchement leste, s’est maintenue jusqu’à nos jours – sur leur origine, on lira avec profit l’article de Pierre Monzani, « Guides et plaisirs parisiens au xviiie siècle » (Urbi, automne 1984) - comme le montre la synthèse récente, entre récits anecdotiques et histoire grand public, d’Emmanuel Pierrat, Paris ville érotique, du Moyen Âge au xxie siècle, (Parigramme, 2013) ou encore l’ouvrage de Marc Lemonier, Histoire(s) du Paris libertin (La Musardine, 2003). Absolument central dans l’image, la sociabilité, l’économie de la ville, ce terrain n’a évidemment pas été ignoré des historien.ne.s, mais face à l’immensité de ce continent thématique et documentaire, de surcroît déployé sur plusieurs siècles, c’est à des études de cas, ou à des approches en biais, qu’il faut recourir pour jeter un éclairage plus savant sur ce Paris de l’amour et du sexe.
http://gss.revues.org/2920

• Líneas, "Les paradigmes Masculin/Féminin sont-ils encore utiles ?", n°3.
Coordonné par Nadia Mékouar-Hertzberg (UPPA) et Michèle Ramond (Paris 8)
Les identités féminines et masculines, leur ductilité, leur porosité mais aussi parfois leur persistante incompatibilité, génèrent « mécaniquement » interrogations, doutes, tensions et révolutions. Posée dans le domaine de l’esthétique, la question de « l’utilité » des paradigmes Masculin/Féminin induit des principes d’utilité, donc de relativité, d’efficacité, etc. : autant d’éléments qui peuvent surprendre, voire scandaliser, dans le domaine des créations artistiques, l’œuvre pouvant et, parfois même, devant être considérée comme un au-delà du principe d’utilité et plus encore un au-delà du masculin et du féminin. Ce numéro envisage donc la question de l’utilité des paradigmes Masculin/Féminin dans notre approche des œuvres, même (et peut-être surtout) quand, précisément, elles ne répondent aucunement, dans le cours de leur élaboration, de leur conception et de leur maturation, à une quelconque prétention, à un quelconque désir, à une quelconque inquiétude « quant au féminin » et « quant au masculin ». Ce numéro combine approches théoriques et études analytiques des créations, notamment dans les domaines hispanophones et lusophones.
http://revues.univ-pau.fr/lineas/806

• MAGE, "Le genre au cœur de la classe sociale"
Débat du 5 mars à l’Amphi Durkheim, en Sorbonne, le mercredi 5 mars 2014
http://recherche.parisdescartes.fr/mage/Rediffusion-video/Genre-et-classe-sociale

• Joan W. Scott, "Émancipation et égalité : une généalogie critique"
Dans cette contribution au colloque Penser l’émancipation, qui s’est tenu en février 2014 à Nanterre, la théoricienne féministe Joan W. Scott revient sur les usages racistes de l’émancipation sexuelle dans les dernières décennies. Elle retrace les origines de cette dérive dans la récupération néolibérale de la rhétorique de la libération sexuelle. Réaliser son désir sexuel est devenu une condition pour accéder à la citoyenneté ; dès lors, la répression sexuelle est corrélativement le stigmate permettant d’exclure des groupes sociaux du droit à avoir des droits, les musulmanes en particulier. Le texte de Joan W. Scott est un avertissement contre les dangers d’une vision libérale de la démocratie sexuelle.
http://www.contretemps.eu/interventions/émancipation-égalité-généalogie-critique

• Odile Fillod, "Naturalisation du genre et mésusages de la science : éléments de compréhension"
Intervention dans le cadre du Cycle de conférences publiques en Etudes genre 2013-2014, Université de Genève
L’existence d’une sexuation naturelle du psychisme censément confirmée ou mise au jour par les sciences biomédicales ne cesse d’être évoquée dans l’espace public. Comment cela se fait-il ? Comme il n’y a "pas de fumée sans feu", n’y a-t-il pas une part de vérité dans ces discours ? Pour répondre à ces questions, il faut tout d’abord replacer ce phénomène dans son contexte : une demande sociale aux ressorts multiples, une offre scientifique abondante, des défauts structurels dans la production de l’information scientifique. Nous verrons ensuite comment les distorsions et artifices caractéristiques de ces discours de naturalisation du genre fabriquent une image trompeuse de l’état des connaissances. Pour comprendre ce qui plus profondément mine la validité de ces discours, nous verrons que la portée de certaines approches scientifiques est intrinsèquement limitée, et qu’un certain nombre de données consensuelles laissent bien peu de place à la notion de "sexe du cerveau".
http://www.unige.ch/etudes-genre/Cycleconferencespubliques/Cycle20132014-1.html
Enregistrement audio :
https://mediaserver.unige.ch/play/83612

• Anthony Favier, "Les catholiques et le genre. Une approche historique"
La critique menée par certains milieux catholiques de la « théorie du genre » n’est pas seulement un travestissement des études de genre : elle occulte le développement d’une théologie féministe et les tentatives de dialogue actuelles au sein de l’Église catholique.
http://www.laviedesidees.fr/Les-catholiques-et-le-genre.html

• C. Champagne, A. Pailhé, A. Solaz, "25 ans de participation des hommes et des femmes au travail domestique : quels facteurs d’évolutions ?"
Documents de travail, INED, n°203, 2014, 45 p.
Au cours des 25 dernières années, les hommes se sont davantage impliqués dans l’éducation des enfants, tandis que leur participation dans les autres tâches domestiques est restée stable. Les femmes ont également consacré davantage de temps aux activités parentales mais sensiblement moins à l’entretien domestique. Elles délaissent ainsi progressivement leur rôle de ménagère pour celui de mère éducatrice. Les évolutions du temps domestique tiennent surtout aux changements des comportements, reflétant un relâchement des exigences en matière d’entretien domestique. La progression de l’activité féminine et les changements des structures familiales ont également influencé ces évolutions, mais dans une moindre mesure.
Les couples sont plutôt homogames en termes de temps passé aux tâches domestiques et le sont davantage au fil du temps. La spécialisation conjugale des tâches domestiques traditionnelle avec l’homme pourvoyeur principal de ressource a diminué, notamment dans les années 1990. Toutefois, on observe des résistances au partage plus égal des tâches domestiques, les femmes demeurant toujours les premières responsables de la bonne tenue de la maison et des membres de la famille. La prise en charge des enfants au sein des couples est quant à elle plus équilibrée, les pères n’assumant aucune tâche parentale se faisant plus rares. Cette diffusion témoigne d’un changement de normes quant à l’implication des pères auprès de leurs enfants, plus valorisée que dans le passé.
http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/documents_travail/bdd/publication/1673/

• Nouvelles News, "Cherchez les chercheuses"
« moins de 3 chercheurs sur 10 (29%) sont des chercheuses, selon une étude du Boston Consulting Group publiée mercredi 19 mars. La proportion était de 26 % il y a 20 ans. »
http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/entreprendre-articles-section/entreprendre/3504-cherchez-les-chercheuses

• Vincent Peillon, "Réponse du Ministre de l’Education Nationale reçue par courriel le 18 mars 2014"
« J’ai eu l’occasion de m’exprimer à plusieurs reprises sur les rumeurs, alimentées par des courants extrémistes, entourant l’enseignement d’une soi-disant « théorie du genre » dans les écoles. J’ai notamment rappelé, lors de la discussion parlementaire au moment de l’adoption de la Loi de Refondation de l’école, la responsabilité qui est la nôtre d’enseigner à chacun que les différences sociales ne reposaient pas sur des différences biologiques – qu’il n’a jamais s’agit de nier. J’ai alors dit, et je l’ai redit depuis, ma détermination à faire en sorte que l’école lutte contre toutes les discriminations, pour l’égalité filles-garçons et contre l’homophobie. »
http://www.afsp.msh-paris.fr/activite/2014/reponse180314peillongenre.pdf

• Vers l’égalité réelle entre les femmes et les hommes – Chiffres-clés – Edition 2014
Nouvelle édition des chiffres-clés, réalisée comme chaque année depuis 10 ans par le Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes (Direction générale de la cohésion sociale) en lien avec ses partenaires et les services statistiques ministériels
http://femmes.gouv.fr/publications/egalite-entre-les-femmes-et-les-hommes/vers-legalite-reelle-entre-les-femmes-et-les-hommes-chiffres-cles-edition-2014/

• Porn Studies, "An introduction", Volume 1, Issue 1-2, 2014, Taylor Francis Online.
Academic journals don’t usually grab popular media attention. However, the press release announcing the launch of Porn Studies attracted a great deal of interest across the media in summer 2013. On balance, the announcement of the journal’s launch was largely positive. There were, of course, attempts to poke fun at the silliness of academic investigations of pornography in keeping with the perennial accusations of the superficiality of media studies, as well as more negative coverage questioning the need for a publication of this kind. How, then, to introduce this first issue of a journal that has already garnered more news interest prior to its launch than most academic publications receive over decades ? We want to start out with a statement of why we think a journal in porn studies is needed and what we hope Porn Studies will become.
http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/23268743.2014.887308#.Uzl_8I6kr04

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6 - PUBLICATIONS :

• Éliane Viennot, Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin ! Petite histoire des résistances de la langue française, Editions iXe, 128 p., 14 euros. ISBN : 979-10-90062-20-7
Le long effort des grammairiens et des académiciens pour masculiniser le français a suscité de vives résistances chez celles et ceux qui, longtemps, ont parlé et écrit cette langue sans appliquer des règles contraires à sa logique.
La domination du genre masculin sur le genre féminin initiée au XVIIe siècle ne s’est en effet imposée qu’à la fin du XIXe avec l’instruction obligatoire. Depuis, des générations d’écolières et d’écoliers répètent inlassablement que « le masculin l’emporte sur le féminin », se préparant ainsi à occuper des places différentes et hiérarchisées dans la société.
Ce livre retrace l’histoire d’une entreprise à la misogynie affirmée ou honteuse, selon les époques. Riche en exemples empruntés aux deux camps, il nous convie à un parcours plein de surprises où l’on en apprend de belles sur la « virilisation » des noms de métier, sur les usages qui prévalaient en matière d’accords, sur l’utilisation des pronoms ou sur les opérations « trans-genre » subies par certains mots.
http://www.editions-ixe.fr/content/non-le-masculin-ne-lemporte-pas-sur-le-féminin

• Adeline Gargam (dir.), Femmes de sciences de l’Antiquité au XIXe siècle. Réalités et représentations, EU de Dijon, 345 p., 22 euros. ISBN : 978-2-36441-081-7
Ce livre se propose de suivre les femmes européennes et américaines dans leur conquête des sciences, depuis l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle. Figures et trajectoires de femmes de sciences, méconnues ou laissées-pour-compte, se révèlent au miroir de leurs disciplines et de leurs pratiques. Leurs différents parcours témoignent de la variété des rôles joués par les femmes dans la production et la transmission de la culture scientifique. L’histoire de ce combat révèle également la diversité des stratégies qu’il leur a fallu déployer pour se faire une place dans ce territoire masculin de la connaissance.
On découvrira aussi, dans cet ouvrage, les jugements portés sur ces femmes de sciences, par le biais de leurs ambivalences et de leurs contradictions. Tantôt décriées parce que femmes, tantôt admirées pour leurs compétences, elles ont dû âprement gagner leur place dans le sanctuaire du savoir scientifique.
http://eud.u-bourgogne.fr/390-femmes-de-sciences-de-l-antiquite-au-xixe-siecle-9782364410817.html

• Ludovic Gaussot, Pensée sociologique et position sociale. L’effet du genre et des rapports sociaux de sexe, PU de Rennes, 198 p., 16 euros. ISBN : 978-2-7535-2912-0
Guidé par la sociologie de la connaissance de Karl Mannheim, cet ouvrage étudie les conditions genrées de production du savoir sociologique. Il s’agit de restituer la contribution des recherches féministes au renouvellement des problématiques sur le sexe, le genre, la domination masculine. Parce qu’il prend en compte le genre et les rapports sociaux de sexe, Ludovic Gaussot développe une perspective plus juste, plus sociologique, sur le fonctionnement de la sociologie.
http://pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3454

• Janine Mossuz-Lavau (dir.), Dictionnaire des sexualités, R. Laffont, 1024 p., 32 euros. ISBN : 2-221-13087-1
Ce dictionnaire est le plus complet et le plus novateur à ce jour consacré aux diverses formes de sexualité et à la place qu’elles occupent dans notre société.
« Je ne sais pas quelle est la question, mais je connais la réponse : le sexe », disait Woody Allen. Ce Dictionnaire, unique en son genre, aborde un sujet, certes bien connu, mais qui n’en continue pas moins de susciter beaucoup d’interrogations.
Sa première originalité est de traiter des sexualités dans leur ensemble et sans tabou. Autrement dit, de prendre en compte les réalités d’aujourd’hui. Très longtemps, on a parlé de la sexualité au féminin singulier. La norme était celle de l’hétérosexualité. Mais on a assisté à la multiplication des identités reconnues dans ce domaine : lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers, intersexués. Tel est aujourd’hui l’univers « des » sexualités.
L’autre singularité de cet ouvrage tient à la diversité de ses approches. Il montre comment l’évolution des pratiques sexuelles a été perçue selon les pays et les civilisations, les religions, les lois, les principales familles politiques, les grandes périodes de l’histoire. Comment ces pratiques ont été abordées aussi à travers la littérature, la philosophie, la psychanalyse, la musique, le cinéma, la peinture, la danse... De nombreuses notices sont consacrées aux thèmes « incontournables » : amour, désir, érotisme, plaisir, amant, hédonisme, partenaires, rapports sexuels, séduction ou sensualité... D’autres nous entraînent vers des sujets plus insolites comme la folie, les nanosciences, la mode ou les procès pour impuissance...
Janine Mossuz-Lavau a fait appel non seulement à des experts, mais aussi à des « témoins » qui relatent parfois leurs propres expériences, telle Catherine Robbe-Grillet à propos du SM. Textes et documents originaux abondent, parmi lesquels des entretiens avec Françoise Héritier et Brigitte Lahaie. Pédagogique et ludique à la fois, ce Dictionnaire fourmille d’informations inédites sur la place que les différentes formes de sexualité occupent plus que jamais dans nos vies.
Cet ouvrage a été dirigé par Janine Mossuz-Lavau, directrice de recherche émérite au Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po/ CNRS), chargée de cours à Sciences Po Paris, auteure de plusieurs livres et d’un documentaire sur les questions de sexualité. Elle s’est entourée de 185 historiens, sociologues, démographes, juristes, écrivains, cinéastes, philosophes, psychanalystes, médecins, politologues, anthropologues, critiques d’art, de cinéma et spécialistes du jazz et de la chanson.
http://www.bouquins.tm.fr/site/dictionnaire_des_sexualites_&100&9782221130872.html

• Élizabeth Crémieu, Bouchra Benhida, Géopolitique de la condition féminine, PUF, 204 p., 20 euros. ISBN : 978-2-13-062130-0
En 2013, où en est la condition des femmes ? Malgré l’influence tenace des traditions patriarcales dans une grande partie du monde, de nombreux progrès ont été accomplis depuis soixante-dix ans, que ce soit en matière de droits politiques et civils, d’accès à la contraception et à l’avortement, ou encore de droit à l’éducation et au travail. Ces avancées constituent un facteur majeur de croissance et de développement. Elles sont toutefois très inégales selon les régions du monde et constamment menacées : le fémicide reste en effet la première cause de mortalité des femmes, et ce type de violences tend aujourd’hui à se répandre.
http://www.puf.com/Major:Géopolitique_de_la_condition_féminine

• Nelly Quemener, Le pouvoir de l’humour. Politiques des représentations dans les médias en France, Armand Colin, 208 p., 22,50 euros. ISBN : 978-2-200-29062-7
La France aime rire et ne s’en prive pas. Les humoristes ont conquis tous les fronts médiatiques, des matinales d’information aux émissions télévisées de prime time, sans compter les grandes scènes de spectacle. De la bouffonnerie d’un Coluche à l’incarnation du garçon arabe par Jamel Debbouze, en passant par les parodies féminines de Florence Foresti, les humoristes sont devenus des acteurs majeurs du débat public. Le rire dit bien plus qu’il n’en a l’air, il devient une arme politique et le moyen d’une lutte pour l’hégémonie. Son analyse rend compte des conflits de définition autour des problèmes publics et des identités.
Les années 2000 marquent une véritable rupture : des humoristes femmes et/ou issus de minorités ethniques ou raciales s’emparent de l’humour et de sa force subversive. Ils cherchent à dénoncer les enfermements du système binaire masculin/féminin et les exclusions du modèle républicain. Dès lors, la télévision devient la scène d’expression et de représentation de groupes sociaux minoritaires. Loin de l’image conservatrice de ce média, les thématiques de la race et du genre s’invitent sur le terrain privilégié de la culture populaire.
En retraçant trente ans d’humour à la télévision, cet ouvrage dessine une société française en pleine transformation, traversée par la montée de l’individualisme, les questions d’identité et de différence.
http://www.armand-colin.com/livre/546088/le-pouvoir-de-l-humour.php

• Karli June Cerankowski, Megan Milks (eds.), Asexualities. Feminist and Queer Perspectives, Routledge, 396 p., 80£. ISBN : 978-0-415-71442-6
What is so radical about not having sex ? To answer this question, this collection of essays explores the feminist and queer politics of asexuality. Asexuality is predominantly understood as an orientation describing people who do not experience sexual attraction. In this multidisciplinary volume, the authors expand this definition of asexuality to account for the complexities of gender, race, disability, and medical discourse. Together, these essays challenge the ways in which we imagine gender and sexuality in relation to desire and sexual practice. Asexualities provides a critical reevaluation of even the most radical queer theorizations of sexuality. Going beyond a call for acceptance of asexuality as a legitimate and valid sexual orientation, the authors offer a critical examination of many of the most fundamental ways in which we categorize and index sexualities, desires, bodies, and practices.
As the first book-length collection of critical essays ever produced on the topic of asexuality, this book serves as a foundational text in a growing field of study. It also aims to reshape the directions of feminist and queer studies, and to radically alter popular conceptions of sex and desire. Including units addressing theories of asexual orientation ; the politics of asexuality ; asexuality in media culture ; masculinity and asexuality ; health, disability, and medicalization ; and asexual literary theory, Asexualities will be of interest to scholars and students in sexuality, gender, sociology, cultural studies, disability studies, and media culture.
http://www.routledge.com/books/details/9780415714426/


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Université Paris 8
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- permanence tous les mardis -
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