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Audrey Lasserre, "Histoire d’une littérature en mouvement : textes, écrivaines et collectifs éditoriaux du Mouvement de libération des femmes en France (1970-1981)"

3 décembre - Paris 3


Date de mise en ligne : [09-12-2014]



Mots-clés : littérature | féminisme


Audrey Lasserre soutiendra sa thèse de doctorat en littérature et civilisation françaises intitulée "Histoire d’une littérature en mouvement : textes, écrivaines et collectifs éditoriaux du Mouvement de libération des femmes en France (1970-1981)", le mercredi 3 décembre 2014 à partir de 14h à l’Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle, Centre Censier, salle 410 (4ème étage), 13, rue de Santeuil 75005 Paris.

Jury :

Christine Bard, professeure (Université d’Angers)
Marc Dambre, professeur émérite (Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle)
Michèle Le Dœuff, directrice de recherche (CNR)
Christine Planté, professeure (Université Lumière Lyon 2)
Alain Schaffner, professeur (Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle)

Résumé :

Le Mouvement de libération des femmes en France ne fut pas seulement un mouvement politique et social, ce fut également l’une des dernières, si ce n’est la dernière, avant-garde littéraire que la France a connue. Du point de vue international, l’activité des littératrices au sein du Mouvement constitue un des principes distinctifs de la lutte des femmes en France. Les manifestantes qui déposent publiquement une gerbe de fleurs à la femme plus inconnue encore que le soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe le 26 août 1970, sont déjà pour certaines – appelées à le devenir pour d’autres – des écrivaines. Dix ans plus tard, le MLF, depuis peu marque déposée à l’Institut national de la propriété industrielle, appartient à une éditrice, Antoinette Fouque, promotrice d’une écriture dite féminine. Dans l’espace circonscrit par ces deux points fixes, paraît un ensemble de textes qui s’inscrivent au sein de deux tendances majoritaires – mais antagonistes – du Mouvement, le féminisme d’une part et la néo-féminité, ou éloge de la différence, d’autre part. En miroir, un double rhizome éditorial se développe, partageant maisons d’édition et revues en deux factions militantes et littéraires bien distinctes. Pendant dix ans, la littérature se met tout autant au service du Mouvement des femmes que le Mouvement irradie la littérature, chacun-e influençant et informant la pratique et la pensée de l’autre. C’est de cette coïncidence entre littérature et Mouvement de libération des femmes que le présent écrit se propose de rendre compte, afin de retracer un mouvement politique qui fut et se fit littéraire, et, dans le même élan, une littérature qui fut et se fit politique. Par là même, la thèse redouble la question posée par tout un mouvement de femmes à la littérature elle-même, contestant ses définitions premières et repoussant les limites qui lui ont été assignées.

Contact :

audrey.lasserre@univ-paris3.fr

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