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Le tourisme des minorités sexuelles et de genre

Avant le 30 avril 2014 - revue Téoros


Date de mise en ligne : [20-11-2013]




Pour prochain numéro de la revue Téoros, revue de recherche en tourisme

Argumentaire :

Le voyage d’agrément est une façon de s’illustrer et de se démarquer par l’acquisition de nouvelles expériences. Mais il est aussi des gens pour qui le voyage est avant tout un exercice d’affirmation d’un soi caché ou étouffé. Une telle situation résulte d’un milieu domestique qui ne permet pas d’atteindre l’émancipation recherchée. C’est le cas des personnes de minorités sexuelles (homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles et transgenres).
Pour ces gens, le séjour touristique dépasse le cadre du voyage récréatif ou de repos. Il constitue un moment privilégié pour vivre et assumer pleinement son identité, sans crainte de représailles. Le voyage des personnes de minorités sexuelles devient ainsi l’occasion d’émancipation et parfois même d’affirmation dans un espace où il est permis de s’affranchir de sa différence, ouvertement et en toute sécurité. Ainsi, ce tourisme (souvent appelé de façon plus restrictive « tourisme gai »), se dissocie complètement du tourisme sexuel – voyager dans le but de participer à des activités sexuelles, commerciales ou non, toutes orientations confondues.
L’industrie du « tourisme gai » s’est considérablement développée, durant les vingt dernières années, signe d’un marché de plus en plus reconnu et sollicité. Parallèlement, la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles dans plusieurs États occidentaux, ces dernières décennies, peut porter à croire que l’illégitimité des minorités sexuelles est l’affaire du passé. En quel cas, y a‐t‐il toujours un besoin pour un tourisme « gai » ?
Inversement, les cas de violence physique et psychologique à l’égard des personnes de minorité sexuelle et l’homophobie encore affirmée à l’égard de cette population – comme dans le cas des Jeux olympiques de Sotchi, en Russie – suggèrent que l’oppression est loin d’être terminée. En quel cas, comment celle‐ci affecte‐t‐elle les pratiques touristiques de ces personnes ?
Ce numéro thématique de Téoros s’inscrit donc dans cette dynamique : comprendre dans un premier temps les besoins d’un groupe spécifique de voyageuses et de voyageurs et leurs pratiques. Dans un second temps, comprendre comment la destination et ses acteurs développent des produits et des expériences spécifiques à cette clientèle.

Votre contribution peut couvrir :

‐ l’état de la recherche sur le tourisme des personnes de minorité sexuelle ;
‐ la mobilité des touristes homosexuels, bisexuels, transgenre et transsexuels ;
‐ le rôle du voyagiste spécialisé en services pour cette clientèle ;
‐ le développement de services touristiques pour une clientèle hyper spécialisée sur les questions identitaires ;
‐ les stratégies de mise en tourisme des destinations/entreprises ouvertes aux personnes de minorités sexuelles ;
‐ la cohabitation du tourisme des minorités sexuelles avec les autres ;
‐ les impacts de la ghettoïsation possible des personnes homosexuelles et transgenres et/ou des communautés hôtes ;
‐ le rôle des médias sociaux dans la promotion des services et destinations spécialisées sur le tourisme des personnes homosexuelles et transgenres ;
‐ l’impact de la culture populaire et de la représentation des minorités sexuelles sur le tourisme ;
‐ le marketing du tourisme des personnes de minorités sexuelles ;
‐ l’impact des festivals de fierté gaie (gay pride) sur la destination et son image (et sur les autres
clientèles) ;
‐ toute autre question liée à la thématique.

En plus de documenter les problèmes auxquels font face ces touristes, ce dossier thématique recense et propose les solutions qui s’imposent pour construire une industrie de services touristiques sécuritaires et sains, ouverts à toutes et à tous.

Les auteur(e)s doivent faire parvenir un manuscrit rédigé préférablement en français présenté selon les règles de la revue, disponibles au www.teoros.revue.org/168. Les textes soumis, en format Word (pas de PDF), doivent compter environ 7000 à 7500 mots et doivent comprendre un objectif (question) de recherche clairement énoncé ; un descriptif de la méthodologie de recherche employée, et un volet théorique. Une étude de cas peut s’ajouter à ces éléments mais sans monopoliser l’ensemble de l’espace alloué au texte. Le lectorat de Téoros est international. Les auteur(e)s sont invité(e)s à tenir compte de cette réalité dans la présentation de leur cas d’étude afin de les rendre accessibles aux lecteurs moins familiers avec la destination étudiée.
Chaque article doit inclure les nom et prénom de tous les auteurs, leur titre principal et leur affiliation (une seule), leur adresse électronique (courriel) et postale, un résumé de 150 à 200 mots maximum en français, ainsi qu’une une liste des mots clés (maximum de 5). Les auteurs sont invités à fournir 3 ou 4 illustrations, libres de droits et en haute résolution (300 dpi) en indiquant clairement la légende de la photo et le nom du photographe.

Les manuscrits soumis pour la publication dans Téoros doivent apporter une contribution scientifique originale. Les auteurs restent responsables du contenu et des opinions exprimés ainsi que de la correction des données et des références bibliographiques. La date limite pour soumettre un texte est le 30 avril 2014. Les propositions de textes doivent être adressées à la revue : teoros@uqam.ca

Veuillez inscrire « Tourisme gai » dans la ligne de sujet. Pour plus d’information, veuillez contacter Madame Anne Fournier, adjointe à la rédaction (teoros@uqam.ca)

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