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Damien Tissot, "Féminisme et universalisme : vers une définition commune de la justice"

28 septembre - Paris 8


Date de mise en ligne : [03-10-2013]



Mots-clés : féminisme | care | justice


Damien Tissot a soutenu sa thèse en études de genre, mention philosophie, intitulée "Féminisme et universalisme : vers une définition commune de la justice" sous la direction d’Anne E. Berger le 28 septembre 2013 à l’Université Paris 8 Vincennes / Saint-Denis

Jury :

Anne Emmanuelle Berger, Professeure de littérature française et d’études de genre, Université Paris 8
Sandra Laugier, Professeure de philosophie, Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne
Estelle Ferrarese, Professeure de philosophie, Université de Strasbourg
Patricia Paperman, Professeure de science politique, Université Paris 8, Vincennes/Saint-Denis

Résumé :

Ce travail explore la façon dont les féministes mobilisent la notion d’universel dans leurs revendications de justice. Depuis les annés 1950, l’universalisme latent ou assumé de certains discours féministes a été beaucoup critiqué. On a reproché à ces discours de se déployer dans des
cadres philosophiques à la fois ethnocentriques, impérialistes et patriarcaux hérités des Lumières.
Ces critiques, qui sont principalement relayées, depuis quelques années, par les féminismes queer et postcoloniaux, ont conduit certaines féministes à prendre leurs distances avec la rhétorique des droits universels, et à privilégier des approches éthiques et contextualistes. Tout en parcourant la
diversité de ces critiques, ma thèse examine la possibilité de maintenir l’universel à l’horizon d’une théorie féministe de la justice. Partant de l’intuition selon laquelle l’universel est d’emblée ambigu, ou équivoque, je suggère qu’il est possible de le conserver comme un horizon des luttes
féministes, au niveau intersubjectif comme au niveau politique. Concevoir l’universel comme ambigu offre selon moi la possibilité de repenser le sujet et les éthiques postmodernes à la lumière des critiques adressées par les féministes queer et postcoloniales. Après avoir examiné les critiques féministes adressées à certaines théories de la justice (principalement celle de Rawls), mais également les débats féministes en matière d’éthique (éhiques du care, ou éthiques écoféministes par exemple), je propose d’articuler une éthique féministe à une théorie politique des institutions justes. Tout en maintenant l’ambiguïté de l’universel, cette conception de la justice permet non seulement de concevoir de nouvelles formes de solidarités transnationales mais aussi de repenser les termes d’un cosmopolitisme féministe.

Mots clefs :

féminisme – justice – universel – care – cosmopolitisme

Contact :

damientissot@hotmail.com

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