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Genre et classes populaires in situ


Date de mise en ligne : [03-10-2013]



Mots-clés : classe


Séminaire « Genre et classes populaires » Année 2013 / 2014

Organisatrices :

Anaïs Albert (Doctorante en Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CRH XIXe, anaisalbert@yahoo.fr) ; Fanny Gallot (Docteure en histoire contemporaine, LHEST-IDHE, fanny.gallot@gmail.com) ; Katie Jarvis (Doctorante en Histoire, Université du Wisconsin- Madison, kljarvis@wisc.edu) ; Anne Jusseaume (Doctorante en Histoire, Centre d’Histoire de Sciences Po, anne.jusseaume@gmail.com) ; Eve Meuret-Campfort (Doctorante en Sociologie, CENS-Centre Nantais de Sociologie, Université de Nantes, evemeuretcampfort@yahoo.fr) ; Clyde Plumauzille (Doctorante en Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IHRF EA 127, clyde.plumauzille@gmail.com) ; Mathilde Rossigneux- Méheust (Doctorante en Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CRH XIXe, mathildemeheust@yahoo.fr).

Présentation :

A la croisée de l’histoire et de la sociologie, mais aussi de la géographie et de la science politique, le séminaire « Genre et Classes Populaires » se propose, depuis 2011, d’étudier les rapports sociaux de sexe/de genre à l’intérieur des classes populaires. Au plus près des pratiques et des discours des acteur-e-s, il s’agit de saisir la complexité des inégalités sociales mais aussi des identités, des appropriations - individuelles et collectives - des normes sociales et de leur éventuel dépassement. Les autres catégories de la différence (race, classe d’âge, sexualité...) sont prises en compte dans ces équations toujours multiples.
Pour observer les formes prises par ces intersections, le séminaire appréhende les rapports sociaux dans des espaces délimités, in situ donc. Chaque séance est organisée autour d’un lieu précis : la rue, la maison, l’usine... Il s’agit aussi d’une réflexion méthodologique insistant sur la nécessité de travailler à partir d’archives ou d’observations des pratiques et de situer les discours des acteurs. Les catégories, toujours pensées dans des configurations socialement et historiquement construites, deviennent moins les outils que les objets de l’analyse. Après une première année majoritairement consacrée à l’espace parisien, le séminaire cherche cette année à explorer des territoires extra-urbains et/ou extra-nationaux, pour mettre nos premiers acquis à l’épreuve de la comparaison.

Les séances se déroulent le jeudi à partir de 17h, à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, en salle Picard 3 et sont composées d’un.e discutant.e et d’un.e ou deux intervenant.e.s autour d’une sous-thématique commune.

Attention : les séances avec deux intervenant.e.s durent 3 heures au lieu de 2 habituellement. Plus d’infos et contacts sur notre carnet hypothèse : http://gcp.hypotheses.org/

Programme :

- Jeudi 17 octobre : Séance introductive (17-19h)
Marianne Blidon (Maîtresse de conférences en sociologie, démographie, IDUP, Paris I) : « Désirs urbains et lutte des places. Chronique d’enquêtes (et d’une controverse genrée) ».

- Jeudi 28 novembre : Le camp de concentration (17-19h)
Elissa Mailänder (Associate Professor au Centre d’Histoire de Sciences Po, Paris) : « Les femmes allemandes au service de la guerre : dynamiques sociales, relations de genre et racismes et violences (1939-1945) ».

- Jeudi 19 décembre : Les lieux du travail informel : domicile et salon de manucure (17-19h)
Yahan Chuang (Doctorante en sociologie au GEMASS, ATER à Paris IV Sorbonne) : « “Elles gagnent plus, mais je suis mon propre maître !” - Quelle “autonomie” pour les travailleuses sans papiers à Paris ? ».

- Vendredi 24 janvier : L’usine (salle et horaire à déterminer)
Mirta Lobato (Professeure et chercheuse à l’Université de Buenos Aires) : « A l’intérieur et à l’extérieur du lieu : les espaces de travail et la construction des identités dans une communauté ouvrière. Berisso dans la première moitié du XXe siècle ». (Dentro y fuera de lugar : los espacios laborales y la construcción de identidades en una comunidad obrera. Berisso en la primera mitad del siglo XX).

- Jeudi 20 février. La rue (1) (17-19h)
Valentin Chémery (Doctorant en histoire, Centre d’histoire du XIXe siècle, Paris I) : « Rapports sociaux et rapports de genre en Algérie coloniale au prisme du regard policier (XIXe siècle) ».

- Jeudi 27 mars. La rue (2) (17-20h)
Ophélie Rillon (Docteure en histoire contemporaine, Centre d’études des mondes africains, Paris I) : « Quand les femmes du Parti jouent les “gros bras” : militantisme et violences de rue au tournant de l’indépendance (Mali 1960) ».
Lucile Ruault (Doctorante en science politique, Centre d’Études et de Recherches Administratives, Politiques et Sociales, Lille II) : « Le procès dans la rue : occupation festive de l’espace public en soutien aux avorteuses du MLAC d’Aix-en-Provence (1976-77) ».

- Jeudi 15 mai. La maison (17-19h)
Romain Huret (Maître de conférences en histoire contemporaine, Lyon II) : « Un homme dans la maison ? Discriminations sociales et genrées aux Etats-Unis : le cas de la loi “man in the house” pour les femmes célibataires ».

- Jeudi 12 juin. L’espace rural (17-20h)
Nicolas Renahy(Sociologue, Directeur de recherche à l’INRA, CESAER, Dijon) : « Redéfinir sa masculinité. La rupture biographique d’un ouvrier rural vue de son espace domestique ».
Vincent Robert (Maître de conférences en histoire contemporaine, Centre d’histoire du XIXe siècle, Paris 1) : « Ce que la sorcellerie peut nous apprendre des rapports de classe et de genre dans la France rurale du dix-neuvième siècle ? ».

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