Colloque coordonné par Patricia Mercader et Annie Léchenet
3-4 octobre 2013, Lyon
Tarif :
Inscription individuelle : 120,00 € (deux jours)
Inscription institutionnelle : 250,00 € (idem)
Étudiant : gratuit (envoyer le bulletin d’inscription et un justificatif)
Présentation :
La question des violences entre élèves en milieu scolaire est aujourd’hui une préoccupation centrale des institutions éducatives et des pouvoirs publics. Les présupposés sur lesquels elle repose méritent pourtant un examen détaillé : dans quelles conditions peut-on parler de violence entre élèves ? Existe-t-il vraiment, comme on le dit si souvent, des « décalages » perceptifs, normatifs, interprétatifs entre les élèves et les adultes ?
Si les représentants de l’institution, et sa structuration même, ont une influence évidente sur la formation des élèves, on doit mettre en évidence les processus de formation mutuelle entre les jeunes eux-mêmes. Dans ce colloque, la question sera abordée en lien avec une problématique de genre, centrale à plusieurs niveaux : parce que le devenir homme ou femme est un enjeu essentiel des mutations et de la conflictualité propres à l’adolescence, parce que les normes sexuelles et familiales sont au centre des relations entre générations, parce que le genre et la situation faite aux femmes fonde les différends entre groupes sociaux et culturels. Cette problématique sera envisagée de façon soit directe, soit indirecte.
De façon directe, la problématique de genre signifie qu’on cherchera, dans l’univers mixte des institutions scolaires et éducatives comment les violences entre pairs concernent les garçons et les filles et engagent la masculinité ou la féminité en construction de ces adolescent-e-s. Existe-t-il une ou des cultures des jeunes en matière de genre et de sexualité (normes sexuelles de comportement, relations amoureuses ou sexuelles, séduction, hétérosexisme, etc.) ?
De façon indirecte, on pourra interroger le système sexe- genre comme prototype de toute relation de domination, de hiérarchie et de pouvoir, en tant que modèle qui institue des rapports de force qui visent certaines catégories désignées comme faibles.
Infos complètes :
http://mixite-violence.sciencesconf.org
Contact :
Sarah Berrard, anr.mixite.violence@gmail.com