RING


Accueil > Textes > Annonces du RING > Annonces du RING - 15 mars 2012

Annonces du RING - 15 mars 2012


Date de mise en ligne : [15-03-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

========

SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Les frontières au prisme du genre", 29 mars, Aix-en-Provence
• "De cierta manera : Identités plurielles et normes de genre dans les cinémas latino-américains", 28-30 mars, Toulouse 2
• "Les sources de l’histoire du genre et des sexualités" , 24 mars, Namur (Belgique)
• "Les paradigmes Masculin/Féminin sont-ils encore utiles, aujourd’hui, au moment d’aborder les œuvres : œuvres d’art et œuvres de pensée ?", 24 mars, Paris
2 - SEMINAIRES :
• "Le genre à la scène et à l’écran : représentations et recompositions", 6 avril, Nantes
• "« Bonnes à tout faire ». Allemandes du XIXE siècle et Espagnoles des Trente Glorieuses en France", 22 mars, Paris
• Sheila Rowbotham, 31 mars, Paris
3 - EVENEMENT :
• Semaine du genre à Nice, 26-29 mars
4 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 30 mars, "Genre et protection sociale", Revue Française des Affaires Sociales
• Avant le 15 avril, "Les politiques de genre : quel genre de politiques ?", revue Lien social et politique
• Avant le 15 avril, "Corps habillés. Politique des métiers de l’ordre", revue Politique africaine
• Avant le 15 avril, "Amour, toujours. Du Cantique des Cantiques ... à Meetic", revue Le Temps des Médias
• Avant le 16 avril, "Le genre dans le contexte de crises économiques aggravées", Berne (Suisse)
• Avant le 1er juin, "Genre et Pentecôtisme", Paris
• Avant le 15 avril, "Gender and Sexuality", Annual Review of Critical Psychology
• Avant le 13 juillet, "New Feminisms in Europe", revue Social Movement Studies
• Avant le 1er septembre, "Improving Feminist Philosophy and Theory by Taking Account of Disability", revue Disability Studies Quarterly
5 - FORMATION :
• "Approches de genre : des concepts aux méthodes", 9-11 juillet, Paris
6 - THESE :
• Sophie Lhenry, "L’exil des militantes ou la délocalisation de la lutte. Analyse processuelle des engagements d’exilées Algériennes et Iraniennes impliquées dans les combats féministes en France", 20 mars, Paris Diderot
7 - POSTE :
• Assistant Professor in Gender and Women’s Studies, University of Dublin, Trinity College
8 - EN LIGNE :
• "Femmes et spiritualité", E-rea
• "Femmes et hommes - Regards sur la parité", INSEE
• Odile Fillod, "Instinct maternel, science et post-féminisme"
9 - PUBLICATIONS :
• Travail, genre et sociétés, "Pouvoirs, genre et religions"
• Valérie Boulain, Femmes en aventure. De la voyageuse à la sportive (1850-1936)
• Anne Olivier (dir.), Sexe, genre et travail
• Jacqueline Fontaine Bénédicte Gendron, La retraite. Au miroir du genre
• Françoise Barret-Ducrocq, Florence Binard et Guyonne Leduc (dir.), Comment l’égalité vient aux femmes ? Politique, droit et syndicalisme en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en France

====

1 - COLLOQUES :

• "Les frontières au prisme du genre"
Journée d’étude Jeunes chercheurs (EFIGIES / GeFeM)
29 mars 2012
salle PAF, MMSH Aix en Provence
Présentation :
La notion de genre a permis non seulement d’interroger et déconstruire l’attribution biologique à un sexe, mais aussi de populariser une pensée des tiers genres – qu’ils se nomment neutre, queer, hybride, mestiza…
Ainsi, elle a contribué à renouveler la manière de penser la personne, désormais conçue comme un ensemble complexe et articulé de relations et de rôles sociaux, plus qu’en termes d’essences dichotomiques. Les oppositions, féminin / masculin, noir / blanc, petit / grand enfant / adulte, ici / là… parmi d’autres, apparaissent alors comme des alternatives historiquement instables, dont les frontières sont constamment retravaillées.
De ce point de vue, la tradition féministe et les études de genre offrent nombre d’outils et de terrains pour renouveler la conceptualisation des frontières.
En premier lieu, on propose de déployer la polysémie de ce terme, pour lequel l’anglais dispose par exemple d’au moins trois termes aux connotations différentes : border, boundary, frontier. Ces deux derniers termes incitent à critiquer une conception des frontières comme lignes univoques délimitant deux catégories stables, pour interroger l’opération de bi-catégorisation elle-même et les pratiques sociales par lesquelles cette bi-catégorisation est reconduite ou contestée. On propose donc de penser la frontière comme le lieu d’activités collectives ambivalentes, associant à la production de systèmes de différences hiérarchisées des formes de subversions de ces partages.
Plusieurs pistes, mentionnées à titre indicatif, nous semblent ainsi offrir l’opportunité d’appréhender les frontières au prisme du genre de façon empirique et processuelle :
. l’articulation entre frontières externes, frontières internes et subjectivité ;
. les opérations de circulations, de passages et de transgressions au sein du système sexe-genre ;
. la question de la consubstantialité / de l’intersection des frontières sociales.
Programme :
. 9h 30 : Présentation de la journée : Karine Lambert (GeFeM)
. 9 h 45 Introduction EFIGIES : Francesca Arena (TELEMME), Karim Hammou (CESPRA), Elsa Zotian (Centre Norbert Elias)
. 10h Julie Jill Giffard (doctorante anthropologie Centre Norbert Elias) : Amitié et parenté dans les rites matrimoniaux du cycle de vie féminin à Mérida (Mexique)
Discutant : Jérôme Courduriès (Centre Norbert Elias / LISST-CAS)
. 11h15 Delphine Peiretti (doctorante histoire, TELEMME) : Entre race et genre, nature et culture : le corps de la femme africaine dans les représentations médicales et anthropologiques françaises au XIXe siècle
Discutante Michèle Riot Sarcey (Université Paris 8 / RING)
. 12h15 Sarah Memmi (doctorante socio –démographie CEPED) : « Which Side Story" : les couples mixtes palestiniens à l’épreuve de la politique de séparation israélienne
Discutante Azadeh Kian (CEDREF Université Diderot - Paris /RING)
Contact :
Karine.Lambert@unice.fr

• "De cierta manera : Identités plurielles et normes de genre dans les cinémas latino-américains"
Colloque international organisé par le laboratoire Institut de Recherches Intersites Etudes Culturelles (IRIEC-Toulouse) - Séances plénières, projections de films, table ronde, soirées ouvertes au public
sous la responsabilité de Michèle Soriano, Professeur d’Espagnol, Université de Toulouse II-Le Mirail, membre d’IRIEC-Toulouse, et
Laurence Mullaly, Maitre de Conférence d’Espagnol, Université de Bordeaux III
du 28 mars 2012 au 30 mars 2012
Institut Cervantès
Université Toulouse II-Le Mirail
Maison de la Recherche
Salle D29
ESAV, rue du Taur, Toulouse
Salle du Sénéchal, rue du sénéchal, Toulouse
Présentation :
« Le cinéma décuple nos connaissances, il nous jette hors notre cadre, hors notre milieu, hors nos pensées familières, hors nos connaissances acquises, dans des mondes ignorés. Il se déplace, il saisit les formes, leur rythme… Il est un oeil puissant qui s’ajoute au nôtre, beaucoup trop limité » — ces propos de Germaine Dulac (1931) indiquent à quel point, dans ses multiples jeux avec le réel, le cinéma est un vecteur privilégié de questionnement.
Capable de représenter des réalités passées, oubliées, tues, imperceptibles, imaginaires ou historiques, documentaires ou fictives et d’en exposer la complexité, le cinéma, « art du mouvement », rend compte et participe des mouvements profonds qui recomposent les identités actuelles. Faire du cinéma c’est donc se saisir de l’art pour agir sur le réel et notamment sur les processus de construction des identités individuelles et collectives.
Certains films actuels reflètent ou revisitent des dispositifs qui produisent des subjectivités, d’autres cherchent à intervenir en décomposant les processus sociaux et culturels constitutifs de celles-ci.
Les cinémas de la postmodernité ont ceci en commun qu’ils décodent, déconstruisent et reconfigurent les codes et les normes, les paradigmes du genre, de l’ethnie, ceux qui régissent les processus de racialisation. La deuxième vague féministe a agencé, à partir des années 70, la remise en cause radicale de la perspective masculine-masculiniste dans les productions culturelles, le cinéma est devenu alors, pour certaines féministes, un instrument puissant de désordre et de questionnement. Territoire encore très majoritairement masculin, le cinéma s’est métamorphosé en témoin et instrument des luttes pour la (re)conquête d’un droit à l’image et à la représentation qu’exercent désormais les femmes.
Quoique de façon irrégulière et hétérogène à l’échelle de l’aire culturelle latinoaméricaine, la multiplication des films tournés par des femmes expose cette volonté de rendre visibles et audibles des sujets-femmes hors notre cadre et hors nos connaissances acquises, désirant, observant, et imaginant, et par ailleurs impliqués, immergés, de gré ou de force, dans leur contexte sociopolitique et culturel.
Comment la génération actuelle des cinéastes assume-t-elle la filiation féministe ? Celles qui refusent cette étiquette cherchent-elles à éviter les effets d’une inévitable ghettoïsation ? Le corps, la sexualité, la violence de genre, les mouvements migratoires, les tensions ethniques, raciales et religieuses sont des thèmes récurrents dans les cinémas d’Amérique latine. Que nous disent-ils sur les réalités locales ou transnationales, sur l’état du monde ? Quelles sont les stratégies discursives, les variations et les déplacements, les options et les transgressions que les cinéastes s’autorisent ?
Quels dialogues et quelles alliances apparaissent, et en quoi sont-ils porteurs d’identités hybrides et plurielles ? Ce colloque, qui réunit des spécialistes du cinéma latino-américain et des études genre autour de cinéastes cubaines et argentines, a pour but de mettre en valeur ces questionnements.
Programme :
http://www.univ-tlse2.fr/medias/fichier/colloque-de-cierta-manera_1331651669683.pdf
Infos et contact :
http://www.univ-tlse2.fr/accueil-utm/infos/pratique/agenda/pluri-elles-identites-en-mouvement-dans-les-cinemas-d-amerique-latine-141809.kjsp

• "Les sources de l’histoire du genre et des sexualités"
Journée d’histoire contemporaine
Facultés universitaires Notre Dame de la Paix, Namur (Belgique)
24 mars
Présentation :
L’histoire du genre ne cesse d’explorer de nouveaux domaines. D’histoire des femmes dans sa genèse, elle est devenue l’histoire du masculin et du féminin et explore depuis plusieurs années le terrain de la sexualité, non sans susciter le débat historiographique. Elle quitte un domaine aux sources souvent abondantes pour aller vers l’intime. Les discours qui dictent le genre et la sexualité sont innombrables et l’histoire en a démontré le véritable enjeu public et politique. Mais lorsque l’on quitte le registre des normes et des représentations pour aller vers le vécu des individus, le corps ou ce que cachent les tabous et la pudeur, les chercheurs se trouvent plus démunis.
Chacun de ces nouveaux champs de recherche représente un défi heuristique. L’histoire du genre doit repousser les limites de l’heuristique traditionnelle lorsque ses objets d’études se dérobent à elle. Relecture des sources traditionnelles, recherche de sources nouvelles, ouverture d’archives à caractère privé ou médical et, pour la période la plus contemporaine, rencontre des acteurs et des actrices de l’époque afin de recueillir leurs témoignages mais aussi leurs documents, sont le lot de la recherche.
L’interdisciplinarité est au cœur des études de genre et indispensable à l’investigation de ces nouveaux domaines. De nombreux articles et colloques sont d’ailleurs consacrés à la circulation des outils entre les disciplines. Mais parfois, l’historien-ne y regrette l’absence d’échanges sur ce qui fait la spécificité de son métier : les sources. Quelles sont les sources, en Belgique ou ailleurs, qui permettent de travailler sur l’histoire de l’intime, du corps, de l’expérience individuelle du genre et de la sexualité et comment les aborder ?
Avec :
. Julie De Ganck (ULB) : Dossiers de patient-e-s, répertoires et archives administratives : potentialités d’usages des archives médicales pour l’écriture de l’histoire dans une perspective de genre.
. Laura Di Spurio (ULB) : Pratique de l’histoire orale dans l’histoire des sexualités.
. Philippe De Wolf (UGent) : Les hommes féministes : sources orales et écrites pour étudier l’engagement d’hommes pour l’égalité des sexes (1970-1990).
. Claudine Marissal (CARHIF), Les sources pour l’histoire du féminisme au CARHIF et les nouvelles tendances de la recherche.
Organisation et contact : Vanessa D’Hooghe (ULB) : vdhooghe@ulb.ac.be
Informations pratiques : www.bvng.be/franstalig/y_beginp.htm
Télécharger plus de détails sur la session et le programme complet (pdf) :
http://www.sophia.be/app/webroot/files/Dag_van_de_Nieuwste_Geschiedenis_2012_Final_programme.pdf

• "Les paradigmes Masculin/Féminin sont-ils encore utiles, aujourd’hui, au moment d’aborder les œuvres : œuvres d’art et œuvres de pensée ?"
Journée « Gradiva » du 24 mars 2012
au Colegio de España
(Cité Internationale Universitaire, 7E boulevard Jourdan, 75014 Paris)
Salle de séminaire
de 9h30 à 18h
Présentation :
Les paradigmes Masculin/Féminin, dans la mesure où ils apparaissent en tant que tels dans les créations et dans les idéations, sont-ils inconciliables avec les « gender studies » ? Est-il possible, est-il utile, que ces paradigmes disparaissent de l’espace littéraire et plus globalement de celui des créations artistiques alors même que la réalité de nos sociétés est imprégnée du féminin et du masculin, de leur disjonction et de leur dysfonctionnement ? Le maintien de ces catégories ne s’impose-t-il pas dans toute son utilité, et dans toute son efficacité pour contrer les dérives politiques et sociologiques auxquelles se trouvent de plus en plus exposées les femmes actuellement ? Et les notions de « genres » ne constituent-elles pas, en retour, un formidable potentiel pour dynamiser ces paradigmes tant du point de vue de la création que de celui de la réception des œuvres ? Le nouvel axe de réflexion de « Gradiva. Créations au féminin » se centre comme toujours sur les interactions fécondes entre œuvres d’art et œuvres de pensée. Il envisage également les points de jonction possibles, souhaitables et utiles entre une pensée du féminin dans les créations et le concept de genre entendu dans toute sa complexité et sa richesse.
Nous pourrions tourner l’intitulé de la journée autrement, la problématique resterait la même et la question qui aujourd’hui nous harcèle est bien celle-là : quid du « féminin » et du « masculin », sont-ce des catégories que les « gender studies » ont évincées à jamais, qu’en est-il, au bout de tant d’années de travaux partagés chez Gradiva, de notre réflexion sur ces interactions de la pensée, de l’art et de la littérature avec le sexe des auteur(e)s et des lecteurs-lectrices, et avec le genre ?
De longs débats en perspective ! Le besoin se fait plus que jamais sentir de recourir aux œuvres et à leurs analyses.
Ceux et celles qui ont déjà publié des ouvrages dans la nouvelle collection « Créations au féminin » de L’Harmattan nous feront part de leurs réflexions, de leurs avancées (ou de leur perplexité) et de leurs propositions.
Des débats sont prévus à la façon de tours de table où chacun, chacune, pourra prendre la parole. Depuis longtemps en effet la notion de féminin nous rassemble mais aussi parfois nous déconcerte ou nous pose problème, nous pourrions lever le voile sur nos incertitudes comme sur nos convictions en ayant recours à nos auteurs, à nos pratiques et à nos textes favoris. Nous poursuivrons ainsi notre aventure dans les eaux risquées du féminin et du masculin, peut-être aussi dans celles plus sereines d’un Neutre salvateur, la journée est ouverte à toutes les propositions théoriques, même aux plus polémiques.
Programme :
. 9h30 : Accueil des participants, présentations.
. 10h : Michèle Ramond, Le Masculin et le Féminin n’ont pas fini de nous en raconter, des choses.
. 10h30 : Christiane Chaulet-Achour, En quoi opter pour une lecture "genrée" renouvellerait notre approche des œuvres ?
. 11h : Jeanne Hyvrard, Sur la négation de la mère.
. 11h30 : Milagros Palma, Sobre la deconstrucción del género.
. 12h : Débat général
. 12h30 : Déjeuner au restaurant du Colegio, offert aux participants.
. 14h : Nadia Mékouar : Une nouvelle expression de l’intime.
. 14h30 : Milagros Ezquerro, Éléments de théorie ramondienne.
. 15h : Catherine Pélage : Le féminin chez Diamela Eltit.
. 15h30 : Débat
. 16h : Thanh-Vân Ton-That, Proust et le camouflage du genre (ou le sexe de la Madeleine).
. 16h30 : Kemy Oyarzún, Imaginarios de género en la globalización.
. 17h : Mélanie Trugeon, La violence à l’égard des femmes à Salta, en Argentine : de l’occultation à la banalisation médiatique.
. 17h30 : Débat
. 18h : Assemblée Générale de l’Association « Gradiva »
Contact :
michele.ramond@wanadoo.fr

====

2 - SEMINAIRES :

• "Le genre à la scène et à l’écran : représentations et recompositions"
Séminaire interdisciplinaire « Genre et norme » 2011 - 2012
6 avril 2012
14h à 17h
à la MSH Ange Guépin, Nantes
L’objectif de ce séminaire est de permettre la rencontre entre des chercheur-e-s relevant de disciplines universitaires différentes afin de mettre leurs travaux de recherche, réalisés dans des champs disciplinaires et thématiques variés, à l’épreuve du concept de genre, en focalisant sur les marges, les manifestations d’écarts par rapport à la norme.
2 communications seront présentées :
. « Piaf, voix populaire et tragique »
Catherine Dutheil-Pessin, professeure de sociologie à l’Université Pierre-Mendès-France, Grenoble 2.
Edith Piaf est devenue et restée célèbre pour l’intensité émotionnelle de sa voix et la puissance tragique de son interprétation. A partir de quelques chansons et du film La Môme, d’Olivier Dahan (2007), une approche anthropologique de la voix féminine permettra d’aborder l’enracinement culturel des significations et émotions créées et partagées lors de ses concerts.
. « L’image, le corps et la parole »
Dominique Loiseau, chercheuse associée en histoire, ESO-Le Mans
Le corps et la parole comme marqueurs, via ici l’image filmique, de territoires sexués, révélateurs de représentations du masculin et du féminin. Comment le corps est-il montré ? Comment la parole est-elle distribuée ? Ceci à partir de quelques extraits (pas du tout exhaustifs) de films des années 1950/60 des cinéastes dits de « la nouvelle vague », resitués dans leur contexte socio-historique.
Contact :
annie.dussuet@univ-nantes.fr

• "« Bonnes à tout faire ». Allemandes du XIXE siècle et Espagnoles des Trente Glorieuses en France"
L’UniverCité
Dans le cadre du cycle de conférences de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Jeudi 22 mars 2012, à 18h30
Cité nationale de l’histoire de l’immigration
293 avenue Daumesnil, 75012 Paris
Conférence de Mareike König, Institut historique allemand et Bruno Tür, Université Paris Ouest Naterre La Défense
Animée par Marianne Amar, Cité nationale de l’histoire de l’immigration
Présentation :
L’UniverCité continue d’explorer la question des femmes en migration, à travers la catégorie des domestiques étrangères. Si la figure de la « bonne à tout faire » traverse toute l’histoire de l’immigration, si ces femmes partagent, quelles que soient leurs origines, des traits communs, le portrait se nuance selon les époques.
Dans cette conférence à deux voix, Mareike König et Bruno Tur proposent de croiser l’histoire des domestiques allemandes qui dominent le « marché » de la domesticité en France dans le second XIXe siècle, et de celles venues d’Espagne pendant les Trente Glorieuses.
Les chiffres les distinguent. Les bonnes espagnoles accompagnent une vague migratoire de grande ampleur : en 1968, les Espagnols sont en tête des nationalités étrangères. Les domestiques allemandes forment en revanche une catégorie singulière : en 1901, elles représentent près de la moitié des domestiques étrangères, quand les Allemands ne figurent qu’à la troisième place des nationalités, loin derrière Belges et Italiens.
Avant le départ, Espagnoles et Allemandes ont partagé le même rêve d’une vie libre et indépendante. Mais ce rêve porte une dimension plus politique chez les Espagnoles, dans un pays sous la coupe du franquisme. Peu de différence pour les lieux de vie : c’est dans la capitale que s’installent les unes et les autres, en s’appuyant sur des réseaux migratoires qui mobilisent famille, amis et relations déjà présents à Paris.
La condition de domestique les rapproche en partie - travail pénible, logement dans les chambres « du sixième étage » – mais les Espagnoles bénéficient des avancées sociales des Trente Glorieuses et se trouvent moins isolées que les Allemandes. Les unes et les autres bénéficient a priori de la même image favorable : travailleuses, soignées et propres, bref, dignes de confiance. Mais cela ne va pas sans revers pour les Espagnoles, si l’on se réfère aux stéréotypes négatifs qui construisent la figure de « Conchita ».
Parties les unes et les autres pour quelques années, leurs trajectoires se séparent dans la longue durée. La majorité des Espagnoles finiront par s’installer en France au moins jusqu’à la retraite, repoussant sans cesse le retour en raison d’une plus grande liberté et de meilleurs salaires. L’installation des Allemandes en France demeure en revanche exceptionnelle. La domesticité apparaît comme une période d’apprentissage transitoire, après l’école et avant le mariage. Apprentissage parisien qui se brisera net en 1914, avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale et l’expulsion des immigrés allemands devenus ennemis.
Contact :
conferences@histoire-immigration.fr

• Sheila Rowbotham
Conférence dans le cadre du cycle « Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre » de l’Institut Émilie du Châtelet
samedi 31 mars 2012, de 14h à 16h
Campus des Cordeliers, amphi Bilski-Pasquier
21 rue de l’École de Médecine 75005 Paris
Sheila Rowbotham est professeure d’histoire du genre à l’Université de Manchester, Directrice de recherche honoraire en Sociologie à l’École des Sciences Sociales de l’Université de Manchester
Sheila Rowbotham retracera son parcours de recherche en l’éclairant d’analyses de son champ scientifique
Militante, dès le début des années soixante, de plusieurs mouvements contestataires, puis reconnue comme l’une des fondatrices du Women’s Lib, elle a été la première à publier en 1972 et en 1973, deux ouvrages sur l’histoire des femmes radicales et révolutionnaires : Women, Resistance and Revolution (Féminisme et révolution) puis Hidden from History (Les Oubliées de l’histoire) lui ont valu une très large renommée et ont été traduits dans presque toutes les langues.
Une cinquantaine d’ouvrages et d’essais ont suivi, accompagnés d’une centaine de contributions et d’articles dans des publications scientifiques de notoriété internationale. Il convient d’ajouter à ces travaux la parution et la représentation de nombreux poèmes et spectacles servis par des distributions prestigieuses.
Ses deux ouvrages les plus récents sont : en 2008, une somme de 600 pages sur « La vie de liberté et d’amour » d’Edward Carpenter, et en 2010, Dreamers of a New Day, avec en sous-titre « Les femmes qui ont inventé le vingtième siècle ». Dans le flot de critiques élogieuses qui ont accueilli la parution de ce livre, quelques lignes du New Statesman ouvrent la voie à un passionnant débat d’idées avec Sheila Rowbotham : « Dreamers of a New Day (Les rêveuses d’un nouveau jour) est…une œuvre étonnante qui ne ressemble à rien de ce qu’aujourd’hui on place sous l’étiquette de “féminisme“, et c’est ce qui la rend si importante. »
Conférence en anglais.
La traduction des débats sera assurée par Françoise Barret-Ducrocq et Florence Binard (Université Paris-Diderot)
Contact :
iec@mnhn.fr

====

3 - EVENEMENT :

• Semaine du genre à Nice
26-29 mars, place Garibaldi
De nouveaux outils pour promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes
A partir de projections-débat, d’ateliers thématiques, de tables-rondes, cette manifestation a pour but de rendre accessible la problématique des stéréotypes liés au genre et d’accompagner l’émergence de nouveaux outils, projets et bonnes pratiques favorisant l’égalité entre les femmes et les hommes, entre les filles et les garçons.
Ce projet, novateur dans le Département des Alpes Maritimes, vise à donner aux acteurs et actrices de terrain une meilleure compréhension des usages et des enjeux sociaux, culturels et politiques du genre.
Infos complètes :
http://semainedugenre2012.blogspot.com/

====

4 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 30 mars
"Genre et protection sociale"
Pour le numéro 3-2012 de la Revue Française des Affaires Sociales
Cet appel à contribution s’adresse aux chercheurs en science politique, histoire, droit, économie et sociologie, ainsi qu’aux acteurs du champ de la protection sociale.
Présentation :
Les questions relatives au genre et aux inégalités entre les sexes sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En effet, l’approche du « gender mainstreaming » promue par les instances européennes[1] <#_ftn1> , les multiples actes communautaires adoptés par le Conseil européen, les revendications et les pressions exercées par diverses associations liées au mouvement féministe ou syndical, et la persistance des discriminations ont abouti à inscrire sur l’agenda des politiques sociales la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes.
C’est pourquoi la RFAS souhaite consacrer un dossier à ce thème, dans lequel les contributions mettraient l’accent sur les réformes adoptées depuis une dizaine d’années, en France comme dans d’autres pays de l’Union européenne. Il s’agira notamment de questionner et d’analyser l’évolution des systèmes de protection sociale à travers le prisme du genre, comme construction sociale des rapports entre les sexes, et de s’interroger sur l’influence qu’ont pu exercer les problématiques liées au genre sur le contenu de ces réformes.
Par exemple, le travail de nuit, les congés parentaux, les changements introduits dans les systèmes de retraite ont provoqué de nombreux débats et controverses quant à leurs effets en termes de discriminations indirectes. Les avantages familiaux – dont les femmes bénéficient en priorité – ont été remis en cause : pour les uns, expression de la reconnaissance du travail non rémunéré (‘unpaid work‘ pour reprendre le concept utilisé dans de nombreux travaux anglophones) effectué par les femmes au sein de l’institution familiale, il serait injuste socialement de les supprimer ; pour d’autres, ils ne seraient pas conformes au principe de neutralité et de non discrimination en vigueur dans les systèmes de protection sociale, comme en témoignent les décisions multiples de la Cour de justice de l’Union européenne en la matière.
La question des soins aux personnes dépendantes (le « care ») a aussi ravivé les débats sur les moyens de remédier à l’asymétrie entre les sexes quant aux modalités de prise en charge de ces personnes.
La protection sociale a pourtant servi de support et de levier en faveur de l’émancipation économique des femmes. « Protégées », au risque d’être marginalisées ou discriminées sur le marché du travail, les femmes ont toutefois subi – directement ou indirectement - les conséquences des ambiguïtés inhérentes à leur statut (potentiel ou effectif) de mère et de traditionnelles pourvoyeuses de soins aux personnes dépendantes.
En examinant ces questions à travers le prisme des rapports sociaux de sexe, on pourrait ainsi identifier les éventuels effets pervers ou positifs des récents dispositifs ou des mesures cherchant à promouvoir une répartition plus égalitaire des tâches domestiques et éducatives au sein des familles tout en facilitant l’intégration des femmes sur le marché du travail.
Il nous semble donc justifié de revisiter les questions liées aux relations entre le genre et la protection sociale en mettant l’accent sur l’impact des réformes récentes, afin d’identifier quelques uns des obstacles qui se dressent encore sur la route qui pourrait mener à un nouveau « contrat social » entre les sexes.
(...)
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/appel_contribution_genre_protection_sociale-2.pdf
Des informations complémentaires sur le contenu de cet appel à contributions peuvent être obtenues auprès de Jeanne Fagnani, co-rédactrice en chef de la RFAS ou de Florence Thibault, membre du comité de lecture, qui ont en charge la préparation du numéro, aux adresses suivantes : fagnani@univ-paris1.fr et florence.thibault@cnaf.fr
Les auteurs souhaitant proposer à la revue un article sur cette question devront l’adresser, accompagné d’un résumé et d’une présentation de l’auteur (cf " consignes aux auteurs") à Françoise Leclerc, secrétaire générale de la RFAS : rfas-drees@sante.gouv.fr

• Avant le 15 avril
"Les politiques de genre : quel genre de politiques ?"
Pour un prochain numéro de la revue Lien social et politique
Présentation :
Il y a une dizaine d’années, Lien social et politiques posait la question suivante : les politiques publiques ont-elles un genre ? Dans le numéro 47, un ensemble d’articles déconstruisait la prétendue neutralité des politiques publiques, en la mettant en question et en décrivant le travail d’invisibilisation du genre par la neutralité revendiquée des politiques publiques, sectorielles ou globales. Le parti que nous souhaitons prendre ici constitue en quelque sorte la prolongation et l’envers du numéro paru il y a 10 ans : il s’agit moins en effet de voir comment l’impensé du genre travaille les politiques publiques, que d’identifier les nouvelles orientations qu’a entraînées la prise de conscience du genre comme enjeu politique. Il s’agit moins de travailler sur le retour du refoulé du genre à travers des politiques publiques apparemment neutres, que de mettre en questions le genre comme objectif, objet ou instrument politiques. Cette perspective permet de renouveler les interrogations sur le genre en tant qu’instrument politique et en tant qu’objet de politiques.
Dans cette perspective, trois types d’attente peuvent être identifiés :
. Voir dans quelle mesure les sexes mobilisés et construits par ces politiques sont redéfinis (ou non)
. Identifier, aux différentes échelles de l’action politique (entendue en un sens large), les instruments mis en œuvre pour agir sur et avec le genre
. Interroger les effets de ces politiques sur les populations qu’elles ciblent, en les saisissant « par le bas », afin de documenter la manière dont les acteurs sociaux, hommes et femmes, exploitent les opportunités ouvertes par ces politiques, ou résistent aux changements qu’elles cherchent à mettre en œuvre.
Les contributions attendues pourront prendre en considération les politiques liées au genre à différents niveaux, des espaces transnationaux aux contextes locaux, dans différentes institutions, administrations, ou organisations. Les auteur-e-s sont ainsi invité-e-s à ne pas se limiter à une définition étroitement politiste des politiques du genre, en identifiant au-delà et à côté des politiques publiques, des lieux et des actions pesant sur l’organisation des rapports sociaux de sexe dans la société.
Deux axes principaux de réflexion sont proposés :
1 L’évaluation de l’approche intégrée de l’égalité, du gender mainstreaming : Dans quelle mesure l’approche transversale du gender mainstreaming, qui ne distingue plus des secteurs d’action privilégiés pour mettre en œuvre des politiques d’égalité entre les hommes et les femmes, mais qui intègre les réflexions sur le genre à tous les échelons et toutes les étapes des décisions politiques, a-t-elle transformé la prise en compte du genre par les politiques publiques ? Cette première interrogation porte non seulement sur les manières de penser politiquement les relations entre hommes et femmes, mais également sur les effets de telles politiques publiques. Les contributions attendues sur ce thème peuvent porter aussi bien sur la comparaison des politiques intégrant le genre comme une contrainte ou un objectif parmi d’autres et celles qui en font l’objectif ou l’instrument premier de leur action, que sur la construction sociale spécifique du genre dans de telles politiques. Il serait alors souhaitable d’identifier les promoteurs et les acteurs de ces politiques, mais également de regarder dans le détail quels en sont les instruments, aux différents niveaux de l’action publique. S’agit-il seulement de sensibiliser aux problématiques de genre, avec une réflexion sur les représentations sociales et une transformation des lexiques ? Sont également attendues des contributions s’attachant aux effets, tant sur les pratiques et les représentations visées par les politiques, que sur ces politiques elles-mêmes, de l’intégration du genre dans la réflexion politique. Le genre se dilue-t-il dans les politiques dont il n’est pas un objectif propre, mais une contrainte intégrée ?
2. Les politiques de genre : Par ailleurs, le gender mainstreaming concerne une partie seulement des politiques de genre. Certaines politiques sont, par leur histoire ou par leur objet, genrées et constituent la transformation des rapports sociaux de sexe, aussi bien dans le domaine public que dans le domaine privé, comme l’objectif premier de leur action. On pense ainsi à la politique de parité, en France, mais également aux politiques de la famille, de la parentalité, de la contraception, de la sexualité ou de la reproduction. Jusqu’à récemment, et de manière paradoxale puisque ces pratiques engagent aussi bien les hommes que les femmes, les femmes étaient la cible principale de leurs actions. Assiste-t-on à une émergence du genre masculin dans ces politiques ? Quels principes gouvernent ces politiques ? Quelles tensions entre différentes conceptions des hommes et des femmes peuvent-elles être mises en évidence ? Comment les différents objectifs liés au genre (l’égalité, la mixité, l’empowerment des femmes) s’articulent-ils et se recomposent-ils ? Quels sont les différents espaces dans lesquels ces politiques sont mises en œuvre ? À cet égard, la réflexion pourrait concerner des pratiques du genre qui sont à côté ou en marge du cadre institutionnel, par exemple les mariages entre conjoints de même sexe, l’homoparentalité –et les nouvelles législations qui les encadrent. Ces pratiques de genre viennent-elles réellement questionner ou redéfinir les catégories de sexe ? Le gender mainstreaming a-t-il eu une influence sur ces politiques et pratiques spécifiques et si oui, comment ?
Les propositions de contribution (1 page maximum) peuvent être envoyées jusqu’au 15 avril 2012 à
Isabelle Mallon, Centre Max Weber, Université Lumière Lyon 2
Isabelle.Mallon@univ-lyon2.fr
ou à
Anne Quéniart, Institut de recherches et d’études féministes, UQAM
queniart.anne@uqam.ca
http://www.erudit.org/revue/lsp/2011/v/n65/index.html

• Avant le 15 avril
"Corps habillés. Politique des métiers de l’ordre"
Pour un prochain numéro de la revue Politique africaine
Sous la direction de Joël Glasman et Marielle Debos
Présentation :
Les corps habillés (i.e. : militaires, gendarmes, policiers, gardes nationaux, gardiens de préfectures, gardes frontières, forestiers, sapeurs pompiers, etc.) constituent un champ professionnel central dans les appareils d’Etat africains. Formant dans certains Etats jusqu’à près de la moitié des fonctionnaires, présents à tous les étages des appareils d’Etat, des carrefours de circulation aux antichambres du pouvoir, ils participent à plein du fonctionnement de l’Etat postcolonial. Redécouverts récemment par les organisations internationales et les bailleurs de fonds sur le mode de la "Réforme du Secteur de la Sécurité" (SSR), ils restent mal connus des sciences sociales. Alors que les acteurs non étatiques de l’exercice de la violence sont de mieux en mieux étudiés, les fonctionnaires en charge de l’exercice de la violence d’Etat restent un objet à explorer.
Prenant acte des impulsions venant de la recherche sur des terrains connexes (les milices, les trajectoires combattantes, la police coloniale, les administrations publiques africaines, les carrières des fonctionnaires, la coercition étatique et non-étatique, etc.), ce numéro se propose d’articuler perspectives historiques, sociologiques et anthropologiques, afin de mieux comprendre la formation des forces de l’ordre, les pratiques de leurs agents et les rapports qu’ils entretiennent avec le pouvoir d’Etat en Afrique. Se distinguant de deux poncifs, celui de l’homogénéité ("esprit de corps") et celui de la fragmentation ("guerres des polices"), il s’attachera à retracer les caractéristiques communes, les croyances partagées, les circulations, mais aussi les tensions, les luttes de position et les conflits propres au champ des forces de l’ordre. En rompant avec les discours normatifs (type paradigme SSR) et téléologiques, les articles repenseront à nouveau frais les trajectoires collectives et individuelles des professionnels de l’ordre et leurs relations avec l’Etat. On mettra notamment l’accent les axes suivants :
Socio-histoire d’un champ professionnel. Les institutions de maintien de l’ordre sont pour l’essentiel héritées de l’époque coloniale. Elles ont été étudiées le plus souvent de façon séparée, en reprenant les labels institutionnels. Il apparaît au contraire fécond d’envisager ces institutions comme un espace social, tout en mettant l’accent sur les projets successifs de (ré)organisation des forces de l’ordre. En quoi les compagnies de Tirailleurs Sénégalais, les Gardes Indigènes ou la Royal West African Frontier Force par exemple furent-ils les matrices des forces de l’ordre de leur territoire respectif ? Comment, à partir des troupes de conquête ou des premiers postes administratifs, se détachèrent progressivement les différentes institutions spécialisées, les corps et les unités participant des forces de l’ordre ? Les périodes clés sont aussi la période de la transmission de l’appareil sécuritaire durant les Indépendances, les années 1960 et 1970 où les forces de l’ordre des Etats post-coloniaux se forment, les années 1980 avec les politiques d’ajustement structurel, et les années 1990 où l’on observe un processus de démocratisation souvent accompagné d’une restauration autoritaire.
Cultures matérielles et représentations populaires. Habits de camouflage, AK47, talkie-walkie, machines à dactylographier : l’univers matériel des agents de l’ordre se double d’un univers symbolique qui organise d’une part l’opposition entre les membres de la profession et les non-initiés (qui ne portent pas uniforme, ne savent pas lire les insignes, n’ont pas d’arme, etc.), et d’autre part les oppositions internes à l’espace professionnel du maintien de l’ordre ("tenue" contre agents "en civil", porteurs de fusils contre porteurs de matraques, etc.). Quelles sont les langages et les mythes auxquels sont associées les forces de l’ordre ? Quelles sont les croyances partagées, les codes compris par tous, la doxa professionnelle des forces de l’ordre ? A l’inverse, où se situent les conflits symboliques, les luttes de classement, les enjeux de mémoire professionnelle ? En quoi cet espace social est-il structuré par des idiomes professionnels (langage de l’uniforme, images de l’ordre, hexis corporelle, codes hiérarchiques, etc.) réglant à la fois l’unité et les distinctions d’un ensemble professionnel ?
Etre professionnel-le de l’ordre : carrières et trajectoires. Malgré un regain récent des travaux anthropologiques sur l’Etat au quotidien et les bureaucraties africaines, on sait encore peu de choses des carrières et des pratiques des agents des forces de l’ordre. Comment est-on recruté dans les armées et les polices africaines ? Dans les pays marqués par des conflits, notamment au Tchad, les agents passés par des écoles spécialisées travaillent au quotidien avec d’anciens rebelles intégrés à la faveur d’accords de paix. Comment se déroulent les carrières ? Comment les agents perçoivent-ils leur rôle ? Une attention particulière pourra notamment être portée aux procédures routinières et pratiques quotidiennes des forces de l’ordre.
Luttes de position, conflits latents et violence. En raison de leur position spécifique au sein de l’Etat, les conflits internes aux forces de l’ordre sont des enjeux politiques centraux dans les Etats postcoloniaux (bagarres entre policiers et gendarmes à Dakar, mutineries au Niger, rebellions au Burkina-Faso, mais aussi retournements soudains, comme on l’a vu récemment notamment en Tunisie, en Egypte et en Libye, peut-être en Guinée et ailleurs). Trop souvent, ces conflits sont ramenés à une lutte univoque entre corps concurrents (le poncif de l’opposition entre militaires et policiers par exemple) ou encore à des luttes endémiques entre clans ou groupes ethniques (officiers du nord contre ceux du sud par exemple). Qu’en est-il vraiment des luttes de position au sein des forces de l’ordre ? Comment s’organisent les réseaux d’officiers, les liens verticaux entre individus de rangs différents, les alliances entre unités, compagnies et brigades ? Comment les hiérarchies au sein des forces de l’ordre sont-elles négociées, débattues, contestées ?
Modes d’action politique. Situés à la fois au c&oeligur de l’Etat et à la périphérie du champ bureaucratique, les agents de l’ordre disposent de moyens de pression. Dans de nombreux Etats, le pouvoir accorde une attention particulière aux revendications des agents de l’ordre. Pourtant, dans le même temps, les agents de l’ordre sont des fonctionnaires surveillés de près par les autorités (interdiction de syndicat, interdiction des grèves, code disciplinaire, baraquement et logements séparés, etc.). Les agents de maintien de l’ordre disposent-ils de modes spécifiques d’action politique ? Au-delà des coups d’Etat et du déclenchement de "nouvelles guerres" dont l’étude fut centrale respectivement dans les années 1970 et 1990, peut-on identifier un spectre plus large de modes d’action et d’expression politique propres aux forces de l’ordre ?
Casernes, camps, commissariats : les lieux des forces de l’ordre. Parmi les lieux les mieux protégés des villes africaines se trouvent les camps militaires, les casernes, les commissariats, les maisons des combattants, les baraques, les buvettes des officiers, etc. Ces lieux protégés sont aussi parmi les plus surveillés par le pouvoir, inquiet de ce qu’il s’y passe (que l’on pense à Alassane Ouattara exigeant des familles qu’ils quittent les camps militaires ou à Alpha Condé voulant "encaserner les militaires"). Il s’agira ici de saisir ce qui se passe dans les lieux de formation, de travail et de socialisation des forces de l’ordre, mais aussi de réfléchir aux frontières entre les espaces réservés aux forces de l’ordre et les autres espaces de la vie sociale et économique. Dans certains contextes, le camp apparaît comme un espace à part sans être une hétérotopie. Ailleurs, par exemple au Tchad, les militaires restent rarement cantonnés dans leurs casernes. Comment les agents de l’ordre s’emparent-ils de ces lieux, comment y travaillent-ils, comment y vivent-ils avec ou sans leur famille ? Quels rôles jouent les événements tels que les fêtes nationales, les grandes man&oeliguvres, ou les tournois de foot dans la socialisation des militaires et agents de l’ordre ?
Genre et forces de l’ordre. Les métiers de l’ordre restent, dans les pays considérés comme ailleurs, très majoritairement exercés par des hommes. L’approche de genre permet ici de mettre en évidence la division genrée du travail. Quelle est la part des femmes ? Dans quelles institutions, à quels rangs et à quelles fonctions sont-elles présentes ? Comment négocient-elles la division genrée du travail ? Quels capitaux mobilisent-elles dans ces mondes professionnels pensés comme masculins ? Les institutions de l’ordre participent en outre de la fabrique d’une masculinité postcoloniale qu’il convient d’étudier. Comment les autorités gèrent-elles les questions de la famille, de la sexualité, du corps et de l’intimité des agents de l’ordre ? Certains pays, comme le Bénin, se prévalent de forces féminines de maintien de l’ordre associées à un passé précolonial idéalisé. Pour d’autres pays, comme la Guinée, les forces féminines sont perçues comme participant d’un passé socialiste. D’autres, comme le Rwanda, semblent faire de la féminisation des forces de l’ordre un enjeu politique de rupture avec le passé. D’autres enfin, comme le Togo, tentent à échéance régulière, mais pour le moment sans grand succès, d’étendre aux femmes le recrutement policier et militaire. En quoi le recrutement féminin participe-t-il d’un nouveau discours sur la modernisation et la démocratisation des forces de l’ordre ?
Politiques de réforme entre le global et le local. Les forces de l’ordre et de sécurité font l’objet d’une attention croissante de la part des acteurs internationaux. Loin d’opposer le « global », le « national » et le « local », il s’agira de saisir les recompositions des forces de l’ordre dans le contexte de la diffusion transnationale de normes, de référents et de techniques dans le domaine de la sécurité. Quels sont les effets des programmes dits de Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) ? Quelles furent les conséquences des réformes passées (créations successives de nouvelles institutions, politiques d’ajustement structurel, réformes des années 1990 et 2000) ? Par quels moyens les acteurs internationaux tentent-ils d’influer, avec ou contre les Etats, sur les forces de l’ordre (stages de formation, workshops, campagnes d’information, livraisons de matériel, déploiements d’observateurs internationaux, etc.) ? L’enjeu n’est pas ici d’étudier les échecs ou les succès de ces politiques, mais de saisir ce qui est en jeu aux points de rencontre entre les agents des forces de l’ordre et les experts internationaux.
Calendrier :
Les propositions d’une page maximum sont à envoyer à Marielle Debos et Joël Glasman jusqu’au 15 avril 2012. Les articles retenus seront attendus pour le 15 juin 2012. Après le processus d’évaluation conduit par Politique africaine, les articles acceptés paraîtront dans le dossier du numéro de décembre 2012.
Contact :
Marielle Debos, mdebos@u-paris10.fr
Joel Glasman, glasmanj@cms.hu-berlin.de

• Avant le 15 avril
"Amour, toujours. Du Cantique des Cantiques ... à Meetic"
pour Le Temps des Médias, n° 19 (automne 2012)
Présentation :
« Enfant de Bohème » ou dans la version de Georges Perec, « petit anarchiste tchèque en 5 lettres », l’amour semble insaisissable, par définition. Elégiaque, platonique, charnel, spirituel, bestial, conjugal, adultère, maternel, divin, fraternel, filial, hétérosexuel, homosexuel, voire queer : toutes ces variantes, dont la liste est loin d’être exhaustive, suggèrent la diversité infinie des figures de l’attachement, suivant, par exemple, l’identité des personnes concernées, le statut juridique et social de leur relation, la nature et la qualité de leurs liens affectifs, ou les transpositions symboliques suscitées.
(...)
http://www.histoiredesmedias.com/Appel-a-contributions-pour-le.html
Ces contributions devront être adressées à Jamil Dakhlia (jamil.dakhlia@univ-nancy2.fr) et Géraldine Poels (geraldine.poels@gmail.com) avant le 15 avril 2012.
Elles seront ensuite évaluées anonymement par le comité de rédaction de la revue ainsi que par des experts extérieurs. Les propositions retenues devront ensuite être corrigées par leurs auteurs et renvoyées aux deux responsables du dossier pour le 1er juin 2012 au plus tard.

• Avant le 16 avril
"Le genre dans le contexte de crises économiques aggravées"
Colloque de la Société suisse d’Études Genre
7 et 8 septembre 2012 à Berne
Présentation :
A l’heure actuelle, les crises économiques se succèdent à un rythme toujours croissant : crises bancaire, financière, alimentaire, ainsi que des subprimes, de l’euro, de la dette, des exportations. Elles sont les signes et les manifestations d’une crise systémique du capitaliste profondément enracinée qui affecte non seulement la périphérie, les pays du Sud dans leur globalité mais, au plus tard depuis 2008, également, et définitivement, les sociétés occidentales. On attend de la classe politique qu’elle prenne des mesures contre cette évolution alarmante ; dans le même temps, les dynamiques économiques se dérobent à toute tentatives politiques de pilotage et de régulation, plus précisément, elles les suppriment consciemment. Les phénomènes de crise économique sont portés et amplifiés par des crises écologiques sur lesquelles le politique n’a qu’à peine plus de possibilités d’action, ce qui renforce encore la crise politique. Dans une grande partie du monde, ces processus ont amené un renforcement des réactions sociales, une hausse des inégalités et une augmentation des tensions sociales et des protestations.
Ces transformations, dramatiques, affectent également le genre et les rapports de genre. Les processus de déstructuration économique, avec leurs conséquences d’une part sur le travail qu’il soit ou non rémunéré, d’autre part sur les budgets publics, amènent à une reconfiguration entre et au sein des sexes. Certaines voix se sont élevées dans les Etudes Genre, en particulier dans la recherche féministe en économie, pour les mettre en évidence. La manière dont toutes ces évolutions peuvent être décrites dans une perspective de genre n’en est qu’au début des investigations et à sa conceptualisation.
Avec son colloque 2012, la SSEG souhaite créer une plateforme pour un premier état des lieux élargi de ces processus de déstructuration économiques et leur signification pour le genre et les rapports de genre et ainsi apporter une contribution à une discussion constructive et à une évaluation critique. Elle invite les chercheu∙e∙s à présenter des travaux élaborés selon plusieurs axes.
Les thèmes suivants seront examinés sous la perspective du genre :
1. Notion de crise, concept de précarisation, théories du capitalisme et du genre, approches théoriques
2. Participation au marché du travail, conditions de travail, revenus, précarité, pauvreté
3. Economie du care, travail non‐rémunéré, love labour, travail rémunéré dans le care, travail du sexe
4. Politiques de la crise et crise de la politique, transformation de l’Etat social et de l’Etat‐providence, politique migratoire
5. Profit, richesse, secteur de la finance
6. Economisation du cadre de vie (Lebenswelt) : expansion des logiques de consommation, financiarisation des corps et des sentiments, sexualisation/sexualité
7. Populisme et extrémisme de droite : antiféminisme, sexisme, homophobie, racisme, hostilité envers l’Islam.
Modalités de soumission :
Langues du colloque : allemand, français, anglais ; il est possible de répondre à l’appel dans ces trois langues. Longueur : au maximum une page (soit environ 400 mots ou 3000 signes, espaces non compris)
A faire parvenir à Elijah Strub, elijah.strub@izfg.unibe.ch jusqu’au 16.04.2012
Informations complémentaires auprès de Lilian Fankhauser, lilian.fankhauser@izfg.unibe.ch
Site web :
http://www.gendercampus.ch/d/sggf/10/03/default.aspx

• Avant le 1er juin
"Genre et Pentecôtisme"
Journée d’étude organisée par Yannick Fer (CNRS, GSRL) et Gwendoline Malogne-Fer (GSRL)
mardi 20 novembre 2012 - site Pouchet (59-61 rue Pouchet, Paris 17e)
Présentation :
Au sein des protestantismes, les églises et mouvements pentecôtistes se caractérisent par l’insistance accordée aux « dons du saint esprit » (charisma) – parler en langues, mais aussi guérisons et prophéties – et mettent l’accent sur une démarche de « conversion personnelle », sur l’ « expérience émotionnelle » (Willaime, 1999) et la mise en ordre des vies individuelles. Officiellement né au début du XXe siècle aux Etats-Unis, le pentecôtisme s’est rapidement diffusé, porté initialement par les missions nord-américaines, en Afrique subsaharienne, en Amérique latine en Asie et en Europe. Les églises pentecôtistes participent ainsi à la montée des « christianismes du sud » tout autant qu’aux profondes recompositions des paysages religieux des « pays du nord » – tout particulièrement en Europe, présentée comme un « nouveau champ de mission » – sous l’effet des migrations, de l’urbanisation et de la structuration d’églises transnationales (Fancello & Mary, 2010).
Paradoxalement alors que les mouvements et églises pentecôtistes sont très largement féminisés, la participation des femmes à ces courants pentecôtistes – les modalités pratiques de leurs conversions, de leurs engagements religieux et les motivations de ces femmes – n’a pas suscité une attention soutenue en sciences sociales des religions, particulièrement dans la littérature francophone. Si la plus forte pratique religieuse des femmes n’est pas propre aux pentecôtismes et caractérisent de nombreuses confessions et dénominations (Campiche, 1996), en revanche l’engagement de femmes dans des organisations religieuses a priori conservatrices – qui refusent le plus souvent l’accès des femmes au pastorat et prônent une répartition traditionnelle des tâches sexuées – mérite de plus amples recherches empiriques et réflexions théoriques. Différentes études ont montré que les églises pentecôtistes développent des normes de genre complexes basées sur de nouveaux modèles de féminité et de masculinité (Cucchiari, 1990) qui ouvrent de possibles espaces de négociation, notamment en contexte migratoire (Maskens, 2009). Les normes de genre en pentecôtisme s’inscrivent ainsi le plus souvent dans un contexte de pluralisation normative et de mobilité religieuse qui incite les nouveaux convertis, tout en insistant sur la rupture biographique de la conversion, à réinvestir, pour certains, des dispositions pratiques héritées de l’église d’origine (Fer, 2009) ou à se conformer strictement à des normes et codes comportementaux de la société en général dans un souci de respectabilité individuelle. La valorisation des normes de genre traditionnelles tout en permettant à certaines femmes une plus grande capacité d’action et d’autonomie, a également pour conséquence, une « domestication des hommes » (Martin, 2003) en incitant ces derniers à se recentrer sur leurs rôles de mari et père de famille impliqués et en délégitimant des actions qui seraient contraires aux intérêts de leur famille. Les églises pentecôtistes, en insistant sur les « valeurs familiales », offrent ainsi des espaces de négociation, de réappropriation ou de contournement de ces normes religieuses de féminité et de masculinité.
Pour autant l’organisation du pouvoir et la répartition sexuée des responsabilités dans les églises pentecôtistes sont généralement peu favorables aux femmes. Le genre apparaît ici comme « un élément constitutif de rapports sociaux fondés sur des différences perçues entre les sexes, et le genre est une façon première de signifier des rapports de pouvoir » (Scott, 1988). La répartition des responsabilités attribue le plus souvent aux femmes des dons (temporaires) et aux hommes des ministères (institutionnalisés) pour reprendre les termes de Cucchiari (1990). L’analyse de parcours de femmes prophétesses, évangélistes, pasteures ou épouses de pasteurs (Fancello, 2005) et des mouvements de femmes permettra d’approfondir les études relatives aux configurations du pouvoir en pentecôtisme. Il s’agira également de poursuivre, dans une perspective de genre, les réflexions critiques sur les processus de fragilisation ou de confortation de l’ « autorité charismatique » et plus largement sur les circulations individuelles et les modalités d’engagement et de désengagement religieux.
Enfin le dernier axe de réflexion a pour objectif, à la croisée des études de genre, de la sociologie/anthropologie des émotions et des religions, de s’interroger sur les modalités d’expression émotionnelle et d’inviter à un réexamen critique du statut de l’émotion en pentecôtisme (Fer, 2005). Il s’agira notamment de mettre en évidence les dimensions sexuées (mais aussi sociales et culturelles) des modalités d’apprentissage, d’expression et d’encadrement des émotions.
Cette journée d’études a pour vocation de réunir des sociologues et anthropologues (doctorants, jeunes chercheurs et chercheurs confirmés) ayant mené des recherches empiriques sur une ou plusieurs églises pentecôtistes.
Cinq axes retiendront tout particulièrement notre attention :
. Les conversions au pentecôtisme, les circulations individuelles et les désengagements religieux au prisme du genre
. Genre, hétérosexualité, construction de la féminité et de la masculinité en pentecôtismes
. Genre et autorité religieuse
. Le genre des émotions
. Genre et migrations en pentecôtismes
Les propositions d’une page maximum (ainsi qu’un bref C.V. et l’affiliation institutionnelle) sont à envoyer avant le 1er juin 2012 aux deux adresses suivantes : yannick.fer@gsrl.cnrs.fr et gwendoline.malogne-fer@gsrl.cnrs.fr
Il est attendu des participants qu’ils envoient leur communication aux organisateurs deux semaines avant la date de la journée d’études. Le projet de publication des communications nécessite la présentation de travaux originaux.

• Avant le 15 avril
"Gender and Sexuality"
Annual Review of Critical Psychology
Ilana Mountian, Marco Aurelio Maximo Prado, Jemma Tosh and Suryia Nayak
Universidade Federal de Minas Gerais, Brazil Manchester Metropolitan University, UK and Salford University, UK
This special issue aims at the discussion of key issues on contemporary themes on gender and sexuality, looking at the intersections between queer studies and feminist research, theory and activism.
We would like to invite scholars and activists to submit their papers on gender studies considering queer studies and feminist research. We are expecting theoretical and methodological discussions and further developments in the area, as well as activist inputs within this debate. Key areas of the debate we are looking are listed below.
Intersectionality between gender, sex, class and race, and other hierarchical categories, such as age, religion, education, disability ; Homophobia and heteronormativity/heterosexism ; Politics of the closet ; Identity politics ; Social movements and activism ; Politics, education, religion and sexuality ; Sexuality, gender and pathologisation ; Post-coloniality, gender and sexuality ; Debates on gender nonconformity, transsexualism and transgenderism.
Although this is a broad call, we accept further suggestions. We aim at a critical and international forum for debate. Submissions are expected until 15th, April, 2012. This publication is scheduled for 2013. The peer-review process will follow editorial guidelines. �Papers should be in English, but we can publish the texts both in the original language and in English. Please send submissions to : imountian@hotmail.com
The Annual Review of Critical Psychology :
http://www.discourseunit.com/annual-review/

• Avant le 13 juillet
"New Feminisms in Europe"
A special issue of Social Movement Studies edited by Kristin Aune (University of Derby) and Jonathan Dean (University of Leeds)
What is the state of feminist social movements in 21st century Europe ?
European second-wave feminism - loosely denoting the emergence of feminist activism in the 1960s and 1970s - has been extensively studied, but there is very little work on new and emerging feminist mobilisations.
Several decades on from second-wave feminism, European societies have changed in significant ways, many of them gendered, and many of which might be said to have arisen in response to feminist social movements. Recent years have seen the redrawing of national boundaries, the fall of communism and rise of capitalism in Eastern Europe, the increasing influence of neoliberalism, the development of new information technologies, and the feminization and increasing precarity of the labour market. Although there is now a substantial literature on the gendered aspects of these transformations and the impact of feminism on state institutions, there is little research on how contemporary feminist activist movements respond to, and engage with, these profound transformations in the gender regimes of European societies.
Additionally, many academic and social commentators have said that feminist movements are no longer as vibrant and radical as they once were and that young people are disconnected from feminism and social movement activism more broadly. But it is evident that feminism continues to be a significant social and political force, albeit often in ways that depart from traditional models of movement activism and cut across generational boundaries.
Against this backdrop, the special issue asks : how have 21st century feminisms responded to the changing gendered realities of contemporary Europe ? Is European feminist activism in decline, or is it taking on a renewed visibility and significance ? And in what ways do the demands and practices of European feminists converge and diverge in different contexts ?
Questions to be explored include, but are not limited to, the following :
What are the key demands and foci of contemporary feminist activisms, and how do they vary across contexts ? What kinds of strategies, tactics and organisational structures characterise new feminist activisms in Europe ? What is the cultural and political reach of "third wave" feminism ? To what extent is a wave-based generational metaphor appropriate for making sense of the histories of feminism in different contexts ? What are the main (dis)connections between contemporary feminist activism, and earlier waves/generations ? Is feminism still a women’s movement ? What is the place of men and queer, intersex and transgendered people in these new feminist groups ? How do diasporic communities and the politics of migration interact with the new feminisms ? What role do new information technologies play within the new feminisms ? What are the connections between feminist social movements and left-wing politics ? What role does feminism play in student protest and activism against austerity measures across Europe ? In what ways do new feminist movements reflect and contest their different national landscapes ? In what ways have democratic transitions (including those from fascism and communism) impacted upon feminist movements ? Or is the distinctiveness of nation for feminist movements increasingly eroded in a digitally-mediated world ? How do European feminists engage with globalization ? Is what ways is the local (e.g. the city, neighbourhood or place) still significant ? How do social movements relate to the institutionalisation of feminism in national and international politics (e.g. through the EU) ? What are the different ways in which feminist movements engage with political parties ? How do new feminist movements address intersectionality in relation to ethnicity, class, sexuality, health, disability and other related areas ? How are new feminisms engaging with the changing religious realities, including secularization and the rise of fundamentalisms, of countries in Europe ?
The call is open and competitive. Each submission will be subject to the usual (blind) review process. Deadline for submission of articles (maximum 8,000 words including bibliography and notes) is Friday 13th July 2012. Articles should be formatted according to the Social Movement Studies style guide (http://www.tandf.co.uk/journals/journal.asp?issn=1474-2837&linktype=44) and submitted to both K.Aune@derby.ac.uk and ipijde@leeds.ac.uk, to whom any queries should be directed. It is anticipated that the special issue will be published in early 2014.

• Avant le 1er septembre
"Improving Feminist Philosophy and Theory by Taking Account of Disability"
Call for submissions to a special issue of Disability Studies Quarterly (DSQ)
 Guest editor : Shelley Tremain, PhD
 A growing body of literature demonstrates that disabled people confront poverty, discrimination in employment and housing, sexual violence, limited educational opportunities, incarceration, and social isolation to a far greater extent than their non-disabled counterparts and furthermore that disabled women experience the impact of these disabling social and political phenomena even more severely than do disabled men. Although feminism is purported to be a social, political, and cultural movement that represents all women, disabled feminists have long argued that the concerns, political struggles, and socio-cultural issues that directly affect disabled women (and disabled people more generally) remain marginalized, and often ignored, within mainstream feminist movements. 
 Feminist theorists and researchers in the university produce and reproduce this marginalization and exclusion through a variety of mechanisms, one of which is their use of the apparently intransigent conceptual schema and theoretical frameworks of “gender, race, and sexuality” and “gender, race, and class.” In the terms of these conceptions and frameworks, disability is naturalized, rather than represented as a relation of social power in which everyone — disabled and non-disabled — is implicated : each disabled person is perceived to embody a particular disability, while non-disabled people are taken for granted as representatives of the universal human, the prototype from which disabled people depart. That disabled (and non-disabled) feminist philosophers and theorists of disability have few venues in which to present and publish their work, as well as fewer opportunities for employment in the university, are among the consequences of these marginalizing and exclusionary frameworks and schema. 
 Consider the following. Job postings in philosophy do not identify disability as a hegemonic category or form of identity and subjecting power intertwined and on a par with gender, race, sexuality, and class and hence similarly appropriate for philosophical specialization. In 2011-2012, none of the respective annual conference programs of the three divisions of the national philosophical association in the US (with a combined international membership of more than 10,000) included an invited symposium, refereed session, nor even a single invited or refereed paper on disability. Furthermore, the leading journal in feminist philosophy has not published an issue devoted to disability and disabled women in a decade, publishing only a handful of articles on disability in the interim. In addition, the flagship journal of the largest women’s studies association in the US published an issue on disability and disabled women in the last decade. Finally, the editorial boards of academic feminist journals seldom include specialists in disability studies, with the consequence that the work of feminist philosophers/theorists of disability is oftentimes reviewed and adjudicated by (non-disabled) feminists who have a limited, even conventional, medicalized, understanding of the epistemological, ontological, ethical, and political implications of, and phenomena surrounding, disability. 
 This special issue of Disability Studies Quarterly (DSQ) — the first and foremost journal in disability studies internationally — will bring attention to new work in feminist philosophy of disability and feminist disability theory. The central aim of the issue is to elevate and advance the current status of feminist philosophy of disability/feminist disability theory in feminist and non-feminist academic discourses and, in doing so, challenge the way in which heretofore feminist philosophy and theory have been conceptualized and (re)produced. 
 Submissions may take any philosophical or theoretical approach to disability that is grounded in feminist political values and goals (broadly construed). The guest editor especially encourages submissions from feminist philosophers and theorists of disability living outside of North America and the global North. Among the topics that might be addressed in submissions are these : 
. The conceptual and material costs of limiting feminist theory and analyses to the gender, race, and sexuality matrix and the gender, race, and class matrix
. Gender, race, and sexuality/class matrices and schema as epistemologies of ignorance
. Ableist language and philosophy of language/feminist philosophy of language
. Disabled people (in general) and disabled women (in particular) as knowers and holders of epistemically privileged perspectives and standpoints
. Disability and ableism in mainstream and feminist bioethics
. Ageism and sizeism as forms of ableism and disability
. Transnational disability and the globalization of philosophical ableism
. Disabling classifications of intelligence, race, color, impairment, morphology, sex, sexuality, and gender in modern science and philosophy of science and postcolonial critiques of these
. Race, disability, normality, and “racism against the abnormal”
. Disability, representations of beauty, purity, wholeness, and conceptions of ugliness, pollution, incompleteness in (feminist) aesthetics and philosophy of art
. Disability and/in the history of philosophy and the disabling narrative of western philosophy’s self-conception
. Disabled feminists at the front of the classroom
. Ableist privilege in/and feminist theory and philosophy
. Philosophy of education, disability, and the ethics and politics of the (in)accessible feminist classroom/conference
. The ethics and politics of “passing” as non-disabled within and beyond the university
. Elaborations and critiques of the ethics of care as an ethic for disabled people
. Feminist accounts and critiques of disability and distributive justice
. Disabled people as cyborgs in/up against feminist science and technology studies
Submissions should be no more than 8,000 words in length, inclusive of notes and bibliography, and should be prepared for anonymous peer review, with no identifying elements in the text or reference material. Submissions and all inquiries about the issue should be sent to Shelley Tremain at : s.tremain@yahoo.ca with the subject line “DSQ FEMDIS”. 
 Deadline for submissions : September 1, 2012. 
Date of publication : Projected for late 2013.
Messages to the list are archived at http://listserv.liv.ac.uk/archives/philos-l.html. Discussions should be moved to chora : enrol via http://listserv.liv.ac.uk/archives/chora.html. Other philosophical resources on the Web can be found at http://www.liv.ac.uk/pal.

====

5 - FORMATION :

• "Approches de genre : des concepts aux méthodes"
Appel à candidatures
Atelier Genre du Campus Condorcet (Coordination Paris 1)
Ecole Doctorale d’Eté (INED / IDUP)
9-11 juillet 2012 – Paris
Modalités de participation :
L’Ecole Doctorale d’Eté Genre de Condorcet (EGC 2012) est une formation intensive de trois jours pour les doctorant-e-s souhaitant approfondir leur connaissance des théories et méthodes de recherche mobilisables pour les études de genre, en s’inscrivant dans une démarche pluridisciplinaire. Elle s’adresse aux doctorant-e-s en sciences humaines et sociales inscrits à l’université. 20 places sont disponibles dont la moitié est réservée aux étudiant-e-s inscrit-e-s dans les établissements partenaires du Campus Condorcet (EHESS, Ecole des Chartes, EPHE, Ined, Université Paris 1, Université de Paris 8, et Université Paris 13). EGC 2012 est ouverte à tou-te-s les doctorant-e-s. Les frais de déplacement et d’hébergement seront pris en charge par les organisateurs.
Les séances seront organisées autour de contributions de chercheur-e-s et d’enseignant-e-s des établissements partenaires du campus Condorcet. Les doctorant-e-s participant seront sollicité-e-s pour présenter l’état des lieux de leurs recherches et leurs questionnements.
Les doctorant-e-s intéressé-e-s peuvent faire acte de candidature par l’envoi d’un résumé de leurs travaux de 350 mots, d’un CV ainsi qu’une lettre de motivation à l’adresse suivante :
Ecole Genre Condorcet / IDUP, Paris 1, 90 rue de Tolbiac, 75013 Paris (voie postale) et armelle.andro@univ-paris1.fr (voie électronique)
Date limite de l’envoi des dossiers : 30 mars 2012
Sélection des dossiers par le comité de coordination scientifique dans le courant du mois d’avril.
Coordination :
Armelle Andro (armelle.andro@univ-paris1.fr)
Laure Bereni (Laure.Bereni@ens.fr)
Michel Bozon (booz@ined.fr)
Comité scientifique : INED, EHESS, Paris 8, Paris 1.
Argumentaire de l’EGC 2012 :
Les études de genre sont moins une discipline qu’un ensemble de questions, sur la construction du masculin et du féminin, et sur la hiérarchie des sexes et ses effets, qui traversent toutes les disciplines du savoir. En quoi l’approche de genre contribue t-elle à infléchir les cadres théoriques et méthodologies des disciplines des sciences humaines et sociales ? De quelles manières le genre permet-il d’articuler et de faire dialoguer des paradigmes disciplinaires, des méthodes et des données d’ordre aussi différent ?
La formation doctorale proposée par l’Atelier Genre Condorcet, coordonnée cette année par l’Ined et l’Université de Paris 1, et intitulée « Approches de genre : des concepts aux méthodes », prendra la forme d’une école d’été de six demi-journées. L’objectif est de réfléchir à l’articulation des apports théoriques des études de genre avec les méthodes de recherche consacrées dans différentes disciplines. Comment mobiliser concrètement les apports des études de genre aux différentes étapes d’une recherche empirique ? Comment les dispositifs méthodologiques des SHS (observation ethnographique et entretiens, enquête quantitative et traitement statistique, analyse de discours et d’image, travail sur archives…) se trouvent-ils enrichis par le regard critique du genre ? Chaque demi-journée sera consacrée à l’exploration d’une approche méthodologique, à la lumière de textes théoriques et de recherches empiriques. La dernière demi-journée montrera comment le genre incite à sortir d’approches mono-méthodologiques.
Programme :
Lundi 9 juillet 2012
. 9h : Accueil des participant-e-s
. 9h30-13h – Session 1 : LE REGARD DU GENRE EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES : UNE INTRODUCTION
Intervenant-e-s : Laure Bereni (CNRS/EHESS) et Michel Bozon (INED)
. 14h-18h – Session 2 : MATERIAUX ETHNOGRAPHIQUES ET ENTRETIENS
Intervenantes : Amélie Le Renard (CNRS/EHESS) et Geneviève Pruvost (CNRS/UVSQ/EHESS)
Mardi 10 juillet 2012
. 9h-13h – Session 3 : ARCHIVES MATERIELLES, ECRITES ET ORALES
Intervenantes : Bibia Pavard (Sciences Po/Paris Est Créteil) et Violaine Sebillotte-Cuchet (Paris 1)
. 14h-18h – Session 4 : STATISTIQUES ET ENQUETES QUANTITATIVES
Intervenant-e-s : Christelle Hamel (INED) et Wilfried Rault (INED)
Mercredi 11 juillet 2012
. 9h-13h – Session 5 : IMAGES ET DISCOURS
Intervenantes : Stéphanie Kunert (Paris 2) et Juliette Rennes (EHESS).
. 14h-18h – Session 6 : SYNTHESE DES TRAVAUX ET DISCUSSIONS
Intervenantes : Armelle Andro (Paris 1/ IDUP) et Rose-Marie Lagrave (EHESS).
Informations pratiques :
Dates : Du 9 juillet 2012 au 11 juillet 2012.
Conditions de participation : Sur dossier de candidature à adresser avant le 30 mars 2012. Celui-ci doit comporter un curriculum vitae, une lettre de motivation et un court résumé du sujet de recherche.
Public concerné : Doctorant-e-s.
Lieu : INED, 133 boulevard Davout, 75020 Paris
Hébergement : Pris en charge par les organisateurs.
Frais de transport : Pris en charge par les organisateurs (sur présentation de justificatifs, en France métropolitaine).

====

6 - THESE :

• Sophie Lhenry soutiendra sa thèse de sociologie politique intitulée "L’exil des militantes ou la délocalisation de la lutte. Analyse processuelle des engagements d’exilées Algériennes et Iraniennes impliquées dans les combats féministes en France", menée sous la direction de Sonia Dayan-Herzbrun.
Elle aura lieu le mardi 20 mars 2012 à 9h30 à l’université Paris Diderot, Bâtiment Montréal – dalle des Olympiades, 59 rue Nationale, 75013 Paris, dans la salle des thèses (au 2ème étage).
Jury :
Sonia Dayan Herzbrun, Professeure émérite, Université Paris Diderot (Directrice)
Olivier Fillieule, Professeur, Université de Lausanne (Rapporteur)
Azadeh Kian, Professeure, Université Paris Diderot (Présidente du jury)
Mirjana Morokvasic, Directrice de recherche émérite, CNRS (Examinatrice)
Fatma Oussedik, Professeure, Université Alger II (Rapporteure)
Résumé :
La recherche sur l’engagement des migrantes se limite souvent à l’observation de leurs activités associatives dans le pays d’immigration, occultant ainsi son origine. C’est à partir de l’expérience de militantes iraniennes et algériennes exilées en France que nous avons reconstruit des « carrières militantes » afin de comprendre les logiques collectives et individuelles qui les animent. Comment devient-on militant.e en contexte politique fermé ? Quels sont les freins et les facilitateurs de l’engagement des femmes ? L’exil ne doit-il être perçu que comme une fuite face aux menaces ? Comment les militantes parviennent-elles à transformer leur expérience de la migration ? Comment leur(s) engagement(s) évolue(nt)-il(s) ? À quels combats féministes se réfèrent-elles ? À partir de l’analyse des récits de vie de militantes algériennes et iraniennes exilées dans les années 90 pour les premières (au cours de la guerre civile algérienne) et dans les années 80 pour les secondes (avec l’avènement de la République islamique d’Iran) nous tentons ici de répondre à ces questions. C’est à l’intersection des théories des mouvements sociaux, des théories féministes et des recherches sur les migrations, que nous nous positionnons pour analyser ces carrières militantes traversées par l’exil. Cette recherche met à jour les processus d’engagement (notamment féministe) dans différents contextes en même temps qu’elle propose une analyse de l’exil en termes de « délocalisation de la lutte ». Elle participe aussi à une meilleure compréhension, d’une part de l’articulation des rapports de pouvoir (ici, de classe, de race et de sexe), d’autre part des modalités d’une prise de conscience féministe. Elle rend compte, pour ce faire, de parcours de vie marqués par la variation des positions objectivement occupées par les militantes et de la recomposition des pratiques militantes et des positionnements féministes en exil.
Mots-clés :
exil, exilée, féminisme, carrières militantes, délocalisation de la lutte, Algériennes, Iraniennes, engagement.
Contact :
sophielhenry@wanadoo.fr

====

7 - POSTE :

• Assistant Professor in Gender and Women’s Studies, University of Dublin, Trinity College
The School of Histories and Humanities seeks to make a permanent appointment in the field of Gender and Women’s Studies. Candidates should have teaching and research experience in some aspect of this field but with an expertise relating to one of the main academic areas of the School : Classics, History or History of Art. The successful candidate will be expected to lead the School’s Centre for Gender and Women’s Studies and to develop further its activities within the College and wider community.
The person appointed will be expected to co-ordinate and to teach on the Centre’s successful M.Phil in Gender and Women’s Studies ; to supervise research students ; to contribute to undergraduate teaching in the School ; and to participate in the School’s extramural programmes and other developmental activities. Under the direction of the Head of School, the successful candidate will have a role in fundraising and alumni relations and will also be required to undertake other administrative responsibilities as directed.
We are, in short, seeking an individual with vision and enthusiasm and a genuine commitment to the central roles of teaching and research. Candidates should have an established record of research and show clear potential for future research accomplishment. They should also show an appreciation for other research activities represented in the School.
Description
Standard duties of the Post
The successful candidate will be expected to :
. publish scholarly works in appropriate fora ;
. contribute fully to the research culture of the School ;
. contribute fully to the School’s taught undergraduate and postgraduate programmes, including module co-ordination, delivery of lectures and seminars, marking of essays and examinations and supervision of dissertations ;
. co-ordinate the Centre’s M.Phil in Gender and Women’s Studies, and teach core modules on Gender Theories and Research Methodologies and an optional module ;
. to supervise postgraduate research theses, at both M.Litt and PhD levels ;
. to take the lead in the continued development of the School’s Centre for Gender and Women’s Studies ;
. to participate fully in other developmental activities of the School (such as extramural courses, the School’s Semester Start Up Programme)
. to develop alumni relations and participate in activities to raise research and philanthropic funding for the Centre ;
. to undertake such administrative responsibilities as directed by the Head of School
Recruitment Office
Trinity College Dublin, Human Resources
- Dublin 2
Ireland
farrela4@tcd.ie
http://jobs.tcd.ie/vacancies

====

8 - EN LIGNE :

• "Femmes et spiritualité"
n°8-2/2011 de E-rea, revue électronique d’études sur le monde anglophone
Sous la direction de Laurence Laurence Lux-Sterritt et Claire Sorin
The following essays were initially presented at the international conference on Women and Spirituality, which was organized by Laurence Lux-Sterritt and Claire Sorin (Université de Provence, LERMA) in June 2009. In the context of this event, spirituality was to be understood as a broad notion encompassing personal and/or institutionalized relations to the divine, a notion that at once included and transcended religion.
http://erea.revues.org/1534

• "Femmes et hommes - Regards sur la parité", Insee Références, édition 2012
Cette édition 2012 de « Femmes et hommes - Regards sur la parité » apporte un éclairage particulier sur les inégalités au moment de la retraite aujourd’hui et pour les générations actuellement en âge de travailler, la répartition des tâches domestiques entre les hommes et les femmes et les bénéficiaires du complément de libre choix d’activité.
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesage=FHPARIT12

• Odile Fillod, "Instinct maternel, science et post-féminisme"
Une analyse de la principale théorie scientifique actuelle de l’ "instinct maternel" et du contexte de sa diffusion en France, par le truchement de Sarah Blaffer Hrdy notamment.
http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2012/03/12/maternite-science-feminisme/

====

9 - PUBLICATIONS :

• Travail, genre et sociétés, "Pouvoirs, genre et religions", n°27/2012, 220 p., 25 euros.
Ce dossier s’intéresse à la permanence des hiérarchies sexuées dans les institutions religieuses. Il n’entend pas se situer dans le cadre d’une analyse socio-historique des phénomènes religieux, mais plutôt proposer quelques clefs de compréhension des transformations observables, du point de vue des rapports de genre, dans diverses institutions religieuses. Les quatre articles pressentis partagent une conviction commune, en dépit de leurs objets différents (judaïsme, christianisme, islam, communion anglicane) et des vastes espaces géographiques qu’ils explorent (Europe, Amérique du Nord, Afrique, Moyen-Orient) : le fonctionnement des institutions religieuses repose sur des dynamiques de genre qui, tantôt, permettent la reproduction de la domination masculine et, tantôt, ouvrent la voie à des reconfigurations plus égalitaires.
http://www.travail-genre-societes.com/index.php?/fre/dernier-numero-paru
http://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2012-1.htm

• Valérie Boulain, Femmes en aventure. De la voyageuse à la sportive (1850-1936), PU de Rennes, 360 p., 20 euros. ISBN : 978-2-7535-1756-1
Du milieu du XIXe siècle au Front populaire, la désignation de la grande voyageuse, puis de l’exploratrice et enfin de la sportive atteste de la démocratisation et de l’individualisation de l’aventure des femmes. Ce livre questionne ces glissements terminologiques pour y observer les mécanismes d’élargissement socioculturel d’une pratique féminine de loisir. Il fait apparaître les composantes économiques, les savoir-faire techniques, les organisations intellectuelles et scientifiques, les usages corporels, les modes, les goûts et les appétits de ces dames du voyage lointain.
http://pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2847

• Anne Olivier (dir.), Sexe, genre et travail, L’Harmattan, 192 p. , 18 euros. ISBN : 978-2-296-12529-2
Le projet de ce livre est de rendre compte des liens nécessaires entre les questions soulevées par la construction sociale du "genre" et les pratiques du travail social, afin de pallier les conséquences dommageables d’une reproduction des rôles sociaux de sexe. Pour ce faire, un regard critique est porté sur la division sexuelle du travail, les représentations des rôles parentaux, l’essentialisation de certains comportements ou compétences...
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32299

• Jacqueline Fontaine Bénédicte Gendron, La retraite. Au miroir du genre, L’Harmattan, 252 p., 25 euros. ISBN : 978-2-296-96802-8
L’allongement de la durée de vie des Français et l’entrée dans le cycle dit du « baby-boom », devenu celui du « papy boom » (quid du « mamy boom » !) font que de nombreux seniors ont atteint l’âge de la retraite. Cet ouvrage, qui s’inscrit dans le contexte de la littérature qui se consacre au vécu de la retraite, a trois originalités : il s’intéresse aux comportements particuliers de professions de prestige, considérées comme favorisées financièrement et intellectuellement (médecins, juristes, professeurs de l’enseignement supérieur, cadres, ingénieurs et patrons de PME) ; il prend en compte, dans l’analyse de leurs stratégies pour faire face à cette situation nouvelle, le concept de « compétences émotionnelles » ; enfin il analyse les retraités femmes et hommes « au miroir du genre ». « On ne naît pas retraité, on le devient ». Quelles difficultés spécifiques ces femmes et ces hommes rencontrent-elles/ils au moment de la cessation d’activité professionnelle ? Comment vont-elles/ils gérer cette nouvelle situation ? Que faire de cette liberté à la fois souhaitée et redoutée ? Après une première partie historique et théorique, la parole est donnée aux retraitée-s à partir des 120 entretiens recueillis, et seront analysées les stratégies mises en place par les femmes et les hommes et en seront dégagés plusieurs types depuis celles et ceux qui affirment que « retraite heureuse est un pléonasme », jusqu’à d’autres pour qui retraite heureuse est au contraire un oxymore.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36580

• Françoise Barret-Ducrocq, Florence Binard et Guyonne Leduc (dir.), Comment l’égalité vient aux femmes ? Politique, droit et syndicalisme en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis et en France, L’Harmattan, 256 p., 25 euros. ISBN : 978-2-296-56949-2
Notre société est organisée de telle manière qu’il existe des mécanismes qui permettent aux hommes d’accéder, d’exercer et de se transmettre le pouvoir entre eux. Si les hommes sont majoritairement dans les sphères de pouvoir, c’est parce que notre culture fait du pouvoir un attribut masculin (Claudie Baudino).
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=36439


Fédération de recherche sur le genre RING (FED 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :