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Annonces du RING - 1er mars 2009


Date de mise en ligne : [01-03-2009]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Mariages forcés. Du (non-)consentement et de sa prise en charge", 6 mars, Paris
- "Violences. Analyses féministes de nouveaux enjeux", 31 mai-6 juin, Laval (Québec)
- "Morts et devenirs du féminisme ?", 11 mars, Paris
2 - SEMINAIRES :
- Cécilia Vignuzzi et Marie-Ève Thérenty, "Masculin/Féminin dans la presse du 19e siècle", 11 mars, ISH, Lyon
- Chiara Zamboni, "Politique et pouvoir. Une valise légère", 19 mars, EHESS, Paris
- Nadia Monacelli, "De la collaboration au partage des tâches familiales : une transition difficile", 5 mars, Bruxelles
- Laura Lee Downs, "Le genre, un outil d’analyse historique, 25 ans après : un bilan", 16 mars, CERLIS, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 15 avril, "Les carrières scientifiques et technologiques des femmes et des hommes. Temps privés, temps professionnels ; politiques publiques et d’entreprises", Paris
- Avant le 26 avril, "Genre en mouvement : conflits, négociations et recompositions", Paris
- Avant le 20 juin, "Les femmes ont-elles une histoire littéraire ?", revue LHT
4 - THESES :
- Elisabeth Marteu, "Les associations de femmes arabes en Israël : actrices et enjeux de nouvelles formes de mobilisation palestinienne en Israël", 2 mars, Sciences Po, Paris
- Proposition de sujet de thèse rémunérée : "Influence du genre sur le jugement moral et la prise de risque : approche expérimentale en psychologie sociale du développement", INREST, Rennes 2
5 - TEXTE EN LIGNE :
- Jeffrey Burds, Gender and policing in Soviet West Ukraine, 1944-1948
6 - PUBLICATIONS :
- la revue Travail, genre et sociétés fait peau neuve
- Ionela Băluţă, La bourgeoise respectable. Réflexion sur la construction d’une nouvelle identité féminine dans la seconde moitié du XIXe siècle roumain
- Marianne Legault, Narrations déviantes. L’intimité entre femmes dans l’imaginaire français du dix-septième siècle
- Wilfried Rault, L’invention du PACS. Pratiques et symboliques d’une nouvelle forme d’union
- Irène Théry et Pascale Bonnemère (eds.), Ce que le genre fait aux personnes
- Vacarme, "Prostitution : un métier impossible ?"
- Rosalind Brown-Grant, French Romance of the Later Middle Ages. Gender, Morality, and DesireERRATUM :]
[ERRATUM]
- [Le colloque Genre, journalisme et presse écrite annoncé il y a 15 jours ne se déroulera pas en mai 2009 à Rennes puisqu’il s’y ait tenu en 2008...]

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COLLOQUES :

- "Mariages forcés. Du (non-)consentement et de sa prise en charge"
Journée d’étude
Vendredi 06 mars 2009
Salle Alfred Sauvy INED, 133 Bd Davout, Paris 20e
Le CIEMI, l’INED, l’IRIS et le MODYS organisent, avec le concours de l’AFS, le 6 mars, à Paris, une journée d’études sur le thème : « Mariages forcés. Du (non-)consentement et de sa prise en charge ». Cette journée fait suite à une enquête qualitative réalisée par quatre sociologues (Beate Collet, Christelle Hamel, Claudine Philippe, Emmanuelle Santelli) et la publication d’un n° de la revue Migrations et société (vol. 20, n°119, sept-oct. 2008) sur cette difficile question de société.
Programme :
. 9 h Accueil des participants
. 9 h 30 Ouverture de la journée : Emmanuelle Santelli, sociologue, chargée de recherche CNRS, MODYS, INED
. 9 h 45 Qu’est-ce que consentir ?
> De la construction sociale du désir de se marier à l’usage de la violence, Christelle Hamel, sociologue et anthropologue, chargée de recherche, INED
> Discutante : Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche CNRS, IDEAT, Université Paris 1, auteure de l’ouvrage Du Consentement, Seuil 2007
Discussion avec la salle
. 10 h 30 Mariages forcés et politiques publiques
> Anja Bredal, sociologue, Senior researcher, Institute for Social Research, Oslo, Norvège (Intervention en anglais)
Discutante : Stéphanie Condon, socio-géographe, chargée de recherche, INED
. 11 h 15 Le point de vue des associations : les réalités sociales et politiques de l’accompagnement
> Isabelle Gillette-Faye, sociologue, directrice du Groupe femmes pour l’abolition des mutilations sexuelles (GAMS) Paris
> Latifa Drif, conseillère au Mouvement français pour le planning familial (MFPF) Montpellier, animatrice du réseau Jeunes filles confrontées aux violences et aux ruptures familiales
> Christine Jama, juriste, directrice de l’association Voix de femmes, Cergy
Discussion avec la salle
. 12 h 30 Pause déjeuner
. 14 h Ouverture de la séance de l’après-midi : Christelle Hamel, INED
. 14 h 15 De l’expérience vécue à la prise en charge, les apports d’une recherche
> Expressions du non-consentement et modalités des prises en charge, Claudine Philippe, sociologue, ingénieure d’études, IRIS
> Coordonner l’aide aux victimes : l’expérience lyonnaise, Saïda Ousmaal, historienne, enseignante, formatrice d’insertion MGI de Lyon
> Processus d’imposition dans l’espace familial, Beate Collet, sociologue, maître de conférences, Université Paris-Sorbonne, Emmanuelle Santelli, MODYS et INED
. 15 h 30 Débat critique à propos d’une recherche : Mariage forcé et articulation des rapports sociaux de sexe, de « race », d’âge et de classe
> Yvonne Guichard-Claudic, sociologue, maître de conférences, Université de Bretagne Occidentale (RT 24 de l’AFS)
> Jules Falquet, sociologue, maître de conférences, Université Paris-Diderot (RT 24 de l’AFS)
> Catherine Delcroix, sociologue, professeure, Université Marc Bloch, Strasbourg (Migrations et société, CIEMI)
Discussion avec la salle
. 17 h Clôture de la journée : Christelle Hamel, INED
Contact :
irene.delaunay@ish-lyon.cnrs.fr

- "Violences. Analyses féministes de nouveaux enjeux"
Université féministe d’été - 7e édition
Colloque interdisciplinaire
Université Laval, Québec
31 mai - 6 juin 2009 :
. un colloque féministe interdisciplinaire, intergénérationnel et international (voir le programme ci-dessous)
. une semaine d’échange et de débat autour d’enjeux fondamentaux pour l’égalité entre les hommes et les femmes
. la rencontre de spécialistes d’envergure internationale
. une formation intensive et/ou un ressourcement
. une occasion unique de réseautage
. une atmosphère respectueuse et conviviale
. la possibilité d’obtenir trois crédits ou des unités d’éducation continue (UEC)
Bref, que vous soyez aux études, sur le marché du travail ou à la retraite, que votre implication se situe en recherche, en formation, en intervention, dans l’action militante ou dans tous ces domaines à la fois, que vous viviez au Québec ou ailleurs, bienvenue à l’Université Laval, Québec, du 31 mai au 6 juin 2009 !
Inscription :
Il y a deux façons de s’inscrire à l’Université féministe d’été.
. L’inscription au colloque seulement (aucun préalable) donne droit à une attestation officielle sous forme d’unités d’éducation continue. Pour connaître les frais d’inscription, voir notre site web.
OU
. L’inscription à un cours de 3 crédits (comportant travaux et évaluation) :
au 1er cycle : FEM-2000 section W ; au 2e cycle : FEM-6003 section W.
Les frais d’inscription au cours tiennent lieu d’inscription au colloque. Pour les modalités, voir notre site web.
L’inscription inclut le visionnement de films, la conférence publique et la réception.
http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete
Programme :
Dimanche 31 mai
. 14h -17h : Accueil
. 15h - 16h30 : Rencontre pédagogique des personnes inscrites aux cours FEM-2000 et FEM-6003
Lundi 1er juin
. 9h -12h : Ouverture
Conférence d’ouverture par Dominique Damant : Les violences faites aux femmes : ce que nous savons, ce que nous faisons et les chemins encore à parcourir
. 14h - 17h : En contexte de vulnérabilité
> Lise Montminy - Quand l’intervention auprès des aînées violentées par le conjoint est aussi une question de vigilance et d’attitude
> Sonia Gauthier - Les enjeux de l’intervention psychosociale auprès des femmes en situation de handicap qui vivent de la violence conjugale
Maison d’hébergement Missinak - Femmes autochtones (titre à préciser)
> Irene Zeilinger - Femmes de 55 ans et plus, actrices de leur sécurité
Mardi 2 juin
. 9h - 12h : Sexualité chez les jeunes
> Francine Lavoie - Activités sociales sexualisées chez les jeunes du secondaire
> Mylène Fernet - Violence et VIH /Sida
> Florence Ronveaux - La prévention des violences sexuelles par les jeunes femmes. Sécurité et séduction peuvent-elles faire bon ménage ?
. 14h - 17h : Exploitation des personnes et des corps
> Jacqueline Oxman-Martinez - Manifestations de violences et formes d’exploitation du travail contemporain
> Madelyne Lamboley - Le mariage arrangé au Québec et en France, points de vue de femmes et d’intervenants oeuvrant auprès d’elles
> Marie-Andrée Roy - Prostitution
Mercredi 3 juin
. 9h - 12h : En milieu de travail
> Louise Langevin - La médiation vécue par des femmes victimes de harcèlement sexuel au travail : des attentes trop élevées ?
> Nathalie Jauvin - Violence en milieu de travail : les multiples défis de la prévention
> Amsatou Sow Sidibé - Le droit à l’épreuve du harcèlement sexuel dans le milieu de travail
. 14h - 17h : Dans le cadre des conflits armés
> Edith Mukakayumba - Rwandaises et Congolaises rescapées des génocides
> Sandrine Ricci - Titre à préciser
> Fannie Lafontaine - Le droit international et les crimes de violence sexuelle : vers la fin de l’impunité ?
Jeudi 4 juin
. 9h -12h : Rôles des institutions
> Nicole Prévost et Isabelle Boily - Viol-Secours, une institution féministe au service des femmes
> Luc Mercier - Le Guide de prévention et d’intervention en prostitution juvénile, une réponse collective au phénomène de la prostitution juvénile à Québec
> Isabelle Miron et Tatjana Sekulic - FemAide : répondre en français aux femmes victimes de violence en Ontario
> Naima Chikhaoui - Évaluation de la politique violence du Maroc
. 14h - 17h : Production et reproduction de la masculinité & de la féminité
> Simon-Louis Lajeunesse - L’épreuve de la masculinité, sport, rituels et homophobie
> Marie Marthe Cousineau - Adolescent-e-s dans les gangs de rue
> Frédéric Clément - Mise en images du féminin dans les bandes dessinées et les dessins animés japonais adressés aux filles
Vendredi 5 juin
. 9h - 12h : Clôture
> Hélène Cadrin - Les politiques gouvernementales pour contrer la violence faite aux femmes : enjeux passés, présents et à venir.
> Louise Langevin - Comment mettre le droit et l’appareil judiciaire au service des femmes ? Pistes de solutions.
Pour des renseignements supplémentaires
universite-feministe-ete@fss.ulaval.ca ou
Téléphone : (418) 656-2131 poste 8930

- "Morts et devenirs du féminisme ?"
dans le cadre des conférences Minimum 2 du théâtre de verre
5, impasse Bonne Nouvelle, Paris 10e
mercredi 11 mars, 19h
Avec les intervention de Françoise Collin et Elsa Dorlin
Présentation :
Les années 70 ont été le moment d’émergence d’un mouvement féministe
structuré. Qu’est-il devenu aujourd’hui en France et en Europe et quel
a été l’impact du féminisme sur notre société ? A-t-il vraiment réussi à
créer de nouveaux rapports sociaux et politiques ? Doit-on parler du
féminisme ou des féminismes ? Pourquoi le féminisme, particulièrement
en France, n’a-t-il pas pu devenir une pensée de référence, même si dans sa
singularité il s’est toujours défini en insurrection et donc en marge de toute institutionnalisation ? Comment le féminisme s’est-il ouvert à la question des autres dominations ? Dans le domaine de l’art qu’en est-il du rapport historique des femmes à la création ? Y a-t-il un art féministe ? Avec deux invitées engagées, qui incarnent par leurs parcours des moments forts et particuliers du féminisme, Minimum 2 se propose de mettre à vue une
partie de l’histoire récente du féminisme et de ses enjeux …

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SEMINAIRES :

- Dans le cadre du séminaire "Masculin/Féminin dans la presse du 19e siècle"
sous la responsabilité de Christine Planté (UMR Lire - Lyon 2) et Marie-Ève Thérenty (IUF - Montpellier III - RiRRa)
la séance du mercredi 11 mars 2009 aura pour thème "Écritures et poétiques journalistiques"
de 14 à 17h, en salle Élise Rivet, à l’ISH de Lyon
Intervenantes :
> Cécilia Vignuzzi (doctorante EHESS) : 
"La participation des femmes aux revues politiques et littéraires à la fin du XIXe siècle (France et Italie) "
> Marie-Ève Thérenty (Montpellier III-IUF) : 
« Pratiques et poétiques du reportage »
Contact :
christine.plante@free.fr

- Séminaire "Femmes, culture et politique" (2008 - 2009), organisé par le Séminaire franco-italo-méditerranéen (Fondation Maison des Sciences de l’Homme), responsable Christiane Veauvy, en collaboration avec le Centre d’Etudes féminines et de genre (Paris 8), responsables Anne Berger et Françoise Duroux.
"Politique et pouvoir. Une valise légère"
Intervention de Chiara Zamboni, professeure de philosophie à l’université de Vérone.
Discutants : Françoise Collin, philosophe et écrivain, et Alain Naze, philosophe
Jeudi 19 mars, 16 h 30 - 19 h 30.
54, bd Raspail - salle 214, Paris
Résumé de l’intervention :
"Politique et pouvoir. Une valise légère", par Chiara Zamboni, professeure de philosophie à l’Université de Vérone.
Le "désir de politique" a orienté assez largement la vie de Chiara Zamboni, qui considère celui-ci comme une "valise légère" lui permettant de parler du monde en parlant d’elle-même, à partir de la position particulière qu’elle y occupe.
Toute politique digne de ce nom, contrairement aux échanges et demandes que l’on calcule en économie de marché, "se met en marche à partir d’un "indémontrable, lequel existe pour autant que l’on va de l’avant, dans la mesure où il exprime un intérêt non objectivable", selon la philosophe féministe Angela Puttino, prématurément disparue (2006). Le désir de politique "naît en nous subjectivement, et en même temps pour quelque chose qui est de l’ordre du contingent et de l’impersonnel" (ibid.). Il existe entre politique et pouvoir, plus qu’une distinction/distance, un risque de disparition de l’espace de la première au bénéfice du second et des techniques par lesquelles il tente de faire apparaître la politique comme un instrument sans histoire et sans généalogie. La réflexion de Chiara Zamboni se développe à la lumière de son expérience et des recherches féminstes récentes, notamment italiennes, dans une confrontation suivie avec l’oeuvre de deux philosophes - H. Arendt et M. Foucault (dont quelques textes, parus en Italie, ne sont pas encore disponibles en français). C’est pourquoi elle propose une analyse originale de l’enchevêtrement complexe repérable entre politique et pouvoir, en même temps qu’elle ouvre de nouvelles perspectives sur l’espace politique comme tel et les attaques dont il est l’objet.
Contact :
Christiane Veauvy : veauvy@msh-paris.fr

- Dans le cadre de l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s)
jeudi 5 mars, 18h
Salle Jeanne
Institut de Sociologie de l’ULB (15e étage),
44, avenue Jeanne
1050 Bruxelles
Intervention de :
Nadia Monacelli
(Università di Parma, Italie)
"De la collaboration au partage des tâches familiales : une transition difficile"
Résumé :
En dépit des efforts déployés par les pays membres de l’Union Européenne en matière de politiques d’égalité visant à promouvoir une participation symétrique des hommes et des femmes tant sur le marché du travail que dans la vie familiale, la question de la participation différenciée au travail productif et reproductif en fonction du genre demeure très actuelle. Traversant les frontières culturelles et politiques, elle semble même se dessiner comme une question éternelle (Pomeroy, 1975) et universelle (Hirata et al., 2004, Hirata, 2008). Cette tendance est par ailleurs confirmée par les nombreuses recherches montrant que, malgré une adhésion diffuse au principe d’égalité entre hommes et femmes, le travail domestique continue à peser quasi exclusivement sur les femmes (Humble et al. 2008 ; Mursula et al., 2006).
A travers la présente recherche nous nous sommes proposés d’investiguer, parmi une population différenciée en fonction de l’âge (717 Adultes, moyenne d’âge=42 ans ; 230 jeunes, moyenne d’âge=18 ans) et du sexe (50% de femmes), les systèmes de croyances et de valeurs qui accompagnent le maintien de l’asymétrie des rôles traditionnels dans la répartition des tâches domestiques. La typisation du travail domestique a été étudiée sur deux niveaux distincts d’abstraction : sur le plan concret, nous avons demandé aux participant-e-s de décrire « qui fait quoi » dans leur vie quotidienne. Sur le plan abstrait, il leur a été demandé d’indiquer quelle devrait être la division des activités domestiques dans un ménage commun idéal. Parallèlement, nous nous sommes intéressés aux systèmes des valeurs et des croyances auxquelles les personnes se réfèrent pour donner du sens à la diversité et à l’asymétrie des rôles de genre dans la vie professionnelle et domestique. Enfin, nous avons étudié les liens entre ces systèmes explicatifs et les représentations de la division idéale du travail domestique.
De manière plutôt inattendue, les résultats montrent une correspondance marquée entre la description de la répartition des tâches domestiques sur le plan concret et celle proposée comme répartition idéale de ces mêmes tâches, et ceci par l’ensemble des participant-e-s. Enfin, bien que ces derniers/ères se réfèrent à des systèmes de significations différenciés pour justifier la différente participation des hommes et des femmes dans les domaines du travail productif et reproductif, ces différentes positions n’influencent pas leur conception de la division du travail domestique dans un monde idéal.
http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/Monacelli-3-09.html

- Le séminaire du Cerlis "Repenser le genre dans les sciences humaines et sociales"
a le plaisir de vous inviter à sa prochaine séance le 16 mars, 15h-17, salle 321
Laura Lee Downs interviendra avec une communication :
"Le genre, un outil d’analyse historique, 25 ans après : un bilan"
Pour plus de renseignements sur le séminaire, contactez Rebecca Rogers (rebecca.rogers@parisdescartes.fr )
Lieu ; UMR 8070 Centre de recherche sur les liens sociaux (CERLIS)
Université Paris Descartes (Paris 5)
45 rue des Saints-Pères – 75270 Paris Cedex 06 – France

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 15 avril
"Les carrières scientifiques et technologiques des femmes et des hommes. Temps privés, temps professionnels ; politiques publiques et d’entreprises"
Ce colloque est organisé dans le cadre du réseau européen Prometea, par la CDEFI (Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieurs) et l’association ECEPIE (Egalité des Chances dans les Etudes et la Profession d’Ingénieur en Europe) avec l’apport financier de la Commission Européenne, de la CDEFI et des institutions publiques françaises.
26-27 Novembre 2009
Maison de l’UNESCO, Paris (France)
Présentation :
A la suite du colloque international PROMETEA en 2007, les participants ont souhaité poursuivre leur réflexion sur le thème des carrières scientifiques et techniques des femmes et lancer davantage de passerelles entre la recherche en sciences humaines et sociales et les préoccupations et les réalités des entreprises.
Les objectifs de ce nouveau colloque PROMETEA cherchent à répondre à cette demande :
1. Créer des passerelles entre les chercheurs en sciences humaines et sociales et les responsables des entreprises.
2. Faire un état des lieux de la situation des femmes dans ces emplois et évaluer les effets des politiques publiques et des nouvelles pratiques d’entreprise sur leurs carrières : flexibilité accrue, développement du télétravail, brouillage des frontières entre la sphère professionnelle et la sphère privée, politiques mixtes de congés parentaux, crèches d’entreprise, etc.
3. Favoriser l’émergence de nouveaux modèles sociaux mieux adaptés aux réalités sociétales contemporaines. Repenser également les parcours des hommes de manière à permettre une mixité réelle dans tous les métiers et les fonctions.
Le colloque est organisé en 5 sessions (le détail du contenu des session est sur le site du colloque www.prometea.info/conference2009_fr) :
. Session 1 : Identification statistique et méthodologie
. Session 2 : Les décisions prises aux différentes étapes de la vie
. Session 3 : Temps partiels et télétravail
. Session 4 : Impacts et évaluations des politiques fiscales et sociales
. Session 5 : Politiques d’interruption de carrières, congés parentaux, services à la personne, garde des enfants : coût et conséquences
Soumission de communications :
Les chercheurs qui souhaitent présenter un exposé oral de 10 minutes environ dans l’une des cinq sessions sont invités à soumettre en ligne, à l’intention du Comité Scientifique, un résumé de maximum 5000 caractères (2 pages) avant le 15 avril 2009. Ce résumé devra contenir en plus de la description de l’étude, des éléments sur la méthodologie utilisée et des références bibliographiques. Tous les proposants seront informés de la décision du Comité Scientifique avant le 30 juin 2009. Dans un deuxième temps les proposants sélectionnés par le Comité Scientifique devront envoyer le texte complet avant le 1er octobre 2009.
Soumission de posters :
Les chercheurs qui souhaitent présenter un poster sont invités à soumettre une courte description du poster (maximum 1 page) en utilisant le formulaire en ligne. Les dates limites sont les mêmes que pour les exposés oraux.
Soumission en ligne :
www.prometea.info/conference2009_fr
Les langues de travail du colloque sont le français et l’anglais.
Des actes seront publiés après le colloque ; les auteurs dont leur contribution a été acceptée par le Comité Scientifique seront invités à envoyer un texte complet.
Calendrier :
. Date limite de réception des propositions 15 avril 2009
. Notification des décisions du Comité Scientifique 30 juin 2009
. Date limite de réception des textes complets 1er Octobre 2009

- Avant le 26 avril
"Genre en mouvement : conflits, négociations et recompositions"
Colloque international
30 septembre - 2 octobre 2009, Université Paris Diderot
Présentation :
Les mutations économiques, sociales et culturelles qui bouleversent l’ensemble des sociétés contemporaines donnent lieu à une redéfinition des rôles, statuts et positions sociales des femmes et des hommes. Cette réorganisation des rapports de genre oblige à repenser les cadres d’analyse du genre mais aussi l’agencement et la fabrique des féminités et des masculinités.
Parmi les enjeux de la recherche sur cette question, on peut noter d’abord que les transformations des rapports de genre ne se produisent pas nécessairement sous la forme d’une mobilité propre à résorber les inégalités entre les sexes. L’asymétrie de départ entre les hommes et les femmes, entre féminin et masculin, demeure souvent mais connaît des changements et une redéfinition.
La recomposition des statuts et des identités sexuelles ne peut plus être pensée sous l’unique forme d’une évolution linéaire dans la mesure où les déplacements qui s’opèrent par rapport aux normes ne se limitent pas à des remises en question définitives mais comportent des réinterprétations et des repositionnements par rapport à celles-ci.
Enfin, de même que des femmes aux pratiques transgressives s’efforcent de réajuster et de réinvestir, ou de se conformer aux normes, certaines composantes de la masculinité sont à comprendre comme des injonctions pouvant être vécues par les hommes, bien qu’en position dominante, comme problématiques. Ainsi, d’une part, des normes telles que l’hétérosexualité et des valeurs telles que la virilité, souvent impensées et catégorisées comme dominantes et oppressantes pour les femmes, demandent à être réexaminées. D’autre part, certaines pratiques de femmes envisagées en termes de subversion, de stratégies d’autonomie ou d’agency lorsqu’elles s’éloignent des normes, vont parfois être corrigées, rectifiées mais aussi cachées, dissimulées par le secret et le mensonge. Ainsi, les femmes s’octroient une marge de manœuvre leur permettant de mettre entre parenthèses un renversement et de maintenir l’ordre, mais aussi de résorber la charge agressive ressentie face à de tels renversements.
En bref, la norme nécessite une attention renouvelée qui ne la définisse pas seulement comme oppressante et en opposition à des pratiques et représentations à contre-courant, mais qui prenne aussi en compte son utilisation dans les trajectoires et les réalisations des unes et des autres. En outre, la combinaison de différents registres de normes génère des tensions et de possibles contradictions avec les représentations et les pratiques dans l’ensemble des champs sociaux.
Ces tensions peuvent se traduire par des conflits et des violences lorsque, de façon visible, certaines pratiques défont les rôles assignés aux acteurs. En retour, des logiques de stratégies, de négociation et/ou de contournement naissent pour prévenir ou résoudre de tels conflits. Quand elles ont lieu, cependant, les violences apparaissent bien souvent comme des tentatives de réaffirmer l’existence d’un seul « ordre des choses » face à des pratiques qui en dévient ostensiblement. La variété de nature de ces violences sans cesse renouvelées – physiques, psychologiques, sociales et symboliques – complexifie par ailleurs leur étude qualitative.
Par ailleurs, l’enchevêtrement de ces divers univers de normes et de valeurs rend également inconfortables les aspirations des individus engagés dans des « individualisations sous contrainte », c’est-à-dire des processus qui peuvent ressembler à une quête d’autonomie mais qui restent fortement orientés par une série de contraintes et provoquent des souffrances.
Les communications autour des axes thématiques décrits dans l’appel ci-joint seront particulièrement encouragées.
Propositions de communications
Les résumés d’une page maximum (en français ou en anglais) devront parvenir au plus tard le 26 avril 2009 à l’adresse suivante femmagh@gmail.com accompagnés d’un court CV, sur le même fichier, mentionnant l’institution de rattachement, le statut, les publications récentes relatives à la thématique du colloque et une adresse électronique valide.
Les textes des communications définitives devront parvenir aux organisateurs avant le 13 septembre 2009.

- Avant le 20 juin
"Les femmes ont-elles une histoire littéraire ?"
Revue LHT, n°7
Dossier coordonné par Audrey Lasserre
Présentation :
Éternelles mineures (minores) aux yeux de l’histoire littéraire, telles semblent être perçues les femmes, et ainsi considérés leurs écrits. Que l’on analyse les histoires littéraires du xixe siècle (Christine Planté), celles de la littérature du xxe siècle ou l’histoire littéraire en train de s’écrire (Germaine Brée), les mêmes constats s’imposent après analyse : l’effacement des femmes et la disqualification fréquente de la littérarité de leurs textes.
« Les femmes ont-elles une histoire littéraire ? » n’entend bien évidemment pas initier des travaux apportant la preuve que les femmes ont, ou n’ont pas, produit des œuvres littéraires et participé de l’institution littéraire de façon significative mais bien examiner la visibilité des femmes de lettres ainsi que les modalités de leur représentation dans les travaux qui se réclament de l’histoire littéraire. Hommage à la discipline de l’histoire des femmes, à la vigueur de ses questionnements qui peuvent être littéralement transposés à sa consoeur – l’histoire littéraire des femmes, ou sans les femmes, est-elle possible ? –, le numéro que nous nous proposons de coordonner souhaite examiner tout autant la théorie de l’histoire littéraire que sa pratique.
Écrire une histoire littéraire (et la publier) implique des choix, une sélection, une périodisation, un ordonnancement, des regroupements qui sont autant de contraintes intellectuelles et matérielles. Parce que ces astreintes s’articulent à la perception et à la transcription, par l’historien-ne de la littérature, l’éditeur ou l’éditrice, de la place et du rôle des femmes qui gravitent au cœur, ou à la marge, du champ littéraire, elles contribuent pleinement aux modalités de représentation des agentes et de leurs oeuvres. Les choix terminologiques (écrivain vs écrivaine par exemple) se doivent également d’être examinés, toute désignation ou absence de désignation établissant une prise de position. De la visibilité et de la représentation des femmes au sein des histoires littéraires dépend également la place qui leur est accordée dans l’enseignement (canon), et inversement. Leur représentation génère les images guide (ou scénographies auctoriales) que nous véhiculons, en tant qu’enseignant-e, chercheur ou chercheuse, en les transmettant aux étudiant-e-s, au public spécialisé ou non, aux écrivaines présentes et futures.
S’il importe que les femmes soient indexées et représentées à la juste mesure de leurs implications, la présente livraison entend démontrer que la logique égalitaire, qui en soi constitue déjà un enjeu épistémique et épistémologique, n’est pas seule en question : l’histoire littéraire, la hiérarchisation des genres, la définition de la valeur, comme celle de la littérature ne peuvent que s’en trouver réajustées. S’interroger sur l’histoire littéraire et les femmes permet également de réfléchir une recherche féministe dite « engagée », de re-penser, à l’aide de concepts loisibles et neufs, la place et le rôle des femmes dans l’histoire littéraire. Enfin, au-delà de l’intégration des femmes dans une histoire littéraire commune, « les femmes ont-elles une histoire littéraire ? » propose de sonder également, dans la lignée de l’appellation herstory, l’existence et la pertinence d’une histoire littéraire schismatique qui serait propre ou spécifique aux femmes. On ne s’interdira pas, en conséquence, d’aborder les perspectives théoriques qui présentent l’histoire littéraire et la pensée féministe dans un antagonisme inconciliable.
Les projets de contribution (proposition détaillée de 2 pages ou article complet et de libre longueur, au choix), sont à adresser par courriel avant le 20 juin 2009 à Audrey Lasserre (lasserre@fabula.org) et Jean-Louis Jeannelle (jeannelle@fabula.org), qui les soumettront au comité de lecture de la revue.
[Les responsables de la revue me signale qu’"au-delà d’un article, il est également possible de proposer la traduction d’un texte inédit en France ou la présentation d’un document d’archive devenu inaccessible."]
http://www.fabula.org/actualites/article29005.php

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THESES :

- Elisabeth Marteu, doctorante à l’IEP de Paris, en cotutelle avec l’université Ben Gourion en Israël soutiendra sa thèse de doctorat en science politique, intitulée "Les associations de femmes arabes en Israël : actrices et enjeux de nouvelles formes de mobilisation palestinienne en Israël",
le lundi 02 mars 2009, à 9h30 à Sciences Po, au 199 Bvd Saint Germain, 3ème étage, salle de réunion.
Le jury est composé de :
. Mariette Sineau, Directrice de recherche, Sciences Po, Centre de recherches politiques (CEVIPOF), CNRS (directrice de thèse).
. Renée Poznanski, Professeure à l’Université Ben Gourion, Beer Sheva, Israël (directrice de thèse).
. Johanna Siméant, Professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, (CRPS-CNRS), (rapporteur).
. Camille Mansour, Professeur émérite, Université de Versailles Saint Quentin, Directeur de la Faculté de droit et d’administration publique de l’Université de Birzeit, Ramallah, Palestine (rapporteur).
. Galia Golan, Professeure émérite, Université hébraïque de Jérusalem, Israël.

- Proposition de sujet de thèse rémunérée (1715€ brut mensuels) à l’INRETS
UR de rattachement : Mécanismes d’Accidents (MA), Salon de Provence (13)
Encadrant INRETS principal : Marie-Axelle Granié (CR1)
Ecole doctorale d’inscription : Ecole doctorale Sciences Humaines et Sociales n° 507 - Université de Rennes 2
Spécialité de la thèse : Psychologie sociale ou Psychologie du Développement
Titre de la thèse : Influence du genre sur le jugement moral et la prise de risque : approche expérimentale en psychologie sociale du développement
Sujet :
Près de trois fois plus d’hommes que de femmes meurent dans les accidents de la route au niveau mondial, contribuant ainsi pour une très large part aux différences de sexe dans le nombre de blessures mortelles non-intentionnelles (OMS, 2002). Un rapport de l’UNICEF (2001) montre que, dans les pays de l’OCDE, les garçons entre 1 et 14 ans ont 70% de probabilité de plus que les filles de mourir dans un accident. Cette différence de sexe se manifeste déjà chez les enfants les plus jeunes : un garçon entre 1 et 4 ans a 40% de probabilité supplémentaire de mourir dans un accident qu’une fille du même âge. Le sexe biologique mâle est pointé comme un prédicteur de l’accident dès l’âge de 6 mois et jusqu’à l’âge adulte.
Les recherches se centrent actuellement sur l’influence du genre, c’est-à-dire les caractéristiques des femmes et des hommes qui sont déterminées socialement, sur les comportements de santé et les comportements à risque accidentel (Sen et Östlin, 2007 pour une revue) et notamment l’effet de la conformité aux stéréotypes masculins dominants sur les comportements de santé des hommes (Courtenay, 2000, Mahalik et al., 2007). Plus spécifiquement, certains travaux expliquent ces différences de sexe dans l’accidentologie par l’intermédiaire des rôles sociaux et des stéréotypes de sexe, amenant une valorisation de la prise de risque chez les individus masculins (Raithel, 2003, Özkan & Lajunen, 2006). Dans ce cadre, des travaux de recherche sont menés depuis quelques années en France et à l’INRETS (Tostain, 2005, Granié 2007, 2008, 2009) en vue de comprendre l’influence du genre sur la perception du risque et de la règle. Ils ont ainsi montré 1/ la relation entre masculinité, perception du risque et comportements déclarés chez les piétons, enfants, adolescents et adultes et 2/ la relation entre féminité et perception de la règle en termes de jugement moral (Turiel, 2006).
Pourtant, très peu de ces travaux permettent de mettre en évidence une relation de causalité entre genre et risque, du fait du type des plans d’expérience mis en place (descriptif ou corrélationnel).
Dans ce contexte, l’objectif de ce travail de thèse est :
1/ de mettre en place des plans d’expérience de type expérimental permettant une activation du genre (appartenance à un groupe de sexe, connaissances ou adhésion aux stéréotypes de sexe, sexuation de la tâche à accomplir) afin d’observer ses effets :
- sur les perceptions des règles et des risques
- sur les comportements des adolescents, au travers d’une expérimentation sur simulateur de conduite
2/ d’étudier l’évolution avec l’âge des liens entre genre, perceptions des règles et des risques et comportements à risque accidentel, notamment aux moments clés du développement de l’identité sexuée à l’adolescence.
Encadrement INRETS et contact : Marie-Axelle Granié (CR), Départements Mécanismes d’Accidents, granie@inrets.fr,
Encadrant universitaire, directeur de thèse : Manuel Tostain (MCU, HDR) Université de Caen, LAUREPS-CRP2C, Université Rennes 2
Comité de suivi : Catherine Berthelon (DR, Départements Mécanismes d’Accidents/INRETS)
Les étudidants intéressés doivent prendre contact avec MA Granie (granie@inrets.fr) avant le 20 mars 2009.
Master recherche mention assez bien minimum. Une première expérience de recherche sur l’identité sexuée, son développement ou ses effets sur le comportement est un plus.

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TEXTE EN LIGNE :

- Jeffrey Burds, Gender and policing in Soviet West Ukraine, 1944-1948 / La police politique en Union soviétique, 1918-1953, Cahiers du monde russe, 42/2-4
Notre article examine le rôle des femmes dans la campagne anti-insurrectionnelle menée par l’Union soviétique en Ukraine occidentale pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Nous nous sommes basés sur des documents des archives de Moscou, Kiev, et Lvov. Au printemps de 1944, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) et l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) firent de plus en plus appel à des femmes et des jeunes filles pour effectuer des tâches vitales pour les rebelles nationalistes. La police secrète soviétique réagit en orientant sa stratégie autour de ces femmes. Les réseaux d’indicateurs (agentura) intégrèrent de plus en plus de femmes alors même que se développaient des tactiques spéciales visant à les terroriser. Celles de la police soviétique, qui mettaient en oeuvre des violences sexuelles, engendrèrent en outre une réaction brutale de la part du mouvement clandestin ukrainien. Les moskal´ki (les « collaboratrices ») devinrent ainsi la cible des représailles des unités punitives du mouvement clandestin.
http://monderusse.revues.org/document106.html

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PUBLICATIONS :

- Après 10 ans d’existence, la revue Travail, genre et sociétés fait peau neuve.
Elle rejoint les éditions La Découverte et elle est désormais accessible en ligne sur le portail CAIRN (http://www.cairn.info).
Cette revue semestrielle a été créée dans le sillage du Groupement de recherche européen "Marché du travail et genre" (MAGE-CNRS). Dans le même esprit que le MAGE, Travail, genre et sociétés est une revue internationale, pluridisciplinaire et ouverte à différents courants de recherche.
Le domaine couvert par la revue est contenu dans les trois mots qui constituent son titre :
. Le travail, qui est notre principale grille d’analyse, les lunettes à partir desquelles nous regardons la différence des sexes.
. Le genre, qui est toujours présent, quelle que soit son appellation : différence des sexes, masculin/féminin, rap ports sociaux de sexe…
. Les questions de sociétés qui nous semblent cruciales au regard du genre, même si elles ne sont pas directement ou immédiatement liées à celles du travail : la prostitution, l’avortement, la parité en politique et bien d’autres sujets trouvent toujours place dans Travail, genre et sociétés.
Bref, il s’agit d’une revue critique et engagée, ancrée dans le débat social sans être ni militante ni partisane.
Elle est libre, ouverte à la diversité, à la contradiction et à la contro verse.
Pour en savoir plus, vous trouverez ci-joint un sommaire complet de l’ensemble des numéros depuis 1999.
Vous pouvez également visiter le site internet de Travail, genre et sociétés www.tgs.cnrs.fr
Les deux prochains numéros à paraître en 2009 :
. Égalité et diversité, n° 21/2009
. Domestiques d’ici et d’ailleurs, n° 22/2009
http://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes.htm

- Ionela Băluţă, La bourgeoise respectable. Réflexion sur la construction d’une nouvelle identité féminine dans la seconde moitié du XIXe siècle roumain, Editura Universitatii Bucuresti, Bucarest, 2008, 327 p.
Le livre réfléchit sur la construction d’une nouvelle identité de la femme roumaine appartenant à la société « cultivée » au temps fort de la construction nationale et en plein processus de modernisation à l’occidentale de la société roumaine : la seconde moitié du XIXe siècle. L’approche est placée au carrefour de la sociologie politique et de la sociologie historique, jouant sur la multiplicité des méthodes de recherche et des sources explorées. Le genre comme processus social et axe fondamental des rapports de pouvoir est la démarche cognitive qui rend la cohérence à une analyse qui part de l’univers idéologique, passe par des modèles normatifs pour explorer finalement la subjectivité. La réinstauration de l’ordre social et le rappel au rassemblement national apparaissent comme deux pivots de la nouvelle philosophie sociale, fonctionnant aussi comme des vecteurs de l’élaboration de l’idéal de la bourgeoise : la respectabilité et la fonction maternelle structurent les dispositions, définissent les postures morales et corporelles légitimes.
http://www.editura.unibuc.ro/

- Marianne Legault, Narrations déviantes. L’intimité entre femmes dans l’imaginaire français du dix-septième siècle, PU de Laval (Canada), 246 p., 44,50 dollars canadiens. ISBN : 978-2-7637-8685-8
Si les rapports intimes entre les femmes ont toujours existé, comment expliquer leur absence dans le discours critique littéraire français malgré la foulée des études récentes sur les femmes, des études gays et lesbiennes et des études queers ?
Voulant remédier à cette absence, ce livre retrace une généalogie de l’intimité féminine dans la littérature française du dix-septième siècle. Suivant une lecture qui s’inspire des études lesbiennes et queers, il explore l’effet d’un héritage androcentré sur l’intimité féminine au Grand Siècle, telle qu’elle a été envisagée par l’imaginaire d’Honoré d’Urfé dans L’Astrée et d’Isaac de Benserade dans Iphis et Iante. L’anxiété masculine qui se dégage de leurs représentations contraste avec la célébration de l’intimité féminine chez Madeleine de Scudéry dans Mathilde (d’Aguilar) et chez Charlotte-Rose de Caumont de La Force dans Plus belle que fée, deux œuvres qui élargissent les possibilités érotiques au sein des rapports intimes entre femmes au-delà de ce que les écrivaines avaient auparavant osé.
http://www.pulaval.com/catalogue/narrations-deviantes-intimite-entre-femmes-dans-9221.html

- Wilfried Rault, L’invention du PACS. Pratiques et symboliques d’une nouvelle forme d’union, Presses de Sciences Po, 288 p., 25 euros. ISBN-13 978-2-7246-1100-7
Réponse française à la question politique de la légalisation du couple de même sexe, le pacte civil de solidarité (PACS) est un texte juridique ambivalent s’inspirant de l’institution matrimoniale sur certains points et empruntant à l’esprit de l’union libre sur d’autres.
Symbole de la reconnaissance du couple de même sexe, maintenu à l’écart du mariage, le PACS s’est progressivement inséré dans la société française pour se banaliser au point d’être aujourd’hui, dix ans après son adoption, utilisé massivement par les couples de sexe différent. On comptait environ un PACS pour deux mariages en 2008.
À partir d’une enquête par entretiens, l’auteur va au-delà des interprétations théoriques de la loi pour s’intéresser à la mise en œuvre concrète du PACS et à ses usages au travers de trois aspects : les motivations associées au choix du pacte, son enregistrement au tribunal d’instance, et les modes de célébrations (cérémonies, fêtes collectives ou encore mises en scène privatisées) qui y sont associés.
Au carrefour d’une sociologie du droit et des institutions et d’une sociologie de la vie privée, ce livre permet de saisir la multiplicité des appropriations du dispositif, et de dépasser les figures simplistes évoquées au moment de sa discussion en 1999.
http://www.pressesdesciencespo.fr/livre/?GCOI=27246100117910

- Irène Théry et Pascale Bonnemère (eds.), Ce que le genre fait aux personnes, Editions EHESS, 320 p., 26 euros. 978-2-7132-2153-8
Les études consacrées au genre sont à un tournant crucial, au point de renouveler la conception de la différence sexuelle en Occident. La dimension relationnelle de l’individu, ignorée jusque-là dans nos sociétés et découverte dans les sociétés traditionnelles, renouvelle la question même de la personne.
L’Occident a conçu la distinction de sexe d’une manière très particulière : la femme est l’être qui porte par définition, dans son esprit et dans son corps, la « différence » sexuée et sexuelle ; les sociétés sont composées d’individus de deux sexes. L’observation des sociétés traditionnelles, où les corps masculins et féminins sont fabriqués rituellement, a révélé la dimension relationnelle de l’individu. Admettre qu’il existe une dimension sexuée de la vie sociale permet d’échapper à l’alternative entre étudier « l’individu » (universel mais asexué) ou les « rapports hommes-femmes » (sexués mais séparés).
Dans cette perspective novatrice, le genre est considéré comme une modalité des relations, et non un attribut des personnes. Et loin de n’organiser que des relations de sexe opposé, le genre organise simultanément des relations de même sexe, de sexe indifférencié, et même de sexe combiné. Les sciences sociales doivent appréhender les personnes sexuées non pas à partir d’un ensemble de propriétés et d’attributs substantiels, mais à partir des modes d’action et de relation. De là le titre de ce livre. Il veut indiquer que ces deux notions, du genre et de la personne, s’éclairent mutuellement : chacune sort redéfinie de la confrontation à l’autre.
En renouant avec une anthropologie comparée et historique, les sociologues, anthropologues, historiens et philosophes réunis invitent à revenir sur ce que nous entendons par un individu, une société, une action, une passion ou encore une relation spécifiquement humaine.
http://www.editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/la-dimension-sexuee-de-la-vie-sociale/

- Vacarme, "Prostitution : un métier impossible ?", n°46, 10 euros.
Sommaire du dossier :
> Gilles Chantraine, Caroline Izambert, Isabelle Saint-Saëns / avant-propos
Un dossier sur la prostitution : pourquoi ? comment ?
> Pascale Jamoulle / aux marges de l’intime
Prostitution : travailler sur le terrain
> Sophie Wahnich / dégonfler le fantasme ?
De Godard à Lelouch, prostitutions à l’écran
> Caroline Izambert, Gaëlle Krikorian, Isabelle Saint-Saëns / « sex work is work »
De Paris à Londres, trois militantes des droits des prostitué-es se rencontrent
> Anne Coppel / écrire pour exister
> Pierre Zaoui / prostitution inextricable
Guyotat, Nabokov, Sade
> Françoise Guillemaut / prostitution et immigration, une histoire conjointe
Migrations, travail du sexe, politiques répressives
> Johanne Vernier / petit lexique de la répression de la prostitution
> Stéphanie Pryen / l’engagement de la prévention
Pressions policières : une chercheuse et un travailleur social dialoguent
> Catherine Deschamps / l’argent, le sens du secret
Prostitution de rue et économie symbolique
> Victoire Patouillard / rébus
http://www.vacarme.org/rubrique315.html

- Rosalind Brown-Grant, French Romance of the Later Middle Ages. Gender, Morality, and Desire, Oxford, Oxford University Press, 2008, 254p. ISBN 978-0-19-955414-0.
Les romans français de la fin du Moyen Age, souvent décriés mais mal connus en réalité, font l’objet, dans la riche étude de R. Brown-Grant, d’une nouvelle évaluation qui vise à corriger le regard négatif porté, depuis Johan Huizinga, sur la littérature de fiction du XVe siècle.
Compte-rendu :
http://crm.revues.org/index11464.html

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[ERRATUM :]

- [Le colloque Genre, journalisme et presse écrite annoncé il y a 15 jours ne se déroulera pas en mai 2009 à Rennes puisqu’il s’y ait tenu en 2008...]


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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