Annonces du RING - 1er août 2008

[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
 "Gender mainstreaming : de l’égalité des sexes à la diversité ?", 3 octobre, Paris
 "Programme des Rencontres Internationales Féministes", 3-4 octobre, Lausanne
 "Vents d’est, vents d’ouest. Mouvements de femmes et féminismes anti-coloniaux", 16-17 octobre, Genève
 "Sciences : des différences aux inégalités entre les femmes et les hommes ", 30 janvier 2009, Lyon
 "(Re)constructing the aging body : Western medical cultures and gender 1600-2000", 26-28 septembre, Mayence (Allemagne).
2 - APPELS A CONTRIBUTIONS
 Avant le 15 octobre, "Science politique et sexualités en francophonie : un état des lieux", Bruxelles
 Avant le 31 octobre, "Institutions et identités religieuses à l’épreuve des reconfigurations conjugales et familiales", Paris
 Avant le 1er novembre, "Formes, figures et représentations des faits de déviance féminins", revue Interrogations
 Avant le 15 septembre, "Readers, Writers, Salonnières : Female Networks in Europe, 1700-1900", revue Women’s Writing
 Avant le 1er octobre, "Heteronormativity and Sexualities", revue Gender & Society
3 - PUBLICATIONS :
 Cahiers du genre, "Gender mainstreaming. De l’égalité des sexes à la diversité ?"
 Vanessa Gemis, « La biographie genrée : le genre au service du genre », COnTEXTES
 Frédérique Amselle, Virginia Woolf et les écritures du moi : le journal et l’autobiographie
 n°2 de la revue Genre & Histoire

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COLLOQUES :

 "Gender mainstreaming : de l’égalité des sexes à la diversité ?"
Débat autour du n° 44 des Cahiers du genre
Vendredi 3 octobre 2008 – de 14h à 18h
Lieu : salle de conférences du CNRS, 59 rue Pouchet – 75017 Paris.
métro : ligne 13, station Brochant ou Guy Môquet.
Bus : 66, arrêt La Jonquière.
RER C : station Porte de Clichy, sortie rue de La Jonquière.
Entrée libre, sans inscription.
Présentation :
Depuis maintenant plus d’une dizaine d’années, le gender mainstreaming, ou « approche intégrée de l’égalité », est promu par l’Union européenne et est devenu un engagement des États membres. Cependant, ces derniers ne l’ont pas mis en œuvre de manière uniforme, tant au niveau de son inscription dans les pratiques que dans l’ampleur de la mobilisation qu’une telle approche pouvait susciter. Dix ans après, le bilan de son application fait apparaître ses apports et limites avec l’introduction notamment d’une ouverture au concept de diversité. L’objectif de ce numéro des Cahiers du genre est de mettre en regard et d’activer les liens entre les polémiques théoriques féministes autour de cette notion et ses déclinaisons concrètes mettant en jeu une pluralité d’actrices et d’acteurs. L’articulation de deux questionnements a guidé l’élaboration du numéro :
. quel changement de paradigme offre le gender mainstreaming au regard de l’égalité des sexes ?
. que signifie le gender mainstreaming en termes de stratégie féministe ?
Les deux tables rondes ont pour visées de commenter les articles composant le numéro autour d’une série de questions présentes de manière transversale dans les articles : comment le gender mainstreaming permet de repenser les liens entre égalité des chances et égalité des sexes, action positive et transversalité, dilution et diversité ? Peut-il être pensé comme un nouveau paradigme de l’égalité, principe de justice et d’action, applicable à tout groupe de la population considéré comme discriminé ?
Programme :
. 14h : Introduction générale par Sandrine Dauphin et Réjane Sénac-Slawinski, coordinatrices du numéro « Gender mainstreaming : de l’égalité des sexes à la diversité ? »
. 14h20 : Le gender mainstreaming : un nouveau paradigme de l’égalité des sexes ?
Permet-il de résoudre la tension entre le général et le particulier ? Au bout du compte, le gender mainstreaming ne souffre-t-il pas d’être un concept porteur d’une idéologie « molle » ? Les féministes doivent-elles avoir peur de cette ouverture ? Est-ce une avancée, une opportunité à saisir, ou un recul ?
Présidence : Jacqueline Heinen, sociologue, Professeure à l’Université Versailles – Saint Quentin
Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche au CNRS
Sophie Jacquot, politologue, Centre d’études européennes
Rachel Silvera, économiste, Université Paris 1
. 16h : Pause
. 16h15 : Les enjeux féministes posés par le gender mainstreaming
Cette méthode questionne un enjeu qui divise les féministes libérales et radicales : peut-on tendre vers l’égalité des sexes sans bouleverser les structures existantes ? Dans cette perspective, dans quelle mesure le gender mainstreaming offre-t-il une réorganisation des processus décisionnaires ? Dans quelle mesure ne risque-t-il pas de favoriser la mise à l’écart d’interlocuteurs comme les ONG ? Comment les féministes s’en sont-elles saisies ? Plus globalement, quel est le rôle joué par les groupes de femmes et les mobilisations féministes dans sa mise en œuvre ?
Présidence : Anne-Marie Devreux, sociologue, directrice de recherche au CNRS
Diane Lamoureux, politologue, Université de Laval à Québec
Martine Lévy, vice-présidente du Lobby européen des femmes
Annie Guilberteau, directrice du CNIDFF

 "Programme des Rencontres Internationales Féministes"
3-4 octobre 2008, Lausanne
Les Rencontres Internationales Féministes sont nées d’une volonté de créer des échanges et de tisser des liens de solidarités entre les jeunes chercheuses et chercheurs féministes, travaillant notamment sur le genre et les sexualités dans des universités et hautes écoles françaises, suisses et belges. Ces Rencontres bénéficient du soutien d’EFIGIES (…) Nous vous invitons à nous réunir autour d’ateliers thématiques et de moments festifs les 3 et 4 octobre 2008 à Lausanne (Suisse).
Au programme de ces deux journées :
. Ateliers thématiques de discussions et d’échanges sur une demi-journée chacun
. Des expos et performances d’artistes féministes
. Soirée festive
. Du temps pour des échanges informels
Résumé des ateliers proposés :
Atelier 1 / Recherche Féministe et vie personnelle/professionnelle
Interroger collectivement, à travers l’échange d’expériences et d’opinions, les effets de notre insertion dans les études féministes, sur le genre et les sexualités, sur nos expériences personnelles et professionnelles. En partant du principe que la recherche ne peut être dissociée du reste de notre expérience, il nous a semblé important de réfléchir aux interactions entre nos différentes sphères de vie. Deux axes principaux de questionnement seront privilégiés :
1 / Les rapports de pouvoir au sein de l’université.
2 / Comment les études féministes, sur le genre et les sexualités questionnent l’ensemble de notre façon de vivre et d’agir ?
Atelier 2 / Féminisme : recherche et militantisme
Réfléchir aux relations – existantes et en devenir – entre la recherche et le monde militant féministe. Nous sommes parties de l’idée que des liens entre ces deux sphères existent, mais qu’il serait intéressant de les développer ou d’inventer d’autres formes de rencontres. Quels sont les lieux d’échanges ? Dans quels sens se font-ils ? Qu’apportent-ils aux un-e-s et aux autres ? Quels sont les attentes et les obstacles ? L’atelier pourrait donc être un moment de réflexion mais aussi un lieu pour lancer des projets.
Il a été décidé de préparer le débat qui aura lieu en octobre en posant ces questions à des militant-e-s d’associations féministes. Lors de l’atelier, le questionnaire et la synthèse des réponses obtenues pourraient servir de point de départ à la discussion.
Atelier 3 / Santé – pouvoir –médicalisation : que fait-on de nos corps ?
Que sont devenues les pratiques de réappropriation de son corps telles qu’elles avaient émergé avec les mouvements féministes des années 70 ? Quel est leur héritage ? Cet atelier s’organise autour de quatre axes principaux :
1 / Injonctions normatives, le corps en tant que lieu d’oppression.
2 / Prise en charge de la santé par les soignant·e·s : rapports de pouvoir dans la prise en charge, hiérarchie professionnelle, rapports médecins/patient·e·s.
3 / Réappropriation du corps : qu’a-t-on fait de nos corps et que fait-on (peut-on faire) de nos corps ?
4 / Travail et mise en scène du corps : le corps en tant qu’instrument de travail, en tant que lieu d’incorporation des rapports de force. Rendre visible les corps.
Atelier 4 / Militantisme et Recherche : Comment penser l’imbrication du sexisme, du racisme et des rapports sociaux de classe ?
Modalités d’imbrication du sexisme, du racisme et des rapports sociaux de classe à travers les pratiques militantes et de recherche sur les migrations. On s’intéressera plus particulièrement aux politiques d’immigration et aux actions militantes, mais aussi à la question de l’instrumentalisation de ces pratiques par les discours politiques (médiatiques) et réfléchir aux décalages existant entre les représentations de l’expérience de la migration et les vécus les migrant·e·s.
Contact : riflausanne@gmail.com

 "Vents d’est, vents d’ouest. Mouvements de femmes et féminismes anti-coloniaux"
Colloque international genre IHEID 16-17 octobre 2008 - Genève
Salle Bungener, Rue Rothschild, 1202, Genève
Organisation : Pôle genre et développement - Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) : www.genre-dev.org / www.graduateinstitute.ch
Si l’existence du champ de savoir « genre et développement » n’est plus niée, les apports théoriques et pratiques qui construisent ce champ – notamment ceux provenant des pays du Sud – sont loin d’être reconnus comme ils le devraient.
Dès le XIXe siècle, tant dans les pays dépendants que dans les pays du centre, des réflexions ont été élaborées sur les liens entre les systèmes de domination de sexe, de classe, de caste, de race, de type colonial. Ces analyses ont peu été exploitées. Les nouvelles recherches féministes postcoloniales révèlent la diversité des luttes contre les inégalités de genre datant de l’époque coloniale.
Ce colloque veut analyser comment se croisent et se renforcent les différents mécanismes de domination, et dans quelle mesure les débats actuels sur le post-colonial et les recherches féministes sont mutuellement redevables et bénéficient de ces réflexions théoriques et pratiques.Montrer comment des femmes se sont constituées en sujets de leur propre histoire, reconnaître et repenser leur intervention dans les transformations sociales, en lien avec les luttes anti-coloniales, fait partie des objectifs de ce colloque.
Programme :
jeudi 16 octobre 2008
. 9.00-10.00 inscriptions, accueil des participant-es autour d’un café
. 10.00-11.00
1.Philippe Burrin, directeur, Institut de hautes études internationales et du développement
Message d’accueil
2.Christine Verschuur, Pôle genre et développement, Institut de hautes études internationales et du développement
Introduction : mouvements de femmes et rapports de type colonial 3.Janine Dahinden, Université de Neuchâtel, et deux étudiantes de l’école doctorale genre
Ouverture de l’école doctorale suisse romande en études genre
. 11.00-12.30
A.Intersectionnalité des rapports de domination :
race /classe / caste / nation / genre / sexualité
4.Ochy Curiel, Universidad Nacional de Colombia, Bogotá
La critica poscolonial desde las prácticas politicas del feminismo antiracista
5.Kalpana Kannabiran, Nalsar University of Law, Hyderabad
Women’s Movements in India. Different Locations, Multiple Struggles
Modération : Sabine Masson, NCCR-N/S. Institut de hautes études Internationales et du développement
Remarques sur l’apprentissage de l’intersectionnalité avec des mouvements de femmes
indigènes en Amérique Latine
. 14.00-.18.00
B.Mouvements de femmes et anti-colonialisme
6.Nomboniso Gasa, Comission on Gender Equality, Johannesburg
A History of Courage and Continuous Search for Political Expression
7.Fatou Sarr, Institut Fondamental d’Afrique Noire, Dakar
Féminismes en Afrique occidentale ? Prise de conscience et luttes sociales
8.Eileen Kuttab, Institut of Women’s Studies, Birzeit University, Palestine
Palestinian Women’s Movement : From Liberation to Accommodation and Globalization.
9.Azadeh Kian Thiébaut, CNRS, Mondes Iranien et Indien et CEDREF, Université Paris-7
Mouvements de femmes en Iran : entre l’Islam et l’Occident
Modération : Riccardo Bocco, Institut de hautes études Internationales et du développement
Vendredi 17 octobre 2008
. 9.00-12.00
C. Mécanismes de pouvoir sexistes et racistes
10.Pun Ngai, Hong Kong Polytechnic University
Gendering the Dormitory Labour Regime in Contemporary China
11.Jurema Werneck, ONG Criola, Rio de Janeiro
Nuestros pasos vienen de lejos ! Movimientos de mujeres negras y
estratégias políticas contra el sexismo y el racismo
12.Candida Laguna, Amex - Associación de Mujeres Estelí Xilonem
Violencia sexista y educación popular en Esteli, Nicaragua
13.Patricia Roux, Centre en Etudes Genre LIEGE de l’Université de Lausanne
Le sexisme du racisme, une étude de cas en Suisse
Modération Lorena Parini, Université de Genève
. 14.00-17.00
D.Pensées post/anti-coloniales et féminismes
14.Deepika Bahri, English and South Asian Studies, Emory University, Atlanta
Feminisms in/and Post-colonialisms
15.Isabel Rauber, Universidad Nacional de Lanús, Província de Buenos Aires
Educación popular, interculturalidad y descolonización. La constitución del sujeto de
las transformaciones sociales en los movimientos de mujeres
16.Sarah Bracke, Department of Women’s Studies, Utrecht University
Feminist Genealogies, Political Knowledge and Practices
Modération : Fenneke Reysoo, Institut de hautes études Internationales et du développement
. 17.00-18.00
Débat
Modération : Christine Verschuur et Fenneke Reysoo, Institut de hautes études Internationales et du développement
18.00 Clôture du colloque autour d’un verre de l’amitié
Contacts :
Larissa Barbosa : larissa.viana@graduateinstitute.ch
Emmanuelle Chauvet : emmanuelle.chauvet@
graduateinstitute.ch

 "Sciences : des différences aux inégalités entre les femmes et les hommes " ou Comment la science contribue à la construction des inégalités ? Comment peut-elle contribuer à leur réduction ?
Colloque organisé par la Mission pour l’Egalité entre les Femmes et les Hommes
Université de Lyon, Université Lyon 1
30 Janvier 2009
L’objet du colloque vise à interroger les connaissances scientifiques produites et diffusées sur les questions suivantes : qu’est-ce qu’une femme ? qu’est-ce qu’un homme ? sur quoi se fondent leurs différences ? par quels processus ces différences sont-elles hiérarchisées ?
Afin d’éviter un éparpillement des réflexions, le colloque se centrera sur les connaissances produites dans le champ des sciences, de la technologie et de la santé.
Questionnement :
Celles-ci seront interrogées selon les questions suivantes :
Comment les sciences pensent-elles les différences entre les femmes et les hommes ?
Contribuent-elles à la construction des inégalités et comment peuvent-elles contribuer à leur
réduction ?
Finalement, le colloque devrait être nourri par la volonté de répondre au problème suivant :
A quelles conditions les connaissances scientifiques (et lesquelles) peuvent-elles servir à aller
vers plus d’égalité entre les femmes et les hommes ?
Plusieurs axes se dégagent :
1) Sur les champs scientifiques concernés :
Quelles sciences ? Pour quels savoirs sur les femmes et les hommes ? Quelle
éventuelle hiérarchie entre ces savoirs ? Quelles relations entre sciences de la nature,
de la santé, de l’homme et de la société ? Comment le corps est-il compris par les
sciences ? Quel corps chaque science produit-elle ?
2) Sur les différences :
Que sait-on et que dit-on des différences entre les femmes et les hommes ? De quels
types de différences parle-t-on ? Comment les différentes disciplines scientifiques
prennent-elles en compte ces différences ? Sont-elles considérées comme des
inégalités ? Quels types d’inégalités ?
3) Sur les acteurs et les actrices de la production de connaissances :
Y a-t-il un impact du sexe des chercheurs et des chercheuses sur la production de la
connaissance ?
4) Sur la diffusion des connaissances
Sur toutes ces questions dans, les différents champs scientifiques mais aussi au delà,
(ouvrages de vulgarisation, manuels scolaires, enseignement, ..), y a-t-il un impact
du sexe ?
Comité :
Christine CHARRETTON, Mathématicienne, ICJ, Université de Lyon, Université Lyon 1,
Chargée de Mission à l’Egalité Femme-Homme
Pierre CLEMENT, Didactique et épistémologie de la biologie, LEPS, Université de Lyon,
Université Lyon 1
Cécile Ottogalli-Mazzacavallo
Historienne en Sciences et Techniques des Activités Physiques et
Sportives, CRIS, Université de Lyon, Université Lyon 1
Philippe Liotard, Anthropologue, CRIS, Université de Lyon, Université Lyon 1
Michelle ZANCARINI-FOURNEL, Professeure d’histoire contemporaine, IUFM, UMR
LARHRA, Université de Lyon, Université Lyon1
Programme :
Ouverture du colloque par la présidence et la Mission Egalité de Lyon 1
9h3-10h30
> « L‘étoffe du chercheur convient-il à la chercheuse ? »
par Isabelle Stengers
Pause
11h-13h Table-ronde animée par Michelle Zancarini
> La construction historique et scientifique des savoirs
avec
Nicole Edelman
Ilana Lowy
Dominique Pestre (à confirmer)
14h30-15h30
> « Le sexe du cerveau : entre science et idéologie »
par Catherine Vidal
15h30-17h
> Table-ronde animée par Philippe Liotard
De la science à la diffusion des connaissances
avec
P.Clément,
B.Cuzin
C.Detrez
17h -17h30 Débat et conclusions

 "(Re)constructing the aging body : Western medical cultures and gender 1600-2000"
26-28 September 2008, Atrium Hotel, Flugplatzstrasse 44, Mainz.
With an ever growing proportion of elderly people in many Western societies, and modern medicine promising to prolong life and well-being, the aging body has become an increasingly common image in current society. ’Anti-aging’ has developed into a popular movement for promoting activity, mobility and lifestyle choice instead of conventionally held stereotypes of decline and decrepitude. Current theoretical contributions argue that the aging body cannot completely be reduced to culture and stand up for a materialistic deconstructionist perspective considering the elderly’s experiences and the interaction of mind, body and society. It is the meaning attached to gendered aging bodies by medical cultures that needs further investigation.
Deadline : 15. August 2008
Infos :
http://www.aging-body.com

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

 Avant le 15 octobre
"Science politique et sexualités en francophonie : un état des lieux"
Appel à communications dans le cadre du troisième congrès des associations francophones de science politique qui se tiendra à Grenoble en septembre 2009.
Responsables
Bruno Perreau (Sciences Po Paris/Institute for Advanced Study, Princeton) bperreau@ias.edu
David Paternotte (FNRS/Université libre de Bruxelles) david.paternotte@ulb.ac.be
Présentation :
Au cours des trois dernières décennies, le débat politique sur les questions de sexualités a acquis une ampleur et une visibilité sans précédent dans l’espace francophone. Cette section thématique se propose de faire l’inventaire des recherches, achevées ou en cours, qui, dans le champ de la science politique, interrogent ces enjeux. Elle souhaite rassembler jeunes chercheurs et chercheurs confirmés.
Deux séances seront organisées.
La première intitulée « sexualités et mobilisations citoyennes » portera sur les mouvements sociaux qui ont les sexualités pour objet et/ou pour répertoire d’action. Elle étudiera aussi les implications normatives de ces mouvements et questionnera, sur cette base et à l’instar des travaux sur le genre, les modèles classiques de la citoyenneté.
La seconde, intitulée « sexualités et action publique », s’intéressera aux politiques sexuelles, qu’elles soient locales, étatiques ou internationales. Les contributions sélectionnées exploreront tant les dispositifs d’action publique qui ciblent explicitement la sexualité (filiation, contraception, lutte contre les discriminations à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, etc.) que celles qui véhiculent une dimension sexuelle plus ou moins implicite (foulard, mémoire et décolonisation, bioéthique, etc.).
Toute proposition située en dehors de ces deux axes de travail sera également étudiée.
CV et propositions de communication de 2.500 signes maximum à envoyer avant le 15 octobre 2008 aux deux responsables de la section thématique.
Plus d’infos sur http://www.congresafsp2009.fr/

 Avant le 31 octobre
"Institutions et identités religieuses à l’épreuve des reconfigurations conjugales et familiales"
Journées d’étude
4 et 5 juin 2009
Présentation :
En matière d’alliance, de filiation et de sexualité les traditions religieuses, longtemps en situation de monopole, ont élaboré des modèles normatifs qui ont durablement influencé les constructions du droit du mariage et de la famille. Aujourd’hui, les transformations contemporaines de la famille interrogent ces modèles normatifs, les représentations et les pratiques religieuses ainsi que le fonctionnement des institutions. Ces transformations sont caractérisées par une pluralisation des formes conjugales et familiales : couples mixtes, familles recomposées, adoptives, monoparentales, homoparentales, etc.
Ces mutations se déploient au carrefour de plusieurs évolutions : individualisation et démocratisation au sein de la famille, valorisation de la place de l’enfant, accès des femmes à la contraception et droit à l’avortement, dissociation de la filiation et de la procréation. Ces évolutions ne doivent pas masquer la persistance d’inégalités au sein de la famille, du monde du travail et de la vie religieuse.
L’objectif de ces journées d’étude est de réunir des chercheurs en sciences sociales et humaines travaillant au croisement du religieux et des reconfigurations conjugales, familiales, de genre et de sexualité. Face à ces mutations, il s’agira d’analyser comment, les individus et les institutions religieuses agissent et interagissent.
Du côté des individus, les analyses sociologiques soulignent une plus grande mobilité religieuse, et une privatisation des pratiques et croyances religieuses mettant l’accent sur l’épanouissement personnel et une prise de distance par rapport aux normes religieuses. Celles-ci continuent pourtant partiellement – et parfois paradoxalement – à faire sens à travers un processus de réappropriation et de réinterprétation, y compris parmi les clercs. Cette privatisation et cette individualisation du religieux sont investies différemment par les hommes et par les femmes. Comment les individus gèrent-ils les tensions entre les discours normatifs, les pratiques quotidiennes, leurs multiples référents identitaires et leurs façons de faire famille aujourd’hui ?
Du côté des institutions, toutes ces transformations questionnent le fonctionnement des organisations religieuses, dans un contexte marqué par une désinstitutionalisation et une pluralisation du religieux et par l’émergence de nouvelles formes d’engagement religieux. Comment les mécanismes mis en place au sein des institutions permettent-ils de dissocier pratiques et normes ? Dans quelle mesure les institutions religieuses peuvent-elles devenir des lieux d’innovation, de contestation voire de subversion des normes familiales, de genre et de sexualité ?
Ce sont toutes ces questions que nous aimerions voir abordées lors de ces journées d’étude.
Les propositions de communication d’une page (2000 signes environ) doivent inclure le titre de la communication, les coordonnées et l’affiliation institutionnelle de l’auteur et doivent parvenir au comité organisateur religion.genre@yahoo.fr avant le 31 octobre 2008.
Une réponse sera apportée début janvier 2009.
Les actes des journées d’étude seront publiés.
Comité organisateur : Béatrice De Gasquet (CEIFR), Martine Gross (CEIFR), Séverine Mathieu (EPHE-GSRL), Sophie Nizard (CEIFR)
Comité scientifique : Nathalie Bajos (INSERM), Anne Cadoret (CERLIS), Danièle Hervieu-Léger (CEIFR), Salvatore d’Onofrio (LAS et Université Palerme), Denis Pelletier (EPHE-GSRL), Philippe Portier (EPHE-GSRL), Florence Rochefort (CNRS-GSRL).
http://ceifr.ehess.fr/

 Avant le 1er novembre
"Formes, figures et représentations des faits de déviance féminins"
Dans le cadre de son huitième numéro (qui sera mis en ligne en juin 2009) de la revue ¿ Interrogations ?.
Présentation :
Interroger les faits de déviance à partir du prisme du genre féminin ne va pas de soi. D’une manière générale, que ce soit du côté des chercheurs en sciences sociales, du côté des travailleurs sociaux ou encore de celui des médias, les faits de déviance opérés par les femmes suscitent moins d’intérêt que ceux de leurs homologues masculins. Tenants du sens commun et chercheurs seraient pour une fois d’accord : « Les femmes résistent au crime ».
Lire la suite :
http://www.revue-interrogations.org/contrib.php?ID=15
Les auteurs doivent adresser leur article, entièrement rédigé, au coordinateur du numéro [p.fugier@edu.univ-fcomte.fr] avant le 1er novembre 2008, délai de rigueur après lequel aucune participation ne sera acceptée pour ce dossier thématique. Les articles devront respecter les normes de la revue, normes présentées sur le site Internet de la revue ¿ Interrogations ? : www.revue-interrogations.org. Précision importante, la revue publie des textes contenant au maximum 40 000 signes (espaces et notes compris).
http://revue-interrogations.org

 Avant le 15 septembre
"Readers, Writers, Salonnières : Female Networks in Europe, 1700-1900"
Women’s Writing. Special Issue
The eighteenth and nineteenth centuries saw an explosion of interest in Europe in foreign languages and literatures, and recent research has begun to explore the part played by women in cross-cultural interchange. To what extent were women writers from different countries aware of each other and each other’s work ? This special issue of
Women’s Writing seeks to examine the trans-national links between literary women in Europe in the period 1700-1900.
Topics may include but are not limited to :
. Women as readers of foreign women’s writing
. Women translating/adapting foreign women’s writing
. Women’s literary responses to foreign women’s writing
. Trans-national links between female letter-writers, travellers, salonnières
Papers of 5,000-6,000 words should be sent by 15 September 2008 to the Guest Editors : Dr Katherine Astbury, University of Warwick (Katherine.Astbury@warwick.ac.uk), Dr Gillian Dow, University of Southampton (G.Dow@soton.ac.uk) and Dr Hilary Brown, Swansea University (h.j.brown@swan.ac.uk)
(Contributors should follow the journal’s house style, details of which are to be found on the
Women’s Writing website : http://www.tandf.co.uk/journals/titles/0999082.asp)

 Avant le 1er octobre
"Heteronormativity and Sexualities"
Gender & Society. Special Issue Call for Papers :
Beth E. Schneider and Jane Ward,
Co-Editors
In her groundbreaking 1984 essay "Thinking Sex," Gayle Rubin illustrated that ideas about what constitutes natural and ethical sexuality are used to discipline all people, including subjects occupying multiple axes of privilege. Yet Rubin also argued that sexual norms weigh down most harshly upon groups already marginalized along gender, race, and socioeconomic lines. Far from being reducible to matters of individual orientation, the force of sexual normalcy intersects with other systems of oppression and frequently takes center stage in moral, political, legal, and cultural formations in the U.S. and globally. Though feminist and queer sociologists have been critical of the limited incorporation of queer theoretical insights into the sociology of gender, a growing body of social science research has indeed begun to investigate sexual norms—and heteronormativity in particular—as a central organizing principle in social life, one with consequences well beyond discrimination against lesbians and gay men.
This special issue of Gender & Society seeks articles that investigate the operation and effects of heteronormativity (defined broadly as the beliefs and practices that naturalize heterosexuality and place it at the center of social organization) and resistance across a variety of gendered, racialized, and classed contexts. We welcome papers providing sociologically-grounded, data-rich empirical scholarship that demonstrates how heteronormativity works in everyday lives, production of culture, and the practice of social institutions. More, we welcome papers focused on the following analytic categories, especially those that engage the concept of heteronormativity as it applies to each :
. Gendered bodies, sex acts, and sexual pleasure
. Sexual and racialized desires
. Sex-related consumption and marketing
. Sexual and gender subcultures
. Sexual regulation and violence
. Sexual socialization and identification
. Sexuality and institutions
. Sexuality and aging
. Global sexualities
. Sexual communities and movements
. Sexuality and ability
. New theorizations of sexuality, gender, race, and socioeconomic class
Completed manuscripts should be submitted online to
http://mc.manuscriptcentral.com/gendsoc and should specify in the cover letter that the paper is to be considered for the special issue. Manuscripts are due October 1, 2008.
For additional information, please contact either co-editor :
Professor Beth Schneider
Department of Sociology
University of California, Santa Barbara
schneider@soc.ucsb.edu
Professor Jane Ward
Department of Women’s Studies
University of California, Riverside
janew@ucr.edu

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PUBLICATIONS :

 "Gender mainstreaming. De l’égalité des sexes à la diversité ?"
Cahiers du genre, n° 44 / 2008
Coordonné par :
Sandrine Dauphin et Réjane Sénac-Slawinski
Dix ans après sa promotion par l’Union européenne, ce numéro questionne les enjeux théoriques et pratiques du gender mainstreaming, nouvelle approche de l’égalité entre les sexes. Quels enseignements tirer de sa traduction par les différents acteurs aux niveaux communautaire, national et local ?
Sommaire :
. Sandrine Dauphin et Réjane Sénac-Slawinski
Gender mainstreaming : analyse des enjeux d’un ‘concept-méthode’ (Introduction)
. Geneviève Fraisse
Le gender mainstreaming, vrai en théorie, faux en pratique ?
(Interview par Sandrine Dauphin et Réjane Sénac-Slawinski)
. Réjane Sénac-Slawinski
Du gender mainstreaming au paritarisme : genèse d’un concept controversé
. Maria Stratigaki
La politique du recul. De l’intégration de l’égalité ‘des sexes’ à l’intégration de l’égalité ‘pour tous’
. Judith Squires
Diversity mainstreaming : dépasser les approches technocratiques et d’addition des inégalités
. Alison E. Woodward
Est-il trop tard pour une approche intégrée de l’égalité ? Le point sur la situation à Bruxelles
. Diane Sainsbury et Christina Bergqvist
‘Gender mainstreaming ‘à la suédoise’
. Sandrine Dauphin
Promotion de l’égalité des sexes en France : continuité et rupture
. Marie-Thérèse Letablier et Gwenaëlle Perrier
La mise en œuvre du gender mainstreaming dans les politiques locales de l’emploi. L’exemple du Fonds social européen en Île-de-France
http://cahiers_du_genre.iresco.fr/numero44.htm

 Vanessa Gemis, « La biographie genrée : le genre au service du genre », COnTEXTES, numéro 3, La question biographique en littérature (juin 2008), http://contextes.revues.org/document2573.html.
Éclairée sous le prisme du genre (du concept initialement anglo-saxon degender), la question du biographique en littérature renvoie d’abord à un constat : au sein de l’histoire littéraire traditionnelle, les femmes auteurs n’ont pas suscité le même engouement que leurs homologues masculins. À dire vrai, au découpage individualisé de l’histoire littéraire qu’induit l’approche biographique, correspond, un découpage sexué qui tend à occulter la participation des femmes à la vie littéraire (en particulier pour les périodes avant la seconde moitié du XXe siècle) et confère aux rares figures féminines mises en exergue un statut d’exceptionnalité. Cette invisibilité des femmes n’est évidemment pas réductible à la littérature et leur absence est perceptible à différents niveaux de l’écriture de l’histoire (sociale ou encore politique). Dans la lignée des travaux anglo-américains, ce constat a donné lieu, depuis une trentaine d’années en France, à de nombreuses études qui tentent de réévaluer les actions et les rôles effectifs des femmes et qui, soulignant la dimension socialement construite des identités sexuées, ont introduit une nouvelle catégorie d’analyse historique : le genre. Or, le croisement des problématiques liées au genre avec celles liées à la question biographique en littérature est intéressant à plus d’un titre. Outre qu’il mette l’accent sur un corpus d’auteurs trop souvent occulté par les études littéraires (les femmes), il invite à une réflexion sur l’écriture de l’histoire qui, sur son versant littéraire, passe par une remise en question des modèles et des concepts jugés universaux (en particulier la question du canon)...

 Frédérique Amselle, Virginia Woolf et les écritures du moi : le journal et l’autobiographie, PU Paul-Valéry, Montpellier, 280 p., 23 euros. ISBN 978-2-84269-825-6.
« Virginia Woolf et les écritures du moi » s’intéresse aux cinq textes qui constituent Moments of Being, au journal de jeunesse, The Early Diaries, au Journal, ainsi qu’à Carlyle’s House and Other Sketches. Il ne s’agit pas d’opérer une lecture biographique de ces écrits, mais de les considérer comme une oeœuvre à part entière qui existe par et pour elle-même. Situer ces textes dans l’espace générique des « écritures du moi » implique une tentative de définition du genre, préalable à la mise en perspective de l’œuvre woolfienne au sein de ce genre. Le paradoxe de l’écriture du moi chez Woolf soulève non seulement la question de l’identité du sujet mais aussi celle de la place de l’autre dans le texte autobiographique. La démarche scripturale s’inscrit alors doublement dans le temps, dans un va et vient sensible entre la mémoire et la mort.
http://www.pulm.fr/present-perfect-3?nid=1

 Mise en ligne du n°2 de la revue Genre & Histoire, revue de l’association Mnémosyne.
http://genrehistoire.fr/sommaire.php?id=221

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