RING


Accueil > Textes > Annonces du RING > Annonces du RING - 15 mai 2006

Annonces du RING - 15 mai 2006


Date de mise en ligne : [15-05-2006]




[Annonces du RING]

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires... GG.]

====

SOMMAIRE :
1. COLLOQUES :
- "Savoirs, domination, sujet. Usages contemporains de l’oeuvre de Michel
Foucault", 31 mai au 2 juin, Poitiers
- "Salaires féminins : le point et l’appoint", 8 juin, ENS (Paris)
- "L’écriture du corps dans la littérature féminine de langue anglaise",
9-10 juin, Nanterre
Lieu : Université Paris X-Nanterre
- "Le genre au regard des rapports ethniques et de classe ;
Perspectives théoriques et méthodologiques.", 15 - 16 juin, Rouen
- "Les socialistes et le mariage. Socialisme et sexualité"
5, 6 et 7, EHESS (Paris)
- "Guerre et paix des sexes : femmes, hommes, sexes, genres - approches de
la différence sexuelle", 11-15 septembre, Paris 7
- "Intersectionality, Identity and Power - Interdisciplinary Perspectives on
Intersectionality Studies", 11-15 octobre, Vadstena (Suède)
2. SEMINAIRES :
- "Hétérosexisme et homophobie", 18 mai, Paris
- "Réflexions sur les mouvements féministes transnationaux :
mouvements lesbiens à Delhi, Inde", 18 mai, Paris 7
- "Une urgence : préserver la mémoire des luttes féministes", 22 mai,
Nanterre
3. APPELS A CONTRIBUTIONS :
- "Agir sous la contrainte : langages du politique et registres de l’action.
How To Do Things with Judith Butler", 1-2 juin, Paris
- "Le travail comme outil de libération des femmes ?", NQF, Lausanne
- "Les féminismes : histoires, acquis et nouveaux défis", Recherches
féministes sur les féminismes
4. ENSEIGNEMENT :
- Maîtrise universitaire en Etudes genre, rentrée 2006, Genève
5. POSTES :
- Postes d’ATER à l’EHESS
6. BOURSES :
- Allocations doctorales et post-doctorales, Région Ile-de-France
7. PUBLICATION :
- Nathalie Lapeyre, "Les professions face aux enjeux de la féminisation"

====

COLLOQUES :

- "Savoirs, domination, sujet. Usages contemporains de l’oeuvre de Michel
Foucault", avec une session sur corps et sexualités.
du 31 mai au 2 juin 2006 à Poitiers.
Présentation :
http://www.sha.univ-poitiers.fr/Publier/plaqFoucaultpages1_4.htm
Programme :
http://www.sha.univ-poitiers.fr/Publier/plaqFoucaultpages2_3.htm

- "Salaires féminins : le point et l’appoint"
Journée d’études organisée par le MAGE
Jeudi 8 juin 2006
de 9h à 17h
Salle des Résistants École Normale Supérieure (ens)
45 rue d’Ulm - 75005 Paris
M° : Luxembourg ou Censier-Daubenton
intervenant-e-s :
Christian Baudelot, sociologue, ens
Anne-Marie Daune-Richard, sociologue, lest-cnrs
Laura Lee Downs, historienne, crh-ehess
André Grelon, sociologue, directeur du cmh-ehess
Marie-Thérèse Lanquetin, jusriste, Université Paris 10 - Nanterre
Catherine Marry, sociologue, cmh-cnrs
Margaret Maruani, sociologue, directrice du mage-cnrs
Monique Meron, statisticienne, dares
Danièle Meulders, économiste, dulbea-Université Libre de Bruxelles
Stéphane Moulin, économiste, cmh-cnrs
Thomas Piketty, économiste, ehess
Sophie Ponthieux, économiste, insee
Delphine Roy, sociologue, ehess
Delphine Serre, sociologue, cse-Université Paris 1
Rachel Silvera, économiste, Université Paris 1
Présentation :
http://www.iresco.fr/labos/mage/pdf/pour%20mise%20en%20ligneJourneeSalaires_
24-04-2006.pdf
Programme :
http://www.iresco.fr/labos/mage/pdf/plaquetteprogSalaires.pdf
Inscription (avant le 22 mai) :
http://www.iresco.fr/labos/mage/pdf/bulletininscriptionJourneeSalaires_24-04
- 2006.doc

- "L’écriture du corps dans la littérature féminine de langue anglaise"
Manifestation scientifique du 09/06/2006 au 10/06/2006
Lieu : Université Paris X-Nanterre
Manifestation scientifique ou revue :
FAAAM
Description :
L’écriture du corps
En France, les critiques féministes des années 70, représentées entre
autres par Hélène Cixous, Luce Irigaray et Annie Lebrun, ont développé le
concept d’« écriture féminine », une écriture qui émanerait non pas de
l’expérience des femmes dans la société, mais de leur corps-même, une
écriture ancrée dans la chair et modulée jusque dans la phrase par les
rythmes biologiques.
Aux Etats-Unis, dans les années 80, la gynocritique s’est opposée à cette
conception de l’oeuvre féminine préférant insister sur sa dimension
culturelle. Elaine Showalter a formulé la chose ainsi dans son essai « 
Feminist Criticism in the Wilderness » : "Ideas about the body are
fundamental to understanding how women conceptualize their situation in
society ; but there can be no expression of the body which is unmediated by
linguistic, social and literary structures".
Aujourd’hui, la critique s’applique toujours à débusquer dans les textes
les signes d’une construction sociale de l’identité mais, avec Judith
Butler, elle franchit un pas de plus, puisque, cessant de parler « 
d’expression » (métaphorique ou non) d’un corps réel, elle voit également
celui-ci comme une construction culturelle, privant ainsi la quête
d’identité de son dernier refuge essentialiste.
En nous appuyant sur des références théoriques variées
(psychanalytiques, sociologiques, anthropologiques), nous examinerons, dans
des oeuvres de femmes-écrivains, les représentations du corps en nous
demandant s’il est toujours (ou non) pertinent de parler d’une corporalité
du texte et, le cas échéant, comment celle-ci se manifeste dans l’écriture.
Nous pourrons également envisager les rapports du corps à la créativité
féminine tels qu’ils apparaissent dans les oeuvres mettant en scène des
avatars de la femme-écrivain. Enfin, nous ferons une place particulière aux
textes qui jouent sur la déconstruction du corps en sondant les enjeux
littéraires et épistémologiques d’un tel procédé.
Contact : Claire Bazin (cbaz1@wanadoo.fr) pour la partie anglaise et
Commonwealth et à Marie-Claude Perrin-Chenour
(marie-claude.chenour@wanadoo.fr) pour la partie américaine.

- "Le genre au regard des rapports ethniques et de classe ;
Perspectives théoriques et méthodologiques."
15 - 16 juin 2006,
Université de Rouen
Journées organisées par le Gris, Université de Rouen et le RT 24 de l’AFS
Avec le soutien de l’Université de Rouen
et de l’Ecole Doctorale « Savoirs critiques et expertise »
Jeudi 15 juin 2006
8h30 : Accueil des participants
9h : Introduction
9h30- 13 H : Perspectives théoriques
Maneesha Lal (Binghamton University, State University of New York)
"Féminismes et études post coloniales en langue anglaise : un aperçu"
Christian Poiret (Université de Rennes 2, ESO.)
« Le black feminism et le débat sur l’intersectionnalité »
Discutante : Danièle Kergoat (Genre Travail et Mobilités)
13h-14h30 : pause déjeuner
14h30- 18h30 : Des recherches en action
Emmanuelle Lada (Genre, Travail et Mobilités) : « Quand la sociologie du
travail est mise à l’épreuve des rapports sociaux de sexe, de classe et de
race »
Elise Lemercier (Université de Metz/CRULH, GRIS) : « Les médiatrices
interculturelles et leurs maris sont-elles « comme des poissons sans
bicyclettes » ? »
Corinne Mélis (URMIS) : « Des syndicalistes comme les autres ? »
Discutantes :
Annie Dussuet (Université de Nantes, GTM) et Blandine Veith (LADYSS)
Conclusion :
Elise Palomares, Armelle Testenoire (Université de Rouen,GRIS)
19h30 : visite de l’exposition « Miroirs du temps, chefs d’ouvre des musées
de Florence », Musée des Beaux Arts, Rouen.
Vendredi 16 juin 2006
9h30 - 11h30 : Structuration du réseau 24 de l’AFS et travail en ateliers
11h30-12h30 : Synthèse des ateliers
12h30-14h : pause déjeuner
14h - 17h : Préparation du congrès de L’AFS
17h Conclusion et pot de clôture
Inscription avant le 28 mai : gris@univ-rouen.fr

- "Les socialistes et le mariage. Socialisme et sexualité"
5, 6 et 7 octobre 2006. Laboratoire de Démographie historique de l’Ecole des
Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS - Paris)
Présentation :
http://www.iisg.nl/%7Ewomhist/paris.html

- "Guerre et paix des sexes : femmes, hommes, sexes, genres - approches de
la différence sexuelle"
Université Paris7 Denis-Diderot de l’Université Européenne d’Eté
Du 11 septembre au vendredi 15 septembre 2006.
Les travaux sont placés cette année sous la responsabilité
scientifique du Professeur Julia Kristeva, directrice de l’école
doctorale "Langue, littérature, image ". Il s’agira de croiser
différents savoirs et approches d’Europe et du monde, sur un thème qui
traverse et interroge les disciplines, et ne manque pas de bouleverser les
sociétés.
Programme détaillé et bulletin d’inscription sur le site internet
http://www.univ-paris7.fr (rubrique formation continue)

- "Intersectionality, Identity and Power - Interdisciplinary Perspectives on
Intersectionality Studies"
Chair : Nina Lykke (Linköping University, Department of Gender Studies,
Sweden)
Vadstena, Sweden, 11-15 October 2006
(deadline for applications and for abstract submission : 11 July 2006).
For further information, please contact Mr. Rachid Adghoughi
(radghoughi@esf.org) from the ESF.
Infos : http://www.esf.org/generic/2551/2006216pp.pdf
Ou
www.esf.org/conferences/sc06216

====

SEMINAIRES :

- "Hétérosexisme et homophobie"
jeudi 18 mai 2006
Conférence-débat avec Eric FASSIN et Louis-Georges TIN : .
· Eric FASSIN est américaniste et sociologue, professeur agrégé à
l’Ecole Normale Supérieure (Paris), et auteur de plusieurs ouvrages sur la
"question gay", dont L’inversion de la question homosexuelle (2005).
· Louis-Georges TIN est maître de conférences à l’IUFM d’Orléans,
fondateur de la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie, directeur du
Dictionnaire de l’homophobie (2003) et porte-parole du Conseil Représentatif
des Associations Noires (CRAN).
Coordination de la séance : Régis REVENIN, doctorant en histoire
contemporaine (Université Paris I – Panthéon Sorbonne) :
regisrevenin@noos.fr
Les séances du séminaire ont lieu une fois par mois, de 18h30 à 21h environ,
en mairie du 2e arrondissement de Paris, salle des mariages, 8 rue de la
Banque, métros Bourse, Palais Royal-Musée du Louvre, Pyramides ou Sentier ;
lignes de bus n° 20, 29, 39, 74 ou 85. Entrée libre.

- "Réflexions sur les mouvements féministes transnationaux :
mouvements lesbiens à Delhi, Inde"
Par Paola Bacchetta, Pr. departement of Gender and Women s’ Studies
Université de Berkeley Californie
Séminaire du CEDREF
Séance exceptionnelle : jeudi 18 mai
17h30-19h30 salle 130
Université Paris7-Denis Diderot
site Javelot, immeuble Montréal, 103 rue de Tolbiac, Paris 13ème
CEDREF c/ UFR Sciences Sociales 01 44 27 56 23

- "Une urgence : préserver la mémoire des luttes féministes"
Dans le cadre du cycle des « Lundis Bibliothèque de documentation
internationale contemporaine de Nanterre »,
le lundi 22 mai 2006, de 17 heures à 19 heures.
Une rencontre-débat autour des archives du féminisme : “Une urgence :
préserver la mémoire des luttes féministes”, tel est l’objectif que s’est
fixé l’association Archives du féminisme, fondée en 2000 : collecter les
archives des militantes et des associations féministes, les classer et les
inventorier, afin de les mettre à la disposition de la recherche historique.
Avec Christine Bard, historienne (Université d’Angers) et présidente de
l’association Archives du féminisme.
Lieu : BDIC, Salle de conférences du 1er étage,
Université de Paris 10-Nanterre,
6, allée de l’Université, 92001-Nanterre.
RER A, direction St-Germain-en-Laye, station Nanterre-Université.
Entrée libre.

====

APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Dans le cadre de l’ouverture d’un séminaire annuel intitulé
"How To Do Things with Judith Butler" et à l’occasion de la parution de
Défaire le Genre aux éditions Amsterdam
"Agir sous la contrainte : langages du politique et registres de
l’action"
Organisation : Laure Bereni, Marie-Hélène Bourcier, Maxime Cervulle, Marco
Dell Omodarme, Irène Jami, Cynthia Kraus, Eléonore Lépinard, Pascale
Molinier et Jérôme Vidal
Paris (lieu exact à préciser), 1- 2 juin 2006
Cette rencontre est destinée à rassembler toutes celles et ceux qui
aimeraient participer à un travail de réflexion et d’action à partir des
textes de Judith Butler. Une question qui nous servira de fil rouge nous
réunit, à savoir « How To Do Things with Judith Butler » : autrement dit,
comment faire de la politique, de la théorie, en somme des choses
intéressantes, avec Judith Butler ?
Qu’en est-il de la réception, de la circulation, de la pertinence
théorique et politique des propositions butlériennes sachant que les
critiques constructives et les impératifs de la traduction culturelle et
politique font partie intégrante du voyage et des migrations de la théorie ?
Comment penser et agir « sous la contrainte » ?
Vaste programme – que nous aimerions lancer en nous donnant pour consigne
pour cette première rencontre, une lecture de Trouble dans le genre et de
Défaire le genre : nous nous demanderons pour commencer ce que Undoing
Gender fait (défait ou ne fait pas) à Gender Trouble à partir d’une
sélection de textes qui serviront de base commune de réflexion et de
discussion au cours des séances de travail qui auront lieu le jeudi 1er
juin.
Ce travail de lecture devrait servir de point de départ et de point de
ralliement pour ouvrir le débat sur l’actualité politique et des
interrogations plus larges. Par exemple : quels langages pour quelles
politiques ? Quels sont les langages porteurs de transformation et que
veulent-il dire ? Théorie et action politique participent-elles de la même
rhétorique ? Ne sont-elles que rhétorique ou métaphorisation excessives ?
Quels usages théoriques et politiques de la performance ? Qu’en est-il de la
reconfiguration des politiques sexuelles et de genre à l’ère de
l’universalisme stratégique ? Qu’advient-il de la sursignification comme
mode de subversion ? Faut-il défaire les genres ou les faire proliférer ?
Quid du sujet politique ou de la puissance d’agir dans ce cadre ? Toutes
questions qui nous forcent à prendre le temps pour nous interroger sur les
politiques identitaires, minoritaires mais aussi disciplinaires (les études
féministes, postcoloniales, queer, culturelles) et réfléchir sur les formes
contemporaines du politique dont la figure publique de l’intellectuel.le.
Une discussion avec Judith Butler est prévue le vendredi 2 juin en fin
d’après-midi. Ce sera l’occasion de poursuivre notre réflexion avec elle et
de l’entendre s’exprimer sur les questions et les thèmes qui auront émergé
plus tôt dans nos échanges. Vu le format, participatif et intensif de la
journée, le nombre de places est limité.
Appel à contributions –note d’intention– statement of interest
Toute personne intéressée à participer activement à ce séminaire de travail
est invitée à envoyer par courrier électronique un texte résumant sa
proposition de participation ou ses questionnements entre (300 et 500 mots
maximum) d’ici le 19 mai 2006 aux trois adresses suivantes :
mhbourcier@free.fr, Cynthia.Kraus@unil.ch, jrmvidal@gmail.com
L’organisation des thématiques de la première journée et des axes de
discussion se fera en fonction des propositions et des réponses. Celles-ci
doivent donc nous parvenir impérativement avant la date limite du 19 mai.
Dans l’esprit qui sera celui du futur séminaire, cette invitation n’est pas
réservée aux universitaires ou aux spécialistes. Chercheurs/cheuses
indépendant(e)s, étudiant(e)s, doctorant(e)s, activistes, artivistes,
journalistes, butlériens et butlériennes, performers... sont les bienvenus.
Diversité des points de vue, des méthodes et des objectifs recherchée.

- Avant le 1er juillet 2006
"Le travail comme outil de libération des femmes ?",
Colloque organisé par la revue Nouvelles Questions Féministes, le samedi 21
avril 2007, à l’Université de Lausanne.
Dans les années ’70 pour le mouvement féministe occidental, le travail
rémunéré, comparé au travail domestique gratuit, représentait à la fois
l’autonomie matérielle, l’accès à l’espace public et, dans le cadre de la
conjugalité hétérosexuelle, l’indépendance face au mari. Il symbolisait la
fin de l’assignation à la sphère privée et donc à brève échéance le partage
des tâches domestiques et familiales. Jusqu’au milieu des années ’80 les
recherches sur le travail féminin sont rares - l’ouvrier englobant
l’ouvrière ! -, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ainsi, on observe
qu’en dépit de la crise, de la flexibilité et de la précarité grandissantes,
le nombre de femmes actives croît régulièrement, mais les enquêtes montrent
que la situation des femmes sur le marché du travail ne cesse de se
dégrader. Les modalités atypiques d’emploi, dont le temps partiel, sont
féminines ; la ségrégation horizontale et verticale est à peine égratignée,
l’écart de salaire entre femmes et hommes de formation égale ne se réduit
pas ou si peu ; en dépit de leur investissement accru et soutenu dans la
sphère professionnelle, les femmes - les mères tout particulièrement -
continuent d’assumer la majorité des tâches domestiques et familiales.
(...)
En résumé, on est en mesure aujourd’hui de dénoncer, chiffres à l’appui,
les injustices faites aux femmes, en revanche on a des difficultés à
proposer des projets d’émancipation. Une analyse critique de la production
des recherches féministes devrait nous permettre d’interroger la portée
émancipatrice du travail rémunéré ; c’est l’objectif de ce colloque. Ainsi,
par exemple :
- « À travail égal, salaire égal » : une revendication cache-sexe ?
- Comment se défaire de l’assignation des femmes à la « conciliation famille
- travail » ?
- Voulons-nous nous restreindre à la notion de « carrière » au masculin ?
- Qu’est-ce que les féministes ont à dire sur le travail de consommation,
fondement de la croissance ?
- Que pouvons-nous retirer des expériences de modes de vie alternatifs et
féministes qui tentent de changer le rapport au travail et à la consommation
(squat féministe, communauté lesbienne, par exemple) ?
En outre, nous savons déjà qu’une lacune importante des recherches sur
le travail, c’est de n’avoir pas pris en considération les situations que
vivent les femmes non occidentales ici et ailleurs et les liens systémiques
entre leurs conditions de vie et de travail et celles des femmes
occidentales. Les différentes approches réunies sous l’étiquette « études
post-coloniales » jettent un regard différent sur le travail féminin,
salarié ou non, et peuvent de ce fait nous aider dans notre questionnement.
Plus largement, comment la réponse à cette interrogation sur le travail se
module-t-elle selon l’appartenance de race, de nationalité, de classe,
l’orientation sexuelle et selon la nature du travail ?
Les propositions d’une page environ doivent être envoyées pour le 1er
juillet 2006 au plus tard en format Word par courriel à Info-Liege@unil.ch.
La sélection sera transmise en été et au plus tard d’ici au 6 septembre
2006.
Les contributions retenues seront attendues pour le 15 février 2007.
Une partie des communications sera ensuite publiée dans la revue Nouvelles
Questions Féministes.
L’appel en format pdf / affiche :
http://www.unil.ch/liege/nqf/CFP-NQFtravail.pdf

- Avant le 1er novembre 2006
"Les féminismes : histoires, acquis et nouveaux défis"
Pour le numéro de Recherches féministes sur les féminismes.
Depuis la fin du XIXe siècle, les féminismes et les féministes ont
largement contribué à la transformation non seulement des conditions
d’existence des femmes mais de l’organisation d’ensemble de nos sociétés.
Les institutions politiques et économiques s’en sont trouvé transformées
(quoiqu’il reste beaucoup à faire pour qu’elles soient marquées par les
valeurs d’égalité, de liberté et de solidarité dont ont été et sont toujours
porteurs les féminismes) mais aussi les structures familiales, les référents
culturels, et les façons de vivre, d’aimer ou de se vêtir.
On doit aux féminismes non seulement le passage de « la » femme aux
femmeS, mais également une conscience accrue du fait que si l’oppression
patriarcale constitue les femmes en groupe social, celle-ci coexiste avec
d’autres formes d’oppression, de domination et d’exploitation avec pour
conséquence que, dans ce faisceau de rapports sociaux, les femmes occupent
de multiples positions et que leur situation sociale peut difficilement
s’analyser sur le mode de l’unicité. Certes la « sororité » des années 1960
n’est pas à jeter aux orties, mais elle ne peut être que le résultat du
travail sur les différences entre les femmes et l’établissement de liens de
solidarité politique qui tiennent compte de ces différences.
En outre, si les mouvements féministes ont d’abord fait leur apparition
dans les sociétés occidentales, il se sont rapidement répandus à l’échelle
planétaire et, des congrès féministes du début du XXe siècle jusqu’à la
Marche mondiale des femmes, le plaisir mais aussi les embûches de la
solidarité internationale des femmes doivent être pris en considération.
Pourtant, comme la situation des femmes reste encore largement tributaire
des politiques mises en place (ou omises) par les États existants, les
enjeux et les priorités des mouvements varient à l’infini et tendent à se
déterminer en fonction des États existants. Par ailleurs, se pose la
question du rapport aux institutions, que ce soient les États, les
entreprises, les organismes financiers internationaux, l’ONU, les ONG ou les
universités.
Dans ce numéro de recherches féministes, nous comptons faire une place
au passé, mais surtout rendre compte de la diversité et de la vitalité des
féminismes et des enjeux, anciens ou nouveaux, qui se posent présentement
dans divers domaines et dans diverses régions de la planète.
Les propositions d’articles, comprenant un résumé de 300 mots, peuvent
être envoyées à Diane Lamoureux (Diane.Lamoureux@pol.ulaval.ca) avant le 1er
novembre 2006. Les articles, accompagnés d’un résumé en français et en
anglais, présentés selon le protocole de rédaction de la revue (disponible
sur le site www.fss.ulaval.ca/lef/revue/index.htm
<http://www.fss.ulaval.ca/lef/revue/...> ou par courriel en écrivant à
la revue) doivent être envoyés à revue.gremf@fss.ulaval.ca avant le 1er mars
2007.

====

ENSEIGNEMENT :

- A partir de la rentrée d’octobre 2006, l’Université de Genève propose une
Maîtrise universitaire en Etudes genre.
Cette formation a pour objectif de fournir des concepts et des instruments
pour analyser les mutations actuelles du monde social sous l’angle des
rapports sociaux hommes-femmes, en particulier dans le domaine du travail,
balayant largement tout le champ de l’éducation, de la formation, de
l’emploi et du chômage.
Le plan d’études propose, sur quatre semestres, une série d’enseignements
obligatoires, à combiner avec trois orientations :
- Marché du travail, économie et trajectoires
- Politiques, formation et emploi
- Genre et sociétés
Délais d’inscription :
1er juin 2006 pour les détenteurs d’un diplôme d’une université non suisse
1er septembre 2006 pour les détenteurs d’un diplôme d’une université suisse
Pour tout renseignement sur cette nouvelle maîtrise :
http://www.unige.ch/etudes-genre/
Pour d’autres renseignements sur l’Université de Genève et les bourses
d’études :
http://www.unige.ch
http://www.unige.ch/etudes/aides.html
Dr. Isabelle Giraud
Maître-assistante
Etudes Genre- Bureau 5364
Faculté des sciences économiques et sociales
Université de Genève
Case postale - 1211 Genève 4
Tél. (0041 22) 379 89 54
e-mail:Isabelle.Giraud@ses.unige.ch

====

POSTES :

- Six emplois d’ATER à mi-temps et un emploi
d’ATER à plein temps, sont ouverts au concours à
l’EHESS pour être occupés à partir du 1er
septembre 2006, pour un an, éventuellement
renouvelable.
La liste de ces emplois ainsi que les
indications pour la constitution des dossiers de
candidature, qui doivent être envoyés avant le
14 juin 2006, peuvent être consultées sur les
pages d’actualités de l’EHESS, à cette adresse :
http://actualites.ehess.fr/nouvelle1674.html

====

BOURSES :

- En 2004, à l’initiative de son Vice-Président chargé de la Recherche et de
l’Enseignement Supérieur, Marc Lipinski, la Région Île-de-France a distribué
5
allocations doctorales relevant des « problématiques du genre ». En 2005, ce
sont
3 allocations doctorales et 5 allocations post-doctorales de 18 mois qui ont
été données.
L’appel d’offre 2006 vient de paraître.
Les dossiers de présentation des projets de recherche doivent être adressés
au conseil régional :
- avant le 26 mai 2006 dernier délai par les responsables d’écoles
doctorales
pour les allocations doctorales,
- avant le 2 juin 2006 par les responsables des organismes de recherche /
établissements d’enseignement supérieur et de recherche pour les allocations
post-doctorales.
Plus de renseignements et dossiers à télécharger sur
http://www.iledefrance.fr

====

PUBLICATION :

- Nathalie Lapeyre, "Les professions face aux enjeux de la féminisation"
Octarès, Toulouse, Collection travail et activité humaine
Plus d’infos sur http://www.octares.com
La féminisation du marché du travail a marqué une avancée très significative
au
cours de ces trente dernières années. En s’appuyant sur une approche
sociologique, le présent ouvrage analyse cette évolution sociale majeure au
sein de trois groupes professionnels : les médecins, les avocats et les
architectes.
Adoptant une perspective dynamique, historique et comparative, l’auteure
critique le postulat établissant une causalité directe entre la féminisation
d’une profession et sa dévalorisation. Du fait de la complexité des
mécanismes
de ségrégation sexuée interne des trois professions, les "spécificités
féminines" paraissent finalement toutes relatives.
L’arrivée des femmes dans les professions libérales s’inscrit dans une
dynamique
de changement social affectant les rapports hommes/femmes de manière plus
globale. Ce livre montre qu’il existe une multiplicité de manières
d’investir
et d’organiser les univers professionnels et familiaux. Les femmes, suivies
par
quelques hommes, développent de nombreuses stratégies pour "tordre" les
temps
dans ces groupes professionnels réputés très chronophages. La
reconfiguration
impulsée par les processus de féminisation s’appréhende ainsi à deux niveaux
 :
d’une part, dans une redéfinition des formes d’organisation du travail et
des
temporalités professionnelles ; d’autre part, dans une "démocratisation" des
rapports sociaux de sexe dans la société française.
Ce livre s’adresse à toutes les personnes intéressées par les mutations
actuelles du travail. Mais aussi à tous les étudiants,
enseignants-chercheurs
et chercheurs en sciences humaines et sociales qui s’interrogent sur les
transformations des rapports sociaux de sexe dans la société contemporaine.
Cette réflexion sur la place des femmes dans le monde du travail sera
également
utile à tous les professionnels amenés à mettre en œuvre sur le terrain les
politiques publiques d’égalité.


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :