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[Annonces du RING] - 1er mars 2015


Date de mise en ligne : [03-03-2015]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Gender and Genocide in the Nazi Era", 4 mars, Paris IEP
• "Produire des hommes. La production des modèles de masculinités : sources et pratiques de recherche", 5 mars, Lyon ENS
• "Les représentations des femmes dans la Seconde Guerre mondiale", 6 mars, Caen
• "Paul Ricœur et les éthiques du care. Regards croisés", 9 mars, Paris
• "Femmes, droits, travail entre la Normandie et l’Europe (XVIe-XXe siècle)", 13 mars, Rouen
• "Libertarias ! Femmes, militantes et anarchistes. De l’Espagne à l’exil (1934-1975)", 20 mars, Pau
• Diane Lamoureux, "Qu’est-ce qu’être une intellectuelle critique aujourd’hui ? Penser et contribuer à produire l’évènement", 24 mars, Paris Pouchet
• "Les femmes dans le monde académique", 25-26-27 mars, Paris / Villetaneuse
• "Foucault, la sexualité, l’Antiquité : 30 ans après", 11 avril, Paris Diderot
2 - SÉMINAIRES :
• "Savoirs, objets, méthodes", Lyon ISH
• Mehdi Derfoufi, "Masculinités adolescentes et jeux vidéo de guerre : le cas de Call of Duty", 2 mars, Créteil
• Tiphaine Besnard, "Psychanalyse et hétéronormativité", 5 mars, Paris MIE
• Anne Lavanchy, "Le mariage en Suisse, entre sexe et race", 9 mars, Genève
• Séminaire inter-axes à Angers : les Mardis du Genre, 10 mars
• Véra Léon, "Etudier le devenir photographe sous le prisme du genre (1945-1975). Enjeux, sources, méthodes", 12 mars, Paris MIE
• Anna Matteoli, "Les aspects juridiques des violences entre les membres du couple", 12 mars, Strasbourg
• Béatrice Damian-Gaillard, "Genre, Modèles d’affaires et médias : retours d’enquêtes", 13 mars, Paris
• "Genre et transgressions : pratiques, stratégies, représentations dans l’espace euro-méditerranéen (XVIe-XXIe siècles)", 19 mars, Aix-en-Provence
• Alessia Acquistapace, "Partire da sè” - Methodological challenges of a queer ethnography", 19 mars, Paris
• Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas, "Des filles, des garçons et les autres. Les transidentités à l’école", 27 mars, Paris
• Alain Naze, "Sommes-nous plus libres avec un droit supplémentaire ? Mise en question de la revendication d’un mariage pour tous", 30 mars, Paris FMSH
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 3 mars, "Sexualité et religion aux risques de l’enquête de terrain", Paris Pouchet
• Avant le 30 mars, "Care, Genre et Environnement. Ethique du care et questions de genre pour de nouveaux rapports à l’environnement", Lyon 3
• Avant le 15 mai, "Le(s) genre(s). Définitions, modèles, épistémologie", Lyon
• Avant le 15 mai, "La justice sociale et environnementale et les femmes", revue Cahiers de la femme
• Avant le 1er mars, "Women and Ageing : New Cultural and Critical Perspectives", Limerick (Irlande)
• Avant le 10 mars, "Gender and Crisis in History", Naples (Italie)
• Avant le 15 avril, "Women in Arms : from the Russian Empire to Post-Soviet States", revue PIPSS
4 - POSTES :
• Ouverture d’un poste de MCF en "Genre, anthropologie et ethnographie", Paris 8
• Chaire « Genre » / Egalité, Université Sorbonne Paris Cité
• Two PhD positions in Gender Studies, University in Stockholm
• Associate Director for GSWS and APC for Research on Gender, Sexuality, and Women, University of Pennsylvania
• Vacancies for 2 PhD researchers (4 years 100%), Belgium
5 - EN LIGNE :
• Participez au recensement national des expertes !
• Lancement d’un appel à manifestation d’intérêt pour la conception de modules francophones de formation à distance sur « Genre : concepts et approches »
• Sénat, "Proposition de loi renforçant le rôle du système éducatif dans la lutte contre les stéréotypes sexistes"
• Futur Antérieur, "Féminismes au présent", numéro spécial, avril 1993
• Johanna Brenner et Maria Ramas, "Repenser l’oppression des femmes", Périodes
6 - PUBLICATIONS :
• Sociétés contemporaines, "Genre et nation. Approches sociologiques"
• Christophe Broqua, Catherine Deschamps (eds.), L’Échange économico-sexuel
• Julie Lavigne, La Traversée de la pornographie. Politique et érotisme dans l’art féministe
• Louise Toupin, Le salaire au travail ménager. Chronique d’une lutte féministe internationale (1972-1977)
• Eric Macé, L’Après-patriarcat
• Cindy Coignard, Les militantes du POUM. 1935-1980
• Karine Bergès, Diana Burgos-Vigna, Mercedes Yusta Rodrigo et Nathalie Ludec (dir.), Résistantes, militantes, citoyennes. L’engagement politique des femmes aux XXe et XXIe siècles
• Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud et Myriam Soria (dir.), Les Vénéneuses. Figures d’empoisonneuses de l’Antiquité à nos jours
• Gert Hekma, Alain Giami, Révolutions sexuelles
• Caroline Giron-Panel, Sylvie Granger, Raphaëlle Legrand et Bertrand Porot (dir.), Musiciennes en duo. Mères, filles, sœurs ou compagnes d’artistes
• Christine Delphy

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1 - COLLOQUES :

• "Gender and Genocide in the Nazi Era"
Table ronde dans le cadre du groupe de recherche Réflexion sur la violence de masse
4 mars 2015
Sciences Po-CERI, 56 rue Jacob, 75006 Paris, Salle de conférences (17-19h).
Programme :
Présidence : 
Hélène Périvier, OFCE-PRESAGE / EGERA
> Women as “citizens” in the ghetto Theresienstadt, 1941-1945 : Anna Hájková, University of Warwick
> The strategical use of collective memory : the commemoration of homosexual and lesbian victims of Nazism in Western Europe : Régis Schlagdenhauffen, Université de Lorraine
Discutante :
Elissa Mailänder, Centre d’histoire de Sciences Po
http://www.sciencespo.fr/ceri/evenements/#/?lang=fr&id=3511

• "Produire des hommes. La production des modèles de masculinités : sources et pratiques de recherche"
Journée d’études organisée par le laboratoire junior GenERe
5 mars 2015
ENS de Lyon
15 parvis René Descartes, 69007 Lyon (métro Debourg)
Présentation :
Longtemps parentes pauvres des études de genre, les études sur les hommes sont actuellement en pleine expansion. Elles rendent « les hommes visibles comme sujets sexués » et démontrent « que la masculinité a une histoire » (Ropert & Tosh, 1991). Autrement dit, on ne naît pas homme, on le devient, et ce notamment par un processus de socialisation à des discours, des images, des produits culturels. Les chercheur.e.s participent à la déconstruction de ces modèles de masculinité en analysant les contextes dans lesquels ils sont produits, leurs sources, ainsi que leur réception, leurs appropriations, leurs reconfigurations.
Or cette démarche théorique elle-même n’est pas dénuée de normativité : si on porte un œil déconstructiviste sur les sources, il importe d’englober dans un même regard les productions des chercheur·e·s, dans un effort réflexif. Cela est d’autant plus nécessaire dans un contexte de vif débat sur le genre et la crise de la masculinité, tant dans le champ politique que dans le champ scientifique : les discours universitaires sur les masculinités sont plus que jamais susceptibles de participer au débat public, voire d’être récupérés.
Dans cette journée d’étude, nous souhaitons nous saisir de cette actualité pour questionner non seulement les objets qui produisent des modèles de masculinités, mais aussi notre positionnement en tant que chercheur·e, et les effets de nos propres recherches sur le champ social et politique.
Programme :
Matinée (10h-12h30), salle F04
- La production des masculinités : discours, récits, images
> Aurore FOSSARD (Lyon 2) : « Couillus mais couillons. La masculinité indésirable du photographe paparazzi à l’écran »
> Laure SIZAIRE (Lyon 2) : « Les masculinités au prisme du marché matrimonial globalisé »
> Delphine MORALDO (ENS de Lyon) : « Expression et diffusion d’un modèle héroïque de masculinité dans l’alpinisme d’après-guerre »
> Patrick FARGES (Paris 3) : « Masculinités germano-juives : le cas des Yekkes en Palestine/Israël après 1933 »
Après-midi (14h-18h), salle F101
- L’activité de recherche comme acte de production de modèles de masculinités
> Sylvie CHAPERON (Toulouse Le Mirail) : « Théorie des savoirs situés et production des savoirs sur les sexes »
> Isabel BONI (EHESS) : « Les patrons et la chercheuse. Ordre de l’interaction, genre et réflexivité »
> Florian VOROS (EHESS) : « Complicité masculine et épistémologie féministe »
- Table-ronde (16H30-18H)
Infos et contact :
http://labogenere.fr/2015/02/produire-des-hommes-la-production-des-modeles-de-masculinites-sources-et-pratiques-de-recherche/

• "Les représentations des femmes dans la Seconde Guerre mondiale"
Journée d’étude en partenariat avec l’association « Osez le féminisme » et « Mnémosyne, l’association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre »
Vendredi 6 mars 2015 de 10h00 à 17h30
Mémorial de Caen
Présentation :
Cette journée d’étude consacrée à la question des représentations des femmes dans l’historiographie de la seconde guerre mondiale fait suite à une réaction de l’association "Osez le Féminisme" contre l’œuvre de S. Johnson inspirée de la célèbre photo "le baiser de Time Square" prise en 1945. C’est l’occasion pour le Mémorial de Caen de réunir plusieurs spécialistes pour évoquer la place des femmes dans la Seconde Guerre mondiale et leurs représentations mémorielles depuis 1945. 
Programme :
. 10h - 10h15 : ouverture par Stéphane Grimaldi, directeur général du Mémorial de Caen
. 10h15 - 10h30 : "Construire l’égalité femmes-hommes" par Astrid Leray, présidente de l’association "Osez le féminisme ! 14"
. 10h30 - 11h15 : "Les femmes dans la guerre : 1939-1945" par Claude Quétel, historien, directeur de recherche honoraire au CNRS.
. 11h15 - 12h : "Les violences sexuelles en temps de guerre" par Fabrice Virgili, directeur de recherche au CNRS (UMR IRICE) 
. 12h - 12h30 : questions
. 14h - 15h30 : "Les femmes dans la muséographie de la Seconde Guerre mondiale" par David Guillet, conservateur général du patrimoine du Musée de l’Armée - Invalides. 
. 15h30 - 16h : "Amours, guerres et sexualités : une exposition" par François Rouquet, professeur d’histoire contemporaine à l’UCBN et Danièle Voldman, directrice de recherche émérite au CNRS-CHS.
. 16h - 16h30 : questions
. 16h30 - 17h : "La représentation de la femme dans le film de fiction de la Seconde Guerre mondiale" par Clothilde Mazau, médiatrice pédagogique au Mémorial de Caen, diplômée en études cinématographiques de l’UCBN.
. 17h - 17h30 : questions
Infos :
http://www.memorial-caen.fr/expositions-evenements/agenda/vos-rendez-vous#id2239

• "Paul Ricœur et les éthiques du care. Regards croisés"
Journée d’études organisée par Cyndie Sautereau et Marjolaine Deschênes
Lundi 9 mars 2015
9h00 – 17h30
Amphithéâtre de la Faculté Protestante, 83 Bd Arago, 75014, Métro : Denfert.
Présentation :
Paul Ricœur n’a cessé de dialoguer avec des pensées autres, différentes, parfois opposées, dialogue qui s’est toujours révélé d’une grande fécondité et que nous souhaitons ici poursuivre en proposant une rencontre entre sa philosophie et les éthiques du care. Bien que les lieux de rapprochement et de discussion possibles soient multiples, force est de constater que leur exploration ne fait que commencer. De fait, ces deux perspectives sont longtemps restées à l’état de « deux solitudes », sans doute parce qu’elles appartiennent à des traditions de pensées différentes. Ricœur forge son œuvre à partir de la tradition réflexive, de la phénoménologie et de l’herméneutique, alors que les éthiques du care trouvent leur source dans l’empirisme et la sensibilité de la tradition anglo-saxonne (Hutcheson, Hume), plus particulièrement dans la psychologie du développement moral avec l’ouvrage fondateur de Carol Gilligan (In a Different Voice, États-Unis, 1982) et dans les études féministes qui lui succèdent. Ainsi, aux États-Unis, les études sur le care ont pris de l’ampleur grâce aux travaux de Joan Tronto, Nel Noddings, Eva Feder Kittay, Virginia Held ou encore Sara Ruddick, pour ne citer qu’elles. En France, ce n’est qu’à partir des années 2000 que les réflexions sur le care trouvent leur voix sous l’impulsion, notamment, de Sandra Laugier et de Patricia Paperman.
Malgré cet écart des traditions, des chercheuses et chercheurs ont commencé à cerner des voies de recoupement entre la pensée de Ricœur et les éthiques du care, notamment dans le champ de l’éthique appliquée aux métiers de soin. Erlingsson (2011) s’inspire de la « symbolique du mal » de Ricœur pour améliorer la compréhension du récit de la femme âgée abusée. Potvin (2010) estime que la « petite éthique » de Ricœur offre un cadre théorique efficace pour les cliniciens et bioéthiciens, grâce au savoir, au savoir-faire et au savoir-être qu’elle thématise. D’autres en appellent à Ricœur dans leurs travaux sur la « conversation caring » entre soignant et soigné (Fredriksson 2003, Olthuis, Dekkers et Leget 2005), la compréhension du récit du patient en santé mentale (Lorem 2008, Lyle 1998, Norbertg, Talseth et Gilje 2003) ou celle des responsabilités qui incombent aux infirmières (Sørlie, Kihlgren et Kilhgren 2005) ; enfin pour repenser le concept de responsabilité en bioéthique (Turoldo et Barilan 2008). Se référant à la poétique éthique ricœurienne, Revault d’Allonnes (2011) a réfléchi aux « vies sans narrateur », tandis qu’Abel (2006) a suggéré qu’il se trouve une « sagesse pratique du care » chez Ricœur, orientée vers autrui sous la modalité du proche.
L’actualité et la pertinence d’un tel rapprochement sont encore attestées par le numéro de la revue Medicine, Health, Care and Philosophy publié en novembre 2014 et dont le thème est, justement, « Ricœur and the Ethics of Care ». Dans son article, Theo Hettema noue le dialogue autour de la question de l’autonomie et de la vulnérabilité. En faisant valoir que Ricœur permet de les penser de façon dialectique, il montre que les personnes vulnérables sont aussi porteuses de capacités. Van Stichel s’immisce dans le débat sur la relation entre le care et la justice pour réfléchir à l’apport que Ricœur peut y faire. Elle prend notamment appui sur la tension dialectique que ce dernier entretient entre les sphères publique et privée ainsi que sur son analyse du rapport – là encore dialectique – qu’il entrevoit entre amour et justice. De Lange croise les deux pensées autour du soin aux mourants alors que Van Nistelrooij aborde leur rapprochement à partir de la question du sacrifice de soi. Par ailleurs, si dans leur éditorial, Van Nistelrooij et Schaafsma pointent ce qui justifie la mise en dialogue de ces deux courants (une critique commune de la modernité à travers l’attention portée à la fragilité humaine ; l’importance, chez Ricœur, du thème de la sollicitude ; ou encore leurs styles de pensée qui n’abolit pas les complexités inhérentes aux questions abordées, mais cherche plutôt à les faire travailler), ils n’hésitent pas également à identifier ce qui les éloigne. À cet égard, la philosophie de Ricœur – plus abstraite et conceptuelle – n’est pas, selon eux, orientée vers la pratique comme peuvent l’être les éthiques du care. C’est d’ailleurs la tension qui court dans les articles de ce numéro et que Tronto ne manque pas de relever dans la lecture critique qu’elle fait de ces textes, questionnant par là même la nécessité d’une fondation anthropologique que la philosophie ricœurienne pourrait apporter aux éthiques du care.
Le dialogue entre la pensée de Paul Ricœur et les éthiques du care est donc engagé et, dans cette veine, notre journée d’étude a pour objectif de le vivifier, dans une perspective très ouverte et pluridisciplinaire. Outre l’approfondissement et le retour critique sur des thématiques déjà mises en travail comme la fragilité, la sollicitude, le soin ou encore la relation entre le care et la justice, de nombreuses autres catégories demandent encore à être explorées. Citons à titre d’exemple l’attention, la voix, la vulnérabilité, le don, la souffrance et la douleur, l’asymétrie et la mutualité, l’invisibilisation et la reconnaissance.
Intervenant.e.s :
Abel, Oliver (IPT/EHESS, Paris)
Anderson, Pamela Sue (University of Oxford)
Deschênes, Marjolaine (EHESS, Fonds Ricœur)
Laugier, Sandra (Université Sorbonne-Paris 1)
Pierron, Jean-Philippe (Université Lyon 3)
Sautereau, Cyndie (Fonds Ricœur, Paris)
Tissot, Damien (Cornell University, New York)
Contacts :
cyndie.sautereau@gmail.com / marjolaine.deschenes@ehess.fr

• "Femmes, droits, travail entre la Normandie et l’Europe (XVIe-XXe siècle)"
Journée d’études organisée par
Archives départementales de Seine Maritime
Grand Réseau de Recherche Culture et Société en Normandie
Groupe de Recherche d’Histoire de l’Université de Rouen
Institut Universitaire de France
13 Mars 2015
Archives départementales de Seine Maritime
Pôle culturel Grammont, 42 Rue Henri II Plantagenêt, 76100 Rouen
Programme :
. 9h30
Ouverture
. 10h-13h30
La Normandie…
Présidence : Vincent Maroteaux
> Anna Bellavitis (Université de Rouen-GRHIS, IUF) : Introduction au projet du Grand réseau de recherche Culture et société en Normandie (2012-2014) : Femmes, droits, travail à l’époque moderne (Normandie/Europe)
> Daryl Hafter (Michigan University) : Femmes au travail : plus que vous ne le croyez !
> Jochen Hoock (Université Paris7-ICT) : De la femme de marchand à la femme marchande : le cas des marchands rouennais (fin XVIIe-début XVIIIe siècle)
. 11h30 : Pause café et visite de l’exposition Femmes au travail en Seine Maritime
. 12h30 : Serge Chassagne (Université Lyon2-LARHRA) : Présentation et discussion avec les auteurs du volume Tout ce qu’elle saura et pourra faire. Femmes droits, travail en Normandie du Moyen Age à la Grande Guerre, dirigé par Anna Bellavitis, Virginie Jourdain, Virginie Lemonnier-Lesage, Beatrice Zucca Micheletto, et avec les contributions de Coline Bargier, Mélanie Bellenger-Jouanne, Marie Blaise-Groult, Gayle K. Brunelle, Lucie Guyard, Daryl Hafter, Yannick Marec, Christèle Potvin, François Rivière, Jean-Louis Roch, Sylvain Skora, Jean-Claude Vimont, Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 2015
. 15h-17h
…et l’Europe
Présidence : Elisabeth Lalou
> Angela Groppi (Università di Roma1-La Sapienza) : La transmission d’un métier et l’exercice d’un travail : limites et avantages de genre (Rome XVIIe-XVIIIe siècles)
> Nadia Maria Filippini (Università Ca’ Foscari di Venezia) : La sage-femme : continuité et transformations d’un métier dans la longue durée
> Sylvie Schweitzer (Université Lyon2- LARHRA) : Les droits au travail des femmes à l’époque contemporaine : de l’inégalité à la mixité
Infos et contact :
http://www.archivesdepartementales76.net/journee-detudes-femmes-droits-travail/
http://calenda.org/318830

• "Libertarias ! Femmes, militantes et anarchistes. De l’Espagne à l’exil (1934-1975)"
Journée d’études organisée par le Laboratoire Langues, Littératures & Civilisations de l’Arc Atlantique (EA 1925)
20 mars
Amphithéâtre de la Présidence, Avenue de l’Université, entrée sud
Université de Pau
Présentation :
La place des femmes libertaires dans le processus de la Révolution Espagnole de 1936-1939, a souvent été mis en lumière à travers le rôle de militantes connues et moins connues (Federica Montseny, Lucía Sánchez Saornil, Amparo Poch, Lola Iturbe, Mercedes Comaposada, Sara Berenguer, Pepita Carpeñas, les rédactrices de Mujeres Libres, Antonia Fontanillas Borras, à qui cette journée sera dédiée) dans une démarche souvent prosopographique. L’étude de leur rôle comporte de nombreuses facettes encore inexplorées, notamment liées à l’émergence d’une authentique parole féminine au sein du mouvement anarchiste espagnol (déjà très implanté depuis la fin du XIXe siècle), à la constitution d’un véritable réseau militant, dont les pratiques se prolongent dans l’Espagne franquiste et dans l’exil de l’autre côté des Pyrénées, avec des fortunes diverses.
Programme et infos :
https://www.fabula.org/actualites/libertarias-femmes-militantes-et-anarchistes-de-l-espagne-l-exil-1934-1975_67116.php

• Diane Lamoureux, "Qu’est-ce qu’être une intellectuelle critique aujourd’hui ? Penser et contribuer à produire l’évènement"
Conférence organisée par Anne-Marie Devreux, Cresppa-CSU
Mardi 24 mars, à 10h Site CNRS Pouchet, 59 rue Pouchet, 75017 Paris Salle 159
Présentation :
Qu’est-ce qu’être une intellectuelle critique aujourd’hui ? Comment se situer par rapport aux luttes sociales ? Que signifie la participation citoyenne à l’ère du néolibéralisme ?
Dans le droit héritage d’Hannah Arendt, Diane Lamoureux tente de répondre à ces questions dans le livre Le trésor perdu de la politique. Espace public et engagement citoyen (Ecosociété 2013). Les textes qui le composent reflètent son parcours d’universitaire et de militante féministe.
Dans sa démarche de philosophe du politique, l’auteure insiste sur l’importance de développer le lien de concitoyenneté et plaide en faveur d’une politique basée sur les principes d’égalité, de liberté et de solidarité. Pour elle, l’action politique est toujours de l’ordre d’une mise en mouvement d’individus ou de groupes sociaux qui échappent à l’ordre assigné et font bouger les frontières de l’exclusion et de l’inclusion. Diane Lamoureux examine les effets conjugués du néolibéralisme et du néoconservatisme sur l’autonomie des femmes et essaie de montrer en quoi le conservatisme moral se conjugue avec l’efficience néolibérale dans un discrédit du féminisme, principalement dans les pays occidentaux.
Dans une réflexion inédite du « Printemps érable », véritable événement politique au sens arendtien du terme, Diane Lamoureux observe qu’il a interrompu le cours usuel des choses et enclenché une dynamique dont l’issue était imprévisible. Cette analyse passe par une réflexion sur la transformation du rôle et de la mission des universités au sein de la société québécoise.
Dans toutes ces luttes contemporaines pour l’émancipation, l’auteure souligne l’importance de la référence aux droits et à l’aspiration à une autre forme de démocratie. Elle nous invite, du même souffle, à retrouver ce "trésor perdu" de la politique.
Discutant-e-s :
Alice Romerio et Rémi Rouge, doctorant-e-s au Cresppa-LabTop
Diane Lamoureux est professeure de Science politique à l’Université Laval à Québec
Infos :
http://www.csu.cnrs.fr/spip.php?article2020

• "Les femmes dans le monde académique"
Colloque international organisé par le Réseau égalité de l’Université Sorbonne Paris Cité 
25-27 mars
Paris / Villetaneuse
Présentation :
Ce colloque transdisciplinaire a pour ambition d’identifier les obstacles persistants aux carrières des femmes dans le monde académique. Il s’appuie sur une approche comparative à l’échelle internationale en prenant en compte les différents programmes mis en place en faveur de l’égalité pour évaluer leur efficacité.
Les conférences scientifiques se tiendront successivement dans quatre universités de USPC : Paris Diderot, Sorbonne Nouvelle - Paris 3, Paris 13 et Paris Descartes.
Programme :
25 mars : Université Paris Diderot, 9h à 12h & 13h à 16h, amphithéâtre Buffon, 15 rue Hélène Brion 75013 Paris
25 mars : Université Sorbonne Nouvelle, 16h30 à 19h, amphithéâtre du Monde anglophone, 5 rue de l’Ecole de médecine, 75006 Paris
26 mars : Université Paris 13, 9h à 12h & 13h à 18h, amphithéâtre D, Institut Galilée, 99 av. Jean-Baptiste Clément, 93430 Villetaneuse
27 mars : Université Paris Descartes, 9h à 12h & 13h à 17h30, Faculté de pharmacie, amphithéâtre Moissan, 4 avenue de l’Observatoire, 75006 Paris
Infos complètes :
http://www.univ-paris13.fr/details/822-colloque-international-les-femmes-dans-le-monde-academique.html

• "Foucault, la sexualité, l’Antiquité : 30 ans après"
Journée d’étude organisée par Sandra Boehringer et Daniele Lorenzini
11 avril 2015, 9h-18h
Amphi Buffon, Université Paris Diderot
Présentation :
La sexualité est l’un des derniers grands chantiers ouverts par Michel Foucault. L’Histoire de la sexualité est une entreprise immense, qui marqua profondément le champ des sciences humaines : dans les deux volumes portant sur l’Antiquité, Michel Foucault allait proposer de nouveaux epistemai aux spécialistes pour aborder les sociétés grecque et romaine, et un nouveau cadre épistémologique pour penser l’érotisme et le processus par lequel l’individu est amené à se reconnaître comme sujet de son désir et de sa propre existence.
Qu’en est-il, trente ans après ? Comment définir l’impact dans le champ des sciences humaines des travaux de Michel Foucault sur la sexualité et l’Antiquité, au moment où paraît le volume Subjectivité et vérité – le premier cours de Michel Foucault au Collège de France entièrement consacré à l’Antiquité gréco-romaine ? Et quel est l’usage qu’en font actuellement les anthropologues des mondes grec et romain, vingt-cinq ans après l’ouvrage pionnier Before Sexuality : The Construction of Erotic Experience in the Ancient Greek World ? Lors de cette journée, il s’agira de comprendre comment les travaux de Michel Foucault ont infléchi les réflexions des chercheur-e-s et des intellectuel-le-s qui s’appuient aujourd’hui sur l’Antiquité dans les champs nombreux que sont l’éthique, les études de genre, la philosophie, l’histoire, l’anthropologie, la politique et la psychanalyse.
Programme et infos :
http://www.anhima.fr/spip.php?article1354

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2 - SÉMINAIRES :

• "Savoirs, objets, méthodes"
Séminaire doctoral sur le genre organisé par Lola Gonzalez-Quijano, post-doctorante au LARHRA (Lyon 2), Isabelle Matamoros, doctorante au LIRE (Lyon 2)
Les séances se tiendront le mercredi de 16h à 19h à l’Institut des Sciences de l’Homme, en salle Ennat Léger, 14 avenue Berthelot, Lyon. Elles sont ouvertes aux masterant.e.s, doctorant.e.s, post-doctorant.e.s et plus largement à tout chercheur.e.s intéressé.e.s par les questions de genre.
Programme :
- Séance 1 : aux sources de la sexualité
4 mars 2015
> "Before sexuality" : aux origines de l’histoire de la sexualité. Le cas des Vies des Césars de Suétone
Adeline Adam est doctorante en histoire au Cerilac à l’Université Paris Diderot. Sa thèse s’intitule Genre et gender dans les biographies antiques : la virtus du Prince.
> Un secret en cache toujours un autre La littérature du sida et les études sur le genre
Alessandro Badin est doctorant en littérature au LIRE à l’Université Jean Monnet. Sa thèse s’intitule Littérature du sida et écritures de l’intime : définitions, convergences et divergences.
- Séance 2 : le genre de la ville
1er avril 2015
> Touriste dans le Quartier Rouge : approche intime des géographies morales d’Amsterdam
Amandine Chapuis est chercheure post-doc JEDI à l’Université Paris-Est. Ses recherches doctorales portaient sur le rôle du tourisme dans la construction de la dimension spatiale des identités individuelles à Amsterdam.
> Paris, « le bordel de l’Europe » : quartiers chauds et géographie morale au XIXe siècle
Lola Gonzalez-Quijano est postdoctorante au LARHRA à l’Université Lyon 2. Sa thèse s’intitule Filles publiques et femmes galantes. Des sexualités légitimes et illégitimes à l’intérieur des espaces sociaux et géographiques parisiens (1851-1914).
- Séance 3 : se dire et se raconter 6 mai 2015
> Repérer les ruptures biographiques dans les autobiographies de femmes : l’exemple de la lecture au XIXe siècle
Isabelle Matamoros est doctorante en littérature et histoire au LIRE à l’Université Lyon 2, sa thèse s’intitule « Mais surtout, lisez » ! Histoire des pratiques et des représentations féminines de la lecture (1830-1848).
> La Narratrice. Les paroles des femmes "indigènes" algériennes comme sources et productions historiques coloniales
Karima Ramdani est docteure en sciences politiques de l’Université Paris 8. Elle a soutenu sa thèse, Subjectivités (im)possibles. Femmes, féminités, féminismes dans l’Algérie coloniale en juin 2014.
- Séance 4 : genre et engagement 10 juin 2015
> Les oppositions à la guerre d’Algérie sous l’angle du genre"
Charlotte Gobin est doctorante en histoire au LARHRA à l’Université Lyon 2. Sa thèse s’intitule Les oppositions à la guerre d’Algérie : parcours de militantes et de militants pacifistes et/ou anticolonialistes en France (1954-1962).
> Observer la participation autour de l’actualité politique sur Facebook au prisme du genre
Coralie Le Caroff est doctorante en Sciences de l’information et de la communication au CARISM à l’université Paris 2, sa thèse porte sur l’information en ligne, la diversification des publics et des dispositifs de participation.
Contact :
gonzalez[at]wanadoo.fr

• Mehdi Derfoufi, "Masculinités adolescentes et jeux vidéo de guerre : le cas de Call of Duty"
Intervention dans le cadre du séminaire "Cultures populaires, genre et jeunesse au vingtième siècle"
Lundi 2 mars de 16h à 18h en i3-218, Créteil campus-métro Créteil université.
Mehdi Derfoufi est docteur en études cinématographique et chargé de cours à l’université de Lausanne où il enseigne l’approche postcoloniale du cinéma et les videogame studies. Il est chercheur associé à l’IRCAV EA185 Paris 3-Sorbonne-Nouvelle et Membre de l’OMNSH (Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines)
Contact :
fanny.gallot@gmail.com

• Tiphaine Besnard, "Psychanalyse et hétéronormativité"
Intervention dans le cadre de l’atelier EFiGiES
Jeudi 5 mars à 19h45 à la MIE – Bastille (50, rue des Tournelles, Paris 75003).
Résumé :
À partir de mes travaux de recherches doctorales sur la littérature psychanalytique, d’entretiens avec des personnes suivant ou ayant suivi une analyse et des psychanalystes, j’aimerais formuler l’hypothèse que la littérature psychanalytique traditionnelle se caractérise, entre autre, par une pensée hétéronormative. Dans ce cadre, les personnes hétérosexuelles se voient gratifiées de privilèges sociaux, politiques, verbaux et épistémologiques. En me fondant sur l’analyse formulée par la philosophe et psychanalyste viennoise Alice Pechriggl, je développerai l’idée que la pensée hétéronormative, qui se fonde sur une conception binaire du monde et sur des oppositions catégorielles et hiérarchisées, constitue le prototype de toute forme de normativité dans le domaine du sexuel et qu’elle fonde le cadre théorique paradigmatique de la culture « psy » occidentale.
Si les questionnements autour de la différence des sexes sont omniprésents dès les premiers balbutiements de la psychologie au XIXe siècle, ce sont les travaux de John Money dans les années 1950, puis ceux de Robert Stoller à partir des années 1960, sur les enfants présentant une « déviation des rôles de genre » et sur les enfants intersexués, qui feront entrer la notion de genre en psychologie. Il me semble que les théories psychanalytiques freudienne et lacanienne traditionnelles concèdent une trop grande place aux identités sexuelles dans le processus de développement psychique des individus, contribuant ainsi au sabotage de leur puissance thérapeutique et se rendant incapables de comprendre les ratés de l’hétérosexualisation. Cette sur-signification du bimorphisme sexuel me semble préjudiciable aux patient/es qui ne souhaiteraient ou ne pourraient pas se conformer à une apparence physique strictement masculine ou féminine et à tou/tes celles et ceux dont le comportement sexuel n’est pas fondé sur le mythe de la complémentarité des sexes. En outre, il apparaît que la question du langage soit cruciale ici et que les termes dont nous disposons actuellement pour penser le sexuel ne soient pas aptes à définir la pluralité qui s’affirme.
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/1983

• Anne Lavanchy, "Le mariage en Suisse, entre sexe et race"
Intervention dans le cadre du cycle de conférences publiques en Etudes genre 
Lundi 9 mars 2015, 18h15 -20h
Université de Genève en salle R060
Présentation :
Comment se marie-t-on en Suisse romande ? A partir de cette question, la recherche sur laquelle cette conférence est basée s’intéresse aux modalités de reconnaissance étatique des unions intimes. Elle s’est déroulée dans les services de l’état civil, lieu central de cette reconnaissance. Véritables spécialistes du mariage, les officiers d’état civil sont chargé.e.s d’appliquer le dispositif légal et administratif qui permet à des couples de légaliser leur union, et par conséquent, de distinguer les demandes légitimes de celles qui ne le sont pas - notamment celles émanant de couples dont la demande est perçue comme « intéressée », en opposition avec la notion de mariages "d’amour". La présentation s’attachera à montrer comment l’illégitimité est produite en lien avec des processus de racialisation, de sexuation et de sexualisation, mais aussi les paradoxes auxquels sont confronté.e.s les officiers d’état civil en charge du « sale boulot ».
Anne Lavanchy est anthropologue, professeure et chercheure, HETS Genève.
Infos complètes :
http://www.unige.ch/etudes-genre/cycleconferencespubliques/cycle-2014-2015/

• Séminaire inter-axes à Angers : les Mardis du Genre
Dans le cadre du projet GEDI Genre et discriminations sexistes et homophobes
Séance du 10 mars, 12h-14h30
Université d’angers - MSH – Salle Frida Kahlo
Intervenant.e.s :
> S’inventer : de l’utopie cyberféministe au transhumanisme
Vincent Guérin,GEDI, Université d’Angers
> Le féminisme des femmes immigrantes et Amérindiennes à Montréal des années 1960 à 1980 dans ses dimensions locales et transnationales
Amanda Ricci, doctorante à l’Université Mc Gill (Montréal)
Infos :
http://gedi.hypotheses.org/

• Véra Léon, "Etudier le devenir photographe sous le prisme du genre (1945-1975). Enjeux, sources, méthodes"
Intervention dans le cadre du séminaire Genre et médias - EFiGiES
12 Mars 2015, de 18h à 20h.
50 Rue des Tournelles, 75003, Paris
Résumé :
Entre 1945 et 1975, le taux d’étudiantes à l’Ecole Nationale de Photographie passe de 50% à moins de 5%. Comment comprendre ce recul de la mixité dans un contexte de scolarisation croissante des filles, et alors que dans l’entre-deux-guerres, les femmes photographes avaient conquis une place croissante dans le métier ? C’est ce phénomène de répartition différenciée en fonction des spécialisations dans les formations et les métiers de photographe que le projet de thèse se propose d’étudier, en posant la question de la construction simultanée de normes de genre et de professionnalité, mais aussi de leur réception par les photographes en devenir. Dans cette communication, nous explorerons donc les enjeux, les sources et les méthodes qui nourrissent une telle démarche.
Contact :
genreetmedias.efigies@gmail.com

• Anna Matteoli, "Les aspects juridiques des violences entre les membres du couple"
Intervention dans le cadre du séminaire Violences conjugales
Jeudi 12 mars 2015, 18h30-20h
Salle des conférences, Misha, Université de Strasbourg
Anna Matteoli est Juriste, Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF)
Programme du séminaire :
http://www.genre-universite-strasbourg.org/wp-content/uploads/2015/02/Se%CC%81minaire_de_Recherche2015.pdf

• Béatrice Damian-Gaillard, "Genre, Modèles d’affaires et médias : retours d’enquêtes"
Intervention dans le cadre du séminaire Genre, Médias et Communication, organisé par les équipes MCPN du laboratoire CIM (Sorbonne Nouvelle) et EPIN du laboratoire COSTECH (UTC).
Vendredi 13 mars 2015 de 10h à 12h, salle Descartes
Institut du Management de l’Information (IMI), 2e étage, 62 bd. Sébastopol, 75003 Paris (Métros Etienne Marcel et Réaumur-Sébastopol).
Présentation :
Cette intervention propose de revenir sur une trajectoire de recherche, qui a peu à peu mêlée approches genrée et socio-économique des médias. Elle s’appuiera plus particulièrement sur trois terrains de recherche, la presse magazine féminine, la littérature sentimentale et la presse pornographique mainstream. Ces terrains ont été choisis parce qu’ils sont des espaces sociaux genrés de production et de diffusion de représentations des rapports sociaux de genre, des relations amoureuses et de sexualité. Dans un premier temps, l’intervention explicitera le cadre conceptuel dans l’approche des médias, de l’ordre des économies politiques du désir, de la production journalistique et médiatique, et en détaillera les spécificités. Dans un second temps, elle s’interrogera sur les incidences qu’ont eu les appartenances sociales et culturelles de la chercheure sur la relation d’enquête, sur ces terrains où la question du désir est omniprésente.
Béatrice Damian-Gaillard est rattaché à l’Université de Rennes 1, Laboratoire CRAPE - UMR 6051
Contact :
nellyquemener@hotmail.com

• "Genre et transgressions : pratiques, stratégies, représentations dans l’espace euro-méditerranéen (XVIe-XXIe siècles)"
Séance du séminaire Genre, Femmes, Méditerranée (GeFeM)
Jeudi 19 mars.
15 heures en salle Temime, MMSH Aix-en-Provence
Présentation :
Mettant en avant la triade formée au milieu du XVIIIe siècle par Mme Leprince de Beaumont, Mme d’Epinay et Mme de Genlis, il est d’usage d’écrire que « les débuts de la littérature de jeunesse en France sont essentiellement entre les mains des femmes » (M. Manson). On voudrait soumettre l’affirmation à la critique, par la sociographie des auteurs pédagogiques, l’examen des constructions auctoriales et de ce qui fait littérature au XVIIIe siècle. Au même moment, des femmes veulent dépasser le domaine littéraire pour se battre plus ponctuellement dans le monde difficile et précaire de la presse. Mme Leprince de Beaumont se risquera avec succès dans cette aventure éditoriale qui ne manque pas de hardiesse ni de courage.
Intervenantes :
> Caroline Rimbault-Minot, TELEMME 
Introduction
> Emmanuelle Chapron, AMU-CNRS, TELEMME 
Ecrire pour la jeunesse au XVIIIe siècle
> Caroline Rimbault-Minot, TELEMME 
Femmes à la page : les femmes journalistes au XVIIIe siècle
Infos :
http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/activites/rencontre.aspx?id=895

• Alessia Acquistapace, "Partire da sè - Methodological challenges of a queer ethnography"
Intervention dans le cadre du séminaire de l’ENeC, Laboratoire Espaces, Nature et Culture - UMR CNRS-Paris IV 8185
Organisateurs :
Olivier Milhaud, Rachele Borghi, Louis Dupont (UMR ENeC, Univ. Paris-Sorbonne)
Jeudi 19 mars 2015, de 16h à 18h
Maison de la recherche, salle à définir, 28 rue Serpente, 75006 Paris, M° Odéon ou Saint-Michel
Résumé :
Since the beginning of my fieldwork with the collective Smaschieramenti, I used “autoinchiesta” (“self-inquiry”) as a method of field research, analysis and political action at the same time. Topics were discussed starting from the personal experiences and needs of the members of the collective, and from the collective analysis of these lived experiences arose a set of unusual questions, that were later addressed to people outside the group. In our view, questioning the experience through words and concepts that do not convey normative assumptions is already a form of action since it has the potential to immediately transform our embodiments (Csordas 1990) and those of the people we address. Self-inquiry is also a way to challenge the binary between “us – the activists” and “them – the people”, and to claim that we are not outside the contradictions we address.
In this seminar, I would like to present the main findings of my (our) previous research and to develop a reflection on the methodological challenges it implied.
Alessia Acquistapace est rattachée à University of Milano Bicocca
Contact :
rachele.bor@gmail.com

• Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas, "Des filles, des garçons et les autres. Les transidentités à l’école"
Intervention dans le cadre du séminaire de l’IEC
27 mars 2015
Université Pierre et Marie Curie (Jussieu), amphithéâtre Durand (bât. Esclangon, Paris 5e), 14h-16h
Présentation :
Nous avons donné ce titre à notre communication pour signifier le cœur de notre sujet, en référence à l’ouvrage de Kate Bornstein (Gender Outlaw : On Men, Women, and the Rest of Us, 1994), tout en évitant la lecture restreinte et passée d’un « troisième » sexe ou genre. Qui sont ces « autres » en relation et rapport aux identités connues, filles et garçons ? Comment saisir et comprendre ce tiers non nommé culturellement sans retomber sur un discours médico-légal des « transsexuels » ou un discours militant des « transgenres » réitérant une opposition entre deux trajectoires et deux groupes ? Comment le renommer suppose un examen approfondi du sujet en se départissant de la réponse médico-légal. 
Cette communication s’intéresse à l’école et aux processus d’effacement des identités trans en regard d’une binarité naturalisante en nous référant aux contextes français, brésilien et luxembourgeois. 
Maud-Yeuse Thomas (Université Paris 8) et Karine Espineira (Université Nice-Sophia Antipolis) sont co-fondatrices de l’Observatoire des transidentités, une revue en ligne depuis décembre 2010 : 
http://www.observatoire-des-transidentites.com/. 
Contact et infos :
http://www.institutemilieduchatelet.org/seminaire-detail?id=281

• Alain Naze, "Sommes-nous plus libres avec un droit supplémentaire ? Mise en question de la revendication d’un mariage pour tous"
Intervention dans le cadre du séminaire de recherche interdisciplinaire-international Genre, politique, sexualité(s). Orient/Occident
30 mars 2015, 17h-19h, salle 1, FMSH
Fondation Maison des sciences de l’homme
190 avenue de France, Paris 13e
Résumé :
On reveniendra sur la question de la revendication, en France, d’un « mariage pour tous », en vue de s’interroger sur le lien entre une liberté de type juridique (ici la demande d’un droit supplémentaire) et une liberté effective (issue de pratiques). Les oppositions droitières à ce projet de loi n’ont-elles pas fini par masquer la dimension essentiellement normative de cette revendication, en la confirmant en sa portée supposément émancipatrice ? Si le débat lié au « mariage pour tous » constitue bien ici l’angle d’attaque retenu, il ne s’agira cependant pas de s’en tenir à une approche franco-française d’une « question de société », tant les enjeux sont internationaux et politiques, à commencer par la tendance actuelle à l’uniformisation/occidentalisation des revendications homosexuelles, reflétant elles-mêmes une uniformisation/occidentalisation de conceptions jugées libératrices des pratiques homosexuelles, sous la bannière arc-en-ciel des « populations LGBT ». 
Discutante :
Eleonora Missana, philosophe, université de Turin
Alain Naze est docteur en philosophie, professeur de philosophie et de cinéma audio-visuel au Lycée de Cornouaille à Quimper, chargé de cours auprès de l’Université de Quimper en Esthétique, membre du comité de rédaction de la revue de philosophie (post)européenne Outis !, éditée par Mimesis Edizioni (Milan).
Contact :
veauvy@msh-paris.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 3 mars
"Sexualité et religion aux risques de l’enquête de terrain"
Journée d’étude
11 juin 2015
Paris Pouchet
Argumentaire :
L’idée de cette journée d’études est née de l’association scientifique de deux sociologues travaillant de manière qualitative sur la question de la sexualité chez les religieux(ses) consacré(e)s dans la religion catholique, et ayant décidé de réfléchir ensemble à la manière de mener leur enquête. Femme et juive pour l’une, homme et chrétien pour l’autre, les effets de la situation d’enquête ne manquèrent pas de se poser avec acuité dans cette réflexion croisée. Les dimensions de la sexualité et de la religion ont été articulées dans de nombreux travaux, souvent au prisme d’une perspective historique venant éclairer ou compléter l’approche sociologique. Deux angles étroitement liés ont été privilégiés. Le premier concerne l’étude des représentations et les pratiques sexuelles des individus déclarant une appartenance religieuse, celle-ci relevant le plus souvent du catholicisme, du judaïsme ou de l’islam. Le second angle renvoie à l’analyse des prescriptions et des restrictions en matière d’activité sexuelle telles qu’elles sont diffusées au travers des textes fondateurs de ces trois religions monothéistes.
Si les questions de sexualité et de religion ne constituent donc respectivement pas une lacune ni dans le champ de la sociologie de la religion ni dans celui de la sociologie de la sexualité, une dimension plus prosaïque reste à explorer. Les chercheurs ayant mené des enquêtes de terrain n’évoquent qu’en filigrane les questions d’ordre pratique, éthique et méthodologique qui se sont posées pendant leur recherche. Outre les réserves des individus à évoquer leur activité sexuelle, ou leur absence d’activité sexuelle, lorsqu’ils sont sollicités par un inconnu –et que rencontre au demeurant l’ensemble des sociologues travaillant sur la sexualité–, il paraît fécond de s’interroger sur les échanges proprement dits entre enquêteur et enquêté dans une étude articulant de manière spécifique les dimensions sexuelle et religieuse. Les études empiriques de la sexualité chez les religieux(se)s consacré(e)s constituent ici un angle particulièrement intéressant, en ce qu’elles concentrent le regard sur un objet dont le caractère tabou est redoublé. 
La journée d’étude vise à proposer un espace de parole propice à un retour critique-analytique des chercheurs sur le terrain de la sexualité et de la religion. Parce qu’elle mettra au centre des échanges un sujet périlleux à double titre, elle contribuera à enrichir la réflexion sur le recueil de données en terrain sensible. Cette réflexion s’organisera autour de trois grands axes thématiques.
Identités de l’enquêteur-trice et rapport au terrain
Peu de choses ont été dites sur la manière dont les variables –réelles ou supposées– du genre, de l’âge, du milieu socio-culturel et de l’appartenance religieuse pouvaient avoir des incidences sur la réalisation des études explorant les dimensions sexuelles et religieuses. Si ces variables constituent parfois des limites ou induisent des biais, elles peuvent aussi avoir un pouvoir heuristique qu’il importe d’examiner. Dans quelle mesure les indices attachés à la personne de l’enquêteur et de l’enquêté produisent-ils de part et d’autre des attentes, des jugements, des tentatives de contrôles, des contradictions et des provocations (l’empathie n’étant pas, rappelons-le, la seule posture favorable au recueil de données), chacun évaluant sa part d’altérité et de semblable ? Se jouent-ils des connivences, des duperies et des résistances dans la situation d’enquête ? Les communications explorant le rapport au terrain –nécessairement évolutif– du chercheur au prime des sentiments (vis-à-vis de son objet, des acteurs qu’il rencontre, des discours qu’il recueille ou des observations qu’il mène) seront les bienvenues.
Tabous et illégitimités de l’enquête sur la sexualité chez les personnes religieuses
L’illégitimité associée aux enquêtes qualitatives sur la sexualité se trouve ici redoublée par le fait que la dimension sexuelle est articulée à un système de restrictions morales prégnantes relatif à l’exercice de l’activité sexuelle. Il en résulte un tabou imprégnant fortement l’objet et qui n’est pas sans conséquences pour les chercheurs. Quels soupçons sont attachés à ce type d’enquête et par contamination à celles et ceux qui les mènent ? Compliquent-ils le recueil de données qualitatives auprès des individus concernés ? Soumis à un rôle d’exemplarité, la non-conformité de leurs conduites les expose, et leur institution avec eux, à un risque de « scandale » dans la sphère publique. Cet état de choses rend-il difficile l’instauration de la relation de confiance ? Observe-t-on des tentatives de contrôle de la part de l’institution sur la réalisation de l’enquête ? Se pose enfin la question de la diffusion des savoirs dans la sphère profane comme scientifique. L’aspect sensationnel de l’objet –face « positive » du tabou qui y est associé– est-il propice à cette diffusion ou vient-il au contraire l’entraver ?
Représentations collectives et textes du sacré
La question de la sexualité est abordée dans de nombreux textes qui tendent à s’imposer aux chercheurs comme un élément incontournable à l’aune duquel ils comparent les pratiques et les représentations de leurs enquêtés. Mais comment ces derniers mobilisent-ils les textes officiels dans leur discours et comment les articulent-ils à leurs expériences personnelles ? Ces textes font-ils « écran » à la réalité vécue ou constituent-ils au contraire une bonne entrée en la matière, favorable à la prise de parole sur un sujet éminemment intime, voire polémique ? Autre dimension venant s’immiscer dans la réalisation des enquêtes portant spécifiquement sur les religieux consacrés, les représentations collectives et son cortège de fantasmes foisonnent dans l’espace public. De quelle manière sont-ils susceptibles de jouer dans le recueil de données ? Induisent-ils des logiques particulières de mise en récit par les enquêtés (justification, condamnation, prise de distance, etc.) ? Est-il fécond pour l’enquêteur de les mobiliser à dessein de susciter les discours ?
Modalités :
Les propositions de communication se feront sous la forme d’un résumé de 2000 signes. Elles comporteront un titre, cinq mots-clefs et une brève présentation de l’auteur. Elles sont à envoyer par courriel aux deux adresses suivantes :
myriam.joel@yahoo.fr
josselintricou@gmail.com

• Avant le 30 mars
"Care, Genre et Environnement. Ethique du care et questions de genre pour de nouveaux rapports à l’environnement"
Colloque CGE
Organisatrices :
Hélène Guétat-Bernard (ENFA Toulouse, UMR Dynamiques Rurales), Pauline Texier-Teixeira (Lyon 3, UMR 5600 EVS (Environnement, Ville, Société), Pascale Moity Maïzi (Supagro Montpellier, IRC, GRED), Catherine Larrère (Paris 1, EA PHICO).
Du 7 au 11 septembre 2015 Lyon (Université de Lyon 3 Jean Moulin)
Argumentaire :
Nos rapports à l’environnement interrogent aujourd’hui toutes les sociétés. Les modèles de développement eux-mêmes sont questionnés. Des initiatives émergent partout dans le monde pour envisager autrement les rapports à l’environnement (dans un contexte historique combinant crises économiques, multiplication des risques et changement climatique) et pour repenser à travers eux les rapports sociaux, en particulier entre femmes et hommes. Par opposition aux théories - philosophiques, économiques - de la modernité, qui imaginent les individus autonomes, libres et rationnels, le concept de care permet justement de mettre en avant l’interdépendance entre individus ou sociétés dans leurs interactions comme dans leurs rapports aux entités de leur environnement. L’éthique du care environnemental s’inscrit ainsi dans une perspective méthodologique qui privilégie des démarches contextualisées et systémiques pour comprendre et analyser nos rapports au monde vivant et non vivant. Cette approche philosophique s’attache à l’analyse des formes de gestion quotidienne, situées et localisées mais aussi à celle des rapports individuels aux choses pour mettre à jour les multiples liens d’interdépendance dans lesquels chacun de nous est engagé. Elle nous invite aussi à réinscrire dans la justification de l’action - qu’elle soit individuelle ou collective - le rapport au sensible, à l’émotion, au bien-être, pour souligner l’importance des liens de soins entre individus mais aussi entre humains et non humains.
L’approche en terme de care pour renouveler les analyses des rapports de genre et des relations à l’environnement dans les sociétés, est ainsi porteuse d’une nouvelle manière de rendre visible l’organisation des sociétés, de concevoir les relations femmes-hommes et à travers elles, d’aborder les inégalités normatives d’accès, de pouvoir ou de responsabilité dont se sont dotées toutes les sociétés. Mobilisée de manière privilégiée à l’occasion de ce colloque, une telle approche est potentiellement fondatrice de nouvelles propositions scientifiques et politiques qui, dans le champ de problématiques environnementales par exemple, renouvellent les hypothèses autour des questions d’inégalité d’accès ou de droits aux ressources d’une part, incitent à aborder ces dernières dans leurs dimensions à la fois historique, politique, sociale mais aussi éthique, d’autre part.
Ce colloque propose de contribuer à mettre en réseau des acteurs de différents horizons qui sont porteurs d’initiatives scientifiques ou de développement, articulant une approche en termes de care aux problématiques de genre et d’environnement. L’objectif est de participer à la réflexion scientifique internationale sur ces questions et d’aboutir à des propositions d’actions, co- construites entre le monde académique, celui des politiques et celui du développement.
Repenser les interdépendances suggère par ailleurs une attention renouvelée à leurs contenus et logiques. Les travaux de Karl Polanyi nous le permettent puisqu’ils nous aident à réfléchir aux modalités d’articulation de différents principes de production de la valeur socio-économique et donc d’appréhender les différentes logiques qui orientent les liens entre individus, entre groupes, entre sociétés et environnement : i) réciprocité (dans le cadre de l’économie sociale et solidaire : par exemple les ONG, les coopératives), ii) redistribution (par exemple par l’Etat et les collectivités territoriales), iii) partage (par exemple par les familles), iv) marché. L’objectif est alors de comprendre comment chacune des institutions peut s’engager dans des actions de care environnemental pour contribuer à envisager les entités de l’environnement ou les effets des interactions entre sociétés et environnement autrement que comme de simples biens substituables et marchands. Le colloque propose un renversement des systèmes de valeurs en pensant les activités de care (environnemental) comme ayant de la valeur sociale, culturelle, économique. C’est pourquoi nous considérons que ce colloque s’inscrit dans le cadre de la préparation de la COP21 et des plaidoyers pour y porter une voix/voie dans les négociations internationales sur le climat en décembre 2015 à Paris.
Ateliers et programme provisoire :
Le colloque privilégie des approches interdisciplinaires entre SHS et sciences de l’environnement. Les communications attendues doivent s’inscrire dans l’un des cinq ateliers suivant, pensés comme des lieux d’échanges d’expériences et de construction de propositions concrètes entre mondes académique et opérationnel : Atelier 1 : Systèmes agro-alimentaires : agriculture, pêche et élevage Atelier 2 : gestion des risques environnementaux et vulnérabilité Atelier 3 : Justice spatiale, mouvements sociaux et changements environnementaux Atelier 4 : Gestion de l’eau, assainissement et gestion des déchets Atelier 5 : Savoirs et gestion de la bio et de l’agrobiodiversité, Nature et bien-être en ville
Modalités :
Les propositions de communication peuvent se faire sous forme de présentation orale courte, de poster (10minutes de présentation et 20 minutes de discussion) ou de projection d’un film (30min maximum). Quelle que soit la forme choisie, un résumé de 2000 signes est attendu et doit nous parvenir avant le 30 mars 2015.
Ce colloque est enfin porteur d’une ambition collaborative : vous êtes donc cordialement invités à vous inscrire (pré-inscription avec possibilité de dépôt des résumés en ligne, sans paiement immédiat des droits) dès maintenant sur notre site internet pour participer aux forums de discussion
et d’échanges préparatoires. Vous y trouverez aussi toutes les informations nécessaires, notamment le texte d’appel complet, en suivant ce lien : www.cge-collectif.com

• Avant le 15 mai
"Le(s) genre(s). Définitions, modèles, épistémologie"
Colloque de clôture du Laboratoire Junior de l’ENS de Lyon GenERe
ENS
17 et 18 décembre 2015, Lyon
Argumentaire :
Né en 2014 de la collaboration d’une trentaine d’étudiant∙e∙s de master et de doctorat inscrit∙e∙s dans des disciplines variées des Sciences Humaines et Sociales et des Sciences Expérimentales, le laboratoire junior GenERe (Genre : Epistémologie & Recherche) prendra fin en 2015. Pendant deux ans, cette structure nous a permis d’organiser des journées d’étude sur des thèmes variés (« Genre et Bande Dessinée », « Genre et politiques publiques », « Que faire de la “théorie du genre” ? »…), des rencontres avec des militant∙e∙s et personnalités comme Pinar Selek ou Jeffrey Weeks, et un premier colloque en décembre 2014 sur les liens entre « Genre et sexualités ». Pour notre deuxième et dernier colloque, prévu pour décembre 2015, nous avons décidé de revenir aux motivations originelles de ce projet collaboratif et pluridisciplinaire, en proposant deux jours de réflexions sur des questions épistémologiques.
Cet appel à communication vise les chercheur∙e∙s de toutes disciplines, jeunes ou établi∙e∙s. Il est structuré à partir de 8 axes principaux par lesquels nous proposons d’interroger les implications épistémologiques des recherches sur le genre.
I- De quoi parle-t-on ?
Poser la question de l’épistémologie du genre, c’est inévitablement poser celle de sa (ses) définition(s). Or, si le terme s’est aujourd’hui institutionnalisé, notamment dans le champ académique, son usage n’est pas toujours interrogé et relève encore souvent de l’évidence. Concept, outil d’analyse, « lunettes » (Clair, 2012) ou encore objet de recherche, ses désignations sont multiples et correspondent à des réalités différentes, selon les dénominations, les positions théoriques, les choix méthodologiques ou encore les disciplines. La question qui se pose est donc la suivante : de quoi parle-t-on lorsqu’on parle de genre ?
Si un certain consensus semble exister dans le champ académique autour d’une approche relationnelle et hiérarchique du genre (Bereni et al., 2012), cette acception reste très large et laisse de nombreuses zones d’ombre. La première étant celle de la nature du genre (quel est le lien entre sexe et genre ? Faut-il utiliser le singulier ou le pluriel ? Le terme relève-t-il d’un positionnement ou d’un engagement politique ?), qui n’est pas sans lien avec la pluralité des paradigmes féministes ayant participé de l’émergence et de la diffusion du terme (féminismes matérialiste, libéral, queer, etc.). La seconde est celle de son opérationnalité et de ses effets. Suffit-il, par exemple, de parler d’inégalités (entre hommes et femmes, entre homosexuel∙le∙s et hétérosexuel∙le∙s) pour parler de genre ? Ne faut-il pas également travailler à brouiller et dépasser les catégories de genre pour rompre avec une pensée binaire constitutive du système patriarcal (Butler, 1990) ?
Axe 1 : Le genre, les genres ?
Axe 2 : Le genre, objet ou outil ?
II- Qui parle et d’où ?
Les études de genre ne permettent pas seulement un enrichissement considérable des connaissances dans des domaines jusque-là négligés par les savoirs institués, ainsi qu’une déstabilisation de ces savoirs et des catégories d’analyse qui leur sont associées. Elles constituent également un apport épistémologique majeur quant à la construction des savoirs scientifiques et à leur dimension politique, dans la lignée ouverte par l’épistémologie critique féministe. Les Feminist Science Studies ont permis de questionner la place des femmes dans les sciences et ont adopté l’angle du genre pour interroger les contenus scientifiques (Puig de la Bellacasa, 2013). En pensant à partir de l’expérience des femmes et des groupes minorisés en général (dont la marginalisation n’est pas liée à une minorité numéraire mais à une position défavorable dans les rapports de domination) les féministes du standpoint (du « point de vue ») font émerger la connaissance liée à ces positions sociales et à l’expérience de la domination. Cette démarche contribue à politiser la science en mettant à jour les processus de pouvoir qui sous-tendent la construction des savoirs dits « scientifiques ». On peut alors se demander, par exemple, dans quelle mesure l’épistémologie du genre s’inscrit dans ce projet d’épistémologie féministe, et quels usages politiques et scientifiques sont faits des notions de point de vue, de situation et de connaissance située dans le champ des études de genre.
Axe 4 - Épistémologies féministes, épistémologies du genre
Axe 5 - Épistémologies du point de vue : savoirs, recherche et engagement, militantisme
Axe 8 - Épistémologies de l’intersectionnalité
III- Peut-on en parler ensemble ?
La structuration en champ d’études des recherches sur le genre a plusieurs conséquences problématiques. On note en effet, en vue de renforcer l’assise universitaire du champ, une tendance au consensus et à l’effacement de certains débats de fond entre théoricien∙ne∙s, pourtant issu∙e∙s de disciplines variées et offrant différents points de vue sur les phénomènes socio-culturels questionnés. La promesse pluridisciplinaire de ce champ ne semble toutefois en rien garantir la transdisciplinarité du concept même de genre : est-il le même parmi les disciplines des sciences humaines et sociales ? Et qu’en est-il du rapport de celles-ci avec les sciences exactes et expérimentales ? À différentes disciplines, différentes méthodologies, approches et définitions. Les études de genre constitueraient donc à la fois un modèle neuf pour la recherche et l’enseignement (permettant notamment l’émergence de nouveaux champs de recherche : queer studies, porn studies, trans studies), et un lieu problématique de rupture avec (et entre) les disciplines d’origine. Avec l’entrée dans le monde académique des recherches sur le genre, héritées entre autres de réflexions militantes, naît ainsi une tension persistante entre une nécessité de légitimation et la volonté de conserver une distance (critique) vis-à-vis d’une institution qui s’appuie sur des structures et valeurs contre lesquelles les études de genre se sont d’abord inscrites.
Axe 3 – La question des studies : des gender studies sont-elles pertinentes ? Disciplinarité, logiques institutionnelles.
Axe 6 – Le genre est-il devenu mainstream ? Faut-il se réjouir de l’institutionnalisation du genre ?
Axe 7 – Le genre est-il forcément pluridisciplinaire ?
IV- Ne pas penser le genre seul
Penser le genre comme concept, c’est donc questionner son autonomie à plusieurs niveaux. En effet, le genre fait jouer les dissensions ainsi que les points de jonction entre les disciplines. Cependant, penser l’épistémologie du genre, c’est aussi l’interroger comme ligne de partage social, et interroger, dans le même mouvement, son lien avec d’autres lignes, de partage, d’interférence, de rupture. Cela implique de penser leurs intersections et les rapports de pouvoir et de domination qui en découlent. Les études de genre questionnent ainsi le découpage et les points de rencontre entre sexe, genre et sexualité, mais aussi les divisions fondées sur la classe, la « race », l’âge, le handicap, etc. Si l’on conçoit le genre comme créant de la division, de l’opposition, de l’incompatibilité, alors il faut aussi s’interroger sur les conséquences politiques de cette fracture et sur les stratégies consistant à la replacer parmi d’autres.
Axe 7 – Le genre est-il forcément plurisciplinaire ?
Axe 8 – Épistémologies de l’intersectionnalité
Modalités :
Le colloque pluridisciplinaire organisé par le laboratoire junior GenERe se tiendra les jeudi 17 et vendredi 18 décembre 2015 à l’ENS de Lyon.
Confériencier∙e∙s invité∙e∙s : Éric Fassin (sociologie, Paris 8), Claude Gautier (philosophie, ENS de Lyon), Marie-Anne Paveau (sciences du langage, Paris 13), Christine Planté (littérature, Lyon 2) et Michèle Zancarini-Fournel (histoire, Lyon 1).
Les contributions pourront prendre la forme d’une communication (individuelle ou collaborative) ou d’un atelier. Les propositions sont attendues sous forme électronique (en format .doc) avant le 15 mai 2015 à l’adresse labogenere@gmail.com.
Elles devront comporter les informations suivantes :
Nom, prénom, adresse électronique, discipline et institution de rattachement de chaque auteur.e
Pour une communication : titre de la communication, axe(s) dans le(s)quel(s) elle s’inscrit, mots-clés (5 maximum), résumé de 3000 signes maximum (références incluses)
Pour un atelier : titre de l’atelier et résumé de la problématique générale de celui-ci (1500 signes maximum) ; pour les trois ou quatre (maximum) participant∙e∙s : titre de la communication, axe(s) dans le(s)quel(s) elle s’inscrit, mots-clés (5 maximum), résumé de 3000 signes maximum (références incluses)
Calendrier :
Date limite de soumission : 15 mai 2015
Avis aux auteur∙e∙s : 30 juin 2015
Avant le 15 novembre : envoi d’un résumé détaillé de la communication aux président∙e∙s d’atelier (10 000 à 15 000 signes)
http://labogenere.fr/2015/02/colloque-genere-appel-a-communication/

• Avant le 15 mai
"La justice sociale et environnementale et les femmes"
Pour le numéro Printemps/été 2015, vol.31, no 1. des Cahiers de la femme
Argumentaire :
Ce numéro spécial des Cahiers de la femme mettra l’accent sur les crises sociales et environnementales qui menacent la conservation de la vie sur notre planète. On aura intérêt à consulter les féministes, pour expliciter les dynamiques du patriarcat et du capitalisme, et plus aptes à éclairer les "réponses" et les "fausses solutions" qui compliquent la situation actuelle.
En 1987, le rapport Brundtland a confondu la crise de la dette internationale avec la crise écologique et a suggéré le développement durable comme un moyen d’enrayer la pauvreté et de contrôler les désastres environnementaux. Le développement durable a été ainsi défini : "un développement qui rencontre les besoins du présent sans compromettre ceux des générations futures." (La Commission mondiale sur l’environnement et le développement, 1987, p.8)
En 1992, La Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED) a confié aux gouvernements, aux États et à la Banque mondiale la responsabilité d’organiser le développement durable. Au programme, lors du sommet de la Planète Terre, action 21, on a décrit le développement durable comme une combinaison de la croissance économique et la gestion environnementale, ce qui a débouché sur une gestion de la nature et des humains sous la rubrique "Développement et ressources" et on en a donné la responsabilité aux organisations non gouvernementales (ONG).
En 2002, le sommet de la PlanèteTerre de Johannesburg, tenu à Rio (Rio +10), a reconnu officiellement l’extraction du minerai comme faisant partie du développement durable sous la juridiction volontaire des corporations et de leurs investisseurs. En 2012, Rio+20 a vu les corporations prendre possession du Sommet. Le "Capitalisme vert" a proposé de sauver le capitalisme et la planète en inscrivant à la Bourse les "services" échangés avec la nature, telle la capacité de la forêt d’absorber les émanations du gaz carbonique.
Dans ce numéro nous invitons à proposer des textes qui, dans un premier temps, exploreront les forces sociales aux prises avec l’étendue de la commodification et en deuxième lieu, analyseront les idées écoféministes et autres paradigmes (i.e. la mise en commun) ainsi que les mouvements féministes de justice et de solidarité qui s’attaquent à ces crises.
Quelques titres suggérés
. Les crises sociales et écologiques vues par les féministes
. Les mises en commun (civiles et naturelles)
. Les Sommets de la terre
. Les pourparlers des Nations Unies sur le climat
. Le développement durable
. La valeur monétaire de la nature
. Les changements climatiques incluant les crédits sur le carbone
. Le protocole de Kyoto
. La réduction des émissions provenant de la déforestation dans les pays émergents.
. L’écotourisme
. Le fracking, l’extraction du minerai, du pétrole, les sables bitumeux
. Définir l’allègement 
. Définir l’ajustement
. Le climat et les actions de la justice
. La décroissance
. Les perspectives de survivance
Nous accueillons essais, recherches, rapports, toute forme de narration, des poèmes, des dessins qui éclaireront nos pages.
Modalités :
Date de tombée : le 15 mai 2015
Les articles à soumettre, d’un maximum de 16 pages (4 000 mots), seront dactylographiés, double interlignes, accompagnés d’un petit résumé (50 mots) et d’une brève biographie. Nous attendons une copie papier ainsi qu’une copie par courriel. Nous préférons les textes inédits et si c’est possible, accompagnés de photos ou de graphiques.
Notez que Canadian Women Studies/les Cahiers de la femme se réservent le droit de réviser les textes pour leur clarté et leur longueur selon nos critères de publication.
Nous avons donné les droits électroniques au Gale Group Micromedia Proquest et H.W. Wilson afin qu’ils puissent utiliser notre matériel publié. Tous les droits d’auteur seront utilisés par CWS/CF pour la publication et la transmission de notre message.
S.V.P. écrivez-nous et indiquez-nous votre intention de nous soumettre votre travail.
Canadian Women Studies/les cahiers de la femme
210 Founders, York University, 4700 Keele Street, Toronto, ON, M3J 1P3
Tél. : (416) 736-5356 Fax : (416)736-5765
Courriel : cwscf@yorku.ca

• Avant le 1er mars
"Women and Ageing : New Cultural and Critical Perspectives"
University of Limerick, Ireland 20th-22nd May 2015
Conveners :
Dr Cathy McGlynn, Dr Maggie O’Neill, Dr Michaela Schrage-Früh
(University of Limerick)
In a time when even Bridget Jones finds herself in her early fifties, it
may at first glance seem unwarranted to speak of the invisibility of ageing
women in literary and cultural contexts. In fact, in a review of Mad about
the Boy in The Times, Sarah Lyall writes that, “Bridget’s amorous
adventures … make the prospect of middle age not so bad at all”.
Constructions like this open up questions about representations of women
and ageing. What types of images of the “ageing woman” are created in
cultural texts ? Do women in later life, in order to become visible, need to
find ways to “pass” as younger so that “age shall not wither them”
as Kira Cochraine puts it in an article in The Guardian ? Are these
legitimate strategies or should women embrace the menopause as a new phase
of life and liberation as advised by Germaine Greer ? What impact do
dominant representations of ageing women have on the sociocultural
realities of women in their later years ? And in what ways do they compare
to earlier representations ?
The rise of the new interdisciplinary field of ageing studies / cultural
gerontology testifies to the need to reassess cultural representations of
ageing and to view ageing not only as part of the life course but as a
social and cultural construct. It is all the more surprising that ageing is
a topic still marginalised in feminist theory, despite Simone de
Beauvoir’s testimony to her dismay at ‘society’s secret shame’ in
The Coming of Age in 1970. There are some notable exceptions, such as
Germaine Greer’s work on the postmenopausal woman, Susan Bordo’s work
on the body, or Lynne Segal’s recent reflection and analysis of the
process of growing older. This conference will engage with the symbolic
aspects of women and ageing in culture and society, and the power these
constructions exert over public and private conceptions of old age.
The aim of this conference is to provide an opportunity to discuss
intersections of the cultural, social and medical dimensions of women and
ageing. It will engage with discourses on ageing in their various cultural
manifestations through the ages but also across different cultures, genres
and media. We invite papers from diverse disciplines such as literary and
cultural studies, film and media studies, philosophy, anthropology,
linguistics and the medical humanities.
Plenary Speakers :
Prof Germaine Greer ; Prof Margaret Harper
Events :
Poetry reading by Medbh McGuckian ; Roundtable on Women and Ageing
Possible topics can include but are not limited to :
Ageing, autobiography and lived experience
Technologies, medicine and ageing
Ageing and popular culture
Ageing and neoliberalism
Visual images of ageing
Age and performance
The ageing body as text
Ageing and memory
Stigma
Myths about ageing, women in myth
Age and creativity
Queer ageing
Love, loss and mourning
Health, menopause, the post-maternal body
Male representations of women and ageing
Older and younger mothers
The ageing spinster
The cult of youth and perceptions of beauty
Ageing, recession and dependency
Ageing and women minorities
Age, race, and colour
Please submit proposals for papers or panels by 28th February 2015.
Proposals should be 250 words and should include a 50 word biography.
Queries may be directed to the conference organisers at
ageing.women@gmail.com. Conference fee TBC.

• Avant le 10 mars
"Gender and Crisis in History"
Graduate Conference
Procida (Napoli), June 22-24, 2015
The Department of Social Sciences of the Università di Napoli Federico II, the Department of Humanities and Social Sciences of the Università di Napoli L’Orientale together with the International collaborative doctoral network in Women’s and Gender History will be jointly running the Graduate Conference on Gender and Crisis in History, to be held June 22-24, 2015, on the island of Procida (Napoli). This conference seeks to bring together history graduate students whose original research deal with gender and crisis.
Whilst the category of ‘gender’ has a well-established epistemological status, how relational systems have changed historically still poses questions for research.
The social sciences suggest that there are diverse fields in which – in a given context – gender identities are constructed and identification processes occur. These are interrelated yet distinct fields : they range from cultural systems of meaning to economic-productive relations ; from the intimate personal sphere to the legal and institutional dimension in the broad sense.
Historical research shows that the change takes place at different times and assumes different forms in these diverse spheres, and that it is not possible to identify ‘a transformative event’ in, or a ‘crisis’ of, gender relations as a whole. Nor do interpretations of modernity in terms of ‘permanent crisis’ avoid tautology in this regard.
There are nevertheless critical phases, or political, social, cultural or economic junctures at which consolidated equilibria and arrangements are put to the test on the terrain of gender relations as well.
Hence, around a plural and strongly localized notion of ‘crisis’, the aim of the Conference is to gather current streams of research on different periods and geographical contexts, and to encourage discussion among them.
We therefore invite papers proposals pertaining to three main lines of inquiry, which may also intersect :
1. how critical phases of change or dramatic ruptures are translated into and/or are accompanied by alterations in the system of gender relations ; and, vice- versa, how gender influences those processes, and what are the gender bases of instabilities in, and shocks to, the economic, political, social and/or cultural system ;
2. whilst a plurality of models usually operate in different contexts, there are historical periods in which new ones emerge, and in which forms of ‘dissidence’/provocation implicitly or explicitly challenge established equilibria and hierarchies ;
3. history is strewn with claims of an ongoing ‘crisis’ in the relations between men and women. The topic to explore is this : in what contexts does this happen, within what institutional frameworks, and with what consequences ? To be noted in particular is the long-standing claim concerning the ‘crisis of masculinity’, which is so widespread that it renders the category itself somewhat inflated in public discourse and in contemporary common-sense.
The language of the Conference will be English. The keynote speakers will be Prof Laura Lee Downs (EUI) and Prof Mary Gibson (CUNY).
Conference presentations should last no longer than 20 minutes. Each presentation will be accompanied by comments from a member of the scientific committee. Presenters will have a chance to answer questions during a general discussion period after the presentation.
Food and housing will be provided by the organizer institutions. Unfortunately, we will not be able to provide funds for transportation.
Please submit proposals (500 word max) and bios (150 words max) in English by March 10, 2015 to the following e-mail addresses : caglioti@unina.it ; rizzod@unior.it. The Scientific Committee will select 10 participants.
The scientific committee : Peter Becker (Wien), Anna Bellavitis (Rouen), Carmen de La Guardia (Madrid Autonoma), Daniela L. Caglioti (Napoli Federico II), Alessandra Gissi (Napoli Orientale), Gabriella Gribaudi (Napoli Federico II), Paola Paderni (Napoli Orientale), Domenico Rizzo (Napoli Orientale), Emma Sarno (Napoli Orientale), Perry Willson (Dundee), Annamaria Zaccaria (Napoli Federico II).
Acceptance notices will be sent by March 30, 2015. Between ten and twelve papers will be accepted. Accepted papers must be sent in by May 30, 2015.

• Avant le 15 avril
"Women in Arms : from the Russian Empire to Post-Soviet States"
The military has never been an male-exclusive world (soldiers’ wives, canteen women, nurses, etc.), but the fact that women could bear arms and fight, in the army or other power structures, still remains controversial, calling into question gender roles and social evolution as a whole. In 2006, the Journal of Power Institutions in Post-Soviet Societies (http://pipss.org/) dedicated one of its issue to the question of Women and/in the Military in Tsarist, Soviet and Post-Soviet Russia (http://pipss.revues.org/448). In this new PIPSS issue, we want to change the focus and tackle the question of women fighters, whether inside the army or in more or less formalized armed group.
While the specificity of the women experience as victims of war and especially sexual violence is increasingly recognized, a parallel tendency has developed among scholars to recognize that women can also be agents of violence. This body of research often draws on a gender approach to war and the military, including reflection on the notion of masculinity, with war being at the same time its ultimate manifestation and a formidable threat to it.
A basic historical overview points to several moments and contexts when women are compelled to, and socially and/or legally authorized to take arms : in radical left and revolutionary movements, where the gender role division is put into question ; during revolutionary or decolonization moments, when these social and gender roles are shattered ; in wars of resistance to an invader, total wars and wars of annihilation where armed resistance appears as the only option.
Recent publications cover several historical moments and geographical areas in a comparative perspective ; the Spanish Civil War, the First and Second World wars, Asian and Latin American guerrillas, (Alison, Bucaille, Capdevila et alii, Cardi and Pruvost, Milquet and Frederic). But these scholarly works rarely include Russia or the post-Soviet States – a context where cases and experiences of women fighters can be traced through history : Nadezhda Durova who served during the 1812 “Patriotic war” against Napoleon ; the XIXth Century social-revolutionary and terrorist movements, where women terrorists like Sofia Perovskaya climbed onto the scaffold ; the First World War, with the well-known figure of Yasha and her women regiment ; women Red Guards during the civil war ; women snipers, machine gunners, aviators, tankists or anti-aircraft crew during the “Great Patriotic War” ; women in the local conflicts of the post-Soviet era (Nagorny-Karabakh, Abkhazia, Transdnistria, Chechnya) and women suicide bombers.
Apart from historical overview on women in arms throughout Russian history (Ivanova), or during the First World and subsequent Civil War (Stockdale, Stoff, Salnikova, Shcherbinin, etc) the bulk of publications are dedicated to women during the Second World War (Conze and Fieseler, Engel, Erickson, Harris, Jug, Krylova, Markwick and Cardona, Pennington, Budnitskii, Murmantseva).
Our aim in the 17th PIPSS.ORG issue (2015) is to draw on the renewal of research on women fighters to shed new light on the question of women in arms in Imperial Russia, the Soviet Union, and post- Soviet space. While all contributions dedicated to women fighters and women in arms are welcome, we encourage submissions on the following themes :
Women and their place in the armed groups : Do women take part in combat ? What are the responses of those serving alongside them and among the military hierarchy ? How does the military manage the place of women in the armed group (practical questions such as uniform, bath, dormitories, etc.) ? What kind of relationships is established between men and women at the front and at the rear ? Sexual harassment in the armed forces and the response of military authorities.
Women’s trajectories : What are the social and personal conditions that allow for women to engage in combat ? Contemporary media discourses tends to see women as driven by personal, individual motives (eg. the “black widows” seeking revenge for their loved ones), while during the Second World War the main explanation was “patriotism”. What is the legal and social context as well as the discourses that allow women to take up arms ? What are the trajectories of women before the war, during and after the war (including the question of public policies for veterans).
Representation of women fighters : Soviet literature and cinema have given birth to unforgettable figures, such as Anka the Machine-Gunner in the film Chapaev, Marusia in Forty-first by the writer Boris Lavrenov, or the heroines of “The Dawns here are quiet” by Boris Vassiliev. Papers on representations of women fighters in literature, cinema, theatre, as well as in the press and television, are welcome.
Guidelines for submission
The journal will be published in three languages (French, English and Russian with a 100-word abstract in English), as a result of which most authors will be able to write in their native language. But we would like to draw your attention to the fact that articles in English will reach a much broader audience. The articles (30 000 to 50 000 characters) submitted topipss.org for publication should be original contributions and should not be under consideration for any other publication. Each article will be submitted to double-anonymous peer review ; final decisions on publication will be made by the Editorial Board.
If you wish to submit an article, please first contact the Chief Editor (contact@pipss.org) and send a 100-word abstract in English.
Informations : http://pipss.revues.org/169.
The deadline for article submission is end of April 2015 (extended deadline) with publication in Autumn 2015.
Contact : 
Elisabeth Sieca-Kozlowski , CERSIPS c/° CERCEC, 190-198 av. de France 75244 Paris cedex 13. contact@pipss.org

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4 - POSTES :

• Ouverture d’un poste de MCF en "Genre, anthropologie et ethnographie", Paris 8
Le département d’études de genre (rattaché à l’UMR LEGS) de l’université Paris 8 se voit ouvrir un poste en "Genre, anthropologie et ethnographie". L’offre est disponible sur Galaxie :
https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/ListesPostesPublies/ANTEE/2015_1/0931827F/FOPC_0931827F_4293.pdf

• Chaire « Genre » / Egalité, Université Sorbonne Paris Cité
L’Université Sorbonne Paris Cité (USPC), composée de l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3, l’Université Paris Descartes, l’Université Paris Diderot, l’Université Paris 13, l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et Sciences Po, lance un appel à candidatures pour une chaire « Genre »/égalité.
Les candidat.e.s doivent être reconnus internationalement dans leur domaine d’étude et attester d’une spécialisation dans le domaine des études de genre ou d’un intérêt pour les questions d’égalité dans leur discipline. La chaire proposée est d’une durée de trois mois (octobre-décembre 2015). On attend du.de la lauréat.e quelques séminaires, destinés à des étudiant.e.s de master (deux séances) ou de doctorat (une séance), qui seront donnés dans les universités et les établissements d’USPC. Il est également attendu qu’il.elle participe à des séminaires existants afin de renforcer le réseau des spécialistes des études de genre au sein d’USPC et d’encourager la recherche dans ce domaine quelle que soit sa discipline y compris celle relevant des sciences (physique, chimie, mathématique, biologie, informatique). C’est pourquoi, les chercheur.e.s, investi.e.s dans la promotion de l’égalité, dans leur discipline, sont invité.e.s à candidater.
USPC assure un soutien institutionnel par la mise à disposition d’un logement à la Cité universitaire internationale ainsi que par la prise en charge financière du voyage aller et retour du.de la lauréat.e. L’établissement d’accueil, au sein d’USPC, fournira un bureau et des moyens de travail adéquats.
Les candidat.e.s sont invité.e.s à envoyer une lettre de motivation (2-3 pages) ainsi que leur curriculum vitae. Il est suggéré aux candidat.e.s qui entretiendraient déjà des relations avec USPC de souligner comment ce séjour pourrait contribuer au développement de projets de recherche collaboratifs dans le domaine des études de genre et dans la promotion de l’égalité. L’anglais et le français sont les langues privilégiées dans le cadre des séminaires, mais les candidatures des chercheur.e.s parlant d’autres langues seront appréciées.
La date de dépôt des candidatures est fixée au 3 avril 2015. Le.la lauréat.e sera informé.e le 20 avril 2015 afin de pouvoir organiser son séjour.
La lettre de motivation et le CV devront être adressés à USPC : gabrielle.costa@uspc.fr
Les demandes d’information concernant la chaire peuvent être adressées à Anne Kupiec (anne.kupiec@univ-paris-diderot.fr

• Two PhD positions in Gender Studies, University in Stockholm
There are two PhD positions in Gender Studies announced at Södertörn University in Stockholm. The application deadline is the 5th of march. Please circulate the info among your contacts. The notion of "Baltic" is diffuse it refers to Eastern Europe, post-socialist countries (also South-Eastern Europe) and includes Germany.
One doctoral studentship in Gender studies within the research area of Critical and Cultural Theory associated with the Baltic and Eastern European Graduate School BEEGS
http://web101.reachmee.com/i007/sh/se/(X(1)S(5b2fcm45zjh ! wvdz5nbslpnuz))/vacdetail.aspx ?commadseqno=972&postback%20=%20vacancies.aspx
One doctoral studentship in Gender Studies within the research area of Critical and Cultural Theory and the research project Queer(y)ing Kinship in the Baltic Region
http://web101.reachmee.com/i007/sh/se/(X(1)S(5b2fcm45zjhwvdz5nbslpnuz))/vacdetail.aspx ?commadseqno=969&postback=vacancies.aspx

• Associate Director for GSWS and APC for Research on Gender, Sexuality, and Women, University of Pennsylvania
The Gender, Sexuality, and Women’s Studies Program (GSWS) and the Alice Paul Center (APC) for Research on Gender, Sexuality, and Women in the School of Arts and Sciences at the University of Pennsylvania seek an Associate Director. The Associate Director works closely with the Director and Co-Director of the program and center to develop and strengthen the GSWS faculty research side of the GSWS program. S/he works in collaboration with SAS Corporate and Foundation Relations to identify relevant grant opportunities and communicate those opportunities to GSWS faculty in the Center. S/he will research relevant topic areas in support of the goals of the center and generate written reports around those topic areas for the Director and assist with other aspects of programmatic grant writing. S/he, in collaboration with the SAS Regional Business Office, facilitates and supports all administrative aspects of grant submissions for faculty associated with the Center, assists in organizing and running programs that such grants might fund, and will help the Center serve as a clearing house through which faculty can run their own grant programs. Additionally, s/he helps to plan and implement relevant programs, events, workshops and conferences for Penn students, faculty, and staff, as well as the broader community. The Associate Director may be asked to teach one course per year at the discretion of the director and thus should be qualified to teach such courses. The Associate Director of APC also serves as a liaison with the Penn Women’s Center, the LGBT Center, the Greenfield Intercultural Center, and other student and faculty organizations and centers, as well as with departments and schools across the University, in keeping with the focus of GSWS and APC on global feminism and LGBT/sexuality studies. S/he also may be asked to supervise and update the program’s website, help design and plan event publicity, and oversee the use of new media to enhance outreach to our multiple communities. It is preferred that the successful candidate should have a PhD or equivalent degree, considerable academic and/or practical experience in women’s, gender, and sexuality studies, demonstrate some success with grant research and administration, and be able to work with a wide diversity of faculty and students in developing and implementing long-term plans for the Alice Paul Center.
This position requires strong academic credentials with a focus on Gender, Sexuality and Women’s Studies preferred but not necessary. A Ph.D. or equivalent degree is strongly preferred. Prior experience working for a University-affiliated Center for the study of Gender, Sexuality, and Women preferred. Experience with grants, conference organizing, new media outreach, and event publicity is a plus. Applicants should submit a cover letter with the application and C.V. online at the link below. The cover letter should include a statement of qualifications and experience, including program administration and/or writing grants, and indicate one or two projects they would most want to pursue as Associate Director of the APC. Supporting documents, such as sample grant applications that have been successfully reviewed, may be submitted but are not required. Additionally three letters of recommendation should be mailed directly to : Ms. Megan Kaufman, Department of Political Science, Stiteler Hall, 208 S. 37th St., The University of Pennsylvania, Philadelphia PA 19104. Or letters may be emailed to Megan Kauffman. Review of applications will begin March 15, 2015, and continue until the position is filled. This is a staff position and does not carry tenure.
Full information for the position and application process go to : https://jobs.hr.upenn.edu/postings/8858

• Vacancies for 2 PhD researchers (4 years 100%), Belgium
We offer two vacancies for doctoral research within the framework of the FWO
(Fund for Scientific Research Flanders) research project “Harmful Cultural
Practices : A critical analysis of cross-cultural discourses and moral
understandings of gender, sexuality and embodiment”. Both researchers will
work closely together under the joint supervision of Prof. Dr. Gily Coene
(VUB) and Prof. Dr. Chia Longman (UGent).
One researcher will be based at the Centre for Research on Culture and
Gender at Ghent University (http://cici.ugent.be/)
One researcher will be based at Rhea, Centre of Expertise in Gender,
Diversity and Intersectionality, Vrije Universiteit Brussel
(http://www.vub.ac.be/expertisecentrum/gender-diversiteit )
Project Description
The concept of ‘harmful cultural practices’ is increasingly used in
development and human rights discourse to refer to practices such as female
genital cutting, honour related violence or forced marriages. The aim of
this project is (1) to critically question the analytical viability and the
strategic potential of the notion of harmful cultural practices ; (2) to gain
a better insight into the way in which women in a migration context
experience and negotiate moral and cultural understandings concerning
gender, sexuality and embodiment, and (3) to develop an alternative
framework that incorporates different cultural perspectives and
epistemologies and that allows to question, explain and challenge gender
inequalities and discriminatory practices.
The project is situated at the crossroads of ethics and anthropology and
draws on theoretical insights from feminist ethics and epistemology, the
anthropology of moralities and contemporary theories of religion and
secularism. It involves a conceptual and empirical inquiry applying
discourse, narrative and intersectional analysis. The project includes
different case studies on moral and cultural understandings of gender,
sexuality and embodiment in a migration context in Belgium.
Profile of the candidates :
· The candidates have a master degree in the social sciences or
humanities, such as gender studies, cultural sciences, anthropology or
ethics and philosophy.
· The candidates have a clear interest in gender analysis, critical
theory and qualitative research.
· The candidates have excellent qualifications at undergraduate and
masters level.
· The candidates have a high level of proficiency in spoken and
written English and language capabilities in one or more languages spoken in
the area under study to enable them to undertake the necessary field
research (e.g., Dutch, French, Turkish, Arabic …)
· The candidates are prepared to work in Belgium (Ghent or Brussels).
· The candidates are prepared to travel abroad on a regular basis.
Tasks :
· Write and complete a PhD dissertation and submit articles to
refereed journals or edited volumes in collaboration with supervisors.
· Participate in and co-organize conferences, workshops, seminars and
other scholarly activities of the two research centers and elsewhere.
· Assistance in teaching and administration (contingent upon
availability).
We offer :
· A full time position as a pre-doctoral researcher for four years,
starting in September or October 2015.
· Support for methodological training and for participating in various
national and international conferences.
· A dynamic research context, with teams that are well embedded in
national and international networks.
How to apply :
Please submit applications before May 1st 2015 including the following
documents :
· Cover letter outlining your academic interests, research experience
and motivation (max 400 words) ;
· CV ;
· A preliminary proposal including research questions, theoretical
approaches and methodologies, and most important literature (maximum 1,000
words) ;
· Names and contact details of two references ;
· Two writing samples (thesis and/or essay or and/or article) that
provide evidence of research on gender and diversity and/or ability to
theorize ;
· Documents that can prove excellent qualifications at undergraduate
and masters level.
These are to be sent by post to :
Please submit two applications in paper copy only by May 1st 2015 (stamp
date) with the reference ‘PhD Application HCP’ stated on the envelope to :
Prof. Dr. Gily Coene, Vrije Universiteit Brussel, Dept. Philosophy and
Ethics, Pleinlaan 2, 1050 Brussels AND Prof. Dr. Chia Longman, Ghent
University, Dept. of Languages and Cultures, Rozier 44, B-9000 Gent.
Further information on the vacancies :
Prof. Dr. Gily Coene, Tel. +32 (0)2 629 26 64, gcoene@vub.ac.be
Prof. Chia Longman, Tel. +32 (0)9 264 38 18, chia.longman@ugent.be
Procedure
By the end of May, you will be informed about the outcome of the first
selection. If positive, you will be invited for an interview. The interviews
take place in June in Ghent or Brussels. By the end of June you will be
informed about the outcome of the selection procedure.

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5 - EN LIGNE :

• Participez au recensement national des expertes !
Pour participer à la visibilité des femmes dans l’espace public et dans les médias, Radio France, France Télévisions et Egalis lanceront fin mars le premier "Guide des Expertes" en ligne. Après 3 éditions papier réalisées par Marie-Françoise Colombani (EpOke) et Chebeka Hachemi, le Guide des Expertes devient intégralement numérique et sera totalement gratuit.
L’objectif est de recenser les expertes pouvant intervenir sur toutes les thématiquesdans les médias, lors de conférences ou colloques afin que les journalistes, entreprises ou collectivités trouvent rapidement leurs contacts. Le site expertes.eu offrira un accès inédit aux médias et participera à la visibilité des femmes qui y seront recensées.
http://us2.campaign-archive2.com/?u=c3456bbbde07c441617e0fe02&id=9c682d25bf&e=5d0c05bdb3

• Lancement d’un appel à manifestation d’intérêt pour la conception de modules francophones de formation à distance sur « Genre : concepts et approches »
L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) lance un appel à manifestation d’intérêt pour l’élaboration de modules francophones de formation à distance proposant aux femmes universitaires une auto-formation tutorée avec QCM (questionnaire à choix multiple) visant à promouvoir leur égal accès aux postes de responsabilité dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
http://www.auf.org/actualites/lancement-dun-appel-manifestation-dinteret-pour-la/

• Sénat, "Proposition de loi renforçant le rôle du système éducatif dans la lutte contre les stéréotypes sexistes"
Présentée par Roland COURTEAU, Mmes Michelle MEUNIER, Marie-Pierre MONIER, Claudine LEPAGE, Maryvonne BLONDIN et Catherine GÉNISSON
Le rapport de la délégation aux droits des femmes intitulé « Lutter contre les stéréotypes sexistes dans les manuels scolaires : faire de l’école un creuset de l’égalité » (n°645, 2013-2014) plaide en faveur d’un effort accru du système scolaire pour lutter contre la persistance des préjugés sexistes.
http://www.senat.fr/leg/ppl14-209.html

• Futur Antérieur, "Féminismes au présent", numéro spécial, avril 1993
En ces temps de crise des idéologies, le féminisme peut-il renouveler son potentiel critique ? Où plutôt, la réflexion théorique de type féministe peut-elle aider à dépasser les apories idéologiques par l’introduction d’idées façonnées dans la longue histoire des individus assujettis ?
Depuis quelques années déjà, les approches se sont diversifiées, la différence des sexes n’est plus seulement analysée dans sa structure de domination ; les oppositions binaires – égalité, différence – sont repensées ; l’idehtité des sexes réinterrogée, les limites critiques du féminisme mises en perspective. Il n’en reste pas moins que les différentes formes d’oppression ne sont pas effacées et que les pratiques politiques et les modes de penser restent marqués par les assignations dévolues à chaque sexe.
La démarche féministe, même si le mot est largement postérieur au siècle des Lumières, est héritière, sinon d’une tradition, du moins de pratiques individuelles, d’élaborations théoriques antérieures à l’Aufklärung. Produit réactif à la domination d’un sexe sur l’autre, la pratique féministe a souvent permis de dévoiler un ordre social, un système de pouvoirs grâce au point de vue extérieur qu’elle supposait.
http://www.multitudes.net/category/archives-revues-futur-anterieur-et/archives-futur-anterieur/numeros-speciaux/avril-93-feminismes-au-present/

• Johanna Brenner et Maria Ramas, "Repenser l’oppression des femmes", Périodes
L’oppression des femmes pourrait n’être ni le résultat du « patriarcat » ni dans l’intérêt fondamental du capitalisme. C’est le présupposé qu’avancent Brenner et Ramas, ainsi que la cible de leur puissante critique, Michèle Barrett. Pour cette dernière, l’oppression des femmes est le produit d’une idéologie bourgeoise, façonnant la subjectivité des classes populaires et favorisant la division salariale entre hommes et femmes. Pour Brenner et Ramas, cette explication ne tient pas la route. Mais il faut faire un détour pour expliquer l’oppression des femmes : comprendre comment la reproduction biologique et le travail industriel ont dégradé le rapport de force entre hommes et femmes au bénéfice des premiers. Le défi théorique de l’oppression des femmes nécessite une réponse dialectique, aux antipodes du fonctionnalisme. Une telle approche permet d’identifier l’État-providence et le combat pour la socialisation du soin aux personnes dépendantes comme le nœud du problème et, dès lors, du combat féministe.
http://revueperiode.net/repenser-loppression-des-femmes/

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6 - PUBLICATIONS :

• Sociétés contemporaines, "Genre et nation. Approches sociologiques", n° 94, 2014, Presses de Sciences Po, 130 p., 19 euros. ISBN 978-2-7246-3379-5
Dans différents contextes, le genre se trouve aujourd’hui placé au centre de la promotion d’identités nationales dites démocratiques, libérales et/ou progressistes. Pour montrer comment ces reconfigurations s’opèrent, ce dossier s’intéresse à trois univers professionnels et/ou associatifs articulant les hiérarchies de genre, de classe, de race et d’appartenance nationale : un centre de rétention pour étrangers en Allemagne (Mathilde Darley), une entreprise multinationale implantée en Arabie Saoudite (Amélie Le Renard) et une ONG oeuvrant pour l’égalité hommes-femmes au Tadjikistan (Lucia Direnberger).
Au sein de ces organisations, certaines personnes sont en position de prescrire des comportements à d’autres, de les juger et/ou de les sélectionner en fonction de la conformité de leurs propres comportements à des normes spécifiques de masculinité, de féminité et de sexualité. Des dispositifs et des pratiques de travail, institutionnalisés ou informels, façonnent des normes associées – aux yeux de celles et ceux qui les prescrivent – à une communauté
nationale imaginée.
L’analyse de ces situations de configuration locale d’interactions interpersonnelles sur un pied d’inégalité aide à comprendre la manière dont les questions de genre peuvent être un enjeu de pouvoir et de légitimation non seulement à l’échelle nationale mais également internationale.
Hors dossier, Sophie Bernard s’intéresse au travail des caissières de supermarchés et d’hypermarchés face à l’automatisation des caisses, qui se traduit par une transformation radicale de leur activité.
http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100765520

• Christophe Broqua, Catherine Deschamps (eds.), L’Échange économico-sexuel, Editions de l’EHESS, 420 p., 17 euros. ISBN : 978-2-7132-2459-1
Cet ouvrage se veut un hommage critique à l’œuvre de Paola Tabet, anthropologue féministe qui contesta dès les années 1980 la distinction convenue entre sexualité « ordinaire » et sexualité « commerciale ».
Des maisons de passe en Bolivie aux clubs libertins parisiens, de l’homosexualité au Maroc aux mariages de convenance, il propose de repenser les logiques de l’échange économico-sexuel et des rapports de genre qui le fondent. Le regard de chercheurs de terrain montre combien sont ténues les frontières qui séparent intérêts et sentiments, contraintes et plaisirs, égalité et domination. En définitive, les transactions sexuelles apparaissent conditionnées par des rapports de pouvoir où interviennent en particulier la classe sociale, la « race », l’âge ou l’orientation sexuelle.
Une observation au plus près des situations diverses de transactions sexuelles
Contre le stigmate de la prostitution
Contre la distinction entre la sexualité « commerciale » et la sexualité « ordinaire »
http://editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/lechange-economico-sexuel/

• Julie Lavigne, La Traversée de la pornographie. Politique et érotisme dans l’art féministe, Editions du Remue-ménage, 234 p., 22,95 dollars canadiens. ISBN : 978-2-89091-440-7
On associe d’ordinaire l’érotisme aux femmes et la pornographie aux hommes. Puis, il y a des œuvres comme Romance de Breillat ou Baise-moi de Despentes et Trinh Thi pour tout ébranler, pour faire voler en éclats ce postulat désuet. Depuis plus de vingt ans, une forme de « métapornographie » veut proposer une représentation de la sexualité des femmes sans l’objectiver ni l’essentialiser, loin du paternalisme et de la victimisation. Des artistes filment leurs propres relations sexuelles, réutilisent des images de l’industrie de la porno ou offrent des performances explicites, tout en se revendiquant féministes.
Mais la question de la pornographie, tant en histoire de l’art que dans les études féministes, est un terrain miné. Julie Lavigne se demande d’entrée de jeu comment cette dernière peut devenir meurtrière pour les unes et libératrice pour les autres. Les artistes qui s’approprient les codes de la porno commerciale pour les travestir ne jouent-elles pas au fond le jeu du conformisme ? Selon quels critères une œuvre pornographique devient-elle artistique ? L’excitation sexuelle est-elle compatible avec un discours critique ?
Cet essai audacieux explore le phénomène de la pornographie féministe en arts visuels, entre politique et intersubjectivité, en s’appuyant sur les théories de Georges Bataille et de Linda Williams, notamment. Il revisite les œuvres des pionnières Carolee Schneemann, Pipilotti Rist, Annie Sprinkle et Marlene Dumas.
http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1551

• Louise Toupin, Le salaire au travail ménager. Chronique d’une lutte féministe internationale (1972-1977), Editions du Remue-ménage, 452 p., 34,95 dollars canadiens. ISBN : 978-2-89091-494-0
C’est par devoir de mémoire qu’est publié cet ouvrage. Il propose, à juste titre, de revisiter un mouvement féministe aujourd’hui tombé dans l’oubli. Un mouvement dont la revendication de base était agitée à l’époque comme un véritable épouvantail : un salaire au travail ménager !
À l’aube des années 1970, en pleine émergence du féminisme radical, naît le réseau du Collectif féministe international. Intersectionnels avant la lettre, ces groupes réunissent des femmes blanches hétérosexuelles, mais aussi des lesbiennes, des femmes racisées, des assistées sociales, des serveuses, des infirmières et des mères.
L’objectif est scandaleux — et révolutionnaire : il faut refonder la lutte féministe sur de nouvelles bases, à commencer par la reconnaissance et la rémunération du travail domestique invisible. Accusé de piéger les femmes en les renvoyant à leurs fourneaux, ce courant fut voué aux gémonies par la plupart des féministes. Et enterré.
En replongeant dans les idées et les actions d’un mouvement qualifié d’« embryon d’Internationale des femmes », Louise Toupin remet à l’avant-scène l’originalité et la force politique de cette pensée, qui s’est incarnée notamment en Italie, en Angleterre, aux États-Unis, en Allemagne, en Suisse et au Canada. Le salaire au travail ménager, fruit de plusieurs années de recherche, réinscrit dans l’histoire des idées féministes un chapitre évanoui, tout en offrant des outils critiques à nombre d’enjeux actuels dont le partage des tâches, le travail de soins, la division sexuée du travail, la conciliation emploi-famille, la sexualité comme travail et la reproduction sociale à l’échelle mondiale.
http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1606

• Eric Macé, L’Après-patriarcat, Seuil, 180 p., 18 euros.
En dépit d’un égalitarisme revendiqué entre les hommes et les femmes, nous ne cessons de fabriquer collectivement des inégalités de genre : carrières, salaires, charges parentales et domestiques, etc. Faut-il voir dans les discriminations et les formes insidieuses de subordination la persistance d’une domination masculine patriarcale souvent décrite comme une matrice anthropologique si puissante que sa critique, aussi radicale soit-elle, n’y peut rien changer ?
Dans cet ouvrage, Éric Macé propose un autre cadre d’analyse. Il réinscrit les rapports de genre dans leurs contextes historiques et sociaux pour montrer comment, aujourd’hui, la tension entre un principe d’égalité partagé et la fabrique collective d’inégalités exprime les ambivalences d’un « arrangement de genre » instable et provisoire : celui de l’après-patriarcat, issu des transformations successives du patriarcat et de ses contradictions internes.
Dès lors, il devient possible de résoudre le paradoxe de l’égalitarisme inégalitaire des sociétés occidentales, mais aussi de comprendre les formes composites d’arrangement observées ailleurs dans le monde.
http://www.seuil.com/livre-9782021201529.htm

• Cindy Coignard, Les militantes du POUM. 1935-1980, PU de Rennes, 250 p., 18 euros. ISBN : 978-2-7535-3610-4
Cet ouvrage explore les formes spécifiques du militantisme féminin au sein du POUM (Parti ouvrier d’unification marxiste) depuis sa naissance jusqu’à l’exil après la guerre civile espagnole (1935-1980). Il s’appuie sur des fonds d’archives et la presse du parti ainsi que sur des témoignages oraux afin d’étudier les places des militantes et l’adéquation entre le discours politique sur l’égalité des sexes et la réalité quotidienne.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3734

• Karine Bergès, Diana Burgos-Vigna, Mercedes Yusta Rodrigo et Nathalie Ludec (dir.), Résistantes, militantes, citoyennes. L’engagement politique des femmes aux XXe et XXIe siècles, PU de Rennes, 260 p., 18 euros. ISBN : 978-2-7535-3623-4
S’appuyant sur une approche comparative, l’ouvrage explore les formes d’engagement politique des femmes sur plusieurs continents, notamment l’Amérique du Sud et l’Europe. Mêlant aux approches sociologique et historique l’étude du genre et les sciences politiques, les contributions dessinent différentes figures de l’activisme féminin au XXe et XXIe siècle. Militantes au sein de partis politiques, citoyennes, résistantes, guérilléras d’hier ou Femen d’aujourd’hui : à travers leur étude, l’ouvrage soulève la question de la place des femmes dans la communauté politique.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3735

• Lydie Bodiou, Frédéric Chauvaud et Myriam Soria (dir.), Les Vénéneuses. Figures d’empoisonneuses de l’Antiquité à nos jours, PU de Rennes, 432 p., 22 euros. ISBN : 978-2-7535-3621-0
Pourquoi, depuis l’Antiquité, le poison incarne-t-il l’arme féminine par excellence ? Déconstruisant ce poncif et l’imaginaire de la femme coupable, cette étude dresse des portraits d’empoisonneuses en saisissant leur place dans la société et en expliquant la production d’images et leur circulation. La vénéneuse, si elle renseigne sur la criminalité des femmes et la logique du geste, informe aussi sur la peur et le mal-être d’une société d’hommes qui se complait à rejeter cette figure du côté du féminin hors norme et de l’éternelle femme fautive.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3745

• Gert Hekma, Alain Giami, Révolutions sexuelles, La Musardine, 400 p., 25 euros.
Les révolutions sexuelles ont-elles existé ? Dans les années 1960-1980 des ruptures radicales ont eu lieu dans les comportements sexuels, les cadres sociaux et les imaginaires de la sexualité. De nouvelles libertés ont renforcé les droits des jeunes et des femmes, des gays et des lesbiennes. 
Les gauches et certaines féministes ont parfois dénoncé le consumérisme sexuel et le renforcement du sexisme, pendant que les conservateurs critiquaient un individualisme débridé et la disparition des valeurs traditionnelles. La réalité même des révolutions sexuelles a été mise en cause. Ces mouvements ont coïncidé avec des bouleversements majeurs dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la médecine, des psychothérapies, de la justice, de la politique et de la religion. 
Les textes réunis ici proposent de revenir sur ces événements et les changements qu’ils ont occasionnés dans le monde dit occidental (Europe, Union soviétique et États-Unis). Ils revisitent des thèmes toujours brûlants comme le droit à l’avortement, la contraception, la pornographie ou la pédophilie, et remettent en perspective les positions contemporaines sur ces questions. L’ouvrage rouvre ces discussions tout en fournissant des éclairages sur les enjeux actuels des sexualités et du genre.
http://www.lamusardine.com/P29235-revolutions-sexuelles-hekma-gert-giami-alain.html

• Caroline Giron-Panel, Sylvie Granger, Raphaëlle Legrand et Bertrand Porot (dir.), Musiciennes en duo. Mères, filles, sœurs ou compagnes d’artistes, PU de Rennes, 256 p., 29 euros. ISBN : 978-2-7535-3572-5
La femme, muse de l’homme artiste : un cliché dépassé ! Cet ouvrage explore des parcours de musiciennes visant à s’accomplir comme compositrice ou interprète du Moyen Âge à nos jours. Historiens et musicologues traitent des évolutions de la société, des relations familiales de ces artistes et de leurs rapports de couple (en s’intéressant plus particulièrement aux couples de musiciens). L’ouvrage remet ainsi en cause les stéréotypes de genre et donne à penser une autre histoire de la musique.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3732

• Christine Delphy
Coffret DVD comprenant
> Je ne suis pas féministe mais… (2015, 52 min)
En 1970, à la suite d’une action retentissante sous l’Arc de Triomphe à
Paris, la sociologue Christine Delphy fonde, avec d’autres femmes, le
légendaire MLF. Je ne suis pas féministe, mais… lui consacre un portrait
et revient sur les acquis du féminisme et ses enjeux actuels.
> L’Abécédaire de Christine Delphy (2015, 220 min)
L’Abécédaire de Christine Delphy, un long entretien avec CHRISTINE
clopeSylvie Tissot, de A comme Amitié à Z comme Zizi en passant par XY
comme Différence des sexes explore les concepts clefs de la théorie
féministe (Genre, Travail domestique) tout en revenant sur les épisodes
de la vie de Christine et les événements historiques auxquels elle a
participé.
> Édition d’un coffret digipack Les mots sont importants
Ces deux films sont édités en coffret digipack avec un livret
d’introduction à la pensée de Christine Delphy ainsi que de nombreux
bonus, dont les rushes inédits de Debout ! de Carole Roussopoulos (1999).
Infos complètes :
https://jenesuispasfeministemais.wordpress.com
http://www.dorianefilms.com/doriane_catalogue.php


Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

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