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[Annonces du RING] - 15 mars 2015


Date de mise en ligne : [16-03-2015]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Homosexualité et religions monothéistes", 16-17 mars, Paris / Saint-Denis
• "Genderqueer Workshop. Réflexions sur les corps contemporains à travers les arts", mars, Metz
• "Fiction et genre", 26 mars, Paris Sciences Po
• "Penser Créer Agir les féminismes. De la révolution des savoirs au changement social", 24-28 août, Laval (Québec)
2 - SÉMINAIRES :
• Gabriella Tegyey, "Cris de femmes de la littérature hongroise : le cas de Renée Erdős (1879-1956)", 17 mars, Angers
• Véronique Nahoum­Grappe, "Corps sexué et lexique des haines. Une approche anthropologique de notre présent", 20 mars, Pau
• Emanuela Lombardo, Petra Meier, "The symbolic representation of gender : a discursive approach", 23 mars, Bruxelles
• Beverley Skeggs, "Des femmes respectables. Classe et genre en milieu populaire", 26 mars, Paris EHESS
• Diane Lamoureux, "Penser la démocratie à partir des marges : l’exemple du féminisme noir américain", 26 mars, Paris 3
• "Genre et langage", 31 mars, Paris MIE
• Marie Buscatto, "Le travail artistique à l’épreuve du genre", 8 avril, Saint-Etienne
• "Genre et éducation", 10 avril, Nantes
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 16 mars, "Masculin/ Féminin : la question du genre dans le cinéma et les séries anglophones", Arras
• Avant le 20 mars, "La circulation internationale du féminisme : éditeurs/trices ; traducteurs/trices", Toulouse
• Avant le 30 mars, "Géopolitique du genre et féminismes en Asie orientale", Paris
• Avant le 20 avril, "Unruly Bodies. Genre, normes, résistances", Bruxelles
• Avant le 25 avril, "Genre : concepts et approches"
• Avant le 30 avril, "Femmes, Violences Résistances"
• Avant le 1er juin, "Sexualités et institutions pénales", revue Champ pénal
• "Gender, Culture and Aging", Book proposal
4 - FORMATION :
• Diplôme interuniversitaire "Etudes sur le genre", Rennes 2
5 - EN LIGNE :
• Création de Olympe, réseau/programme de recherche d’études transjuridiques, féministes et de genre
• Trivium, "Catégories de genre et mondes du travail", n°19
• Françoise Milewski, "Chômage et emploi des femmes : de moindres inégalités ?", OFCE
• Johanna Brenner, Maria Ramas, "Repenser l’oppression des femmes", Périodes
6 - PUBLICATIONS :
• Susan McClary, Ouverture féministe. Musique, genre, sexualité
• Fanny Bugnon, Les "Amazones de la terreur". Sur la violence politique des femmes, de la Fraction Armée rouge à Action directe
• Didier Eribon, Théories de la littérature. Systèmes de genre et verdicts sexuels
• Autrepart, "Les droits de reproduction. 20 ans après Le Caire"
• Florence Binard, Guyonne Leduc (dir.), Genre(s) et transparence
• Gender & Society, "A Gender Lens on Religion"

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1 - COLLOQUES :

• "Homosexualité et religions monothéistes"
Colloque international organisé par Transferts critiques et dynamique des savoirs (EA1569, Université Paris 8), le Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (UMR 8216, CNRS/EHESS), le Centre d’études féminines et d’études de Genre (Université Paris 8), le Laboratoire d’Etudes de Genre et de Sexualité (UMR 8328, CNRS/Université Paris 8) et le Groupe Sociétés, Religions, Laïcité (CNRS/EPHE)
16 et 17 mars 2015
Université Paris 8 Batiment D Amphi D001 - 2 rue de la liberté
Saint-Denis, France (93526)
EHESS, Amphithéâtre François Furet - 105 boulevard Raspail
Paris, France (75006)
Présentation :
On trouve, au sein des trois grands monothéismes, des mouvements, qui souhaitent reconsidérer la vision traditionnelle du genre et de la sexualité afin de pleinement inclure les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles (LGBT). Ces mouvements sont apparus depuis plusieurs décennies dans le monde anglophone mais aussi, plus récemment, dans d’autres aires linguistiques et culturelles, dont la France. Ils cherchent à montrer le caractère légitime, d’un point de vue chrétien, juif ou musulman, d’une relecture de la tradition religieuse. Ce colloque propose un état des lieux de ces mouvements, des processus et ressources sur lesquels ils s’appuient ainsi que des résistances auxquelles ils se heurtent.
Programme et infos :
http://ceifr.ehess.fr/index.php?1357
Inscription avant le 25 février
Contact :
gross [at] ehess [dot] fr

• "Genderqueer Workshop. Réflexions sur les corps contemporains à travers les arts"
Journées d’études organisées par le CREM - équipe Praxitèle
13, 20 et 27 mars
Université de Lorraine (Metz - Ile du Saulcy)
Présentation :
L’art corporel émerge à partir des années 1960, puisant son énergie politique dans les mouvements féministes, noirs, homosexuels, au moment de la libération sexuelle et de la légalisation du porno, ainsi que du « phénomène transsexuel » (Harry Benjamin, 1966).
Au cours des années 1970, dialoguant avec la critique foucaldienne des stratégies discursives et des institutions, avec les théories des actes de langage de Searle et Austin, et avec les recherches théoriques féministes, de nombreux artistes développent la mise en question de la construction culturelle, sociale et biopolitique des identités et des sexualités, tout en se posant à la frontière de la contestation politique et militante.
Les années 1980 et 1990, nourries de ces pratiques corporelles post-modernes, voient naître une nouvelle manière de penser les identités par delà les catégories préétablies. En effet, la théorie queerétats-unienne, qui inclut les gender studies, porn studies et post-colonial studies, donne lieu à de nouveaux imaginaires autour du corps contemporain : sujet excentrique (Teresa De Lauretis, 1990), nomade (Rosi Braidotti, 1994), cyborg (Donna Haraway, 1991) ou transgenre.
Dès lors, quelles sont les pratiques esthétiques actuelles du corps dans les arts plastiques, la littérature, le théâtre, le cinéma ou encore le militantisme ? Comment le regard contemporain, nourri par ces nouvelles approches du corps, nous permet-il de voir et comprendre les genres et les sexualités qui se (dé)jouent dans les arts, la culture et l’activisme ? Quelles limites critiques des corps contemporains les pratiques artistiques et activistes actuelles et la recherche esthétique, dépassent-elles et délient-elles encore aujourd’hui ?
Programme et infos :
http://genderqueerworkshop.over-blog.com/2015/03/genderqueer-workshop.html

• "Fiction et genre"
Colloque PRESAGE
26 mars
Sciences Po – 27, rue St Guillaume 75007 Paris – Amphithéâtre Jacques Chapsal
Programme :
17h45 - Accueil
18h10 - Introductions 
* Frédéric Mion, directeur, Sciences Po
* Pascale Thumerelle, directrice RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise), VIVENDI
* Hélène Périvier, économiste, OFCE, responsable de PRESAGE
18h30-19h30 - Table ronde « Genre et Séries TV »
Modérateur : Benoit Lagane, journaliste, France Culture
Discutantes :
* Ariane Hudelet, Maître de Conférences, université Paris-Diderot
* Anne Landois, showrunner d’Engrenages
* Dominique Jubin, directrice adjointe fiction française & coproduction, Canal+
* Réjane Sénac, politiste, chargée de recherches CNRS-CEVIPOF, membre du comité de pilotage PRESAGE
19h30-19h50 - Conversation entre Viviane Albenga, sociologue OFCE-PRESAGE et Stéphane Cazes, scénariste, réalisateur, producteur 
19h50 - 21h10 - Table ronde « La réalisation des films au féminin »
Modératrice : Valérie Ganne, journaliste, Ecran Total, LesNouvellesNews
Discutantes : 
* Brigitte Rollet, chercheuse en Etudes culturelles, université de Versailles
* Nathalie Coste-Cerdan, directrice du cinéma, Groupe Canal +
* Géraldine Gendre, directrice Production et distribution France, Studiocanal
* Jackie Buet, fondatrice & directrice du Festival International de Films de Femmes de Créteil et du Val-de-Marne (AFIFF)
* Rebecca Zlotowski, scénariste, réalisatrice
Infos complètes :
http://www.programme-presage.com/details-de-la-journee.html?day=20150326#sthash.SJ8lDiwZ.dpuf

• "Penser Créer Agir les féminismes. De la révolution des savoirs au changement social"
7ème Congrès des Recherches Féministes dans la Francophonie
24 au 28 août 2015
Université du Québec à Montréal (UQAM), Québec, Canada
Présentation :
Organisé conjointement par l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et le Service aux collectivités (SAC), le 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) se tiendra du 24 au 28 août 2015 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) sous le thème Penser Créer Agir les féminismes. Description Cette 7e édition du Congrès veut offrir un espace d’échanges et de dialogues entre professeures et étudiantes universitaires de différentes disciplines, artistes, praticiennes et militantes1 pour penser, créer et mettre en action un projet féministe de transformation des savoirs et de changement social. Suivant une tradition maintenant bien établie, le Congrès représente une occasion unique pour promouvoir à l’échelle internationale la reconnaissance des études féministes développées dans la francophonie et en intensifier l’impact scientifique et social. Le CIRFF a pour ambition de diffuser des pratiques de recherche, de création et d’action innovantes pour l’atteinte d’un véritable changement social, alors que le mythe de « l’égalité-déjà-là » opère de manière sournoise pour secondariser, sinon évacuer les luttes qu’il reste à mener. À partir de diverses approches épistémologiques et disciplinaires, en filiation ou en opposition avec différentes traditions des sciences humaines et sociales, les études féministes francophones ont introduit des regards originaux sur les savoirs et les pratiques sociales, contribuant ainsi à leur mise en cause et à leur évolution. S’appuyant sur des innovations conceptuelles et méthodologiques, elles portent un projet de changement social à réaliser grâce aux solidarités locales et internationales. Les effets quotidiens et concrets du néolibéralisme, comme du néocolonialisme, de la globalisation des marchés, de l’intensification de la militarisation et des conservatismes de tout acabit rendent encore plus urgente la nécessité de concevoir des avenues novatrices et stratégiques pour questionner et confronter l’imbrication des systèmes de domination sociale et de construction identitaire. Et ceci, non seulement pour agir sur les résistances persistantes en matière de transmission des savoirs, mais également pour déconstruire la dimension sexuée des représentations et des processus sociaux à l’œuvre dans la reconduction et la reconfiguration des inégalités de genre et entre les femmes elles-mêmes. La conjoncture actuelle presse les féministes de tous horizons à mettre en commun leurs réflexions, leurs pratiques et leurs luttes, autant pour en actualiser le potentiel de révolution des savoirs et de changement social, que pour mieux y intégrer les points de vue et les expériences des groupes de femmes les plus marginalisés, défavorisés ou stigmatisés. Les défis associés à la diversité des expériences des femmes traversées par plusieurs rapports de pouvoir ont décuplé au cours des récentes décennies au sein des études féministes, comme au sein d’autres disciplines. Ces défis interpellent tant le champ de la théorie, que ceux de l’action militante, de l’intervention sociale et de la création. La volonté d’offrir une analyse plus informée des expériences et des besoins des femmes ainsi que la nécessité d’assurer une meilleure représentation de toutes les femmes sont désormais inscrites dans la plupart des travaux et pratiques féministes, comme elles le seront au programme du CIRFF. Encadrées par trois grands vecteurs — théories, créations et pratiques — les thématiques accueillies dans le cadre du Congrès traduisent les réflexions qui traversent les recherches féministes sur le(s) genre(s)/les rapports sociaux de sexe, la différence/les différences, l’identité sexuelle/les identités sexuelles, le projet collectif vs les choix individuels, notions qui sont elles-mêmes révélatrices de la diversité des problématiques et des interprétations mobilisées dans la francophonie pour élaborer un projet féministe de société. Au-delà des champs de recherche ou des questions classiquement évoqués par ces thématiques, le CIRFF entend réserver une place de choix aux contributions portant sur les idées, tendances et débats féministes émergents. L’intention est de susciter de nouveaux regards sur des questions touchant l’ordre économique, la militarisation des sociétés, l’exploitation des territoires, la division sexuelle du travail, la participation citoyenne des femmes, la perpétuation de la violence envers elles et les contrôles exercés sur leur image, leur corps, leur santé et leur environnement. Les participantes au Congrès sont aussi invitées à présenter des approches interdisciplinaires et transversales pour enrichir la réflexion féministe sur les manières d’articuler théories, créations et pratiques en vue de refléter la pluralité des féminismes et d’assurer le bien-être de toutes les femmes. Le Congrès mise sur l’effervescence des interactions et des échanges entre les participantes sur des questions établies comme émergentes, pour favoriser un rapprochement entre les différentes perspectives théoriques, méthodologiques et stratégiques déployées au sein des recherches et des pratiques féministes. En mettant en lumière les convergences et les continuités entre elles, sans pour autant négliger les divergences, voire les potentiels lieux de fractures, l’objectif est de consolider et d’élargir les assises théoriques comme la portée stratégique des études féministes dans l’espace francophone. Toutes les contributions susceptibles de nourrir la réflexion sur les manières de dépasser certaines dissensions ou de favoriser le décloisonnement des savoirs scientifiques et des savoirs issus de la pratique sont donc fortement sollicitées. 
Infos complètes :
http://cirff2015.uqam.ca/

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2 - SÉMINAIRES :

• Gabriella Tegyey, "Cris de femmes de la littérature hongroise : le cas de Renée Erdős (1879-1956)"
Intervention dans le cadre du séminaire du projet “Genre et discriminations sexistes et homophobes” (2014-2017) porté par la SFR Confluences de l’Université d’Angers
17 mars 2015, de 12h-14h
MSH d’Angers, 5 bis Bd Lavoisier, Salle Frida Kahlo
Présentation :
Gabriella Tegyey (Dr. Université de Debrecen) présentera l’auteure Renée Erdos. Figure emblématique de la première moitié du XXe siècle, Renée Erdős passe pour l’un des auteurs les plus « érotiques » de son époque. Romancière à scandale, elle entreprend d’explorer, dans chacun de ses romans, les zones jusqu’alors cachées du désir féminin. Si le public (en premier lieu féminin) éprouve une réelle fascination à son égard, la critique n’hésite pas à manifester sa réprobation : aussi est-elle accusée d’impudeur et d’immoralité.
En dépit des quelques rééditions de ses écrits, Renée Erdős est tombée aujourd’hui dans un oubli immérité. A l’aide de l’analyse de ses romans le plus aboutis – Le grand cri (1923), Le cardinal Santerra (1922) et sa suite Le mariage de Lavinia Tarsin (1927)– nous tenterons de réévaluer l’art de cette romancière qui, pour la première fois dans la littérature hongroise, parvient à libérer une voix spécialement féminine.

• Véronique Nahoum­Grappe, "Corps sexué et lexique des haines. Une approche anthropologique de notre présent"
Intervention dans le cadre de la Fédération de recherche « Espaces, Frontières, Métissages »
20 mars
Amphithéâtre de la Présidence, 18h00, Université de Pau
Présentation :
Pour l’ethnologue de notre culture contemporaine, le statut de la misogynie dans le lexique des communications ordinaires est une question centrale : les injures, les paroles de haine, les énoncés blasphématoires, la rhétorique des cris de rage et de fureur, tout cela fait partie d’un vaste ensemble expressif où la haine collective emprunte son lexique aux gestes de la sexualité humaine. Depuis le fameux « con », devenu banal à tel point qu’on a oublié qu’il désigne le sexe féminin, jusqu’au populaire « enculé », il semble que l’efficacité de l’effet de souillure de la référence sexuelle « phallocratique » demeure forte malgré les progrès du féminisme.
Infos et contact :
http://frontieres-metissages.univ-pau.fr/live/manifestations/conferences

• Emanuela Lombardo, Petra Meier, "The symbolic representation of gender : a discursive approach"
Intervention dans le cadre du groupe Genre et politique de l’Association belge francophone de science politique
23 mars, de 18 à 20h
Salle Henri Janne (15ème étage), Université Libre de Bruxelles
Abstract :
What is symbolic representation ? Why should (feminist) political science engage more with it ? In the book The Symbolic Representation of Gender. A Discursive Approach, Emanuela Lombardo and Petra Meier explore the symbolic dimension of political representation, which has received far less attention over the course of the last decades than descriptive and substantive representation, arguing that it deserves a thorough analysis in itself. They build upon Pitkin’s seminal work on ‘The Concept of Representation’ (1967), but underline the constructed nature of the symbol – thus agent – in symbolic representation. Adding a discursive approach to this understanding of the symbol, the authors develop throughout the book how symbolic representation contributes to the shaping of social identities, to their legitimization and the delegitimization of others, and thereby open the way to politically control social subjects. Based on this understanding of symbolic representation the authors analyze how symbolic representation relates to and interacts with descriptive and substantive representation in the second part of the book.
Biographies :
Emanuela Lombardo is Lecturer at the Department of Political Science and Administration II of Madrid Complutense University (Spain). Her research concerns gender equality policies, especially in the European Union and Spain, Europeanization, and gender and political representation.
Petra Meier is Professor at the Department of Political Science at the University of Antwerp, director of the Policy Research Centre on Equal Opportunities and co-chair of Sophia, the Belgian network on gender studies. Her research focuses on the (re)presentation of gender in politics and policies, and the consequences thereof for the everyday life and equality of women and men.
Contact :
Sophie van der Dussen, svddusse@ulb.ac.be

• Beverley Skeggs, "Des femmes respectables. Classe et genre en milieu populaire"
Conférence organisée par les Éditions Agone 
& l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux
26 mars 2015 
EHESS, amphithéâtre Furet, 105 Bd Raspail, 75006 Paris, 14h-17h
Présentation :
A l’occasion de la parution en français de Formations of Class and Gender. Becoming respectable (Sage, 1997)
Discutant.e.s : 
Christelle Avril (Univ. Paris 13 / Iris), 
Anne-Marie Devreux (CNRS / CSU-CRESPPA)
Marie-Pierre Pouly (Univ. de Limoges / GRESCO)
Animation et traduction des échanges :
Marjolaine Roger (Univ. Dauphine, CSU-CRESPPA)
Contact :
sylvain.laurens@ehess.fr

• Diane Lamoureux, "Penser la démocratie à partir des marges : l’exemple du féminisme noir américain"
Conférence organisée par l’Axe transversal « Démocratie, politique et société » du CREW (Center for Research on the English-Speaking World)
26 mars 2015 Salle 16 18 h-20 h
Institut du Monde Anglophone
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
5, rue de l’École de Médecine, 75006 Paris (métro Odéon)
Présentation :
Que nous enseignent les marginalisations sur la démocratie ? Comment, à partir de l’expérience des féministes noires des USA penser des processus d’empowerment qui n’empruntent pas nécessairement les voies traditionnelles de la démocratie représentative mais qui contribuent à élargir l’espace public politique.
Diane Lamoureux est professeure de science politique, Université Laval, Québec
Contacts :
James Cohen : james.cohen@univ-paris3.fr
Christine Zumello : christine.zumello@univ-paris3.fr

• "Genre et langage"
Intervention dans le cadre de l’Atelier de Recherches linguistiques sur le genre et les sexualités
31 mars 14h-17h
Maison des Initiatives Étudiantes Bastille, Salle de Conférence
50 rue des Tournelles, 75003 Paris
Intervenant.e.s :
> Nicole Pradalier (Université de Toulouse 3 – Paul Sabatier)
Proposition modélisée de mesure de genre en français ou “Comment peut-on être toulousaine ?”
Une fois mises en place les notions de féminin et de masculin en langue, celles de pôle arbitraire et de pôle motivé et celles de genre apparent et genre non apparent, nous avons les moyens de mesurer un texte sous son rapport en genre. C’est l’exercice que je présenterai à partir d’une affiche Tisséo (métro toulousain) qui se prêtait de façon privilégiée à l’analyse car elle concentrait à elle seule plus de termes au trait de sens genre humain que nous n’en avions relevé dans la somme de tous les clichés d’affiche récoltés jusque-là.
> Aline Fernandes de Azevedo Bocchi (UNICAMP, Brésil/ Université Paris 13)
Raconter la naissance, en disant le corps : les formes pour signifier la violence de genre
Cette intervention a pour objectif d’interroger la place de la sexualité et du corps des femmes en analysant un corpus composé de « témoignages sur l’accouchement », à savoir : des récits matérialisés comme des énoncés verbaux, des photographies et des productions audiovisuelles dont les formulations linguistiques montrent leurs liens avec la politique. En effet, il s’agit de témoignages liés à une activité militante puisqu’ils défendent la liberté des femmes pour le droit de leurs choix sexuels et reproductifs et dont l’analyse nous permettra de vérifier s’il est possible de les interpréter comme des gestes de résistance. Le cadre de référence théorique est l’analyse du discours, particulièrement celle pratiquée au Brésil qui nous permet d’articuler les catégories de « mémoire » (Pêcheux), de « silence » (Orlandi) et de « lieux d’énonciations » (Zoppi-Fontana) pour problématiser les conceptions de genre et de violence qui sont placées en priorité dans ces discours.
> (sous réserve) Gloria França (UNICAMP, Brésil/ Paris 13)
Les identités brésiliennes « genrées » : propositions théoriques en analyse de discours
Dans le cadre de ma thèse que je prépare en Analyse de discours, j’analyse les discours « stéréotypés » sur le Brésilien.ne.s, dans le contexte du discours du tourisme, en France et au Brésil. Partant de l’hypothèse qu’il s’agit des processus d’identification « genrés », ma communication portera sur la proposition théorique d’articuler les études du genre et la théorie du discours, dans laquelle se place cette étude, pour analyser la formulation et la circulation de ces discours.
Infos :
http://gsl.hypotheses.org/category/atelier-genre-et-langage
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/category/genre-et-langage
efigies.genrelangage@gmail.com

• Marie Buscatto, "Le travail artistique à l’épreuve du genre"
Intervention dans le cadre du séminaire de l’Institut du travail
8 avril, 18h
Université Jean Monnet Amphi E01 Entrée : rue Richard, Saint-Etienne
Présentation :
Si le XXe siècle a ouvert aux femmes l’exercice professionnel libre et autonome des arts, le chemin de la féminisation artistique reste encombré d’obstacles qui différencient les destins féminins des trajectoires masculines, et ce que les mondes de l’art soient « masculins », « féminins » ou mixtes.
Cette conférence vise à mettre en lumière les processus sociaux qui sous-tendent aussi bien l’accès d’une part croissante de femmes à l’exercice professionnel des arts dans les pays occidentaux à l’aube du XXIe siècle que leurs plus grandes difficultés, comparativement à leur collègues masculins, à entrer, à se maintenir et à se voir reconnaître dans ces univers professionnels.
Professeure en Sociologie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Marie Buscatto est chercheure à l’I.D.H.E.S. (Paris 1 – CNRS). Sociologue du travail, du genre et des arts, elle s’intéresse également aux questions de méthode.
http://www.univ-paris1.fr/ufr/isst/annuaire-et-publications-des- enseignants-de-lisst/marie-buscatto/
Contact :
institut.du.travail@univ-st-etienne.fr

• "Genre et éducation"
Séminaire Inter-axes à Nantes « Genre et norme » 2015 - 2016
10 avril 2015 9h30 – 12h30
MSH Ange Guépin - allée J. Berque - Nantes
Interventions :
> Geneviève Pezeu, histoire, CERLIS, Université Paris-V- Descartes-Sorbonne. Comment l’État accompagne la création de classes mixtes dans le secondaire depuis la Première Guerre mondiale.
S’intéresser à l’histoire de la mixité scolaire, c’est interroger non seulement l’historicité des institutions scolaires, mais aussi celle du rapport entre les sexes dans la société. Des expériences de coéducation depuis le XIXème siècle ont permis une lente transformation de la vision des relations entre filles et garçons au sein des établissements scolaires publics. Cette évolution n’a pas la même temporalité selon les âges. Pour les élèves du secondaire, les adolescent-e-s, le principe de la séparation des sexes a été bousculé par la réalité. Depuis 1915 et jusqu’à la loi de réforme Haby de 1975 qui impose la mixité de sexe à tous les échelons du système éducatif, des textes ont été émis par le ministère pour cadrer les organisations éducatives mixtes. Un corpus de documents administratifs s’entrecroisent, se complètent et permettent de cerner les décisions prisent concernant la possibilité d’enseigner à des élèves des deux sexes dans une même salle de classe.
Dans le cadre d’une recherche doctorale intitulée « La mixité des sexes dans les établissements scolaires du secondaire, de la Première Guerre mondiale jusqu’aux années soixante, en France » une véritable enquête s’est imposée pour repérer le sens des différentes circulaires et lois concernant le mélange des élèves. Elle permet de voir comment les ministères de l’Éducation ont réagi, au coup par coup, pour répondre à cette évolution sociétale. Dans les années vingt et trente le pragmatisme économique et la pression sociale l’ont emporté sur le principe de la séparation des sexes. La création de classes mixtes s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale. Or, plutôt que de mener une politique de réflexion pédagogique pour accompagner la mixité de sexe, le ministère fait face à l’existant qu’il ne contrôle pas vraiment.
La communication se propose de présenter cette enquête effectuée aux Archives nationales, à savoir l’enchainement des différentes circulaires ministérielles ayant donné l’autorisation aux filles de fréquenter les mêmes bancs d’école que les garçons, depuis la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin des années cinquante.
Geneviève Pezeu est professeure agrégée d’histoire et géographie.
> Isabelle Collet, sciences de l’éducation, Grife-ge, Université de Genève Faire vite et surtout : le faire savoir. Les interactions verbales en classe sous l’influence du genre
Quand on fait le bilan de la progression spectaculaire des scolarités des filles, à partir du moment où l’enseignement secondaire et les études supérieures leur ont été ouverts, nous nous retrouvons devant un paradoxe que la théorie de la reproduction peine à expliquer : si on considère que les groupes dominants utilisent l’école pour reproduire leur avantage, comme on peut le voir en ce qui concerne les inégalités sociales (Bourdieu et Passeron, 1964), comment rendre compte du fait qu’à l’école, le sexe dominé puisse se classer avant le sexe dominant ? (Duru-Bellat, 2008).
Or, cette réussite des filles sur le plan scolaire s’arrête aux portes des études supérieures. En effet, ces meilleurs parcours ne leur ouvrent pas la porte aux filières les plus sélectives puisqu’elles sont 27% en écoles d’ingénieurs (DEP 2012) et rentabilisent moins bien, à diplôme égal et quel que soit ce diplôme, leur bagage scolaire sur le marché du travail que ce soit en France ou en Suisse.
Nous avons voulu éclairer ce point à partir d’une recherche sur les interactions verbales en classe en observant 15 séances de cours de différentes disciplines au secondaire à Genève.
Isabelle Collet est Maître d’enseignement et de recherche en sciences de l’éducation, Groupe relations interculturelles et formation des enseignants – genre et éducation (Grife-ge) à l’Université de Genève et Présidente de l’Association de recherche pour le genre en éducation formation.
Contact :
ise.legal@univ-nantes.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 16 mars
"Masculin/ Féminin : la question du genre dans le cinéma et les séries anglophones"
21e Congrès de la SERCIA
3-5 septembre 2015
Université d’Artois, Arras
Présentation :
Le 21e colloque de la SERCIA aura lieu à l’Université d’Artois, à Arras, du 3 au 5 septembre 2015 et est organisé conjointement par le laboratoire Textes et Cultures de l’Université d’Artois et le laboratoire CORPUS de l’Université de Picardie Jules Verne. La Société d’Etudes et de Recherche sur le Cinéma Anglophone réunit des chercheurs français et internationaux afin de promouvoir la recherche et les publications dans le domaine du cinéma anglophone. Elle publie une sélection d’articles issus des colloques SERCIA dans des ouvrages collectifs et dans sa revue Film Journal (http://www.ucl.ac.uk/filmjournal).
Les problématiques liées au masculin/ féminin et aux relations hommes/ femmes sont intrinsèques aux études filmiques, qu’il s’agisse de leurs représentations à l’écran ou de leur place dans l’industrie du cinéma. Quels modèles de féminité et de masculinité les images filmiques et télévisuelles véhiculent-elles ? Comment ces modèles ont-ils évolué ? Quel lien peut-on faire entre ces modèles et certain(e)s acteurs et actrices, voire certain(e)s réalisateurs et réalisatrices ? Les films réalisés par des femmes ont-ils une spécificité ? A l’analyse de personnages-types et de modèles, le texte fondateur de Laura Mulvey a ajouté une dimension politique qui prend en compte les techniques cinématographiques pour mettre en lumière les rapports de pouvoir sous-jacents. Si Mulvey elle-même est revenue sur son fameux concept de « male gaze », la notion de pouvoir reste fondamentale, que ce soit le pouvoir de la caméra (quelle différence la caméra fait-elle entre les corps masculins et les corps féminins ? que dire des corps-objets masculins ?) ou les rapports de pouvoir entre hommes et femmes à l’écran et au sein de l’industrie. Peut-on subvertir l’ordre du genre et/ou « la pensée straight » au sein d’une entreprise commerciale ? Les films indépendants s’intéressent-ils à ces sujets ? Autant de questions qui restent relativement peu étudiées en France, malgré les controverses récentes. Le 21e colloque de la SERCIA invite les chercheurs en cinéma à analyser la question du genre par des approches variées, que ce soit sous l’angle de l’esthétique, de la sociologie, de l’histoire, de l’économie ou de la réception. Le corpus devra être constitué de films ou de séries anglophones, mais les études comparées seront les bienvenues.
Les conférencières invitées sont Yvonne Tasker (University of East Anglia) et Jacqueline Nacache (Université Paris 7 – Denis Diderot).
Pistes d’analyse :
- Représentations des hommes et des femmes au cinéma ou dans les fictions et séries télévisées
- Analyse des modèles de genre selon l’époque, le contexte national et industriel (quelles normes de genre véhiculent les stars du muet ? Le Girl Power a-t-il donné le pouvoir aux femmes ? Quelles sont les spécificités de la masculinité et féminité britanniques, australiennes, etc... ?)
- Etude des rapports entre le genre et les genres cinématographiques
- Analyse des relations entre hommes et femmes au sein du couple, de la famille, du cadre professionnel...
- Star studies
- Genre et technique du cinéma : montre-t-on les hommes et les femmes de la même manière ? (Différences dans l’utilisation du gros plan, du montage, de la voix-over, de la musique, des effets spéciaux...)
- Place des hommes et des femmes dans l’industrie cinématographique et télévisuelle
- Analyse des relations entre réalisateurs/ réalisatrices et acteurs/ actrices
- Les films de femmes
- La place des réalisatrices, productrices, scénaristes et actrices dans l’industrie et au box office
- Les questions de parité dans l’industrie du cinéma et de la télévision
- Etude du paratextuel : marketing, affiches, bandes annonces...
- Le genre dans la réception et les études universitaires
- Comment les films s’adressent-ils aux femmes/ aux hommes/ aux deux ?
- Analyse de formes de réception à contre-courant
- Importance du genre dans la critique cinématographique (Pauline Kael vs Roger Ebert par exemple)
- Les festivals et prix pour films de femmes ou films LGBT
- Controverses autour de représentations féministes/ anti-féministes (Gone Girl), ou de l’homosexualité (Brokeback Mountain)
- Evolution de la recherche sur les femmes ou les hommes à l’écran au sein des universités anglophones
Modalités :
Date limite des propositions de communication : le 16 mars 2015.
Merci d’envoyer un résumé (300 mots environ) en anglais ou en français, ainsi qu’une courte biographie, à Julie Assouly (assoulyjulie@hotmail.com), Jean-François Baillon (jfbaillon@sfr.fr) et Marianne Kac-Vergne (mariannekac@yahoo.fr).
Une sélection d’articles sera publiée aux Presses Universitaires d’Artois.

• Avant le 20 mars
"La circulation internationale du féminisme : éditeurs/trices ; traducteurs/trices"
Séminaire du groupe pluridisciplinaire des études de genre (ARPEGE) - Toulouse.
Jeudi 09 avril 2015
Maison de la Recherche, salle OBM2
Argumentaire :
La communication des textes et des idées par-delà les frontières relève d’un processus où les facteurs idéologiques et/ou politiques investissent aussi bien les choix linguistiques qu’éditoriaux : c’est précisément ce qui donne tout leur sens et leur intérêt aux recherches menées sur le sujet (Sapiro, 2008). D’abord, avec Cynthia Kraus (2005), la crise de la représentation féministe en France (au sens de visibilité et de délégation) se répercute dans la distinction féminisme/genre. La portée du concept de genre échappe à son usage strictement féministe tout comme il dépasse la question des « rapports sociaux de sexe » et de « sexage » (C. Guillaumin). Genre est alors mobilisable à la fois comme un concept féministe au sein de l’espace académique, un concept méthodologique, une « catégorie d’analyse » (Scott), un visa pour faire science (Kraus), un moyen rassembleur pour faire exister une position scientifique par-delà les cloisonnements disciplinaires. Mais comment son cadre de production étasunien peut-il traduire le mouvement social de son espace de réception, désigner la réalité du féminisme en France ? Ne traduit-il pas l’écart entre un espace théorique académique hétéronome et un mouvement social ?
Ensuite, la circulation transnationale des idées est une affaire éditoriale de la traduction. Parmi les multiples questions qu’aborde cette problématique, l’on pourrait interroger la traduisibilité des auteurs, dans un sens à la fois esthétique, culturel et économique. Comment la traduction franchit-elle les obstacles des systèmes de recension et du phénomène de censure qu’ils induisent ? En effet, Trouble dans le genre. Le féminisme et la subversion de l’identité se qualifiait de « travail de traduction culturelle » (introduction de 1999). L’essai fut connu des polyglottes dès sa parution originale (1990) de même que le concept circulait en langue française à la fin des années 1980 (Scott, 1988). La traduction tardive (2005) de Gender trouble puis sa réception controversée ont été expliqués non seulement par le contexte social et politique qui invitaient à la reformulation des questions féministes que posait alors le débat politique autour du Pacs (Fassin), mais aussi par les débats féministes visant à affilier l’auteure et son essai au French Feminism, c’est-à-dire à une - mauvaise - représentation du féminisme français, voire à une invention antiféministe (Kraus, Delphy).
Enfin, le point de vue genré des traducteurs/trices soulève également des questionnements en termes de prise en charge du travail de traduction. D’un point de vue historique, quel rapport d’influence l’identité sexuelle a-t-elle exercé entre une auteure et sa traductrice sur la circulation des textes (dans la langue originale comme dans sa version traduite) mais aussi sur leur diffusion et leur réception ? La longue tradition des métaphores misogynes générées par la culture occidentales comme Les belles infidèles pour n’en citer qu’une, reflète le confinement des femmes et de la traduction dans des espaces symboliques parallèles.
Le genre peut aussi masquer les recoupements qui se formulent dans les rapports entre sexe, race et classe, comme l’indique le terme d’intersectionnalité (Oristelle Bonis) chez Kimberlé W. Crenshaw. Comme en témoignent également les partis pris terminologiques des versions françaises de Traffic in Women de G. Rubin (1975). Autrement dit, comment mobiliser la perspective du genre pour éclairer les déterminants de la réussite - du succès d’estime au succès de librairie - ou de l’échec - et partant, de l’invisibilité - du texte, de son d’auteure et de sa traductrice ?
Cette journée vise à interroger la manière dont les concepts et théories circulent via les dispositifs de translation et d’édition. Les interventions se concentreront sur le matériau méthodologique mobilisé au sein d’études empiriques, relevant de cadres disciplinaires variés.
Modalités :
Les propositions de communication de 300 mots seront composées d’un titre et d’un résumé et assorties d’indications sur l’auteur.e (nom, prénom et institution de rattachement).
Merci d’envoyer les propositions avant le 20 mars 2014 aux adresses suivantes : fanny.mazzone@univ-tlse2.fr et karen.meschia@gmail.com

• Avant le 30 mars
"Géopolitique du genre et féminismes en Asie orientale"
Journée d’études
Comité d’organisation :
Aline Henninger, Isabelle Konuma, Christine Lévy, Marion Saucier, Nicola Schneider
Vendredi 5 juin 2015 Lieu Paris – INALCO, Paris
Argumentaire :
Cette journée sera une première occasion de partager et d’échanger des travaux réalisés ou en cours sur les thématiques de genre. Nous proposons notamment d’étudier la « géopolitique du genre » dans sa déclinaison actuelle et de la mettre en perspective avec les mouvements féministes ou l’histoire des femmes.
Nouvelle terminologie d’usage pour désigner les rapports sociaux de sexe, le genre est désormais considéré comme une catégorie globale d’intervention publique censée aider à reconfigurer l’organisation sexuée des sociétés dans un sens plus égalitaire. On s’interrogera dans quelle mesure les sociétés d’Asie orientale réussissent ce pari en fonction de leur contexte historique et géopolitique, et quelles significations les gouvernements d’un côté et l’ensemble des acteurs sociaux de l’autre, donnent à cet enjeu. Nous examinerons comment cette notion est requalifiée ou interprétée dans le processus de leur appropriation politique, bureaucratique et technocratique d’un côté et de l’autre par les acteurs ou initiateurs de mouvements de la société civile. On cherchera aussi à mettre en perspective leur rôle dans les conflits internationaux et dans les questions de mémoire historique. Nous proposons deux axes de réflexion :
- La production et la circulation internationale des normes en rapport avec l’égalité entre les sexes, les questions de genre et de sexualités et les modalités de leur appropriation locale.
- Le rôle des mouvements féministes ou des figures féministes dans le processus mondial à travers leurs expressions tant politique, littéraire qu’artistique.
Modalités :
Propositions à envoyer avant le 30 mars 2015 à Christine Lévy ( levylundchristine@gmail.com) et Nicola Schneider (schneidernicola@hotmail.com).

• Avant le 20 avril
"Unruly Bodies. Genre, normes, résistances"
Colloque organisé par Sophia
Bruxelles, 29-30 octobre 2015
Argumentaire :
L’objectif du colloque UNRULY BODIES. GENRE \ NORMES \ RÉSISTANCES est multiple. Il vise à donner la parole aux personnes dont le corps est lu comme horsnormes et silencieux. Le colloque envisagera une déconstruction des normes corporelles, il questionnera les discriminations, il explorera les subversions potentielles et il mettra en avant les résistances possibles. sophia souhaite offrir le temps et l’espace pour des échanges et des explorations et expérimentations et elle veut susciter des conversations entre des personnes, des pratiques et des savoirs qui ont peu souvent l’occasion de se rencontrer.
Nombreux sont les mouvements qui se penchent sur la (dé)normalisation et la politisation de certains types de corps. Dans une optique intersectionnelle, sophia est attentive à favoriser la rencontre d’approches émanant du monde académique et des mouvements d’émancipation non-académiques tels, le militantisme LGBTQIA, le militantisme gros (fat activism), les mouvements contre le racisme et le colonialisme, les collectifs de personnes séropositives, handicapées, sans-papiers, les organisations de détenu·e·s, ou encore pour la dépsychiatrisation et antipsychiatriques.
Les corps abjects, révoltants (mais aussi peut-être révoltés ou en révolution ?), suscitant l’effroi ou l’angoisse car ils exp(l)osent des catégories considérées comme « naturelles » ou « immuables », parce que perturbant les frontières sous toutes leurs formes, parce que menaçant des fondements du consensus social. Des corps qui résistent aux normes ; des corps récalcitrants ; des corps indisciplinés et peut-être non-disciplinables donc. Aborder le corps, c’est aussi réfléchir aux normes et aux rapports de pouvoir qui façonnent le corps. C’est être conscient·e·s du mouvement permanent de subjectivation par lequel le pouvoir produit tant les normes que les résistances qui s’y opposent.
Divers courants du féminisme ont traité de thèmes liés au corps : le droit à disposer de son corps, l’autodéfense, la violence, le harcèlement sexuel, la contraception, le droit à l’avortement, le plaisir sexuel, les pratiques de modifications corporelles, ou encore les diktats de beauté. A cet égard, les slogans féministes « mon corps m’appartient », « la ré- bellion pas les régimes » (riots not diets) ou « maître de ma tête » (baas over eigen hoofd), ont marqué les esprits au cours des dernières décennies. L’approche médico-psychologique du corps (malade) des femmes a également été mise à mal par la critique féministe, de Our bodies, ourselves à Audre Lorde. Les corps et la déconstruction des normes corporelles, voilà aussi une thématique chère à de nombreuses·x artistes. Pour n’en citer que quelques un·e·s : Louise Bourgeois, Wangechi Mutu, Marina Abramović, Lalla Essaydi, Shigeyuki Kihara, Steve Cohen ou Valie Export.
Le corps, tant comme entité biologique et physique que socio-culturelle, occupe historiquement une place centrale dans les études de genre et les théories féministes. Parmi les écrits incontournables sur ce sujet, citons : la théorie queer performative de Butler dans Ces corps qui comptent, la critique (neuro)biologique d’Anne Fausto-Sterling ou de Catherine Vidal, les réflexions sur les liens entre corps et technologie chez Donna Haraway ou Beatriz Preciado, les recherches sur l’histoire des corps (comme dans Het Lichaam M/V pour la Belgique et les Pays-Bas), sur le rôle joué par la science (Nature’s Body : Gender in the Making of Modern Science de Londa Schiebinger) ou encore sur l’importance des expériences corporelles (Volatile Bodies : Toward a Corporeal Feminism de Elizabeth Grosz).
Modalités :
Remplissez le formulaire disponible sur www.sophia.be et remettez-nous pour le 20 avril 2015 un résumé de votre proposition de contribution de 300 mots ou un exemple de votre travail. Le comité scientifique et artistique communiquera sa sélection dans le courant du mois de juin.

• Avant le 25 avril
"Genre : concepts et approches"
L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) lance un appel à manifestation d’intérêt pour l’élaboration de modules francophones de formation à distance proposant aux femmes universitaires une auto-formation tutorée avec QCM (questionnaire à choix multiple) visant à promouvoir leur égal accès aux postes de responsabilité dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche.
L’AUF recherche un-e/des auteur-e(s) spécialisé-e(s) dans le domaine du genre pour concevoir, produire, dispenser des cours avec QCM sur une plateforme à distance donnant lieu à la délivrance d’une attestation de suivi avec succès à l’issue de la formation.
Infos complètes :
http://www.auf.org/appels-offre/lancement-dun-appel-manifestation-dinteret-pour-la/

• Avant le 30 avril
"Femmes, Violences Résistances"
Le groupe de recherches féminines affilié au laboratoire PHILAB de la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis a le plaisir de diffuser son appel à contribution pour le projet d’ouvrage collectif intitulé « Femmes, Violences et Résistances » (2016).
Argumentaire :
Les violences sur les femmes s’exercent tous les jours dans nos sociétés. Elles revêtent des formes multiples, elles sont physiques, sexuelles, psychologiques, verbales et surtout symboliques. Elles seraient aussi fréquentes à l’intérieur qu’à l’extérieur du foyer. Malgré les avancées considérables qu’on observe dans plusieurs contrées dans le monde en matière de droits des femmes, les chiffres attestent de la persistance, voir de l’augmentation de ces violences. Plusieurs organismes internationaux révèlent le caractère global, quasi-universel des violences faites aux femmes. Loin d’être cantonnée dans la sphère privée, la violence fondée sur le genre se manifeste de tout temps et concerne des espaces diversifiés : la rue, les espaces de loisirs, du travail, de l’éducation, des soins, dans les expressions artistiques (cinéma, littérature, théâtre, etc…), dans les médias et l’espace virtuel. En temps de guerre, de conflits ou de révolutions, cette violence est même instrumentalisée en vue de soumettre des groupes ou des nations en entier. Dans la littérature scientifique, la violence faite aux femmes a souvent été liée à la structure patriarcale de la société (Kristin, 2001). Les hommes ou les femmes, les exercent volontairement ou à leur insu, afin de maintenir les femmes dans leur statut inférieur et de défendre une certaine hiérarchie des sexes biologiques. La récurrence des violences fondées sur le genre nous place néanmoins face à une question fondamentale : En quoi sont-elles révélatrices du malaise dans nos sociétés ? Sont-elles uniquement les résultantes d’une « politique des corps féminin » propre aux sociétés patriarcales ? Et enfin, quelles réponses peuvent nous apporter les sciences humaines et la littérature ?
L’objectif de cet ouvrage collectif est de croiser les regards entre différentes disciplines afin d’offrir des grilles de lecture en mesure d’appréhender la violence fondée sur le genre. Au risque de s’aventurer dans un champ de recherche miné et faisant l’objet d’innombrables préjugés, ces contributions pluridisciplinaires visent à mettre en perspective les recherches existantes sur le vécu de la violence au féminin dans différentes aires culturelles afin de les comparer et d’en dégager les continuums. Quand elle fait irruption dans la vie du sujet, la violence suscite conjointement de l’intériorisation et de la résistance. Parfois, souvent même, elle entraîne les deux en même temps. Comment ces deux dimensions sont-elles intriquées l’une dans l’autre ? Comment sont-elles vécues, exprimées et décrites ?
Les participants sont appelés à envoyer des propositions de textes pouvant être insérés dans les axes suivants, sachant que cette classification n’est pas exhaustive :
1- La violence fondée sur le genre, sa description, ses facteurs et son ethnographie dans la sociologie et l’anthropologie.
2- L’évolution des violences faites aux femmes et leurs formes à travers l’histoire.
3- Quel regard la philosophie porte-elle sur cette violence ?
4- Comment la littérature est-elle devenue un espace pour affirmer et/ou dénoncer les violences faites aux femmes ?
5- La violence a plusieurs visages, elle est parfois contenue au sein même du corps de la langue et des dialectes. Que nous apprend la linguistique à ce sujet ?
6- La violence implique toujours des répercussions sur le sujet, en même temps elle est subjectivée. Comment la psychologie nous éclaire-t-elle sur cette question ?
Modalités :
Les participants sont priés d’envoyer des résumés de leur contribution (300 à 400 mots) ainsi qu’une brève note biographique au plus tard pour le 30 avril 2015 conjointement à :
Hager Ben Driss (IPELSHT, Département des langues, Université de Tunis) : bendrisshager@gmail.com
Meryem Sellami (FSHST, Département de Sociologie, Faculté des Sciences Humaines et Sociales, Tunis) : meryem_sellami@yahoo.fr
Les participants retenus seront appelés à soumettre leurs textes au plus tard le 1 décembre 2015.

• Avant le 1er juin
"Sexualités et institutions pénales"
Pour un prochain numéro de la revue Champ pénal
Argumentaire :
L’histoire des institutions pénales (prisons, établissements de redressement, centres de rétention, bagne, camps d’internement) est marquée par des préoccupations liées à la sexualité des personnes enfermées. Selon les périodes historiques et selon les régimes de sexualité en vigueur, selon qu’elles aient concerné le dedans ou le dehors des institutions de réclusion précitées, ces préoccupations ont évolué. Interroger la gestion de la sexualité au sein des institutions pénales permet de proposer une analyse multidimensionnelle de la variation des normes et des formes de déviances au sein d’organisations chargées justement d’encadrer ou de mettre à l’écart du reste de la société des personnes qualifiées de « déviantes ».
Au-delà de la description de l’agencement de la sexualité et des pratiques sexuelles dans les institutions pénales, ce champ de recherche est traversé par de nombreuses questions : dans quelle mesure les pratiques sexuelles dans ces institutions sont-elles comparables à celles existant dans le reste de la société ? Peut-on évoquer une sous-culture sexuelle propre à ces institutions ? Comment les formes de négociation et de transactions sexuelles s’articulent-elles à l’économie des pouvoirs existant dans ces institutions ? Quel rôle joue l’organisation spatiale ? Quels imaginaires sexuels sont produits par ces institutions ? À ces questions, s’ajoutent des considérations méthodologiques sur des enquêtes qui se confrontent aux difficultés traditionnellement rencontrées par les recherches menées sur la prison et par celles menées sur la sexualité.
Jusqu’à présent, les réponses qui étaient données à ces questions étaient fortement influencées par le concept d’« institution totale ». Que l’on observe une dé-totalisation de ces institutions ou bien que les travaux se situent dans les interstices de la clôture entre dehors et dedans, les analyses semblent se complexifier. Ainsi, la non-mixité (entre personnes détenues et entre surveillé-e-s et surveillant-e-s), fruit d’un long processus historique, est aujourd’hui battue en brèche. De même, la cellularisation ou l’individualisation des peines contribuent à modifier les formes de sociabilités – notamment sexuelles – entre « reclus-e-s ». Par ailleurs, la transformation culturelle des normes sexuelles (notamment la reconnaissance légale de l’homosexualité comme forme de vie instituée) n’est pas sans conséquences sur les normes et les formes de transgression de ces dernières. Enfin, les nouvelles technologies de l’information et de communication, tout comme l’évolution des méthodes de surveillance, contribuent aussi à transformer les rapports au sexuel au sein d’institutions pénales où la frontière entre dedans et dehors devient mouvante.
Afin d’éclairer les questions que suscite la sexualité au sein des institutions pénales, les articles de ce numéro thématique pourront notamment porter sur les quatre axes de réflexions suivants :
1. Politiques et organisation de la sexualité : Comment les institutions, et par-delà le législateur, règlement-ils la sexualité dans les institutions pénales ? Comment les discours sur la mixité et sur la cellularisation ont-ils contribué à structurer la sexualité dans les institutions de réclusion ?
2. La frontière dedans/dehors : Peut-on parler d’une adaptation ou d’une substitution des pratiques sexuelles en milieu fermé ? Quels sont les effets de la libération sexuelle, voire de la reconnaissance d’un « droit à la sexualité », sur les institutions pénales ?
3. Pratiques, représentations et discours : Comment se dit, à la première personne, la sexualité dans les récits de prisonniers, prisonnières et interné-e-s ? Comment les représentations de la sexualité des personnes enfermées participent-elles d’une hétérotopie sexuelle dans les productions culturelles (littérature, théâtre, cinéma) ?
4. Questions méthodologiques : Comment enquêter sur les sexualités dans les institutions pénales ? Comment s’articulent ou se confortent les contraintes des recherches sur les sexualités et celles des recherches dans/sur les lieux d’enfermement ?
Modalités :
Cet appel à contributions s’adresse en particulier aux chercheur-e-s travaillant en sociologie, anthropologie, sciences-juridiques et histoire, mais il reste ouvert aux autres approches disciplinaires. Il n’est pas restrictif quant aux périodes historiques et aux aires géographiques étudiées. Les doctorant-e-s et jeunes chercheur-e-s sont fortement encouragé-e-s à soumettre un article.
Bilinguisme
Les propositions de contribution peuvent être soumises en anglais ou en français. Ce dossier a pour ambition d’être bilingue : les auteur.e.s dont les articles sont acceptés sont invité.e.s (mais non obligé.e.s) à produire ou faire produire une version traduite des articles.
Normes de présentation
La taille attendue pour un article se situe entre 8 000 et 15 000 mots. Les articles doivent se conformer aux règles de présentation de la revue qui peuvent être consultées à l’adresse suivante : http://champpenal.revues.org/13
Comment soumettre les articles
Un résumé de la proposition de contribution doit être soumis au plus tard le1er juin 2015.
La proposition de contribution doit être soumise au plus tard le 1er novembre 2015. Dans les deux cas, faire parvenir les textes aux deux adresses suivantes :
regis.schlagdenhauffen@univ-lorraine.fr
gwenola.ricordeau@univ-lille1.fr
http://champpenal.revues.org/9006

• "Gender, Culture and Aging"
Book proposal
Editors Nicole Flipsen, Rekha Pande, Theo van der Weide
Introduction :
A most important phase in human life is aging. In all cultures and in all times people somehow have to deal with this phase in their life. In this book we focus on how in various cultures aging is experienced, what values are assigned to the older age, and how these values are practiced. These issues become even more relevant by increasing prosperity worldwide, and more comfort from modern technology. When people have a higher life expectancy, the period after aging is becoming more important.
Yet people have to deal with the physical changes in ‘midlife’, and have to find new goals for the lengthening after-aging period in their lives. The purpose of this book is to obtain a better understanding of the aging phase for a better preparation on the after-aging phase.
In this book we want to study this topic from various points of view. First we want to obtain a fair understanding of the relevant concepts by analyzing the ‘midlife’ issues, the physical aspects of aging, and the emotional value in the context of the culture in which people are living. Typical questions are : How does aging affect people self-awareness and self esteem, how do people deal with their aging body ?
We also want to position this phase of life in earlier adult phases, especially we want to address personal life changes as a result of pregnancy, mother- and fatherhood.
The various cultural issues will be covered by case studies from various cultures. We want to relate the findings to typical cultural characteristics, and also show how social influences guide and restrict people during this phase.
Finally, we also want to draw some conclusions from the case studies to find overall suggestions for people in handling the midlife phase of their life in a more effective way.
There is a dearth of studies, which looks into self-awareness in gender and aging in a holistic manner. Our intention is to bring together in this book leading researchers and to add together their various points of view into a coherent volume.
Book chapters are related to this issue on any of the following, though not necessarily limited to these themes.
. Theories of Aging
. Midlife
. International and National Policies related to Aging
. Physical and emotional behaviour
. Gender and self-esteem
. Early Adulthood to late Midlife
. Cultural influences (case studies)
. Societal influences
. Health and Aging
. Disability and aging
http://www.uohyd.ac.in/images/academics/school_study/socialsciences/history/rekha_pande_181114.pdf
http://uohyd.academia.edu/RPande
Contact :
panderekha@gmail.com

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4 - FORMATION :

• Diplôme interuniversitaire "Etudes sur le genre", Rennes 2
Le DIU numérique « Etudes sur le genre » a été créé pour répondre à la demande de formation professionnelle sur les questions liées au genre, à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le secteur privé, public, associatif.
Cette formation d’une durée de 120 heures est exclusivement ouverte au public en formation continue : salariés-es du secteur privé, public, associatif, élus-es, militants-es, chargés-es de projets, d’action, de mission et de politiques d’égalité entre les femmes et les hommes...
L’admission se fait sur dossier et entretien.
http://www.univ-rennes2.fr/sfc/diplome-interuniversitaire-etudes-sur-genre

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5 - EN LIGNE :

• Création de Olympe, réseau/programme de recherche d’études transjuridiques, féministes et de genre
Nous sommes un réseau francophone visant particulièrement les chercheur-e-s en droit international, lesquel-le-s sont souvent très isolés et en quête de savoir au vu du conservatisme "inné" de la discipline juridique. 
https://olympereseauinternational.wordpress.com/a-propos/le-programme-et-le-reseau/

• Trivium, "Catégories de genre et mondes du travail", n°19
Revue franco-allemande de sciences humaines et sociales
La promotion de l’égalité hommes-femmes est à l’ordre du jour. Dans le monde du travail, les inégalités demeurent pourtant toujours aussi prégnantes. Ce numéro de Trivium propose de comprendre comment la société industrielle moderne s’est organisée à l’aide de catégories construites en référence à des façons de considérer le genre et aux qualités prêtées aux hommes et aux femmes. Les analyses des modes d’organisation du travail, des politiques de l’emploi comme des catégories professionnelles s’avèrent particulièrement heuristiques pour rendre raison, en Allemagne comme en France, des représentations dominantes et des modes d’institution du genre.
http://trivium.revues.org/5034

• Françoise Milewski, "Chômage et emploi des femmes : de moindres inégalités ?", OFCE
La dégradation du marché du travail a touché différemment les femmes et les hommes depuis le début de la crise. Les évolutions récentes montrent que les formes des ajustements diffèrent. Les inégalités de sexe produisent des évolutions différenciées de l’emploi et du chômage, qui conduisent en retour à des formes spécifiques d’inégalités.
Depuis le printemps 2008, les demandes d’emploi de catégorie A se sont accrues pour les hommes et les femmes, mais bien davantage pour les premiers (93% contre 60%). L’évolution a été plus heurtée pour les hommes, au fil des cycles de l’activité industrielle et des politiques publiques, en particulier des mesures de chômage partiel.
Les demandeurs d’emploi sont plus nombreux que les demandeuses d’emploi depuis novembre 2008. En décembre 2014, les hommes constituaient 52,9% des demandes d’emploi. Mais cette répartition est proche des parts respectives dans la population active et dans l’emploi. C’est la situation antérieure qui était anormale : les femmes, minoritaires sur le marché du travail étaient majoritaires dans le chômage de catégorie A.
http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/chomage-et-emploi-des-femmes-de-moindres-inegalites/

• Johanna Brenner, Maria Ramas, "Repenser l’oppression des femmes", Périodes
L’oppression des femmes pourrait n’être ni le résultat du « patriarcat » ni dans l’intérêt fondamental du capitalisme. C’est le présupposé qu’avancent Brenner et Ramas, ainsi que la cible de leur puissante critique, Michèle Barrett. Pour cette dernière, l’oppression des femmes est le produit d’une idéologie bourgeoise, façonnant la subjectivité des classes populaires et favorisant la division salariale entre hommes et femmes. Pour Brenner et Ramas, cette explication ne tient pas la route. Mais il faut faire un détour pour expliquer l’oppression des femmes : comprendre comment la reproduction biologique et le travail industriel ont dégradé le rapport de force entre hommes et femmes au bénéfice des premiers. Le défi théorique de l’oppression des femmes nécessite une réponse dialectique, aux antipodes du fonctionnalisme. Une telle approche permet d’identifier l’État-providence et le combat pour la socialisation du soin aux personnes dépendantes comme le nœud du problème et, dès lors, du combat féministe.
http://revueperiode.net/repenser-loppression-des-femmes/

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6 - PUBLICATIONS :

• Susan McClary, Ouverture féministe. Musique, genre, sexualité, Éditions de la Philharmonie de Paris, 380 p., 16,90 euros. ISBN 979-10-94642-00-9
Ouverture féministe est un livre manifeste qui propose une méthode et un cadre de pensée pour aborder la question du genre et de la sexualité en musique. En croisant les esthétiques et les époques, de Monteverdi à Madonna, en passant par Beethoven, Tchaïkovski ou Laurie Anderson, Susan McClary nous montre comment la musique peut servir l’ordre du genre, c’est-à-dire la division du monde en masculin et féminin, ainsi que la hiérarchisation entre les deux termes — une réalité qui affecte la vie quotidienne des hommes et des femmes, qui façonne leur corps comme leur identité.
http://www.creim.fr/wp-content/uploads/2015/03/PARUTION-McCLARY.pdf

• Fanny Bugnon, Les "Amazones de la terreur". Sur la violence politique des femmes, de la Fraction Armée rouge à Action directe, Payot, 240 p., 21 euros. ISBN : 9782228913140
Durant le dernier tiers du XXe siècle, de nombreuses femmes rejoignirent les rangs d’organisations politiques violentes comme la Fraction armée rouge allemande, les Brigades rouges italiennes ou Action directe en France. Certaines tuèrent. Les médias surpris de cette violence féminine les appelèrent "amazones de la terreur" et créèrent pour elles une nouvelle catégorie, celle de la "femme terroriste". Dans ce livre pionnier, croisant les mutations du militantisme de l’après-68 et l’essor de la deuxième vague féministe, Fanny Bugnon propose une réflexion de fond sur le sujet encore tabou de la violence politique des femmes et une étude sur les mouvements révolutionnaires radicaux qui offre des résonances très actuelles, en particulier avec l’engagement des femmes dans les attentats sur tous les fronts.
Fanny Bugnon, docteure en histoire, enseigne à l’université Rennes 2.
http://www.payot-rivages.net/livre_Les-Amazones-de-la-terreur-Fanny-BUGNON_ean13_9782228913140.html

• Didier Eribon, Théories de la littérature. Systèmes de genre et verdicts sexuels, PUF, 112 p., 12 euros. ISBN : 978-2-13-065100-0
Comment la littérature permet-elle de repenser les questions du genre et de la sexualité ?
http://www.puf.com/Autres_Collections:Th%C3%A9ories_de_la_litt%C3%A9rature

• Autrepart, "Les droits de reproduction. 20 ans après Le Caire", n°70, Presses de Sciences Po, 218 p., 25 euros. ISBN : 978-2-7246-3345-0
Sous la direction d’Arlette Gautier et Chrystelle Grenier-Torres
La revendication des droits reproductifs est née à la fin des années 1970 d’un compromis entre les féministes américaines majoritaires, qui exigeaient la liberté de l’avortement contre l’emprise de l’État, et les féministes « blacks » et socialistes qui demandaient également la possibilité d’avoir des enfants dans de bonnes conditions et la fin des stérilisations abusives. Reprise par le mouvement transnational des femmes, cette revendication a été adoubée par la conférence internationale sur la population et le développement de 1994, pour être aussitôt battue en brèche aussi bien par l’institution chargée de la mettre en œuvre que par les nouvelles normes sanitaires publiques, avant d’être réaffirmée en 2014. Ce numéro s’interroge sur les réponses à cette norme, les droits reproductifs, tant par les gouvernements que par les médiateurs institutionnels, sur les expériences auxquelles peuvent être confrontés les individus dans leur rapport aux droits reproductifs, mais aussi sur les connexions entre les instances internationales, nationales et locales. Ces différents niveaux de pouvoir interagissent sur l’accès à des pratiques reproductives, telles qu’à la contraception, à l’avortement, mais aussi aux césariennes, aux stérilisations ou à la gestation pour autrui. C’est aussi au sein de contextes sociaux, culturels, économiques différents que les individus vivent leur capacité reproductive et leur sexualité : quels sont les facteurs sociaux, spatiaux, institutionnels, individuels qui leur donnent accès aux droits reproductifs et ceux qui les inhibent ?
http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100074180

• Florence Binard, Guyonne Leduc (dir.), Genre(s) et transparence, L’Harmattan, 182 p., 18 euros. ISBN : 978-2-343-04009-7.
Nous sommes toutes filles de vitrières, transparentes nous sommes : on nous voit à travers, on pourrait même dire qu’on ne nous voit pas du tout". Que cache la transparence, sinon qu’il y a quelque chose à voir ? Dans la mouvance du mouvement féministe, des historiennes se sont attachées à exhumer du passé des femmes que le processus d’invisibilisation avait effacées de nos mémoires. Ces contributions interrogent les mécanismes à l’oeuvre dans nos choix de ce qui doit être visible ou invisible.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44792
Compte rendu :
http://lectures.revues.org/17222

• Gender & Society, "A Gender Lens on Religion", February 2015 ; 29 (1)
This special issue is the result of concerns about the marginalized status of gender within the sociology of religion. The collection of exciting new research in this special issue advocates for the importance of a gender lens on questions of religion in order to highlight issues, practices, peoples, and theories that would otherwise not be central to the discipline. We encourage sociologists who study religion to engage more in interdisciplinary and intersectional scholarship, acknowledge developments in the global South, and develop more compelling theoretical frameworks that analyze religion from a gendered perspective. Our aim is to bring religion to the attention of gender and feminist scholars and to encourage religion scholars to consider gender not just as a variable but as a social structure. We hope that both groups of scholars will consider gender and religion as mutually constitutive social categories.
Sommaire : 
Introduction
> Orit Avishai, Afshan Jafar, and Rachel Rinaldo
A Gender Lens on Religion
 Articles
> Lynne Gerber
Grit, Guts, and Vanilla Beans : Godly Masculinity in the Ex-Gay Movement
> Pamela J. Prickett
Negotiating Gendered Religious Space : The Particularities of Patriarchy in an African American Mosque
> Tanya Zion-Waldoks
Politics of Devoted Resistance : Agency, Feminism, and Religion among Orthodox Agunah Activists in Israel
> Ayesha Khurshid
Islamic Traditions of Modernity : Gender, Class, and Islam in a Transnational Women’s Education Project
> Kristin Aune
Feminist Spirituality as Lived Religion : How UK Feminists Forge Religio-spiritual Lives
http://gas.sagepub.com/content/29/1.toc


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Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
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