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Marie NDiaye’s Tales of Power : Being at the End of One’s Rope

Avant le 15 février - Paris


Date de mise en ligne : [16-01-2013]



Mots-clés : littérature


Atelier à l’Université du Kent, Paris – (Reid Hall)

5 avril 2013

Intervenant d’honneur : Dr Andrew Asibong (Londres)

Présentation : 

Marie NDiaye (1967-) est un des auteurs contemporains les plus connus en France, et a récemment reçu le Prix Goncourt (2009). Ses œuvres littéraires variées – romans, pièces de théâtre, scénarios de films ou romans pour la jeunesse – paraissent inattendues à la tête des listes des meilleures ventes de livres mais ses œuvres sont bien extrêmement populaires. Ses textes submergent ses lecteurs à la fois thématiquement et stylistiquement ; ceux-ci endurent des narrations d’un contenu sombre et d’une forme également dense, complexe et tortueuse.
 Dans un de ses derniers entretiens, NDiaye revient sur ce que de nombreux critiques considèrent comme le trait caractéristique de ses textes, c’est-à-dire son recours particulier à la magie, qu’elle considère comme n’étant plus désormais une échappatoire dans son écriture : « je ne veux plus que la magie soit une ficelle », affirme-t-elle ainsi. En effet, l’élément supernaturel dans Trois femmes puissantes (2009) ne peut être utilisé tel un fil d’Ariane. D’une simple « ficelle », celui-ci est transformé en une corde des plus robustes, transportant profondément le lecteur dans ses histoires complexes. Son pouvoir d’auteur restreint en même temps qu’il enveloppe le lecteur dans un cocon protecteur. Ce travail littéraire se fonde sur et fait appel à ce que NDiaye a désigné comme étant le « noyau indestructible » : la « puissance » en chaque être humain.
 C’est dans cette optique que nous proposons de revisiter l’approche thématique et stylistique de NDiaye en envisageant ce qui peut être considéré comme le noyau magique de ce qui est perçu comme la négativité de son œuvre littéraire. Il est indispensable de se demander si son écriture, paradoxalement, cherche à raviver une propre compulsion à être, s’offrant ainsi telle une bouée de sauvetage d’un genre particulier. Le but de cet atelier est d’approcher l’œuvre de NDiaye dans la perspective du pouvoir, et plus particulièrement du pouvoir en tant que « puissance », en explorant les implications subjectives, éthiques et textuelles dans leurs connotations à la fois positives et négatives.

 Liste non-exhaustive des sujets :

. La Famille (figures parentales et relations ; la famille comme symbole d’une communauté sociale plus large ; identité de soi dans la perspective de l’ethnicité et de la race)
. Le Corps (le corps blessé ouvert et ses abjections ; résilience du corps ; la peau ; métamorphoses corporelles)
. Inter-textualité (les éléments supernaturels et de contes de fées ; l’utilisation de médias divers ; le mélange des genres)
. Traumatisme et Folie (anxiété, hystérie et psychose ; la division de soi et la quête identitaire ; transfert, responsabilité et guérison)

 Les communications ne devront pas dépasser vingt minutes et pourront être faites en anglais ou en français.
Les propositions (de 350 mots, en anglais ou en français) sont à envoyer avant le 15 février 2013 aux organisatrices Edlira Mandis et Ana de Medeiros à l’adresse suivante :
talesofpower2013@gmail.com

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