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Annonces du RING - 15 octobre 2012


Date de mise en ligne : [15-10-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING \\

[Rappel : Les Annonces du RING diffusent des informations sur l’actualité des études sur le genre dans les universités et les équipes de recherche en France. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Nommer, Penser, Inscrire. La création dans l’histoire : les arts vivants au prisme du genre (XVIe-XXe siècles)", 26-27 octobre, Paris EHESS
• "Être une fille, être un garçon dans la littérature de jeunesse (1970-2012)", 17 octobre, Bordeaux
• "Hystérie, réalités et représentations", 19 octobre, Namur (Belgique)
• "Sexe et genre : Une solution ou un problème ?”, 25 octobre, Bordeaux
• "Genre et Pentecôtismes", 20 novembre, Paris Pouchet
• "Le mariage : institution patriarcale ou droit pour toutes et tous ?" , 16 octobre, Rennes 2
• "Emploi et genre en Espagne : de la croissance à la débâcle", 16 novembre, Paris
• "Le couple et la famille au prisme de l’épreuve", 6-7 décembre, Paris
• Assises de l’IEC, "Le genre, à quoi ça sert ?", 15 et 22 octobre, Paris Diderot
2 - SEMINAIRES :
• "Genre et Classes Populaires in situ", Paris
• "Les ancrages locaux des mobilisations féministes", Paris
• "Transmissions et apprentissages du genre", Paris
• "Genre et sexualités", 19 octobre, Nantes
• "Le droit de connaître ses origines", 25 octobre, Nanterre
• "Genre, Santé, Migrations", Bordeaux
• "Théories du genre et des sexualités. Féminismes et rapports sociaux de domination", Bruxelles
• "Atelier méthodologique de Grabuges 2012-2013", Bruxelles
• "À nos emplois ! Au boulot, les femmes ! - La formation et l’insertion professionnelles : comment les femmes s’y retrouvent-elles ?", Bruxelles
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 31 octobre, "Violences envers les femmes : enjeux scientifiques, politiques et institutionnels", Fontainebleau
• Avant le 30 octobre, "Amérique Latine : Construction, déconstruction et perspectives du genre (féminin/masculin)", Caen
• Avant le 30 octobre, "Des « politiques » de l’intersectionnalité : Un regard comparatif sur l’institutionnalisation du traitement des discriminations multiples en Europe", Paris
• Avant le 15 janvier 2013, "Ecole, loisirs, sports, culture : la fabrique des garçons", Bordeaux
• Avant le 1er décembre, "Motherhood in post-1968 European Women’s Writing : Cross-cultural and Interdisciplinary Dialogues"
• Avant le 14 décembre, "Feelings Inside : Emotional and embodied geographies of ‘the bodily interior’"
• Avant le 14 décembre, "Geographies of Desire"
• Avant le 31 janvier 2013, "Music, Gender & Difference. Intersectional and postcolonial perspectives on musical fields"
4 - THESE :
• Francesca Arena, "Folles de maternité. Théories et pratiques d’internement autour du diagnostic de la folie puerpérale (XVIIe – XXe siècles, France – Italie)"
5 - POSTE :
• Professeure associée ou Professeur associé En Etudes Genre, Université de Lausanne
6 - EN LIGNE :
• Fanny Arlandis, "La rue, fief des mâles"
• Pierre Mercklé, "Balayer plus pour divorcer plus ?"
7 - PUBLICATIONS :
• Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait, Anne Revillard, Introduction aux études sur le genre
• Catherine Monnot, De la harpe au trombone, Apprentissage instrumental et construction du genre
• Nicole Forstenzer, Politiques de genre et féminisme dans le Chili de la post-dictature, 1990-2010
• Odile Merckling, Parcours professionnels de femmes immigrées et de filles d’immigrées
• Itinéraires Littérature, textes, cultures, "Genres et avant-gardes"
• Christine Bard, Le Féminisme au-delà des idées reçues
• Lucy Jones, Dyke/Girl : Language and Identities in a Lesbian Group

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1 - COLLOQUES :

• "Nommer, Penser, Inscrire. La création dans l’histoire : les arts vivants au prisme du genre (XVIe-XXe siècles)"
Journées d’études organisées par
Elizabeth Claire (cnrs/crh-cral)
Catherine Deutsch (univ. paris-sorbonne)
Raphaëlle Doyon (labex cap/cral-hicsa)
Vannina Olivesi (univ. provence)
26-27 octobre - EHESS / INHA, Paris
Présentation :
La recherche en histoire des arts et du genre a montré que l’art plastique et la littérature sont des productions culturelles liées aux idéologies esthétiques et sociales qui mettent en œuvre et maintiennent des systèmes de valeur genrés. Qu’en est-il pour les arts performatifs, la danse, la musique, ou le théâtre ? La prise en compte des contributions des femmes dans ces arts concourt à modifier les grands récits historiques. Elle renouvelle notre compréhension de la mise en pratique des théories et des valeurs esthétiques. Nous souhaitons prolonger une réflexion qui aille au-delà d’une simple reconnaissance de la contribution des femmes dans le domaine des arts vivants. Étudier le genre dans les actes de création et d’interprétation nous invite à soulever certaines questions et paradoxes inhérents à ces arts. Les notions de présence scénique et de traces, ainsi que les discours mémoriels et historiographiques qui entourent la création méritent toute l’attention de l’historien.
Nous souhaitons notamment questionner les conceptions de l’art et de l’esthétique héritées du Romantisme, les croyances autour de la figure de l’artiste singulier investi d’un génie. Nous cherchons à comprendre comment l’encadrement institutionnel des artistes, en écartant la contribution des femmes, ont surdéterminé la reconnaissance et la valorisation de la création au masculin. L’étude des pratiques et des discours des créatrices et des créateurs qui transgressèrent les modèles normatifs de la création nous permettra également d’explorer comment celles-ci ont pensé et/ou construit historiquement des contre-exemples et des stratégies de résistance à ces modèles.
La périodisation de ce projet se veut assez large pour parvenir à des analyses autant diachroniques qu’exemplaires de micro-histoires et d’études de cas. Une approche transdisciplinaire permettra d’examiner la création « féminine » et « masculine » dans tous les arts vivants (amateurs et professionnels) et d’explorer les pratiques culturelles mises à l’écart des définitions traditionnelles du mot art – par exemple, les danses de sociétés ou bien la musique de chambre essentiellement destinée au domaine privé.
Notre réflexion se décline selon trois axes : nommer consistera, pour chacun des arts, à étudier les représentations sociales associées à la définition des pratiques féminines ; penser posera la question de savoir dans quelle mesure les musiciennes, danseuses et actrices se considéraient elles-mêmes comme des « créatrices » ; inscrire reviendra à s’interroger sur leur inscription dans l’histoire et sur les mécanismes qui en ont favorisé l’oubli.
Nous remercions le CRH, le LABEX Création Arts et Patrimoines, le Campus Condorcet, le RING-Fédération de recherche sur le genre, l’EHESS et l’INHA de leur soutien financier et logistique.
Programme :
Vendredi 26 octobre
École des Hautes Études en Sciences Sociales
Salle 8, 105 Bd Raspail, 75006 Paris
. 9h00-9h30 – Accueil avec café & croissants
. 9h30-10h15
Théâtre, danse, musique : la création dans l’histoire au prisme du genre
> Elizabeth Claire (cnrs), Catherine Deutsch (Univ. Paris-Sorbonne),
Raphaëlle Doyon (labex cap), Vannina Olivesi (Univ. Provence)
. 10h15-12h30
Penser, inscrire : représenter l’ambiguité du genre
Modéré par Sophie Jacotot (Centre d’histoire sociale du xxe siècle)
> Muriel Plana (Univ. Toulouse II-Le Mirail)
Femmes et création : réflexions autour de Clara S. d’E. Jelinek
> Patrizia Veroli (Università La Sapienza, Rome, Italie)
Danser en couple : élisions, déguisements, syntonies ? Le cas des Sakharoff
> Yvonne Hardt (Universität zu Köln, Allemagne)
Re-Visiting Ausdruckstanz and Masculinity in Germany in the 1920s & 1930s :
Reflections on Gender and historiographical methods
. 14h00-16h30
Penser : image de soi et représentations
Modéré par Esteban Buch (CRAL-EHESS)
> Rosalba Agresta (Bibliothèque nationale de France/EPHE)
Etre musicienne dans l’Angleterre du XIXe siècle : le cas de Louise Dulcken (1811-1850)
> Mouna Belghali (chercheuse, comédienne)
L’apparition et l’évolution des actrices dans le théâtre marocain : rôles et image
> Anne-Françoise Benhamou (ENS, dramaturge)
Metteures en scène, personnages féminins : de quelques questions de genre posées au théâtre
d’aujourd’hui
. 17h00-18h00 – Débat avec la salle et synthèse de la journée
En présence du comité organisateur et des modérateurs, modératrices et intervenant-e-s.
Samedi 27 octobre
Institut national d’histoire de l’art
Galerie Colbert, Salle Jullian, 1er étage
2 rue Vivienne, 75002 Paris
. 10h00-12h30
Nommer
Modérateur / modératrice : sera précisé ultérieurement.
> Aurore Évain, (chercheuse indépendante, praticienne de théâtre)
Autrice /Actrice : d’un féminin à l’autre
> Sarah McCleave (Queen’s University, Belfast, Irlande)
Who gets credit ? The identification of composers, choreographers, and writers working in the eighteenth-century London theatres
> Florence Launay (Cercle de recherches interdisciplinaires sur les musiciennes, artiste lyrique)
« Femmes compositeurs », « compositeurs femmes », « compositeurs féminins » : les compositrices de musique vues par la presse francophone du xixe siècle
. 14h00-16h30
Inscrire
Modéré par Hélène Marquié (Univ. Paris 8 Vincennes Saint Denis, chorégraphe)
> Marina Nordera (Univ. Nice Sophia-Antipolis)
Traces de créativité féminine dans la création, l’interprétation et la transmission des “Caractères de la dance”
> Fabien Guilloux, (Centre d’Études Supérieures de la Renaissance de Tours)
Le statut d’autorité de l’interprète féminine dans l’œuvre de Giacomo Meyerbeer : la Coda-cavatine et le point d’orgue du Pardon de Ploërmel (1859)
> Monique Surel-Tupin (chercheuse, praticienne de théâtre)
Les femmes et le théâtre : de l’exclusion à la reconnaissance
. 17h00-18h00 – Débat : synthèse et perspectives
En présence du comité organisateur et des modérateurs, modératrices et intervenant-e-s.
Contact :
elizabeth.claire@ehess.fr

• "Être une fille, être un garçon dans la littérature de jeunesse (1970-2012)"
Journée d’études organisée dans le cadre du programme de recherche 2011-2015 « La construction des jeunes générations en Europe (XIXe-XXIe siècles). Formes d’organisation et mobilités. Modélisation(s) et perspectives comparées. GENERATIO » porté par la MSHA, et dans le cadre du partenariat entre la MSHA, l’équipe d’accueil 4195 TELEM de l’université Bordeaux 3 et l’université Montesquieu Bordeaux IV-IUFM d’Aquitaine.
17 octobre
Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, salle Jean Borde, Bordeaux
Présentation :
Cette journée d’études étudiera les représentations du genre dans la littérature de jeunesse à la période contemporaine, de 1970 à aujourd’hui. En constante extension, ce champ garde sa visée éducative. Le développement de la chick lit – cette littérature écrite par et pour des femmes – et les nombreuses collections s’adressant spécifiquement aux adolescentes prouvent que les collections sexuées ne relèvent pas d’un passé éditorial révolu. Mais toutes les œuvres pour la jeunesse ne se conforment pas à une partition des genres relevant d’une doxa culturelle et sociale. La problématique du genre est parfois abordée dans une démarche militante. Certains écrivains bousculent l’archétype masculin vs féminin et saisissent leurs personnages dans le trouble de leur sexualité et dans le bouleversement des modèles familiaux du monde contemporain. C’est dans ce contexte que sera posée la question : qu’est-ce qu’un garçon/ une fille aujourd’hui à travers le prisme de la littérature de jeunesse ?
Programme et contact :
http://www.u-bordeaux3.fr/_attachments/etre-une-fille-etre-un-garcon-dans-la-litterature-de-jeunesse-1970-2012/GENERATIO_171012.pdf?download=true

• "Hystérie, réalités et représentations"
Journée d’études organisée par le SAGES (Savoir, Genre et Société) (ULB)
19 octobre 2012 au musée Félicien Rops, Namur (Belgique)
à partir de 14h
Présentation :
Le centre de recherche SAGES (Université Libre de Bruxelles) propose une journée d’études autour de l’exposition « Hystériques ! », croisant approches historique, médicale et esthétique. Les exposés, accessibles aux spécialistes comme au grand public, seront suivis d’une visite guidée par Laurence Brogniez, co-commissaire de l’exposition, accompagnée de lectures par Isabelle Dumont, comédienne.
Programme :
> Vanessa d’Hooghe,
Transformations de l’hystérie : une histoire de la sexualité féminine pathologique (XIXe-XXe siècles)
> Jérôme Janicki,
Hystérie et grossesse au XIXe siècle : une recherche dans les marges ?
> Muriel Andrin,
Corps hystériques au cinéma ; figures du débordement
Contact :
lbrognie@ulb.ac.be

• "Sexe et genre : Une solution ou un problème ?”
Débat et atelier dans le cadre des "Jeudis du Genre", l’IUFM d’Aquitaine, Espaces-Marx Aquitaine, la Ligue de l’enseignement
jeudi 25 octobre
18 h, plateau-télé
(IUT Michel de Montaigne, Place Sainte Croix)
"Sexe et genre : Une solution ou un problème ?”
Parce que ”Le genre est un concept philosophique neuf” et que ”sexe et genre sont des mots qui n’ont pas fini de jouer avec la dualité et le neutre”, Geneviève Fraisse nous invite à nous placer « A côté du genre », selon le titre d’un de ses derniers ouvrages. Cette prise de distance permet ainsi d’orienter la réflexion sur les « effets produits par la sexuation du monde dans les champs de la vie humaine ».
Débat ouvert à tous : étudiants, enseignants et formateurs, mais aussi aux militants associatifs, syndicaux et politiques, ainsi qu’à tout citoyen concerné par la problématique.
Discutant :
Geneviève Fraisse, Philosophe, directrice de recherche CNRS, Enseignante à Sciences Pô Paris, auteure de nombreux ouvrages sur « la controverse des sexes »
Intervenants :
. Maguy Maruejouls, Présidente de l’URCIDFF Aquitaine
(Union Régionale des Centres d’information des droits de femmes
et des familles)
. Arnaud Alessandrin, Docteur en Sociologie, coresponsable
de l’Observatoire des Transidentités
. Sophie Elorri, Responsable politique et militante féministe
. Nicolas Sembel, Maître de Conférences en sociologie, IUFM
d’Aquitaine – Université Montesquieu - Bordeaux IV
vendredi 26 octobre
IUFM d’Aquitaine, salle D1, 9 h
(160 av. de Verdun - Mérignac - Accès par Liane 1, départ Gambetta, arrêt Bourranville)
"Un atelier"
Animé par Geneviève Fraisse, cet atelier s’attachera à examiner et à préciser une série de termes tels que différence/identité, égalité/liberté, sujet/objet, nature/culture et se décomposera à cet effet en deux thématiques :
. ”Égalité des sexes, histoire de la démocratie et mixité »
. ”Les problèmes théoriques liés aux notions de sexe et de genre”
Cet atelier est ouvert à tous, mais s’adresse tout spécialement aux enseignants et aux étudiants, lesquels, à leur tour, apportent leurs travaux, leurs suggestions, leurs questions et leurs pra- tiques.
Cet atelier sera suivi d’un buffet offert par l’IUFM.
Contact :
evenements@iufm.u-bordeaux4.fr

• "Genre et Pentecôtismes"
Journée d’étude internationale
Organisateurs : Yannick Fer (sociologue, chargé de recherche CNRS, GSRL) et Gwendoline Malogne-Fer (sociologue, chercheur contractuel CNRS, GSRL).
mardi 20 novembre 2012, 9h30 – 18h, au Site Paris Pouchet
Programme :
. 9h30. Introduction, Y. Fer et G. Malogne-Fer
. 9h45. Session 1 : Le genre de la conversion
Discutante : Virginie Vaté (Anthropologue, chargée de recherche CNRS, GSRL)
> Mballa Elanga Edmond VII
(Sociologue assistant, université de Douala-Cameroun)
Les enjeux sociaux autour des conversions : cas des mutations des rapports sociaux de genre au sein des familles des femmes converties au pentecôtisme à Yaoundé
> Fatiha Kaoues
(Sociologue, doctorante au GSRL) Pentecôtisme et genre au Liban : les femmes de « l’Église tent of praise »
. 11h15. Session 2 : Genre et construction de la féminité
Discutant : Philippe Portier (Directeur du GSRL, Directeur d’études EPHE, GSRL)
> Marion Maddox
(CORE Professor and ARC Future Fellow, Macquarie University, Sydney Australia) : Saved by shopping : a feminine ethics of conspicuous consumption in an Australian based global Megachurch
> Marion Aubrée
(Anthropologue, chercheure associée CRBC/CEIFR – EHESS)
Brésil : les femmes pentecôtistes entre « combat » et « délivrance »
. 14h00. Session 3 : Genre et migration
Discutante : Marion Aubrée (Anthropologue, chercheure associée
CRBC/CEIFR – EHESS)
> Géraldine Mossière
(Professeure adjointe, faculté de théologie et de sciences des religions Université de Montréal) Discours et pratiques genrés en milieu pentecôtiste congolais à Montréal
> Armand Aupiais
(Étudiant en master migrations et relations interethniques à l’université de Paris VII, URMIS) Genre et travail religieux au Centre d’Accueil Universel (Église Universelle du Royaume de Dieu)
. 15h30. Session 4 : Genre et reconfigurations du pouvoir
Discutante : Florence Rochefort (Présidente de l’Institut Emilie du Châtelet, chargée de recherche CNRS, GSRL)
> Bernard Boutter
(Chercheur associé au Centre de sociologie des religions et d’éthique sociale, CSRES, Université de Strasbourg) Femmes pasteurs, apôtres et prophétesses en milieu néo-charismatique : contestation, négociation et quête de légitimité
> Emir Mahieddin
(Doctorant en anthropologie à l’Université d’Aix-Marseille, IDEMEC)
La parité en Christ : la féminisation du pentecôtisme suédois
> Christophe Monnot
(Professeur remplaçant à l’Université de Lausanne - Institut de sciences sociales des religions contemporaines) Pouvoir et genre en protestantisme évangélique : une singularité charismatique ? Analyse à partir d’enquêtes helvétiques
. 17h30. Conclusion, Y. Fer et G. Malogne-Fer
Contact :
Gwendoline Malogne-Fer, malognefer@yahoo.fr
http://www.gsrl.cnrs.fr/spip.php%3Farticle343

• "Le mariage : institution patriarcale ou droit pour toutes et tous ?"
Panel animé par Agnès Chetaille (EHESS/ATER Université Rennes 2). Cet événement est organisé avec le soutien d’EFIGIES-Bretagne (réseau de jeunes chercheur-e-s en études féministes, sur le genre et les sexualités), dans le cadre de la semaine de l’anti-sexisme coordonnée par SUD-étudiants.
Mardi 16 octobre 2012, 14h-16h
Salle S201 (Bâtiment S)
Université Rennes 2, Campus Villejean
Présentation :
L’actualité politique française amène à reparler de l’ouverture du mariage aux couples de même sexe mais aussi, à travers les arguments échangés par ses défenseurs et ses détracteurs, de la place générale de l’institution du mariage dans la société contemporaine. Cette table ronde sera l’occasion de se demander quels peuvent être les apports des recherches en sciences sociales dans ce domaine. Les trois chercheur-e-s invité-e-s, qui travaillent dans une perspective pluridisciplinaire (sociologie, anthropologie, science politique, études de genre), présenteront trois points de vue distincts, trois façons de réfléchir à l’actualité de l’institution du mariage en sciences sociales.
Le dialogue entre leurs travaux permettra de soulever un ensemble de questions. L’institution du mariage, historiquement, a joué un rôle central dans le maintien de l’assujettissement des femmes aux hommes et plus largement dans l’organisation des rapports sociaux de sexe. Les changements récents (modification du droit au divorce et du droit de la famille, baisse du nombre des mariages, etc.), et à venir (ouverture aux couples de même sexe), de cette institution en changent-ils radicalement le sens et les effets ? Mais aussi : pourquoi les mouvements gais et lesbiens, en Europe notamment, se sont-ils emparés de cette revendication ? Comment cela les a-t-il transformés et comment cela a-t-il transformé les représentations et les pratiques liées au mariage ? Et encore : quels sont les liens entre institution du mariage et politiques migratoires ? En quoi le mariage est-il un marqueur de l’inclusion et de l’exclusion de la citoyenneté, et l’ouverture du mariage aux couples de même sexe est-elle amenée à transformer les politiques de l’immigration ?
Intervenant.es :
. Natacha Chetcuti est sociologue et docteure en anthropologie sociale, chargée de recherche à l’INSERM (CESP) et membre du laboratoire GTM-CRESSPA. Elle a notamment publié en 2010 Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité et représentation de soi (Paris, Payot), ouvrage tiré de la première recherche sociologique sur les lesbiennes en France. Elle a également dirigé plusieurs ouvrages et numéros de revues sur les féminismes, le lesbianisme, ou encore les violences envers les femmes. Elle travaille aujourd’hui à un projet de recherche sur le genre et la santé mentale.
. David Paternotte est docteur en science politique, chargé de recherche au Fonds de la Recherche Scientifique (FNRS) de Belgique, et membre du centre METICES à l’Université libre de Bruxelles, où il co-anime l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s). Ses recherches portent sur les mouvements gais et lesbiens en Europe, tout particulièrement dans une perspective transnationale. Outre de nombreux chapitres et articles, il a publié Revendiquer le « mariage gay ». Belgique, France, Espagne (Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2011). Il est aussi un des éditeurs de The Lesbian and Gay Movement and The State : Comparative Insights into a Transformed Relationship (Asghate 2011) et prépare notamment le Ashgate Companion to Lesbian and Gay Activism.
. Manuela Salcedo est doctorante en sociologie à l’EHESS (Paris). Ses recherches portent sur les liens entre la conjugalité (couples qu’ils soient mariés, PACSés,…) et les politiques de l’immigration de l’État français. Elle analyse en particulier les mobilisations associatives de couples binationaux (de sexe différent ou de même sexe) en Île-de-France, et met en lumière les dynamiques propres aux rapports sociaux de sexe au sein des couples et les logiques mises en place face au « régime du soupçon » exercé par l’administration française. Elle a publié « Bleu, blanc, gris... la couleur des mariages. Stratégies de normalisation et enjeux de pouvoir » (L’Espace Politique, n°14, 2011).
Contact :
efigies-bretagne@listes.infini.fr

• "Emploi et genre en Espagne : de la croissance à la débâcle"
Débat organisé par le MAGE (Réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre") dans le cadre des "Amphis du MAGE"
16 novembre, 17h-20h
Amphithéâtre Durkheim
1, rue Victor-Cousin
ou 54, rue Saint-Jacques Paris Ve
Programme :
Ouverture par
. Margaret Maruani, directrice du Mage et de la revue Travail, genre et sociétés
. Fatima Lalem, adjointe au Maire de Paris, en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes
Avec la participation de
. CarlosPrieto, , sociologue, Groupe de recherche EGECO (Empleo, GÉnero y COhesión social), directeur - Universidad Complutense de Madrid
. AmparoSerrano, psycho-sociologue, Groupe de recherche EGECO (Empleo, GÉnero y COhesión social), coordinatrice - Universidad Complutense de Madrid
. TeresaTorns, sociologue, Groupe de recherche QUIT (Conditions de vie et travail) Universitat Autònoma de Barcelona (UAB)
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr

• "Le couple et la famille au prisme de l’épreuve"
Colloque organisé par le RT 33 « Famille, Vie privée, Vie publique » de l’AFS, le CERLIS et le Centre Max Weber
6 et 7 décembre 2012 à Paris (Amphithéâtre Durkheim – Sorbonne)
Avec la participation de Marc Bessin, Philippe Corcuff, Claude Martin, Marianne Modak, Serge Paugam
Présentation :
La confrontation à une épreuve, qui bouleverse le quotidien d’un ou plusieurs individus et leurs rapports à autrui, touche (aussi) la vie familiale et conjugale. Les liens familiaux sont alors questionnés : l’épreuve change le cours des relations, elle désorganise et réorganise les liens plus ou moins profondément. Elle peut redéfinir les places et rôles de chacun, peut modifier les rapports de pouvoir, le partage et les échanges au sein du couple et de la famille et les transformer durablement. Elle les met en danger mais peut aussi les renforcer. L’épreuve remet en question l’« allant de soi » de la vie quotidienne (Berger et Luckmann), interroge les positions des acteurs, questionne la façon de se définir et de percevoir le monde, bouleverse les relations sociales dans lesquelles sont inscrites les individus. Est aussi épreuve ce qui s’oppose à la réalisation d’un projet de vie, ce qui conduit à un statut hors norme, confronte au mépris ou entrave sa reconnaissance.
Centré sur le vécu et la gestion de l’épreuve au sein du couple ou de la famille, cet appel à communication invite à s’intéresser à la manière dont l’épreuve et les changements qu’elle implique viennent questionner, façonner et renégocier les liens qui unissent l’individu à ses proches. Il invite par ailleurs à interroger la façon dont ces liens se trouvent peu ou prou mobilisés et façonnés dans la gestion de l’événement. Car si la confrontation à l’épreuve concerne la plupart des proches, leur investissement et leur aptitude à la gérer peut varier. Ils peuvent être mis à distance pour être protégés, requis épisodiquement pour leur permettre de « souffler » ou encore esquivés s’ils sont estimés non adéquats pour y faire face. Il convient aussi de se demander quels sont les proches qui sont les plus mobilisés et d’exposer à cet égard les critères déterminants (sexe, genre, âge, rôle et place dans la famille et dans la fratrie). Enfin, l’analyse de la temporalité, qui caractérise l’épreuve et gouverne les engagements personnels et familiaux pour y faire face, pourrait être heuristique.
Interroger la pluralité des expériences des familles et des couples à l’épreuve, des modes d’implication et d’investissement des proches, ainsi que la façon dont les épreuves se construisent en tant que telles, constitueront le fil directeur de ce colloque.
Programme :
http://www.cnrs.fr/infoslabos/conferences-colloques/Docs-PDF/appel-couple-et-famille.pdf
Contact :
rt33colloque2012@gmail.com

• “Assises de l’IEC, "Le genre, à quoi ça sert ?"
Les lundis 15 et 22 octobre, de 14h à 20h
Université Paris Diderot- Paris 7, Amphithéâtre Buffon, 15 rue Hélène Brion 75013 Paris
Présentation :
Le mot genre est désormais passé dans le vocabulaire courant de la recherche, de la vie institutionnelle et des politiques publiques. Il s’est même invité dans les programmes des candidat-e-s à l’élection présidentielle française de mai 2012 : le nouveau Président de la République avait ainsi inscrit au nombre de ses engagements la lutte « contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ».
Cependant la notion reste souvent floue pour le grand public, incertaine dans la façon dont elle peut à la fois participer et se distinguer d’autres notions comme le sexe, les discriminations de sexe et de sexualité, le système patriarcal… Elle suscite des interrogations récurrentes que l’Institut Émilie du Châtelet, souvent sollicité sur ce thème, a décidé d’aborder de front au cours de ses Cinquièmes Assises : quand, comment, pourquoi a surgi et évolué ce concept dans les différents champs du savoir ? En quoi fait-il progresser la compréhension des inégalités entre les femmes et les hommes, et entre les sexualités ? En quoi permet-il d’agir contre ces inégalités ? Comment diffuser et transmettre les acquis de ces analyses et de ces pratiques ? Le genre est aussi un outil concret convoqué, au niveau transnational, dans la mise en œuvre de politiques publiques et de lois. Comment est-il adapté aux règlements et aux actions de développement en direction des pays du Sud, notamment, en Afrique méditerranéenne et en Afrique sub-saharienne ? En quoi est-il un outil pour penser plus globalement les rapports de pouvoir ?
L’ambition de l’Institut Emilie du Châtelet est de répondre à ces questions en abordant le sujet sous des angles d’attaque dynamiques, susceptibles d’engager le débat et le dialogue, mais aussi de fournir des instruments à celles et ceux – enseignant-e-s, militant-e-s, politiques, citoyens et citoyennes – qui sont ou seront amené-e-s à travailler avec ce concept. À la première question : Le genre, à quoi, ça sert ? s’en ajoute donc une seconde : Le genre, comment s’en servir ?
Deux après-midi de débats sont proposés : les séances comprendront deux tables rondes, organisées autour de chercheur-e-s et de membres de la société civile et politique. L’objectif est de permettre des échanges avec le public et de faire surgir des propositions et des suggestions d’actions.
Programme :
Lundi 15 octobre 2012 : « Penser et agir »
Première table ronde : « Le genre en questions »
Deuxième table ronde : « Diffuser, former, transmettre »
Lundi 22 octobre 2012 : « Le genre transnational »
Première table ronde : « Politiques de genre »
Deuxième table ronde : « Genre et développement »
Infos :
http://www.institutemilieduchatelet.org/Assises/Assises2012.html

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2 - SEMINAIRES :

• "Genre et Classes Populaires in situ"
Séminaire Genre et Classes Populaires – 2012 / 2013
Organisatrices du séminaire :
Fanny Gallot (Doctorante en Histoire, Université Lyon 1, LARHRA) ; Anaïs Albert (Doctorante en Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CRH XIXe) ; Mathilde Rossigneux-Méheust (Doctorante en Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CRH XIXe) ; Clyde Plumauzille (Doctorante en Histoire, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IHRF EA 127) ; Katie Jarvis (Doctorante en Histoire, Université Wisconsin-Madison) ; Eve Meuret-Campfort (Doctorante en Sociologie, CENS-Centre Nantais de Sociologie, Université de Nantes) ; Anne Jusseaume (doctorante en Histoire, Centre d’Histoire de Sciences-Po).
Présentation :
Le séminaire « Genre et classes populaires » s’inscrit dans la perspective définie par Christelle Hamel et Johanna Siméant, dans le numéro de la revue Genèses consacré à cette thématique (2006) afin d’interroger la construction mutuelle des rapports de genre et de classe dans les milieux populaires pour comprendre « comment les mécanismes qui produisent ces deux types de domination s’agencent, se combinent, s’enchevêtrent ».
A la croisée de l’histoire et de la sociologie, ce séminaire se propose de questionner l’articulation des rapports de domination afin de saisir la complexité des identités et des inégalités sociales. Cette approche intersectionnelle vise ainsi à étudier l’interaction des grands axes de la différenciation sociale et à confronter cette articulation première, Genre/classes populaires, à toutes les catégories de la différence : race, classe d’âge, sexualité…
Cette année, chaque séance sera ancrée dans un lieu (quartier, usine, hôpital, rue, domicile…) comme observatoire des rapports sociaux, et des identités de genre et de classe in situ.
Les séances auront lieu le vendredi après-midi à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, en salle Picard (esc. C, 3e étage), et seront composées d’un.e discutant.e et d’un ou deux intervenant.e.s. autour d’une sous-thématique commune.
Attention : les séances avec deux intervenant.e.s durent 3 heures au lieu de 2 habituellement.
Programme :
. 26 octobre (16-18h) : In situ
Le groupe Genre et classes populaires à l’épreuve de l’espace.
. 30 novembre (16h-19h) : Le bureau
Abdellali Hajjat, Maître de conférences en science politique Université de Paris-Ouest Nanterre (CMH) : "Les gardiennes de la frontière nationale. Enquête dans des bureaux de naturalisation".
Et
Annick Lacroix, Doctorante en histoire, ENS Cachan (ISP) : “Dames employées, aides et receveuses... Relations professionnelles et rapports de genre dans les bureaux de poste de l’Algérie coloniale (1900-1939)”.
. 11 janvier (16h-18h) : De l’usine au studio
Ingrid Hayes, Docteure en histoire contemporaine, Université Paris 1 (Centre d’Histoire sociale du XXe siècle) : “Un espace militant hors l’usine en bassin siderurgique : quelle place pour les femmes ? L’exemple de la radio Lorraine Coeur d’Acier, Longwy 1979-1980”
. 8 février (16h-18H) : Les espaces de loisirs
Alexandra Ferreira, Doctorante en sociologie, Université Paris 13 Villetaneuse (Experice) : “Le centre de loisirs élémentaire parisien comme lieu d’apprentissage du genre. Enjeux des mixités (sexuelle, générationnelle, sociale)”.
. 15 mars (16h-19H) : Le lycée
Ugo Palheta, Maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Lille-3 (OSC) : “Genre de la formation, formation du genre. Filles et garçons de l’enseignement professionnel au monde du travail”
Et
Stéphane Lembré, Maître de conférences en histoire contemporaine, Université d’Artois (CREHS), IUFM Nord-Pas-de-Calais, « Les écoles pratiques de commerce et d’industrie de filles et de garçons (1892-1914) ».
. 17 mai (16h-19h) : Le domicile
Marie Cartier, Maîtresse de conférences en sociologie à l’université de Nantes (CENS) et Christelle Avril, Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Paris 13 (Iris) : “A domicile : écarts de conditions de travail dans les métiers de service féminins peu qualifiés”.
. 14 juin (16h-18h) : Les rues
Rachel Fuchs, Regents’ Professor and Distinguished Foundation Professor of History, Arizona State University
The Angel Makers of Mission Street : Abortion and Community in Modern France.
http://gcp.hypotheses.org/

• "Les ancrages locaux des mobilisations féministes"
Séminaire "Genre, féminismes et mobilisations collectives"
Master Genre, Politique et Sexualités EHESS, EFiGiES
Coordination :
Marion Charpenel (Sciences-Po, CEE), Alban Jacquemart (CMH-Pro), Camille Masclet (Université de Lausanne, IEPI /Université Paris 8, CRESPPA), Bibia Pavard (Sciences Po, Centre d’histoire)
ENS, Campus « Jourdan », 48 bd Jourdan, 75014 Paris (Métro Porte d’Orléans, RER Cité universitaire). Il peut être validé par les étudiant-e-s du master Genre, politique et sexualités (EHESS).
Présentation :
Dans la continuité des réflexions menées ces dernières années, le séminaire Genre, féminismes et mobilisations collectives sera consacré cette année à l’appréhension des mobilisations féministes dans leur dimension locale. En effet, l’analyse des mouvements féministes, et plus largement des mouvements sociaux, a relativement peu pris en compte les variations d’échelle des mobilisations. Pourtant, ce décentrement du regard permet d’une part de revisiter les savoirs sur des mobilisations généralement étudiées au niveau national et d’autre part de porter l’attention sur des mouvements qui ne dépassent pas le cadre local (ville, département ou région). Ainsi, le séminaire s’attachera à comprendre les variations de répertoires d’actions, de jeux d’alliance, de formes organisationnelles ou de formulations des revendications selon les sites de déploiement d’une mobilisation d’ampleur nationale. De même, il s’agira d’interroger la manière dont les relations entre les militant-e-s au niveau local et les militant-e-s au niveau national participent à la (re)définition des mobilisations féministes d’ampleur nationale. Enfin, le séminaire portera une attention particulière aux configurations spécifiques et aux contextes politiques locaux pour rendre compte des modalités d’émergence de mobilisations localisées.
Programme :
. Séance 1 – vendredi 23 novembre 2012, 10h-12h – salle A4
Les Mouvements pour la liberté de l’avortement dans les années 1970 : enjeux locaux et nationaux
> Pauline Rameau (agrégée d’histoire, enseignante au lycée de Semur-en Auxois) : « Déclinaisons locales des mouvements pour la libération de l’avortement et de la contraception, Dijon et Saint-Etienne dans les années 68 »
> Lucile Ruault (doctorante en science politique Lille-2, CERAPS) : « Réflexions sur l’ancrage local d’une mobilisation de femmes aux engagements multiples : le MLAC d’Aix, entre autonomie et enjeux nationaux ».
. Séance 2 – vendredi 7 décembre 2012, 10h-12h – salle A4
Histoires locales des mouvements féministes des années 1968
> Camille Masclet (doctorante à l’IEPI Unil / CSU-Cresppa Université Paris 8) : « "Le MLF, c’était les parisiennes !". Les mobilisations féministes des années 1970 au prisme local : les cas de Grenoble et Lyon. »
> Lydie Porée (archiviste et étudiante en M2 d’histoire) et Patricia Godard (professeure des écoles) : « Luttes féministes à Rennes : écarts et coïncidences avec les luttes parisiennes et nationales (1965-1985) ».
. Séance 3 – vendredi 18 janvier 2013, 10h-12h
Déclinaisons locales contemporaines (1)
> Joane Chabassier (doctorante au GRESCO, Université de Limoges) : « Engagements au sein de la cause des femmes en Limousin : focale d’interrogation de l’espace de la cause des femmes en France ? »
> Erika Flahault (sociologue MCF, Université du Maine, ESO) et Annie Dussuet(sociologue MCF HDR, Université de Nantes, CENS) : « Associations féministes locales : de la mobilisation militante au travail »
. Séance 4 – vendredi 15 février 2013, 10h-12h
Rapports de genre, race et classe dans les mouvements locaux
> Raphaëlle Marx (professeure de sciences économiques et sociales en lycée) : « Du syndicalisme au féminin au syndicalisme féministe ? L’expérience des commissions féminines de la CGT du Rhône, 1970-1982 ».
> Foued Nasri (doctorant au CERI, IEP Paris) : « Ancrages territoriaux et genre dans les mobilisations des héritiers de l’immigration : le cas de Zaâma d’Banlieue dans l’agglomération lyonnaise (1979-1984) ».
. Séance 5 – vendredi 29 mars 2013, 10h-12h
Les féminismes au prisme des territoires
> Sophie Lhenry (docteure en sociologie Paris Diderot – CSPRP-CEDREF) : « Délocaliser la lutte ou sortir de la clandestinité par l’exil : trajectoires de militantes iraniennes venues en France dans les années 80 et de militantes algériennes venues dans les années 90 ».
> Fanny Tourraille (ATER IEP Toulouse – Doctorante LaSSP) : « Les réseaux féministes toulousains saisis au prisme de la ‘question du voile’ : créations, divisions et recompositions ».
. Séance 6 – vendredi 19 avril 2012, 10h-12h
Planning familial, échelles d’un mouvement
> Francis Sanseigne (doctorant IEP de Lyon) : « L’invention localisée d’une cause. La mobilisation pour la contraception dans le contexte lyonnais au cours des années 60 » (titre provisoire)
> Alice Romerio (diplômée de Master 2 en sciences politiques, Université Paris 8) : « Conjuguer salariat et militantisme au Planning familial : enquête dans trois associations départementales d’Ile de France »
. Séance 7 – vendredi 24 mai, 10h-12h
Mobilisations féministes dans les territoires colonisés
> Claudine Guiard (Membre associée de l’équipe GeFem de l’UMR TELEMME – MMSH d’Aix-en-Provence) : « Être féministe en contexte colonial : le cas des militantes de l’UFSF dans l’Algérie des années 1930 »
. Séance 8 – vendredi 14 juin 2013, 10h-12h
Déclinaisons locales contemporaines (2)
> Marion Charpenel (Doctorante CEE/Sciences Po Paris), « Mémoires féministes locales et inscription des mémoires dans l’espace ».
> Irène Pereira (Chercheuse associée au GSPM/ EHESS & IRESMO), « Féminisme, anarchisme et fédéralisme. L’exemple de l’organisation Alternative libertaire depuis 2006 ».
Contacts :
albanjac@wanadoo.fr ; bibia.pavard@sciences-po.org ; camille.masclet@unil.ch ; marion_charpenel@hotmail.com
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2012/ue/1070/

• "Transmissions et apprentissages du genre"
Séminaire du CERLIS 2012-2013
Université Paris Descartes
Bâtiment Jacob
Salle 322
Présentation :
A la suite d’un premier séminaire au printemps 2009 intitulé « Repenser le genre dans les sciences humaines et sociale »", un groupe de chercheur-e-s en sciences humaines et sociales se réunissent pour penser la question des transmissions genrées.
Séance du 16 octobre, 16h-18h :
Elizabeth Anstett (anthropologue, IRIS) et Marie-Luce Gelard (anthropologue, CANTHEL)
Présentation de leur ouvrage : Les objets ont-ils un genre ? Culture matérielle et production sociale des identités sexuées, Paris, Armand Colin, 2012.
Contact :
rebecca.rogers@parisdescartes.fr

• "Genre et sexualités"
Séance dans le cadre du Séminaire interdisciplinaire "Genre et norme"
19 octobre 2012, MSH de Nantes
9h30 - 12h30
Présentation :
Ce séminaire est organisé dans le cadre du projet de recherche "Genre et norme" agréé par le conseil scientifique de la MSH Ange-Guépin en novembre 2011.
L’objectif de ce séminaire est de permettre la rencontre et le débat entre les chercheur(e)s relevant de disciplines universitaires différentes afin de mettre leurs travaux de recherche, réalisés dans des champs disciplinaires et thématiques variés, à l’épreuve du concept de genre, en focalisant sur les marges, les manifestations d’écarts par rapport à la norme.
Intervenantes :
. Marie-Laure Déroff, MCU de Sociologie, ARS (EA 3149) - université de Bretagne Occidentale : « Hétérosexualité et normes de genre : écarts féminins vs conformités masculines »
Sur la base d’entretiens de type biographique, portant sur la vie sexuelle et amoureuse de femmes et d’hommes hétérosexuel.le.s, nous proposons d’interroger les enjeux de la conformité comme de l’écart aux normes de genre et les asymétries dont témoignent ces récits.
. Rachele Borghi, géographe, ESO (UMR CNRS 6590) - université Rennes 2 : « Les lesbiennes sont-elles (in)visibles dans l’espace public ? »
Il s’agira de réfléchir sur le rapport à la plage comme rapport à l’espace public, pour comprendre la relation entre normes sexuelles et normes de genre. On confrontera la pratique de la plage des gays, objet de nombreux travaux, avec celle des lesbiennes, en essayant de comprendre comment les normes de genre influencent cette pratique elle-même.
Le séminaire est organisé avec le soutien du CPER 10 LLSHS Pays de la Loire, il est ouvert à tout-e chercheur-e ou personne intéressé-e, quel que soit son statut, sur simple inscription auprès de annie.dussuet@univ-nantes.fr

• "Le droit de connaître ses origines"
Séance dans le cadre du séminaire "Les droits des femmes face à l’essor de l’intérêt de l’enfant" animé par Marie-Xavière Catto, Thomas Dumortier et Tatiana Gründler
Jeudi 25 octobre 2012 - 17h-19h en salle F 352, Paris Ouest Nanterre
Intervenantes :
> Irène Théry
« Accès aux origines et institution du don d’engendrement :
le genre oublié de la filiation » et
> Tatiana Gründler
« La fin de l’accouchement sous X ? »
Contact :
marie_xaviere_catto@hotmail.fr

• "Genre, Santé, Migrations"
Séminaire organisé par
Laurence Kotobi (ADES, MCF en anthropologie, responsable scientifique du projet IReSP) 
Béatrice Jacques (MCF en sociologie, Centre Emile Durkheim)
Lorena Anton (post-doctorante en anthropologie, ADES
Présentation :
Suite à un financement obtenu à l’IReSP/INSERM pour une étude sur 36 mois qui porte sur la santé des femmes précaires et/ou migrantes du Médoc, analysée sous l’angle des inégalités sociales et de genre, nous avons proposé dès la rentrée 2010-2011 un nouveau séminaire « Genre, Santé, Migrations » autour de cette enquête. Nous avons souhaité recevoir des intervenants français et étrangers qui peuvent d’une part rendre compte des effets des dispositifs existants ou récemment mis en place (réformes nationales, politiques locales) dans l’accès et le recours aux soins des femmes (précaires et/ou migrantes) en matière de santé reproductive et génésique. Il s’agit en effet de comprendre comment ces dispositifs influencent ou déterminent les parcours et itinéraires thérapeutiques et peuvent eux-mêmes produire du non recours ou du renoncement. D’autre part, nous avons sollicité aussi des communications qui permettent d’analyser et de comprendre comment en même temps que les professionnels de ces structures de santé et du social tentent de répondre aux besoins de ces publics, ils construisent une grille de lecture de ces populations et de leurs situations, centrée le plus souvent sur des caractères présentés comme spécifiques et/ou culturels. Nous cherchons dans ce sens à montrer comment ces catégories interviennent dans l’interaction, dans la communication professionnels/femmes. Une analyse en termes de rapports sociaux de sexe est également privilégiée pour comprendre les logiques présentes au sein des institutions de soins en termes de division sexuelle du travail et de domination médicale.
Pour cette dernière année 2012-2013, nous accueillerons de nouveaux chercheurs jeunes ou confirmés qui éclaireront des points non encore jusque-là abordés, nous permettant de confronter et de discuter les analyses et les enquêtes. Leurs interventions porteront sur les inégalités sociales de santé, en dépassant la focale du ‘corps migrant’ au ‘corps reproductifs’. Ce séminaire pluridisciplinaire bénéficie aussi d’un soutien financier et logistique du Département d’Anthropologie sociale. Ethnologie de l’Université Bordeaux Segalen (http://www.univ-bordeauxsegalen.fr) et de l’Ecole Doctorale « Sociétés, Politique, Santé Publique » (http://www.edsp2.univ-bordeaux.fr).
Programme :
. Jeudi 04 octobre 2012, Bordeaux Victoire (14h-16h30) : Séminaire fermé autour du projet IReSP/INSERM
. Jeudi 08 novembre 2012, Bordeaux Victoire (14h-16h30) : Pierre Aïach, sociologue, Directeur de recherche honoraire à INSERM, Paris - Retour sur les inégalités sociales de santé
. Jeudi 04 décembre 2012, Bordeaux Victoire (14h-16h30) : Pascale Hancart Petitet, anthropologue, chargée de recherche IRD – UMI 233 TransVIHMI, Montpellier – Migration forcée et gestion des corps reproductifs. Interprétations locales des politiques de la reproduction au Cambodge
. Jeudi 07 février 2013, Bordeaux Victoire (14h-16h30) : Sandrine Garcia, sociologue, maître de conférences à Paris IX – Dauphine - L’influence de la psychanalyse sur la condition maternelle : sécularisation de la morale médicale
. Jeudi 07 mars 2013, Bordeaux Victoire (14h-16h30) : Bernadette Tillard, sociologue, professeure à l’Université de Lille 1, Laboratoire CLERSÉ - UMR 8019 CNRS - Santé, précarité et interventions sociales. Observance et résistance au suivi médical et social à l’occasion de la naissance
. Jeudi 04 avril 2013, Bordeaux Victoire (14h-16h30) : Caroline Berchet, économiste, ATER à l’Université Paris Dauphine (LEDa-LEGOS) et chargée de recherche post-doc INED, Paris – Etat de santé et recours aux soins des immigrés : une synthèse des travaux français
Contact :
lorena.anton@g.unibuc.ro

• "Théories du genre et des sexualités. Féminismes et rapports sociaux de domination"
Séminaire de lecture 2012-2013 de l’Observatoire du sida et des sexualités, Facultés universitaires Saint-Louis, Bruxelles
Organisation : Myriam Dieleman - Charlotte Pezeril
Le séminaire est ouvert à tous.tes (chercheur.es, étudiant.es, militant.es, intervenant.es psycho-médico-sociales, autres) et gratuit. Il a lieu le vendredi de 14h à 17h aux FUSL (109 rue du Marais, 5ème étage, Salon des Professeurs). SNCB : Gare du Nord. STIB : Rogier/Botanique.
Présentation :
Ce séminaire mensuel de lecture a pour objectif de s’approprier collectivement des textes théoriques féministes traitant du genre et des sexualités à partir de la « deuxième vague » des années 1970. Le séminaire s’inscrit dans une perspective multidisciplinaire (anthropologie, sociologie, philosophie, histoire, arts, psychanalyse,...) et se veut ancré dans les pratiques sociales et les luttes politiques d’hier et d’aujourd’hui. Outre le partage de textes, le séminaire est un lieu de discussion ouvert où l’on tente d’articuler la théorie et le « terrain » autour de problématiques d’actualité. Cet espace de travail s’inscrit dans une dynamique de collaboration avec d’autres centres de recherche, lieux de réflexion et festivals féministe et LGBT. Vous trouverez des propositions de prolongation de séances par des événements culturels ou militants.
Contrastant avec la perspective généalogique adoptée l’année passée, le séminaire privilégie cette fois une entrée par thématiques. Lors de chaque séance, nous analyserons un ouvrage-clé d’une auteur.e majeure et nous en discuterons à partir d’un texte de complément. Trois ensembles thématiques seront successivement abordés :
Dans un premier temps, nous nous arrêterons sur les notions de sexe, genre et sexualité dans la diversité de leurs acceptions selon les courants féministes (séance 1). Ensuite, nous ferons un détour par les thèses différentialistes qui remettent en cause le genre comme construit social (séance 2). Enfin, le caractère universel de la domination masculine et hétérosexuelle sera questionné à partir de données ethnographiques (séance 3).
Dans un deuxième temps, nous mettrons à l’avant-plan les enjeux de domination et de subversion qui traversent les sexualités. Nous questionnerons d’abord la notion de « masculinité féminine » dans la dynamique lesbienne butch/fem et dans la transsexualité (séance 4). Ce cheminement nous conduira aux débats relatifs à une théorisation féministe de la sexualité et à l’hypothèse d’une sexualité proprement féminine (séance 5). Enfin, le contexte des sex wars nous amènera nécessairement à interroger la pornographie et sa réappropriation controversée par les femmes (séance 6).
En collaboration avec Grabuges, une séance supplémentaire sera organisée autour du queer et des conséquences du « tournant culturel » pour la méthodologie féministe (séance 7).
Quittant le domaine des sexualités, nous nous intéresserons dans un dernier temps aux articulations des dominations. Après avoir exploré les liens structurels entre sexe et classe (séance 8), nous nous pencherons sur les travaux des féministes postcoloniales (séance 9) puis sur la question de l’impérialisme sexuel à partir du féminisme musulman (séance 10). Pour clôturer ce parcours, nous tenterons une synthèse autour du concept-clé d’intersectionnalité (séance 11).
Programme :
http://centres.fusl.ac.be/OBSERVATOIRE/document/Nouveau_site/seminaire-genresex-1213.html
Contact et inscription :
dieleman@fusl.ac.be

• "Atelier méthodologique de Grabuges 2012-2013"
Organisé par :
. Grabuges (Groupe belge associatif et interuniversitaire en études féministes, de genre et sur les sexualités)
. Le Groupe de contact FNRS "Genre : des théories aux stratégies de recherche"
. L’Université des Femmes
. Sophia, réseau de coordination des études féministes en Belgique
Programme :
Séance 1
Pour apprendre à se connaître : Un tour d’horizon des disciplines, objets et méthodes de recherche des participant∙e∙s (ainsi que des façons respectives de mobiliser le genre)
2 octobre 2012 – 9h30-11h45
Amazone, rue du Méridien 10, Bruxelles (Salle 207)
Pas de texte à préparer, la discussion se fera sur base des présentations des participantes :
Histoire et sociologie de la littérature : Julie De Ganck (ULB) et Vanessa Gemis (ULB)
Socio-économie et sociologie : Florence Degavre (UCL) et Anna Safuta (UCL)
Littérature : Sylvie Vranckx (ULB) et Pauline Berlage (U. Autónoma Barcelona & U. de Tours)
Communication : Laurence Mundschau (UCL, sous réserve)
Séance 2
. Le genre dans la recherche : perspectives et méthodologies.
Collecte et traitement des données dans les recherches incluant une
dimension de genre : une question politique
16 novembre 2012 – 14h-16h30
UMONS, Bâtiment Warocqué, place Warocqué 17, Mons (Salle des Conseils)
Séance en partenariat avec le Séminaire interuniversitaire « Rencontre de Jeunes Chercheurs en Sciences Humaines » de l’Ecole Doctorale Thématique en Sciences Sociales (EDTSS) et HumanOrg (UMONS)
Séance 3
L’expérience et les émotions dans la recherche féministe : une nouvelle objectivité ?
4 décembre 2012 – 10h-12h30
ULB, Campus du Solbosch, Bibliothèque des Sciences humaines, (NB.5PA, 5ème étage)
Séance 4
Combien de militantisme dans la recherche et combien de recherche dans le militantisme ?
5 février 2013– 10h-12h30
Amazone, rue du Méridien 10, Bruxelles
Séance 5
Qu’est-ce que le « queer » ?
Les conséquences du « tournant culturel » pour la méthodologie féministe.
Matérialisme vs. post-modernisme ?
12 mars 2013 – 10h-12h30
FUSL, 109 rue du Marais, Bruxelles (5ème étage, Salon des professeurs)
Séance coordonnée par : Myriam Dieleman (FUSL) & Florence Degavre (Grabuges & UCL)
Séance commune avec le Séminaire de lecture « Théorie du genre et des sexualités » (Observatoire du sida et des sexualités, FUSL)
Séance 6
Perspective féministe/perspective de genre : un renouveau méthodologique et/ou disciplinaire ?
Séance de clôture en partenariat avec l’ULg
16 avril 2013 – 10h-12h30
ULg, Liège
Infos complètes :
http://www.universitedesfemmes.be/061_seminaires-feminisme.php?idsem=104

• "À nos emplois ! Au boulot, les femmes ! - La formation et l’insertion professionnelles : comment les femmes s’y retrouvent-elles ?"
Séminaire de formation de l’Université des femmes, Belgique
Amazone
Rue du Méridien 10
1210
Bruxelles
Présentation :
Les femmes connaissent une grande diversité de parcours de travail, contrairement aux hommes. Mais le nombre de femmes s’inscrivant de manière durable dans le travail, et notamment dans le salariat, continue à augmenter, et ce, dans le droit fil de leur investissement dans les études supérieures. Investissement remarquable tant en termes numériques, puisqu’elles sont plus nombreuses à en suivre que les hommes, qu’en termes d’excellence, puisque leur taux de réussite dans celles-ci est également supérieur.
En Belgique, l’observation diachronique et sexuée des taux d’emploi montre que celui des femmes a progressé de manière spectaculaire en 20 ans, passant de 38,1% en 1986 à 54 % en 2006, le taux d’emploi masculin étant quant à lui stable (67,9%). Ainsi, "l’augmentation du ’taux d’emploi’ général enregistrée entre 1986 et 2006 peut donc être entièrement attribuée à la forte hausse du taux d’emploi féminin (…) Cette féminisation du travail a en partie comblé le fossé entre le taux d’emploi des hommes et des femmes. Ce fossé, qui dépassait les 30% en 1986, s’est réduit à 14% en 2006" (DGSIE, 2007). En 2010, le taux d’emploi des femmes était de 56,5 % (DGSIE, 2010).
Les préoccupations d’émancipation et d’autonomisation des femmes par le travail et les revenus qu’il génère ne sont donc pas à démontrer. On peut émettre l’hypothèse que ces femmes, une fois entrées dans ce schéma d’accès individuel aux ressources économiques conférées par l’activité professionnelle, souhaitent prolonger cet état de fait lors de toute leur carrière et aussi pour leur retraite. Afin de démystifier l’idée que les femmes "sont moins intéressées par le travail", l’Université des femmes se penchera, sur le rapport qu’entretiennent les femmes au travail et aux avantages qu’il leur procure.
Les femmes ont souvent revendiqué des politiques fortes d’emploi, tout bénéfice - d’un point de vue collectif, à la fois en tant que gage d’une sécurité sociale renforcée par plus de cotisations et en tant que dispositifs d’émancipation économique. Aussi, la création d’emploi pour les femmes ne peut pas relever uniquement du privé mais aussi du politique en tant que pourvoyeur d’emplois publics, souvent occupés par des femmes, celles-ci étant également bénéficiaires des services pourvus par ces mêmes emplois. Quelles pistes les femmes proposent-elles pour améliorer les conditions de travail qui sont les leurs, en tenant compte des spécificités de chaque secteur ? Le fil rouge de ce séminaire est de pouvoir construire et imaginer, avec notre public, le travail et l’emploi de manière idéale pour l’ensemble du corps social. Le but sera, à partir des constats posés sur le lien entre les femmes et le travail idéal tel qu’elles le définissent, d’identifier les stratégies à adopter pour viser un changement effectif à partir des réalités d’aujourd’hui. Il s’agira de travailler ces réalités à partir du vécu professionnel des femmes. Et ce, en identifiant les contraintes de type structurel et socioéconomique. Pour que ne puisse plus être affirmé que la place des femmes, c’est dans la famille… mais pas au travail !
Infos complètes :
http://www.universitedesfemmes.be/061_seminaires-feminisme.php?idsem=103&debut=0
Contact :
info@universitedesfemmes.be

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 31 octobre
"Violences envers les femmes : enjeux scientifiques, politiques et institutionnels"
organisée par le Relais de Sénart et l’IRIS le 8 mars 2013 à Fontainebleau-Avon (77).
Présentation :
A l’occasion du 8 mars, Journée internationale des femmes, le Relais de Sénart, association féministe qui accueille, accompagne, et héberge les femmes victimes de violences conjugales, associé à l’Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux (Iris), organise une journée d’étude sur les enjeux scientifiques, politiques et institutionnels soulevés par les violences envers les femmes depuis les années 1970, en particulier dans le contexte français. Tisser des liens entre deux autonomes apparaît comme une expérience riche tant pour les associations, en leur permettant de bénéficier d’un autre regard sur leur travail et leurs outils, que pour la communauté scientifique, dont les recherches peuvent ainsi se nourrir, de façon plutôt inhabituelle dans le paysage académique français, du point de vue des professionnel-le-s. Le partenariat scientifique et associatif permettra ainsi d’explorer la manière dont les associations s’approprient (ou pas) les outils issus du champ académique, et réciproquement.
À partir de la fin des années 1970, en France notamment, des groupes féministes se spécialisent dans la lutte contre les violences envers les femmes, en se concentrant sur le viol, la violence conjugale et le harcèlement sexuel au travail ; ils orientent leurs actions vers des dispositifs d’écoute et d’accompagnement des femmes, ainsi que de prévention de ces violences. Dans leurs discours et leurs pratiques, militantes et professionnelles s’attachent à construire une lecture des violences en termes de genre fondée sur une expertise pratique et profane. Longtemps en butte, au mieux à l’indifférence politique et sociale, au pire à l’hostilité, et le plus souvent à une forme de condescendance, cette cause bénéficie aujourd’hui d’une forme de reconnaissance nouvelle qui accompagne son institutionnalisation.
En effet, à la suite d’un engagement étatique qui avait amené à la mise en œuvre des premières de politiques publiques en la matière, les années 2000 ont marqué un tournant dans la lutte contre les violences : d’un côté, avec l’attention médiatico-politique portée aux violences envers les femmes surtout dans certaines catégories de la population (définies en termes d’âge, de classe, d’origine et de religion : jeunes de banlieue, issus de l’immigration, musulmans...) ; de l’autre, avec la publication de l’Enquête sur les Violences Envers les Femmes en France ( ENVEFF), première enquête nationale de victimation sur les femmes dans ce pays. En prenant en compte l’ensemble du phénomène, avec pour effet d’en montrer l’ampleur, cette enquête a permis de légitimer l’action des associations de lutte contre les violences envers les femmes, dont les pratiques se concentrent souvent autour d’une forme spécifique de violence. Depuis lors, les travaux scientifiques en sciences sociales sur les violences se développent, toujours lentement ; une prochaine enquête quantitative sur les violences de genre est prévue.
Cet apport scientifique, et ceux qui ont suivi (comme l’enquête Contexte de la Sexualité en France), ont-ils permis de renouveler les actions des associations ? Quelles sont les relations existant entre les ssociatif, politique et académique et comment se construisent- elles ? Si la lutte contre les violences envers les femmes s’est bâtie sur une lecture qui se démarque de l’approche psychologique, quelle est la place de cette discipline pour les professionnel-le-s et dans le champ académique ? Quel est l’apport des théories sur le genre dans le monde professionnel ? Comment les idées circulent-elles entre les mondes professionnel et académique ?
Qu’est-ce qu’une approche féministe des violences ? Et quel est l’apport d’une analyse des violences en termes de genre et de rapports de pouvoir ? S’il ne s’agit pas d’opposer militantisme et institution, comment l’institutionnalisation a-t-elle transformé la question des violences d’une part, les actrices de la lutte et leurs modalités d’intervention d’autre part ? Dans quels espaces institutionnels (justice, social, médico-social, etc.) les luttes contre les différentes formes de violences ont-elles pu s’ancrer, et comment ? Comment ces ancrages, différents selon la forme de violence, ont-ils évolué depuis les années 1970, et quelle place les recherches scientifiques ont-elles joué dans cette histoire ?
Le moment est venu de faire un état des lieux des savoirs et des pratiques qui se sont constitués aussi bien dans les réseaux associatifs que dans le monde de la recherche depuis les années 1970 autour de la lutte contre les violences envers les femmes, au croisement de l’analyse des mouvements sociaux, des professions, des politiques publiques et des études sur le genre.
Nous invitons des chercheurs/euses, en particulier jeunes chercheurs/euses, doctorant-e-s et non-titulaires, à proposer des contributions en sciences sociales et à présenter des travaux tant empiriques que théoriques, qui porteront sur trois axes principaux :
Axe 1 : Lutte contre les violences envers les femmes : histoire, professionnalisation et institutionnalisation
En entrecroisant principalement sociologie et histoire, il s’agira ici de comprendre quels sont les rouages de la professionnalisation et de l’institutionnalisation de la lutte contre les violences envers les femmes depuis la fin des années 1970, et par là même, le rapport entre les associations spécialisées, le militantisme et les pouvoirs publics. Cet axe interrogera également les mécanismes de spécialisation du traitement du problème, des liens ou des cloisonnements qui se sont bâtis entre plusieurs types d’acteurs et d’actrices, ainsi que les ressorts de l’émergence de « nouveaux » problèmes publics, comme les mariages forcés ou les mutilations sexuelles féminines. Outre l’impact des institutions nationales, on se penchera sur l’implication des instances transnationales et les répercussions de leurs directives dans le monde associatif.
Axe 2 : Diffusion de la recherche et appropriation des savoirs
Les processus de construction, de circulation et d’appropriation de savoirs seront ici mis en regard avec les pratiques féministes développées dans le cadre de la lutte contre les violences envers les femmes. Les outils, théoriques et pratiques, mobilisés par les actrices du monde associatif pour faire reconnaître, présenter et expliquer le problème des violences envers les femmes, ou encore pour accompagner les femmes victimes seront contextualisés, et il s’agira de retracer leur trajectoires, entre les mondes politiques, institutionnels, académiques. Quel sont les apports et les problèmes épistémologiques d’une approche féministe des violences dans le champ scientifique ? En outre, qu’est-ce qu’une pratique féministe de la lutte contre les violences et comment les salariées articulent-elles engagement et professionnalisme ? Une attention particulière sera donc portée à la formation des concepts utilisés, à leur circulation d’un monde à l’autre, et à leur transformation consécutive.
Axe 3 : Penser et comprendre les violences envers les femmes
L’un des enjeux de cette journée sera de mettre en perspective la lutte contre les violences envers les femmes en interrogeant la définition et la terminologie utilisée pour qualifier et comprendre les violences. On se penchera alors sur le genre, et sur ce que sa conceptualisation a pu apporter à la définition des politiques publiques notamment, mais aussi sur la manière dont les autres rapports sociaux sont pris en compte. Peut-on parler de perspective intersectionnelle ? La notion de "double violence" laisserait-elle suggérer une perspective plutôt additionnelle des rapports sociaux ?
Les propositions (3000 signes) seront envoyées à Hélène Tanné –
Les helene.tanné@lerelais77.com – et Pauline Delage – pauline.delage@voila.fr – avant le 31 octobre 2012.

• Avant le 30 octobre
"Amérique Latine : Construction, déconstruction et perspectives du genre (féminin/masculin)"
Colloque international
30-31 mai 2013 Unesco, Maison de l’Amérique Latine, Paris ERLIS, Université de Caen Basse-Normandie
Présentation :
Ce colloque se propose d’identifier dans des sociétés d’Amérique Latine et des Caraïbes les mécanismes culturels utilisés pour l’imposition et la naturalisation des genres depuis l’enfance . Les spécialistes pourront exposer les caractéristiques et les spécificités propres à la formation et à la socialisation du genre dans ces sociétés.
Le choix de l’UNESCO comme cadre à cette rencontre tient à deux raisons :
. L’un des axes thématiques tranversaux et la priorité globale de l’Organisation est la promotion de l’égalité entre hommes et femmes . L’émancipation de la femme, en particulier dans le domaine de l’éducation, occupe une place privilégiée dans l’agenda de l’UNESCO. Par la tenue de ce colloque et la pertinence des sujets abordés, l’Organisation pourra capitaliser les apports des participants pour l’exercice des activités qu’elle mène dans ce domaine, contribuant ainsi à donner actualité et visibilité au débat sur les asymétries de genre .
. La célébration des 20 ans ( 1993-2013) du Prix International de l’Amérique Latine et des Caraïbes pour des écrivaines de langue espagnole Sor Juana Inés de la Cruz. Ce prix, créé par les éditions Indigo, fut remis pour la première fois à la Maison de l’UNESCO au cours d’une cérémonie officielle qui reçut le soutien du GRULAC et de la direction de l’Organisation.
Au cours de ce colloque, la communauté scientifique mènera une réflexion inter-disciplinaire ( histoire, géographie, sociologie, anthropologie, sciences politiques, linguistique, art et littérature) autour de la naturalisation des pratiques sociales relatives à l’imposition du genre à partir de l’éducation, la religion, la mythologie, la science et ses effets sur les droits de l’homme. Un des objectifs du colloque est d’ouvrir le débat sur les perspectives de nouvelles pratiques éducatives visant à combattre la discrimination sociale dérivée de l’idéologie des genres et à promouvoir le dialogue inter-culturel.
La réflexion s’organisera autour de trois axes :
. Construction de l’idéologie des genres à travers la mythologie, la religion, la littérature, l’art et la science.
. Méthodes d’imposition, socialisation et perennisation des genres (féminin/masculin) depuis la prime enfance : violence symbolique, violence physique etc.
. Pratiques novatrices dans les sociétés latino-américaines pour déconstruire le genre et combattre la violence . Nouveaux matériels éducatifs.
Thématiques du colloque :
. Genre et représentations artistiques, idéologiques et scientifiques.
. Genre, parenté et enfance
. Genre, erotisme, sexualité et reproduction - Genre et perspectives éducatives
La date limite de réception des propositions de communication (en 500 signes) est fixée au 30 octobre 2012 à l’adresse suivante : coloquio.americalatina2013@yahoo.fr

• Avant le 30 octobre
"Des « politiques » de l’intersectionnalité : Un regard comparatif sur l’institutionnalisation du traitement des discriminations multiples en Europe"
Atelier dans le cadre du Congrès 2013 de l’AFSP
Paris, 9-13 juillet
Présentation :
Le terme d’intersectionnalité cristallise des débats sur les difficultés à dire et penser la dynamique des rapports sociaux, et à appréhender les discriminations « multiples » dans le droit et les politiques publiques.
Dans le prolongement de réflexions menées au sein de l’ECPR, de l’AECPA et de l’AFSP, cette section thématique propose un regard comparatif à partir des sciences sociales du politique, sur les voies empruntées pour répondre à ces nouveaux enjeux des politiques d’égalité, entre impulsion communautaire et path dependency. Celui-ci pourra notamment s’appuyer sur un institutionnalisme sociologique et discursif (Schmidt, 2010 ; Lombardo & Forest, 2012) mettant l’accent sur les cadres (frames) dans lesquels sont formulées les politiques publiques, ainsi que sur des projets européens récents ayant accordé un intérêt spécifique à l’analyse des intersections entre différents facteurs de discrimination. Un regard critique sur l’institutionnalisation comparée des politiques de lutte contre les discriminations multiples, tant au niveau communautaire qu’à celui des Etats membres, sera encouragé. Cette section thématique entend aussi associer pleinement les travaux menés en France sur le passage des politiques de l’égalité aux politiques de l’identité, en particulier sous l’angle de la « diversité », aux débats conduits ailleurs en Europe à partir des concepts d’intersectionnalité et de discriminations multiples, afin d’éclairer en retour ces discussions théoriques d’une réalité empirique spécifique de par la difficulté d’y reconnaître les différences dans l’universalité.
Ce regard porté à la fois sur l’usage des concepts et la formulation des solutions de politiques publiques, se reflétera dans la structuration de la ST en deux sessions, respectivement intitulées « Vers l’émergence d’un nouvel objet pour les sciences sociales du politique ? Les travaux sur l’intersectionnalité en France » et « L’institutionnalisation du traitement des discriminations multiples en Europe : entre impulsion communautaire et path dependency ».
Les propositions de communication (environ 5000 signes) sont à envoyer aux coordinateurs avant le 30 octobre 2012 :
Maxime Forest, enseignant-chercheur à Sciences Po (OFCE-PRESAGE), maxime-forest@hotmail.fr
Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS au CEVIPOF, rejane.senac@sciences-po.fr

• Avant le 15 janvier 2013
"Ecole, loisirs, sports, culture : la fabrique des garçons"
Bordeaux, colloque des 13 et14 mai 2013
Atelier genre, Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, ADES CNRS
Coordination : Sylvie Ayral, Yves Raibaud
13 et 14 mai 2013, Bordeaux
Présentation :
 S’adressant à un même public, éducation formelle et éducation non formelle sont confrontées à des questionnements proches. Cependant les espaces scientifiques communs nécessaires au débat entre tous les partenaires du parcours éducatif ainsi que de l’environnement des enfants et des jeunes sont rares. Des questions comme la mixité/non mixité, l’égalité filles/garçons ou les violences de genre, qui traversent l’un et l’autre champ, sont finalement peu débattues de façon transversale. Ce colloque se propose d’en fournir l’occasion.
La cohabitation des filles et des garçons à l’école et dans les activités périscolaires ne va pas de soi. L’égalité entre les sexes est loin d’être acquise, même si des progrès sont constatés chaque jour. Cela a valu, ces dernières années, un certain nombre d’attaques contre la mixité, défendue par ailleurs comme un dogme irréductiblement lié à l’idéal républicain. Certains chiffres sont accablants : au collège 80% des élèves punis mais aussi 70% des élèves de SEGPA et 86% des élèves des dispositifs Relais sont des garçons... Si l’Ecole met depuis quelques années l’accent sur l’émancipation des filles, en les encourageant, par exemple, à investir les domaines professionnels techniques et scientifiques, traditionnellement sexués « masculins », elle semble en revanche avoir bien du mal à penser l’évolution des garçons.
Les activités périscolaires, à l’inverse, enregistrent un décrochage massif des filles dès l’âge de 12 ans, notamment lors des temps de vacances et les séjours organisés. Des équipements tels que les skates parcs, les cités stades et les lieux de répétition des musiques actuelles, largement subventionnés car considérés d’utilité sociale, sont fréquentés exclusivement par les garçons.
Ces chiffres témoignent d’une asymétrie sexuée massive dans la prise en charge éducative des garçons et des filles. Qu’on les punisse, qu’on les oriente, qu’on les soutienne ou qu’on les distraie, l’essentiel des efforts se concentre sur les garçons. A cette échelle ce n’est pas un hasard mais bien un fait social. Comment parvient-on à cette surreprésentation masculine dans une institution qui se veut égalitaire ? Pourquoi n’est-elle jamais interrogée ?
1. Processus
Il conviendra de repérer et d’analyser, à la lumière des études de genre, les mécanismes de séparation et de hiérarchisation des sexes à l’œuvre dans le système éducatif et dans les loisirs culturels et sportifs périphériques à l’Ecole. N’existerait-il pas, en France, un programme institutionnel implicite qui consiste à fabriquer, par l’éducation, le sport, la culture, les loisirs, de « vrais » garçons et accessoirement de « vraies » filles ? La différence des sexes appréhendée dans ce cas comme un principe naturel, fondateur de la vie en société, suffirait en soi à justifier une intervention et une aide publiques favorisant les garçons « naturellement » plus « difficiles », plus « vulnérables », plus « enclins » à basculer dans la violence.
2. Effets produits
Ces mécanismes de séparation et de hiérarchisation des sexes peuvent avoir pour conséquence de considérer les filles et les garçons comme deux catégories homogènes, la première s’alignant sur le modèle « mignonne et sensible » et la deuxième sur le modèle « viril et dominant ».Peut-on y voir une des causes de la recrudescence d’attitudes et d’actes sexistes et homophobes observées ces dernières années, aussi bien dans les établissements scolaires que dans les activités périscolaires ? La « violence de genre » n’est-elle pas une des composantes centrales du harcèlement à l’école et de la violence scolaire en général ? Si les limites et les « pièges » de la mixité ont été interrogés, ces dernières années, notamment lorsqu’elle se trouve au carrefour d’autres rapports de domination tels que la classe ou l’ethnicité (la ‘race’), il s’agira d’analyser, à partir d’approches renouvelées par les études de genre, les effets politiques et sociaux de la non mixité.
3. Modèles d’analyse
Les Sciences de l’éducation ont longtemps pris pour modèles génériques le Contrat social de Rousseau (en tant que modèle universel de la construction du citoyen) et la triangulation freudienne Père-Mère-Enfant (comme modèle universel de la construction du sujet). Irène Théry les identifie comme des mythes de la modernité, plaçant « la différence sexuelle à l’origine de toute socialité. (…) Le premier (modèle) nomme son couple procréateur ‘la société de l’homme et de la femme’ et présente le mariage comme la première des sociétés et la seule naturelle ; le second (…) confond les institutions sociales avec l’interdit censé ordonner le trio oedipien du père, de la mère et de l’enfant ». Peut-on faire de l’approche traditionnellement androcentrique des Sciences de l’éducation (telle que l’Emile de Rousseau) une analyse critique et proposer d’autres approches scientifiques, issues des études féministes et des gender studies ? Quelle part la normativité des rôles de sexe joue-t-elle dans la définition des politiques éducatives ? Plus généralement, on se demandera dans quelle mesure les Sciences de l’éducation, qu’elles s’inspirent du modèle freudien de la construction du sujet ou du projet rousseauiste de la construction d’un citoyen neutre et universel, contribuent à la transmission et au maintien de rapports sociaux de sexe compromettant la réussite éducative des enfants et des adolescents.
Appel à communication : Retour des propositions (2000 signes maximum) avant le 15 janvier 2013 à sylvie.ayral@orange.fr et y.raibaud@ades.cnrs.fr.
Textes : 30 000 signes avant le 15 avril 2013.

• Avant le 1er décembre
"Motherhood in post-1968 European Women’s Writing : Cross-cultural and Interdisciplinary Dialogues"
Centre for the Study of Contemporary Women’s Writing, Institute of Germanic & Romance Studies, University of London, Senate House, Malet Street, London WC1E 7HU, U.K.
Thursday-Saturday 24-26 October 2013
This conference is the culmination of the AHRC-funded Motherhood in post-1968 European Literature Network, and follows five thematic workshops held between May 2012 and June 2013. The main aim of the Network is to raise the profile of contemporary literature as a field of study of motherhood in an interdisciplinary and cross-cultural forum, and to explore how insights from literary studies might contribute to studies of motherhood in other disciplines.
The conference aims to continue the cross-cultural and interdisciplinary dialogue of the workshops around representations and narratives of motherhood in women’s writing from across Europe, and to open it up to a larger group of participants. It is expected that each panel will be interdisciplinary. Individual 20- minute papers, ready-made panels and round-table sessions may be proposed. An author-reading event will be held, and an exhibition will run alongside the conference.
Topic fields could include, but are not restricted to :
Changing Models of Motherhood
Motherhood and Disability
Motherhood and Europe Motherhood and Fertility
Motherhood and Loss
Motherhood and Memory
Motherhood and Migration
Motherhood and Religions
Motherhood and Technology
Motherhood and the Visual Arts
Motherhood and Work Non-mothers
Motherhood and Death
Motherhood and the Economy
Motherhood and Exile
Motherhood and the Law
Motherhood and the Media
Motherhood and Mental Health
Motherhood and Place
Motherhood and Sexuality
Motherhood and Violence
Motherhood and War
Motherhood and Writing
Other-mothers
Round-table sessions may also be proposed on methodological issues relative to interdisciplinary dialogue, focusing on case studies relative to motherhood.
Proposals are welcomed from scholars of any European literatures and researchers of motherhood from any discipline (which could include anthropology, demography, education, history, law, media studies, philosophy, politics, psychoanalysis, psychology, social policy, sociology, visual arts, etc.). Proposals for contributions are also welcomed from practitioners (e.g. therapists, social and health workers), activists, community groups, policy-makers, charities, or reading groups.
There may a small amount of funding available to contribute to the attendance of scholars from European countries outside the UK. If you wish to be considered, please specify cheapest travel costs when submitting your proposal.
Please send your proposal for individual papers, panels, round-tables or other ideas for participation, in English, to Network Co-ordinator, Victoria Browne (victoria.browne@sas.ac.uk) by the deadline of 1 December 2012. Please include a short bio-bibliography. A publication drawn from the conference is planned.
For further information on the Network, http://www.igrs.sas.ac.uk/research-fellowships/ahrc-post-1968-motherhood-european-literature-network

• Avant le 14 décembre
"Feelings Inside : Emotional and embodied geographies of ‘the bodily interior’"
Fourth International and Interdisciplinary Conference on Emotional Geographies
1-3 July 2013 at the University of Groningen, The Netherlands
Session Organisers : Rachel Colls and Abi McNiven, Durham University, UK.
This call for papers is interested in the various ways in which the spatiality of ‘the bodily interior’ matters to emotional geographies research. In so doing, it provides the forum to bring together work that explicitly focuses on how we sense and feel the insides of our bodies as well that which draws attention to the ways that a logic of interior (and exterior) and inside (and outside) is of significance when considering the capacities with which ‘emotions’, ‘affect’ and ‘feelings’ are sensed, narrated, located, managed and can move. A focus on ‘the interior’ as a spatial register through which to make sense of our embodied and emotional worlds invites a consideration of a range of empirical and theoretical contexts. For example, this session is interested in drawing out the specificities of differentiated bodily interiors and processes, such as reproduction and the materialities of bodily substances ; the discourses, techniques and practices that are used to interrogate our emotions, and our relationships with other bodies and specific spaces and places ; and the range of conceptual and theoretical vocabularies which explicitly reproduce specific spatialities in order to understand the nature of ‘affect’ and ‘emotion’.
The session organisers invite papers on the following topics/themes, but this list is not exhaustive :
Theoretical accounts of affect and emotion
Therapy and counselling techniques
Bodily organs, fluids and processes
Representations of bodily interiors
Reproduction and pregnancy loss
Organ Transplantation
Medical procedures and medicine
Alternative therapies
The ‘bodily interior’ in relation to the broader geography discipline and agendas
Methodological considerations in researching ‘the bodily interior’
Deadline for submission of abstracts is 14th December 2012
Abstracts should be submitted to Rachel Colls rachel.colls@durham.ac.uk

• Avant le 14 décembre
"Geographies of Desire"
Fourth International and Interdisciplinary Conference on Emotional Geographies
1-3 July 2013 at the University of Groningen, The Netherlands
Session organisers : Alex Fanghanel (University College London, UK) ; Jason Lim (Queen Mary, University of London, UK)
Why do we desire as we do ? Where and when do bodies become desiring, and under what conditions ? What are the politics of desire ? What are the problems with desire ? What are the potentialities of a desire that is political ?
In this session, we seek to bring together papers that explore desire, wherein ‘desire’ can be understood in a number of ways : as an affect ; as an emotion ; as the ways in which bodies enter into relation with one another ; as an organising force ; and so on. Desire may be thought in positive terms with a potency and generative quality of its own, yet it may also be understood as expressing a lack– a desire that may have exclusionary effects. For Deleuze and Guattari (1984), desire organises both human and non-human bodies in order to do things. The expression of desire might foster delight and arousal ; it may also be the harbinger of detriment or harm to the self or to others. At a personal level, desire that propels erotic expressions of affect can have ‘good’ effects or ‘bad’ effects (Hemmings, 2005), such as jealousy, excitement, yearning, despair or obsession. More broadly, one might question how we come to desire the subjugation of the self – for example, in the context of the operation of capitalism (Guattari, 1984) - or the other – for example, in cultivating fears around global terrorism (Ahmed, 2004).
What desire does, how and where its expression plays out on what the body can do, and the role that desire plays in the expressions of personal, local or global politics and ethics are some of the issues we are interested in addressing in this session.
Paper ideas are invited on this theme. They may relate to (but are not limited to) :
. (Un)desiring and (un)desirable bodies ;
. Virtual and material spaces of desire and encounter
. Political desires
. Transnational desires
. Utopia
. Sexualised and desexualised desire/Erotic and unerotic desire
. Desire as a mode of being/becoming
. Non-human desires
. Limerence
. Desire as intimacy, beyond intimacy, without intimacy.
Please send abstracts of between 250-300 words to Jason (jasonkylim@msn.com) OR Alex (a.fanghanel@ucl.ac.uk) by 14th December 2012

• Avant le 31 janvier 2013
"Music, Gender & Difference. Intersectional and postcolonial perspectives on musical fields"
Thursday, 10 October 2013 to Saturday, 12 October 2013
University of Music and Performing Arts Vienna, Austria
Feminist research on music has revealed the gender-specific conditions for the production, distribution, assessment, appropriation and experience of music, and has explored the participation and representation of women in various music genres. However, far less attention has been paid to the construction of exoticism, the processes of "othering" and the production and circulation of representations of difference.
This conference addresses the relevance of gender and gender constructions in the field of music in local and national contexts as well as on a global scale. Feminist, intersectional and postcolonial perspectives on classical music, experimental music, jazz and popular music in particular will be presented and discussed.
The conference welcomes theoretical approaches and empirical studies that explore the meaning of gender, sexuality and the body as well as race, ethnicity and class in the field of music, and analyse how essentialist notions of gender, race and ethnicity are challenged or reproduced in the context of global transformations.
Abstracts are invited on the following topics :
Music and Labour markets
· Educational and occupational careers of musicians, music journalists, music teachers, etc.
· Importance of local, translocal and virtual networks
· Musicians´ recognition practices and musical assessment criteria
· Horizontal and vertical mechanisms of segregation in music labour markets
· Identity construction at the intersection of gender, ethnicity and nationality
Representations in song lyrics, media and organisations
· Historical and contemporary representations of all-women orchestras and bands
· Queer practices dissolving the boundaries between masculinity and femininity
· Representations of hybrid identities and ethnic-musical diversity
· Sexualisation and pornographisation of musicians
· Racism, homophobia and transphobia in song lyrics, music videos and music magazines
· Construction of musician´s biographies and careers in magazines and books
Youth cultures and popular music
· Music and (post-)migration in the context of multicultural living environments
· Music scenes as spaces for queer and anti-racist politics
· Post, Pop and Third Wave Feminism in music-oriented youth cultures
· Music-oriented youth cultures, age and gender
· Musical-cultural heritage, gender and ethnicity
Musicians are welcomed to present and comment on documentary material, films, videos, etc. relevant to the conference topics within the usual presentation time (max. 20 minutes).
Abstracts in German or English of no more than 300 words should be sent by email to Rosa Reitsamer (reitsamer@mdw.ac.at) no later than 31 January 2013. Responses will be sent by mid-March 2013.
Call for Papers in English : http://www.mdw.ac.at/upload/MDWeb/ims/pdf/CfP_en_Music,_Gender,_Difference.pdf

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4 - THESE :

• Francesca Arena a soutenu sa thèse intitulée "Folles de maternité. Théories et pratiques d’internement autour du diagnostic de la folie puerpérale (XVIIe – XXe siècles, France – Italie)" le 11 octobre 2012 à Aix-en-Provence sous la direction de Anne Carol (Telemme , AMU)
Jury :
Vincent Barras, IUHMP Lausanne, Suisse.
Scarlett Beauvalet, Université de Picardie, France.
Anne Carol, Aix-Marseille Université, France
Jean-Christophe Coffin, Université Paris Descartes, France.
François Poinso, Aix-Marseille Université, France.
Gianna Pomata, The Johns Hopkins University, Baltimore, USA.
Isabelle Renaudet, Aix-Marseille Université, France.
Résumé :
« Dès le berceau, la femme est mère, folle de maternité » écrit en 1860 l’historien Jules Michelet qui souligne la nature maternelle des femmes et le sens normatif de cette « folie » ; cette attitude « naturelle » lui permettrait de se consacrer à son enfant. À la même époque l’aliénisme construit un diagnostic spécifique : la folie puerpérale. Folie de la grossesse, des suites des couches et de l’allaitement, la folie puerpérale est d’abord confondue avec les délires des infections du post partum (la fièvre puerpérale) et progressivement rattachée au comportement de la mère (bizarreries, mélancolie, violence). La folie de la mère est ainsi évoquée différemment dans les discours du XIXème siècle pour comprendre et codifier le corps et le comportement de la femme.
Encore aujourd’hui les sciences médicales n’ont pas trouvé un consensus : l’origine de la folie maternelle, organique ou psychique, est encore questionnée et sa définition (baby blues, dépression post natale et psychose puerpérale) changeante selon les interprétations et les pays.
À ce jour, l’historiographie, en particulier l’histoire des femmes et du genre, a abordé le sujet des transgressions de la maternité selon différents points de vue mais peu d’approches comparent les discours et les pratiques dans la longue durée. La folie puerpérale, dans les rares essais parus à ce jour, a été perçue comme la tentative de la part de l’aliénisme de stigmatiser les mères célibataires, alors que les sources montrent que la plupart des mères internées à l’asile sont des femmes mariés. De la même manière, l’infanticide - étudié notamment dans le cadre des travaux sur la criminalité féminine - n’a jamais été mis en relation avec la folie maternelle, alors que les sources montrent que l’une des raisons de l’internement est la « prévention » de l’infanticide.
Cette thèse voudrait analyser les différentes conceptions qui se sont alternées et superposées au sujet de la mère, de son corps et de son esprit entre le XVIIème et le XXème siècle en France et en Italie. Une comparaison entre les discours autour de la pathologie de la maternité et les pratiques sera envisagée pour mettre en évidence les continuités et les discontinuités de la construction du diagnostic de la folie maternelle et des ses ambivalences.
Contact :
francesca.arena.gm@gmail.com

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5 - POSTE :

• Professeure associée ou Professeur associé En Etudes Genre, Université de Lausanne
Le poste requiert un doctorat en sciences sociales (anthropologie, sociologie, sciences de l’éducation, sciences politiques, etc.) ou d’un titre jugé équivalent. La personne titulaire est au bénéfice d’une expérience conséquente d’enseignement au niveau universitaire. Ses activités de recherche, y compris ses publications, sont de haut niveau, et développent explicitement une perspective de genre. La personne nommée montrera un intérêt pour la thématique du sport, puisque l’un de ses enseignements s’adressera spécifiquement aux étudiant-e-s de cette filière et qu’il/elle participera à l’encadrement de leurs travaux.
http://www.unil.ch/webdav/site/ssp/shared/emplois/CC_PA_en_etudes_genre.pdf

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6 - EN LIGNE :

• Fanny Arlandis, "La rue, fief des mâles"
L’espace urbain est ultrasexué, pensé par et pour les hommes.
http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/10/04/la-rue-fief-des-males_1770418_3246.html

• Pierre Mercklé, "Balayer plus pour divorcer plus ?"
C’est un fait : en Europe, chaque fois qu’on célèbre dix mariages, on conclut désormais cinq divorces, contre à peine un il y a quarante ans. Le mariage reste un contrat à durée indéterminée, mais plus illimitée. La Norvège n’échappe pas à cette mutation implacable, et on y observe exactement la même explosion de la "divorcialité" qu’ailleurs. Une étude vient d’y être publiée par l’institut de recherches en sciences sociales Nova, qui apporte des éclairages inédits sur certaines des causes possibles du phénomène : celle-ci établit en effet, statistiques à l’appui, une corrélation positive entre le divorce et le partage équitable des tâches ménagères au sein du couple.
http://pierremerckle.fr/2012/10/balayer-plus-pour-divorcer-plus/

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7 - PUBLICATIONS :

• Laure Bereni, Sébastien Chauvin, Alexandre Jaunait, Anne Revillard, Introduction aux études sur le genre, Editions De Boeck, 256 p., 22,50 euros. ISBN : 9782804165901
Nouvelle édition
Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons ? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ? Comment expliquer qu’elles effectuent les deux tiers du travail domestique ? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d’être efféminé ? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin ?
Il s’agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s’intéressent les études sur le genre, devenues depuis une trentaine d’années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d’analyse incontournable en sciences humaines et sociales.
Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l’ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences systématiques entre femmes et hommes sont le résultat d’une construction sociale et non pas le produit d’un déterminisme biologique ; l’analyse ne doit pas se limiter à l’étude « d’un » sexe, mais porter sur leurs relations ; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l’intensité sont sans cesse reconfigurées.
Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets.
http://superieur.deboeck.com/titres/121851_1/introduction-aux-etudes-sur-le-genre.html

• Catherine Monnot, De la harpe au trombone, Apprentissage instrumental et construction du genre, PU de Rennes, 228 p., 17 euros. ISBN : 978-2-7535-2078-3
Cet ouvrage analyse de façon ethnographique les parcours et les pratiques d’une trentaine d’apprentis musiciens des deux sexes, dans deux établissements publics d’enseignement musical de profils sociologiques différents. L’apprentissage instrumental touche en effet différemment les filles et les garçons, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif : les filles sont plus nombreuses et se rencontrent majoritairement en classes de piano et de cordes, alors que les garçons se retrouvent davantage aux instruments à vent et aux percussions.
http://pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2982

• Nicole Forstenzer, Politiques de genre et féminisme dans le Chili de la post-dictature, 1990-2010, L’Harmattan, 268 p., 28 euros. ISBN : 978-2-296-96310-8
Cet ouvrage traite de l’évolution du féminisme au Chili à partir du retour à la démocratie en 1990, ainsi que des politiques publiques d’égalité hommes-femmes mises en oeuvre pendant cette période. Il réunit dans un même questionnement l’examen du désenchantement et de la professionnalisation d’un mouvement social et l’institutionnalisation de la réponse publique à un problème à présent défini comme "le genre".
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=38270

• Odile Merckling, Parcours professionnels de femmes immigrées et de filles d’immigrées, L’Harmattan, 300 p, 30 euros. ISBN : 978-2-296-96405-1
Ces parcours professionnels de femmes immigrées et issues de l’immigration sont évoqués à partir des résultats d’une enquête de terrain. Ils conduisent souvent ces femmes du travail informel à un emploi précaire, à temps partiel et sous-déclaré. L’accès à une évolution professionnelle se révèle difficile, même pour les plus diplômées. L’accès à l’autonomie des femmes constitue un vecteur essentiel de l’intégration des populatons issues de l’immmigration et du développement d’un espace de l’inter-culturalité.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37517

• Itinéraires Littérature, textes, cultures, n°1, "Genres et avant-gardes", L’Harmattan, 192 p., 20 euros. ISBN : 978-2-296-55776-5
Sous la direction de Guillaume Bridet, Anne Tomiche
Après avoir longtemps négligé la présence des femmes dans l’histoire littéraire et artistique, l’historiographie s’intéresse à elles depuis trois décennies, en particulier dans le cadre des études sur les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle. De ce point de vue, ce volume poursuit et enrichit une recherche déjà engagée en réfléchissant aux façons dont s’articulent, dans les textes théoriques et les pratiques artistiques des avant-gardes européennes de la première moitié du XXe siècle, des questionnements sur les genres littéraires et artistiques et des questionnements liés au genre sexué.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=143&no=37941

• Christine Bard, Le Féminisme au-delà des idées reçues, Editions Le Cavalier bleu, 288 p., 20 euros. ISBN : 978-2-84670-439-7
Se dire féministe est courageux : mal baisées, sectaires, bourgeoises, moches, gauchistes, bas-bleus, ringardes, hystériques, hommasses, puritaines… L’image de la féministe ne fait pas rêver ! Comment expliquer une vision aussi négative alors que la reconnaissance des droits des femmes fait consensus ? En vingt idées reçues, Christine Bard fait la part du mythe et de la réalité, et montre la complexité d’un mouvement aux contours incertains et aux causes multiples. Des suffragettes à Osez le féminisme, en passant par l’incontournable MLF, on découvre des féminismes, à l’histoire passionnée et passionnante.
http://www.lecavalierbleu.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=353

• Lucy Jones, Dyke/Girl : Language and Identities in a Lesbian Group, Palgrave/MacMillan, 208 p., 50 livres sterling. ISBN : 9780230292567
Dyke/Girl details an ethnographic study with a British lesbian community of practice. It explores the discursive construction of identities within this group, revealing myriad interactive tactics used by the women to produce mutually-negotiated norms of lesbian authenticity. The book engages in micro-level discourse analysis of contextualised interactions in order to identify how, despite differing in their individual style, practice and experience, the women work together to construct a range of ’authentic’ personae. The most prevalent of these is that of the dyke persona, an identity which the women rework and reproduce as the most authentic ’type’ of lesbian, and the ’girl’ persona, constructed as an inferior, inauthentic lesbian identity. The book provides a critical review of current work within queer linguistics and, in doing so, advocates and develops the sociocultural linguistic framework for research in this field.
http://www.palgrave.com/products/title.aspx?pid=491399


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