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séminaires. GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"Genre et pratiques religieuses à la période moderne et contemporaine : enjeux de conflits, de pouvoir, de savoir. Perspectives comparées", 22-23 mai, Paris, EHESS-MSH
"« Où sont les femmes ? » Femmes, parenté, réseaux sociaux dans les sociétés rurales", 15 février, Champsec (Suisse)
"Femmes et critique(s). Méthodes et perspectives", 7 mars, Bruxelles
"Work in progress - Etudes Genre", 4 avril, Lausanne
"Women in French", 9-11 mai, Leeds
2 - SEMINAIRES :
Habiba Fathi, "Genre, citoyenneté et islam en Ouzbékistan", 19 février, Paris, EHESS
Judith Butler, "Politics Beyond Identity : Sexuality, Secularism, and the subject of social Movements", février-mars, Paris, ENS
Isabelle Von Bueltzingsloewen, "Henriette D. ou la question du genre à l’hôpital psychiatrique par l’analyse d’un dossier médical", 28 février, Lyon, ISH
Renata Siemienska, "Quel accès au pouvoir pour les femmes en Pologne", 21 février, Paris, Sc. Po.
Elsa Dorlin, "Histoire de la frigidité", 28 février, Paris, Jardin des Plantes
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 15 février, "Sociologie des rapports sociaux de sexe", 7-11 juillet, Istanbul
Avant mars, "Femmes et Conflits", Paris, Sorbonne
Avant le 1er octobre, revue French Historical Studies, "Intersections of Race and Gender in French History"
Avant le 25 mars, "Le corps sexué et ses constructions", 18 septembre, MSH Paris-Nord
4 - ENSEIGNEMENT :
MATILDA - Joint European Masters in Women’s and Gender History
5 - POSTE :
Professeur / professeur adjoint spécialisé dans l’analyse du genre, IHEID, Genève
6 - PUBLICATIONS :
Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel (dir), 68 une histoire
collective, 1962-1981
Brigitte Rollet, Télévision et homosexualité. 10 ans de fictions française 1995-2005
Jean-Clément Martin, La révolte brisée. Femmes dans la Révolution française et l’Empire
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COLLOQUES :
"Genre et pratiques religieuses à la période moderne et contemporaine : enjeux de conflits, de pouvoir, de savoir. Perspectives comparées"
22-23 mai 2008, à l’EHESS
Journée d’études proposée dans le cadre de l’axe de recherche « Histoire du Genre » du Centre de Recherches Historiques (EHESS/CNRS) coordonné par Laura Downs et Marie Chessel
avec le soutien de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, Paris
Organisation de la journée : Magali della Sudda, Xenia von Tippelskirch
Présentation :
Cette journée vise à promouvoir l’usage du genre, en montrant en quoi il est utile et nécessaire, au même titre que d’autres catégories d’analyse. Elle s’inscrit dans un projet du Centre de Recherches Historiques, laboratoire de renommée internationale dont les membres et équipes travaillent sur différentes époques et aires géographiques du Moyen-Âge à nos jours, qui entend faire du genre un axe transversal des différentes équipes. C’est dans ce cadre que s’inscrit la journée d’études internationale suivante qui propose de mettre au jour la dynamique des rapports sociaux de sexe dans le champ religieux à l’époque moderne et contemporaine.
Nous partirons du constat de la féminisation du catholicisme à partir de la Révolution française (1789) qui pose la question de l’évolution des rapports entre les sexes dans l’institution religieuse sur la longue durée et nous invite à nuancer une approche trop souvent linéaire de l’évolution du rôle des femmes dans la société et dans l’Eglise.
Cette journée, à travers la présentation d’études de cas, propose de repenser la présence des femmes dans et en marge de l’institution religieuse. Loin de considérer que l’Eglise est seulement un « réservoir d’archaïsme », nous voulons retrouver ici les opportunités et modalités d’agency féminine dans la religion. La « diversité des appropriations », sera ainsi mise en évidence grâce à une approche comparée. Le catholicisme n’a pas en effet l’exclusive des rapports de genre conflictuels : le protestantisme, porteur d’autres pratiques, le judaïsme et l’islam constituent également des champs d’investigation nécessaires. Cette présence féminine se traduit dans et par des conflits dans l’institution religieuse. Nous nous attacherons à montrer que ces conflits sont multiformes et dépassent largement la « querelle des femmes », pouvant donner lieu à des prises de position genrées ou, au contraire, transcendant parfois les différences de sexe. Les femmes peuvent ainsi être présentées comme médiatrices, provocatrices, pacificatrices de conflits religieux. Dans le cadre d’une approche comparée entre périodes (moderne et contemporaine), entre pays (France, Allemagne, Espagne, Etats-Unis), et entre religions (islam, catholicisme, protestantisme, judaïsme) ceci nous amène à nous interroger sur le sens donné par ces actrices à leurs pratiques, mais aussi sur le regard porté par l’institution et par l’historiographie sur celles-ci.
La journée valorise particulièrement les jeunes chercheurs, dans l’organisation et la prise de parole.
Programme et liste des intervenantes :
22 mai 2008, 17 heures – MSH
Conférence de :
. Olwen Hufton, Professeure émérite histoire moderne, Oxford,
Histoire du genre et histoire religieuse dans le cadre de série de conférences de la MSH (titre à préciser)
23 mai 2008 - ENS
Session 1 – Sexualités légitimes et illégitimes
. Emilie Machen, Assistant Professor, Simpson College (USA)
Les femmes protestantes, juives et catholiques au début du XXe siècle en France
. Simone Laqua, Research Fellow, Downing College, Cambridge (UK)
Concubinage et Eglise à Münster XVIIe siècle
Discutante : Yolande Cohen, Professeure d’histoire, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Session 2 – La direction spirituelle, une direction conflictuelle ?
. Magali della Sudda, EHESS et CERAPS
La direction spirituelle chez les femmes catholiques italiennes au début du XXe siècle.
. Daniela Solfaroli, Université de Genève
Rapports de genre et polémique religieuse dans la réflexions réformée autour de la « direction spirituelle » des fidèles (XVIe-XVIIe siècles)
Discutante : Barbara Diefendorf, Professeure d’histoire moderne, Boston University
Session 3 – Circulation des savoirs et conflits de pouvoirs
. Mayte Green, Université de Chicago/EHESS
Moriscas and the circulation of Apocalyptic Prophecies in Sixteenth-century Spain
. Xenia von Tippelskirch, EHESS
Polémiques dans les correspondances des moniales à la fin du XVIIe siècle.
. Béatrice de Gasquet, CIEFR/EHESS
Importation du judaïsme libéral en Europe et aux Etats-Unis XIXe-XXe siècles.
Discutante : Sophie Houdard, Maîtresse de conférence de littérature, Paris III
Table ronde avec la participation de Yolande Cohen, Barbara Diefendorf, Sophie Houdard
"« Où sont les femmes ? » Femmes, parenté, réseaux sociaux dans les sociétés rurales"
Journée d’études
Vendredi 15 février 2008
à Champsec (Bagnes/VS) - Maison Gard (au centre du village), Suisse
Programme du matin (9h30-12h40)
. Christophe Dumoulin (Commune de Bagnes) – Gabriel Bender (CREPA) – Bienvenue
. Sandro Guzzi-Heeb (Universités de Lausanne et Berne) - Femmes, réseaux, société rurale. Les problèmes d’une enquête
. Elisabeth Joris (Université de Zürich) - Spurensuche : Disparate Quellen aufschlussreich verknüpfen
. Giovanni Levi (Université de Venise) - A propos des ’new kinship studies’
. Jon Mathieu (Université de Lucerne) - Sous soupçon d’archaisme : les Alpes et la parenté
. Nathalie Büsser (Université de Zürich) – « Herr General », « Frau Generalin » und ihre Kinder – Das Soldgeschäft als erbliches Verwandtschaftsunternehmen
Programme de l’après-midi (14h30-18h15)
. Dorothée Rippmann (Université de Zurich) - Femmes et réseaux sociaux (« Netz-Werk »). Considérations sur la société rurale dans la perspective médiévistique
. Pierre Dubuis (Universités de Lausanne et Genève) - Des femmes alpines entre Moyen Age et Temps modernes (XIVe-XVIe siècles)
. Guido Alfani (Université Boccoli de Milan, I) - Marraines et parrains dans l’Italie du Nord (XVe siècle - aujourd’hui)
. Georg Fertig (Université de Münster, D) - Frauentausch und Patrilinearität ? Geschlecht und Verwandtschaft in westfälischen Kirchspielen des 18. und 19. Jahrhunderts
. Pascal Cristofoli, Arnaud Bringé (EHESS et INED, Paris, F)- Possibilités et problèmes de l’élaboration des données relationnelles
. Danièle Tosato-Rigo (Université de Lausanne) - Questions, réflexions, conclusions ?
. Sandro Guzzi-Heeb - Perspectives
Centre Régional d’Etudes des Populations Alpines
Rue St-Honoré 14
1933 Sembrancher
Email : crepa@netplus.ch
"Femmes et critique(s). Méthodes et perspectives"
Journée d’étude internationale
7 mars 2008
Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix
rue de Bruxelles 61 (L6 & L3)
5000 Namur
Cette journée est organisée organisée par le Département de Langues et Littératures françaises et romanes et le Département d’Histoire de l’Art et Archéologie des Facultés Notre-Dame de la Paix.
Présentation :
Quel est l’apport des femmes à la production du discours critique tant dans le domaine de la littérature que celui des arts ? Si cette question est restée longtemps ignorée, voire occultée ou jugée peu pertinente, elle a été l’objet, au XXe siècle, d’un investissement massif par la critique féministe qui s’est chargée de construire et d’articuler ce discours autour de l’affirmation d’une perception de l’art propre aux femmes. Ce regard féministe militant sur les arts a certes permis l’exhumation d’un nombre important de créatrices « oubliées » par l’histoire de l’art et l’histoire littéraire traditionnelles ; il laisse néanmoins en suspens la question du regard féminin porté sur les productions artistiques, tel qu’il a pu se constituer et se développer au cours de l’histoire au gré des résistances et des ouvertures au sein de l’institution culturelle.
Longtemps la faculté d’élaborer un discours théorique a en effet été déniée aux femmes, et par là même, la possibilité d’exercer le rôle de chefs de file, d’autorités intellectuelles ou d’innovatrices. Au cours des siècles, nombreuses furent les intellectuelles à avoir dû ruser avec l’institution pour faire entendre leur voix et obtenir la reconnaissance.
C’est ce discours critique féminin, mais non nécessairement féministe, porté sur les arts et les lettres, que l’équipe de recherche « Femmes et critique(s) » se propose d’aborder dans le cadre de cette première journée d’études à caractère exploratoire, dont le but est de confronter les méthodes et les perspectives de recherche et de permettre les échanges entre doctorants, chercheurs et équipes dont les intérêts rencontrent la question du rôle des femmes dans l’élaboration des discours critiques sur l’art.
Privilégiant la dimension historique et l’ouverture théorique, il s’agira d’interroger le champ des arts plastiques, de la littérature et du cinéma, du XIXe au XXIe siècle, sans privilégier d’espace culturel précis. Les discussions de la journée du 7 mars 2008 s’articuleront autour des trois axes suivants :
. La littérature : « La place réservée aux femmes dans la presse »
. Les arts plastiques : « Artistes, femmes et postures critiques »
. Le cinéma : « De l’écriture cinématographique au féminin - multiplicité des pistes et questionnements sur la spécificité des textes »
Informations : laurence.brogniez@fundp.ac.be.
Programme :
9h30-13h30 : La place réservée aux femmes dans la presse - Présidence de séance : Laurence Brogniez (FUNDP) et Vanessa Gemis (ULB)
. Christine Planté (LIRE/Lyon 2) et M.-E. Thérenty (RIRRA/Montpellier III) : À propos du projet de recherche « « Masculin/Féminin dans la presse du XIXe siècle »
. Nelly Sanchez (Université de Bordeaux III) : « Rachilde, critique d’art »
Séverine Olivier (ULB) : « De la presse féminine à la chick lit : un rapport de genre(s) ? »
. Table ronde avec Clotilde Bertoni (Univ. de Palerme), Laurence Mundschau (UCL), Pierre Van den Dungen (ULB)
14h30-19h00 : Artistes, femmes et postures critiques
<> Les femmes artistes, « auteures d’elles-mêmes » : l’écrit d’artiste comme affirmation de soi - Présidence de séance : Alexia Creusen (École supérieure des arts Saint-Luc, Liège) et Julie Bawin (ULG-FNRS/FUNDP)
. Denise Noël (Docteur en Histoire, Paris), « Le journal de Sophie Schaeppi »
. Thérèse Thomas (Docteur en Histoire de l’art et Archéologie/ULG) : « Le journal d’Anna Boch »
<> Femmes et critique(s) d’art : de la construction des images à l’invention d’une posture critique - Présidence de séance : Laurence Brogniez (FUNDP) et Amélie Favry (ULB)
. Anne Higonnet (Barnard College, Art History Department, NYC), « Œuvres au féminin : production, collection, installation »
. Véronique Danneels (VUB) : « Formes, attitudes et vocabulaire. Quelles sont les questions critiques introduites par les féministes ? »
. Magali Parmentier (FRAC Lorraine) : « Les pourfendeuses d’idées reçues » (sur les expositions consacrées à des créatrices par le FRAC Lorraine)
. Jean-Louis Tilleuil (UCL, Département d’études romanes, GRIT) : « Des femmes : enquête d’auteurs » (Femmes et bande dessinée contemporaine)
18h30-19h : De l’écriture cinématographique au féminin - Présidence de séance : Muriel Andrin (ULB), Geneviève Van Cauwenbergh (ULG)
. Laurent Guido (Université de Lausanne) : « Sur les écrits de Germaine Dulac »
19h30 : Conférence de clôture - Elisabeth Lebovici et Catherine Gonnard à propos de leur livre Femmes artistes/artistes femmes (Hazan, 2007)
"Work in progress · Etudes Genre"
4 avril 2008 - Université de Lausanne
Organisation : LIEGE - Centre Etudes Genre de l’Université de Lausanne
Fabienne Malbois (maître-assistante en Etudes Genre), Gaël Pannatier (coordinatrice du LIEGE), Corinne Dallera (coordinatrice du LIEGE/GenderCampus).
Contact : Info-liege@unil.ch
Présentation :
Le LIEGE (Laboratoire interuniversitaire en Etudes Genre) organise pour la septième année des journées d’études francophones « Work in Progress » consacrées aux recherches axées sur des problématiques de genre. Les contributions portent sur des questions intégrant une perspective de genre, traitées à un niveau théorique ou empirique. Les présentations visent à ouvrir une discussion et une réflexion sur les rapports sociaux de sexe. L’atelier s’adresse en particulier aux chercheuses et chercheurs débutant·e·s des universités de Lausanne, Genève, Neuchâtel et Fribourg, tout en restant ouvert à toute proposition de communication externe.
Un Work in progress Etudes Genre destiné aux travaux des étudiant·e·s de la HES-SO sera par ailleurs organisé par le LIEGE le 6 mars 2008 à Genève.
Ce Work in Progress est l’occasion
. De présenter les projets en cours ou les résultats de recherches en Etudes Genre (travaux de licence, de diplôme, thèses, projets FNRS, etc.)
. d’échanger entre chercheuses et chercheurs de différentes disciplines et de différents niveaux académiques, dans un contexte convivial et informel
. de créer des liens entre personnes s’occupant des questions d’égalité dans les universités et personnes intéressées par les Etudes Genre
. de visibiliser le développement des Etudes Genre (publication d’un recueil des textes)
Programme :
<> matin : 9H À 12H30, PAUSE DE 10H30 À 10H45
. Atelier A : Bâtiment Amphimax salle 414
Olivier Walser : Mobilités, rôles sociaux et bien-être des mères de famille
Lorraine Odier Da Cruz : Des injonctions normatives sexuées à l’égard des parents soupçonnés de maltraitance
Jasmine Lorenzini : L’impact du genre sur la gestion du temps politique
Françoise Stichelbaut : Les obstacles à la reconnaissance du statut de réfugiée des demandeuses d’asile lesbiennes
. Pause repas : 12H30- 14H15
<> Après-midi : 2 Ateliers parallèles - 14h15 À 17H00, pause, 15H45 À 16H
. Atelier B : Bâtiment Amphimax, salle 414
Leili Yahr : Obstétrique du philosopher ou la pensée en mouvement. Investigation autour du Théétète et du Banquet de Platon
Oriane Sarrasin : Le générique masculin : grammaticalement neutre, mais interprété comme masculin ? Influence de la grammaire et des stéréotypes sur la représentation mentale du genre
Jan Blanc : Être un peintre ou une femme ? Judith Leyster (1609-1660) – une mobilité sociale impossible
. Atelier C (Histoire) : Bâtiment Amphimax, salle 412
Raphaëlle Ruppen : L’Association valaisanne pour le suffrage féminin, un acteur clé de la conquête du suffrage féminin en Valais (1959-1971)
Sarah Kiani : La collaboration nationale entre les mouvements néo féministes en Suisse (1970-1980) : Modalités, stratégies et difficultés d’un travail commun
Sylvie Burgnard : Deuxième vague féministe et sexualité en Suisse romande
. 17h00 - apéritif
Les ateliers sont ouverts à toute personne intéressée.
Programme disponible sous : www2.unil.ch/liege
"Women in French"
Conference 2008
Hinsley Hall, Headingley, Leeds
9-11 May 2008
Le Parcours/Trajectories
Supported by ASMCF and the French Embassy
Programme organisers :
Angela Kimyongur (University of Hull) : A.M.Kimyongur@hull.ac.uk
Angela Kershaw (Aston University) : A.M.Kershaw@aston.ac.uk
<> Friday 9 MAY
12.00-14.00 Arrival and registration
12.30 Lunch
14.00-15.30 Parallel sessions 1 and 2
Parallel Session 1 : Women in politics and media
. Imogen Long : ’Ecrire pour me parcourir : the Autobiographies of Gisèle Halimi
and Françoise Giroud’
. Maggie Allison : ’Femme fatale ou femme phénix ? Ségolène, le parcours de la
présidentiable’
. Manda Green : Women’s careers in national politics - hello, goodbye ?’
. Jane Chapman : ’Women as publishers and journalists - contrasting trajectories of pioneer professional representation in Le Petit journal and Le Fronde’
Parallel Session 2 : Travel writing/narratives (1)
. Joy Charnley : ’Ella Maillart and Laurence Deonna : Impressions of the USSR’
. Kamila Aitsiselmi : ’Isabelle Eberhardt : une courte vie, un grand voyage’
15.30-16.00 Tea
16.00-18.00 Parallel sessions 3 and 4
Parallel session 3 : Mothers and Maternity
. Marie Carrière : ’Transcultural Medeas : Narratives of infanticide by
. Francophone Women’
. Clémence O’Connor : ’Heather Dohollau : the Poetry of Exile and Persephone’s Impossible Return’
. Dawn Marley : ’Maghrebian mothers -determining the trajectory of the community’
. Natalie Morello ’Parcours de battante ou de battue ? Humour à double trenchant dans un exemple de « mum lit » à la française : Les Tribulations d’une jeune divorcée d’Agnès Abécassis (2004)’
Parallel session 4 : Exile and déplacement
. Gabrielle Parker : Yin Chen : dépaysement, dé-paysement re-paysement’
. Brenda Garvey : ’The Divided Woman in Nicole Cage-Florentiny’s L’Espagnole’
. Jennifer Jahn : The Journey into Ex-Ile or Two Martinican Women’s Attempts at Self-Understanding’
. Amaleena Damlé : ’Between Nomadism and the Politics of Identity : Feminist Trajectories and Women’s Writing in French’
19.00 Dinner
20.00 Plenary Session : WIF 20 years on.
<> Saturday 10 MAY
08.15 Breakfast
09.00-10.30 Parallel sessions 5, 6 and 7
Parallel session 5 : Parcours linguistiques
. Ruth Hemus : ’Journeys in the avant-garde : Céline Arnauld’
. Dawn Cornelio : ’I’m going back where I came from : travels by prose and by language in works by Marie Etienne and Silvia Baron Supervielle’
. Alison Rice : ’Metronomes : Global Women’s Writing in French’
Parallel session 6 : Travel writing/narratives (2)
. Kathryn Jones : ’Transported goods ? Hitchhikers, HGVs and the Sexual Dynamics of Women’s Mobility in Travel Narratives by Carole Pither and Leïla Sebbar’
. Kate Ince : ’(Short) Journeys of Freedom : Catherine Breillart’s Brève Traversée (2003)’
. Michelle Royer : ’Déroutage : le road movie au féminin’
Parallel session 7 : Writing the self/writing and identity
. Karin Schwerdtner : ’De la survie à la vie. Trajectoires du survivant chez
. Nimier, Germain et Chawaf’
. Nicole Thatcher : ’L’Omniprésence du passé dans le parcours de Marie Chaix’
. Diana Holmes : ’Parcours quotidiens’
10.30 Coffee
11.00-12.30 Plenary session (Christine Bard)
12.30 Lunch
13.30-16.00 Afternoon visit to Ilkley
16.00 Tea
Parallel session 8 : Women and War
. Alison Fell : ’Connaître l’inconnu : Lucie Cousturier’s Des inconnus chez moi (1920) and Mes inconnus chez eux (1925)
. Florence Tilch : ’Narrer la guerre au féminin : la deuxième guerre mondiale dans quelques romans historiques québécois’
. Elodie Jauneau : ’Les Rochambelles en guerre : parcours de femmes dans l’Armée’
Parallel session 9 : Femmes de lettres
. Wendy Perkins : ’Parcours of an intellectual life : Françoise-Marguerite de
Sévigné, comtesse de Grignan’
. Ruth Vorstman : Marie-Catherine Desjardins
. Caroline Verdier : ’A Study of Two Women’s Libraries : Bibliothèque Marguerite Durand (Paris) and Bibliothèque Léonie La Fontaine (Bruxelles)’
. Leigh Whaley : ’The Many Trajectories of Marie de Maupeou Fouquet : "La mère des pauvres"
18.30 Dinner
20.00 Film screening of La Petite Jérusalem (2005) dir. Karin Albou.
There will be an introductory talk by Carrie Tarr on ’Diverging Trajectories in La Petite Jérusalem’.
<> SUNDAY 11 MAY
08.15 Breakfast
09.00-10.30 Parallel sessions 10 and 11
Parallel session 10 : Representing Women
. Sonia Assa : ’Devant son miroir : ce que dissent les visages’
. Jurate Kaminska : ’Parcours féminins chez Léon Frapié et Victor Margueritte’
. Larissa Sloutsky : ’La femme en voie de transformation : moeurs féminines et rôle social de la femme comme vus dans les récits courts de Guy de Maupassant’
Parallel session 11 : Life narratives/Autobiography
. Elise Hugueny-Léger : ’Du Dedans au Dehors : Trajectories of the Self in Diaries by Annie Ernaux’
. Estelle Soudant : ’Parcours rétrospectifs de femmes à la rue’
. Rosalie Marshall : ’Telling Travellers’ Tales : Françoise Ega and Thérèse Bernis as black working women of letters in the Métropole’
10.30 Coffee
11.00-12.30 Plenary session (Siân Reynolds)
’Madame Roland’s Intellectual Itinerary : how easy was it to be an Enlightenment woman ?’
12.30 Lunch and close of conference
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SEMINAIRES :
Genre et citoyenneté dans les mondes musulmans
Séminaire animé par : Sonia Dayan-Herzbrun, Azadeh Kian-Thiébaut (CEDREF)
Prochaine séance :
Habiba Fathi (IFEAC)
« Genre, citoyenneté et islam en Ouzbékistan »
Le mardi 19 février , de 15h. à 17h., salle de réunion de l’IISMM, 1er étage
IISMM 96 bd Raspail - Paris 75006
"Politics Beyond Identity : Sexuality, Secularism, and the subject of social Movements"
"La politique au-delà de l’identité : Sexualité, sécularisation et le sujet des mouvements sociaux"
Programme des conférences de Judith Butler (EHESS / ENS)
Judith Butler, professeure invitée à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (CEMS / IRIS) et à l’école normale supérieure (Département de sciences sociales) par Rose-Marie Lagrave (EHESS) et éric Fassin (ENS), donnera une série de six conférences :
. Mardi 12 février :
« Le sujet au-delà du multiculturalisme : questions de normativité »
(« The Subject Beyond Multiculturalism : Questions of Normativity »)
. Mardi 19 février :
« Abou Ghraib, la torture et la politique sexuelle »
(« Abu Ghraib, Torture, and Sexual Politics »)
. Mardi 26 février :
« Minorités religieuses / Minorités sexuelles »
(« Religious Minorities/Sexual Minorities »)
Invité : Marc de Leeuw (Université d’Utrecht) – NB : in English
. Mardi 4 mars :
« Une altérité constitutive : la politique juive au-delà de l’identité »
(« Constitutive Alterity : Jewish Politics Beyond Identity »)
Invitée : Jacqueline Rose (Université de Londres) – NB : en français
. Mardi 11 mars :
« Vulnérabilité, survivabilité : la politique affective de la guerre »
(« Vulnerability, Survivability : The Affective Politics of War »)
. Mardi 18 mars :
« La politique post-identitaire et la question de la sécularisation »
(« Post-Identitarian Politics and the Question of Secularism »)
Table ronde : avec Eric Fassin (ENS) et Nacira Guénif-Souilamas (Paris-XIII)
De 14h à 16h, Grande salle, Ecole normale supérieure
48 bd Jourdan, Paris 14e (près du Métro Porte d’Orléans, RER Cité Universitaire)
NB : conférences et discussions se tiendront en français et en anglais, avec une aide pour la traduction de l’anglais au français par Joëlle Marelli.
Contact : Eric.Fassin@ens.fr
"Henriette D. ou la question du genre à l’hôpital psychiatrique par l’analyse d’un dossier médical"
Séminaire d’Histoire "Le genre des sources" - LARHRA – équipe "Genre et société"
le 28 février 2008
17h-19h
Lieu(x) : ISH, 14 avenue Berthelot, 69007 Lyon
Intervenante :
Isabelle Von Bueltzingsloewen (maîtresse de conférences à l’Université de Lyon 2)
Le séminaire de l’équipe Genre, identités sexuées et identités sociales prolonge en 2007-2008 la thématique déjà abordée l’année précédente. En effet, toutes les sources historiques sont confrontées avec les questions propres à l’identification du masculin et du féminin . Certes, le temps n’est plus où l’on pensait les femmes inaccessibles à la recherche historique parce que les sources de l’histoire les ignoreraient et où l’on posait la question : une histoire des femmes est-elle possible ? . Si leur absence est réelle dans les fonds qui relatent des événements dont les femmes furent longtemps exclues (histoire politique, histoire diplomatique, histoire militaire...), leur présence l’est tout autant dans de très nombreux domaines (le travail, la famille, l’enseignement, la création artistique, la recherche scientifique, les guerres...), où le changement des regards et des problématiques les a fait surgir, en nombre. Les questions portent tout autant sur la présence des femmes que sur les constructions sociales du genre et les définitions mouvantes et historicisables du féminin et du masculin .
Professeures Sylvie Schweitzer (Lyon 2/LARHRA) et Anne-Marie Sohn (ENS/LARHRA)
Contact scientifique :
Renseignements :
Site du LARHRA : http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/index2.htm
"Quel accès au pouvoir pour les femmes en Pologne"
Séminaire "Femmes et pouvoir exécutif dans le monde"
animé par Christine Bard, Gabrielle Costa de Beauregard,
Emmanuelle Latour, Janine Mossuz-Lavau et Bibia Pavard
jeudi 21 février 2008 de 17h à 19h
Intervenante :
Renata Siemienska
Sociologue, directrice de l’institut des sciences sociales de l’Université de Varsovie
Titulaire de la chaire UNESCO "Women, Society and Developpement"
Discutante :
Jacqueline Heinen
Professeur de sociologie, laboratoire Printemps
Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines
Centre d’histoire de Sciences po - 56 rue Jacob 75006 Paris - salle de réunion
"Histoire de la frigidité"
Séminaire de recherche "Sexe et genre. Pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines"
Organisé par l’Institut Emilie du Châtelet et l’UMR5145 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération de Recherche « genre »
MNHN, Département scientifique Hommes, Natures, Sociétés
Séance du 28 février 2008
14h à 17h : Jardin des Plantes, Amphithéâtre de Paléontologie,
2 rue Buffon, 75005 Paris
Intervenante : Elsa Dorlin, maîtresse de conférences à l’Université Paris 1, philosophe, spécialiste de l’histoire de la médecine
Titre de son intervention : « Histoire de la frigidité »
Communément considérées comme des êtres physiologiquement froids et humides par la médecine et la philosophie antiques, les femmes sont "par nature" frigides. Cette frigidité corporelle, sur laquelle la tradition misogyne fonde l’inégalité entre les sexes est, en même temps, ce par quoi moralistes et théologiens promeuvent une certaine norme de la féminité, chaste, réservée et passive, qui trouve son expression la plus haute dans le culte marial. La frigidité, comme maladie, ne peut donc toucher que les hommes. La chaleur de leur tempérament sanguin est à la fois un signe de santé et de virilité ; alors que le tempérament flegmatique des femmes les rend valétudinaires et débiles. En outre, les femmes ne peuvent qu’être froides, car c’est cette froideur constitutive qui rend raison de la gestation. Or, il existe un paradoxe difficilement soluble dans la médecine classique des XVIIe et XVIIIe siècles : le plaisir sexuel féminin est nécessaire à la fécondation. La résolution de cette tension entre la froideur nécessaire à la gestation et l’ardeur nécessaire à la fécondation ne se fera qu’au prix d’une redéfinition de l’étiologie de la frigidité (conséquence d’une meilleure connaissance du phénomène de l’ovulation féminine au milieu du XIXe siècle), qui va de pair avec une nouvelle conceptualisation du plaisir sexuel féminin, caractérisée par la « pathologisation », au sens plein du terme, de la frigidité comme "maladie des femmes" par excellence.
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APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 15 février
"Sociologie des rapports sociaux de sexe"
Association internationale des sociologues de langue française
XVIIIème Congrès - Istanbul, 7-11 juillet 2008
congres2008@aislf.org
Appel à communications du CR04 :
L’appel à communication de notre Comité de recherche s’inscrit pleinement dans l’orientation générale du Congrès. Nous souhaitons privilégier les travaux portant sur la fragmentation des modes sexués d’existence dans les sociétés contemporaines (sous thème 1) et sur les nouveaux modes de régulation des rapports sociaux de sexe (sous thème 3), dans un contexte marqué par la pluralité potentielle des appartenances et des modèles d’identification subjective.
Comme l’indique le texte de présentation du Congrès, l’analyse de la configuration sociale des rapports hommes-femmes s’avère particulièrement éclairante pour saisir les tensions qui existent, aujourd’hui, entre des revendications culturalistes des groupes sociaux minoritaires ou « minorisés » et des principes universalistes d’intégration sociale. Divers phénomènes sociaux récents, dont le débat sur les « signes ostentatoires » d’appartenance religieuse à l’école en France, ou le projet d’instaurer des espaces de médiation familiale fondés sur la charia au Canada, ont ravivé un débat récurrent au sein des mouvements féministes - et du champ des travaux universitaires sur le genre - entre une conception essentialiste du groupe social des femmes, une perspective universaliste de lutte contre les inégalités de sexe et la prise en compte de « l’intersection » de différents types de rapports sociaux (âge, classe, genre, race, etc.).
Qu’elles soient formulées en termes de « rapports sociaux de sexe » ou de « genre », il paraît important de reconnaître que ces différentes perspectives abordent de manière fondamentalement divergente l’imbrication des modes d’appartenance et leurs effets en matière de reproduction ou de réduction des inégalités sociales. Or, si la sociologie des rapports sociaux de sexe a souvent critiqué, à juste titre, l’androcentrisme des processus de catégorisation des groupes sociaux (immigrés, retraités, jeunes des quartiers, séropositifs, salariés) et l’invisibilité des femmes qui en découle, elle est néanmoins confrontée - depuis toujours - à l’insuffisance des catégories « femme » (ou « homme ») pour saisir la complexité de la réalité sociale, tant ces catégories masquent autant qu’elles révèlent la pluralité des expériences individuelles et collectives. Si la démarche de catégorisation s’avère nécessaire à l’analyse sociologique d’une réalité sociale, encore faut-il réfléchir aux risques de substantialisation des groupes sociaux qui en découlent.
Le Congrès offrira, ainsi, la possibilité de faire le point sur les avancées dans les recherches francophones dans l’appréhension - théorique et méthodologique - de la diversification des expériences sexuées au sein des sociétés contemporaines et des nouveaux modes de régulation du genre qui accompagnent ce phénomène. Comme à chaque Congrès de l’AISLF, les responsables du CR4 prévoient d’organiser des séances communes avec d’autres CR ou GT. Le nombre de ces séances sera défini en fonction des propositions de communication reçues, mais nous avons d’ores et déjà prévu un partenariat avec : le GT7 (sexualités), le CR6 (parcours de vie et vieillissement), le CR8 (famille), le CR18 (arts). Dans toutes les séances, nous souhaitons laisser une place importante aux travaux des doctorant(e)s et jeunes chercheur(e)s, dans le souci d’instaurer un dialogue constructif autour des apports théoriques, méthodologiques et empiriques les plus récents dans ce champ de recherche.
Correspondant-e : Nicky LE FEUVRE lefeuvre@univ-tlse2.fr
Les propositions doivent être en rapport avec la thématique du CR ou du GT et s’articuler avec celle du Congrès.
Elles ne doivent pas être envoyées directement aux CR ou aux GT, mais soumises en ligne sur le site http://congres2008.aislf.org.
Avant mars
"Femmes et Conflits"
Présentation :
Les recherches sur les « nouvelles guerres » ont souligné des transformations importantes dans les configurations des conflits à
l’échelle mondiale, transformations qui brouillent les distinctions entre militaires et civils, combattants et victimes. Les rapports sociaux de sexe, et les rôles des hommes et des femmes se trouvent aussi en cours d’évolution et de transformation. Ce séminaire cherche à s’interroger le rôle des femmes dans les conflits, : les femmes comme victimes mais aussi comme combattantes et résistantes civiles, tant dans l’histoire qu’aujourd’hui. Le monde de l’arrière, de la survie au quotidien, la reconstruction civile sont des domaines à explorer. Ce que Bourdieu appelait le petit côté de l’histoire… l’histoire en reflet, le public vu à partir du privé, du domestique. Nous cherchons à comprendre l’évolution des relations entre hommes et femmes dans les conflits, les formes de violence sexo-spécifique, les représentations et constructions des normes de genre dans des situations de conflit. Les rôles des femmes dans les guerres internationales, mais aussi dans les guerres civiles, les conflits nationalistes, éthniques ou religieux seront abordés. Ces questions seront abordées par des recherches en sociologie, anthropologie et science politique, mais aussi par des recherches historiques, en particulier (mais pas uniquement) durant les conflits mondiaux.
Le séminaire débutera en mars 2008 à la Sorbonne.
Envoyez les propositions (300 mots environ) à Jane Freedman
(J.L.Freedman@soton.ac.uk) et Carol Mann (cmann@femaid.org)
Avant le 1er octobre
"Intersections of Race and Gender in French History"
The editors of French Historical Studies seek articles for a special issue on Intersections of Race and Gender in French History. Articles on research topics covering all chronological periods are welcome. Among other possibilities, we invite articles treating the following topics :
. women and race, and/or feminism and race, in the colonies/metropole
. colonial and postcolonial masculinity/manhood
. gender, whiteness, and racial identity
. the segmenting of French national identity along the lines of race and gender
. the impact of locality, region and/or other spaces upon understandings and experiences of race and gender
Queries regarding submissions and all other matters should be addressed to the guest editors, Tyler Stovall (tstovall@berkeley.edu) and Jennifer Boittin (jab808@psu.edu). Articles may be either in English or in French but must conform to French Historical Studies style (see http://fhs.ucdavis.edu/style/shtml for details) and must be accompanied by abstracts in both languages. Papers should be between 8,000 and 10,000 words (up to but not longer than 14,000 words including notes). For the inclusion of illustrations written permission must be obtained from the relevant persons or institutions for print and on-line publication.
Manuscripts can be sent by post or electronically to Jessica Namakkal, Managing Assistant, French Historical Studies,Department of History, University of Minnesota-twin cities, 614 Social Sciences Building, 267 19th Avenue South Minneapolis, MN 55455
We encourage, but do not require, electronic submission of manuscripts.
Manuscripts submitted electronically should be sent in MS Word or Rich Text Format (RTF).
The deadline for submissions is October 1, 2008.
Avant le 25 mars
"Le corps sexué et ses constructions"
Le 18 septembre 2008
MSH Paris-Nord
Comité d’organisation :
Laurence Guyard ; Aurélia Mardon
Comité scientifique :
Bernard Andrieu, Nathalie Bajos (sous réserve), Christine Détrez, Anne-Marie Devreux, Michèle Ferrand, Laurence Guyard, Catherine Louveau, Aurélia Mardon, Christine Mennesson.
Argumentaire :
En dépit des transformations de la condition des femmes ces dernières décennies, les inégalités entre hommes et femmes persistent dans de nombreuses sphères de la vie sociale : marché du travail, école, politique, famille, sexualité. La sociologie du genre s’attache à décrire les mécanismes de production et de reproduction de ces inégalités. Dans le prolongement de ces travaux, ce colloque souhaite interroger la place du corps dans ces processus.
Les travaux sociologiques sur le corps ont surtout montré que les caractéristiques culturelles et historiques des sociétés (Elias, 1939, Mauss, 1950 ; Corbin, 1982, Perrot, 1984 ; Vigarello, 1985) ainsi que les appartenances sociales des individus (Boltanski, 1971 ; Bourdieu, 1979) avaient des répercussions directes sur ses représentations et ses usages. Or, le corps est construit comme corps sexué, à travers des techniques telles que la mode, l’alimentation, les injonctions verbales concernant la manière de le tenir, d’occuper l’espace et le temps, ce qui participe à la production et à la reproduction des rapports sociaux entre les sexes (Guillaumin, 1992). Si depuis plusieurs années, les ouvrages de synthèse sur le corps se sont multipliés, attestant de la fécondité de cet objet de recherche pour la sociologie et, plus largement, les sciences humaines (Memmi, 1998, Détrez, 2002 ; Duret et Roussel, 2003 ; Andrieu, 2006,), la dimension sexuée de cette construction est restée un thème peu investigué sur le plan empirique.
L’objectif de ce colloque est d’étudier les processus à travers lesquels les hommes et les femmes intériorisent des représentations, des normes et des pratiques corporelles qui contribuent à la reproduction des inégalités de genre. Il s’agira de s’intéresser tout particulièrement aux différentes sources de socialisation corporelle et à la façon dont elles interagissent pour construire le corps sexué des individus tout au long de leur vie. Car ainsi que le souligne Colette Guillaumin (1996) cette sexuation est une entreprise de longue haleine, commencée très tôt et qui n’est jamais achevée car chaque acte de l’existence est concerné et chaque âge de la vie introduit un chapitre nouveau dans cette fabrication. Tout en étant attentif aux processus d’intériorisation à l’œuvre, on s’intéressera également aux résistances qui peuvent être développées tant sur le plan individuel que collectif.
Les contributions, qui s’appuieront sur des matériaux clairement identifiés, pourront s’inscrire dans l’un des quatre axes de réflexion suivants, lesquels ne sont pas exclusifs :
. Axe 1- Physiologie et médecine
On s’interrogera sur les conséquences que peuvent avoir des évènements physiologiques comme la maladie, la puberté, la grossesse, la ménopause ou encore l’andropause sur la production du corps sexué. Dans quelle mesure sont-ils des occasions propices à la transmission de normes et de représentations sexuées du corps ? En quoi la gestion médicale de ces événements vient-elle construire, légitimer et renforcer ces normes ? De quelles manières ces événements participent-ils à la naturalisation de la différence des sexes ? Quelle est la place de la famille, des médias ou des pairs dans l’intériorisation de ces normes et de ces manières de voir le corps ?
. Axe 2- Apparence et activités physiques
Les communications pourront également contribuer à analyser la place de l’apparence et des activités physiques dans la construction sexuée des corps. Si l’inégalité des « rôles esthétiques » a été soulignée (Nahoum-Grappe, 1996 ; Remaury, 2000, Löwy, 2006), elle résulte d’un processus de socialisation qui n’a été que trop rarement décrit. Comment filles et garçons intériorisent-ils (elles) les normes de l’apparence au cours de l’enfance et de l’adolescence ? Les attitudes des hommes et des femmes à l’égard de ce domaine évoluent au cours de leur vie, mais sous quelles influences et de quelle manière ? Quelles conséquences l’engagement sportif des femmes et des hommes et plus largement leur rapport aux loisirs culturels ont-ils sur leur corps, la façon de le tenir, de l’esthétiser ou même d’occuper l’espace ?
. Axe 3- Sexualité
Il conviendrait également de reconsidérer la place de la sexualité dans la construction sexuée des corps alors que ces dernières décennies, les représentations, les pratiques et les trajectoires sexuelles des hommes et des femmes se sont transformées et individualisées (Bozon, 2005). On pourra s’intéresser à l’influence des médias, et plus particulièrement à la presse féminine et masculine, qui confère à l’apparence et à l’esthétique corporelle un rôle déterminant dans le cadre de la sexualité tant pour trouver un partenaire que pour maintenir une relation dans le temps.
. Axe 4- Méthodologies et réflexivité
Penser la construction sexuée des corps revient à s’interroger sur les difficultés et les problèmes méthodologiques que soulève une telle démarche. En sociologie, l’étude du corps a rencontré nombre d’obstacles. Outre ceux qui tiennent à la genèse de la construction de la discipline, l’absence de définition préalable pose un problème majeur (Memmi, 1998 ; Fassin et Memmi, 2004). Ce colloque voudrait prolonger les réflexions déjà entamées en questionnant les problèmes posés par les recherches sur le corps sexué. Comment les enquêtés parlent-ils de leur corps et quelles sont les incidences sur les travaux ? Comment arriver à observer des situations où le corps est exposé, mis à nu et manipulé ? Enfin, comment le sociologue gère-t-il cette parole ou cette exposition qui, toutes deux, le renvoient à sa propre subjectivité corporelle sexuée ?
Les communications pourront reposer sur des méthodologies variées, comme les entretiens semi-directifs, l’observation directe, voire participante ou encore l’exploitation de questionnaires.
Modalités de proposition des communications :
Les propositions de communication, d’une longueur maximum de 4000 signes, comprennent un titre, une problématique et des matériaux clairement identifiés. Elles sont accompagnées d’informations sur les auteurs (nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et coordonnées) et sont à envoyer sous Word ou rtf aux deux adresses suivantes : Lo.guyard@free.fr et aurelia.mardon@wanadoo.fr
Calendrier :
Envoi des propositions de communications : 25 mars 2008
Réponse aux auteurs : 05 mai 2008
Envoi des communications écrites : 15 juillet 2008
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ENSEIGNEMENT :
MATILDA - Joint European Masters in Women’s and Gender History
MATILDA is the first Joint European Master Degree programme in Women’s and Gender History. It is being set up by a consortium of five European universities and will run for the first time in the academic session 2008/9. The lead institution is the University of Vienna, and the other partners are the University of Nottingham, Central European University (CEU) in Budapest ; the Université Lumière Lyon 2 and the Sofia University St Kliment Ohridski.
The programme of study comprises 120 ECTS (120 credits in European Credit Transfer Scheme = 240 UK credits) spread over two years of study. Students can expect to study in at least two different countries over the course of four semesters, typically moving to a second institution for one or two semesters after one year in their start university. There will also be a summer Intensive Programme for all students on the programme taught by staff drawn from all five institutions.
Admission Requirements :
Upper Second Class honours degree (BA) in History or a relevant discipline in the arts, humanities and social sciences.
Language requirements :
1. For non-native speaker of English, entry requirement is 6.5 - 7.0 IELTS.
2. All students are encouraged to develop competence in a European language other than English. There is provision for obtaining credits for taking language courses as part of the overall programme of study.
3. The entire two years of study can be pursued through the medium of English, since courses at CEU Budapest are all offered in English and some courses in Sofia will be available in English. However, the option of studying for part of the degree in Lyon and Vienna depends on relevant language competence. Study in Lyon requires reading knowledge and a capacity to follow lectures and write assignments in French. Study in Vienna requires a reading knowledge and a capacity to follow lectures in German : it may be possible to submit written assignments in English, subject to the agreement of the staff teaching the course concerned.
Infos : http://www.nottingham.ac.uk/history/general/MATILDA.php
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POSTE :
L’Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement, Genève (Suisse) *
met au concours un poste à plein temps de
Professeur / professeur adjoint
spécialisé dans l’analyse du genre
dans le domaine du développement ou des études internationales
avec entrée en fonction le 1er septembre 2008 ou à une date à convenir
Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat ou un titre équivalent dans une des
sciences sociales et avoir des publications de haut niveau portant sur l’analyse des
questions de genre dans le domaine des études internationales ou du développement. La
personne choisie doit pouvoir dispenser des enseignements et conduire des recherches
dans ces domaines et superviser des mémoires de master et des thèses de doctorat. La
capacité à établir des relations et de travailler dans un environnement interdisciplinaire est
un atout.
L’enseignement peut être donné en anglais ou en français mais les candidats devront
acquérir rapidement, en cas de besoin, une connaissance suffisante de l’autre langue.
Les dossiers de candidature, comprenant un curriculum vitae et une liste de publications
mais pas de lettres de références ou d’exemples de publications, doivent parvenir au
Directeur de l’Institut de hautes études internationales et du développement, case postale
136, 1211 Genève 21, Suisse (fax : + 41 22 731 2777, email : director@graduateinstitute.ch)
au plus tard le 15 mars 2008.
Pour toute information supplémentaire sur l’Institut, les candidats peuvent consulter le site
web : http://graduateinstitute.ch
Le cahier des charges général peut être obtenu à la même adresse.
* L’Institut est issu du regroupement de l’Institut universitaire de hautes études
internationales (HEI) et de l’Institut universitaire d’études du développement (IUED).
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PUBLICATIONS :
Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel (dir), 68 une histoire
collective, 1962-1981, La Découverte, 2008, 848 pages (A paraître).
Ouvrage collectif avec plusieurs contributions sur l’histoire des femmes et du genre :
. Elodie Nowinski "La mini-jupe une révolution de tissu"
. Anne Claire Rebreyend "La révolution de la pilule"
. Florence Rochefort "L’insurrection féministe" et la "politisation des corps"
http://ww2.editionsladecouverte.fr/webcc/sog_dec/notice_reference.html?F_ean13=9782707149961&F_lang_id=1
Brigitte Rollet, Télévision et homosexualité. 10 ans de fictions française 1995-2005, L’Harmattan, 310 pages, 26 euros.
Cet ouvrage propose une analyse culturelle de la télévision hertzienne. L’un des objectifs premiers est de repérer et étudier les constructions (télé)visuelles des homosexuel-le-s et de l’homosexualité dans les fictions des dix dernières années afin d’évaluer l’ampleur des modifications. Une approche qui intéressera les spécialistes et amateurs d’histoire culturelle, d’histoire des mentalités et des sexualités. http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=24667
Jean-Clément Martin, La révolte brisée. Femmes dans la Révolution française et l’Empire, Armand Colin, 272 p., 24 euros.
Des années 1770 aux environs de 1820, les femmes participent aux mouvements de réformes et de révolution qui bouleversent la France, avant d’en être exclues, voire victimes ; c’est cette histoire d’une révolte refusée que ce livre retrace.
Salonnières et amazones, harpies révolutionnaires et lécheuses de guillotines, merveilleuses ou fanatiques contre-révolutionnaires : les femmes sont présentes dès les premiers jours de la Révolution, tout en étant perçues comme une menace pour les mœurs et pour le pouvoir fraîchement acquis par les révolutionnaires. La guerre civile radicalisant les positions, elles contribuent aux violences ou elles les subissent. Tandis que les jeunes filles et les mères deviennent les idoles de la République, les militantes politiques sont brutalement marginalisées. Après la phase la plus sanglante de la Révolution, la liberté du corps est vite canalisée par l’instauration d’une société hiérarchisée exploitant sans scrupules le désir et la violence.
Pourtant la Révolution a recherché un idéal familial autour d’une égalité entre époux, comme entre frères et sœurs, avant que l’Empire ne rétablisse la primauté du mari et du père de famille. Car, contrairement à ce qui est souvent dit, la Révolution ne tue pas la famille, mais elle l’invente sur d’autres bases. L’histoire des rapports entre hommes et femmes pendant ce demi-siècle donne ainsi une autre lecture de la période. Entre histoire des moeurs et de la politique, entre histoire sociale et culturelle, ce livre offre une interprétation inédite, celle du « genre ».
http://www.armand-colin.com/livre/270995/la-revolte-brisee.php
RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING