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Annonces du RING - 15 mars 2011


Date de mise en ligne : [15-03-2011]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Journée internationale autour des recherches d’Hélène Rouch : Biologie, sciences du vivant et critique féministe des sciences", 1er avril, Paris Diderot
- "Paternité, genre et parenté", 31 mars et 1er avril, Marseille
- "La pornographie en France, XIXe-XXe siècles", 18 mai, Guyancourt (Versailles)
- " La Place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte", 19 mars, Paris
2 - SEMINAIRES :
- Stéphanie Loriaux, "Anges et démons : les femmes colons, indigènes et métisses à l’épreuve des mœurs sexuelles dans la société coloniale des Indes néerlandaise", 31 mars, Bruxelles
- Nacira Guénif Suilamas, "La vie risquée des objets marqués par le genre et l’ethnicité", 29 mars, Lausanne
- "Actualité sexuelle. Politiques du genre, de la sexualité et de la filiation", en mars, Paris
- Sabine Arnaud, "Pâmoisons et étourdissements au XVIIIe siècle : quand la sensibilité devient une arme", 24 mars, IEC Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1e août, "Feminism, Autonomy & Reproductive Technology"
- Avant le 15 septembre, "Women’s autobiographical writings and correspondence"
4 - APPEL A COOPERATIONS :
- Les Pénélopes, archives du féminisme
5 - POST-DOC :
- "Oxford Post-Doc in Gender/Feminist Theory"
6 - POSTE :
- Poste de MCF : pratiques corporelles et socialisation : genre et/ou professions, Toulouse 3
7 - EN LIGNE :
- "Travail non-marchand et inégalités de genre : les calculs de l’OCDE"
- Mireille Calle-Gruber, "Spectres et rejetons des études féminines et de genres"
8 - PUBLICATIONS :
- Fabienne Dumont (éd.), La rébellion du Deuxième Sexe – L’histoire de l’art au crible des théories féministes anglo-américaines (1970-2000)
- Cahiers du CEDREF, "Genre et perspectives postcoloniales"
- Marie-Josèphe Bonnet, Violette Morris, Histoire d’une scandaleuse
- Nathalie Benelli, Nettoyeuse. Comment tenir le coup dans un sale boulot
- Régine Beauthier, Vanessa d’Hooghe, Valérie Piette, Gonzague Pluvinage, Pas ce soir chéri(e) ? Une histoire de la sexualité XIXe-Xe siècles

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1 - COLLOQUES :

- "Journée internationale autour des recherches d’Hélène Rouch : Biologie, sciences du vivant et critique féministe des sciences"
Comité d’organisation : D. Fougeyrollas-Schwebel, A. Kian, B. Lhomond, O. Bonis, F. Gourdal
1er avril 2011 de 9h30 à 18h.
Université Paris-Diderot, Amphi Buffon, RDC, 15 rue Hélène Brion 75013 Paris
Présentation :
Le CEDREF avec le soutien de la Fédération de recherche sur le genre–RING et l’Association nationale des études féministes, vous invite à une journée en hommage à Hélène Rouch.
Enseignante et biologiste, Hélène Rouch a joué un rôle précurseur dans la critique féministe des sciences. Elle a travaillé sur les évolutions de l’immunologie, les nouvelles techniques de reproduction, la catégorisation de sexe, et elle a œuvré, sur un double plan politique et institutionnel, à l’entrée des études féministes dans les institutions académiques au milieu des années 1980.
L’organisation de la journée privilégie deux thématiques, en fonction d’une programmation qui laisse une place importante aux échanges avec la salle.
Programme :
. 9h30 : Ouverture : Catherine Bernard, Angliciste et Historienne de l’art, Directrice de Cabinet Présidence Université Paris Diderot
. 9h45 : Introduction : D. Fougeyrollas-Schwebel, Sociologue, CNRS-IRISSO-Université Paris Dauphine
. 10h : Critique féministe des sciences et pluridisciplinarité
Présidente : Martine Menès, Psychanalyste
> Rosi Braidotti, Philosophe, Directrice Centre for the Humanities, Utrecht University, Matérialismes corporels de l’épistémologie féministe
> Priscille Touraille, Socio-anthropologue, Laboratoire Eco-anthropologie et ethnobiologie MNHN-CNRS, L’enjeu du biologique dans la catégorisation de genre
> Françoise Collin, Philosophe, Entre science et politique
. 12h30-13h : Débat général
. 14h15 : Sciences biologiques. Conceptualisation de l’altérité et catégorisations de sexe
Présidente : Anne Cadoret, Ethnologue Brigitte
> Lhomond, Sociologue Triangle, CNRS ENS Lyon, Féminisme et études féministes : sexe, genre, et quelques questions
> Simone Bateman, Sociologue, CERSES-CNRS-Université Paris Descartes, Femmes, frontières et autrui : questions aux sciences du vivant
> Marika Moisseeff, Ethnologue et Psychiatre, LAS-CNRS-EHESS-Collège de France, Représentations biologiques du féminin et leurs conséquences symboliques
> Elsa Dorlin, Philosophe, Université Paris-Panthéon-Sorbonne, Matérialité et historicité du corps
. 17h30-18h30 : Débat général et conclusions
Ilana Lowy, Historienne des sciences, INSERM, CERMES3, Villejuif
Contact :
fg@univ-paris-diderot.fr
 !!! - Cette journée sera aussi l’occasion de présenter l’ouvrage réunissant des articles d’Hélène Rouch, Les Corps, ces objets encombrants. Contribution à la critique féministe des sciences, publié aux Editions iXe (http://www.editions-ixe.fr/content/les-corps-ces-objets-encombrants) (parution en mars 2011). - !!!

- "Paternité, genre et parenté"
Journées Dimension sexuée de la vie sociale
Centre Norbert Elias
ANR Pères en solitaires. Paternités contemporaines et nouvelles trajectoires familiales (ANR-08-JCJC-0057-01) Axe transversal Maternités, paternités : métamorphoses et permanences de la différenciation sexuée (MMSH)
31 mars et 1er avril 2011
Salle A, deuxième étage
Centre Norbert Elias
Vieille Charité 2 rue de la Charité 13002 Marseille
Programme :
31 mars 2011 Paternités contemporaines et nouveaux parcours familiaux
Matinée (9h30-12h30)
Présidence : Renaud Orain, IDUP, Université Paris I
. 9h30 - Introduction
. 9h45
> Agnès Martial, CNRS, Centre Norbert Elias
« Quand la paternité se décline au singulier : premiers résultats d’enquête »
> Xavier Roigé, Université Autonome de Barcelone
« Nouvelles familles, nouvelles paternités. Divorce et recompositions familiales à Barcelone »
Après-midi (14h-17h)
Présidence : Irène Théry, EHESS, Centre Norbert Elias
. 14h
> Céline Bessière (Université Paris-Dauphine, IRISSO/CMH), Sibylle Gollac (ENS/CMH), Aurélie Fillod-Chabaud (European University Institute) « Mère gardienne, père pourvoyeur : les normes parentales dans les procédures judiciaires de séparation conjugale ».
> Aurélie Fillod-Chabaud, European University Institute, Italie. « Se mobiliser pour la cause paternelle : analyse des cadres de l’engagement à l’association Sos Papa auprès des nouveaux adhérents inscrits entre septembre 2009 et juin 2010 »
1er avril 2011 Regards croisés sur la paternité histoire, anthropologie, sociologie
Matinée (9h30-12h30)
Présidence : Agnès Fine, EHESS, LISST-CAS
. 9h45
> Sylvie Steinberg, Université de Rouen.
« Etre père de bâtard sous l’Ancien Régime »
> Anne Verjus, CNRS, Laboratoire Triangle (Lyon)
"Antoine Morand de Jouffrey, un père à l’époque de la Révolution" Après-midi (14h-17h)
Présidence : Jérôme Courduriès, Centre Norbert Elias
. 14h
> Stéphanie Mulot, Université de Toulouse-Le-Mirail, LISST-CAS
« La paternité en contexte matrifocal antillais : représentations, pratiques et négociations. »
> Fanny Debarre, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, LESC.
« Les représentations de la paternité à Casablanca à l’aune des ruptures familiales »
Contact :
agnes.martial@univmed.fr

- "La pornographie en France, XIXe-XXe siècles"
Journée d’études des doctorants et jeunes chercheurs
mercredi 18 mai 2011, 9h30-18h
Université Versailles-Saint-Quentin
Auditorium de la Bibliothèque universitaire
45 boulevard Vauban, 78280 Guyancourt
Présentation :
Pratique culturelle ordinaire pour les hommes, investie depuis peu par les femmes, industries ou métiers informels dont les contours sont flous mais qui suscite des débats réguliers, la pornographie est également un objet historique dont les frontières sont à géométrie variable : frontières sexuelles (bonne et mauvaise sexualité, homo et hétérosexualité), frontières sexuées, nationales et raciales (la pornographie « interraciale »), frontières de classe (pornographie vulgaire vs érotisme distingué).
Quelques travaux ont pointé tout l’intérêt que représente l’étude de cette contre-culture, dont Robert Darnton a montré pour le XVIIIe siècle le potentiel séditieux. Malgré cela, l’histoire culturelle du contemporain peine toujours à s’emparer de la pornographie comme objet d’étude. Ce retard n’est pas réellement surprenant : volontairement ou non, l’histoire culturelle reprend les hiérarchies culturelles et la pornographie est sans doute l’une des plus illégitimes des catégories de la « culture populaire ».
La valorisation de l’érotisme comme objet de recherche au détriment de la pornographie en est un indice. Celui-ci serait le versant « noble » des représentations de la sexualité, il impliquerait une visée artistique, une recherche esthétique qui différencierait ses productions de la pornographie, dont le seul objectif serait l’excitation sexuelle. Outre le fait que ce clivage érotisme/pornographie se fonde sur une distinction arbitraire et relativement récente, sa reprise – explicite ou implicite – pose un problème épistémologique, puisqu’elle entraîne le chercheur à reproduire une distinction qu’il faudrait interroger.
Cette journée d’études a pour objectif de combler les lacunes de la recherche sur la pornographie contemporaine, à travers un regard portant à la fois sur ses productions et ses consommations, ses acteurs et ses pratiques.
Programme :
. 9h : accueil des participants.
. 9h30-10h30
La pornographie entre catégorie politique et discours universitaire. Présidence de séance : Baptiste Coulmont (CRESPPA, Paris-VIII)
> Florian Voros, doctorant en sociologie à l’IRIS (EHESS)
Des sex wars aux porn studies : émergence de nouveaux savoirs sur les publics de la pornographie, de 1980 à aujourd’hui.
> Damien Simonin, doctorant en sociologie au Groupe de Recherche sur la Socialisation (CNRS, ENS de Lyon, Université Lyon 2)
Définir la pornographie : le cas de Baise-moi.
. 10h30 : pause-café
. 11h-12h30
Ces « livres qu’on ne lit que d’une main ».
Présidence de séance : Jean-Yves Mollier (CHCSC, UVSQ)
> Laurent Martin, Chargé de recherches au Centre d’histoire de Sciences-Po 
Bande dessinée et pornographie, ou la rencontre de deux illégitimités culturelles.
> Anne Urbain, Doctorante, Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (UVSQ)
Maurice Girodias, Éric Losfeld, Jean-Jacques Pauvert et le statut d’éditeur pornographe (1950-1970).
> Jean-Louis Guereña, Professeur de civilisation de l’Espagne contemporaine, Université François Rabelais (Tours)
La production pornographique clandestine en Espagne aux XIXe-XXe siècles.
. 14h-15h30
L’émergence d’un marché interdit.
Présidence de séance : Christelle Taraud (Centre de recherches en histoire du XIXe siècle, Paris-I/Paris-IV)
> Camille Favre, Doctorante en histoire, FRAMESPA (Toulouse-le Mirail)
L’âge d’or de la photographie érotique et pornographique, 1850-1939.
> Camille Paillet, Doctorante en danse (université Nice-Sofia Antipolis)
La censure de la danse à la Belle Epoque.
> Maxence Rodemacq, M2 d’histoire, centre d’histoire du XIXe siècle (université Paris I Panthéon-Sorbonne)
Le commerce d’obscénités à Paris, 1855-1930.
. 15h30 : pause-café
. 16h-17h
Archives et espaces de la culture pornographique.
Présidence de séance : Mathieu Trachman (IRIS, EHESS)
> Christophe Bier, Journaliste, auteur du Dictionnaire des films érotiques et pornographiques
D’A bout de sexe à Zob, zob, zob : un corpus qui brouille les frontières.
> Nicolas Lahaye, Doctorant, Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (UVSQ)
La pornographie en salles : une anomalie dans le monde actuel.
. Conférence de clôture
> Annie Stora-Lamarre, Professeur d’histoire contemporaine (université de Besançon)
René Bérenger, un censeur exemplaire.
Infos et contact :
http://www.chcsc.uvsq.fr/journees/Pornographie.html

- "La Place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte"
Journée d’études autour du livre La Place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte (Belin, 2010)
organisée par l’association Mnémosyne, association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre
Samedi 19 mars
14h-17h30
Lycée Jules Ferry, 77 boulevard de Clichy, 75009 Paris
métro Place de Clichy ou Blanche (ligne 2)
Présentation :
Que transmettons-nous à nos enfants ? Certes, une histoire riche et complexe. Mais son récit – au masculin et au neutre pluriel – reste partiel et partial, en décalage avec la mixité de nos sociétés démocratiques et l’état de la recherche scientifique.
En respectant les programmes scolaires actuels et les passages obligés de la culture historique des citoyennes et citoyens de demain, cet ouvrage propose un autre récit qui sorte les femmes de l’ombre. Ni geste héroïque au féminin, ni histoire victimaire, il présente le nuancier infini des relations entre hommes et femmes, rend compte de leurs actions respectives et s’interroge sur le sens que chaque société attribue au masculin et au féminin.
Chapitres de substitution et chapitres de complément forment la trame d’un manuel d’histoire mixte et offrent un ensemble de dossiers documentaires adaptés à une exploitation pédagogique.
Réalisé à l’initiative de l’association Mnémosyne, l’ouvrage est destiné aux professeurs de l’enseignement secondaire et élémentaire, aux étudiants, aux parents d’élèves et à tous les lecteurs et lectrices conscients que les femmes, comme les hommes, font l’histoire.
Programme :
. 14h : Accueil par Pascale Barthélémy, présidente de Mnémosyne
Introduction : Joëlle Dusseau (IGEN) et Henriette Zoughebi (Vice-présidente chargée des lycées à la Région Ile-de-France)
Présentation par les coordinatrices de l’ouvrage : Irène Jami, Geneviève Dermenjian, Françoise Thébaud, Annie Rouquier
. 15h-16h : Points de vue et lectures critiques
> Anne Rebeyrol (Chargée de mission à la parité à la Direction de l’Enseignement scolaire)
> Patrick Garcia (historien, MCF à l’IUFM de Versailles)
> Nicole Cadène (docteur en histoire, professeur certifié, chercheure associée à l’UMR Telemme)
. 16h-16h30 : Pause
. 16h30-17h30 : Usages et réception dans les classes
> Nathalie Heraud (enseignante en histoire-géographie au lycée de Sarcelles)
> Isabelle Cabat-Houssais (professeure des écoles, militante de Mix cité)
Infos et contact :
http://www.mnemosyne.asso.fr

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2 - SEMINAIRES :

- Stéphanie Loriaux, "Anges et démons : les femmes colons, indigènes et métisses à l’épreuve des mœurs sexuelles dans la société coloniale des Indes néerlandaise"
Communication dans le cadre du séminaire Atelier Genre(s) et sexualité(s) de l’Institut de sociologie - ULB - Bruxelles
Jeudi 31 mars, à partir de 18h
Salle Henri Janne (15è étage)
Résumé :
Le rôle et la place octroyés aux femmes au sein de la société coloniale des Indes néerlandaises ne peuvent être qualifiés que de marginaux, quels que soient le groupe ethnique ou la classe sociale auxquels elles aient appartenu. Qu’il s’agisse de femmes européennes, indigènes ou métisses, qu’elles aient été épouses ou filles de hauts fonctionnaires ou de planteurs, concubines ou simples domestiques, toutes ont mené une existence en marge de la société coloniale dirigée et gérée par les hommes, tantôt comme faire-valoir social, tantôt comme esclave sexuelle, toujours comme citoyenne de second rang. De ces rôles préétablis ne subsistent aujourd’hui que des images caricaturales, aussi étriquées que le carcan moral et social dans lequel elles étaient enfermées : l’épouse hollandaise farouche et dévouée, la concubine javanaise docile et jalouse ou la maîtresse métisse capricieuse et sulfureuse.
La littérature féminine coloniale regorge de ces personnages féminins dont la fonction principale est de rendre plus douce, plus aisée ou moins monotone la vie des colons blancs. Entre acceptation et résignation, entre révolte et rivalité, elles mènent toutes le même combat inégal pour le respect de leurs droits.
Contrairement à leurs collègues masculins, les écrivaines coloniales néerlandaises ne nous montrent pas seulement le destin sexuel de ces femmes, elles portent également un autre regard, souvent plus critique, parfois moins objectif, mais toujours sans complaisance sur toutes celles qui ne furent tolérées aux Indes que par la grâce de leur beauté, de leur docilité ou de leurs mœurs soi-disant légères.
Contact :
cathy.herbrand@ulb.ac.be

- Nacira Guénif Suilamas, "La vie risquée des objets marqués par le genre et l’ethnicité"
Communication dans le cadre du séminaire du Centre en études genre LIEGE
Mardi 29 mars 2011
18h00 - 19h30 - Lausanne
La conférence abordera la question du crédit relatif accordé à certains objets dès lors que, marqués par le genre et l’ethnicité, ils
sont traités par des femmes. Paradoxalement le risque de marginalisation voire de démonétarisation des propos
tenus par ces mêmes femmes, et ce en raison même des
objets sur lesquels elles travaillent et écrivent.
Contact :
Naima.AnkaIdrissi@unil.ch

- Séminaire "Actualité sexuelle. Politiques du genre, de la sexualité et de la filiation"
de 11h à 13h dans la Grande salle de l’Ecole normale supérieure, 48 boulevard Jourdan, Paris 14e (près du métro Porte d’Orléans, non loin du RER Cité universitaire)
Prochaines séances :
. Mercredi 16 mars.
Séance sera consacrée à une intervention d’Eric Fassin : "Des liens du sang. Les étrangers et la famille nationale dans l’oeuvre de Marie NDiaye." Sur cette écrivaine, déjà discutée dans ce séminaire début 2010, il proposera un éclairage complémentaire à l’occasion de la mise en scène de sa nouvelle pièce, "Les grandes personnes".
. Mercredi 23 mars, Gianfranco Rebucini, anthropologue, postdoctorant (Institut Emilie du Châtelet / Paris-VII), qui nous parlera de "Masculinités hégémoniques et sexualités entre hommes au Maroc. Entre configurations locales et mondialisation."
. Mercredi 30 mars, Elisabeth Elgan, historienne, Université de Stockholm. Son exposé (en français) est intitulé : "Politiser les conditions matérielles ou les modes de vie ? Le féminisme des années 1970 en Suède."
Contact :
Eric.Fassin@ens.fr

- Sabine Arnaud, "Pâmoisons et étourdissements au XVIIIe siècle : quand la sensibilité devient une arme"
Communication dans le cadre du séminaire « Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines » organisé par l’IEC et l’UMR CNRS 7206 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération Recherche « genre
24 mars 2011
14h à 16h30 : Jardin des Plantes, Amphithéâtre de Paléontologie, 2 rue Buffon, 75005 Paris
Sabine Arnaud est Research Group Director, Max Planck Institute für Wissenschaftsgeschichte, Berlin
Présentation :
La Philosophie des vapeurs ou lettres raisonnées d’une jolie femme est un ouvrage composé de vingt-cinq lettres écrites par une aristocrate qui entend enseigner l’usage des « vapeurs » à son amie, jeune mariée. Les vapeurs, une affection renommée hystérie au tournant du 19e siècle, ce sont des troubles dont l’intensité varie autant que la durée : pâmoison, soupirs, migraines, tremblements, étourdissements, convulsions, évanouissement, catalepsie... Les médecins y voient une pathologie indéfinissable, les hommes et les femmes de lettres s’en emparent pour cristalliser les émotions de leurs personnages. Or à travers les propos de son épistolière, C. J. de Bethmont de Paumerelle propose une approche des plus singulières. Les symptômes sont présentés comme des outils indispensables à toute aristocrate qui respecte son rang. Ils deviennent autant de signes à exhiber et à manipuler pour favoriser la réalisation de ses désirs. Son livre fait figure de manuel pour les femmes de cour.
Contact :
iec@mnhn.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1e août
"Feminism, Autonomy & Reproductive Technology"
A Special Journal Edition in Techne : Research in Philosophy and Technology
The aim of this special issue is to offer an interdisciplinary analysis focusing on reproductive technology from philosophical and psychological perspectives, including diverse approaches from within each (feminist theory, analytic philosophy and continental philosophy, developmental theory, psychopathology and ethology.). We welcome papers that address questions such as these : How might the use of technology help or hinder women’s autonomy during labor and birth ? Given recent developments in reproductive technology, do we need to rethink the concept of autonomy as it relates to labor and birth ? Which social attitudes might pressure or coerce women to use technology during labor and birth ? What social norms and values might pressure women differently within different societies to use such reproductive technologies ? What attitudes of health care practitioners might pressure or coerce women to use technology during labor and birth ? What moral and/or political implications follow from the use of technology during labor and birth and the impact of its use on women’s autonomy ? Can women make autonomous choices if they cannot be informed adequately because of a lack of randomized, controlled studies on the use of technology during labor and birth ? Does informed consent require that physicians inform laboring or birthing women of alternatives to the use of technology ?
All papers should be e-mailed to : Dana Belu, Philosophy Department, Cal-State University at Dominguez Hills, dbelu@csudh.edu
, Sylvia Burrow, Department of Philosophy & Religious Studies, Cape Breton University, sylvia_burrow@cbu.ca
http://scholar.lib.vt.edu/ejournals/SPT/

- Avant le 15 septembre
"Women’s autobiographical writings and correspondence"
Aspasia : International Yearbook of Central, Eastern and Southeastern
European Women’s and Gender History
CfP Aspasia 7
In the past two decades, many societies in Central, Eastern, and
Southeastern Europe have experienced an increase in the writing,
publication, and scholarly analysis of autobiographical works by women.
But these works have not been available to a broad international
audience. Volume 7 of Aspasia will focus on the autobiographical
writings of women in CESEE, including their diaries, memoirs and
correspondence. We seek original research based on such sources,
analyzed in the context of the social, political and cultural histories
of the region. We particularly encourage reflection on methodological
and comparative issues. What barriers and incentives have women faced in
recording their stories ? How have these changed over time ? Which women
were able to write such texts, and how or where have their texts or
correspondence been preserved ? How have political realities affected the
shape and reliability of women’s self- representations ? How do women’s
autobiographical writings compare across cultures, across time, and
across different historical contexts ?
In addition to the specific theme of women’s autobiographical writings,
we welcome submissions about all topics related to women’s and gender
history in CESEE on an on-going basis.
Submissions of up to 8,000 words (including notes) can be sent to
Melissa Feinberg (Acting Editor-in-Chief for Aspasia 7) at
mfeinberg@history.rutgers.edu or to Francisca de Haan at dehaanf@ceu.hu.
For more information, please write to one of the editors or visit
http://journals.berghahnbooks.com/asp/, where you can also download the
Aspasia Guidelines for Authors.

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4 - APPEL A COOPERATIONS :

- De février 1996 à avril 2004, l’Agence de presse féministe internationale Les Pénélopes a relayé tous les mois sur le web (anciennement penelopes.org) des informations émanant de réseaux de femmes en lutte et/ou en mouvement dans le monde entier. A travers brèves d’actualité, agenda des actions, critiques de livres, reportages, portraits, articles de fond, dossiers thématiques et chroniques, l’agence donnait la parole à des femmes sur des sujets tels que les conflits armés, les violences sexuelles, la prostitution, la pornographie, les droits, l’immigration, le travail, l’économie, le politique, la santé, l’éducation, la communication, l’art, les féminismes, l’histoire des femmes... Chaque édition du magazine électronique confrontait faits et analyses. Elle s’ouvrait sur une Humeur, “coup de gueule” sur l’actualité en marche.
Deux des co-fondatrices de l’agence ont choisi de partir de ces humeurs pour composer un ouvrage retraçant huit ans d’histoire contemporaine et rendant compte d’une dynamique de réseaux de résistances et d’alternatives aux rapports de domination en contexte de mondialisation néolibérale.
Cet ouvrage s’organise autour de quatre thématiques, proposant une sélection de textes suivant l’ordre chronologique, éclairés par des brèves d’actualité.
Dans ce cadre, nous cherchons un-e étudiant-e pour relire environ 5000 brèves d’actualités féministes, opérer une sélection, et la classer selon quatre thématiques. Si vous êtes intéressé-e, merci de prendre contact avec Joelle Palmieri joelle.palmieri@scpobx.fr.

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5 - POST-DOC :

- "Oxford Post-Doc in Gender/Feminist Theory"
The Standing Committee for Women’s Studies at Oxford University, UK, in
association with the Faculties of Classics, English, History, Modern
Languages and Philosophy, is currently advertising a two-year post-doctoral
position from October 2011 in Gender/Feminist Theory. Funded by the Mellon
Foundation, the position is a Professional Development Fellowship offering
individual research mentoring and supported experience in university
teaching for an outstanding recent Ph.D graduate specialising in some aspect
of gender/feminist theory. Applicants must have received their Ph.D, or be
expecting to receive it, between October 2008 and October 2011. The person
appointed will be affiliated to one of the five participating Faculties
(whichever is most appropriate to her/his background and interests), and
will contribute to Oxford’s graduate program in Women’s Studies, which is
multi-disciplinary but has a strong emphasis on the Humanities. For full
details of the post and how to apply (closing date March 23 2011), please go
to the current vacancies section of Oxford’s website :
http://www.ox.ac.uk/media/global/wwwoxacuk/localsites/currentvacancies/furtherparticularsforcurrentjobs/gendfempf.pdf
Queries should be addressed to Ros Ballaster (ros.ballaster@ell.ox.ac.uk)

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6 - POSTE :

- Poste de maître de conférence en 74ème section : pratiques corporelles et socialisation : genre et/ou professions
L’enseignant chercheur est recruté sur un poste à l’UFR-STAPS de Toulouse (UT3) et appartiendra au PRISSMH-SOI.
Enseignement : L’enseignement concerne la formation générale en Licence et en M1 (sociologie des pratiques physiques et sportives et sociologie de la socialisation), la filière Education et motricité en M1 et M2 (le genre en éducation, les professions enseignantes), et/ou la filière Management en M1 et M2 (Master sport et action publique, Master Sport, tourisme et développement local : les professions dans le domaine sportif/les carrières féminines).
Recherche : Ce poste, orienté vers la sociologie de la socialisation et des pratiques corporelles, avec une valence sociologie du genre et/ou sociologie des professions est destiné à renforcer l’axe 1 du l’équipe « Sports, organisations, Identités » du laboratoire PRISSMH. Les travaux de cet axe s’intéressent à la construction et à la différenciation des rapports au corps, au sport et à la santé, en relation avec les rapports sociaux de classe et de sexe. Le MCF recruté doit notamment être capable de s’intégrer rapidement à des projets en cours sur la socialisation corporelle des filles et des garçons.
Contact : Christine Mennesson, directrice du PRISSMH-SOI : menesson@cict.fr

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7 - EN LIGNE :

- "Travail non-marchand et inégalités de genre : les calculs de l’OCDE"
« Cuisine, soin, bénévolat : le travail non rémunéré dans le monde ». Une étude de l’OCDE, publiée jeudi 3 mars, vient fournir un nouvel éclairage sur les inégalités de genre dans le partage des tâches domestiques. Et appelle à prendre en compte les activités non-marchandes dans la mesure de la richesse et du bien-être : leur valeur correspondrait à un tiers du PIB.
La production des ménages constitue un aspect important de l’activité économique et sa non prise en compte risquerait d’aboutir à des conclusions erronées concernant les niveaux de bien-être et leurs variations. Ce document met en lumière l’importance du travail non rémunéré en utilisant des enquêtes détaillées sur l’utilisation du temps dans 26 pays membres de l’OCDE et 3 économies émergentes. Les calculs montrent qu’une part comprise entre le tiers et la moitié de la totalité de l’activité économique utile dans les pays examinés n’est pas prise en compte dans les indicateurs traditionnels du bien-être tels que le PIB par tête. Dans tous les pays, les femmes effectuent davantage de travaux de cette nature que les hommes, bien que ce fait soit compensé dans une certaine mesure – dans des proportions qui varient selon les pays – par le fait qu’elles offrent moins de services marchands. Bien que les travaux non rémunérés – et plus particulièrement la répartition de ces travaux entre les deux sexes – soient liés dans une certaine mesure au niveau de développement, des données transversales portant sur les différents pays montrent que les facteurs démographiques et les politiques publiques ont en général une incidence beaucoup plus importante. La collecte périodique de données concernant l’utilisation du temps peut donc présenter un intérêt considérable pour les organismes publics en leur permettant d’assurer le suivi et la conception des politiques publiques et en donnant une image plus équilibrée du bien-être dans les différentes sociétés.
Une synthèse :
http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/civilisation-articles-section/parite/968-travail-non-marchand-inegalites-genre-ocde
Le document en ligne :
http://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/cooking-caring-and-volunteering-unpaid-work-around-the-world_5kghrjm8s142-en

- "Spectres et rejetons des études féminines et de genres"
Travaux du séminaire de Mireille Calle-Gruber (CREF&G/LF, Paris-III Sorbonne Nouvelle)
Le dossier Spectres et rejetons des Études Féminines et de Genres est le deuxième volet de la réflexion entamée dans le dossier Recherches en Études Féminines et de Genres publié à Sens Public en octobre 2008. Il s’agit une fois encore de rendre compte de séances de travail qui ont eu lieu dans le cadre du séminaire de Mireille Calle-Gruber en Sorbonne.
Cette fois, ce n’est pas la notion de "genres" qui est mise en avant, mais l’adjectif "féminines" : que désigne-t-il après la déconstruction du "féminin" par les théoriciennes du genre comme Judith Butler ? Pourquoi le garder ? Pourquoi ne pas ajouter alors "masculines" ? Et qu’en fait-on au Centre de Recherches en Études Féminines et de Genres de Paris 3 ?
Le dossier veut en même temps poursuivre la discussion entamée lors de la conférence de Carole Dely qui fut donnée au sein du même séminaire en décembre 2008, et faire écho à son soupçon : "De la philosophie, et derechef, qu’elle fait ma-â-l-e ?". La question qui se posait était alors : qu’est-ce qu’un Centre de Recherches en Études Féminines et de Genres peut, et doit faire d’une tradition misogyne ? Quel héritage recevoir d’une philosophie édifiée depuis un préjugé injuste et injurieux envers les femmes, une pensée érigée au prix des femmes : corps, désirs, pensées ?
Les articles qui composent le dossier proposent différentes pistes pour répondre à ces questions. Le style (la pudeur), le ton (l’ironie), le travail littéraire et poétique permettent de prendre le biais de la langue de façon à ne pas se laisser pétrifier par la Méduse et relancer le désir d’expression et d’interprétation. C’est aussi l’occasion de mettre à l’épreuve de la littérature les lieux connotés par la tradition que sont le "féminin", le corps, la maternité, la folie.
http://www.sens-public.org/article.php3?id_article=803

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8 - PUBLICATIONS :

- Fabienne Dumont (éd.), La rébellion du Deuxième Sexe – L’histoire de l’art au crible des théories féministes anglo-américaines (1970-2000), Les presses du réel, 532 p., 28 euros. ISBN : 978-2-84066-355-3
Cette anthologie, la première du genre en langue française, retrace l’histoire complexe de quarante années de théories féministes anglo-américaines en histoire de l’art, à partir d’exemples détaillés et emblématiques.
Les premiers écrits abordent l’histoire des pionnières de cette théorisation féministe, avec des écrits de Lucy Lippard, une analyse rétrospective des caractéristiques du mouvement californien des années 1970 ou des réceptions polémiques de The Dinner Party. Une seconde partie est consacrée à des textes qui s’attachent à une relecture de l’histoire de l’art des siècles passés, que ce soit le point de vue de Griselda Pollock, des « vieilles maîtresses » à une théorisation des espaces de la féminité, ou des approches plus marxistes du travail des artistes. Le troisième volet regroupe de nouvelles perspectives : l’analyse des masculinités à l’époque moderne et dans les performances des années 1960-1970, puis une approche des problématiques spécifiques aux artistes de couleurs, notamment afro-américaines. Enfin, deux études permettent de faire le point sur le développement postféministe en art et les questions queer. Cette sélection, issue d’un vaste répertoire, permet d’aborder les différentes conceptions théoriques des études féministes, de genre et queer en art qui se sont succédées et répondues des années 1970 aux années 2000.
Textes de Laura Cottingham, Gen Doy, Lisa E. Farrington, Lisa Gail Collins, Judith Halberstam, Amelia Jones, Lucy R. Lippard, Linda Nochlin, Rozsika Parker, Griselda Pollock, Abigail Solomon-Godeau.
http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=1093

- Cahiers du CEDREF, "Genre et perspectives postcoloniales", 17/2010, 12 euros. ISBN : 978-2-7442-0169-1
Sous la direction de Azadeh Kian
Sommaire :
. Azadeh Kian
Introduction
Genre et perspectives post/dé-coloniales
. Leïla Ahmed
Ethnocentrisme occidental et perceptions du harem
. Joyce Zonana
Le sultan et l’esclave : orientalisme féministe et structure de Jane Eyre
. Marnia Lazreg
Féminisme et différence : les dangers d’écrire en tant que femme sur les femmes en Algérie
. Gayutri Chakra
Trois textes de femmes et une critique de l’impérialisme
. Hazel V. Carby
A l’orée de l’ère de la femme : lynchage, empire et sexualité dans la théorie du féminisme Noir
Contact :
fg@univ-paris-diderot.fr

- Marie-Josèphe Bonnet, Violette Morris, Histoire d’une scandaleuse, Editions Perrin.
Le destin d’une femme hors norme, à la légende noire, qui n’a pas pu trouver sa place dans la France de l’entre-deux-guerres et qui incarne tous les démons refoulés d’une époque.
Née à Paris en 1893, petite fille du général Morris, le conquérant de l’Algérie, et d’une Juive de Constantine par son père, d’une grande famille levantine, par sa mère, Violette Morris s’est d’abord illustrée sur le Front comme estafette puis comme une sportive de haut niveau : boxe, lancer du poids, javelot, natation, football féminin, vélo, moto et course automobile.
Elle aime les femmes, s’habille en homme et se fait même couper les seins. Mais ses « excentricités » ne plaisent pas à tout le monde. En 1930, elle perd son procès contre la Fédération Féminine Sportive de France qui lui a retiré sa licence sous prétexte qu’elle donne un mauvais exemple aux jeunes filles. En 1937, elle tue un homme sur sa péniche avec une arme à feu. Elle est alors acquittée pour légitime défense. Sous l’Occupation, elle dirige un garage réquisitionné par la Luftwaffe, devient le chauffeur du secrétaire général du gouvernement, fait du marché noir en Normandie et sera accusée d’être agent de la Gestapo. Elle est finalement exécutée par la Résistance en 1944.
Une enquête minutieuse, s’appuyant sur les archives des services secrets de la France libre, de la police, des procès en cour de justice de la Libération, et auprès des témoins en Normandie, qui nous invite à découvrir (ou à redécouvrir) l’histoire d’une femme scandaleuse.
Marie-Josèphe Bonnet est historienne et historienne d’art. Elle a notamment publié Les relations amoureuses entre les femmes du XVIe au XXe siècle (1995), Les femmes dans l’art (2004), Les Femmes artistes dans les avant-gardes, Les voix de la Normandie combattante, été 1944 et de nombreux articles dans Les Temps Modernes, Esprit, L’Histoire. Elle travaille sur la résistance et l’occupation depuis plusieurs années tout en poursuivant ses recherches sur l’art et le féminisme.
Contact :
noemie.coqueret@editions-perrin.com

- Nathalie Benelli, Nettoyeuse. Comment tenir le coup dans un sale boulot, Editions Seismo (Suisse).
Alors que la propreté est une valeur absolue des sociétés riches, le travail de celles et ceux qui éliminent la saleté est socialement et économiquement dévalorisé. En Suisse, le nettoyage comme activité professionnelle est majoritairement accompli par des femmes et des personnes d’origine étrangère. Ce travail représente une de leurs seules possibilités d’insertion sur le marché de l’emploi. Comment ces personnes font-elles pour
tenir le coup dans un « sale boulot » ? Le présent ouvrage répond à cette question en analysant les pratiques et le discours des nettoyeuses et nettoyeurs qui entretiennent quotidiennement nos espaces. Etudiant
les relations entre le personnel de nettoyage et les bénéficiaires du service rendu, il met en évidence les rapports de domination qui structurent le métier.
De plus, à travers l’analyse d’un « petit métier », cette
recherche révèle les mécanismes de différenciation et
de hiérarchisation en cours dans le monde du travail :
la division sociale, sexuelle et raciale du travail et leur
articulation ; la construction de la qualification masculine
et de la déqualification féminine ; la fabrication
de l’ordinaire féminin et de l’extraordinaire masculin.
http://www.seismoverlag.ch/fr/

- Régine Beauthier, Vanessa d’Hooghe, Valérie Piette, Gonzague Pluvinage, Pas ce soir chéri(e) ? Une histoire de la sexualité XIXe-Xe siècles, Editions Racine, 256 p., 24,95 euros. ISBN : 9782873866952
Comment nos arrière-arrière-grands parents se rencontraient-ils ? Comment se séduisaient-ils ? Comment leur intimité se construisaitelle ? Quelles injonctions subissaient-ils ? Quels risques couraient-ils ? Comment faisaient-ils l’amour ?... Si les pratiques sexuelles sont universelles, leurs significations sociales changent et conditionnent dans une large mesure les champs des possibles individuels ainsi que les significations subjectives de la sexualité. L’histoire du sexe se joue dans les discours qui prétendent réguler la sexualité, dans les politiques qui encouragent certaines pratiques sexuelles au détriment d’autres, dans le regard posé sur les représentations de la sexualité ainsi que dans les révolutions sexuelles des cinquante dernières années.
Tout en déconstruisant les stéréotypes du passé et ceux du présent, l’ouvrage invite à s’interroger : la libération sexuelle des hommes et des femmes est-elle achevée ? De quoi sommes-nous libérés ?
http://www.racine.be/content/racine/wbnl/listview/2/index.jsp?titelcode=25415


Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
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