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[Annonces du RING] 15 octobre 2014


Date de mise en ligne : [21-10-2014]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre - Enseignement- Égalité", 14 novembre, Paris MESR
• "Que faire de la ‘théorie du genre’ ?", 17 octobre, Lyon ENS
• "La Bâtarde a 50 ans", 17-18 octobre, Paris 3/Paris ENS
• "Women in a professional context : underlings by default ?", 18 octobre, Nantes
• "Entre maison, famille et entreprise, obligations familiales et travail non rémunéré pour le marché de la fin du Moyen Âge à l’époque contemporain", 23-24 octobre, Rome
• "L’Etat peut-il émanciper les femmes ?", 4 novembre, Paris ENS
• "Au cœur du vieillissement ? Regards croisés sur le corps", 12-13 novembre, Paris Le France
• "Injures sexistes et LGBTphobes", 14 novembre, Angers
• "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Âge à nos jours", 19 novembre, Toulouse 2
• "Genre et sciences du langage : enjeux et perspectives", 20-21 novembre, Montpellier 3
• "Sexualité(s) et enfermement en Europe", 11-12 décembre, Lille 1
2 - SEMINAIRES :
• "Cultures populaires, genre et jeunesse au vingtième siècle", Créteil
• Atelier Genre du Centre Emile Durkheim, Bordeaux
• Atelier Efigies Aix-Marseille, 16 octobre
• Alice Olivier, "Des garçons dans des « études de filles » : orientations atypiques vers l’enseignement supérieur et (re)définition des masculinités", 17 octobre, Paris
• "Genre et violences", 17 octobre, Nantes
• "Sarrola 14-18 : un village corse dans la Première Guerre mondiale", 23 octobre, Aix-en-Provence
• Nicole Mosconi, "Éduquer à l’égalité des sexes à l’école", 24 octobre, Paris
• Anne Cova, "Quarante ans après la Révolution des Œillets : retour sur l’histoire du féminisme au Portugal", 27 octobre, Genève
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 3 novembre, "Le capital des idées", Ottawa (Canada)
• Avant le 14 novembre, "Conférence scientifique internationale sur l’éducation sexuelle auprès des jeunes enfants – Etat des recherches et des bonnes pratiques en matière de programmes d’éducation sexuelle pour les parents, les écoles et les institutions", Lucerne (Suisse)
• Avant le 16 novembre, "Genre, territoire et santé", Revue francophone sur la santé et les territoires
• Avant le 15 décembre, "Les féminismes transnationaux", revue Traverse
• Avant le 15 mai 2015, "Le genre dans les sphères de l’éducation, de la formation et du travail. Mises en images et représentations", Reims
4 - THESES :
• Margot Lauwers, "Amazones de la plume : les manifestations littéraires de l’écoféminisme contemporain"
• Marion Charpenel, "« Le privé est politique ! ». Sociologie des mémoires féministes en France"
5 - POSTE :
• Assistant or Associate Professor of French Studies, Pennsylvania State University
6 - EN LIGNE :
• Jules Falquet, "Des assassinats de Ciudad Juárez au phénomène des féminicides : de nouvelles formes de violences contre les femmes ?"
• Création d’un certificat pluridisciplinaire en études genre à Paris 1
• Mnémosyne, "Quand l’IGEN trouve le genre mystérieux"
• Blog Crêpe Georgette, "Les avantages à naître et grandir homme en France"
• EIGE lance l’indice européen de l’égalité de genre
• Jacques Guigou, Une autonomisation du sexe : le genre
7 - PUBLICATIONS :
• Cahiers du CEDREF, "Harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur : quand l’impunité et la pédagogie font mauvais ménage"
• POLI, "Sexe en public"
• Laure Bereni, Mathieu Trachman, Le Genre, théories et controverses
• Raison présente, "Genre et santé au travail"
• Sabrina Sinigaglia-Amadio, Enfance et genre. De la construction sociale des rapports de genre et ses conséquences
• Anne Monjaret, Catherine Pugeault (Ed.), Le Sexe de l’enquête. Approches sociologiques et anthropologiques
• Béatrice Zucca Micheletto, Travail et propriété des femmes en temps de crise (Turin, XVIIIe siècle)
• Maria Puig de la Bellacasa, Les Savoirs situés de Sandra Harding et Donna Harraway. Science et épistémologies féministes
• Szczur Przemyslaw, Produire une identité. Le personnage homosexuel dans le roman français de la seconde moitié du XIX e siècle (1859-1899)
• Emile Jalley, La "théorie du genre" dans le débat français. Butler, Freud, Lacan, Stoller, Chomsky, Sapir-Whorf, Simondon, Wallon, Piaget

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1 - COLLOQUES :

• "Genre - Enseignement- Égalité"
Journée d’études organisée par la Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120), avec la participation de l’ARGEF et du collectif Genre, Recherche, Education et le soutien de REFH - Réussir l’égalité femmes-hommes (Paris) et celui de l’équipe Genre et éducation (Toulouse, Midi Pyrénées).
Comité d’organisation :
Christine Planté (RING, université de Lyon 2)
Michèle Riot-Sarcey (RING, université Paris 8)
Isabelle Collet (ARGEF, université de Genève)
Vendredi 14 novembre
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, amphithéâtre Poincaré
25 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève, 75005 Paris
ATTENTION : il ne reste plus que 50 places.
Inscription obligatoire : genre.ring@univ-paris8.fr
Se munir d’une pièce d’identité pour se présenter à l’accueil
Présentation :
L’action pour l’égalité des filles et des garçons à l’école que le Ministère de l’Éducation nationale souhaite amplifier et généraliser appelle à une réflexion de fond sur les objectifs, les moyens et les méthodes. Cette réflexion doit porter sur la vie scolaire et les pratiques éducatives, mais aussi sur les différentes disciplines et leur enseignement, et s’accompagner d’une analyse des raisons pour lesquelles persistent les inégalités, et des obstacles et résistances aux actions pour l’égalité.
Au cours de cette journée d’étude, des chercheuses et chercheurs en études sur le genre se proposent d’exposer quelques uns de leurs travaux, de leurs problématiques et de leurs méthodes, et de confronter leur expérience et leurs savoirs à ceux des enseignants, enseignantes et différents acteurs du primaire et du secondaire.
Les études sur le genre fournissent en effet un point de vue et des moyens pour comprendre la persistance des inégalités et des discriminations, et elles contribuent au renouvellement critique des connaissances et de leur transmission. Plurielles et diverses, contrairement à ce que prétendent les adversaires d’une prétendue "théorie du genre", elles concernent tous les champs du savoir et de la recherche. Introduire leurs apports dans l’enseignement et dans les pratiques éducatives demande réflexion commune, formation et dialogue.
Programme :
Le genre, définitions, mises en œuvre et obstacles
. 9h : accueil des participant·e·s
. 9h30 Enseignement, égalité et études sur le genre : présentation de la journée
Christine Planté et Michèle Riot-Sarcey (RING) ; Isabelle Collet (ARGEF)
Matinée
Discutante/ présidence : Nassira Hedjerassi (collectif Genre, Recherche, Education)
> 10h 15 Sciences de l’éducation « Les inégalités filles garçons : paradoxes et interprétations »,
Jean-Yves Rochex, Professeur en sciences de l’éducation, Paris 8
> 10h 45 Réflexion sur les résistances : « La famille résistera-t-elle à la théorie du genre ? »,
Sylvie Faure-Fragier, psychanalyste
. Pause
> 11h45 Genre et langue française,
Yannick Chevalier, Maître de conférences, Lyon 2, grammaire et stylistique
> 12h 15 Enseigner le genre à l’école,
Gaël Pasquier : « Des déclarations de principe aux ABCD de l’égalité », maître de conférences, Université Paris Est Créteil, ESPE, (UPEC)
. Déjeuner
Après-midi
Renouvellement et enseignement des disciplinaires
Discutante/ présidence : Virginie Houadec, Sociologue, Équipe Genre et éducation (Toulouse - Midi-Pyrenées)
> 14h 30 : Sciences de la vie : « Agir contre le sexisme dans l’enseignement des sciences de la vie de l’école primaire au lycée »,
Odile Fillod, chercheuse indépendante en sociologie des sciences.
> 15 h Staps : « Jusqu’où la didactique de l’Eps peut-elle intégrer le genre »,
Sigolène Couchot-Schiex : Maîtresse de Conférences, Université Paris-Est Créteil, présidente d’ARGEF-France.
> 15h 30 Sciences économiques et sociales, « Inégalités de salaires, comment y remédier ? : le genre un outil critique,
Céline Bessière, Maitresse de conférences à l’Université Paris-Dauphine- IRISSO.
. Pause
> 16h30 Histoire : « Comment le genre permet d’éclairer voire de renouveler l’enseignement de l’histoire",
Fanny Gallot, Maîtresse de conférence, Université Paris-Est Créteil
> 17h Français : « Des écrits d’hommes lus et enseignés par des femmes ? »,
Christine Planté, professeure de littérature, Lyon 2
. 17h30 Débat d’ensemble, perspectives
Contact :
genre.ring@univ-paris8.fr

• "Que faire de la ‘théorie du genre’ ?"
Journée d’étude
Vendredi 17 octobre 2014 à l’ENS de Lyon (site Buisson le matin, Descartes l’après-midi).
Présentation :
Le genre n’a jamais été aussi présent dans les médias. Depuis 2011 et la querelle liée aux manuels de SVT, et surtout 2012 et 2013 avec la loi « Mariage pour tous », il fait l’objet d’une controverse alimentée surtout par les réseaux catholiques et/ou de droite. Mais est-ce bien du genre que l’on parle ? Et qu’est-ce que cette « théorie du genre », présentée par ses opposant.e.s auto-déclaré.e.s comme l’ennemi à combattre ?
On le dit, on le répète : la théorie du genre n’existe pas. L’expression est issue du discours vaticanais sur le genre et est employée dans une visée clairement polémique. Nous considérons cependant qu’on ne peut s’arrêter là. D’abord parce que ce n’est pas suffisant : les multiples tribunes et pétitions dont se sont fendu.e.s des chercheurs et chercheuses, pour expliquer qu’il faut parler d’études de genre et tenter de légitimer leur champ de recherche aux yeux du grand public, n’ont guère freiné le militantisme anti-genre. Ensuite parce que, qu’on le veuille ou non, il existe aujourd’hui un objet « théorie du genre » sur lequel les spécialistes du genre devraient se pencher. Enfin parce que l’on trouve, ici et là, l’expression employée par lesdit.e.s spécialistes, avec peu ou pas de distance critique.
Notre journée d’étude entend donc explorer deux axes de questionnement, dans une perspective à la fois épistémologique, réflexive et pratique.
1) Qu’est-ce que la « théorie du genre » ? Pourquoi tant insister sur le fait qu’elle n’existe pas ? Quel est son rapport avec la recherche sur le genre, et quelle image nous renvoie-t-elle de notre champ d’études ?
2) Que faire de la « théorie du genre » ? Quelle est la place et quels sont les usages de l’expression dans la communauté scientifique ? Doit-on prendre au sérieux cet objet, et comment l’appréhender ?
Programme :
. 10h30-12h30, site Buisson, salle 2
> Anne-Charlotte Husson (Paris 13 – Nord), « ‘Théorie du genre’ : une formule au centre du discours anti-genre ».
> Sara Garbagnoli (EHESS), « La-théorie-du-genre » contre les théories du genre. Remarques sur les résistances à l’entrée des minoritaires dans le domaine théorique ».
. 14h-15h45, site Descartes, salle F105
> Odile Fillod (chercheuse indépendante), « ‘Théorie du genre’, nature et culture : prendre au sérieux les questions scientifiques et les enjeux politiques » (Allodoxia <http://allodoxia.blog.lemonde.fr/> , son blog)
> Réjane Sénac (Sciences Po, Paris 3), « Le contrat social à l’épreuve de l’offensive contre la dite ‘théorie du genre’ ».
. 16h-18h, même salle
> Conférence de Didier Eribon : « Le genre peut-il se passer de théorie ? »
http://labogenere.fr/2014/09/journee-detude-que-faire-de-la-theorie-du-genre/

• "La Bâtarde a 50 ans"
Colloque international sur Violette Leduc 
organisé par Mireille Brioude, Anaïs Frantz, Alison Peron
17 et 18 octobre 2014
à la Maison de la Recherche de La Sorbonne Nouvelle-Paris 3
et à l’École Normale Supérieure de Paris
Présentation :
La Bâtarde a cinquante ans. En 1964, Violette Leduc publie le premier tome de l’autobiographie qui, préfacée par Simone de Beauvoir, la rend célèbre. Écarté du Prix Goncourt à cause de son caractère trop audacieux, le livre rencontre néanmoins un succès éclatant auprès du public. Cinquante ans plus tard, la « Bâtarde » suscite un regard renouvelé sur son œuvre à travers le film de Martin Provost, le documentaire d’Esther Hoffenberg, la création d’un groupe de recherche « Violette Leduc » à l’ITEM, et la réédition de ses romans. Ouvert à tous, le colloque du cinquantenaire de La Bâtarde présente l’état actuel de la réception et de la recherche sur l’œuvre de Violette Leduc.
Programme et infos :
http://violetteleduc.net/programme-du-colloque/

• "Women in a professional context : underlings by default ?"
International Workshop organisé par le Centre de Recherche sur les Identités Nationales et l’Interculturalité (CRINI)
18 octobre
Campus Tertre, Salle 410
Faculté des Langues et Cultures Étrangères
Université de Nantes
Présentation :
Cette journée d’étude internationale s’intéressera aux différents facteurs historiques, sociopolitiques et culturels depuis 1945 susceptibles d’éclairer la situation actuelle des femmes en milieu professionnel dans différents pays de l’Union Européenne.
"There’s a reason why most fund managers and nearly all hedge managers are men. It’s very, very nerve-racking. Most women just don’t want that sort of pressure."
Nicola Horlick, City fund Manager and mother of five, The Guardian, April 2012.
Partout en Europe, les femmes gagnent moins que les hommes. Selon le bilan dressé par la Commission Européenne, le différentiel moyen hommes-femmes en termes de salaires "stagne" à 16,4%. Le European Professional Women’s Network en arrive à la même conclusion dans le cadre de la journée de l’égalité des salaires, organisée symboliquement le 28 février cette année pour marquer les 59 jours de l’année pendant lesquels les femmes travaillent « pour rien » par rapport aux hommes (...).
Programme :
. 9:00
> Opening address by Georges Letissier, CRINI Director, in
the presence of Dr Didier Delorme, Dean of Faculty.
> Miriam Glucksmann, University of Essex :
“Reflecting on 30 years of women’s work and Women Online.”
> Louise Dalingwater , Sorbonne Nouvelle University, Paris 3 :
“Women’s work/life balance and career success in the UK : a necessary
trade-off ?”
> Eglantine Jamet-Moreau, Paris-Ouest Nanterre University :
“‘Making gender’ : could it be that girls are raised to become underlings ?”
> Birgit Pfau-Effinger, University of Hamburg :
“The gender arrangement approach - Theorising women’s employment behaviour.”
. 12:00
Discussion
. 14:00
> Valerie Insarauto, University of Aix-en-Provence :
“ Work-life articulation and its effect on women’s work : on the margins of
the labour force by default ?”
> Alexandrine Guyard-Nedelec, Sorbonne University, Paris 1 :
“Professional women and the maternal wall : the case of women lawyers in
England.”
> Fanny Cohen, Postgraduate Student, M2 Affaires Européennes,
Paris-Sorbonne :
“Gender quotas in Europe : a tool with strong symbolic significance - Their
contribution in terms of boardroom diversity.”
> Martine Stirling, University of Nantes :
“A lasting hold : mothercraft and the effects of the postwar vision of
family on women’s employment in Britain.”
> Daniel Guinea-Martin, Universidad Nacional de Educacion a
Distancia, Madrid :
“More than occupations : the evolution of gender segregation over the life
course.”
. 17:00
Discussion and conclusion
Contact :
crini@univ-nantes.fr

• "Entre maison, famille et entreprise, obligations familiales et travail non rémunéré pour le marché de la fin du Moyen Âge à l’époque contemporain"
Colloque international organisé par Manuela Martini
23-24 octobre
École française de Rome - Piazza Navona, 62 
Rome, Italie 
Présentation :
Ce colloque constitue une occasion de bilan des débats et d’approfondissement des nouvelles pistes thématiques ouvertes lors des rencontres précédentes du programme « Travail en famille, travail non rémunéré. Formes et acteurs du travail domestique productif en Europe (XVe-XXIe siècle) ». Le colloque portera, en premier lieu, sur les obligations légales, familiales et plus largement sociales liées aux activités marchandes effectuées par les membres de la famille dans la sphère domestique. En deuxième lieu, il a pour but de donner des aperçus qualitatifs et quantitatifs sur les retombées matérielles et immatérielles des multiples formes du travail en famille non rémunéré pour le marché. La dimension domestique ou extra-domestique des activités exercées par les différents membres de la famille sera analysée en fonction de leur caractère marchand et des différentes formes de leur (éventuelle) rémunération. La frontière entre prestations dues et travail impliquant une rétribution est cependant loin d’être nette et définie, ce que les débats autour du concept même de travail et de salaire, pour les époques anciennes comme pour celles contemporaines, montrent efficacement.
Les obligations inhérentes aux liens familiaux peuvent être définies par des lois ou des coutumes, dont il importera de reconstituer les attendus et les moments forts qui scandent leur évolution. Elles ont cependant une contrepartie : elles comportent toute une série de droits également définis par la loi et/ou des normes sociales et coutumières. Il s’agira aussi de détailler les devoirs de protection et les garanties dont sont censés bénéficier les membres de la famille (des droits aux aliments à l’assistance due par chef d’atelier/ pater familias à ceux qui dépendent de sa personne et de ses biens). Enfin, on examinera les éléments de réciprocité et l’imbrication entre retombées marchandes et non marchandes du travail non rémunéré, en focalisant l’attention tant sur les conditions d’équilibre que sur les tensions et les modalités de règlement des intérêts divergents.
Programme et infos :
http://www.ict.univ-paris-diderot.fr/sites/default/files/Colloque%20EFR_Entre%20maison%20famille%20entreprise_23-24%20octobre%202014.pdf

• "L’Etat peut-il émanciper les femmes ?"
Soirée-débat organisée par la revue Regards croisée sur l’économie
mardi 4 novembre 2014 à 20h
Ecole normale supérieure
Amphithéâtre Rataud
45, rue d’Ulm, Paris
Présentation :
A l’occasion de la parution de son dernier numéro, Peut-on faire l’économie du genre ?, la revue Regards croisés sur l’économie, en partenariat avec le réseau de recherche MAGE, vous convie à une soirée-débat le 4 novembre à 20h à l’Ecole normale supérieure sur le thème : L’Etat peut-il émanciper les femmes ?
Intervenantes :
. Christine Delphy, sociologue, chercheuse au CNRS
. Christiane Marty, ingénieure-chercheuse, militante féministe au sein de l’organisation Attac
. Stéphanie Seydoux, Cheffe du service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes, Direction générale de la cohésion sociale, ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
Contact :
redaction(at)rce-revue.com

• "Au cœur du vieillissement ? Regards croisés sur le corps"
Colloque international et interdisciplinaire co-organisé par le groupe « VieillissementS & Société » du Réseau des jeunes chercheurs « Santé et société »
12-13 novembre 2014
Bâtiment « Le France », CNRS, PARIS Salles 638-640-641 190-198 Avenue de France, 75013, Paris
Présentation :
http://www2.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article3564
Programme et infos :
http://vieillissementsetsociete.org/colloque-2014/

• "Injures sexistes et LGBTphobes"
Journée d’étude organisée dans le cadre du projet GEDI – Genre et discriminations sexistes et homophobes
Maison des sciences humaines Confluences, Université d’Angers
Vendredi 14 novembre 2014
Programme :
. 9h-9h30h : café d’accueil
> Introduction : Christine Bard
. 9h45-12h15
Des outils pour l’analyse : approches multidisciplinaires
Animé par Nahema Hanafi (Histoire, CERHIO, Université d’Angers)
> Aux sources de l’injure sexiste et homophobe. Le cas d’un moraliste français du XIIe siècle
Frédérique Le Nan | Littérature médiévale
CERIEC, Université d’Angers
> L’histoire des injures sexuelles : un outil d’analyse sémantique, psycho-sociologique et politique de la violence sexiste
Sylvie Lausberg | Histoire et psychanalyse
Chargée de missions au Centre d’Action Laïque, Belgique
> L’injure diagnostique : psychopathologie, ’scène de l’interpellation’, contre-transferts
Thamy Ayouch | Psychanalyste et MCF en psychologie clinique
Université de Lille 3 et Université Paris 7, Professor Visitante Estrangeiro à l’Universidade de São Paulo
> Le pouvoir de l’injure
Caroline Dayer | Psychologie et sciences de l’éducation
Université de Genève
> L’injure transphobe [et plus, si haine avérée]
Karine Espineira | Sciences de l’information et de la communication LIRCES, Université de Nice Sophia Antipolis
. Débat
. 12h15-13h30 Déjeuner
. 13h30-15h30
Autour du Droit
Animé par Félicien Lemaire (Droit privé, Centre Jean Bodin, Université d’Angers)
> Répression et prévention du langage discriminatoire
Daniel Borillo | Droit privé
CREDOF, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense
> La répression des injures sexistes et homo/transphobes
Caroline Renaud-Duparc | Droit privé
Centre Jean Bodin, Université d’Angers
> Approche juridique des injures homophobes à la lumière de théories féministes
Etienne Deshoulières | Droit
Avocat au barreau de Paris, SOS homophobie - Référent pour les propos homophobes
> Du sexisme comme nouvelle incrimination. L’exemple de la Belgique
Jimmy Charruau | Droit privé
Centre Jean Bodin, Université d’Angers
. Débat
. 15h45-17h15
Table-ronde : sur la lesbophobie
Animée par Christine Bard (Histoire, CERHIO et SFR Confluences, Université d’Angers)
Stéphanie Arc | Journaliste (Journal du CNRS)
Natacha Chetcuti | Sociologie
Suzette Robichon | Activiste féministe et lesbienne
Ilana Eloit | Histoire
. Débat
. 17h30-18h30
> Etre convoqué-e-s
Conférence de Didier Eribon, Université d’Amiens
. 18h30-19h
Conclusion
Contact :
mireille.loirat@univ-angers.fr
http://gedi.hypotheses.org/

• "La prostitution urbaine en Europe du Moyen Âge à nos jours"
Journée d’étude
Organisation scientifique :
Lola Gonzalez-Quijano et Agathe Roby
19 novembre 2014
Maison de la Recherche, Salle D29, université Toulouse le Mirail
Programme :
. 9h00 Accueil des participant.es
Discutant.es de la matinée : Christophe Regina et Sophie Cassagnes-Brouquet
> Agathe Roby : Avant-propos
> Lilian Mathieu : La fin de la prostitution urbaine ?
> Julie Pilorget : « Quant aux filles et femmes qui désirent vivre du plaisir de leur corps », Prostitution et” société à Amiens à la fin du Moyen Âge
. Débat
> Anne Giraudeau : La prostitution à Grenoble et en Dauphiné au XVIIIe siècle : territoires, sociabilités et pratiques
> Sarah Dumortier : Prêtres et prostituées : de la morale du confessionnal à la réalité d’après les dossiers de procédure des officialités (XVIIe-XVIIIe siècles)
. Débat
. Pause repas
. 14h
Discutantes de l’après-midi : Sylvie Chaperon et Lola Gonzalez-Quijano
> Hélène Duffuler-VialleI : Le "chant du cygne" : De la prostitution réglementée durant l’entre-deux guerre
> Yves Collaud : Identifier et définir les prostitué-e-s. Le cas de la Commission cantonale vaudoise d’internement administratif (1939-1942)
. Débat
> Isabelle Tracol-Huynh : Entre ombre et lumière, la prostitution dans la ville de Hanoi à l’époque coloniale (1885-1954) 15h40 Sibylla Mayer : La fabrique des lieux de prostitution
. Débat
> Lola Gonzalez-Quijano, Conclusion
Contact :
agathe.roby@gmail.com

• "Genre et sciences du langage : enjeux et perspectives"
Colloque Jeunes Chercheur.e.s 2014
Laboratoire Dipralang EA 739, ITIC – Université Paul Valéry Montpellier 3
20 et 21 novembre 2014
Présentation :
Les études de genre, apparues aux Etats-Unis sous l’appellation « Gender Studies » il y a une quarantaine d’années, se sont peu à peu imposées comme domaine de recherche à part entière susceptible de traverser l’ensemble composite des sciences humaines et sociales. Pourtant, comme le constataient Natacha Chetcuti et Luca Greco en 2012, les études de genre peinent, en France, à trouver un écho en sciences du langage : selon ces auteurs, « peu d’études relient la question des pratiques langagières avec celles du genre » (La face cachée du genre, p. 9).
L’objectif du colloque est donc de proposer aux jeunes chercheur.e.s en sciences du langage, quels que soient leur domaine de spécialité et le sujet de leur recherche, de confronter leur(s) objet(s) à la thématique du genre. Nous pensons en effet que beaucoup de questions que se posent les chercheur.e.s en sciences du langage peuvent être déclinées sous l’angle des problématiques soulevées par les études de genre, afin de contribuer au fondement de l’articulation des études sur le genre et de celles sur le langage en tant que domaine constitué en France, en écho aux Gender and Language Studies nord-américaines (Lakoff 1975, Spender 1980, Cameron 1985 et 1998, Eckert, Butler 1990 et 1997 et Meyerhof 2004, Talbot 2010 etc). Les doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s intéressé.e.s par la thématique, même s’ils/elles n’en sont pas spécialistes, sont donc vivement encouragé.e.s à candidater.
Nous entendons ici les genres comme constructions sociales des rôles masculin et féminin, guidant le sujet vers une manière d’être homme ou femme, et par conséquent susceptibles de varier d’un groupe socio-culturel à l’autre ainsi que d’évoluer dans le temps. Le genre, quant à lui, est compris comme le rapport social hiérarchique divisant le monde en deux catégories fondées sur des caractéristiques sexuelles – que l’on peut voir comme elles-mêmes travaillées par le social.
Nous prenons ainsi les études de genre dans une acception large, qui laisse la place tant aux recherches visant à analyser l’éventuelle influence de la variable genre, quel que soit le domaine d’étude du langage considéré, mais aussi les recherches se donnant pour objectif d’observer la manière dont les dispositifs catégoriels spécifiques au genre sont élaborés, construits, mobilisés, reconfigurés à travers le langage.
Infos complètes et programme :
http://cjc14.sciencesconf.org/

• "Sexualité(s) et enfermement en Europe"
Atelier et journée d’études
Comité d’organisation :
Regis Schlagdenhauffen : regis.schlag@gmail.com
Gwenola Ricordeau : gwenola.ricordeau@univ-lille1.fr
11-12 décembre
Lille 1
Présentation :
Il a souvent été rapporté que les pratiques, les normes, ainsi que les représentations de la sexualité dans un univers fermé diffèrent de celles du reste de la société. Cette observation s’expliquerait par l’organisation de l’espace, la culture propre aux enfermé.e.s et les usages institutionnels qui contrôlent, réduisent ou interdisent les contacts entre les personnes enfermées avec les personnes extérieures.
Les individus vivant des situations d’enfermement physiques tels que dans les prisons, les camps d’internement et de concentration, les centres de rétention et les zones d’attente pour réfugié.e.s et demandeur.e.s d’asile, parfois pour une durée indéterminée, sont obligés de négocier la sexualité avec les détenteurs du pouvoir, mais aussi avec leurs « camarades d’infortune ». Dans d’autres cas, l’enfermement peut se manifester de manière plus diffuse, notamment dans des institutions spécialisées (telles que les hôpitaux, maisons de retraite, internats, couvents, gated communities, etc.) posant la question de la « clôture » et par-delà celle de la perméabilité des relations sociales et sexuelles entre un « dedans » et un« dehors ».
L’avènement des études sur le genre, en France, a permis celui des travaux sur la sexualité. Ceux-ci demeurent néanmoins relativement limités dans le champ d’étude des lieux d’enfermement, que ceux-ci soient physiques ou symboliques. Notre appel à communications suggère d’investiguer les relations entre enfermement et sexualités, au prisme des études sur le genre, et de questionner les frontières entre dehors et dedans.
Programme :
http://ricordeau.over-blog.com/2014/10/programme-journees-sexualite-s-et-enfermement.html

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2 - SEMINAIRES :

• "Cultures populaires, genre et jeunesse au vingtième siècle"
Atelier de travail animé par Arnaud Baubérot, Jérôme Bazin, Claire Blandin, Fanny Gallot
UPEC- Campus Centre
salle i1-323
61, avenue du Général de Gaulle, Créteil
Programme :
- Lundi 20 octobre, 16-18h, i3-218
Ondrej Matejka (université Charles Prague et université de Genève)
Les Young Men’s Christian Association (YMCA) en Tchécoslovaquie et en Europe.
- Lundi 19 janvier, 16-19h, i3-218
. Séverin Guillard (université Paris-Est)
La place des rapports de genre dans les scènes locales du rap (France, Etats-Unis).
. Marie Sornette (CERLIS Paris Descartes)
Rappeuses : femmes dans un monde masculin ? Effet de la minorisation et pouvoir de l’Empowerment.
- Lundi 9 février, 16-18h, i3-218
Amélie Nuq (université de Grenoble)
Les jeunes délinquant(e)s dans l’Espagne de Franco.
- Lundi 2 mars, 16-19h, i3-218
. Mehdi Derfoufi
« Kick-Ass » ou « Les 400 coups » ? L’éducation à la bonne image des jeunes gens d’aujourd’hui.
. Jean-Marc Leveratto (université de Lorraine, sous réserve)
Cultures populaires et cinéma.
Contact :
fanny.gallot@gmail.com

• Atelier Genre du Centre Emile Durkheim
Programme 2014-2015
Coordination :
Clément Arambourou, Marine Delaunay, Béatrice Jacques
salle de réunion, RDC, Département de sociologie, site La victoire, université de Bordeaux
Programme :
- 20/11 : intervention d’A. Jaunait, présentation de l’article (coécrit avec S. Chauvin) « Représenter l’intersection : les théories de l’intersectionnalité à l’épreuve des sciences sociales », Revue française de science politique, 2012/1, vol. 62
- 22/01 présentation par B. Jacques des travaux de D. Kergoat (sur la consubstantialité des rapports sociaux de classe)
- 19/03 : A confirmer : séance commune avec le LAM et l’atelier Genre de Bx3 : intervention d’E. Dorlin (sur race et genre)
- 28/05 : intervention de C. Schiff/R. Hervouet : "Les couples franco-russes. Confrontations, arrangements et négociations autour des normes et des stéréotypes de genre"
- Une séance en juin (date à déterminer) pour faire le bilan de l’atelier et choisir le thème de 2015-2016
Contact :
fanny.bugnon@gmail.com

• Atelier Efigies Aix-Marseille
Jeudi 16 octobre de 14h à 17h, au Centre Norbert Elias (EHESS Marseille, Vieille Charité, salle B).
Intervenantes :
> Aurélie Fillod-Chabaud (IREDU, Université de Bourgogne) : "Au nom du père". Une sociologie comparative du militantisme paternel en France et au Québec
> Miyako Hayakawa (CNE, EHESS) : Devenir mère et prisonnière dans une société "traditionnelle" : une anthropologie sur la romantisation de l’amour maternel au Japon
Contact :
efigies.aixmarseille@gmail.com

• Alice Olivier, "Des garçons dans des « études de filles » : orientations atypiques vers l’enseignement supérieur et (re)définition des masculinités"
Intervention dans le cadre du séminaire scientifique de l’Observatoire sociologique du changement
Vendredi 17 octobre
9h30-11h30, salle Annick Percheron
98 rue de l’Université, Paris
Présentation :
Peu de travaux étudient les choix d’orientation « atypiques », en particulier lorsque ceux-ci sont le fait de garçons. Pourtant, ces situations constituent, en tant qu’exceptions statistiques, un point d’observation stratégique sur les normes de genre. Dans mon travail de thèse, je me propose de développer ce champ de recherche, m’intéressant plus spéciquement à l’enseignement supérieur : quels facteurs encouragent certains garçons à s’orienter vers des filières « de filles » dans l’enseignement supérieur ? Comment ces étudiants se (re)définissent-ils alors en tant qu’ « hommes » au sein de filières dans lesquelles ils sont largement minoritaires ? Cette communication présentera le cadre, les hypothèses et les premiers résultats d’un travail qualitatif en cours portant sur les minorités masculines de deux filières : Sage-femme et Assistant de Service Social.
http://www.sciencespo.fr/osc/

• "Genre et violences"
Séance du séminaire Inter-axes à Nantes « Genre et norme »
Vendredi 17 octobre 2014 9h30 – 12h30
Salle 212 située au 1er étage - Bât. Petit - Port IEAM-IAE Chemin de la Censive du Tertre - Nantes
Intervenantes :
- Christelle Hamel, sociologue, INED, Unité de recherche Démographie, genre et sociétés L’enquête nationale sur les violences subies et les rapports de genre (VIRAGE)
Près de quinze ans après l’ENVEFF, l’enquête VIRAGE entend actualiser et approfondir la connaissance statistique des violences faites aux femmes et se propose d’étendre son champ d’investigation à la population masculine. Cette enquête quantitative de grande envergure concernera 35 000 personnes (17 500 femmes et 17 500 hommes) âgées de 20 à 69 ans. L’opération de collecte est prévue pour 2015 en métropole et ultérieurement dans les DOM. 
La violence est un phénomène hétérogène dont il convient de décrire la complexité, notamment en prenant en considération les contextes où elle se produit : famille, travail, espaces publics... Elle est également hétérogène dans ses formes (verbales, physiques, sexuelles...) et ses conséquences. L’enquête VIRAGE se donne pour objectif de décrire cette diversité. Elle entend distinguer les violences subies selon la nature, la fréquence, le contexte et les conséquences des actes subis. La construction d’une typologie permettra de distinguer la situation des victimes selon la gravité des situations subies et notamment d’établir dans quelle mesure les violences subies par les personnes des deux sexes se ressemblent ou au contraire se distinguent, de façon à adapter la prévention aux réalités vécues par chacun des deux sexes.
- Sylvie Grunvald, juriste, Université de Nantes, DCS Les mutilations sexuelles féminines : la politique criminelle confrontée à la diversité culturelle,... pas seulement.
L’arsenal répressif pour lutter contre les mutilations sexuelles féminines s’est enrichi ces dernières années tant sur le terrain du droit substantiel que du droit processuel. Pourtant, l’écriture du droit pénal ne vise pas expressément le caractère sexué de ces mutilations, alors que les travaux parlementaires ne laissent aucun doute sur la dimension genrée de la protection des corps concernés.
Le dernier avis de la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) sur les mutilations sexuelles féminines, comme le quatrième plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes 2014-2016, soulignent que la réponse pénale ne pourra être le seul dispositif pour éradiquer cette pratique qui s’analyse nécessairement dans une perspective de genre.
La conjugaison des dimensions culturelle et genrée n’est pas sans poser quelques difficultés à l’édification et à l’application de notre droit pénal sur ce contentieux des mutilations sexuelles féminines..
Contact :
annie.dussuet@univ-nantes.fr

• "Sarrola 14-18 : un village corse dans la Première Guerre mondiale"
Séance du séminaire GeFem
Jeudi 23 octobre, 14-17h, MMSH, Salle Georges Duby, Aix-en-Provence
Présentation :
A partir d’un ouvrage d’anthropologie sur la Première Guerre mondiale et ses suites immédiates (1914-1930), dans un village de Corse du Sud, une relecture est proposée à travers le prisme des relations entre les femmes et les hommes de cette communauté corse. Le parcours anthropologique est nourri de sérénades, d’hymnes religieux, d’images de la virilité et de l’héroïsation, les lettres d’amour et
Charlie Galibert, Lirces, Université de Nice- Sophia Antipolis De la construction de la mémoire de la guerre de 14-18. Relecture d’une recherche anthropologique par les relations femmes- hommes de mort, de chansons populaires et de souvenirs... Le départ, la séparation, la peur, les travaux des champs, le retour impossible, la crise démographique, la sex-ratio bouleversée, les matinées théâtrales en vue de l’édification d’un monument aux morts, sont autant de séquences montrant la transformation de la place des femmes, héritage contemporain de cette guerre atroce de 14-18 (centième anniversaire).
Intervenant.e.s :
> Karine Lambert, Université de Nice, Telemme, "Introduction"
> Charlie Galibert, Lirces, Université de Nice- Sophia Antipolis, "De la construction de la mémoire de la guerre de 14-18. Relecture d’une recherche anthropologique par les relations femmes- hommes"
Contact :
klambert@unice.fr

• Nicole Mosconi, "Éduquer à l’égalité des sexes à l’école"
Intervention dans le cadre du séminaire « Sexe et genre » en partenariat avec l’UMR CNRS 7206 Eco-anthropologie et ethnobiologie du MNHN
24 octobre 2014
Muséum national d’Histoire naturelle, Jardin des Plantes
Grand amphithéâtre d’entomologie (43 rue Buffon, Paris 5e),
de 14h-16h30.
Présentation :
Je rappellerai d’abord les recherches qui montrent que l’école n’éduque guère à l’égalité des sexes malgré les textes qui le prescrivent depuis trente ans : ce qui montrera pourquoi il faut éduquer à l’égalité des sexes. Puis je poserai la question de savoir comment faire cette éducation. J’évoquerai feu les "ABCD de l’égalité", puis une recherche qui donne de nombreuses pistes en élargissant le projet.
Enfin dans une dernière partie, je proposerai une réflexion plus politique pour essayer de comprendre pourquoi certains courants s’opposent à cette éducation et ce qui est politiquement en jeu dans cette opposition par rapport aux principes démocratiques.
Contact :
iec@mnhn.fr

• Anne Cova, "Quarante ans après la Révolution des Œillets : retour sur l’histoire du féminisme au Portugal"
Lundi 27 octobre 2014 | 18h15
Uni Mail, salle S130, Université de Genève
Présentation :
L’année 2014 a fait date au Portugal par les nombreuses commémorations afin de marquer le 40e anniversaire de la Révolution des Œillets du 25 avril 1974. Cette conférence se propose d’effectuer une lecture des événements au prisme du féminisme. Ainsi, la genèse du mouvement féministe portugais sera analysée, depuis la création de la première association se revendiquant féministe jusqu’à la suppression par la dictature salazariste du Conseil national des femmes portugaises, en 1947. L’étude des féminismes d’après la Seconde Guerre mondiale jusqu’au 25 avril 1974 met en exergue deux ouvrages emblématiques : As Mulheres do meu país (1950) de Maria Lamas et Nouvelles Lettres portugaises (1972) des trois Marias. La place des féminismes au sein de l’histoire contemporaine des femmes et du genre (1974-2014) dresse un état des lieux d’un domaine de recherche en plein essor mais qui rencontre des résistances.
Anne Cova est historienne, chercheure à l’Institute of Social Sciences, Université de Lisbonne
http://www.unige.ch/etudes-genre/cycleconferencespubliques/cycle-2014-2015/

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 3 novembre
"Le capital des idées"
Sessions du Congress/Congrès 2015 de l’Association (canadienne) d’études de la sexualité
Université d’Ottawa Ottawa (Ontario)
2 et 3 juin 2015
Argumentaire :
L’Association d’études de la sexualité invite la soumission de propositions pour notre troisième rencontre qui aura lieu lors du Congrès 2015 à Ottawa, la capitale nationale du Canada. Nous invitons des propositions de langues anglaise et française à partir de toute perspective disciplinaire ou interdisciplinaire. Suivant la thématique du congrès, « Le capital des idées », nous cherchons tout particulièrement des communications, expositions d’art et performances artistiques problématisant les divers concepts du « capital » dans ses intersections avec le sexe et la sexualité.
La pratique éthique et politique partagée par les penseurs critiques, les artistes et les militant-es communautaires nous permet d’examiner les processus de marchéisation par lesquels la logique du capitalisme s’impose sur des espaces plutôt perçus comme non économiques : les corps, les désirs, les pratiques sexuelles, les relations familiales et les réseaux intimes. Certaines recherches dans les études de la sexualité démontrent le colonialisme, le nationalisme et le néolibéralisme qui sous-tendent les espaces urbains portant le nom de « la capitale ». D’autres recherches se penchent sur les espaces et les flux transnationaux afin de problématiser l’Empire et les rapports capitalistes mondiaux en tant que technologies gouvernantes qui orientent la formation de sujets hétéro/homonormatifs et qui différencient les possibilités de vie entre les sujets intelligibles et les Autres.
Malgré leur position marginalisée au sein de l’académie, les études de la sexualité gagnent en crédibilité auprès des directions des universités, des organismes de financement externes et des médias. La reconnaissance de celles-ci comme important champ de recherche crée une occasion de réflexion – quelles idées et approches capitalisent notre champ ? Quels dilemmes se posent lorsque la survie de programmes critiques interdisciplinaires comme les études de la sexualité dépendent du marketing de notre travail et de nous-mêmes ? Quelles sont les conséquences auxquelles font face les artistes et les militant-es communautaires quand le queer est façonné sous forme d’une marque éducative et stylistique ? Quel est l’impact des cadres théoriques dominants et de la compartimentation des catégories de recherche sur le sexe, le genre et la sexualité sur le travail effectué à partir de perspectives autochtones et non occidentales ?
« Le capital des idées » signifie les épistémologies et les états ontologiques courants, bien que ces cadres hégémoniques ne soient ni homogènes, ni unitaires, ni infailliblement stables. Nous nous intéressons aux tensions entre les manières dont la sexualité produit et reproduit les « capitaux » géographiques et économiques et en quoi les travaux sur le sexe, le genre et la sexualité rendent plus queers ces cadres réglementaires. Comment les interventions artistiques, les cadres théoriques et méthodologiques critiques ou les approches à la réforme de la politique sociale axées sur la justice sociale ainsi que les initiatives communautaires exploitent-ils le « capital » des possibilités de déstabilisation des discours dominants ? De quelles manières des contre-publics critiques ont-ils émergé afin de remettre en cause le capital culturel individuel ou de groupe perpétuant diverses formes d’injustice ?
Nous invitons les chercheur-es, militant-es et artistes à soumettre des communications examinant les multiples facettes du capital des idées, ainsi que du capital culturel et social. Les sujets peuvent inclure, sans se limiter à :
- les études de la sexualité au sein de discours savants, artistiques et communautaires ;
- la dé/colonisation (par ex. des études de la sexualité, des épistémologies du sexe, du genre, de la sexualité et de la violence sexualisée) ;
- les études de la sexualité comme lieu d’anglo-chauvinisme, de privilège anglophone, d’anglonormativité et son influence sur les minorités sexuelles et le capital linguistique/culturel ;
- l’indigénéité et le genre/la sexualité ;
- l’homonationalisme et le capitalisme rose (« pinkwashing ») ;
- les corps de marque et les désirs commercialisables ;
- les corps, genres et sexualités inter/sexes à l’ère du « capitalisme émotionnel » ;
- la mobilité transnationale (par ex. personnes migrantes et réfugiées sexuelles, tourisme sexuel/romantique, rencontres facilitées par Internet, nomadisme) ;
- la sexualité et les cosmologies ;
- les sextos, le cybersexe et la cybermobilité ;
- les in/validités et la sexualité, les théories sur le handicap (« crip theory ») ;
- l’éducation sexuelle comme mode de gouvernementalité ou de résistance ;
- le genre et la sexualité à l’ère de l’austérité ;
- les sexualités des enfants/jeunes ;
- la blanchitude (« whiteness ») et les corps racisés (par ex. mouvements de revendication des droits et le capital culturel ; exotisation, fétichisation, commodification) ;
- l’hygiène sexuelle dans la métropole et la colonie ;
- les subjectivités trans* et les théories « trans- » ;
- les politiques de l’espace (par ex. la sexualité et l’embourgeoisement, les sexualités et les genres ruraux, l’urbanisation et l’identité) ;
- les écologies queers ;
- les interventions en politique publique ;
- les contre-publics sexuels ;
- les difficultés et les écueils liés à l’inclusion dans les milieux institutionnels, les mouvements sociaux pour la justice sociale (par ex. le coût de la reconnaissance) ;
- la bourgeoisie sexuelle (par ex. homonormativité, sexe vanille, sexe fétichiste « kinky ») ;
- le travail du sexe (par ex. le travail du sexe et la migration, les re/définitions juridiques du travail du sexe, le zonage, le tourisme sexuel) ;
- les relations intimes (« kinship ») (par ex. les non monogamies : « la nouvelle monogamie », polyamorie, polygamie, adultère, relations ouvertes, mariages de groupe).
Modalités :
Nous encourageons la soumission de présentations d’une variété de formats, y compris les communications, les panels, les ateliers, les tables rondes, les affiches, le visionnement de films et de vidéos, les performances artistiques, les expositions et les événements culturels. Une attention particulière sera portée aux sessions impliquant des artistes, chercheur-es ou militant-es communautaires. Si vous proposez une présentation non conventionnelle, veuillez inclure une brève description de vos potentiels besoins en ce qui concerne le matériel technique/audiovisuel, le lieu et dimensions de la pièce, la possibilité de déplacer les meubles, ou autre.
Toute soumission doit inclure (1) un résumé d’un maximum de 150 mots pour les communications individuelles, (2) une biographie d’un maximum de 50 mots et (3) un CV abrégé d’UNE page soulignant son affiliation institutionnelle ou communautaire, ses intérêts de recherche et ses projets/publications/expositions/performances en cours. Pour les propositions de panel et de table ronde, en plus d’une biographie de 50 mots et d’un CV abrégé d’une page pour chaque conférencier-ère/participant-e, la soumission doit inclure une description de 150 mots précisant les objectifs du panel dans son ensemble et un résumé de 100 mots pour chaque conférencier-ère/participant-e. Les panels comprennent trois ou quatre conférencier-ères. Toute soumission de panel et de table ronde doit indiquer le choix d’un-e modérateur-rice. Veuillez envoyer votre soumission sous forme de pièce jointe à l’adresse suivante : sexualitystudiesassociation@gmail.com.
La date limite des soumissions est le 3 novembre 2014. Si vous proposez un atelier, veuillez indiquer la durée prévue si celle-ci diffère de l’horaire conventionnel de 75 minutes par session. Les communications devraient être d’une longueur de 7 à 8 pages, à double interligne (15 minutes), par conférencier-ère. Les personnes ayant soumis des propositions seront avisées de la décision du comité de sélection vers la fin du mois de janvier 2015.

• Avant le 14 novembre
"Conférence scientifique internationale sur l’éducation sexuelle auprès des jeunes enfants – Etat des recherches et des bonnes pratiques en matière de programmes d’éducation sexuelle pour les parents, les écoles et les institutions"
organisée par Santé sexuelle Suisse, HSLU (Lucerne) et HETS (Genève)
13 mars 2015, Lucerne (Suisse)
Argumentaire :
A quel âge devrait débuter l’éducation sexuelle à la maison et à l’école ? Qui devrait se charger de l’éducation sexuelle : les parents et/ou les institutions ? Quelle éducation sexuelle les parents d’aujourd’hui pratiquent-ils durant la petite enfance de leurs enfants ? Quels sont les thèmes qui devraient faire partie de l’éducation sexuelle des jeunes enfants (0-6 ans) ? Quelles sont les caractéristiques des programmes d’éducation sexuelle à l’école qui ont fait leur preuve ? Comment s’établit la collaboration entre les professionnel-le-s de l’éducation et du soutien à la famille avec les parents ? Sur quelles bases scientifiques et sur quels droits se fondent les expert-e-s et les décideurs pour institutionnaliser l’éducation sexuelle à l’école ? Telles sont les questions que ce colloque scientifique souhaite aborder à travers des conférences en la matière, des ateliers présentant les programmes d’éducation sexuelle effectivement mis en œuvre à l’école ainsi que des recherches en cours ou terminées dans le domaine.
La thématique de ce colloque s’inscrit dans un débat actuel, politique et scientifique, en Suisse et dans le monde (en particulier aux Etats-Unis1) qui questionne la place de l’éducation sexuelle à l’école depuis des décennies (Bodmer 2013 ; Schaalma et al. 2004). Cet objet controversé suscite des débats publics qui sont une illustration des mutations de la famille et des systèmes de valeurs (Parker, Wellings, and Lazarus 2009) : Le mariage pour tous ou encore la controverse autour de "la théorie du genre" en France2 ou encore les débats actuels en Allemagne et en Suisse posent des questions à différents niveaux : à quel âge faut-il débuter l’éducation sexuelle, quels contenus en fonction de l’âge des enfants doit-elle inclure, l’accès à l’éducation sexuelle est-il un droit de l’enfant ?
Les pouvoirs publics des pays occidentaux soutiennent généralement la politique publique de l’éducation sexuelle, et ceci de manière engagée depuis l’arrivée du sida. En finançant des programmes basés sur une approche préventive, ils ont utilisé l’éducation sexuelle pour remplir leur mandat de santé publique et résoudre des problèmes sociétaux (les IST et le VIH, les grossesses non désirées et plus récemment les abus sexuels). En Suisse, ce soutien émane notamment de la Confédération et des cantons qui visent à promouvoir la systématisation de l’éducation sexuelle dans le cadre de l’école obligatoire (Centre de compétences pour l’éducation sexuelle à l’école 2008) pour mettre en oeuvre les programmes de prévention IST et VIH.
Enfin, une approche positive et globale de la sexualité est promue depuis récemment par différents acteurs internationaux (IPPF 2006). Cette approche novatrice représente un grand changement par rapport aux conceptions plus traditionnelles de l’éducation sexuelle, essentiellement basées sur la prévention des risques (VIH/IST) et des grossesses non désirées (Parker, Wellings, and Lazarus 2009, 227). Elle a été développée dans un premier temps par l’IPPF (2006) puis en 2010 par un groupe d’expert-e-s sous l’égide d’OMS Europe qui a défini l’éducation sexuelle holistique basée sur les droits comme étant la norme de référence à laquelle il faudrait tendre pour répondre aux besoins de nos sociétés (OMS, BzGA 2010). Des études ont montré que l’accès des jeunes, des femmes et des hommes à une éducation sexuelle holistique améliore leur bien-être sexuel, en réduisant leur vulnérabilité à des atteintes physiques et psychiques en lien avec la sexualité et la vie relationelle.
Dans ce débat autour des approches de l’éducation sexuelle à l’école et de leur efficacité, la communauté scientifique a un rôle à jouer, en alimentant la réflexion, en valorisant des recherches et en ouvrant des espaces d’échange. Les organisateurs et organisatrices de ce colloque souhaitent mettre l’accent sur des éléments qui font débat et qui sont restés peu explorés jusqu’à présent : la mise en oeuvre, l’efficacité et la pertinence de l’éducation sexuelle pour les jeunes enfants et son impact sur le développement des compétences psychosociales et la prévention des abus sexuels.
Appel complet :
https://www.sante-sexuelle.ch/wp-content/uploads/2014/10/APPEL_Education-Sexuelle_13.03.2015.pdf
Contact :
caroline.jacot-descombes@sante-sexuelle.ch

• Avant le 16 novembre
"Genre, territoire et santé"
Pour un prochain numéro de la Revue francophone sur la santé et les territoires
Numéro coordonné par Audrey Bochaton (Université Paris Ouest Nanterre la Défense, UMR Mosaïques LAVUE), Emmanuelle Faure (Université Paris Ouest Nanterre la Défense, UMR Mosaïques LAVUE), Clélia Gasquet-Blanchard (EHESP-Sorbonne Paris Cité, UMR 6590 ESO), Sandrine Halfen (Observatoire régional de santé d’Île-de-France), Alice Denoyel (Université Lyon 3).
Argumentaire :
Pour ce premier numéro thématique, nous souhaitons interroger les liens entre genre, territoires et santé. De plus en plus de travaux de géographes ou de sociologues montrent l’importance des inégalités entre hommes et femmes, en termes d’occupation ou d’appropriation des espaces et d’accès aux pouvoirs et aux ressources. Les inégalités de santé entre hommes et femmes, que ce soit de mortalité, de morbidité ou plus généralement de représentations et de comportements en lien avec la santé, sont elles aussi documentées par de nombreuses recherches. Cependant, en France, peu d’études interrogent l’articulation entre constructions sociales, rapports de genre et dynamiques territoriales participant aux inégalités de santé. Ce constat a été à l’origine de l’organisation d’une journée de séminaire pluridisciplinaire en janvier 2014, donnant aujourd’hui lieu à cet appel à articles du premier numéro thématique de la RFST. Celui-ci vise à poursuivre une réflexion collective et pluridisciplinaire autour d’une nouvelle approche pour les sciences sociales et la santé publique en France.
 Comment le territoire, le genre et la santé interagissent-ils ? Quels sont les mécanismes et processus à l’œuvre dans ces interactions et quelles formes prennent-elles ? Quels axes de recherche peuvent être développés dans cette perspective ? Quelles méthodes solliciter pour cerner la diversité des contours de ces concepts mis en lien ? La mobilisation de plusieurs disciplines (géographie, sociologie, histoire, épidémiologie) permettra d’apporter un regard pluriel sur l’articulation entre les territoires, le genre et la santé.
 Les articles de cadrage théorique articulant les notions de genre, territoire et santé sont les bienvenus, comme ceux relevant des 3 thèmes plus spécifiques – mais non exhaustifs – ci-dessous.
 - Représentations masculines et féminines des territoires en lien avec la santé
Chargé de repères et de symboles, de système de valeurs et de sens, le territoire est un cadre pour la construction de l’identité des individus, et influence leurs pratiques dans tous les domaines de leur existence. Or, dans quelle mesure peut-on parler de représentations masculines et féminines des territoires ? En centrant l’articulation de ce questionnement autour du domaine de la santé, on peut alors se demander si cette diversité d’appréciation des espaces influence les comportements de santé de chacun et chacune, ainsi que les comportements des professionnel(le)s de santé.
 - Environnement de vie : le territoire comme support de la santé des hommes et des femmes
Le territoire et la pratique qu’en ont les individus agissent-ils de la même manière sur la santé des hommes et des femmes ? Dans quelle mesure, les caractéristiques des lieux de vie (quartier de résidence, espaces pratiqués dans le cadre du travail, des loisirs, etc.) influent-elles et participent-elles aux habitudes et aux comportements des femmes et des hommes en lien avec leur santé ?
 - Mobilités, accessibilité et recours aux soins : des pratiques spatiales féminines et masculines ?
Comment se caractérisent les mobilités liées à la santé des hommes et des femmes dans les espaces urbains et ruraux ? Existe-t-il une accessibilité différenciée aux équipements de santé, et des recours aux soins distincts entre hommes et femmes ? Enfin, comment la consommation des soins de santé peut-elle être appréhendée à travers les notions d’accessibilité (physique, financière, temporelle, sociale, culturelle) et de genre ?
Modalités :
Les textes d’un format de 5000 à 6000 mots sont publiés en français, accompagnés d’un résumé court (150 mots) en français et d’un résumé long (800 à 1000 mots) en anglais. Les cartes et figures au format Jpeg (couleur ou noir et blanc) sont acceptées. Les consignes aux auteurs sont consultables à cette URL : http://rfst.hypotheses.org/soumettre-un-article
La date limite de soumission d’un texte pour cette parution thématique est le 16 novembre 2014.
Pour soumettre vos propositions, ou pour toute question, veuillez utiliser cette adresse :contact.rfst@gmail.com
http://rfst.hypotheses.org/132

• Avant le 15 décembre
"Les féminismes transnationaux"
Pour le numéro 2016/2 de la revue Traverse
Comité scientifique :
Bertrand Forclaz (Université de Neuchâtel) ;
Sonja Matter (Université de Berne) ;
Regula Ludi (Université de Berne)
Argumentaire :
Le féminisme, ainsi que beaucoup de projets de réfomes bourgeois-libéraux du XIXesiècle, fut un mouvement transnational à prétention globale. Des organisations de femmes aux options idéologiques diverses virent dans l’émancipation des femmes une des clefs du progrès humain ; se libérer de l’immaturité politique et juridique dans laquelle elles étaient cantonnées à cette époque apparut aux femmes comme un moyen de contribuer à l’élévation morale de l’humanité. Mais l’objet des revendications – la réforme de la hiérarchie des sexes – reposait sur des postulats épistémologiques (souvent implicites) liés à la culture occidentale. L‘expansion constante du mouvement des femmes et du féminisme dans des espaces non-occidentaux entraîna par conséquent des problèmes croissants de communication interne. Dans ce contexte, savoir ce qui était exactement compris sous le terme de sexe n’allait pas de soi. De même, les postulats selon lesquels des valeurs telles que la liberté, la fidélité, la maternité, ou des institutions telles que le couple monogame, seraient des acquis de la civilisation, furent sujets à contestation.
A partir de la fin du XIXe siècle, dans l’établissement de règles et de normes des rapports sociaux au niveau international, on prit également en compte progressivement les postulats de base du mouvement des femmes. Ce fut donc une compréhension spécifique de la différence des sexes qui fut institutionnalisée au niveau international. Citons à titre d’exemple les dispositions de protection spéciales de l’OIT dans le domaine du droit du travail, qui définissaient les femmes sur le marché du travail par leur capacité de reproduction, et qui les constituaient ainsi en une catégorie particulière de travailleurs. Ces normes, et les représentations inhérentes à une civilisation auxquelles elles renvoyaient, marquèrent durablement le mouvement international des femmes et ses rapports avec les organisations internationales, comme le montrent les débats de l’entre-deux-guerres et les premiers efforts normatifs dans le cadre de l’ONU.
C’est seulement récemment que les chercheurs se sont penchés également de façon accrue sur l’ambivalence et les contradictions qui caractérisent le féminisme en tant que partie du discours des penseurs modernes de l’Europe, et en tant qu’entreprise transnationale. Sous l’impulsion, notamment, de chercheurs de l’époque post-coloniale et récente promouvant une approche historique globale, l’intérêt s’est porté sur la question de la communication transnationale, champ de recherches laissé jusque-là dans l’ombre ; il faut y voir l’influence des questionnements scientifiques de cette époque, plus largement, sur les conditions de la communication entre des cultures différentes au sein des réseaux animés par les tenants de la réforme sociale.
Le présent numéro thématique de Traverse se propose d‘offrir un forum pour la présentation des travaux de recherche récents dans le domaine de l’histoire globale des genres et de l’histoire du mouvement international des femmes. Nous souhaitons expressément des contributions consacrées à la communication transculturelle, aux échanges transnationaux et aux transferts d’idées au sein du projet féministe, qui prennent également pour objet d’étude les facteurs de la mise en oeuvre de tels processus, de même que les défis et les résultats qui les ont marqués. Nous encourageons cependant aussi les contributions qui ont pour objet l’époque antérieure à 1800, et qui traitent de la hiérarchie des sexes, des représentations liées, en ce domaine, à la civilisation, et du rôle des projections dans les échanges transculturels.
Axes thématiques :
Les questions suivantes sont au coeur du dossier thématique :
- Sur quels postulats, supposés universels, les projets féministes reposaient-ils ? Comment les féministes de différents contextes culturels ont-elles composé avec ces présupposés ?
- Peut-on interpréter les processus de communication comme une harmonisation cognitive ? Ou bien, au contraire, un discours hégémonique s’est-il imposé à d’autres conceptions idéologiques ? Le mouvement des femmes est-il un « produit d’exportation » occidental – ou : y eut-il des influences spécifiquement non-occidentales sur le mouvement des femmes ?
- Dans quels domaines les problèmes de communication furent-ils manifestes ? Comment les critiques s’exprimèrent-elles ?
- Comment (et pourquoi) les féministes non-européennes s’approprièrent-elles le savoir occidental ? En quoi ce savoir était-il particulièrement attractif ? Comment transformèrent-elles ce savoir dans le cadre du processus d’appropriation ?
- Les échanges transnationaux déclenchèrent-ils des processus d’apprentissage ? Et de quelle sorte ?
- En quoi la confrontation avec des modèles étrangers et différents des rapports entre les sexes eut-elle de l’influence sur le rapport à la hiérarchie des sexes des actrices du féminisme elles-mêmes ?
- Quels sont les apports des résultats de la recherche récente pour l’évaluation du potentiel de réforme des mouvements sociaux ?
Modalités :
Veuillez envoyer un résumé de 2500 signes au maximum et un court CV
jusqu’au 15 décembre prochain à l’une des personnes ci-dessous : bertrand.forclaz@revue-traverse.ch ;sonja.matter@revue-traverse.ch ; regula.ludi@hist.unibe.ch. Les articles auront une longueur d’environ 30000 signes (espaces compris) et devront être remis jusqu’au 15 septembre 2015.

• Avant le 15 mai 2015
"Le genre dans les sphères de l’éducation, de la formation et du travail. Mises en images et représentations"
Comité de pilotage :
Sophie Divay, Nassira Hedjerassi, Françoise F. Laot, CEREP, université de Reims Champagne-Ardenne
28 au 30 octobre 2015
Université de Reims Champagne Ardenne
Argumentaire :
Ce colloque vise à interroger, au prisme du genre, les intersections et les articulations existantes entre, d’une part, les sphères de l’éducation, de la formation et du travail et, d’autre part, les représentations et les mises en images.
Les notions de « mises en images » et de « représentations » balayent un large spectre d’objets allant du plus abstrait au plus concret. On s’intéressera aux différentes dimensions de la construction de la réalité qui se manifestent tant sous la forme d’images mentales, de représentations sociales, ou encore de stéréotypes que sous celle d’images matérielles telles qu’elles apparaissent dans la littérature, les arts plastiques, les manuels scolaires (schémas, iconographie...) ou dans les classes (affiches, cartes murales, dessins d’élèves...), la presse, le cinéma, la télévision, les publicités, les blogs, mais aussi les arts vivants et du spectacle qui donnent lieu à d’autres sortes de « représentations ». Les mises en images et représentations pourront être analysées tant par rapport à leur contenu et au(x) « message(s) » qu’elles véhiculent, que comme des indicateurs ou des traces d’une certaine construction des réalités sociales en différents temps et lieux ou comme matérialisation de rapports sociaux de domination.
Le texte lui-même pourra être convoqué et appréhendé comme un matériau d’analyse s’il renferme des allégories, des métaphores et autres figures de style, s’il constitue un genre imagé (poèmes, contes, fables, épopées...), ou encore s’il met en mots des significations symboliques, métaphoriques, imaginaires ou idéologiques attribuées aux différenciations sexuées.
Quel que soit l’angle d’approche adopté, une même question sera au centre de notre réflexion : comment, par quels mécanismes, par quels processus, les mises en images, en représentations, en mots et en scène des divisions sexuées/sexistes participent-elles à la construction d’un ordre social pluridimensionnel, mais hiérarchisé, régulateur des logiques qui régissent les rapports sociaux de sexe et de genre ?
Le genre sera entendu ici dans un sens très large, incluant entre autres des travaux sur les femmes ou sur les hommes, sur le masculin et le féminin, sur la trans-identité, sur les sexualités. Le genre devra constituer l’entrée principale ou bien un des volets significatifs des travaux présentés. Le niveau d’analyse pourra se situer à l’échelle du collectif ou de l’individu (représentation identitaire, représentation professionnelle de soi...), tout en prenant en compte leurs évolutions dans le temps et dans l’espace.
Si, dans cet appel à communications, les approches sont conçues de manière large tant du point du vue du genre que des mises en images ou représentations, elles doivent nécessairement croiser, d’une manière ou d’une autre, une des trois sphères considérées ici, celle de l’éducation, celle de la formation ou celle du travail.
Au-delà d’une juxtaposition illustrative, nous attendons de réelles analyses des liens entre les trois axes de l’appel : le genre, les images et/ou représentations, les sphères de l’éducation, de la formation ou du travail.
Différentes approches disciplinaires et méthodologiques pourront être mobilisées et tendront à saisir les processus, les dynamiques et le changement social qui structurent les logiques de pensée et les pratiques dans les mondes de l’éducation, de la formation et du travail, favorisant ainsi l’émergence de questions sur les fluctuations des différenciations sexuées au cours du temps.
L’appel complet :
http://www.univ-reims.fr/gallery_files/site/1/1697/3184/4019/49312.pdf
Contact :
cerepaecse2015@univ-reims.fr

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4 - THESES :

• Margot Lauwers a soutenu sa thèse en Etudes anglophones intitulée "Amazones de la plume : les manifestations littéraires de l’écoféminisme contemporain" le vendredi 3 octobre 2014 à l’IFCT de l’Université de Perpignan Via Domitia
Jury :
Nicole Ollier, Professeur, Université de Bordeaux III
Anne Simon, MCF HDR, CNRS / EHESS
Paul Carmignani, Professeur, Université de Perpignan Via Domitia
Jonathan Pollock, Professeur, Université de Perpignan Via Domitia
Résumé :
En s’intéressant aux écrits entourant l’histoire houleuse de la mouvance éco féministe, cette thèse dresse le portrait des différentes manifestations littéraires de l’éco féminisme contemporain en soutenant l’idée selon laquelle la critique littéraire constitue le cœur de cette mouvance, plutôt qu’une simple manifestation de celle-ci.
La première partie de notre travail reprend l’histoire complexe de l’éco féminisme et de la critique littéraire éco féministe, depuis les années 1970 jusqu’à nos jours, en opérant une remise en contexte historique. Ceci permet d’aborder le problème de l’essentialisme souvent associé à l’éco féminisme en faisant apparaître la stérilité de ce débat au regard des évolutions que la mouvance peut apporter, d’une part, et, d’autre part, d’insister sur les racines (éco) féministes de l’éco critique. Notre seconde partie établit les grandes lignes d’une praxis éco féministe transversale, avant de se concentrer plus particulièrement sur la façon dont l’éco critique féministe articule le rapport au lieu, à la corporéité et le rapport au langage. Enfin, la troisième partie de la thèse porte sur l’objet d’étude de l’éco critique féministe : la littérature. Nous y proposons nos propres analyses éco critiques féministes d’une sélection de textes contemporains. La troisième partie offre ainsi une application concrète de la praxis éco féministe transversale à laquelle la seconde partie s’intéresse, afin d’illustrer notre point clef : la théorie sert à guider et informer la lecture, bien entendu, mais la littérature et la critique littéraire ont également alimenté et enrichi la pratique critique et l’activisme.
Contact :
margot.lauwers@gmail.com

• Marion Charpenel a soutenu sa thèse en science politique intitulée "« Le privé est politique ! ». Sociologie des mémoires féministes en France" le jeudi 9 octobre à 14h, à l’école doctorale de Sciences po.
Jury :
Catherine Achin, Professeure des universités, Université Paris Dauphine (rapporteure)
Florence Haegel, Professeure, Sciences Po Paris
Marie-Claire Lavabre, Directrice de recherche, CNRS/Institut des Sciences Sociales du Politique (ISP) (directrice de thèse)
Lilian Mathieu, Directeur de recherche, CNRS/Centre Max Weber, Ecole normale supérieure de Lyon (rapporteur)
Michelle Zancarini-Fournel, Professeure des universités émérite, Université Claude Bernard Lyon 1
Résumé :
Née d’une interrogation quant au fonctionnement de la mémoire, cette thèse prend pour objet les évocations du passé exprimées par les militantes de la cause des femmes, en France, aujourd’hui. Inspirée par la sociologie de la mémoire de Maurice Halbwachs et par la sociologie de l’action collective, cette recherche vise à comprendre comment des représentations partagées du passé peuvent émerger dans un mouvement social aussi ouvert, pluriel et clivé que celui de l’espace de la cause des femmes. A partir de récits de vie, d’entretiens projectifs, d’observations ethnographiques et grâce au dépouillement d’un large corpus d’archives écrites, cette thèse s’emploie à démontrer que l’existence d’une mémoire collective féministe repose principalement sur trois facteurs. Premièrement, il existe un consensus fort, au sein de l’espace de la cause des femmes, autour de la nécessité de visibiliser les femmes dans l’histoire. Ce « devoir de mémoire féministe » fournit aux militantes des raisons politiques de s’intéresser au passé, en particulier au passé des femmes, et de l’actualiser régulièrement par des actions collectives. Deuxièmement, au niveau mezzo social, des représentations du passé peuvent être partagées par différents collectifs si des débats politiques présents impliquent le rassemblement, ou si les rapports de pouvoir internes (associés à une répartition différenciée des ressources) permettent à l’un des groupes d’imposer aux autres sa vision du passé. Ces convergences restent néanmoins éminemment conjoncturelles, fragiles et donc peu propices à l’élaboration de ce qui constituerait une « histoire officielle » féministe. Troisièmement, au niveau microsocial, les histoires personnelles de chaque militante donnent lieu à des récits comparables et au recours à des formes narratives identiques. C’est l’affirmation selon laquelle « le privé est politique » qui permet, en dépit des différences de vécus, l’existence chez les féministes d’une grille d’interprétation du passé commune centrée sur l’affirmation de soi comme sujet autonome. En effet, au nom d’une politisation de l’intime, il existe dans l’espace de la cause des femmes, depuis les années 1970, des pratiques de partage de vécus privés en collectif qui conduisent les militantes à exposer régulièrement leurs trajectoires biographiques au sein d’« espaces du dicible » féministes. Cette thèse montre in fine que c’est dans ce cadre, par un processus d’encadrement réciproque des discours biographiques, que se réalise une homogénéisation des souvenirs des militantes.
Mots-clés :
mémoire, action collective, genre et féminismes, politisation, privé/public, trajectoires et discours biographiques.
Contact :
marion_charpenel@hotmail.com

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5 - POSTE :

• Assistant or Associate Professor of French Studies
The Department of French and Francophone Studies at The Pennsylvania State University invites applications for a tenure-track position at the rank of assistant or associate professor, beginning fall 2015. We are seeking candidates with a strong record of research and teaching experience in early modern and gender studies. We are a vibrant department with strengths in cultural history, women’s studies, Francophone studies, and the digital humanities. The ideal candidate would have an interest and experience in one or more of those areas, but we would be open to other interdisciplinary configurations with an early modern specialty. Start date is August 2015 and the teaching load is two courses per semester.
Applicants must have a Ph.D., native or near-native fluency in both French and English, an active research agenda, and a record of successful teaching at multiple levels. To apply, please submit a cover letter, curriculum vitae, and a dossier (or contact information for 3 references) at https://app2.ohr.psu.edu/Jobs/External/EVMS2_External/currentap1.cfm#53338 . Applications received by November 10, 2014, will be considered for MLA interviews ; those arriving later will be accepted until the position is filled.

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6 - EN LIGNE :

• Jules Falquet, "Des assassinats de Ciudad Juárez au phénomène des féminicides : de nouvelles formes de violences contre les femmes ?", Contretemps
Le texte que Jules Falquet nous propose ici est issu d’un travail sur les recompositions de la violence, et sur la centralité des violences masculines contre les femmes, dans le développement contemporain du mode de production néolibéral — lui-même compris comme la résultante de l’évolution conjointe de rapports sociaux capitalistes, colonio-racistes et hétéro-patriarcaux.
http://www.contretemps.eu/interventions/assassinats-ciudad-ju%C3%A1rez-ph%C3%A9nom%C3%A8ne-f%C3%A9minicides-nouvelles-formes-violences-contre-femm

• Création d’un certificat pluridisciplinaire en études genre à Paris 1
Les questions de genre sont un enjeu de société majeur que toutes les grandes instances internationales et européennes prennent au sérieux depuis les années 1990. Si la France a tardé à intégrer cette dimension dans tous les aspects de ses politiques publiques, la réflexion n’est pas nouvelle à l’Université Paris 1 mais elle restait cantonnée à des approches disciplinaires. Le certificat d’études sur le genre innove en permettant aux étudiant-es, quelle que soit leur formation initiale, de se former à ces questions de manière transverse sans pour autant renoncer à poursuivre un cursus disciplinaire. Cette complémentarité et cette ouverture à d’autres disciplines assurent aux étudiant-es unesolide formation académique en prise avec une réalité sociale qui nécessite une approche globale.
Terme complexe car polysémique, le genre désigne parfois la construction sociale des sexes et en signale le caractère variable et culturel. Il est également employé pour désigner les processus de hiérarchisation et discrimination à l’œuvre dans les rapports sociaux, que ce soit entre femmes et hommes, entre femmes ou entre hommes. Il cherche à en révéler les mécanismes, que ce soit par la mise à jour de préjugés et lieux communs ou par la prise en compte de formes d’adhésion à des modèles sociaux normatifs.
http://www.univ-paris1.fr/axe-de-recherche/laxe-transversal-genre/certificat/

• Mnémosyne, "Quand l’IGEN trouve le genre mystérieux"
Arrière toute, manifestement l’inspection générale de l’éducation nationale ne sait même plus ce qu’est le genre, ni l’origine sociale peut être. Dans le rapport sur la mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) cette superbe mais bien triste phrase p. 104 du rapport  :
« Quand les maquettes font place à des reformulations qui semblent indiquer un choix particulier pour aborder le domaine concerné, le contenu réel de l’enseignement apparaît flou et incertain. Ainsi le libellé, incontestablement séduisant, mais pour le moins mystérieux : « Égalité des chances / Inégalité des chances : genre et origine sociale ». »
Séduisante et mystérieuse, on retrouve là les plus beaux stéréotypes du féminin !
Pour l’intégralité du rapport "La mise en place des écoles supérieures du professorat et de l’éducation" :
http://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne/wp-content/uploads/2014/10/rapport-igen-igaenr-2014-071_355916.pdf
Merci à REFH (Réussir l’égalité femmes-hommes) de nous avoir envoyé ce rapport
http://www.reussirlegalitefh.eu
http://www.mnemosyne.asso.fr/mnemosyne/quand-ligen-trouve-le-genre-mysterieux/

• Blog Crêpe Georgette, "Les avantages à naître et grandir homme en France"
Lorsqu’on naît en France en 2014, on est, dans l’immense majorité des cas, assigné mâle ou femelle et on sera ensuite éduqué, socialisé en fonction de cette assignation de genre. C’est la fameuse phrase de Beauvoir ; "on ne naît pas femme on le devient" et il en est de même pour les hommes ; on ne naît pas homme, on le devient par des processus de socialisation et d’éducation. On va vous apprendre des comportements, des attitudes, des manières de parler, de jouer, de travailler qui correspondront à ce qu’on attend d’un homme, ou d’une femme au XXIème siècle en France.
De façon quasi universelle, dans le monde, les familles préfèrent avoir un garçon qu’une fille. Dans certains pays, comme par exemple en Inde, on aura plus tendance à avorter d’un fœtus féminin, voire à tuer la nouvelle née dans certains pays. On tend également à pratiquer davantage d’échographies pour vérifier qu’on va bien accoucher d’un garçon et, dans de nombreuses familles, on dit vouloir continuer à faire des enfants jusqu’à ce qu’on ait un garçon.
Garçons et filles sont donc éduqués différemment et ce qu’on apprend aux garçons est valorisé, considéré comme plus intéressant, plus utile, que ce qui est enseigné aux filles.
http://www.crepegeorgette.com/2014/10/07/privilege-masculin/

• EIGE lance l’indice européen de l’égalité de genre
Equality between women and men is a fundamental value of the European Union, enshrined in its Treaties and in the Charter of Fundamental Rights of the European Union. The EU plays a crucial role in ensuring that the principle of gender equality filters down from the international and EU level to national, regional and local levels. Over time and in various areas specific policies have been developed to improve gender equality in the European Union and in the Member States. To evaluate the level of gender equality in specific domains and on international or national levels different monitoring tools have been developed worldwide. However, an effective tool that measures various aspects of gender equality within the policy framework of the European Union was missing and became indispensable. http://eige.europa.eu/content/gender-equality-index#/about

• Jacques Guigou, Une autonomisation du sexe : le genre, Editions L’impliqué
Dans le premier tiers du XXe siècle, les contestations de la société bourgeoise conduites par le mouvement ouvrier révolutionnaire et par les avant-gardes artistiques et politiques n’aboutissent pas aux bouleversements politiques et sociaux qu’elles visaient. Mais leur échec n’a pas anéanti les aspirations révolutionnaires dont ces mouvements étaient porteurs. Si la dimension collective du projet communiste s’est aliénée dans les fascismes et l’étatisme stalinien, sa dimension individuelle a poursuivi son parcours — mais de manière mystifiée — sous la forme de l’individu-démocratique ; de l’individu-consommateur et jouisseur.
http://www.editions-harmattan.fr/minisites/index.asp?no=21&rubId=443#sexe%20genre

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7 - PUBLICATIONS :

• Cahiers du CEDREF, "Harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur : quand l’impunité et la pédagogie font mauvais ménage", 10 euros. ISBN : 9782744201929
Coordonné par Azadeh Kian
Sommaire :
- Azadeh Kian, "Introduction : Harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur : quand l’impunité et la pédagogie font mauvais ménage"
- Vincent Berger, "Discours de Vincent Berger : du rapport entre le harcèlement et l’hégémonie intellectuelle"
- Sylvie Cromer et Christelle Hamel, "La mesure du harcèlement sexuelle et des violences sexistes à l’Université : les apports de l’enquête Violences et Rapports de Genre (dite VIRAGE)
- Marlen Mendoza-Morteo, "Le harcèlement sexuel dans les universités au Royaume-Uni et au Mexique"
- Le Collectif d’une Grand Ville du Sud-Ouest de la France Contre les Violences Sexistes dans l’Enseignement Supérieur, "Militer contre des violences sexistes dans une grande école en France : retours sur une lutte féministe"
- CLASCHES, "L’action du CLASCHES"
- Jérôme Valluy, "Harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche : dix propositions pour une réforme de la procédure judiciaire"
http://cedref.revues.org/

• POLI, "Sexe en public", n°9, Poli Editions, 112 p., 12 euros.
Sous la direction de Nelly Quemener et Florian Voros
« Banalisation de la pornographie », « hypersexualisation », « porno-chic », autant de termes couramment mobilisés pour décrire une visibilité croissante de la sexualité dans la sphère publique. S’il est dès la fin du 19e siècle question de « marée pornographique » et de « masses gangrénées », il semble bien y avoir une spécificité du moment contemporain, avec l’avènement de pratiques numériques d’auto-représentation de l’intimité, les nouvelles possibilités de sociabilité sexuelle sur des sites de réseaux sociaux, l’utilisation de la sexualité à des fins marketing ou l’accessibilité accrue des images pornographiques.
Au travers de contributions portant sur la médiation technique et la représentation médiatique de sexualités historiquement marginalisées, ce numéro de Poli – Politique de l’image interroge la conflictualité politique qui traverse les processus de privatisation et de publicisation de la sexualité. Les contributions mobilisent les outils des théories queer et des Porn Studies pour étudier des objets aussi différents que les porn tubes, les séries télévisées, la drague gay en ligne ou les manuels féministes d’éducation sexuelle. Ce numéro est une invitation à repenser sur des bases critiques et non-moralistes la question de la sexualisation de la sphère publique.
Sommaire :
http://polirevue.wordpress.com/anciens-numeros/numero-9/

• Laure Bereni, Mathieu Trachman, Le Genre, théories et controverses, PUF, 112 p., 8,50 euros. ISBN : 978-2-13-062965-8
Qu’est-ce que le genre ? Pourquoi cette notion fait-elle débat ? La prolifération de discours sur le genre dans l’espace public s’est opérée sur un registre majoritairement hostile, colportant des idées fausses et de grossières incriminations. Ce livre a pour objectif de résister à cette méconnaissance. En rassemblant des textes ancrés dans les débats politiques contemporains, il présente les traits saillants du concept de genre et du champ de recherche qui s’est structuré autour de lui : la question religieuse, la place de la biologie, l’analyse des masculinités. Ce recueil illustre aussi la plasticité des études sur le genre, avec ses controverses et ses clivages. Son ambition n’est pas de couper court au débat, mais de poser les bases d’une discussion constructive sur ses enjeux théoriques et politiques.
http://www.puf.com/Autres_Collections:Le_genre,_th%C3%A9ories_et_controverses

• Raison présente, "Genre et santé au travail", n° 190, 15 euros.
http://www.union-rationaliste.org/index.php/librairie/raison-presente/raison-presente-n-190-detail

• Sabrina Sinigaglia-Amadio, Enfance et genre. De la construction sociale des rapports de genre et ses conséquences, PU de Nancy, 292 p., 20 euros. ISBN 9782814301979
Le présent ouvrage entend contribuer à la compréhension des mécanismes et enjeux sociaux qui trouvent leur origine dans les espaces de l’enfance pour inscrire les individus mâle et femelle durablement dans des mondes sexués au sein desquels les transgressions de genre sont souvent limitées et toujours sanctionnées socialement (par le mépris, la moquerie, la violence…). Poursuivant l’objectif de dénaturalisation des rapports sociaux de sexe, les différentes contributions analysent quelques-uns des acteurs (l’ami-e, la mère, le père, l’enseignant-e…), des espaces (l’école, les mondes du spectacle…), des objets (manuels scolaires, jouets, produits de soin corporel…) qui, par leurs croisements, leurs chevauchements, leurs mises en tension aussi, font et défont le genre au gré des interactions quotidiennes et des structures sociales et mentales. Si chacune des dimensions de socialisation apporte ses ajustements, ses colorations spécifiques, les éléments de construction de soi de l’enfance marquent les individus dans le temps (qu’il s’agisse pour l’individu de s’inscrire dans la continuité, dans l’opposition, dans le déplacement ou le détournement des pratiques et usages) et ont des effets sur les aspirations sociales, les pratiques et les rapports sociaux entre femmes et hommes au quotidien. Telle est l’hypothèse centrale qui guide la démonstration d’ensemble.
http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100914890
Compte rendu :
http://lectures.revues.org/15589

• Anne Monjaret, Catherine Pugeault (Ed.), Le Sexe de l’enquête. Approches sociologiques et anthropologiques, ENS Editions Lyon, 300 p., 26 euros. ISBN 978-2-84788-561-3
Plus sensibles en France à la dimension de la classe et de l’origine des acteurs de l’enquête, les approches méthodologiques en sciences humaines ont jusqu’aux années 2000 négligé celles du sexe et de l’orientation sexuelle. La dimension sexuée des interactions retient cependant davantage l’attention que par le passé.
Cet ouvrage restitue des expériences de sociologues et d’anthropologues hommes et femmes. Il explore les manières dont se construit le genre au cours de l’enquête et interroge le tissage continu des relations de confiance entre enquêteurs et enquêtés. Les identités de sexe soutiennent-elles des formes de complicité ? La différence sexuée produit-elle des effets attendus ? L’érotisation des rapports de terrain affecte-t-elle la recherche ?
Bien loin de produire des recettes, Le sexe de l’enquête plaide pour un examen critique des configurations relationnelles, sans naturaliser le sexe, sans négliger non plus les autres catégories (âge, génération, classe, origine, etc.) influençant la définition des échanges. Il interprète aussi l’enquête comme un ordre politique, mettant en scène la visibilité et l’invisibilité relatives des sexes sociaux.
http://catalogue-editions.ens-lyon.fr/fr/livre/?GCOI=29021100347180

• Béatrice Zucca Micheletto, Travail et propriété des femmes en temps de crise (Turin, XVIIIe siècle), PU de Rouen et du Havre, 246 p., 23 euros. ISBN 978-2-87775-591-7
Ce livre étudie le rôle de la propriété et du travail des femmes de la population urbaine de Turin – sauf la noblesse – durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle, dans un contexte de grave crise économique et sociale. Il montre que l’étendue de l’action économique de ces femmes – la constitution et l’utilisation de leur dot et de leur trousseau de mariage, l’accès à la formation et au monde du travail – non seulement tient une place importante dans les stratégies de survie des familles, mais affectent aussi la nature des relations à l’intérieur du ménage. On a souvent présenté les familles d’Ancien Régime comme « patriarcales », les rapports entre mari et femme étant régis par une logique de domination vouée à la sauvegarde de la cohésion familiale. Ce livre remet en question cette configuration relationnelle et signale les asymétries de pouvoir engendrées par les relations économiques entre conjoints. Il montre notamment qu’à Turin propriété et travail des femmes, souvent cachés sous les discours patriarcaux, ouvrent à celles-ci des espaces d’action et parfois de choix, capables de modifier les équilibres de pouvoir entre les conjoints et, plus généralement, entre les membres du réseau familial. Cette étude associe l’exploitation d’un large éventail de sources d’archives (sources judiciaires, actes notariés, registres des corporations et des institutions de charité) à une approche micro-analytique de la documentation. Elle privilégie la reconstruction de tranches de vie, et, tout en prenant en compte le cycle de vie individuel et familial, l’âge et la condition maritale, valorise les spécificités des contextes socio-économiques et les interactions entre individus.
http://purh.univ-rouen.fr/?q=node/760

• Maria Puig de la Bellacasa, Les Savoirs situés de Sandra Harding et Donna Harraway. Science et épistémologies féministes, L’Harmattan, 252 p., 25 euros. ISBN : 978-2-343-03223-8
La pensée de deux auteurs incontournables des études féministes anglo-américaines : Sandra Harding et Donna Haraway est ici explorée. L’ouvrage introduit les trajets de ces deux auteures autour du statut « épistémologique » donné à l’expérience des femmes, la critique de l’objectivité dans les sciences et technosciences contemporaines, leur approche des mondes « non humains », et leurs propositions pour des savoirs « positionnés » et « situés ».
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44501

• Szczur Przemyslaw, Produire une identité. Le personnage homosexuel dans le roman français de la seconde moitié du XIX e siècle (1859-1899), L’Harmattan, 240 p., 23 euros. ISBN : 978-2-343-04112-4
S’inscrivant dans le sillon inauguré par les travaux de Michel Foucault et des représentant/e/s du courant constructiviste des études gaies et lesbiennes anglo-saxonnes, ce livre se propose de retracer le volet romanesque de la production discursive d’une "identité homosexuelle" spécifique dans la seconde moitié du XIX e siècle. Le corpus analysé se compose d’une quinzaine de romans publiés en France entre 1859 et 1899.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44213

• Emile Jalley, La "théorie du genre" dans le débat français. Butler, Freud, Lacan, Stoller, Chomsky, Sapir-Whorf, Simondon, Wallon, Piaget, L’Harmattan, 156 p., 17 euros. ISBN : 978-2-343-03508-6
La question du genre affronte deux camps hostiles autour de la très ancienne opposition entre la nature et la culture dans l’histoire de la philosophie. Du côté de la nature se trouvent ici le positivisme scientifique en même temps qu’un naturalisme "spiritualiste" sommaire et, du côté de la culture, l’idéalisme sociologique de Judith Butler. Dans ce débat, nature et culture s’affrontent sous forme de thèse et d’antithèse, sans synthèse possible, entre autres par manque de participation des philosophes, des psychologues et des psychanalystes.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43527


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