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[Annonces du RING] - 15 décembre 2013


Date de mise en ligne : [20-12-2013]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Professionnaliser les métiers du genre et de l’égalité", 19-20 décembre, Toulouse 2
• Présentation du rapport CSM "La parité dans la magistrature", 18 décembre, Paris
• "Femmes-hommes : penser l’égalité", 13 janvier, Paris
• "Genre en éducation", 17 décembre, Lyon 1
2 - SEMINAIRES :
• "Études sur le genre et la sexualité : enquêtes et méthodes d’enquête", EHESS
• Camille Froidevaux-Metterie, "Redécouvrir le sujet du féminisme. Pour une phénoménologie du féminin", 17 décembre, Paris MSH
• Sabine Prokhoris, "Entre sexe et genre : force et vulnérabilité d’un cadre primaire au prisme de la psychanalyse", 20 décembre, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 1er février 2014, "Genre et alimentation", Journal des anthropologues
• Avant le 3 février 2014, "Homoparentalités, transparentalités et manifestations de la diversité familiale : les nouveaux défis contemporains de la parente", revue Enfances Familles Générations
• Avant le 14 février 2014, "Femmes et accès à la justice en Afrique : enjeux et défis", Montréal
• Avant le 19 février 2014, "Plateforme interfacultaire en Etudes Genre - PlaGe", Lausanne
• Avant le 17 janvier 2014, "Pornography, audiences and consumers", Porn Studies
• Avant le 20 janvier 2014, "Feminist Critical Analysis : Feminism’s Affective Objects", Dubrovnik
• Avant le 15 mars 2014, "The War On Boys", Thymos : Journal of Boyhood Studies
4 - THESES :
• Maëlle Maugendre, "Les réfugiées espagnoles en France (1939-1942) : Des femmes entre assujettissements et résistances"
• Yolanda Palma Cabrera, "La Santé reproductive des adolescentes en Basse-Californie. Résultats d’une enquête auprès des ménages"
• Chiara Quagliariello, "Modèles de naissance et de “natures” en conflit : les Sénégalaises en exil face à l’hopital moderne"
5 - POSTE :
• Allocation post-doctorale Ile-de-France
• Assistant Professor - Gender and Indigeneity, Toronto
6 - EN LIGNE :
• Mise en ligne du site internet de la Plateforme interfacultaire en Etudes Genre de l’Université de Lausanne - PlaGe
• FIRAH, "Handicaps et sexualités"
• AC Husson, "Féminisation de la langue : quelques réflexions théoriques et pratiques"
• Laboratoire de l’égalité, "La place des femmes dans la musique et le cinéma en Europe"
7 - PUBLICATIONS :
• Revue de géographie alpine, "Lever le voile : les montagnes au masculin-féminin"
• Silvia Liebel, Les Médées modernes. La cruauté féminine d’après les canards imprimés (1574-1651)
• Florence Rochefort, Maria Eleonora Sanna (dir.), Normes religieuses et genre. Mutations, résistances et reconfiguration (XIXe-XXIe siècle)
• Françoise Grange Omokaro et Fenneke Reysoo (dir.), Chic, chèque, choc. Transactions autour des corps et stratégies amoureuses contemporaires
• Miriam Ganzfried, Le genre comme ressource politique en Suisse. La perception de l’élite politique
• Arnaud Alessandrin, Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas (dir.), Corps trans / corps queer

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1 - COLLOQUES :

• "Professionnaliser les métiers du genre et de l’égalité"
Colloque international organisé à l’occasion du 20e anniversaire du Master GEPS (Genre Egalité et Politiques Sociales) de l’Université de Toulouse II-Le Mirail.
L’équipe pédagogique de la formation et les membres de l’équipe SAGESSE du CERTOP engagent ici une réflexion sur la professionnalisation des métiers du genre et de l’égalité.
Comité d’organisation et Comité scientifique :
Sophie Collard, Hélène Cettolo, Julie Jarty, Prisca Kergoat, Jean-Yves Le Talec, Nathalie Lapeyre, Jacqueline Marti
19-20 décembre
Université de Toulosue II-Le Mirail - 5 allée Antonio Machado
Présentation :
Il s’agira au cours de ce colloque de faire émerger les obstacles, les enjeux et les dynamiques actuelles autour de la professionnalisation de ces métiers à travers les interventions de responsables institutionnel-le-s et d’universitaires, mais également des nombreux témoignages d’ancien-ne-s diplômées sur leurs pratiques et leurs expériences professionnelles.
Infos et programme :
http://www.certop.cnrs.fr/Actualites-du-Pole-SAGESSE

• Présentation du rapport CSM "La parité dans la magistrature"
Le rapport du Conseil Supérieur de la Magistrature sur la parité dans la magistrature publié dans le rapport d’activité 2012 du CSM sera présenté le 18 décembre au CEVIPOF, 98, rue de l’Université, Paris, de 17h à 19h.
Programme :
- Introduction par Najat Vallaud-Belkacem, Ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement ;
- Présentation de la genèse et des enjeux de ce rapport par Martine Lombard, professeure à l’Université de Paris II - Panthéon Assas, membre du CSM ;
- Présentation de l’étude faite par le CEVIPOF sur "L’accès à la hors hiérarchie et aux fonctions juridictionnelles de premier ordre au prisme de l’égalité femmes-hommes" par Maxime Forest, chercheur associé au CEVIPOF, et Réjane Sénac, chercheure CNRS au CEVIPOF ;
- Françoise Milewski, co-responsable de PRESAGE, présentera les enjeux de la parité pour les fonctions publiques ;
- Laurent Bedouet, vice-président chargé de l’application des peines au tribunal de grande instance de Paris, pour le siège, et Anne Coquet, vice-procureur près du tribunal de grande instance de Paris, pour le parquet, présentent les recommandations du CSM ;
- Réaction aux propositions et conclusion par Catherine Coutelle, présidente de la délégation aux droits des femmes et de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes à l’Assemblée nationale.
Inscription :
http://www.cevipof.com/fr/les-rencontres/les-debats-rencontre/bdd/saison/2013-2014/rencontre/264

• "Femmes-hommes : penser l’égalité"
Table-ronde organisé par PRESAGE autour de l’ouvrage éponyme a paraître aux Editions de Sciences Po sous la direction de Réjane Sénac & Sandrine Dauphin.
Lundi 13 janvier 2014– 17h15 / 19h15
Sciences Po, 27 rue St Guillaume 75007 Paris Amphithéâtre Eugène Eichtal
Intervenantes de la table ronde par ordre alphabétique :
sous la direction de Réjane Sénac & Sandrine Dauphin
- Marie Duru-Bellat, Sciences Po, Observatoire sociologique du changement - Françoise Milewski, programme PRESAGE (Sciences Po)
- Janine Mossuz-Lavau, CNRS - CEVIPOF (Sciences Po)
- Hélène Périvier, programme PRESAGE (Sciences Po)
- Sylvie Schweitzer, Université de Lyon II - LARHRA
- Rachel Silvera, Université Paris X, MAGE
- Catherine Vidal, Institut Pasteur
Présentation :
En ce début de XXIe siècle, la France est un pays de contrastes, voire de contradictions, en ce qui concerne la question de la mise en œuvre du principe, constitutionnel depuis 1946, d’égalité des femmes et des hommes devant la loi. C’est ainsi que 2012 est à la fois l’année de la constitution du premier gouvernement paritaire et des débats sur l’abrogation par le Conseil constitutionnel de l’article 222-33 du Code pénal définissant le harcèlement sexuel.
Cet ouvrage interroge les tensions entre dynamique égalitaire et recomposition des inégalités dans une approche pluridisciplinaire (juridique, politique, sociologique, économique, démographique et neurobiologique). Composé de chapitres généraux, de dialogues entre universitaires, ainsi que de focus sur des sujets particulièrement porteurs de débats (articulation entre vie familiale et vie professionnelle, hypersexualisation des petites filles...), il est structuré en trois parties. La première est consacrée à l’analyse des « instruments » d’égalité, qu’ils soient législatifs ou institutionnels. La deuxième aborde le fonctionnement des inégalités entre les sexes, articulées entre sphère publique et privée, via l’analyse du rapport à l’autonomie par l’emploi et le partage du pouvoir. Enfin, la troisième partie est explicitement centrée sur la manière dont les inégalités se recomposent en lien avec leur justification par une prétendue complémentarité naturelle.
Contact :
charlene.lavoir@sciences-po.fr

• "Genre en éducation"
Le GEM (Genre, Egalité, Mixité), groupe de recherche de l’ESPE de Lyon, en partenariat avec l’Institut Egaligone, organise une soirée de conférence/rencontre
Cette soirée de conférence/rencontre aura pour invitées les directrices de deux publications récentes sur le sujet du genre en éducation :
- Claire Pontais et Cécile Ottogali pour la revue Contrepied qui a consacré son dernier numéro au thème de l’égalité en EPS et dans le sport scolaire.
- Charlotte Artois pour la revue N’Autre école dont le dernier numéro s’intitule "La pédagogie contre le sexisme".
La rencontre aura lieu le mardi 17 décembre 2013 de 18h à 20 h, amphithéâtre Louise Michel, ESPE de l’Académie de Lyon, site Croix Rousse (Métro Croix-Rousse, Bus 18 et 13 Arrêt Clos Jouve)
Contact :
muriel.salle@univ-lyon1.fr

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2 - SEMINAIRES :

• "Études sur le genre et la sexualité : enquêtes et méthodes d’enquête"
Séminaire animé par
Julie Ancian, allocataire-monitrice à l’EHESS
Laure Bereni, chargée de recherche au CNRS
Juliette Rennes, maîtresse de conférences à l’EHESS
Lundi de 9 h 30 à 12 h 30 (amphithéâtre François-Furet, 105 bd Raspail 75006 Paris).
Présentation :
Ce séminaire de tronc commun de la spécialité Genre, politique et sexualité (GPS) est animé par les coordinatrices de la spécialité avec la participation de l’équipe pédagogique. Il est obligatoire pour les personnes inscrites dans la spécialité GPS en Master 1 et 2.
Il est composé de 8 séances de 3 heures centrées sur les recherches empiriques et les méthodes d’enquête en sciences sociales, au prisme des travaux sur le genre et la sexualité.
Pour les personnes inscrites en M2, la validation du séminaire consiste en un exercice d’observation ethnographique des rapports de genre (« observer le genre ») effectué par petits groupes encadrés par les tutrices/tuteurs de la spécialité à partir d’une diversité de terrains et donnant lieu à un compte-rendu d’observation écrit. Les personnes inscrites en M1 seront chargées d’animer les volets discussions/questions des différentes séances, mais n’auront pas à rendre de travail écrit directement lié au séminaire, la remise de leur mémoire de recherche valant validation du séminaire en M1.
Programme :
. Lundi 9 décembre 2013- séance 2. Genre et sexualité au travail. Approches ethnographiques
Mathieu Trachman, sociologue, chargé de recherche à l’INED.
Gabrielle Schütz, sociologue, maîtresse de conférences à l’Université Versailles Saint-Quentin.
. Lundi 13 janvier 2014- séance 3. Géographie des homosexualités
Nadine Cattan, géographe, directrice de recherche au CNRS, UMR Géographie-cités.
Colin Giraud, sociologue, maître de conférences à l’Université Nanterre Paris Ouest.
. Lundi 10 février 2014- séance 4. Étudier le féminisme au croisement des méthodes historiennes et sociologiques.
Alban Jacquemart, sociologue, postdoctorant au Centre Maurice Halbwachs (EHESS).
Bibia Pavard, historienne, maîtresse de conférences à l’Université Panthéon-Assas.
. Lundi 10 mars 2014- séance 5. Le genre en procès, une ethnographie du monde judiciaire
Coline Cardi, sociologue, maîtresse de conférences à l’Université Paris 8 Saint-Denis.
Céline Bessière, sociologue, maîtresse de conférences à l’Université de Paris-Dauphine.
Sibylle Gollac, chargée de recherches au CNRS, IDHE- associée à l’équipe CSU du CRESPPA.
Aurélie Fillod-Chabaud, doctorante à l’Institut Universitaire Européen (Florence, Italie).
. Lundi 7 avril 2014- séance 6. L’intersectionalité en pratiques : genre, classe, race, âge.
Caroline Ibos, politiste, maîtresse de conférences à l’Université de Rennes 2.
Viviane Albenga, sociologue, post-doctorante, laboratoire Triangle, Lyon.
. Lundi 12 mai 2014- séance 7. Ethnographies de la prostitution.
Mathilde Darley, sociologue, chargée de recherche au CNRS, Centre Marc Bloch, Berlin.
Milena Jaksic, sociologue, chargée de recherche au CNRS, Institut des Sciences Sociales du Politique, ENS-Cachan.
Gwenaelle Mainsant, sociologue, postdoctorante au CURAPP-ESS (Université de Picardie Jules Verne).
. Lundi 2 Juin 2014- séance 8. Comptes-rendus d’enquêtes « Observer le genre ».
Julie Ancian, Laure Bereni, Juliette Rennes et l’ensemble des M2 et de leurs tutrices/tuteurs.
http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2013/ue/500/

• Camille Froidevaux-Metterie, "Redécouvrir le sujet du féminisme. Pour une phénoménologie du féminin"
Intervention dans le cadre du séminaire ANR de philosophie politique du Centre International de Philosophie Politique Appliquée
Organisé par Alain Renaut et Jean-Cassien Billier Assistantes du séminaire : Marie-Pauline Chartron - Giulia Pozzi
Mardi 17 décembre 2013 : 18-­20 heures
Maison de la recherche, 28 rue Serpente – 75006 Paris,
Amphithéâtre D035 
Camille Froidevaux-Metterie est professeur de science politique à l’Université de Reims. Camille Froidevaux-Metterie entretient une relation critique avec les études de genre. Elle a publié une série d’études sur ce thème et prépare pour les éditions Gallimard un essai consacré aux transformations contemporaines de la condition féminine.
Bibliographie :
« Naissance de la femme contemporaine », Le Débat, n° 157, nov.-déc. 2009.
« Genre, magie d’un mot », Le Débat, n°160, mai 2010.
« La Beauté féminine, un projet de coïncidence à soi », Le Philosophoire, 2012/2.
 « L’expérience du féminin. Le corps, soi et les autres », Etudes, 2012/9.
« Réinvention du féminin », Le Débat, ° 174, mars 2013.
Contact :
Alain Renaut, alainrenaut@gmail.com

• Sabine Prokhoris, "Entre sexe et genre : force et vulnérabilité d’un cadre primaire au prisme de la psychanalyse"
Intervention dans le cadre du séminaire « Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines » de l’Institut Emilie du Châtelet
Vendredi 20 décembre 2013
14h à 16h00 : Jardin des Plantes (MNHN), Grand Amphithéâtre d’Entomologie, 43 rue Buffon, 75005 Paris
Présentation :
Mon questionnement, à partir de l’expérience de la cure de psychanalyse, et notamment d’une clinique qui a pu rencontrer des histoires de sexuation marquées par le vœu de changer de sexe/genre, portera sur la façon dont on peut comprendre la charge sexuelle, ce qui ne veut pas dire d’emblée sexuée, de la question du genre. Étant entendu que, du point de vue de la psychanalyse, le sexué – autrement dit ce qui se donne à penser en termes de partage masculin/féminin – est à envisager non comme un socle originaire, correspondant, fut-ce sur le mode de la discordance, à la réalité physiologique/biologique/anatomique, mais comme une formation de l’inconscient. Qu’est-ce alors qu’une formation de l’inconscient ? La notion gofmanienne de « cadre primaire », soit de ce qui de façon (illusoirement) immédiate donne sens à une expérience, et définit ce qui nous paraît être indubitablement « réel », me servira de point d’appui pour réfléchir à ce qui constitue à la fois l’emprise et la vulnérabilité de l’adhésion intime au partage sexué/genré du monde. Avec comme horizon une question : en quoi la psychanalyse, contre tout ce que peut en répandre aujourd’hui sa vulgate, est-elle partie prenante d’une mise en crise des certitudes en la matière, qui peut faire travailler, au lieu de chercher à la colmater, la vulnérabilité du cadre primaire ?
Contact :
iec@mnhn.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 1er février 2014
"Genre et alimentation"
Pour un numéro thématique du Journal des Anthropologues, coordonné par Priscille Touraille (CNRS, MNHN), Tristan Fournier (CNRS, CERTOP), Julie Jarty (CNRS, CERTOP) et Nathalie Lapeyre (CNRS, CERTOP)
Argumentaire :
L’idée selon laquelle « les hommes » doivent manger plus que « les femmes », notamment de la viande (des protéines animales), est une idée défendue par le sens commun, particulièrement dans les sociétés occidentales, et actée par les institutions médicales. Elle a longtemps été un paradigme scientifique mais a été récemment remise en question par les sciences de la nutrition. Cette perspective critique ouvre un champ considérable au croisement des sciences sociales et de l’anthropologie biologique. Elle permet de sortir du paradigme qui voit les pratiques alimentaires comme reflétant les besoins physiologiques des individus. Elle désigne « l’obstacle épistémologique » qui a longtemps été à l’œuvre dans les sciences sociales et engage à construire un questionnement véritablement sociologique sur le rapport entre pratiques alimentaires et rapports de pouvoir. Si les recherches à l’interface des gender studies et des food studies ont fait l’objet d’une attention particulière aux Etats-Unis dans les années 1990, un examen approfondi des travaux francophones croisant les thèmes du genre et de l’alimentation laisse apparaître un angle mort dans la littérature relevant de ces deux champs. Partant du constat que cette articulation reste un parent pauvre de la recherche, l’ambition de ce numéro est de faire émerger les savoirs existants sur l’articulation de ces problématiques.
Ce numéro appelle ainsi des contributions qui s’inscrivent à la croisée des gender studies et des food studies, et s’adresse à des chercheuses et chercheurs spécialisé-e-s dans l’un des deux domaines et intéressé-e-s par le croisement de ces thématiques, mais aussi à des personnes qui n’appartiendraient à aucun de ces champs mais qui ont, de par leurs recherches, des données ou des réflexions capables d’illustrer les problématiques en jeu. Nous favoriserons particulièrement les contributions interdisciplinaires, notamment celles qui se proposent d’articuler données biologiques et données sociologiques.
Thème 1 : Inégalités alimentaires genrées
Carole Counihan a écrit que « la nourriture est l’arme de coercition la plus forte qui soit ». Elle est, en d’autres termes, un instrument privilégié de l’inégalité sociale. Cette proposition appelle à une théorisation d’envergure dans les sciences sociales : montrer que les régimes d’inégalité sociale produisent, de manière structurelle, des inégalités alimentaires. Trois axes seront privilégiés :
1) Inégalités alimentaires : nous appelons ici les ethnologues à rendre compte des inégalités alimentaires observées sur leurs terrains respectifs (particulièrement en termes de protéines animales), observations bien souvent non publiées parce que n’entrant pas dans leur thématique principale de recherche. L’effort demandé est d’éclairer ces inégalités à l’aune des discours de justification des informateurs et du contexte structurel d’inégalité de la société, en termes de catégories de genre, mais aussi d’âge, de classe, etc. Nous demandons aux auteur-e- s d’éviter les interprétations « symbolisantes », peu pertinentes ici.
2) Développement et malnutrition : ce thème appelle également des contributions issues de travaux sur le développement centrés sur les problématiques de malnutrition et de ses effets sur la santé des femmes. Par exemple, serait avantageusement proposé un rapport sur les inégalités alimentaires genrées dans un contexte global de pénurie alimentaire.
3) Epistémologie critique : last but not least, nous invitons, avec particulièrement d’enthousiasme, les contributions théoriques ou les contributions qui se saisissent de ce thème sous un angle d’épistémologie critique en anthropologie sociale. Pourquoi existe-t-il si peu de travaux à avoir théorisé le lien entre genre et inégalités alimentaires ? Comment identifier les pôles de résistance à une problématisation qui ouvre pourtant sur des programmes interdisciplinaires à forte portée heuristique et qui promet d’être si puissante du point de vue de la connaissance produite par les sciences sociales ?
Thème 2 : Regards croisés entre genre et alimentation
Nous sollicitons également des travaux qui explorent les questionnements suivants : En quoi les cadres théoriques développés dans le champ des études sur le genre peuvent-ils être pertinents pour l’analyse des pratiques alimentaires ? Et réciproquement, comment l’entrée alimentation peut-elle contribuer à illustrer et à étendre l’analyse des rapports de genrecomme rapports de pouvoir ? Les propositions d’articles pourront par exemple s’inscrire dans l’un des trois axes suivants :
1) Le genre des pratiques alimentaires : il s’agit ici d’aborder les consommations et pratiques spécifiques ou « engagées » (végétarisme, véganisme, bio, diététiques alternatives, etc.) ; d’analyser l’incidence des trajectoires de vie et des ruptures biographiques ; d’étudier le rapport à l’alimentation des groupes à l’articulation des catégories de genre, de génération, de classe, ou d’autres modes de catégorisation sociale.
2) Corps et santé : cet axe s’intéresse aux modalités de réception des recommandations nutritionnelles (observance, orthorexie, etc.) ; à la prévalence et au vécu des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, obésité) ; à la gestion individuelle, conjugale et/ou familiale des risques et pathologies chroniques liés à l’alimentation ; aux effets du modèle d’esthétique corporelle de minceur (régime hyperprotéiné, etc.).
3 Marchés, médias, métiers : il s’agira enfin de poser un regard sur le marketing agro- alimentaire et le « gender merchandising » ; sur la mise en scène des rôles genrés dans la publicité ; sur les impacts de la « téléréalité culinaire » (engouement des hommes pour la cuisine quotidienne, féminisation des « métiers de bouche », etc.) en termes de pratiques et représentations genrées de l’alimentation.
Calendrier et consignes pour les auteur-e-s :
Les projets d’articles (1/2 à 1 page) sont à adresser par mail en format Word à la rédaction du Journal des Anthropologues (afa@msh-paris.fr) avant le 1er février 2013. Les articles complets, d’une longueur maximum de 40 000 signes (espaces compris), seront à remettre avant le 1er juin 2014.
Publication :
1er semestre 2015.
Contacts :
tristan.fournier@univ-tlse2.fr ; jarty@univ-tlse2.fr ; nathalie.lapeyre@univ-tlse2.fr ; touraille@mnhn.fr

• Avant le 3 février 2014
"Homoparentalités, transparentalités et manifestations de la diversité familiale : les nouveaux défis contemporains de la parente"
Pour un prochain numéro de la revue internationale Enfances Familles Générations
Rédactrices invitées :
Marie-France Bureau, professeure agrégée de droit, Université de Sherbrooke (Canada) Martine Gross, ingénieure de recherche en sciences sociales, CNRS (France).
Argumentaire :
Ce numéro de la revue internationale Enfances Familles Générations portera sur les problématiques soulevées par les manifestations de la diversité familiale et notamment les configurations homoparentales et transparentales.
Les réformes importantes mises en place par les législateurs occidentaux quant aux structures normatives entourant la parenté ont fait l’objet de nombreux travaux depuis les années 1980. Les études en sciences sociales portant sur les transformations des modèles familiaux, le démariage, le rôle des divers adultes dans la vie des enfants et les nouvelles technologies de reproduction ont également mobilisé les chercheurs. Depuis une dizaine d’années, les enjeux entourant la parenté – la redéfinition, la reconnaissance, l’accès, l’inscription des liens, etc. – intéressent tant les sociologues, les anthropologues, les psychologues, les médecins que les juristes et constituent un objet de recherche à la fois complexe et fascinant pour les chercheurs de ces divers champs disciplinaires.
Dans cette optique et compte tenu des développements rapides (tant des pratiques sociales que des transformations législatives), l’homoparentalité semble avoir été un point de cristallisation, un sujet d’étude et d’investigation fécond en raison non seulement de ce qu’il représentait en terme de rupture, de nouveauté, de remise en question de ce qui paraissait évident dans l’adéquation entre le couple, la biologie, la généalogie et l’éducation des enfants, mais aussi de ce qu’il révélait des transformations de la parenté depuis quelques décennies.
Date limite pour l’envoi d’une proposition : 3 février 2014 Le résumé (1500 à 2000 caractères, espace compris) doit être soumis en ligne sur le site Web de la revue EFG à l’adresse suivante : efg.inrs.ca
Après acceptation du résumé, le manuscrit complet d’une proposition retenue par les rédactrices invitées devra être soumis en ligne avant le 16 mai 2014.
C’est pourquoi nous souhaitons mobiliser ce thème, non pas tant comme objet d’étude en soi ou comme phénomène social isolé, mais plutôt comme manifestation de la diversité familiale, comme révélateur des enjeux contemporains de la parenté. Nous nous intéressons particulièrement à la façon dont les problématiques auxquels font face les parents gais, lesbiens et trans s’inscrivent dans les questionnements plus larges posés par les phénomènes actuels que sont la pluriparentalité, la demande de certains enfants nés du recours à un don de gamètes, d’accéder à l’information sur leurs origines biologiques, et les dynamiques de genre dans la famille.
Nous invitons également les chercheurs à s’interroger dans une optique à la fois sociologique, anthropologique, psychologique et juridique aux sujets de recherche qui ont été moins explorés comme celui de la transparentalité, celui de l’analyse des discours publics et médiatiques portant sur les réformes législatives ayant trait à la parenté de même qu’à l’étude du vécu des familles homoparentales dans leur rapport aux institutions.
1. Du point de vue juridique, quels sont les obstacles juridiques auxquels sont toujours confrontés les membres des minorités sexuelles en ce qui a trait à l’accès à la parenté ?
Comment les hommes gais ont-ils accès à la parenté compte tenu des nombreux pays où la GPA est interdite et l’accès à l’adoption limité ou inexistant ? ̈Quelles sont leurs stratégies ? La reconnaissance du « mariage pour tous » en France comme ce fut le cas en mai 2013 change-t- elle la donne (point de vue comparatif avec d’autres juridictions tel le Québec, la Belgique ou l’Espagne). Les personnes trans demeurent-elles parents lorsqu’elles ont eu leurs enfants avant leur transition ? Le fait d’avoir obtenu un changement de sexe limite-t-il ensuite l’accès à la parenté, à la fertilité ?
2. Regard comparatif et analyse des discours sur la conjugalité et la parenté.
L’homoparentalité et l’union des conjoints de même sexe sont emblématiques des grandes transformations de la parenté et des réformes législatives portant sur la famille amorcées au tournant des années 2000 dans la plupart des pays francophones, en Europe ou au Québec. Cette nouvelle façon de faire famille et les revendications des communautés LGBT ont suscité débats et controverses tant parmi les experts que dans l’opinion publique et dans les médias. À une époque où certaines juridictions ont modifié leur approche normative à l’égard de ces questions depuis plus d’une décennie et où d’autres, comme la France, sont en plein cœur du débat, l’analyse des discours entourant ces réformes s’avère pertinente. Les analyses sociologiques et de droit comparé pourront éclairer l’influence de la tradition juridique, de la religion et du modèle étatique sur l’émergence de ces questions et sur les résistances observées. Comment analyser les réticences des législateurs occidentaux à définir une parenté sociale ou à envisager plus de deux parents (coparenté à 3 ou 4 parents).
3. Problématiques relatives au vécu des familles homoparentales
Les études empiriques portant sur le vécu des enfants élevés en famille homoparentale et sur les parents gais et lesbiens ont essentiellement porté sur la constitution des familles lesbiennes et sur le développement des enfants élevés par des parents de même sexe. De nouvelles études portant sur ces familles face aux diverses institutions (école, système de santé, travail, etc.) sont nécessaires pour observer les impacts des changements normatifs dans la vie concrète des familles, des enfants. En l’absence de tels changements, quels sont les effets de l’absence de statut légal pour l’un des parents ? Quels liens les parents gais et lesbiens entretiennent-ils avec les membres de leur famille ? Quels sont les effets de la visibilité ou de l’invisibilité de ces familles dans l’environnement proche ou plus lointain ? Comment les familles préparent-elles ou non leurs enfants à affronter des regards homophobes ou des propos hétéronormatifs ? Quelles sont les conséquences en matière de prise de risques pour les populations LGBT, de l’accès limité aux procréations assistées et des obstacles pour adopter un enfant ? Enfin, nous sollicitons également des études sur ce que fait l’homoparentalité aux normes de genre. Les familles homoparentales transmettent-elles les normes de genre ou au contraire les renouvellent-elles ?
La proposition doit être soumise en ligne sur le site Web de la revue avant le 3 février 2014. Pour ce faire, vous devez créer un compte d’usager en tant qu’auteur, en cliquant sur l’onglet « S’inscrire ». Votre soumission doit comprendre un titre provisoire, un résumé (1 500 à 2 000 caractères, espace compris) ainsi que les coordonnées de tous les auteurs.
Les manuscrits complets (50 000 à 60 000 caractères, espaces compris, excluant le résumé et la bibliographie) des propositions retenues par les rédactrices invitées devront être soumis en ligne avant le 16 mai 2014.
Les auteurs sont priés de se conformer aux règles d’édition de la revue :
www.efg.inrs.ca/index.php/EFG/about/submissions#authorGuidelines
Tous les manuscrits sont acceptés ou refusés sur la recommandation de la direction et des responsables de ce numéro thématique de la revue, après avoir été évalués à l’aveugle par deux ou trois lecteurs externes.

• Avant le 14 février 2014
"Femmes et accès à la justice en Afrique : enjeux et défis"
82e Congrès de l’Acfas Université Concordia
Montréal, 12-16 mai 2014
Présentation :
Dans le cadre du 82e Congrès de l’Acfas (association francophone pour le savoir), le Giersa (groupe d’études et de recherches sur les sociétés africaines) organise un colloque sur le thème « Femmes et accès à la justice en Afrique : enjeux et défis ».
Vous trouverez ci-dessous l’appel à communications. Il s’adresse aussi bien aux chercheur.e.s qu’aux étudiant.e.s et encourage la diversité des approches (science politique, sociologie, droit, anthropologie) sur la question du rapport des femmes à la justice en Afrique (Afrique subsaharienne et Maghreb).
Argumentaire :
La plupart des Etats africains ont ratifié les instruments législatifs en faveur des droits des femmes. Pourtant le fossé entre les normes adoptées et leur application est patent, l’accès à la justice restant très aléatoire en pratique. D’une part les facteurs sociaux-économiques et les pesanteurs socio-culturelles jouent un rôle dissuasif. D’autre part, les dysfonctionnements des institutions judiciaires ne font que renforcer l’image d’une justice lointaine et inaccessible. Par conséquent, le droit reste méconnu et peu mobilisé par les femmes. Or l’accès à la justice constitue un élément central dans un état de droit au sein duquel les citoyens doivent pouvoir faire valoir leurs droits. C’est donc bien la question de la construction de la citoyenneté qui est posée à travers l’étude du rapport des femmes à la justice en Afrique.
Trois axes de réflexion sont proposés :
. Les institutions judiciaires face à la problématique genre : Analyser le fonctionnement de la justice au quotidien est indispensable pour comprendre les obstacles que les femmes peuvent rencontrer. Y a-t-il une prise en compte spécifique de la dimension genre au sein des tribunaux ? Dans quelle proportion les femmes sont-elles représentées dans les professions judiciaires ? La variable genre joue-t-elle un rôle dans la manière d’interpréter le droit ?
. Femmes et justice dans un contexte de pluralisme normatif : La justice étatique ne constitue souvent que le dernier recours pour les femmes, d’autres ordres normatifs tendant à s’imposer à elles en pratique : Quels sont-ils ? Comment cohabitent-ils avec le droit étatique ? Quelles possibilités les femmes ont-elles pour jouer sur différents registres ?
. Politiques d’accès à la justice : Quels dispositifs sont mis en œuvre par les Etats et/ou les associations pour favoriser un meilleur accès à la justice ? Comment expliquer leur développement récent ? Ces programmes intègrent-ils une dimension genre ? Quel est leur impact sur le rapport des femmes au droit ?
Les propositions de communication sont à envoyer aux organisateurs avant le 14 février 2014. Marième N’Diaye Noly, marieme.claire.ndiaye@umontreal.ca Olivier Mbabia, olivier.mbabia@umontreal.ca
Pour toute demande d’information complémentaire, veuillez communiquer avec Marième N’Diaye Noly, marieme.claire.ndiaye@umontreal.ca

• Avant le 19 février 2014
"Plateforme interfacultaire en Etudes Genre - PlaGe"
Work in Progress en Etudes Genre
Organisation : Thierry Delessert, post-doc FNS, IHES, chargé de cours, CEG LIEGE (UNIL) Magali Delaloye, 1ère assistante, CEG LIEGE (UNIL)
Damien Michelet, coordinateur PlaGe / CEG LIEGE (UNIL)
18-19 mars 2014, Université de Lausanne
Présentation :
La Plateforme en Etudes Genre (PlaGe) de l’Université de Lausanne organise les 18 et 19 mars 2014 des journées d’étude sous un nouveau format : les Research Days, consacrés aux recherches adoptant une perspective de genre et/ou soulevant des problématiques de genre. Ces journées sont divisées en deux : le Work in Progress, le 18 mars et l’Advanced Day, le 19 mars. Cet appel à contributions pour la première journée s’adresse en particulier aux chercheur·e·s universitaires débutant·e·s. Les présentations porteront sur des questions de recherche interrogeant le genre, de manière centrale ou partielle, théorique ou empirique. Ce Work in Progress sera l’occasion de confronter les points de vue et les résultats des recherches entre chercheur·e·s.
Le Work in Progress a pour buts :
. de présenter les projets en cours ou des résultats de recherches intégrant le genre (travaux de
Master, thèses, projets FNS, etc.) ;
. d’échanger entre chercheur !e !s de différentes disciplines et de différents niveaux académiques
dans un contexte convivial ;
. de fournir une plateforme de discussions interdisciplinaires entre chercheur !e !s débutant !e !s et
expérimenté !e !s ;
. de visibiliser l’importance du genre dans la recherche toutes disciplines confondues.
Le Work in Progress 2014 est également une activité externe du programme doctoral CUSO en Etudes Genre, et accueille tout !te !s les doctorant !e !s qui veulent y participer pour présenter leur projet de thèse et le discuter avec un public interdisciplinaire (cf. http://gender.cuso.ch". Ce Work in Progress contribue au soutien à la relève académique et vise au renforcement du réseau interdisciplinaire et interfacultaire.
Chaque proposition de communication retenue donnera lieu à une présentation orale de 20 minutes, suivie de 10 minutes d’intervention d’un !e discutant !e, puis d’un débat de 15 minutes avec le public.
Les propositions de contribution (sous forme de résumé de 200 à 300 mots) sont à envoyer jusqu’au 19 février 2014 à : Thierry.Delessert@unil.ch et magali.delaloye@unil.ch (résumé en attaché, format Word ou rtf). La sélection des résumés sera effectuée avant le 1er mars 2014.
http://gender.cuso.ch

• Avant le 17 janvier 2014
"Pornography, audiences and consumers"
 Porn Studies : special issue
Dr Sharif Mowlabocus (University of Sussex) and Professor William Leap (American University) are editing a special issue of Routledge’s new Porn Studies journal, scheduled for publication in May 2015 (issue 6). The issue will explore the multiple positions from which different audiences engage with pornographic material, and will include articles on research methods, political-economies of pornography and discourses of porn consumption. 
 At the present time, the editors are seeking proposals for papers that specifically address the theme of women as consumers of pornography. Women have historically been underrepresented in discussions of porn consumption and porn audiences and we would like to use this special issue to address this imbalance. Please note that, for this reason, this is a specific call and we are only seeking papers that explore the experiences of female porn audiences / consumers.
 The publishing schedule is set as follows :
January 17th 2014 – Abstracts and biographies due.
February 3rd 2014 – Editor’s decision on submission.
July 31st 2014 – Articles submitted to editors
October 15th 2014 – Reviewers reports returned to authors
December 22nd 2014 – Revised articles submitted to journal for typesetting
May 2015 – publication of article in 6th issue of Porn Studies.
 Abstracts should be no longer than 350 words and should be accompanied by a biography (200 words max) of the author(s). We welcome critically-engaged analyses that are underpinned by relevant theoretical frameworks. Final articles to be no longer than 6,500 words.
 Please send abstracts and biographies to s.j.mowlabocus@sussex.ac.uk by January 17th 2014.

• Avant le 20 janvier 2014
"Feminist Critical Analysis : Feminism’s Affective Objects"
Inter-University Center (IUC), Dubrovnik (Croatie)
May 26th to May30th, 2014
The Center for Gender and Politics of the Belgrade University - Faculty of Political Sciences,
The Department of Women’s and Gender Studies at Rutgers, the State University of New Jersey,
The Program in Women, Gender and Sexuality Studies, Washington University in St Louis
are pleased to announce the next annual postgraduate course in
Topic :
Contemporary theoretical shifts toward affect emerged as a critique of post structuralism’s failure to accommodate or even recognize those central facts about human experience that “cannot be translated into words without doing violence” (Anna Gibbs), such as : "a body’s capacity to affect and to be affected" (Gregory Seigworth & Melissa Gregg). Following the line of this epistemological turn away from language, we invite different interpretations of affect and seek interdisciplinary approaches that examine connections between affect and feminist politics. We are interested in examining the relation between meaning and sense, representation and event, perception and experience, capital and objects of emotions, in order to try and answer the question about whether a focus on affect, not only as a force manifested on a personal level (as emotion), but as an impersonal intensity "of what the human shares with everything it is not" (Brian Massumi), can lead to reexamination of our views on feminist theory and politics. If feminism’s "killjoy" capacity exposes "the bad feelings that get hidden, displaced, or negated under public signs of joy"(Sara Ahmed), what are the dangers of turning the politics of happiness into a politics of anger, as Ahmed suggests ? What are the "affective objects" that feminism is directed to ? If affect is a force created between different bodies, is there a need for a renewed embodiment of feminist politics ?
We encourage active participation and debate that will bring together disciplines from across the humanities, social sciences, art, political theory, cultural studies, philosophy, etc.
In 2014, the annual course Feminist Critical Analysis will examine these more recent theoretical moves and consider their consequences for feminist scholarship and activism.
The course will be held at the Inter-University Centre, Dubrovnik (www.iuc.hr) from May 26th to May 30th (2014).
The course is co-directed by Professor Dasa Duhacek, University of Belgrade, Professor Ethel Brooks, Rutgers University and Distinguished Professor Linda Nicholson, Washington University.
The course is built on the intellectual dialogue among a diverse body of scholars from different geographical locations and the participating faculty is drawn from different universities.
Eligibitiy and fees :
IUC courses are conducted at a postgraduate level. Candidates with a graduate degree and/or current postgraduate students interested in the topic may apply for participation.
There is no course fee. However, participants are expected to cover their own expenses of travel and accommodation. While the organizing institutions are not in the position to offer any financial assistance, we can refer you to the Inter-University Center in Dubrovnik, which has a small number of scholarships available for applicants from Central and Eastern Europe. For conditions and eligibility for IUC scholarships, please consult the IUC website : http://www.iuc.hr/hesp-osi.php. For those who are not eligible, we suggest that you seek funds from your home institution.
All meetings are conducted in English.
Final deadline for applications is January 20th, 2014
Please send your applications to the Center for Gender and Politics University of Belgrade, Faculty of Political Sciences, at studijeroda@fpn.bg.ac.rs with Dubrovnik 2014 in the subject line (attn : Nenad Knezevic and Milica Mirazic).

• Avant le 15 mars 2014
"The War On Boys"
Volume 8 of Thymos : Journal of Boyhood Studies
Guest editors : Máirtín Mac an Ghaill (Newman University, UK), Chris Haywood
(Newcastle University, UK) and Jonathan A. Allan (Brandon University,
Canada).
In 2013, Christina Hoff Sommers released a second edition of The War
Against Boys,and shortly after, Michael Kimmel released *Angry White Men : American Masculinity at the End of an Era.
Both of these books attest to a shift in perspective about masculinity, not
just in the academy, but on the ground, in the city, in the classroom, in
the boardroom, in the factory. Boys and men, we are told, are under attack.
The University Campus has become a breeding ground for discussions of
“men’s issues” and “men’s rights,” both of which often focus on the figure
of the Boy who will become a Man in an inhospitable and feminizing world.
Our intended special issue poses a narrow, but nonetheless open, question :
How do we, as scholars of boyhood, masculinities, and gender, think about
the “war on boys” and what does that “war” look like ? How can critical
perspectives including but not limited to intersectional feminist theories,
critical race theory, crip theory and disability studies, and queer theory
help us disentangle the remarkably complex and nuanced nature of boyhood in
this war ?
The full call for papers is at http://bit.ly/1fZgkLp
More on Thymos : http://bit.ly/REKA2m
Preliminary inquiries and abstracts are welcome. Full manuscripts are
due *March
15, 2014*.
APA-styled manuscripts should be sent to both AllanJ@brandonu.ca and
diederikjanssen@gmail.com

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4 - THESES :

• Maëlle Maugendre soutiendra sa thèse de doctorat en histoire intitulée "Les réfugiées espagnoles en France (1939-1942) : Des femmes entre assujettissements et résistances" le vendredi 20 décembre à 14h, à l’Université de Toulouse 2 Le Mirail, à la Maison de la Recherche, salle D 31.
Jury :
Sylvie Chaperon,
Directrice de thèse, Professeure d’histoire contemporaine du genre,
Université de Toulouse 2 Le Mirail
François Godicheau,
Directeur de thèse, Professeur d’histoire contemporaine de l’Espagne,
Université de Bordeaux 3 Michel de Montaigne
Alicia Alted Vigil,
Catedrática de historia contemporánea, UNED Madrid
Philippe Rygiel,
Rapporteur, Professeur d’histoire contemporaine, Université de Paris
10, Paris-Ouest Nanterre La Défense
Mercedes Yusta Rodrigo,
Rapporteure, Professeure d’histoire contemporaine de l’Espagne,
Université de Paris 8, Vincennes-Saint Denis
Résumé :
Cette thèse se donne comme objectif de rendre visibles les femmes
espagnoles réfugiées en France de 1939 à 1942. Il s’agit de proposer
une narration au féminin de l’exode sur le sol français de ces femmes
restées dans l’ombre de leurs compagnons, pour les faire advenir sur
la scène historique. Prises en charge par l’administration française,
elles sont tributaires d’images sociales stéréotypées qui influencent
les pratiques des autorités à leur égard. Assignées dans des
catégories administratives qui évoluent selon les politiques menées à
l’encontre des étrangers sur le sol français, les femmes espagnoles
réfugiées se voient imposer des cadres de vie à respecter et des
comportements à adopter. Sous tutelle administrative, aux prises avec
des rapports de pouvoir qui se révèlent genrés, elles séjournent dans
des centres d’hébergement, et pour certaines dans des camps
d’internement. Le rapatriement en Espagne, l’émigration
outre-Atlantique, le regroupement familial ou bien l’emploi
conditionnent leur sortie de ces espaces coercitifs. Face aux
multiples dispositifs d’assujettissements étatiques, les femmes
espagnoles réfugiées se positionnent en résistance, et expérimentent
des registres d’actions variés qui leur permettent de prendre
conscience de leur « puissance d’agir ». Ce faisant, elles façonnent,
en situation d’exil, des identités individuelles et collectives
originales et résolument politiques.
Contact :
maelle.maugendre@univ-tlse2.fr

• Yolanda Palma Cabrera soutiendra sa thèse en démographie intitulée "La Santé reproductive des adolescentes en Basse-Californie. Résultats d’une enquête auprès des ménages" le 19 décembre 2013 à 9h30 Salle Paul Ricoeur (Salle B016), Université Paris Ouest Nanterre La Défense - Bâtiment B
Jury :
Maria Cosio (Université Paris Ouest, directrice), B. Grossat (Université de Paris 1), C. Brugeilles (Université de ¨Paris Ouest Nanterre La Défense) et N. Ojeda (Université de San Diego)
Résumé :
Le développement de cette étude part de l’observation des données de différentes sources au sujet de la fécondité des adolescentes de Basse-Californie (Mexique), qui a atteint un des plus hauts niveaux parmi les entités fédérées. Cet état est caractérisé par le fait que pratiquement la totalité de sa population se situe dans un territoire avec un contact quotidien potentiel avec la Californie aux Etats-Unis. D’autre part, il s’agit d’un état avec une forte immigration interne de population en provenance de plusieurs entités du pays.
Un autre aspect qui caractérise l’entité se réfère au comportement conservateur de ses autorités. La Basse-Californie est l’un des états qui a présenté des normes parmi les plus restrictives dans l’application des lois sur la santé de la reproduction ainsi qu’un faible intérêt dans l’élaboration de stratégies qui cherchent à résoudre les problèmes à partir des caractéristiques de l’entité.
Dans ce contexte de forte immigration interne, d’influence potentielle des Etats-Unis et de gouvernements très conservateurs, la question centrale posée par cette étude renvoie aux niveaux de fécondité, aux variables qui dans une grande mesure la déterminent en Basse-Californie, et aux causes potentielles de cette association en partant des théories qu’ont apportées différents auteurs.
La méthodologie utilisée dans cette étude fut celle d’une enquête de probabilité au sein de ménages comprenant des femmes de 18 à 29 ans. L’enquête de Basse-Californie provient d’un projet, sous la direction de l’auteure du travail présenté ici.
Contact :
cosio@u-paris10.fr

• Chiara Quagliariello a soutenu sa thèse intitulée "Modèles de naissance et de “natures” en conflit : les Sénégalaises en exil face à l’hopital moderne", sous la co-direction et la co-tutelle internationale de Dominique Memmi et Simonetta Grilli, le mercredi 4 décembre à l’Universitéde Sienne (Italie), Institut Supérieur de Recherche “Santa Chiara”.
Jury :
Dominique Memmi, Directrice de Recherche au CNRS de Paris (directrice de thèse)
Simonetta Grilli, Professeur d’anthropologie à l’Université de Sienne(directrice de thèse)
SylvieFainzang, Directrice de Recherche à l’INSERM de Paris (rapporteur)
Danièle Carricaburu, Professeur de sociologie à l’Université de Rouen (rapporteur)ValeriaRibeiroCorrosacz, Professeur d’anthropologie à l’Université de Modena (examinateur)
BrunoRiccio, Professeur de sociologie à l’Université de Bologna (examinateur)
Résumé :
Ma thèse porte sur les représentations implicites de la Nature dans les différents modèles de naissance. Mon travail se oncentre, en particulier, sur les formes de dialogue, les conflits et les solutions de compromis entre les modèles de procréation introduites et rencontrées par les femmes sénégalaises en exil dans le service de maternité de Poggibonsi : un des premiers en Italie à avoir proposé le modèle de naissance dit « naturel ». A travers une étude comparative, mon analyse met en lumière la conception de la Nature propre à notre société occidentale moderne. C’est dans ce
cadre que s’inscrivent les difficultés rencontrées par les sages-femmes face à la tentative de créer une alliance avec les Sénégalaises sur la base d’une égalité (d’espèce) censée aller au-delà des différences (culturelles). La faveur accordée au relativisme culturel dans une société occidentale qui se veut désormais volontiers multi-culturaliste se voit donc contrecarrée - en pratique - par une tendance à universaliser notre propre rapport à la nature : une sorte de naturalisme, moderne aussi bien que « post-moderne ». L’idée selon laquelle, bien que le fonctionnement « purement » biologique du corps soit certes, à peu près le même pour tous, la nature n’a pas la même importance et n’occupe pas du tout la même place dans toutes les « cultures de la naissance » apparaît comme un défi difficile à « digérer » pour le rationalisme occidental, notamment hospitalier.
Contact :
chiaraquagliariello@yahoo.it

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5 - POSTES :

• Allocation post-doctorale Ile-de-France
Le GID a été labellisé DIM en 2011 et s’est donné pour objectif d’approfondir et d’encourager les recherches sur le genre et sur les discriminations.
Cette labellisation par la région Île-de-France s’accompagne d’un soutien financier, sous la forme d’appels à projets permettant le financement d’allocations post-doctorales, pour soutenir les recherches menées, dans des établissements franciliens, sur les problématiques du genre et sur celles des discriminations.
L’Institut Émilie du Châtelet (IEC) coordonne la sélection du pôle « Genre » et l’Alliance de Recherche sur les Discriminations (ARDIS) celle du pôle « Discriminations » du programme scientifique du DIM « Genre, Inégalités, Discriminations ».
Le présent appel à candidatures concerne obligatoirement et de façon centrale :
. soit les recherches sur les femmes, le sexe ou genre,
. soit les recherches sur les discriminations
Les candidat-es choisiront l’une des deux thématiques.
La date de clôture est fixée au 4 février 2013
Attention : la candidature ne peut être enregistrée que si toutes les pièces du dossier ont été déposées.
Cette opération doit s’effectuer en une seule fois.
A télécharger :
Notice explicative (allocations post-doctorales GID) http://www.gid-idf.org/files/file_file_526.pdf
Dossier de candidature (allocations post-doctorales GID) http://www.gid-idf.org/files/file_file_529.doc
http://www.gid-idf.org/fr/appels-a-projet-allocation-post-doctorale-formulaire-de-candidature

• Assistant Professor - Gender and Indigeneity
Tenure Stream Faculty / Division : Faculty of Arts and Science
Department : Women and Gender Studies Institute
Campus : St. George (downtown Toronto)
Job Closing : Jan 31, 2014 Open Until Filled
Description :
The Women and Gender Studies Institute (WGSI) at the University of Toronto
invites applications for a tenure-stream appointment at the rank of
Assistant Professor, with a focus on Gender and Indigeneity. The start date
for the position will be July 1, 2014.
The successful candidate may work on Indigenous issues in a range of
settings and geographical locations and will have an ability to set this
work within a comparative and relational framework, with an understanding of
Aboriginal/Indigenous issues in Canada strongly preferred. We are especially
interested in intersectional research that grapples with gender, race,
class, sexuality, religion and other important differences, research which
draws on or is in conversation with critical transnational, diasporic, and
post- and anti-colonial feminist scholarship. Candidates may apply from any
disciplinary or interdisciplinary background. We particularly welcome
applications from scholars with a commitment to community-based research and
to working directly with Aboriginal/Indigenous communities, and an
engagement with Indigenous methodologies, including storytelling and
arts-based methodologies.
Applicants will have the opportunity to work closely with, and cross-list
courses in, relevant affiliated departments, including Aboriginal Studies,
but also African Studies, Canadian Studies, Caribbean Studies, Centre for
the Study of the U.S., East Asian Studies, and/or Latin American Studies, as
well as other departments.
Situated on or near the traditional territories of various First Nations,
including the Anishinabe, the Haudenosaunee, and the Huron-Wendat, faculty
at WGSI recognize the transcolonial and transnational links that extend
throughout the Americas, and elsewhere, and the Indigenous political, social
and cultural issues that have given rise to international Indigenous rights
and decolonization movements. WGSI at the University of Toronto includes
undergraduate and graduate programs, including a new Ph.D. program
(www.wgsi.utoronto.ca). WGSI adopts a transnational approach to women and gender studies, an approach which speaks both to the distinctively global character of the city of Toronto, but also to anti- and post-colonial and transnational contexts throughout the world.
The transnational perspective explores the global processes in which women’s
and men’s lives, gender relations, gendered subjectivities and sexualities
are situated. In particular, WGSI has distinctive strengths in the following
five fields : (1) feminist anti- and post-colonial, diasporic and
transnational studies ; (2) gender, sexuality and queer studies ; (3) cultural
studies ; (4) feminist studies of technology, science, environment and
biomedicine ; and (5) transnational political economy and development
studies. WGSI is devoted to creative, conceptual and empirical research ;
critical pedagogy ; collaborations with a broad group of affiliated faculty ;
and projects developed with a wide ranging collection of communities and
other social justice actors.
Applicants must have a Ph.D. by date of appointment or shortly thereafter,
with demonstrated excellence in teaching and research, and Indigenous
community engagement. Duties consist of research and teaching at
undergraduate and graduate levels. Salary will be commensurate with
experience and qualifications.
All qualified candidates are invited to apply. Applications should include :
a cover letter ; curriculum vitae ; statement outlining current and future
research interests ; one writing sample of no more than 50 pages ; teaching
dossier (including course outlines, and student evaluations, as well as a
statement on teaching philosophy).
The UofT application system can accommodate up to five attachments (10 MB)
per candidate profile ; please combine attachments into one or two files in
PDF/MS Word format. Submission guidelines can be found at :
http://uoft.me/how-to-apply.
Applicants should also ask three referees to e-mail letters directly to bonnie.mcelhinny@utoronto.ca by January 31, 2014.

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6 - EN LIGNE :

• Mise en ligne du site internet de la Plateforme interfacultaire en Etudes Genre de l’Université de Lausanne - PlaGe
La PlaGe est pensée comme un réseau porté collectivement par les différentes disciplines et facultés. Elle favorise la collaboration entre les différents membres dans le domaine de la recherche, l’organisation d’activités scientifiques (conférences, séminaires, Work in Progress), la diffusion et l’intégration des Etudes Genre au sein des différentes disciplines et facultés de l’UNIL en dynamisant leur participation.
http://www.unil.ch/plage

• FIRAH, "Handicaps et sexualités"
A l’initiative du Centre Ressources coordonné par la FIRAH, l’association CH(S)OSE, le CeRHeS et le CCAH ont été associés pour déterminer les lignes prioritaires à travailler : la reconstruction de la sexualité, la vie sexuelle en insti- tution, les personnes avec une déficience intellectuelle, l’orientation sexuelle, la santé sexuelle et le genre. Le travail a été confié à Aurélien Berthou du CERLIS. Ces thématiques ont été choisies parce qu’elles apparaissaient soit comme souvent abordées mais sans progrès suffisants constatés pour les personnes (vie en institution, personnes avec une déficience intellectuelle), soit comme celles qui étaient encore les moins « découvertes » et présentant des aspects de l’ordre de l’interdit social (orientation sexuelle, genre, santé sexuelle).
http://www.firah.org/centre-ressources/upload/notices2/decembre2013/cahierhandicaps-sexualites.pdf

• AC Husson, "Féminisation de la langue : quelques réflexions théoriques et pratiques"
Les personnes lisant régulièrement ce blog auront sûrement remarqué que j’essaie au maximum d’éviter d’employer le masculin universel (j’explique ci-dessous ce que j’entends par là). Je voudrais tenter d’expliquer pourquoi (c’est le côté théorique) et surtout comment, par quelques réflexions liées à mon parcours sur cette question et à ma pratique comme féministe, blogueuse, mais aussi comme prof de français langue étrangère. Cette pratique est en évolution constante. Alors que j’étais d’abord extrêmement réticente, je me suis habituée à ces graphies à force de lectures et d’échanges militants, et j’aurais du mal aujourd’hui à faire marche arrière.
http://cafaitgenre.org/2013/12/10/feminisation-de-la-langue-quelques-reflexions-theoriques-et-pratiques/

• Laboratoire de l’égalité, "La place des femmes dans la musique et le cinéma en Europe"
Une étude réalisée par Caroline Ibos, maîtresse de conférence en science politique, pour le Laboratoire de l’égalité et Vivendi, et présentée le 22 novembre 2013 au Salon de l’éducation.
Pourquoi, depuis la création du festival de Cannes en 1945, une seule femme, Jane Campion, a reçu la Palme d’or, pour son film La leçon de piano (1993) ? Pourquoi 3% seulement des concerts, programmés dans les théâtres et opéras français pour la saison 2013-2014, sont dirigés par des femmes ? L’étude "La place des femmes dans la musique et le cinéma en Europe", publiée en novembre 2013, apporte des éléments de réponse.
http://www.laboratoiredelegalite.org/spip.php?action=acceder_document&arg=342&cle=ccaea64bfda0e654465cc22ee64885b9c4316864&file=pdf%2FFemmes-et-culture_Etude_Laboratoire_de_l_egalite-Vivendi.pdf

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7 - PUBLICATIONS :

• Revue de géographie alpine, "Lever le voile : les montagnes au masculin-féminin", 101-1 | 2013
Nul ne se saurait ignorer aujourd’hui la contribution des femmes à la vie dans les montagnes. Si certains articles de la Revue de Géographie Alpine ont, dès la fin des années 1960, évoqué la place des femmes dans les activités montagnardes, c’est au demeurant la première fois qu’un numéro de la revue est spécifiquement consacré à la question du genre et des montagnes. De quoi ainsi acter s’il en était encore besoin, que les rapports entre Hommes et Montagnes se conjuguent tant au masculin qu’au féminin, quand bien même les écrits scientifiques aient jusqu’alors plutôt consacré les montagnes au prisme de récits, de représentations ou de pratiques masculines.
http://rga.revues.org/1973

• Silvia Liebel, Les Médées modernes. La cruauté féminine d’après les canards imprimés (1574-1651), PU de Rennes, 226 p., 18 euros. ISBN : 978-2-7535-2656-7
Produits et moteurs de la moralisation grandissante du royaume, les canards imprimés avertissent des dangers représentés par les femmes insoumises. Considérant la littérature des rues comme source privilégiée pour l’histoire culturelle, ce livre l’appréhende en tant que puissant système de diffusion de modèles de comportement vers un large public.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3346

• Florence Rochefort, Maria Eleonora Sanna (dir.), Normes religieuses et genre. Mutations, résistances et reconfiguration (XIXe-XXIe siècle), Armand Colin, 320 p., 27,50 euros. EAN13 : 9782200285562
Les religions ont joué et jouent encore un rôle clé dans l’élaboration et la reproduction des normes de genre, à savoir le processus de différenciation et de hiérarchisation des sexes et des sexualités. Comment les univers religieux réagissent-ils alors aux mutations des mondes contemporains, en particulier sur les questions des droits des femmes, de la liberté sexuelle et de l’homosexualité ?
À travers une variété d’études de cas concernant la religion chinoise, le judaïsme, le protestantisme, le catholicisme et l’islam dans des aires géographiques contrastées, de la Chine, d’Israël, de la Tunisie, du Mexique, de la Polynésie à la France et l’Europe, cet ouvrage explore les adaptations, les reconfigurations ou les raidissements des normes religieuses, autant que les résistances notables qui s’expriment pour concilier croyances religieuses, égalité de genre et démocratie sexuelle.
http://www.armand-colin.com/livre/479575/normes-religieuses-et-genre.php

• Françoise Grange Omokaro et Fenneke Reysoo (dir.), Chic, chèque, choc.
Transactions autour des corps et stratégies amoureuses contemporaires.
En 2007, l’Institut universitaire d’études du développement (IUED, Genève) organise son 11e Colloque International Genre qui se tiendra les 11 et 12 octobre prochains. La thématique au centre des débats seront les féminités et les masculinités en transformation de la jeunesse à l’ère de la mondialisation. Les réflexions se nourrissent des résultats de la recherche menée en partenariat par l’IUED, l’Organisation mondiale de la santé et le Réseau universitaire international de Genève sur le thème « Genre et droits en matière de santé reproductive » (2004-2006). Le titre du colloque se veut délibérément cryptique et en décalage avec un discours moral sur la jeunesse et sa sexualité.
http://graduateinstitute.ch/fr/home/research/centresandprogrammes/genre/publications/actes_colloques/actes-2007.html

• Miriam Ganzfried, Le genre comme ressource politique en Suisse. La perception de l’élite politique, Presses Académiques Francophones, 100 p., 38,90 euros. ISBN 978-3-8416-2516-8
Traditionnellement un monde d’homme, la politique fonctionne encore aujourd’hui selon des règles faites par et pour les hommes. Malgré cet univers hostile à la gente féminine, les femmes sont entrées en politique dès que les pays leurs ont accordés les droits politiques. Toujours minoritaire, les femmes se sont aujourd’hui faites une place dans les parlements et gouvernements du monde. L’augmentation de la proportion de femmes dans les instances politiques laisse supposer qu’être une femme ne constitue pas obligatoirement un handicap en politique. Ce livre s’intéresse à ce changement de signification du genre féminin en politique et montre, à l’exemple de la Suisse, comment les membres de l’élite politique perçoivent le rôle du genre dans les affaires publiques. Cette étude s’adresse à toute personne intéressée par les rapports de genre dans le monde du pouvoir.
https://www.presses-academiques.com/catalog/details//store/fr/book/978-3-8416-2516-8/le-genre-comme-ressource-politique-en-suisse

• Arnaud Alessandrin, Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas (dir.), Corps trans / corps queer, L’Harmattan, 140 p., 15,50 euros. ISBN : 978-2-343-01487-6
Pour cette troisième édition, l’O.D.T. interroge la production et les figures queer dans les arts musicaux, littéraires, cinématographiques et plastiques. En posant son regard au-delà des frontières géographiques et genrées, cette somme d’articles tend à démontrer qu’il existe, dans la culture, des supports à l’élaboration d’une politique inclusive et non discriminante à l’égard de la diversité de genre.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=41970


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