[Annonces du RING]
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[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée... GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"Rencontres européennes sur le genre", 19-20-21 novembre, Lyon
"Gender mainstreaming : de l’égalité des sexes à la diversité ?", 3 octobre, Centre Pouchet, Paris
"Vents d’est, vents d’ouest. Mouvements de femmes et féminismes anti-coloniaux", 16-17 octobre, Genève
"Aspects de la « question femmes », pouvoir et Etat dans l’œuvre de Jean Bodin", 17 novembre, MSH Paris
"Héroïnes médiévales, l’héroïsme au féminin", 30 octobre, Toulouse
"Femmes déviantes, femmes victimes : l’ambivalence des femmes en Justice", 9-10 octobre, Poitiers
"Marie. Figures et réceptions : enjeux historiques et théologiques", 22 octobre, Liège
"Construire le féminisme : échanges et correspondances", 10-11 octobre, Lyon
"History and Feminism : Rethinking Women’s Movements Since 1800", 15 novembre, Londres
2 - SEMINAIRES :
« Corps » et sciences sociales, les vendredi, MSH Paris
"Corps, Actes, Genre", un samedi par mois, MIE, Paris
Cynthie Marchal, "Le rôle des attentes stéréotypiques de genre sur la mémoire rétrospective d’une agression sexuelle", 15 octobre, UL de Bruxelles
A. Corbin et M. Bozon, "L’harmonie des plaisirs et la sexualité en France", 4 octobre, Lyon
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
"Violences et société", Congrès de l’AFS, Paris
Avant le 1er décembre, "Réalismes et gender dans la peinture du vingtieme siècle", Amiens
"Sexualités, mixités, alliances", revue Diasporas. Histoire et sociétés
- Avant le 1er novembre, "The Role of Gender in Transitional Justice", livre
4 - POSTE :
Poste de professeur-e ordinaire ou professeur-e adjoint-e en Histoire dans une perspective genre à l’Unité des Etudes genre, Genève
5 - PUBLICATIONS :
Sylvie Chaperon, La Médecine du sexe et les femmes. Anthologie des perversions féminines au XIXe siècle
Virginia Woolf. Identité, politique, écriture, sous la direction de Françoise Duroux
Julia Kristeva (dir.), (Re)découvrir l’œuvre de Simone de Beauvoir. Du Deuxième Sexe à La cérémonie des adieux
"Le corps présidentiable", revue Raisons politiques
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COLLOQUES :
"Rencontres européennes sur le genre. Traduction, circulation, usage des concepts entre les langues, les pays, les disciplines. Pouvoir(s), domination, hiérarchies, autorité, résistance(s)"
Rencontres organisées par le RING et le Séminaire interdisciplinaire sur le genre de l’ISH de Lyon.
Lyon, 19-20-21 novembre
Lieux :
ISH - Institut des Sciences de l’Homme
ENS Lsh - Ecole Normale Supérieure Lettres et Sciences humaines
Présentation :
Ces deuxièmes rencontres européennes, à l’initiative du RING (réseau interdisciplinaire interuniversitaire national sur le genre), et du Séminaire interdisciplinaire de recherche sur le genre de l’Institut des Sciences de l’Homme de Lyon, poursuivent le travail commun initié en octobre 2006 lors du colloque de Saint-Denis, À propos des études de genre dans les pays européens. Où en sommes-nous ? Il s’agira à la fois de constituer un réseau européen de chercheuses et chercheurs engagé.e.s dans la recherche et l’enseignement des études de genre, et de réfléchir à la façon dont sont désignées, conceptualisées, enseignées les problématiques de genre.
On vise en particulier à considérer la dimension multilinguistique, multiculturelle et interdisciplinaire de ce champ, qui constitue sa richesse et sa prise sur le monde contemporain, mais aussi une difficulté et souvent un obstacle à l’institutionnalisation dans le monde universitaire.
Prenant pour hypothèse que dans les difficultés de traductions, il ne s’agit pas (que) d’un problème de mots – le meilleur exemple étant l’intraduisibilité longtemps affirmée de Gender en français – on essaiera d’analyser avec quels concepts, et quels enjeux, les théories du genre se sont développées dans les différents pays et les différentes disciplines.
Dans un souci de cohérence et d’efficacité, après avoir travaillé sur la notion même de genre lors de la rencontre de Saint-Denis et dans différents colloques et séminaires, on se donnera pour ces rencontres un objet précis : la désignation et l’analyse des rapports de pouvoir(s), domination, hiérarchies, autorité et résistance(s) : quels mots, quels concepts, quelles traductions ?, examinées à partir d’entrées conceptuelles, ou à partir de travaux récents.
Programme :
Mercredi 19 novembre - ISH
. 15:00-18:00 (Séance réservée aux intervenant.e.s)
Etat des lieux
table ronde animée par Nicky Le Feuvre (Toulouse 2)
Présentation succincte de l’expérience nationale de chaque intervenant.e, accent porté sur les questions décisives.
Jeudi 20 novembre - ENS Lsh
. 09:30-12:30
1/ Figures de référence. Autorité(s)
table ronde animée par Christine Planté (Lyon 2) :
> Ginevra Conti Odorisio, professeure d’histoire, Université de Rome 3 :
« Pouvoirs et droits des femmes dans la pensée politique d’Anna Maria Mozzoni »
> Sonia Dayan-Herzbrun, professeure émérite de sociologie, Université Paris 7, directrice de la revue Tumultes :
« Genre et critique adornienne de la domination »
> Anna Iriarte, maîtresse de conférences à l’Université del País Vasco, histoire et civilisation grecque :
« Autorité au féminin : sempiternelle gynécocratie basque »
> Patricia Mercader, professeure de psychologie sociale, Université de Lyon 2, GREPS
« De l’emprise à l’autorité »
. 14:30-18:00
2/ Circulation des concepts, traduction
table ronde animée par Azadeh Kian (Paris 7) :
> Astrid Deuber-Mankowsky, professeure de philosophie, Université de Bochum, directrice du Master Gender Studies « Culture, Communication, Société » :
« Baubo - Un nom autre et additionnel d’Aracoeli. Le féminisme Queer d’Elsa Morante »
> Gert Hekma, sociologue anthropologue, Gay and Lesbien Studies de l’Université d’Amsterdam :
« Translation of the Dutch word « nicht » an its mishaps »
> Cynthia Kraus, philosophe, maîtresse d’enseignement et de recherche, Université de Lausanne. Directrice de l’Ecole doctorale suisse romande en études genre (2008-2011)
« Pour en finir avec la nature - ou la nature en plus ?
Stratégies des études féministes des sciences »
Vendredi 21 novembre - ISH
. 09:30-12:30
3/ Dominations, résistances
table ronde animée par Michèle Riot-Sarcey (Paris 8) :
> Florence Degavre, Université catholique de Louvain, Faculté ouverte de Politique économique et sociale :
« Genre et care : les apports d’une lecture polanyienne et féministe »
> Lesley A. Hall, archiviste à la Wellcome Library de Londres, enseigne l’histoire de la médecine à l’University College de Londres :
« Invisible Man or Elephant in the Room : where is the ‘straight’ male in the history of sexuality ? »
> Azadeh Kian, professeure de sociologie, Université de Paris 7-Denis Diderot, responsable du CEDREF :
« Genre, diversité, et ethnocentrisme européen »
> Alice Pechriggl, Université de Klagenfurt, membre de l’école doctorale en études de genre (Gender Kolleg) de l’Université de Vienne :
« Résistance féministe – agir entre résistance psychique (agieren) et résistance politique (handeln) »
. 14:30-17:00
4/ Enjeux contemporains
table ronde animée par Sylvie Chaperon (Toulouse 2) :
> Karen Adler, Université de Nottingham, rédactrice du journal Gender & History :
« Place de la religion dans l’histoire du genre : réflexion sur les enjeux contemporains »
> Ionela Baluta, Faculté de Sciences politiques, Université de Bucarest :
« Le genre dans l’espace féministe académique roumain : un mot à la mode ou un concept théorique ? »
> Efigies, association de doctorant.e.s :
« Etat de la problématique genre dans les thèses de doctorat en cours »
> Virginia Ferreira, professeure de sociologie du travail, Université de Coimbra :
« La politique d’égalité du genre et les droits et devoirs des femmes »
Infos et contact :
ring@iresco.fr
L’affiche et le dépliant des Rencontres sont disponibles en qualité imprimable sur le site du RING (merci de les afficher dans vos universités) :
http://www.univ-paris8.fr/RING/IMG/affiche.lyon.pdf
http://www.univ-paris8.fr/RING/IMG/flyer.lyon.pdf
"Gender mainstreaming : de l’égalité des sexes à la diversité ?"
Débat autour du n° 44 des Cahiers du genre
Vendredi 3 octobre 2008 – de 14h à 18h
Lieu : salle de conférences du CNRS, 59 rue Pouchet – 75017 Paris.
métro : ligne 13, station Brochant ou Guy Môquet.
Bus : 66, arrêt La Jonquière.
RER C : station Porte de Clichy, sortie rue de La Jonquière.
Entrée libre, sans inscription.
Présentation :
Depuis maintenant plus d’une dizaine d’années, le gender mainstreaming, ou « approche intégrée de l’égalité », est promu par l’Union européenne et est devenu un engagement des États membres. Cependant, ces derniers ne l’ont pas mis en œuvre de manière uniforme, tant au niveau de son inscription dans les pratiques que dans l’ampleur de la mobilisation qu’une telle approche pouvait susciter. Dix ans après, le bilan de son application fait apparaître ses apports et limites avec l’introduction notamment d’une ouverture au concept de diversité. L’objectif de ce numéro des Cahiers du genre est de mettre en regard et d’activer les liens entre les polémiques théoriques féministes autour de cette notion et ses déclinaisons concrètes mettant en jeu une pluralité d’actrices et d’acteurs. L’articulation de deux questionnements a guidé l’élaboration du numéro :
. quel changement de paradigme offre le gender mainstreaming au regard de l’égalité des sexes ?
. que signifie le gender mainstreaming en termes de stratégie féministe ?
Les deux tables rondes ont pour visées de commenter les articles composant le numéro autour d’une série de questions présentes de manière transversale dans les articles : comment le gender mainstreaming permet de repenser les liens entre égalité des chances et égalité des sexes, action positive et transversalité, dilution et diversité ? Peut-il être pensé comme un nouveau paradigme de l’égalité, principe de justice et d’action, applicable à tout groupe de la population considéré comme discriminé ?
Programme :
. 14h : Introduction générale par Sandrine Dauphin et Réjane Sénac-Slawinski, coordinatrices du numéro « Gender mainstreaming : de l’égalité des sexes à la diversité ? »
. 14h20 : Le gender mainstreaming : un nouveau paradigme de l’égalité des sexes ?
Permet-il de résoudre la tension entre le général et le particulier ? Au bout du compte, le gender mainstreaming ne souffre-t-il pas d’être un concept porteur d’une idéologie « molle » ? Les féministes doivent-elles avoir peur de cette ouverture ? Est-ce une avancée, une opportunité à saisir, ou un recul ?
Présidence : Jacqueline Heinen, sociologue, Professeure à l’Université Versailles – Saint Quentin
Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche au CNRS
Sophie Jacquot, politologue, Centre d’études européennes
Rachel Silvera, économiste, Université Paris 1
. 16h : Pause
. 16h15 : Les enjeux féministes posés par le gender mainstreaming
Cette méthode questionne un enjeu qui divise les féministes libérales et radicales : peut-on tendre vers l’égalité des sexes sans bouleverser les structures existantes ? Dans cette perspective, dans quelle mesure le gender mainstreaming offre-t-il une réorganisation des processus décisionnaires ? Dans quelle mesure ne risque-t-il pas de favoriser la mise à l’écart d’interlocuteurs comme les ONG ? Comment les féministes s’en sont-elles saisies ? Plus globalement, quel est le rôle joué par les groupes de femmes et les mobilisations féministes dans sa mise en œuvre ?
Présidence : Anne-Marie Devreux, sociologue, directrice de recherche au CNRS
Diane Lamoureux, politologue, Université de Laval à Québec
Martine Lévy, vice-présidente du Lobby européen des femmes
Annie Guilberteau, directrice du CNIDFF
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article290
"Vents d’est, vents d’ouest. Mouvements de femmes et féminismes anti-coloniaux"
Colloque international genre IHEID 16-17 octobre 2008 - Genève
Salle Bungener, Rue Rothschild, 1202, Genève
Organisation : Pôle genre et développement - Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) : www.genre-dev.org / www.graduateinstitute.ch
Si l’existence du champ de savoir « genre et développement » n’est plus niée, les apports théoriques et pratiques qui construisent ce champ – notamment ceux provenant des pays du Sud – sont loin d’être reconnus comme ils le devraient.
Dès le XIXe siècle, tant dans les pays dépendants que dans les pays du centre, des réflexions ont été élaborées sur les liens entre les systèmes de domination de sexe, de classe, de caste, de race, de type colonial. Ces analyses ont peu été exploitées. Les nouvelles recherches féministes postcoloniales révèlent la diversité des luttes contre les inégalités de genre datant de l’époque coloniale.
Ce colloque veut analyser comment se croisent et se renforcent les différents mécanismes de domination, et dans quelle mesure les débats actuels sur le post-colonial et les recherches féministes sont mutuellement redevables et bénéficient de ces réflexions théoriques et pratiques.Montrer comment des femmes se sont constituées en sujets de leur propre histoire, reconnaître et repenser leur intervention dans les transformations sociales, en lien avec les luttes anti-coloniales, fait partie des objectifs de ce colloque.
Programme :
jeudi 16 octobre 2008
. 9.00-10.00 inscriptions, accueil des participant-es autour d’un café
. 10.00-11.00
1.Philippe Burrin, directeur, Institut de hautes études internationales et du développement
Message d’accueil
2.Christine Verschuur, Pôle genre et développement, Institut de hautes études internationales et du développement
Introduction : mouvements de femmes et rapports de type colonial 3.Janine Dahinden, Université de Neuchâtel, et deux étudiantes de l’école doctorale genre
Ouverture de l’école doctorale suisse romande en études genre
. 11.00-12.30
A.Intersectionnalité des rapports de domination :
race /classe / caste / nation / genre / sexualité
4.Ochy Curiel, Universidad Nacional de Colombia, Bogotá
La critica poscolonial desde las prácticas politicas del feminismo antiracista
5.Kalpana Kannabiran, Nalsar University of Law, Hyderabad
Women’s Movements in India. Different Locations, Multiple Struggles
Modération : Sabine Masson, NCCR-N/S. Institut de hautes études Internationales et du développement
Remarques sur l’apprentissage de l’intersectionnalité avec des mouvements de femmes
indigènes en Amérique Latine
. 14.00-.18.00
B.Mouvements de femmes et anti-colonialisme
6.Nomboniso Gasa, Comission on Gender Equality, Johannesburg
A History of Courage and Continuous Search for Political Expression
7.Fatou Sarr, Institut Fondamental d’Afrique Noire, Dakar
Féminismes en Afrique occidentale ? Prise de conscience et luttes sociales
8.Eileen Kuttab, Institut of Women’s Studies, Birzeit University, Palestine
Palestinian Women’s Movement : From Liberation to Accommodation and Globalization.
9.Azadeh Kian Thiébaut, CNRS, Mondes Iranien et Indien et CEDREF, Université Paris-7
Mouvements de femmes en Iran : entre l’Islam et l’Occident
Modération : Riccardo Bocco, Institut de hautes études Internationales et du développement
Vendredi 17 octobre 2008
. 9.00-12.00
C. Mécanismes de pouvoir sexistes et racistes
10.Pun Ngai, Hong Kong Polytechnic University
Gendering the Dormitory Labour Regime in Contemporary China
11.Jurema Werneck, ONG Criola, Rio de Janeiro
Nuestros pasos vienen de lejos ! Movimientos de mujeres negras y
estratégias políticas contra el sexismo y el racismo
12.Candida Laguna, Amex - Associación de Mujeres Estelí Xilonem
Violencia sexista y educación popular en Esteli, Nicaragua
13.Patricia Roux, Centre en Etudes Genre LIEGE de l’Université de Lausanne
Le sexisme du racisme, une étude de cas en Suisse
Modération : Lorena Parini, Université de Genève
. 14.00-17.00
D.Pensées post/anti-coloniales et féminismes
14.Deepika Bahri, English and South Asian Studies, Emory University, Atlanta
Feminisms in/and Post-colonialisms
15.Isabel Rauber, Universidad Nacional de Lanús, Província de Buenos Aires
Educación popular, interculturalidad y descolonización. La constitución del sujeto de
las transformaciones sociales en los movimientos de mujeres
16.Sarah Bracke, Department of Women’s Studies, Utrecht University
Feminist Genealogies, Political Knowledge and Practices
Modération : Fenneke Reysoo, Institut de hautes études Internationales et du développement
. 17.00-18.00
Débat
Modération : Christine Verschuur et Fenneke Reysoo, Institut de hautes études Internationales et du développement
18.00 Clôture du colloque autour d’un verre de l’amitié
Contacts :
Larissa Barbosa : larissa.viana@graduateinstitute.ch
Emmanuelle Chauvet : emmanuelle.chauvet@
graduateinstitute.ch
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article311
"Aspects de la « question femmes », pouvoir et Etat dans l’œuvre de Jean Bodin"
Rencontre-débat
organisée par le CEDREF, Université Paris VII, et le Séminaire franco-italien et méditerranéen, FMSH
Lundi 17 novembre 2008, de 16h 30 à 19h
à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme (54 Boulevard Raspail, 75006 Paris)
Salle 214 (2ème étage)
Deux lectures de l’ouvrage de Ginevra Conti Odorisio, professeur d’histoire des idées politiques à l’Université de Rome III : La famille et l’Etat dans La République de Jean Bodin (L’Harmattan, collection Bibliothèque du féminisme, 2007, traduction de Famiglia e Stato nella “République” di Jean Bodin, 1993, 1999), seront proposées par :
. Eleni Varikas, professeur de science politique à l’Université Paris VIII (auteur de Penser le sexe et le genre, PUF, 2006),
et
. Armelle Le Bras-Chopard, professeur de science politique à l’Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines (auteur de Les putains du Diable. Le procès en sorcellerie des femmes, Plon, 2006).
. Introduction de Christiane Veauvy, chercheuse au CNRS (sociologie).
Contacts :
Hélène Rouch : helene.rouch@univ-paris-diderot.fr
Christiane Veauvy : veauvy@msh-paris.fr
"Héroïnes médiévales, l’héroïsme au féminin"
30 octobre 2008, Toulouse
Université Toulouse II-Le Mirail – Réseau d’études médiévales
Responsable : Sophie Cassagnes-Brouquet
Présentation :
Journée d’études organisée par le Framespa UMR 513 - équipe 4, Religions, cultures, pouvoirs, l’UFR d’histoire, histoire de l’art et archéologie, Université Toulouse II-Le Mirail et le Réseau d’études médiévales
Le Mâle Moyen Age considère les valeurs du courage et de l’héroïsme comme des qualités masculines. L’héroïsme se conjugue essentiellement au masculin. Et pourtant, le Moyen Age a ses héroïnes, à commencer par Jeanne d’Arc. Cette première journée d’étude se propose d’envisager dans une perspective d’Histoire du Genre la part de l’héroïsme au féminin dans l’imaginaire médiéval. Les sources historiques, littéraires ou artistiques sont nombreuses qui permettent une approche pluri-disciplinaire de la figure de l’héroïne.
Programme :
. 9h : Accueil des participants
. 9h15 : Présentation de la journée d’études par Sophie Cassagnes-Brouquet
. 9h30 : Sylvie Rougier-Blanc, Université Toulouse II-Le Mirail : Cultes héroïques au féminin en Grèce ancienne.
. 10h : Tatiana Clavier, Université de Saint-Etienne : Modalités et enjeux des figures féminines dans la tradition des galeries des femmes illustres au XVI° siècle, l’exemple de Didon.
. 10h30 : Discussion et pause
. 11h : Sophie Cassagnes-Brouquet, Université Toulouse II-Le Mirail : Le suicide de l’héroïne ou les obligations de la vertu.
. 11h30 : Céline Coussy, Université Toulouse II-Le Mirail : Judith, exempla de la résistance à l’ennemi dans l’art et la littérature du Moyen Age.
. 12h : Discussion
. 12h30 : Repas
. 14h30 : Yasmina Foehr, Université de Genève : La fiancée perdue et retrouvée, (in)différenciation sexuelle et héroïsme de l’enfance dans les romans idylliques (XII°-XV° siècles).
. 15h : Florence Bouchet, Université Toulouse II-Le Mirail : Héroïnes féminines et mémoire familiale dans le Chevalier errant de Thomas de Saluces, fin du XIV° siècle.
. 15h30 : Martine Yvernault, Université de Limoges : Le conte de l’universitaire d’Oxford, un discours sur l’effacement ?
. 16h : Discussion et pause
. 16h30 : Claire Serp, Université Montpellier III Paul Valéry : Ambivalence de l’héroïsme féminin chez les demoiselles arthuriennes, sacrifice héroïque ou héroïnes sacrifiée ?
. 17h : Charlotte Patrigeon, Université Toulouse II-Le Mirail : Les représentations féminines des romans arthuriens : une quête d’héroïnes ou de simples allégories.
. 17h30 : Discussion et conclusions
Contact : Sophie Cassagnes-Brouquet. Mail : brouquet@club-internet.fr
http://w3.framespa.univ-tlse2.fr/reseau-etudes-medievales/spip.php?article21
"Femmes déviantes, femmes victimes : l’ambivalence des femmes en Justice"
9 et 10 octobre 2008
MSHS (99 avenue du Recteur Pineau, 86000 Poitiers)
Colloque organisé par le Gerhico-Cerhilim (Équipe Sociétés conflictuelles)
Programme :
Jeudi 9 octobre
. 13 h 00 - Accueil
. 13 h 30 - Ouverture du colloque Olivier BONNEAU, Vice-président de l’Université, Yves JEAN, Doyen de l’UFR SHA et Michel AUDIFFREN, Directeur de la MSHS.
. 13 h 45 - Introduction Frédéric CHAUVAUD et Gilles MALANDAIN.
Séance 1. Impossibles victimes ?
. 14 h 05 - Céline RÉGNARD-DROUOT (Aix-Marseille) Dénoncer et dire la souillure. Les femmes victimes d’attentats à la pudeur devant la cour d’assises du Var au XIXe siècle.
. 14 h 30 - Céline BERTRAND (Poitiers) Les femmes victimes de la rumeur.
. 14 h 55 - Discussion
. 15 h 20 - Anne DUREPAIRE (Poitiers) Les mauvaises victimes dans la Gazette des tribunaux.
. 15 h 45 - Solange VERNOIS (Poitiers) Les victimes caricaturées.
. 16 h 10 - Discussion
. 16 h 35 – Claire BARILLÉ et Sandie SERVAIS (Paris-X) Les prostituées à l’hôpital, prisonnières ou malades ?
. 17 h – Laurence MONTEL (Paris-X) L’évolution du regard juridique sur les prostituées à la fin du XIXe siècle.
Vendredi 10 octobre
Séance 2. Les incertitudes de la responsabilité pénale
. 9 h – François JARRIGE (Le Mans) L’« émeute en jupon » des découpeuses de Châles (Montmartre, 1831) : femmes victimes ou femmes déviantes ?
. 9 h 25 – Quentin DELUERMOZ (Paris-I) Ambiguë criminalité. Le traitement judiciaire des femmes de la Commune ou le retour à l’ordre sexuel et politique.
. 9 h 50 - Laurence GUIGNARD (Nancy) L’irresponsabilité pénale féminine et la figure de la femme folle.
. 10 h 15 - Discussion
. 10 h 45 - Caroline CAMPODARVE (Poitiers) Les mauvaises mères à la campagne au XIXe siècle (l’exemple de la Charente-Inférieure)
. 11 h 10 – Fabienne GIULIANI (Paris-I) Les monstres passionnels. Les femmes et l’inceste dans la France du XIXe siècle (1791-1898).
. 11 h 35 - Amal HACHET (Poitiers) Approche interculturelle de la criminalité en série : le cas des sœurs Raya et Sekina (Alexandrie 1919-1920).
. 12 h – Discussion
Séance 3. Femmes déviantes ou figures héroïques ?
. 14 h - Guillaume MAZEAU (Paris-I) Charlotte Corday : la construction d’une victime de l’histoire (fin du XIXe siècle – début du XXe siècle).
. 14 h 25 - Fanny BUGNON (Angers) Figures féminines de la violence politique.
. 14 h 50 - Jérôme GRÉVY (Poitiers) Madame Caillaux.
. 15 h 15 – Éric KOCHER-MARBOEUF (Poitiers) Mata Hari.
. 15 h 40 - Discussion
. 16 h 15 –Geoffrey FLEURIAUD (Poitiers) De l’aventurière à la brute campagnarde : Esquisse de la voleuse de l’entre-deux-guerres.
. 16 h 40 - François DUBASQUE (Association Georges Pompidou) Une virago de la finance devant la Justice : l’affaire Marthe Hanau
. 17 h 05 – Myriam TSIKOUNAS (Paris-I) Les hommes jugent les femmes dans En votre âme et conscience.
. 17 h 30 – Discussion
. 18 h – 18 h 10 – Clôture du colloque
Renseignements :
Frédéric Chauvaud (chauvaud.frederic@wanadoo.fr)
Gilles Malandain (Gilles.Maladain@univ-poitiers.fr)
Contact :
Jacky Martin, Gerhico-Secrétariat, 8 rue Descartes, 86022 Poitiers cedex
(gerhico@mshs.univ-poitiers.fr, tél. 05.49.45.45.15 (matin) 05.49.45.46.94 (après-midi)
http://sha.univ-poitiers.fr/Publier/colloqueFCfemmesdeviantes.pdf
"Marie. Figures et réceptions : enjeux historiques et théologiques"
Colloque international
Université de Liège : 22 octobre 2008
Université catholique de Louvain : 23 octobre 2008
Organisation :
Unité de recherche en Histoire et Anthropologie des Religions (ULg)
Unité de recherche en Études de genre (ULg)
Faculté de Théologie (UCL)
Présentation :
La figure de Marie, mère de Jésus, mérite d’être approchée de manière
scientifique, tant dans ses multiples représentations au cours de l’histoire que dans les différentes conceptions théologiques qui la sous-tendent.
Ce colloque veut réunir une équipe de chercheurs susceptibles d’éclairer ces
questions de manière pluridisciplinaire. Il s’articule autour de deux approches, l’une de type historique (Liège) et l’autre, théologique (Louvain). La première journée sera consacrée à l’histoire des figures de Marie, depuis l’Antiquité chrétienne jusqu’à nos jours ; elle mettra en relief la dimension de genre, la singularité locale belge, l’impact de Marie sur la politique et son empreinte dans l’art. La seconde journée déploiera les idées actuelles sur Marie à partir de la recherche biblique, du dialogue œcuménique et de la réflexion théologique.
Inscriptions
Laura Cipriani, Centre diocésain de formation (Liège)
40, rue des Prémontrés, 4000 Liège.
Tél. : 042 20 53 73. E-mail : iscp@scarlet.be
PAF : 20 € pour les deux journées – Compte n° 196-0101741-43
Programme et infos :
http://www2.ulg.ac.be/histreli/Programme%20Colloque%20Marie%20Figures%20et%20receptions.pdf
"Construire le féminisme : échanges et correspondances"
Colloque international
organisé par le C.A.R.M.A. (Centre d’Analyses et de Recherches sur le Monde Anglophone)
10-11 octobre 2008
Grand Amphi : 18, quai Claude Bernard – 69007 - LYON
Programme :
VENDREDI 10 OCTOBRE MATIN. Présidence : Claudette Fillard.
. 8h30-9h : accueil.
. 9h - Claude SAFIR (Paris 8) : « Margaret Fuller and other Literary Midwives . »
. 9h 30 – Marc BELLOT (Amiens) : « Emerson, Margaret Fuller et la
cause des femmes. Parcours d’une complicité intellectuelle. »
. 10h- 10h15 : discussion
. 10h15- 10h30 : pause café
. 10h30 - Simona TERSIGNI (Rennes 2) : « Le transnational et le postcolonial au cœur de la relation entre féminisme et islam aujourd’hui. »
. 11h - Marie FAUVRELLE (Saint-Etienne) : « EST/OUEST : regards et écrits croisés sur la condition féminine entre Russes et Américaines à la naissance de l’Union Soviétique. »
. 11h 30 – Ioana CIRSTOCEA (Strasbourg) : « Défier le canon. Dialogues féministes Est-Ouest dans les années 1990-2000. »
. 12h-12H15 : discussion
. 12h15 : Pause déjeuner
VENDREDI 10 OCTOBRE APRES-MIDI. Présidence : Colette Collomb-Boureau.
. 13h 30 – David RISSE (Laval, Québec) : « Lettres beauvoiriennes et diversité sexuelle. Comment sortir des polarisations de révolution féministe et de philosophie phallocratique ? » (correspondances de Simone de Beauvoir avec Nelson Algren et Jean-Paul Sartre).
. 14h – Cornelia MÖSER (Paris 8 et Humboldt, Berlin) : « Les théories de genre dans la recherche féministe en France et en Allemagne . »
. 14h30 – discussion
. 14h45 – Carol FAULKNER (Syracuse, NY) : « Dangerous Tendencies : Race, Sex, and Authority in the Transatlantic Correspondence of Lucretia Mott.”
. 15h15 – Hélène QUANQUIN (Paris 3, Sorbonne Nouvelle) : “It is almost impossible for the most liberal men to understand …” : Women’s Rights, Men, and Feminist Consciousness in the United States, 1830s-1865.
. 15h45 – Sandra DUFOUR (Clermont-Ferrand et Lyon 2) : « Antoinette Brown Blackwell et Lucy Stone : échanges épistolaires et naissance d’une conscience féministe. »
. 16h15-16h30 : discussion
. 16h30-16h45 : pause café
. 16h45 – 17h30 : Bonnie ANDERSON (Brooklyn College et Graduate Center, New York) : « From Letters to a Movement : the Creation of Early International Feminism, 1830-1860.”
. 20h - Dîner
SAMEDI 11 OCTOBRE MATIN. Présidence : Françoise Orazi.
. 9h – Sandrine PARAGEAU (Paris 3) : « La ‘République des femmes’ : épistolarité et émergence d’une conscience féministe au milieu du XVIIe siècle en Europe. »
. 9h30 – Nathalie ZIMPFER (Lyon) : « Genre, race, classe sociale et autres ‘distinctions artificielles’ : Marie Wollstonecraft ou les débuts du féminisme moderne. »
. 10h – Meritxell SIMON-MARTIN (Paris IV et Barcelone) : « Letter Exchange in the Life of Barbara Leigh Smith Bodichon (1827-1891) : the First Female Suffrage Campaign Seen from her Correspondence.”
. 10h30-10h50 : pause café
. 10h50 : Françoise ORAZI (Lyon 2) : “Transatlantic Correspondence - Harriet Martineau Meets Early American Feminists.”
. 11h20 : Béarice BIJON (Saint-Etienne) et Claire DELAHAYE (Amiens et Paris 3) : « “We brought it over here” : l’inspiration anglaise des militants américaines - une correspondance politique et culturelle. »
. 11h50- 12h 15 : discussion
. 12h15 : buffet
SAMEDI 11 OCTOBRE APRES-MIDI. Présidence : Angeline Durand-Vallot.
. 13h45 - Anne STEFANI (Toulouse II) : « De la ‘belle’ du Sud à la militante : femmes, blanches et intégrationnistes dans le Sud des Etats-Unis au XXe siècle. »
. 14h15 – Hélène CHARLERY (Paris 3 et Paris 12) : « L’écriture de la pensée féministe noire de 1969 à 1977. »
. 14h45 – Angeline DURAND-VALLOT (Grenoble 3) : « Les lectrices au cœur de Ms. Magazine : analyse d’une correspondance féministe. »
. 15h15- 15h30 : discussion 15h30-15h45 : pause café
. 15h45 - Claire GRESLÉ-FAVIER (Dortmund) : « Féminisme transnational : influences anglo-saxonnes sur la féministe allemande Alice Schwartzer. »
. 16h15 – Anja SCHÜLER (Heidelberg) : « ‘The Real Conflicts and Difficulties are just the same’ : exchanges of women social reformers in the United States and Germany 1885-1933. »
Infos :
http://recherche.univ-lyon2.fr/carma/9-International-conference-Construire-Feminisme.html
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article300
"History and Feminism : Rethinking Women’s Movements Since 1800"
15 November 2008, Bishopsgate Institute, London
This one-day conference will explore the relationship between feminism and the making and writing of history. Postgraduates and early career scholars will present papers on many different aspects of the history of women’s movements since 1800, including ’women of letters’, feminism and religion and re-thinking the first and second waves of feminism. The day will also discuss the rise of feminist history in the context of the women’s liberation movement and ask whether there is still a future for feminist history.
Speakers include Professor Barbara Taylor (University of East London), Dr Lucy Bland(London Metropolitan University), Dr Kathryn Gleadle (University of Oxford), Dr Lucy Delap(University of Cambridge) and Dr Margaretta Jolly (University of Sussex).
This event is organised by the History of Feminism Network in partnership with the Raphael Samuel History Centre, Goldsmiths, University of London (History and Politics Departments) and Bishopsgate Institute.
Registration Fees : £15, concessions £10 ; advance booking required
To register, please follow this link : http://www.bishopsgate.org.uk/events_details.asp?EventsID=303
For further details about the conference, please follow this link : http://historyfeminism.wordpress.com/conference-2008/
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SEMINAIRES :
"« Corps » et sciences sociales"
Présentation critique d’ouvrages en présence de leurs auteurs
Florence Bellivier (professeur de droit, université Paris 10)
Dominique Memmi (directrice de recherche en science politique et sociologie, CNRS)
coordonnateurs de la MSH Paris Nord
le vendredi de 10 h à 13 h
54 bd Raspail
75006 Paris
Métro : Sèvres-Babylone
Entrée libre et gratuite
Présentation :
Ce séminaire vise à rendre raison d’un phénomène en soi déjà significatif : le flot d’ouvrages consacrés, depuis quelques années, aux questions du corps, de la santé, et de l’administration du vivant. En optant pour un cadre temporel limité (concernant au mieux les 50 dernières années, au plus les deux derniers siècles) et pour les seuls ouvrages de sciences sociales, on s’efforcera de mettre en valeur, par delà les singularités apparentes et les frontières disciplinaires, les questions et les préoccupations qui courent sourdement d’un ouvrage à l’autre mais aussi les éventuels impensés et aveuglements communs qui imprègnent une humeur du temps singulièrement soucieuse du destin du corps et du biologique. Ces séances 2008 /2009 se font sous l’égide conjointe de la MSH Paris Nord et du Programme de recherche international « Médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation Maison des sciences de l’homme (Paris).
Séances :
. 3 octobre 2008 (salle 015) Bébés et foetus
> Yvonne Knibiehler, Accoucher. Femmes, sages-femmes et médecins
depuis le milieu du XXème siècle, Paris, Ed . ENSP, 2007.
> Jacques Gélis, Les enfants des limbes. Mort-nés et parents dans
l’Europe chrétienne, Paris, Audibert, 2006.
Lecteurs : Clarisse Carrière et Magali Molinié
. 7 novembre 2008 (salle 214) Morts et cadavres
> François Michaud Nerard, La révolution de la mort, Paris, Vuibert,
coll. Espace Ethique, 2007.
> Catherine Legrand-Sébille, Anne Vega, Pour une autre mémoire de la canicule, Paris, Vuibert, 2005.
Lecteurs : François Houarau et Virgine Blum
. 5 décembre 2008 (salle 015) Urgences de la médecine
> Jean Peneff, La France malade de ses médecins, Paris, Les empêcheurs
de penser en rond, 2005, avec retour sur :
> Jean Peneff, Les malades des urgences, Paris, Métailié, 2000
> Jean Peneff, L’hôpital en urgence, Paris, Métailié, 1992
Lecteur : Yann Faure
. 9 janvier 2009 (salle 214) Les professionnels de la médecine
> Emmanuelle Godeau, L’« esprit de corps ». Sexe et mort dans la
formation des internes en médecine, Éditions de la MSH, collection Ethnologie de la France, Paris, 2007
> (Sous réserve) Avec projection de : Ordre et désordre à l’hôpital.
L’internat en médecine, (1803-2002), DVD, 2003, APHP /ENSP-Rennes, 17 mn.)
> Pierre Aïach, Dominique Cèbe, Geneviève Cresson, Claudine Philippe
(dir.), Femmes et hommes dans le champ de la santé. Approches sociologiques, Paris, éd . ENSP, 2001.
Lecteurs : Alain Giami et Séverine Lacombe
. 6 février 2009 (salle 214) Les manières de jouir
> Alain Corbin, L’harmonie des plaisirs. Les manières de jouir du
siècle des Lumières à l’avènement de la sexologie, Paris, Perrin, 2008.
Lecteur : Alain Giami
. 6 mars 2009 (salle 214) La nudité
> Arnaud Baubérot, Histoire du naturisme. Le mythe du retour à la
nature, Paris, Presses Universitaires de Rennes, 2004.
> Sylvain Villaret, Histoire du naturisme en France depuis le siècle des
Lumières, Paris, Vuibert, 2005.
Lecteurs : Jean-Pierre Warnier et Sonny Perseil
. 3 avril 2009 (salle 214) Sexe et genre
> Eric Brian, Marie Jaisson, Le sexisme de la première heure. Hasard et sociologie, Paris, Raisons d’agir, 2007.
> Irène Théry, La Distinction de sexe. Une nouvelle approche de
l’égalité, Paris, Odile Jacob, 2007.
Lecteurs : Camille Froidevaux et Florence Bellivier
. 15 mai 2009 (salle 214) Intolérable et traumatisme
> Didier Fassin et Richard Rechtman, L’empire du traumatisme. Enquête
sur la condition de victime, Paris, Flammarion, 2007
> Didier Fassin et Patrice Bourdelais (dir.), Les constructions de l’intolérable. Etudes d’anthropologie et d’histoire sur les
frontières de l’espace moral, Paris, La découverte, 2005.
Lecteurs : Fabienne Soldini et Paul Canarelli
. 12 juin 2009 (salle 214) Corps et politique
> Jean-Pierre Warnier et Jean-François Bayart, (dir.) Matière à
politique. Le pouvoir, les corps et les choses, Paris, CERI-Karthala, 2004
> Jean-Pierre Warnier, Le roi-pot, Paris, Karthala, 2008 (à paraître)
Lecteurs : Alexandre Piettre et Sébastien Lemerle
"Corps, Actes, Genre"
Atelier « Genre, Sexe, Sexualité dans les mondes grec et romain »
EFiGiES Antiquité
Programme 2008-2009
Lieu des ateliers : Maison des Initiatives Étudiantes (MIE), 50 rue des Tournelles, 75003 Paris (métro Bastille, Bréguet Sabin ou Chemin-Vert).
Horaire : un samedi par mois, de 14h à 16h (voir page 2)
Créé à l’automne 2007, l’atelier d’EFiGiES consacré à l’Antiquité grecque et romaine a tenté, au cours de sa première année d’existence, de dresser un panorama des différentes perspectives adoptées par la recherche actuelle. Les échanges nous ont en particulier permis de voir comment, dans les systèmes de genre anciens, le rôle de la partition masculin-féminin est très relatif, et ne joue que combiné à d’autres critères, comme ceux du statut social et de l’âge.
Nous souhaitons, en 2008-2009, nous intéresser plus spécifiquement aux usages du corps et à la manière dont ils participent d’une construction du genre. De fait, il n’y a pas d’expression neutre du corps : rougir, parler, baisser les yeux, danser ou s’adonner à telle ou telle pratique sexuelle sont des actes marqués culturellement. Cette enquête couvrira ainsi le domaine des émotions, de la sexualité ou des gestes au sens large, et tâchera de montrer comment certains d’entre eux font l’objet d’expressions et de lectures codifiées dans l’Antiquité. En tenant compte de la nature des sources par lesquelles ces codes nous sont parvenus et du sens qu’ils prennent dans le cadre des pratiques culturelles, politiques et rituelles de la parole et de l’image, nous tenterons de définir les caractéristiques des différents systèmes « normatifs » anciens, et nous verrons comment les pratiques (réelles ou imaginées) interagissent avec les représentations du genre.
L’atelier est ouvert à celles et ceux qui souhaiteraient communiquer leurs travaux ou leurs réflexions, aux hellénistes, latinistes, historiens, anthropologues, historiens de l’art, juristes, littéraires, que leurs réflexions orientent vers l’Antiquité. Il est en particulier destiné à toutes les étudiantes et tous les étudiants de master et de doctorat mais aussi à tous les chercheurs pour qui la problématique du genre constitue un élément d’interrogation. Il est conçu pour être un espace de dialogues, d’échanges, d’enrichissements. L’entrée est libre.
Contact :
. Sandra Boehringer : sandra.boehringer@wanadoo.fr
. Maxime Pierre : maxime.pierre@unige.it
Programme 2008-2009
. Samedi 18 octobre 2008 :
Maxime Pierre (Gênes / Paris VII) et Sandra Boehringer (Strasbourg II) : « Le cinaedus à l’épreuve du genre : questions de méthode ».
Discussion à partir de David Halperin, Oublier Foucault. Mode d’emploi, Epel, [2002] 2005, p. 28-43 ; John Winkler, Désir et contraintes en Grèce ancienne, Epel, [1990] 2003, p. 95-142 et Florence Dupont & Thierry Eloi, L’Érotisme masculin dans la Rome antique, Belin, 2001, p. 9-30.
. Samedi 22 novembre 2008 :
Romain Brethes (Rennes) : « Être un homme dans le roman grec : pour une définition sexuelle de Clitophon chez Achille Tatius »
. Samedi 13 décembre 2008 :
Marine Chabrol (Paris XII) : « Donner le sein à Rome : la fausse évidence d’un geste sexué »
. Samedi 17 janvier 2009 :
Sébastien Dalmon (Paris VII) : « Qu’est-ce qu’une Nymphe ? »
. Samedi 07 février 2009 :
Geoffrey Gillig (Strasbourg II) : « Vision grecque du corps perse : d’Hérodote à Xénophon »
. Samedi 21 mars 2009 :
Antoine Pietrobelli (Paris IV, Fondation Thiers) : « Les discours médicaux Peri Aphrodisiôn : quels sont les enjeux moraux du régime sexuel ? »
. Samedi 25 avril 2009 :
Gaelle Deschodt (Paris I) : « Mariage, corps et genre dans la céramique grecque »
. Samedi 16 mai 2009 :
Vincent Azoulay (Marne-la-Vallée) : « La charis érotique chez Xénophon »
. Samedi 13 juin 2009 :
Jean François Cottier (Montréal) : « Du monde classique au monde chrétien : Pierre Damien et l’invention de la sodomie dans Le livre de Gomorrhe »
Cynthie Marchal (FNRS/ULB)
"« Je le savais bien ! » : le rôle des attentes stéréotypiques de genre sur la mémoire rétrospective d’une agression sexuelle"
dans le cadre de l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’institut de sociologie de l’Université libre de Bruxelles.
15 octobre, 18h
Bâtiment S, Salle Henri Janne
Avenue Jeanne 44
1050 Bruxelles
Résumé :
Comment les témoins interprètent-ils, se rappellent-ils et communiquent-ils un harcèlement sexuel (HS) en fonction des informations qu’ils ont en leur possession et du genre des personnes impliquées dans le HS ? Si les précédentes recherches sur le HS ont pu dégager bon nombre de paramètres individuels, organisationnels et environnementaux de ce phénomène social en recrudescence, peu d’entre elles se sont consacrées aux processus et dynamiques de groupes qui pourraient expliquer l’absence de réaction de témoins, voire les harcèlements qui deviennent collectifs. Certaines études ont ainsi montré que les personnes informées d’une agression sexuelle (AS) surestiment sa prédictibilité et en arrivent même souvent à blâmer la victime (Carli, 1999). Selon plusieurs recherches, ce biais de rétrospection (BR) diminue si les individus sont incapables d’expliquer l’AS (Pezzo, 2003). Dans la lignée des études sur les stéréotypes sociaux, nous suggérons que le BR est plus fort quand les témoins ont à expliquer une agression cohérente plutôt qu’incohérente avec le stéréotype. Plus spécifiquement, nous examinerons comment les attentes stéréotypiques liées aux genres des agresseurs sexuels (typiquement masculins) et victimes (typiquement féminines) affectent le BR et le blâme chez des témoins féminins. Nous discuterons les résultats et des implications de cette étude en relation avec plusieurs recherches récentes en cognition et communication sociale.
http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/Marchal-10-08.html
"L’harmonie des plaisirs et la sexualité en France"
Conférence d’Alain Corbin, historien, professeur émérite à la Sorbonne
et de Michel Bozon, sociologue, directeur de recherche à l’Institut National d’Etudes Démographiques
samedi 4 octobre 2008 à 15h00
Auditorium de la bibliothèque de la Part-Dieu, Lyon
30, boulevard Vivier-Merle 69003 Lyon
04 78 62 18 00
Présentation :
Alain Corbin nous invite à l’exploration d’un temps où le mot « sexualité » ne figurait pas dans le dictionnaire, où personne ne parlait d’homosexualité ni d’hétérosexualité. Les médecins, les théologiens et les pornographes de cette époque scrutent des unions charnelles au cours desquelles le paroxysme du plaisir féminin se formule souvent en termes religieux ; tandis que l’homme, obsédé par le " besoin de femmes " et préoccupé par l’arithmétique des performances, se doit d’exhiber sa virilité.
Un siècle et demi plus tard, l’enquête réalisée par l’Inserm et l’Ined à l’initiative de l’ANRS, explore les pratiques et les représentations de la sexualité en lien avec les conditions de vie. Douze mille personnes ont accepté de parler de leurs pratiques hétéro et homosexuelles, des rencontres par Internet, des phases de la vie sans activité sexuelle, des violences subies… Les enjeux de santé, l’infection au VIH en particulier, sont aussi abordés. La question de l’asymétrie entre femmes et hommes est un des thèmes centraux de l’enquête présentée par Michel Bozon.
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APPELS A CONTRIBUTIONS :
"Violences et société"
Le prochain congrès de l’Association Française de Sociologie (AFS) aura lieu à Paris du 14 au 17 avril 2009 sur le thème « Violences et société ». Dans ce cadre, le RT 24 « Genre, classe, race. Rapports sociaux et construction de l’altérité » a retenu trois axes dont certains font l’objet de sessions jointes avec d’autres RT. Chacun de ces axes constitue une entrée privilégiée pour étudier les formes d’expression de la violence, ses ressorts, recompositions et ses effets, à partir d’un éclairage par le genre/les rapports sociaux de sexe mais aussi via une lecture privilégiant l’articulation des rapports de sexe/genre aux autres rapports de pouvoir. Ces sessions portent sur :
1- « Violences et travail : une lecture Genre, Classe, Race »,
2- « Villes, violences et genre. Questionner l’invisibilité des violences de la ville ». Cette session est co-organisée avec le RT « Sociologie de l’urbain et des territoires »)
3- « Sexe, « race », classe, violence et militarisation des sociétés ».
Par ailleurs, une quatrième session sera consacrée à « Comment penser l’hétérogénéité du groupe des femmes ? ». Pour cet atelier, le RT 24 propose de se saisir de cette problématique déjà ancienne pour la sociologie et l’épistémologie féministes, en l’appréhendant notamment au regard des recompositions des sociétés contemporaines.
L’appel à communication est consultable sur le site du RT 24 à l’adresse suivante : http://www.rt24-afs.fr ainsi que sur le site de l’AFS http://www.afs-socio.fr/.
Nous recevrons avec plaisir vos propositions de communication qui devront nous parvenir avant le 30 septembre 2008.
Modalités pratiques de soumission
Les propositions de communication seront envoyées à daniele.kergoat@wanadoo.fr et emmanuelle.lada@wanadoo.fr. Merci d’indiquer clairement dans vos résumés : l’objet, la problématique et dans quel thème de l’appel à communication vous vous inscrivez ainsi que le matériel empirique mobilisé
Les propositions de communication comporteront les informations suivantes :
Nom, prénom
Fonction, institution
Coordonnées complètes (adresse, téléphone, e-mail)
Le titre de votre proposition et la session où vous la proposez.
Avant le 1er décembre
"Réalismes et gender dans la peinture du vingtieme siècle"
organisé par des doctorants de l’université de Picardie Jules Verne à Amiens
20 mars 2009
Cette journee d’etude se propose d etudier le probleme du gender dans les differents courants réalistes du vingtieme siecle (realisme socialiste, realisme magique, realisme critique, hyperrealisme, etc). Comment expliquer que la forme réaliste, dans différents contextes, ait ete utilisée pour thématiser les differences sexuelles ? Quelle est la particularité des discours réalistes sur le gender par rapport à ceux des autres courants artistiques du vingtieme siècle ?
Les propositions (6000 signes) sont a envoyer avant le premier decembre 2008.
Les contributions à la journée d’étude feront l’objet d’une publication. Contacts : marie.fretigny@gmail.com et bazin.jerome@wanadoo.fr
Présentation :
Les historiens et historiennes de l’art qui ont posé le problème du gender se sont souvent appuyés sur l’étude du réalisme au dix-neuvième siècle, contribuant d’ailleurs de façon décisive à renouveler la connaissance de ce courant artistique. Ils semblent indiquer par là une affinité historique entre la question du réalisme et la question du gender, une réflexion sur le genre nourrissant les questionnements autour du réalisme, tandis que les œuvres réalistes apparaissent comme un des lieux privilégiés où s’expriment les enjeux du gender.
La journée d’études se propose d’étudier cette affinité historique pour le vingtième siècle, c’est-à-dire pour la période qui se situe au terme de la constitution sociale du gender (c’est le moment où s’achève le processus d’investissement des différences sexuelles comme signifiantes et de construction d’identités sexuelles). La période a été traversée par des projets politiques qui ont cherché à remettre en cause les inégalités entre hommes et femmes (et même parfois à nier les identités sexuelles) ou qui ont à l’inverse instrumentalisé la crispation des identités sexuelles.
Au cours de ce même siècle, la veine réaliste réapparaît périodiquement, dans des contextes politiques et sociaux très différents et sous diverses formes : réalisme social, réalisme magique, réalisme critique, réalisme radical, hyperréalisme, etc. Perdurant dans sa prétention à redire le réel, cette branche de la peinture figurative se veut de son temps et dans son temps. Elle se définit par son souci de ne pas déformer les corps et leurs environnements, à l’inverse de la plupart des autres mouvements artistiques. C’est cette volonté de ne pas altérer les corps et les choses qui forme la base du réalisme. Elle place par ailleurs le désir au cœur de la relation entre le spectateur et l’œuvre, ce désir s’assimilant alors à une volonté d’appropriation par le spectateur du corps représenté. Dans cette dynamique du désir, les rapports entre les sexes tels qu’ils apparaissent dans la société peuvent être entérinés, comme dans le cas de représentations qui insistent sur les traits traditionnellement attribués à l’un et l’autre sexe, ou à l’inverse troublés, avec, par exemple, des images chargées d’homoérotisme, ou d’autres formes de subversions plus subtiles.
Comment la question des réalismes peut-elle permettre de reposer la question du genre à la fois des artistes et des œuvres ? Quelle est la particularité des discours réalistes sur le gender par rapport à ceux des autres courants artistiques du vingtième siècle ? Comment se joue dans les réalismes la visualisation des rapports de force entre hommes et femmes ?
"Sexualités, mixités, alliances"
Diasporas. Histoire et sociétés, n°15, automne 2009
La revue Diasporas. Histoire et sociétés publiée par les Presses
Universitaires du Mirail abordera dans son numéro 15 l’historicité et l’actualité des alliances, de la sexualité et des mixités intimes en contexte migratoire. L’histoire, la sociologie ou l’anthropologie ont bien souvent traité de la vie affective et sexuelle des migrants alternativement en terme de déficit et de plus-value de leur intégration sociale. Dans un cas, c’est une approche passablement misérabiliste qui a prévalu, privilégiant tous azimuts la solitude du célibataire déraciné, la prostitution, l’homosexualité à défaut, avec comme arrière-plan une inévitable dévaluation de la dignité affective et sexuelle. À l’inverse, ce domaine de l’expérience des migrants semble avoir fonctionné comme une sorte d’échelle dans l’acculturation, le mariage mixte allant par exemple jusqu’à être considéré comme l’indicateur majeur d’une « assimilation » réussie. Le numéro entend rompre avec ces attendus normatifs qui laissent peu de place aux catégories de l’autre, étranger, immigré, dans ses transactions à la fois intimes et publiques où se forgent désirs et unions, dans les désignations fantasmées d’un ailleurs tour à tour désirable ou proscrit.
Les auteurs sont invités à proposer des articles traitant des mixités conjugales et sexuelles (les mariages mixtes aussi bien que la mixité amoureuse hors mariage) ou a contrario de l’homogamie ethnique, des situations affectives et sexuelles liées à ces phénomènes (contraintes, affranchissements), tant du côté des migrants que des conjoints restés au pays. La reconfiguration ou le maintien des pratiques matrimoniales en situation migratoire entrent bien sûr dans ce cadre : la fiancée cherchée au pays d’origine, ou parfois le gendre comme chez certaines familles turques émigrées, ou encore les « miss visas » qui tentent de troquer leur capital matrimonial contre un droit légal au séjour... La prostitution constitue un autre thème, dans sa dimension de réseaux transnationaux ainsi que comme terrain de contact entre colons ou expatriés, indigènes et tiers migrants. Les auteurs sont également invités à aborder les imaginaires sociaux liés à ces questions : les fantasmes envers « l’autre » ou à l’égard d’une sexualité dite « ethnique » − telle l’image de la « belle juive » dans les bordels du XIXe siècle − ou la façon dont s’exprime la sexualisation de l’étranger à travers les arts, la littérature ou sous l’angle linguistique.
Le numéro s’attachera à rendre compte de la diversification des angles et des méthodes d’approche du phénomène migratoire au prisme des affects et de la sexualité (sociologie, ethnologie, histoire, démographie historique, etc.). Le voyage, l’exil, la circulation, la rencontre, la conquête, les conflits, sont autant de topiques qui articulent expériences vécues et imaginaires. Sur la longue durée, l’autre sexuel s’est souvent confondu avec l’autre culturel ou l’autre religieux (du mécréant sodomite qu’on disait venu d’Orient au moyen-âge, à l’immigrant africain polygame stigmatisé à l’occasion par les médias). Dans l’actualité, la centralité problématique des « mixités » sous-entend que les cultures seraient plus singulièrement mises à l’épreuve dans les alliances et la sexualité. Ne peut-on pas dès lors les prendre à témoin pour dire les logiques de mobilités, de brouillage ou de transformation à l’œuvre dans la migration ?
Contact :
http://w3.pum.univ-tlse2.fr/-Diaspora-
Avant le 1er novembre
"The Role of Gender in Transitional Justice"
CfP for book on The Role of Gender in Transitional Justice
Transitional Justice (TJ) refers to processes of dealing with the aftermath of violent conflicts and human rights abuses. It makes use of a number of different instruments and mechanisms, including national and international tribunals, truth commissions, memory work, reparations and institutional reforms and security sector reform, which aim at uncovering the truth about past crimes, putting past wrongs right, holding perpetrators accountable, vindicating the dignity of victims-survivors and contributing to reconciliation. TJ is at one and the same time oriented to the past, in addressing the wrongs that have been committed ; to the present, in establishing a new ethical and institutional framework ; and through this, to prevent the future occurrence of such similar injustices. The concept has gained popularity among academics and practitioners alike, yet little attention has thus far been given to the role of gender in these processes. This is where the planned edited volume seeks to make a timely and vital contribution and, by so doing, to provide impetus to the growing debate on gender dimensions of transitional justice.
There are few studies on “gender in TJ” and those that exist tend to focus almost exclusively on women as victims of sexualised violence. This risks reducing women’s experiences of violence and repression to a single dimension, as well as perpetuating gender stereotypes. The objective of the book is to move beyond this narrow focus by contributing to a gendered analysis of TJ.
This implies posing some fundamental questions about TJ, including inter alia : Whose justice for whom ? Transition to what ? Is TJ a global project transmitting hegemonic values, and how does this impact on local needs and understandings of gender ? How can gendered perspectives be incorporated in competing understandings of TJ (as an imperfect version of ordinary justice, as liberalizing justice, as restorative justice) ? If TJ is understood as a foundational project : How far do TJ processes impact on gender relations ? Do we need a broader conception of TJ (e.g. one that fully incorporates economic, social and cultural rights) in order for TJ to contribute to greater gender equality ? And, how far do TJ processes address specific constructions of masculinity ?
We welcome proposals dealing with the following broad themes, dealing, inter alia, with the following :
Incorporation of gender into competing theoretical concepts of transitional justice, Gender issues and specific instruments of TJ, Conceptions of TJ in areas of limited statehood : Transitioning to what ?, TJ governance and the rights of sexual minorities.
Please send your abstract of 500-700 words to either Dr. Ruth Stanley or Dr. Susanne Buckley-Zistel, Free University, Berlin s.buckley-zistel@fu-berlin.de or rstanley@zedat.fu-berlin.de
Otto Suhr Institute for Political Science, Free University Berlin, Ihnestr. 26, 14195 Berlin
http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/termine/id=9899
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POSTE :
Ouverture d’un poste de professeur-e ordinaire ou professeur-e adjoint-e en Histoire dans une perspective genre à l’Unité des Etudes genre
Il s’agit d’un poste à plein temps, soit 6 heures d’enseignements réparties entre différents cours et séminaires aux niveaux Bachelor et Master.
Le-la candidat-e retenu-e sera appelé-e à développer des activités de recherche aux niveaux national et international dans le domaine de l’histoire dans une perspective genre. Il-elle aura également la responsabilité de diriger les travaux de recherche des étudiants.
Il-elle assumera des tâches de gestion et d’organisation liées à sa fonction, notamment en participant à la direction de l’Unité Etudes genre ainsi qu’à la coordination des Etudes genre aux niveaux romand et suisse.
Il-elle devra pouvoir faire état d’un solide dossier de publications dans les meilleures revues de la discipline.
Titre exigé : doctorat ou titre jugé équivalent
Entrée en fonction : 1er août 2009 ou à une date à convenir
Les dossiers de candidature, constitués uniquement d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae détaillé comprenant une liste de publications, doivent être adressés avant le 28 novembre 2008 au secrétariat du décanat de la Faculté des sciences économiques et sociales - Uni Mail, Bd. du Pont-d’Arve 40, CH-1211 Genève 4.
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PUBLICATIONS :
Sylvie Chaperon, La Médecine du sexe et les femmes. Anthologie des perversions féminines au XIXe siècle, Editions La Musardine, 2008, 288 p., 22 euros. ISBN : 978-2-84271-385-0
C’est au XIXe siècle que les médecins élaborent une première sexologie scientifique, nourrie d’observations de cas pathologiques. Aliénistes, criminologues et experts auprès des tribunaux interrogent leurs malades ou les prévenus sur les détails de leur vie sexuelle afin de déterminer un pronostic ou leur degré de responsabilité.
Or, la très grande majorité des observations connues concerne les hommes et la plupart des études historiques sur la science de la sexualité s’arrête aussi à eux. Pour la première fois, une anthologie se propose donc de rassembler des textes représentatifs du savoir médical de l’époque sur la sexualité des femmes. Onanisme, érotomanie, fétichisme ou saphisme, ce recueil d’observations particulièrement édifiantes, marquantes ou cocasses intéressera aussi bien les curieux que les érudits. Une anthologie indispensable, à l’heure où les sexualités font tant débats, et qui montre aussi la forte opposition des médecins à l’idée d’égalité sexuelle.
Sylvie Chaperon est maitresse de conférence à l’Université de Toulouse le Mirail, spécialiste d’histoire du genre et de la sexualité. Elle a publié notamment Les origines de la sexologie, 1850-1900, Paris, Louis Audibert, 2007 et Les années Beauvoir, 1945-1970, Paris, Fayard, 2000.
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article324
Virginia Woolf. Identité, politique, écriture, sous la direction de Françoise Duroux. Editions Indigo et Côté-femmes, 160 pages, + illustrations 18,80 euros. ISBN 2-35260-037-5
« Elles voulaient, comme Antigone, non pas briser les lois mais découvrir la loi. » « Tentatives d’ordre expérimental destinées à découvrir les lois non écrites ; c"est-à-dire les lois intimes qui devraient gouverner certains instincts, certaines passions, certains désirs mentaux et physiques. Que de telles lois existent, qu’elles sont observées par les gens civilisés, on l"admet en général. Mais on commence à accepter l’idée qu’elles ne sont pas imposées par Dieu… » écrit Virginia Woolf dans « Trois Guinées ».
À l’heure où devient possible l’inscription politique de la « Société des Marginales » espérée par Virginia Woolf, interroger son parcours de « fille d’homme cultivé », de femme entre deux feux qui écrit en pensant, et qui, désespérée, prend acte de la nécessité de se noyer, semble un remerciement tout aussi nécessaire.
Virginia a pensé, mieux que nombre de théoriciennes « féministes ».
Ses analyses théoriques restent inégalées.
L’écriture était pour elle, à l’époque, la seule voie de résistance, la seule voie d’avenir, de sujette à sujet.
Car la difficulté d’une « loi d’avenir », proclamée par Claire Demar, est celle d’une position délivrée des assignations identitaires. Telle fut la quête de Virginia, en des temps non encore révolus.
Pour tricoter ces nœuds, Françoise Duroux a réuni quelques spécialistes des nœuds et de l’écriture : Jacques Aubert, Dominique-Lucie Brard, Irène Foyentin, Sola Rabinovitch, Lucia Raphaël, Nadia Setti et Anne-Marie Smith Di Biasio.
Sommaire :
. « Virginia Woolf : une Marginale en devenir . », Françoise Duroux
. « Un film sur Virginia Woolf, avec Angelica Garnett ». Notes de réalisation par Dominique-Lucie Brard.
. « Libre parcours d’une écriture passante », Nadia Setti
. « Qui a peur de Virginia Woolf ? », Irène Foyentin
. « Ecrire au bord du vide », Solal Rabinovitch
. Dialogue entre Jacques Aubert et Françoise Duroux
. « L’identité de Virginia Stephen », Françoise Duroux
. « Positions ? », Jacques Aubert
. « Périlleuse féminité. « To The Lighthouse », Anne-Marie Smith- Di Biasio
. « L’œuvre de Virginia Woolf : un essai de soi », Lucia Raphaël
http://www.indigo-cf.com/ pf302183/f/livre.php ?livre_id=318
Julia Kristeva (dir.), (Re)découvrir l’œuvre de Simone de Beauvoir. Du Deuxième Sexe à La cérémonie des adieux, Editions Le Bord de l’eau, 492 p., 25 euros. ISBN : 978-2-35687-000-1
« Vous savez, pour moi l’existence ne va pas de soi, bien que j’aie toujours été très heureuse, peut-être parce que je veux tellement être heureuse. J’aime avec passion la vie, j’abomine l’idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d’amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m’amuser, être égoïste, et aussi généreuse… Vous voyez, ce n’est pas facile d’avoir tout ce que je veux. Or quand je n’y parviens pas, ça me rend folle de colère. »
Simone de Beauvoir, 3 juillet 1947.
À l’occasion du centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir, l’Université Paris Diderot a rendu un hommage à celle qui, sans nul doute, est une des personnalités phare de l’histoire intellectuelle du XXe siècle occidental.
Trois journées furent consacrées à ce colloque international qui s’est tenu les 9, 10 et 11 janvier 2008, sous la direction scientifique de Julia Kristeva. Chercheurs, écrivains, artistes, universitaires (littéraires, philosophes, historiens, sociologues…) et politiques ont ainsi relu l’œuvre de Simone de Beauvoir et se sont associés à cette commémoration.
Le présent volume constitue les actes de ce colloque et permettra de retrouver bon nombre des communications.
Infos et sommaire :
http://www.editionsbdl.com/BEAUVOIR_KRISTEVA_FAUTRIER.html
"Le corps présidentiable", revue Raisons politiques, 2008/3, Presses de Science-Po, 160p, 17,50 euros. I.S.B.N. 9782724631227
EDITORIAL
> Juliette Rennes, Catherine Achin, Elsa Dorlin
Capital corporel identitaire et institution présidentielle : réflexions sur les processus d’incarnation des rôles politiques
DOSSIER
> Elsa Dorlin, Catherine Achin
Nicolas Sarkozy ou la masculinité mascarade du Président
> Almira Ousmanova
Pouvoir, sexualité et politique dans les médias biélorusses
> Eric Fassin
Des identités politiques . Jeux et enjeux du genre et de la race dans les primaires démocrates aux Etats-Unis en 2008
> Antonieta Vera Gajardo
Les discours de genre dans la campagne présidentielle de Michelle Bachelet : une critique féministe
>Joan W. Scott
La différence comme catégorie utile d’analyse historique
http://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2008-3.htm
RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING