[Annonces du RING]
[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
Séminaires. GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"Figures de femmes criminelles", 7-8 mars, Paris 1
"La naissance, une affaire de femmes ?", 15 mars, Aix-en-Provence
"Questions à Judith Butler", 13-14 mars, Poitiers
"Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe : bilans et perspectives", 1er avril, Paris 1
“Femmes, culture et société dans les civilisations méditerranéennes d’hier à aujourd’hui”, 13-14 mars, Nancy 2
"Les femmes dans l’action militante, syndicale et revendicative de 1945 à nos jours. Une promesse de renouveau au debut du XXIe siècle ?", 28-29 mars, Lyon 2
"Adolescences et cultures : pratiques, usages, réception à l’épreuve
des genres", 19 mars, Illkirch-Strasbourg
"Féminin/masculin dans la pensée, la littérature et les arts", 22 mars, Paris
"Les femmes et l’argent", 1er-7 juin, Laval (Québec)
2 - SEMINAIRES :
"Rapports sociaux de sexe, “race” et classe et mondialisation", CEDREF Paris 7
"Pratiques lesbiennes et féminines des scènes et des mises en scènes musicales", EFiGiES-IRIS, Paris
"Genre, travail, technique : épistémologies féministes", EHESS
Atelier Genre(s) et Sexualité(s), Bruxelles
"Les Rapports Sociaux de Sexe : Théories, Méthodes, Terrains", CSU - GTM, Paris
Janine Mossuz-Lavau, "Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre", IEC, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
Avant le 1er mars, "Rapports sexuels et transactions marchandes", ENS-Lsh, Lyon
Avant le 30 juin, "Jeunes, jeunesses et sexualités : 19e-21e siècles"
Avant le 15 avril, "Le genre dans les politiques locales, comparaisons européennes", Brest
Avant le 1er juin, "Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire", Paris 1
"Gendered Cultures at the Crossroads of Imagination, Knowledge and Politics", Utrecht (Pays-Bas)
4 - ENSEIGNEMENT :
MATILDA, Joint European Master Degree programme in Women’s and Gender History
5 - POSTES :
Professeur-e de sciences de l’éducation fléché "Genre, famille
et école", Paris 10
Professor/Associate Professor specialized in the Analysis of Gender in Development or International Studies, Genève
Assistant Professors Gender Studies, Utrecht (Pays-Bas)
6 - BOURSE :
Bourse d’études postdoctorales de l’ARUC, "Femmes, violences et contextes de vulnérabilité"
7 - PRIX :
Prix Mnemosyne 2008
8 - INTERNET :
Le point G, site internet du Centre de ressources sur le genre et la mémoire gay et lesbienne, Lyon
9 - PUBLICATIONS :
Black Feminism. Anthologie du féminisme africain-américain, 1975-2000
Mémoires de Justine Guillery, 1789-1846
Hélène Yvert-jalu, Femmes et famille en Russie
Virginie Descoutures, Marie Digoix, Éric Fassin, Wilfried Rault (dir.), Mariages et homosexualités dans le monde. L’arrangement des normes familiales
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COLLOQUES :
"Figures de femmes criminelles"
Colloque international
Organisé par l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
En partenariat avec l’Université Paris VII Denis-Diderot et l’Institut National de l’Audiovisuel
Vendredi 7 mars et samedi 8 mars 2008
Salle Louis Liard,
Centre Sorbonne
17, rue de la Sorbonne
75231 Paris cedex 05
Programme :
Vendredi 7 mars 2008
Ouverture du colloque
. 9 heures-9 heures 15 : Yvonne Flour,juriste de droit privé, vice-présidente du Conseil Scientifique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Figures de femmes criminelles : du contemporain à l’intemporel
Figures contemporaines
* 9 heures 15- 12 heures 30 : Matinée sous la responsabilité de Frédéric Chauvaud, historien, Université de Poitiers
. Arlette Farge, historienne, EHESS
« L’espace public de la criminalité féminine »
. Anne-Emmanuelle Demartini, historienne, Université Paris VII Denis-Diderot
« La figure de l’empoisonneuse. De Marie Lafarge à Violette Nozières »
. Anne-Claude Ambroise-Rendu, historienne, Université Paris X Nanterre
« Criminelles sexuelles et mères maltraitantes : ces femmes qui trahissent leur sexe »
. Karine Salomé, historienne, Université de Poitiers
« La terroriste : une nouvelle figure de la femme criminelle »
. Geneviève Blanchard, Responsable du Centre d’exposition "Enfants en
justice" (Savigny-sur-Orge), et Jean-Jacques Yvorel, historien, CNFE-PJJ
« Mineures criminelles : portraits croisés XIXe-XXe siècles »
Figures intemporelles
* 14 heures-18 heures : Après-midi sous la responsabilité de Pauline Schmitt-Pantel, historienne à l’Université Paris I
. Raphaël Draï, politiste à l’Université Paul Cézanne, Aix Marseille 3
« Ève, digne mère de Caïn ? »
. Françoise Frontisi-Ducroux, historienne au Centre Louis Gernet
« Mères et épouses grecques criminelles »
. Danièle Bohler, linguiste à l’université Michel de Montaigne, Bordeaux 3.
« Empoisonneuses, usurpatrices et traîtresses : le bruit et la preuve (Moyen Âge français) »
. Éliane Chiron, artiste plasticienne, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
« Figures de l’artiste en criminelle dans l’art contemporain. À partir de l’œuvre de Niki de Saint-Phalle »
. Jean-Michel Rodes, historien,’INAthèque de France et Myriam Tsikounas, historienne, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Quand la télévision demande aux Français de juger « En votre âme et conscience », présentation et projection d’un film de montage.
Samedi 8 mars 2008
Normes et société
Les Normes, de l’Ancien Régime à nos jours
* 9 heures-12 heures 30 : Matinée sous la responsabilité de Loïc Cadiet, juriste, Université Paris I
. Jean-François Chassaing, juriste, Uuniversité Paris X-Nanterre
« L’incrimination des femmes dans le temps : l’histoire du statut pénal de la femme »
. Jocelyne Leblois-Happe, juriste, Université de Metz
« La sanction des femmes criminelles : y a-t-il une spécificité féminine de la peine ? »
Points de vue :
. « La confusion des sexes : l’histoire d’un déserteur déguisé en femme », par Frédéric Chauvaud, historien, Université de Poitiers
. « Figure pénale refoulée/Figure pénale équivoque : femme incestueuse/femme maltraitante », par Geneviève Giudicelli-Delage, juriste, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
. « L’emprisonnement des femmes : le cas des mères détenues », par Martine Herzog-Evans, juriste, Université de Reims
. « La prostitution des femmes saisie par la norme pénale »,par Johanne Vernier, juriste, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Jugements et regards
* 14 heures-18 heures-15 : Après-midi sous la responsabilité de Claude Gauvard, historienne, Université Paris I
. Martine Charageat, historienne, Université Bordeaux 3
« Les juges médiévaux jugent les femmes » : le cas de la Péninsule Ibérique à la fin du Moyen Âge ».
. Élisabeth Lusset, historienne,’Université de Reims Champagne-Ardennes
« L’Église entre condamnation et pardon : les femmes criminelles dans les communautés conventuelles à la fin du Moyen Âge »
. Bernard Dauven, historien, Universités Paris I Panthéon-Sorbonne et Louvain-la-Neuve
« Le pardon laïc aux femmes criminelles dans les lettres de rémission du Brabant aux XVIe-XVIIe siècles »
. Guillaume Mazeau, historien, Université Paris I Panthéon-Sorbonne
« De l’attentat commis contre Marat au crime de Charlotte Corday : les rationalités de la construction d’une criminelle au XIXe siècle ».
. Robert Cario, criminologue, Université de Pau
« Les femmes et le crime aujourd’hui : approche criminologique ».
. Florence Audier, économiste, CNRS/Paris I
« Les femmes jugent les femmes : la féminisation de la Magistrature en France et ses conséquences ».
. Anne Boigeol, historienne, CNRS/Institut d’Histoire du Temps Présent
« Comment penser le jugement des femmes ? Étude comparée ».
* 19 heures : INHA, 2 rue Vivienne, 75002, galerie Colbert
Vernissage, visite commentée de l’exposition Figures de femmes criminelles par Agathe Cabau, historienne d’art.
"La naissance, une affaire de femmes ?"
Journée organisée en partenariat avec la Société d’Histoire de la Naissance
samedi 15 mars 2008
Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix-en-Provence
salle Georges Duby
Présentation :
Ce colloque souhaite s’interroger sur la place des femmes dans la naissance, à la fois dans le passé et le présent. Restée longtemps le domaine réservé des femmes, matrones et sages-femmes, la gestion de la parturition a été, peu à peu au cours de l’histoire, ouverte aux hommes. Selon quels processus ? avec quels résultats ? Sans contester les bienfaits évidents de la médicalisation en terme de survie des mères et des nouveau-nés, on étudiera les modalités et les effets de ces transformations. Comment, au départ, les femmes (parturientes et accompagnantes) vivaient-elles entre elles l’événement de la naissance ? Ont-elles accepté les changements activement ou passivement ? quelle part de la créativité et de l’originalité de l’accompagnement par les femmes a été préservé ou aboli ? Y a-t-il une spécificité de l’accompagnement de la naissance au féminin ? Le but de cette rencontre est de mettre en relation les recherches historiques sur des époques plus ou moins lointaines avec les évolutions récentes des conditions de naissance dans notre pays.
Programme :
Matinée : 9 h-12 h : Aspects historiques du rôle des femmes dans la naissance
Présidence : Paul CESBRON, gynécologue-obstétricien, secrétaire de la Société d’Histoire de la Naissance
. Martine LAPIED (TELEMME) : Accueil
. Yvonne KNIBIEHLER (Université d’Aix-en-Provence) : Présentation de la journée
. Alison KLAIRMONT-LINGO (Université de Berkeley, USA) : Une femme parmi les obstétriciens du XVIIe siècle : Louise Bourgeois
. Jacques GÉLIS (Université de Paris VIII) : Quand la naissance a changé : matrones, sages-femmes et accoucheurs (XVIIe-XVIIIe siècles)
. Anne CAROL (TELEMME) : Une maîtresse sage-femme au XIXe siècle : Mme Marie-Anne Boivin, surveillante en chef à la Maternité
Repas sur place à 12 h 30
Après-midi : 14 h- 17 h 30 : Les évolutions récentes
Présidence : Marie-France MOREL, historienne, présidente de la Société d’Histoire de la Naissance
. Marc GAMERRE, Service de la Maternité de la Conception à Marseille : Evolution de la pratique obstétricale : historique, état actuel, perspectives d’avenir (avec H. Ruf, D. Tramier, P. Tourame)
. Josiane CAMARENA, Collège de gynécologie médicale, Marseille : Les mésaventures de la spécialité de la gynécologie médicale
. Michel DUGNAT, pédopsychiatre, Avignon et Marseille : Les soins aux mères après la naissance
. Anne DEMEESTER, Ecole de Sages-femmes de Marseille : Les études de sages-femmes : état actuel des lieux et perspectives d’évolution
. Annie-Claire COTTU, Ecole de Sages-femmes de Marseille : Témoignage sur les femmes et les sages-femmes africaines
synthèse et conclusions de la journée
Cocktail à 17 h 30
Contact : Martine Lapied, lapied@mmsh.univ-aix.fr
"Questions à Judith Butler"
Colloque international
Poitiers les 13 et 14 mars 2008
En présence de Judith Butler
Organisé par le CRHIA
et le Département de philosophie
UFR Sciences humaines & Arts
(Responsables : Kim Sang Ong Van Cung, Jean-Claude Bourdin, Simon Lemoine)
UFR Sciences humaines et Arts - Site Malraux
Rue du Jardin des Plantes
Bâtiment B - Amphi Tourrette
Présentation :
Judith Butler est une philosophe de notre époque. Elle est connue pour son provocant et fondateur Gender Trouble (Trouble dans le genre) par lequel elle a réinscrit dans les années 90 la question du féminisme, entre autres français, dans celle des Queer studies (le statut central de l’homosexualité et de la transexualité dans la compréhension du genre et du sexe). On la décrit ordinairement en utilisant les étiquettes problématiques de post-structuralisme ou de french theory. En réalité, son travail croise les perspectives ouvertes autant par Foucault que par l’Ecole de Francfort, la psychanalyse, ou la relecture derridienne des performatifs austiniens. Elle s’interroge sur le pouvoir, sur la puissance d’agir qui nous appartiendrait en tant qu’êtres psychiques et parlant, et sur la critique des normes et de la politique. Le but du colloque est de réunir différents chercheurs appartenant à différentes disciplines (philosophie, sociologie et psychanalyse) et de nous interroger avec Judith Butler sur son travail et sur les questions qu’il a contribué à élaborer. Nous voudrions réfléchir avec elle sur le genre et le sexe, la performativité, la subversion, la critique, la réflexion politique et éthique sur la vulnérabilité, la guerre et le deuil, ou encore la questionner sur l’usage qu’elle fait de Foucault, et de la psychanalyse, de Hegel et aussi de la pensée de Levinas dans son travail.
Programme :
Jeudi 13 mars
. 9 H 30 : Accueil, Bernard Mabille, Directeur du CRHIA, Yves Jean, Directeur de l’UFR.
Présidence : Monique David-Ménard (Philosophe, Psychanalyste, Paris VII).
. 10 H 30. Judith Butler (Philosophe, Université de Berkeley, Californie, Etats-Unis).
« Vulnérabilité, survivabilité : l’affect politique de la guerre ».
. Débat
Présidence : Jean-Claude Bourdin
. 14 H : Maria Bonnafous-Boucher (Philosophe, Advancia Negocia).
« Individu, subjectivation, domination : Foucault et Butler ».
. 14 H 40 : Philippe Sabot (Philosophe, Lille III).
« Un tournant hégélien dans la philosophie française au 20e siècle ? A propos de Subjects of Desire de Judith Butler ».
. 15 H 20 : Pause
. 15 H 45 : David Philippe (Philosophe, Dijon).
« Vulnérabilité et responsabilité : Butler avec Levinas et vice versa ».
Vendredi 14 mars
Présidence : Kim Sang Ong Van Cung.
. 9 H 30 : Ludovic Gaussot (Sociologue, Poitiers).
« Abolition ou prolifération des genres : utopie et subversion ».
. 10 H 10 : Françoise Duroux (Philosophe et Féministe, Paris VII).
« Narcissisme et mélancolie : la perfection de la psychose (Gender trouble, The Psychic Life of Power et Giving an Account of Oneself) ».
. 11H : Pause
. 11 H 15 : Elsa Dorlin (Philosophe, Paris I-Sorbonne).
« Defaire le genre, défaire la race ».
Présidence : Sandra Laugier (Philosophe, Université de Picardie, CURAPP, UMR 6054 CNRS/Université de Picardie).
. 14 H : Bruno Ambroise (Philosophe, Université de Kent, Angleterre).
« Les conditions de la performativité et l’efficacité des actes de parole - réponse à Judith Butler (Gender Trouble et Excitable Speech) ».
. 14 H 40 : Vincent Estellon (Psychoclinicien, Poitiers, Psychanalyste).
« La trans-sexualité du rêve ».
. Pause
. 15 H 20 : Jean-Claude Bourdin (Philosophe, Poitiers).
« Les figures contemporaines du paria : les "sans" et la citoyenneté non nationale (Judith Butler et Annah Arendt) ».
. 16 H : Kim Sang Ong Van Cung (Philosophe, Poitiers).
« Les intellectuel.le.s et le pouvoir des mots : critique, politique et subjectivation ».
. 17 H : Clôture du colloque.
Infos : chantal.vincelot@univ-poitiers.fr
"Les médiévistes et l’histoire du genre en Europe : bilans et perspectives"
Mardi 1er avril 2008
Salle 1, 12 Place du Panthéon, 75005
Journée d’études du LAMOP
organisée par Didier Lett
Présentation :
Cette journée, première du genre en histoire
médiévale, se propose d’abord de dresser des
bilans à l’échelle européenne, puis d’exposer
quelques exemples de la manière dont certains et
certaines d’entre nous construisent une histoire
du genre.
Elle sera aussi l’occasion d’établir des
contacts entre les médiévistes concernés dans les
divers pays européens représentés. Nous
espérons également que de nombreux étudiants
et étudiantes, qui ont parfois commencé un
travail sur des sujets d’histoire des femmes ou
d’histoire du genre, puissent venir assister à cette
rencontre internationale.
Il existe un vif contraste entre le dynamisme
et la reconnaissance institutionnelle de la gender
history aux États-Unis et la timidité des travaux
européens, l’Angleterre et, dans une moindre
mesure, la Scandinavie faisant figures
d’exception. Ce constat est particulièrement vrai
en histoire médiévale où très peu d’historiens et
d’historiennes utilisent ce concept.
Avec la micro-storia et la socio-histoire,
l’histoire du genre appartient pourtant aux
courants historiques les plus novateurs venus
alimenter la recherche depuis la fin du siècle
dernier. Elle permet de porter une attention plus
soutenue qu’auparavant aux acteurs sociaux dans
leur diversité et leur singularité et renforce le
regard critique que nous avons face à notre
documentation. Elle nous permet en outre de
prendre en compte le « sexe social » des acteurs,
de mettre au jour les relations entre les hommes
et les femmes, d’interroger le principe de
partition entre masculin et féminin, de réfléchir
aux formes de domination et aux hiérarchies et
nous aide, plus généralement, à construire
l’histoire des catégories sociales.
Si le terme gender est utilisé dès la fin des
années 1960 aux États-Unis, le mot genre
commence très timidement à être usité en
France depuis les années 2000. Empruntant aux
sociologues, les historiens français ont
longtemps préféré les expressions telles que
« différence sociale des sexes » ou « dissymétrie
entre les sexes » ou encore « rapports sociaux de
sexe », assimilant les relations entre les deux
sexes à d’autres rapports sociaux.
Programme :
Matinée de 9 h – 12 h 30
sous la présidence de
Claude Gauvard (Université de Paris 1)
. Didier Lett (Université Paris 1)
Introduction
BILANS
. Sari Katajala-Peltomaa (Université de Tempere)
La Grande-Bretagne et la Scandinavie
. Caroline Jeanne (Université de Paris 1)
La France
. Isabelle Chabot (Institut Universitaire Européen,
Florence)
L’Italie
. Cristina Segura Graiño (Universidad Complutense
de Madrid)
L’Espagne
. Geneviève Bührer-Thierry (Université de Marne-la-
Vallée)
L’Espace germanique
Après-midi
de 14 h – 17 h 30
sous la présidence de
Régine Le Jan (Université de Paris 1)
L’UTILISATION DU GENRE EN HISTOIRE
MÉDIÉVALE
. Hedwig Röckelein (Georg-August-Universität
Göttingen), Ecrire l’histoire des femmes, écrire
l’histoire du genre
. Cristina La Rocca (Università degli Studi de
Padoue), Reguli effeminati. La catégorie du
genre et le dénigrement des Carolingiens par
Liutprand de Crémone (Xe siècle)
. Sari Katajala-Peltomaa (Université de
Tempere), Genre et vie quotidienne : les
pratiques dévotionnelles des hommes et des
femmes à travers les procès de canonisation du
XIVe siècle
. Martine Charageat (Université de
Bordeaux III), L’affrontement et la violence
entre époux à Saragosse au XVIe siècle
. Christiane Klapisch-Zuber (EHESS),
Conclusion
“Femmes, culture et société dans les civilisations méditerranéennes d’hier à aujourd’hui”
Journées d’études organisées dans le cadre des UMR UMR 8167 Orient et Méditerranée et UMR 7041, Maison René-Ginouvès
jeudi 13 et vendredi 14 mars 2008 : Département d’arabe, Université de Nancy 2
Programme :
13 mars 2008 : Femme et féminisme I
9h15 Accueil
9h30 Ouverture, présentation des débats
10h00 Elsa CHAARANI (Université de Nancy 2), Femmes dans les revues réformatrices du journalisme milanais entre 1750
et 1820
Nicole FOURTANE (Université de Nancy 2), L’immigration féminine au nouveau Monde dans la 2e moitié du XVIe s.
Sylvie HANICOT-BOURDIER (Université de Nancy 2), Femmes et patrimoine dans la Byscaye du XIXe siècle
Danielle GOUREVITCH (École pratique des Hautes Études), La pression nataliste sur la matrone romaine
12h30 Pause-déjeuner
14h00 Marie-Thérèse RAEPSAET -CHARLIER (Université libre de Bruxelles), Les métiers féminins dans la Rome ancienne
Anne DEMORIEUX (Université de Nancy 2), La condition féminine dans l’oeuvre de Caterina Percoto
Stéphanie LATTE-ABDALLAH (CNRS – Aix-en-Provence), Féminismes des camps palestiniens de Jordanie
Géraldine CHATELARD (IFPO, Jordanie), Femmes bédouines et changement des rôles sociaux dans le processus de
modernisation (Jordanie et Syrie)
Sylvie THIEBLEMONT (Université de Nancy 2), Femmes africaines de la région du Fleuve Sénégal
17h30 Fin de la première journée
14 mars 2008 : Femme et féminisme II
9h00 Accueil
9h30 Marie-France ROUART (Université de Nancy 2), Le Rapport au masculin dans les mythes du bassin grec (loin de
Schéhérazade et de la Walkyrie, une tension triomphante ?)
Cécile DURVYE (Sorbonne), Les femmes de Diodore de Sicile : Rôle des figures féminines dans une histoire universelle
Joseph DENOOZ (Université de Liège), La femme chez Pline le Jeune
Kamel MELLAKH (Université Hassan II, Maroc), Le mouvement des femmes et le processus de changement de code
de la famille au Maroc
12h30 Pause-déjeuner
14h00 Michèle GUIRAUD (Université de Nancy 2), La vision de la femme espagnole dans l’oeuvre d’Eça de Queiroz
Hatoon AL-FASSI (Université du Roi Saoud, Arabie), La femme dans le livre d’al-Tabaqat (XVe siècle)
Laurence DENOOZ (Université de Nancy 2), Le mythe isiaque dans la littérature arabe moderne
Xavier LUFFIN (Université libre de Bruxelles), Littérature soudanaise contemporaine : la femme comme héroïne, la
femme comme narratrice, la femme comme auteur
Salim GASTI (Université de Nancy 2), La femme dans la poésie de Nizâr al-Qabbânî : étude poético-psychosymbolique
17h30 Fin de la deuxième journée
Comité scientifique :
• BRIQUEL-CHATONNET Françoise, UMR 8167 CNRS – Orient et Méditerranée ;
• DENOOZ Laurence, Université de Nancy 2 – Université libre de Bruxelles ;
• FARES Saba, Université de Nancy 2 - UMR 5189 – CNRS HISOMA, Lyon ;
• LION Brigitte, Université Paris 1 – UMR 7041 CNRS, Maison René – Archéologies et Sciences de l’Antiquité, Nanterre ;
• MICHEL Cécile, UMR 7041 CNRS, Archéologies et Sciences de l’Antiquité, Nanterre ;
Infos : Sylvie THIEBLEMONT Sylvie.Thieblemont@univ-nancy2.fr
"Les femmes dans l’action militante, syndicale et revendicative de 1945 à nos jours. Une promesse de renouveau au debut du XXIe siècle ?"
Colloque 28-29 mars 2008
Université Lyon 2
Présentation générale :
Ce colloque se propose, dans une perspective pluridisciplinaire et comparative, d’établir un état des lieux des recherches et des questionnements relatifs aux mobilisations et à l’engagement des femmes dans le monde du travail, à partir de la seconde moitié du XX ème siècle et jusqu’au temps immédiatement présent. Son objet central pourrait donc être défini comme l’appropriation militante par les femmes de cet aspect de la sphère publique que constitue le monde du travail salarié, sous l’angle de leur engagement syndical, associatif, politique et de leur implication dans des mouvements de revendication et de grève. Le colloque prendra évidemment en compte les mouvements qualifiés de féministes, mais uniquement dans la mesure où l’histoire et l’influence de ceux-ci éclairent en partie le renforcement des revendications spécifiques des femmes au sein des syndicats et, plus indirectement, au sein des collectifs de travail. En s’intéressant à des secteurs professionnels, qu’ils soient ou non féminisés, le colloque a pour ambition de revenir sur la place prise par les femmes dans les grèves et dans l’action revendicative, d’explorer leurs modalités d’organisation, d’expression et de lutte, de repérer et d’analyser la spécificité de leurs apports dans divers types d’actions et dans la pratique militante en général. Tous les secteurs du monde du travail sont concernés (industrie, fonction publique et territoriale, santé, services, éducation, etc.). Loin de considérer la période retenue (de 1945 à nos jours) comme un tout homogène, le colloque n’ignorera pas les mutations économiques, sociales et politiques qui ont eu lieu (emploi, transformations des familles, crises et alternances politiques, etc.) ; il prendra en compte les séquences, découpages ou temporalités susceptibles d’être opérés dans ce laps de temps et dont l’importance méritera d’être discutée. Le croisement entre des disciplines différentes mais proches et complémentaires (on pense notamment à l’histoire, à la sociologie ou à la science politique) sera ici particulièrement fécond, permettant d’interroger, de façon croisée, les questions liées aux inégalités de genre, aux conditions d’exercice du pouvoir, ou encore à la place de la masculinité dans la culture syndicale et plus largement militante.
http://www.colloque-femmes-militantismes.org/
Préprogramme :
http://www.colloque-femmes-militantismes.org/preprogramme.php
"Adolescences et cultures : pratiques, usages, réception à l’épreuve des genres"
19 mars 2008, 8h30-18h30
Colloque organisé par Sophie KENNEL (PRCE Documentation, Université Robert Schuman) Jean-Michel UTARD (Maître de conférences HDR en Sciences de l’information et de la communication)
Chef du département Information-Communication
IUT Robert Schuman, Illkirch-Strasbourg
Département Information-Communication
72 route du Rhin BP 10315
67411 Illkirch cedex
Présentation :
La prise en compte de la variable des sexes dans la recherche tout comme
les approches théoriques qui explorent les relations entre sexes et
genres dans la construction des identités sexuées ont considérablement
enrichi la production des savoirs et transformé notre compréhension du
rapport des individu(e)s aux cultures et aux biens culturels. Nous
aimerions envisager ici les termes dans lesquels les dimensions sexuée,
genrée ou sexuelle sont mobilisées dans la construction des rapports des
adolescent(e)s à la culture, aux cultures et aux biens culturels.
En France, les pratiques culturelles ont fait l’objet d’études ciblées
ou compréhensives (Olivier Donnat, pour ne citer que le plus important)
au sein desquelles les catégories des jeunes et des adolescent(e)s ont
été analysées. Même si la variable des sexes est prise en compte, ce
sont les liens entre hiérarchies sociales et hiérarchies culturelles qui
ressortent le plus clairement, alors même que ces travaux en interrogent
déjà les limites. Bernard Lahire (2004, 2006) insiste sur le fait les
pratiques individuelles peuvent être éclectiques et ne pas répondre aux
logiques des groupes sociaux dans lesquels les individus évoluent ainsi
que sur les limites de l’homologie entre pratiques culturelles et
catégories sociales, sans pour autant remettre en cause l’importance de
ces dernières. Il interroge la place et le rôle du goût dans ces
pratiques afin d’examiner les autres raisons, contraintes ou conditions
qui peuvent également entrer en jeu. Sylvie Octobre, dans son étude d’un
groupe d’âge plus jeune que celui qui nous concerne ici, signale la
nécessité de ne pas se limiter aux données objectives de consommation,
mais d’appréhender également le sens qu’il faut donner à ces pratiques.
Dans ce cadre, nous serons attentifs aux rapports que les adolescent(e)s
entretiennent avec les représentations collectives de l’adolescence dans
leurs dimensions sexuées et les processus d’identification qu’elles
génèrent. Les « Cultural Studies » ont contribué à transformer les
conceptions que nous avions du rapport des individus aux cultures en
interrogeant les dimensions identitaires et les rapports de pouvoir et
de domination à l’œuvre dans les rapports des individus aux cultures
populaires et/ou de masse. Le rapport des adolescent(e)s aux cultures
semble un terrain privilégié de ces approches théoriques car elles
permettent de saisir l’articulation entre désir d’autonomie et
affirmation de goûts personnels, distanciation vis-à-vis des instances
de socialisation que sont l’école et les parents, et influence
grandissante des groupes des pairs avec leurs contraintes, leurs
hiérarchisations auxquelles les produits proposés par les industries
culturelles et relayés par les médias contribuent. Ainsi, Dominique
Pasquier (2005) interroge les changements dans « le rapport des jeunes
générations à la culture » et constate les limites de certaines
approches disciplinaires issues de la sociologie de la famille, de la
sociologie de l’éducation, et de la sociologie de la culture, à tout le
moins leur incapacité à saisir les formes de ce rapport, pour explorer
la construction de « signes de soi » dans les sociabilités adolescentes
très actives au travers, entre autres, de nouveaux modes de
communication. Hervé Glévarec dans Libre Antenne (2005) explore la
réception des radios par les adolescent(e)s, sans perdre de vue la
production de l’offre, et considère la question du type d’objet que
constituent pour les adolescent(e)s les « libres antennes ».
Dans ce contexte, nous serons attentifs à ce que diverses
conceptualisations en termes de pratiques, d’usages ou de réception
privilégient afin de comprendre la façon dont différentes approches
disciplinaires se sont saisies des questionnements soulevés par les
sexes et les genres dans la construction du rapport des adolescent(e)s à
la lecture, au cinéma, aux bibliothèques, aux livres, aux structures
d’animation.
Programme :
. 8h30-9h
Ouverture
Joseph ROLLER, Directeur de l’IUT Robert Schuman
Jean-Michel UTARD, Chef du département Information-Communication
Pascal MARQUET, Directeur du Laboratoire des Sciences de l’Éducation et
de la Communication (LISEC Alsace)
. 9h-9h20
Introduction à la problématique de la journée
Patricia Caillé, Maîtresse de Conférences en anglais, IUT de
l’Université Robert
Schuman, LISEC
. 9h20-10h15
« Pratiques culturelles des adolescents : petits arrangements avec le
genre ? »
Christine DETREZ, Maîtresse de Conférences en sociologie, ENS Lettres et
Sciences Humaines de Lyon
PAUSE 10h15-10h35
. 10h35-11h30
« Pratiques de lectures des grands collégiens : lectures par genres,
lectures des genres. »
Philippe CLERMONT, Maître de Conférences en littérature comparée, CeRF,
IUFM d’Alsace
Victor LEPAUX, Ingénieur d’Etudes Méthodes en sciences humaines et
sociales, MISHA-PRISME
. 11h30-12H25
« Salut les copains et la (dé)mobilisation des stéréotypes de genre »
Christopher TINKER, Senior Lecturer, Heriot-Watt University, Edimbourg,
Department of Languages and Intercultural Studies
REPAS 12h30-14h
. 14h-14h45
« Adolescents et bibliothèque : quels genres de fréquentation ? »
Claude POISSENOT, Maître de Conférences en sociologie, Univ. de Nancy
. 14h45-15h15
Table-ronde
Animée par Nassira HEDJERASSI, Maîtresse de Conférences en sciences de
l’éducation, LISEC, Université Louis Pasteur de Strasbourg
PAUSE 15h15-15h35
. 15h35-16h30
« Perceptions et attentes des adolescentes vis-à-vis des structures
d’animation situées en Zones Urbaines Sensibles (ZUP) »
Stéphanie RUBI, Maîtresse de Conférences en sciences de l’éducation,
Université de Nancy, LISEC
. 16h30-18h30
Projection débat du film "Jeunesse dorée" (1h25) de Zaïda GHORAB-VOLTA
Toute l’actualité de la journée sur : http://infocom.u-strasbg.fr/~thematic/index.php?option=com_content&task=view&id=17&Itemid=35
"Féminin/masculin dans la pensée, la littérature et les arts"
Journée Traverses/Gradiva
samedi 22 mars 2008, de 9h30 à 18h30
Institut d’Études Ibériques et Ibéro-Américaines
31 rue Gay-Lussac, Paris 5e
SALLE DELPY
Programme :
. 9h30 : Bienvenue
Présentation de nos livres : Les femmes et la filiation (Indigo & côté-femmes)
L’insistante / La insistente (ADEHL & Rilma 2)
avec la participation de Milagros Palma, Béatrice Rodriguez, Eduardo Ramos Izquierdo, Michèle Ramond
. 10h30 - 12h30 :
Eugénie Romon, De Soledad Puértolas à Diego Pita
Anne Poggioli, Dialogue masculin / féminin dans les films de Godard
René Agostini, La Vieille Femme de Beare : présentation et lecture
. 13h : déjeuner offert
. 14h30 – 18h30 :
Annie Cohen, Je suis un homme
Cecilia Katunaric, Gabriela Mistral y la des-mistralización de una escritura a-genérica
François Barat, J’ai épousé mon père
Petite pause
Anne Luyat, L’Infinie Négativité
Françoise Duroux, Le Narcisse et la Jonquille
Victoriano Alcantud, Lucía / Luciano. Un parcours dans l’œuvre de Lucía Sánchez Saornil
"Les femmes et l’argent"
Université féministe d’été, Université Laval, Québec
Pavillon Charles-De Koninck, Amphithéâtre 1C
Du 1er au 7 juin 2008
Présentation :
Dans toutes les régions du monde, la question des femmes et de l’argent est au coeur des rapports sociaux de sexe. Il n’est donc pas étonnant que les féministes s’y soient beaucoup intéressées. En peu de temps, les femmes et l’argent est devenu un champ d’étude et d’intervention féministes incontournable. Non seulement vivons-nous aujourd’hui avec un écart salarial important entre les hommes et les femmes, mais l’économie « néolibérale » dominante continue de façonner et d’exacerber les inégalités sociales.
Pour sa sixième édition, l’Université féministe d’été vous invite à venir réfléchir avec des spécialistes de différentes disciplines, de différents groupes militants et de divers champs d’intervention aux nouveaux enjeux qui se posent aujourd’hui pour les femmes et les rapports sociaux de sexe en matière d’économie et d’argent.
Que vous soyez aux études, sur le marché du travail ou à la retraite, dans la fleur de l’âge ou d’un âge plus avancé, du Québec, du Canada ou d’ailleurs dans le monde, nous vous attendons à l’Université Laval, à Québec, du 1er au 7 juin 2008.
Programme :
Dimanche 1er juin
. 14h-17h ACCUEIL Pavillon Charles-De Koninck, Local 1231
. 15h-17h Rencontre pédagogique des personnes inscrites aux cours FEM-64888W et GPL-23088W avec la professeure responsable
Lundi 2 juin
. 9h-12h OUVERTURE
Conférence de Vivian Labrie : L’argent, le pain, les roses et les escaliers roulants
. 14h-17h QUAND L’ÉCONOMIE EST FÉMINISTE : REGARDS PLURIELS DE FEMMES ÉCONOMISTES
Séance à confirmer
Mardi 3 juin
. 9h-12h L’ARGENT DANS LES COUPLES : QUAND L’AMOUR ET L’ARGENT NE FONT PAS BON MÉNAGE
Hélène Belleau (INRS) : Entre le partage des avoirs et le partage des dépenses, le « revenu familial » existe-t-il ?
Carole Henchoz (Fribourg) : Couple et argent : Les conséquences inégalitaires de l’application de la norme égalitaire
Laurence Bachmann (Genève) : De l’argent à soi. L’appropriation de la critique féministe par les femmes à travers leur rapport à l’argent
Louise Langevin (Univ. Laval) : Les dettes transmises sexuellement : le love money et la qualité du consentement de la caution profane
. 14h-17h : L’ÉQUITÉ SALARIALE AU QUÉBEC : LE POINT APRÈS 10 D’APPLICATION DE LA LOI
Séance organisée et présidée par Esther Déom
Rosette Côté (Ex-présidente de la Commission sur l’équité salariale) : Réflexions sur son rapport de fin de mandat à la Commission et bilan (défis, résistances, etc.)
Jennifer Beeman (CIAFT) : Le point sur les travailleuses non syndiquées et la Loi sur l’équité salariale.
Esther Déom (Univ. Laval) : Communication critique sur la Loi (les enjeux, les failles, les catégories de femmes laissées de côté, etc.)
. 19h30 Séance ouverte au public :
Conférencière invitée : Ruth Rose, professeure associée, Département des sciences économiques, UQAM : Titre à venir
Mercredi 4 juin
. 9h-12h DIFFÉRENTS VISAGES DE LA PAUVRETÉ FÉMININE AU QUÉBEC EN 2008
Dominique Tanguay (Univ. Laval) Étudier et élever des enfants dans la précarité
Lucie Gélineau (CSSS Vieille-Capitale), Nathalie Brisseau (RAIIQ) : Pauvreté et exclusion sociale : quand être femme alimente la spirale de l’itinérance
Confirmation attendue
. 14h-17h SORTIR LES FEMMES DE LA PAUVRETÉ : INITIATIVES FÉMINISTES COMMUNAUTAIRES
Denyse Côté (UQO) : Économie solidaire en région québécoise : le potentiel transformatoire d’un projet féministe méconnu
Lise Aubin (Centre Femmes l’Ancrage), Marie-Hélène Deshaies (Relais-femmes) « Femmes, argent et économie, on est loin du comptes ». Une formation hors du commun.
Anne-Valérie Lemieux-Breton (Rose du Nord) : « Femmes assistées sociales : la parole est à nous ! Quelques résultats d’une recherche-action »
Jeudi 5 juin
RÉUSSITE, OUI, MAIS :
. 9h-12h LES FEMMES QUI CRÉENT ET GÈRENT DE LA RICHESSE AU QUÉBEC
Hélène Lee-Gosselin (Univ. Laval) : Les femmes entrepreneures : mythes et réalités. L’état d’avancement de leur situation depuis les premières études il y a 25 ans.
Natasha Bouchard (Ch. de commerce de l’Île d’Orléans) : titre à venir
Une confirmation attendue
. 14h-17 LES FEMMES QUI CRÉENT ET GÈRENT DE LA RICHESSE AILLEURS DANS LE MONDE
Chantal Rondeau (UQAM) : La réussite des femmes par le commerce à Bamako
Marlène Elias (Univ. Mc Gill) : Les projets Karité au Burkina Faso : Succès et défaites pour la condition féminine
Une confirmation attendue sur un cas en Amérique latine
. 17h-19h Réception et lancement
Vendredi 6 juin
. 9h-12h CLÔTURE : LA CONTRIBUTION DES FEMMES AU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU QUÉBEC DE DEMAIN
Emilia Castro (FFQ et CSN) L’autonomie économique des femmes : une force collective !
Une confirmation attendue
. 13h-14h Rencontre pédagogique des personnes inscrites aux cours FEM-64888W et GPL-23088W avec la professeure responsable
Samedi 7 juin Visites libres
Infos :
Des informations détaillées (tarifs, formulaire d’inscription, modalités d’obtention de crédits de 1er et 2e cycle, logement sur le campus, région immédiate de Québec, etc.) se trouvent sur notre site web : http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete
Pour des renseignements supplémentaires : (418) 656-2131 poste 8930 ou universite-feministe-ete@fss.ulaval.ca
Katherine Hébert-Metthé
Assistante de recherche pour le projet vietnam
http://www.ant.ulaval.ca/gender_vietnam
et l’université féministe d’été
418-656-2131 poste 8930
http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete
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SEMINAIRES :
"Rapports sociaux de sexe, “race” et classe et mondialisation"
Séminaire du CEDREF 2007-2008
Responsables : Jules Falquet, Dominique Fougeyrollas et Azadeh Kian-Thiébaut
Les jeudi de 17h15 à 19h15
Université Paris Diderot, Campus Javelot (amphi 056)
6 mars : Paola Bacchetta (Associate Professor, Department of Gender and Women’s Studies, University of California-Berkeley ; Director, Beatrice Bain Research Group (centre d’études sur le genre à l’Université de Californie-Berkeley)). « Productions, circulations et déploiements de la sexualité dans quelques conflits politiques globaux »
"Genre & Sexualités"
Séminaire doctoral EFiGiES-IRIS
mardi 11 mars 2008, 18h30-21h30
Cette séance aura lieu de 18h30 à 21h30, en salle 8, à l’Ecole Normale Supérieure, 48 boulevard Jourdan, Paris 14e,
métro « Porte d’Orléans » ou RER « Cité Universitaire »
Pratiques lesbiennes et féminines des scènes et des mises en scènes musicales
[Discutante : Stéphanie KUNERT]
. Séverine HETTINGER
« Pratiques féminines et arts électroniques des années 1970 à nos jours »
. Sarah NANCY
« La voix féminine : enjeux esthétiques et politiques »
. Anne-Laure PICHON-ALESSANDRINI
« Scènes musicales lesbiennes parisiennes »
Contact : Régis Revenin
regisrevenin@free.fr
"Genre, travail, technique : épistémologies féministes"
Responsables :
Madeleine AKRICH, maître de recherche, directrice du Centre de sociologie de l’innovation, Ecole des mines de Paris.
Danielle CHABAUD-RYCHTER, chargée de recherche CNRS, UMR Genre, travail, mobilités (GTM).
Delphine GARDEY, maître de conférences, Université Paris 8, GTM et Centre Koyré.
Ilana LÖWY, directrice de recherche, INSERM et Centre Koyré.
Jeudi de 9h à 11h, salle 11 au 105 boulevard Raspail, du 13 mars au 5 juin 2008
Présentation :
Ce séminaire s’adresse aux étudiants de M1 et M2 des spécialités Genres, politique et sexualités (EHESS) et Histoire des sciences, technologies et sociétés (Centre Alexandre Koyré – EHESS). Le séminaire est ouvert comme partie de leur formation aux étudiants du master de sociologie et d’études féminines de l’Université Paris 8-Saint-Denis.
Les modalités d’évaluation et de validation seront définies en début d’enseignement.
Le séminaire est ouvert aux doctorants et chercheurs (nous leur recommandons les séances avec invitées).
Ce séminaire a pour objet les connaissances, recherches, théories et travaux en cours sur le thème du genre, du travail, des techniques et des sciences. A partir d’exemples concrets : dans la sphère du travail ou dans le domaine bio-médical, il s’agit de s’intéresser à la complexité des relations corps/technique dans le monde contemporain.
Quelles sont les conséquences des changements techniques sur les qualifications des hommes et des femmes ? Comment peut-on identifier des cultures techniques au travail ? Qu’est-ce que le savoir-faire et la qualification ? Qu’est-ce que l’innovation ? En quoi les identités de genre peuvent-elles être définies dans les processus d’innovation, de production, de distribution et d’usage des objets techniques ? Quelle est la place des techniques dans la construction du lien social ? En quoi les corps, l’identité de genre et de sexe peuvent-ils être constitués ou médiatisés par des dispositifs techniques ? Voici quelques unes des questions qui seront abordées dans le cadre de cet enseignement. Chemin faisant, le séminaire propose un panorama de l’histoire et de l’actualité du champ des études de genre et de la théorie féministe dans une perspective comparée.
L’accent est mis cette année sur les métiers scientifiques et le domaine de la santé.
Programme des séances (sous réserve de modifications) :
. Jeudi 13 mars. Séance introductive
Danielle CHABAUD-RYCHTER, Ilana LÖWY.
. Jeudi 20 mars. Genre, techniques et professions : sages-femmes et obstréticiens.
Madeleine AKRICH
. Jeudi 27 mars. Genre, culture matérielle et radioactivité : l’Institut du radium de Vienne entre les deux guerres.
Maria RENTETZI. Maître de conférences à l’Université Polytechnique d’Athènes.
Discutante. Delphine GARDEY
. Jeudi 3 avril. Travail infirmier, travail de genre : entre savoirs, pouvoirs, techniques et organisation.
Françoise ACKER. Chercheuse au CERMES, INSERM. Discutante : Ilana LOWY.
. Jeudi 10 avril. Femmes, risque et radioactivité en France : les scientifiques et la gestion du danger professionnel.
Anne FELLINGER. ATER Université Louis Pasteur et IRIST, Strasbourg.
Discutante : Delphine GARDEY
. Jeudi 17 avril. Genre et vulnérabilité au VIH : le SIDA va-t-il devenir une épidémie féminine dans les pays en développement ?
Geneviève PAICHLER. Chercheuse à l’INSERM. Discutante : Ilana LOWY.
. Jeudi 15 mai. Evolution des approches et thématiques féministes en science et techniques. Une étude des revues scientifiques.
Artemisa FLORES. Doctorante Université Complutense Madrid et laboratoire GTM.
Discutante : Delphine GARDEY
. Jeudi 22 mai. Configuring the user.
Nelly OUDSHOORN. Professor of Technology Dynamics and Health Care at the University of Twente. Discutante : Danielle CHABAUD-RYCHTER
. Jeudi 29 mai. Ergonomie, travail.
Guislaine DONIOL-SHAW, chercheuse au LATTS ENPC. Discutante : Danielle CHABAUD-RYCHTER
. Jeudi 5 juin. Techniques, reproduction, corps.
Madeleine AKRICH
Bilan.
Contacts :
delphine.gardey@wanadoo.fr
madeleine.akrich@ensmp.fr
Pour assurer la gestion du séminaire et notamment l’accès aux textes un WIKI est mis en place. Son adresse sera indiquée aux participants au séminaire.
Atelier Genre(s) et Sexualité(s)
Institut de Sociologie, Université libre de Bruxelles
Programme du premier semestre 2008
. lundi 11 février, 18h, salle Henri Janne (15e étage)
Catherine Jacques (Université libre de Bruxelles)
« La famille. Protection ou aliénation des femmes. Les positions des féministes belges (1918-1968) »
. jeudi 13 mars, 18h, salle Doucy (13e étage)
Henry Abelove (Wesleyan University)
« Gay Liberation Reconsidered »
En collaboration avec le U.S. Fulbright Senior Specialists Program
. lundi 17 mars, 18h, salle Henri Janne (15e étage)
José Ignacio Pichardo Galán (Universidad Autonoma de Madrid)
« Préférences sexuelles et nouveaux modèles de famille en Espagne »
. mardi 8 avril, à 12 h, salle Henri Janne (15e étage)
Joseph Lévy (Université du Québec à Montreal)
« Les usages sociosexuels d’Internet au Québec »
. jeudi 24 avril, 18h, salle AY2.112 (bâtiment A)
Don Kullick (New York University)
« Animal Erotics »
En collaboration avec le Centre d’Anthropologie culturelle (ULB)
. mercredi 7 mai, 18h, Salle Henri Janne (15e étage)
Chia Longman (Universiteit Gent)
« The Anthropology of Gender in a Global Shtetl »
En collaboration avec le Centre d’Anthropologie culturelle (ULB)
. mardi 24 juin, 18h, salle Henri Janne (15e étage)
Catherine Deschamps (ULB, Laboratoire d’Anthropologie sociale (EHESS/CNRS/Collège de France))
« De la bisexualité à la prostitution : comment travailler sur la sexualité en sciences sociales ? »
Toutes les séances se déroulent à l’Institut de Sociologie de l’ULB, 44 Avenue Jeanne, 1050 Bruxelles. Elles bénéficient du soutien de la Faculté des Sciences économiques, politiques et sociales/Solvay Business School et de l’Institut de Sociologie.
Infos : www.ulb.ac.be/is/ags
"Les Rapports Sociaux de Sexe : Théories, Méthodes, Terrains"
Séminaire "Pratiques de la sociologie"
Le mardi de 17h à 19h
CNRS Site Pouchet – 59-61 rue Pouchet, Paris 17e.
Métro : Brochant ou G. Môquet
Salle 221
Animation : Anne-Marie DEVREUX (CSU) & Emmanuelle LADA (GTM)
Prenant le contre-pied des points de vue sociologiques essentialistes sur la place des hommes et des femmes dans la société, la théorie des rapports sociaux de sexe s’est peu à peu imposée comme une lecture transversale des faits sociaux particulièrement heuristique. Elle irrigue aujourd’hui, sous différentes terminologies, les divers niveaux de la pensée du monde social, et jusqu’aux sphères de la décision politique, nationale ou européenne.
Abordant ses concepts et catégories d’analyse, ses méthodes, explorant ses terrains, traditionnels ou nouveaux, le séminaire donnera aux étudiantes et étudiants du Cycle « Pratiques de la sociologie » l’occasion de se familiariser avec une sociologie des rapports sociaux et de la complexité.
Cette année, en réponse à des besoins exprimés par les étudiant.e.s des années précédentes, nous avons choisi, pour construire le programme du séminaire, de suivre le fil d’un questionnement sur les articulations entre niveaux : local, régional, international. Différents domaines de pratiques seront tour à tour examinés à travers des recherches mettant en œuvre la comparaison interrégionale ou internationale.
Inscription :
Pour vous inscrire à ce séminaire, il vous suffit de remplir par voie électronique le bulletin que vous trouverez sur le site du programme du CNRS « Pratiques de la sociologie » : http://www.pouchet.cnrs.fr/formation.htm
Programme :
. Mardi 11 mars Présentation du programme du séminaire (Anne-Marie Devreux, CSU-Cultures et Sociétés Urbaines, Emmanuelle Lada, GTM-Genre, Travail, Mobilités)
. Mardi 18 mars Introduction épistémologique et conceptuelle. La comparaison dans les études sur le genre (Anne-Marie Devreux, CSU et Emmanuelle Lada, GTM)
. Mardi 25 mars Comparer les pratiques intimes dans des contextes sociétaux différents : Pays d’Afrique de l’Ouest, Maroc, France (Michèle Ferrand, CSU et INED)
. Mardi 1er avril Division sexuelle et internationale du travail, de l’emploi et du chômage (Helena Hirata, GTM)
. Mardi 8 avril La réussite scolaire des filles et des garçons : un objet très politique (Pierrette Bouchard, Université Laval à Québec)
. Mardi 15 avril Les anti-féminismes (Diane Lamoureux, Université Laval à Québec)
. Mardi 6 mai Le poids des injonctions supra-nationales sur les politiques familiales en Europe de l’Est, avant et après 1989 (Jacqueline Heinen, Université de Versailles-Saint-Quentin)
. Mardi 13 mai Genre et mondialisation (intervenante sous réserve)
. Mardi 20 mai Bilan du séminaire (Anne-Marie Devreux et Emmanuelle Lada)
Contacts :
Anne-Marie Devreux, sociologue, directrice de recherche au CNRS, CSU : anne-marie.devreux@csu.cnrs.fr
Emmanuelle Lada, sociologue, professeure-assistante à l’Université de Lausanne et chercheuse au GTM : Emmanuelle.Lada@unil.ch
"Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre"
Conférence de Janine Mossuz-Lavau
organisé par l’Institut Emilie du Châtelet
Le samedi 8 mars de 14 heures à 16 heures,
Musée de l’Homme, salle de cinéma JEAN ROUCH,
17 Place du Trocadéro, 75016.
Janine Mossuz-Lavau, politologue, directrice de recherche CNRS au CEVIPOF (Centre de Recherches Politiques de Sciences Po), spécialiste de l’évolution de la place des femmes dans la société française, notamment dans les domaines des comportements politiques, de la santé et de la sexualité.
Elle est membre du Comité éditorial des Presses de Sciences Po et a été membre de l’Observatoire de la Parité (1999-2005). Elle a publié, entre autres : Enquête sur les femmes etla politique en France (avec Mariette Sineau, 1983), Les Femmes et la politique (avec Armelle Le Bras-Chopard, 1997), Les Femmes ne sont pas des hommes comme les autres (avec Anne de Kervasdoué, 1997), Femmes/Hommes. Pour la parité (1998), Les lois de l’Amour. Les politiques de la sexualité en France, 1950-2002 (2002), Quand les femmes s’en mêlent. Genre et pouvoir (avec
Christian Baudelot et Christine Bard, 2004), La Vie sexuelle en France (2005), La Prostitution à Paris (avec Marie-Élisabeth Handman, 2005), Le Planning familial. Histoire et mémoire, 1956-2006 (avec Christine Bard, 2007).
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APPELS A CONTRIBUTIONS
Avant le 1er mars
"Rapports sexuels et transactions marchandes"
Appel à communications, Journée d’étude, ENS-LSH Lyon, mercredi 4 juin 2008
Présentation :
Comme le montrent les études sur la prostitution et la pornographie, la sexualité fait partie de la sphère marchande : s’il est fréquent de condamner ce qui est parfois appelé la « marchandisation de la sexualité », l’objectif de cette journée d’étude est de comprendre plus précisément les interactions entre la sexualité et les transactions économiques en essayant de circonscrire ce qui est en jeu dans ces phénomènes du point de vue de l’extension de la sphère marchande et de l’histoire de la sexualité.
En forgeant la notion d’ « échanges économico-sexuels », les travaux de Paola Tabet (2004) avaient ouvert un champ de recherches qui montrait que la sexualité n’était pas liée de manière exceptionnelle à l’argent, mais était insérée dans des transactions économiques implicites ou explicites. La prostitution n’était plus pensée comme un cas limite de confusion de registres - économiques et sexuels - pensés comme hétérogènes, mais comme une situation d’exhibition et donc de clarification des interactions entre rapports marchands et rapports sexuels. Ces travaux permettaient de comprendre la sexualité, et en particulièrement l’hétérosexualité comme un rapport de genre : les échanges économico-sexuels étaient réinsérés dans des rapports de pouvoir entre hommes et femmes, des rapports hiérarchiques et inégalitaires où l’argent se révélait être un instrument de domination. Les analyses de Paola Tabet et la perspective plus générale des échanges économico-sexuels peuvent être aujourd’hui réinterrogées à la lumière des nouveaux objets émergeant depuis une dizaine d’année dans le champ de la recherche en sciences humaines. L’apparition, au carrefour d’un renouveau théorique (gender studies, queer studies etc.) et de mouvements politiques issus de la société civile participent à rendre visible des objets tels la pornographie, la prostitution, l’homosexualité et la sexualité conjugale.
Dans ce cadre, une problématisation en terme de marchandisation apparaît à la fois comme une tentative de penser de nouvelles articulations entre rapports économiques et sexualité et comme un écran à l’appréhension de la complexité des pratiques où sexualité et économie interfèrent. Comme l’a montré Viviana Zelizer (2005), les transactions économiques n’effacent pas les relations personnelles, mais déplacent les frontières de l’intimité : il y a un travail de distinction des sphères intimes et marchandes opéré par les individus, notamment dans les situations où la frontière est floue. Il s’agit ici de saisir les arrangements qui permettent de construire des relations cohérentes, de distinguer la moralité et l’immoralité d’une pratique, d’évaluer des objets qui ne sont pas nécessairement considérés comme des biens marchand. L’intégration de la sexualité dans des rapports marchands produit-elle des comportements sexuels inédits ? Quels sont les outils, pratiques et cognitifs, qui permettent à chacun de tracer des démarcations entre des pratiques légitimes et illégitimes ?
Les analyses sociologiques des marchés, sur leur construction sociale, leur soubassement culturel et l’influence des conceptions économiques sur les rapports sociaux constituent une perspective de recherche : si la médicalisation et la politisation de la sexualité ont été soulignées, les conditions de la constitution de la sexualité comme objet économique n’ont pas souvent été éclaircies. Il est ici autant question de rapports sexuels que de la sexualité comme rapport à soi, marqueur d’identité, objet culturellement surdéterminé. Par exemple, les travaux sur les « marchés gais » (Chasin 2000) permettent d’envisager des modes de captation des comportements et des identités sexuelles reposant sur une volonté de profit et une certaine figure du consommateur ; le cinéma pornographique se conçoit comme une industrie qui répond aux fantasmes des amateurs.
L’objectif de cette journée d’étude est de se demander ce que signifie l’inscription de la sexualité dans la sphère marchande. Il s’agira de repérer les différentes formes que prend cette inscription, en proposer une approche historique, économique, sociologique, philosophique qui mettent en avant les différents objets et enjeux regroupés sous le thème de la marchandisation de la sexualité. Quels sont les enjeux moraux, politiques et scientifiques d’un tel phénomène ? Comment la société civile peut-elle se positionner face à processus ? Quels sont les outils dont dispose la communauté scientifique pour penser et rendre compte de telles évolutions ? C’est cet ensemble de questions que cette journée d’étude se propose de prendre en charge et d’éclairer, en articulant une approche descriptive des formes marchandes de la sexualité, qui en expose les enjeux sociologiques, historiques, et juridiques ; et une approche normative, par exemple dans la perspective d’une philosophie morale qui permettent de comprendre l’agencement des pratiques et des normes.
Cette journée d’étude, organisée par le laboratoire junior "Rapports économiques et sexualité", aura lieu à l’Ens-Lsh, à Lyon, le 4 juin 2008.
Les propositions de communication devront être envoyées avant le 1er mars 2008 ; elles ne dépasseront pas une page et devront comporter les noms, prénoms et adresses électroniques des auteurs. Un texte d’environ 30 000 signes sera demandé fin mai, en vue d’une publication éventuelle.
Les propositions doivent être envoyées à : marlenebenquet@hotmail.com ; mathieutrachman@yahoo.fr
Avant le 29 février [désolé]
"Le corps des femmes dans l’histoire publique"
Du 7 au 9 novembre 2008
Ottawa (Ontario)
Présenté par l’Association canadienne de l’histoire publique des femmes
Présentation :
Cette conférence a pour but de traiter les questions relatives à l`histoire publique des femmes. Elle rassemblera des participants dedifférents pays, notamment des muséologues (provenant de petits et de grands établissements), des historiens publics, des historiens d’art, des groupes communautaires, des érudits, des auteurs, des archéologues, des généalogistes, des dramaturges, des acteurs, des artistes, des archivistes, des étudiants et d’autres personnes souhaitant explorer le thème du corps des femmes dans le contexte de l’histoire publique. Comment le corps des femmes est-il présenté dans l’histoire publique ? Comment avons-nous examiné et examinons-nous - entre autres questions - l’image du corps, la reproduction, les handicaps et les habiletés, la sexualité et les contraintes (y compris les régimes alimentaires, les structures légales, l’habillement) ? Quels autres domaines et sujets concernant les femmes pourrions-nous ou devrions-nous explorer ?
Nous invitons tout particulièrement les orateurs de l’étranger à nous proposer des communications. Celles-ci peuvent être de diverses formes, p.ex., films/vidéos, pièces de théâtre, communication formelles, commentaires de recherche, présentations en ligne et descriptions de projets et d’activités communautaires en cours.
Les propositions de groupes sont préférées. Pour vous inscrire en tant que groupe, veuillez soumettre un titre ainsi qu’un résumé de la séance degroupe d’au plus deux pages comprenant le nom de l’animateur/président et de chacun des membres du groupe, ainsi qu’un CV d’une gage ou une biographie de 250 mots pour chacun. Pour vous inscrire individuellement,veuillez soumettre un titre et un résumé d’au plus 250 mots. Veuillezégalement présenter un CV d’une page ou une biographie de 250 mots.
Veuillez noter que les résumés seront publiés sur le site Web de l’Association canadienne de l’histoire publique des femmes.
Les propositions devront nous parvenir d’ici au 29 février 2008. Nous accuserons réception de votre proposition. Vous recevrez confirmation devotre participation d’ici au 31 mars 2008. La version finale de votre communication doit être remise aux autres membres de votre groupe un mois avant la conférence. Veuillez faire parvenir toutes les propositions par
courriel à Lynette Plett, à cawph@rogers.com.
Avant le 30 juin
“Jeunes, jeunesses et sexualités : 19e-21e siècles”
Organisé par Véronique BLANCHARD, Régis REVENIN, Jean-Jacques YVOREL autour d’un projet éditorial pour les éditions Autrement.
Présentation :
Alors que l’histoire et la sociologie de la jeunesse sont clairement installées dans le paysage académique occidental, et que les études sur le genre et la sexualité se développent nettement depuis plusieurs décennies, le croisement des deux thématiques reste encore très rare. Elles sont pourtant récurrentes dans l’imaginaire social et les représentations, dans l’actualité sans doute également.
C’est au croisement de ces deux grands champs de recherches que souhaite s’inscrire l’ouvrage « Jeunes, jeunesses et sexualités : 19e-21e siècles », ouvert à toutes les aires culturelles et géographiques, sur la période contemporaine et très contemporaine.
Ce livre, coordonné par Véronique Blanchard, Régis Revenin et Jean-Jacques Yvorel, sera publié, en français, aux Editions « Autrement », dans la collection « Sexe en tous Genres », dirigée par Louis-Georges Tin (www.autrement.com).
Dans cette optique, cet ouvrage pluridisciplinaire et international réunira des contributions, qui pourront être soit des synthèses, soit des travaux inédits, articulant « jeunesse » et « sexualité ». La jeunesse est ici entendue comme la période comprenant l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte.
Chaque article proposera soit une approche historique, soit un regard sociologique, ou les deux, portant sur un pays ou une zone spécifiques.
Nous nous intéresserons aux constructions, discours, pratiques et représentations, aux normes, déviances et marges, en privilégiant les outils d’analyse et d’interprétation tels que l’âge, l’ethnie ou la race, la classe sociale, le genre, le sexe, l’orientation sexuelle, ou bien encore la religion...
Parmi les thématiques possibles, nous accorderons un intérêt particulier aux pistes suivantes :
. identités sexuées et sexuelles (hétérosexualité/homosexualité, rapports de sexe et genre).
. sexualités « hors-la-loi » (prostitutions, inceste, pédophilie, violences sexuelles).
. éducation sentimentale et sexuelle (santé, contraception, avortement, sida, infections sexuellement transmissibles, pudeur, exhibition, pornographie...).
La proposition de contribution pourra être rédigée en anglais ou en français (les articles finaux seront traduits de l’anglais vers le français). Elle devra impérativement comprendre une présentation dactylographiée et titrée du projet d’une page environ : problématiques, hypothèses, sources ou terrains, bibliographie.
L’auteur-e de la proposition joindra en plus de ce résumé (dans le même fichier Word) un court c.v. précisant son statut, son rattachement institutionnel, et, éventuellement, une liste de publications antérieures. Elle/il veillera également à fournir une adresse électronique.
Les propositions émanant de jeunes chercheur-e-s sont également encouragées.
La proposition devra être envoyée le 15 mai 2008 au plus tard à blanchvero@free.fr ET regisrevenin@free.fr ET jjyvorel@wanadoo.fr au format DOC ou RTF, en précisant bien dans l’objet du message « JJS ».
La liste des interventions retenues sera signifiée au plus tard le 30 juin 2008. En cas de sélection, l’article définitif, rédigé en anglais ou en français, et comprenant environ 20.000 signes (espaces et notes de bas de pages compris), devra être fourni au plus tard le 30 octobre 2008.
Chaque article sera alors lu et évalué anonymement par deux ou trois membres du comité de lecture, dont vous trouverez ci-après la composition.
Avant le 15 avril
"Le genre dans les politiques locales, comparaisons européennes"
Colloque international
organisé par ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale
6-7 juin 2008 - UFR Segalen - Brest
Présentation :
Ce colloque s’inscrit dans la lignée des recherches « genre et politique » qui se sont intéressés à la législation mise en oeuvre en France afin de lutter contre la sous-représentation des femmes en politique. Cet appel a pour particularité de poser le problème sous l’angle de la réception et de l’appropriation des dispositions légales et réglementaires par les acteurs/actrices politiques, associatifs, agents des collectivités. Un des objectifs est également de mesurer les conséquences directes ou indirectes sur les politiques locales de l’obligation de parité.
Une rencontre de dimension internationale en Bretagne à la date anniversaire de la loi du 6 juin 2000, s’est imposée pour diverses raisons. Des chercheuses en science politique sont venues des Etats-Unis, du Canada enquêter en France et en particulier en Bretagne suite à la mise en oeuvre des lois dites sur la parité qui ont eu un réel écho outre-atlantique en raison de leur originalité par rapport à nos voisins européens. Leurs observations statistiques les ont conduites en Bretagne car cette région leur apparaissait comme particulièrement exemplaire avec entre autre, dès 2002 30,8% de femmes élues comme députées à l’Assemblée nationale alors que la moyenne nationale n’était que de 12, 3%. Cette visibilité ou invisibilité des femmes au niveau national, ne doit pas faire oublier que beaucoup de choses se joue en amont au niveau local où se constitue le vivier de celles qui apparaîtront par la suite sur la scène politique nationale.
C’est la raison pour laquelle cet appel à contribution se propose de privilégier les travaux à l’échelle des régions et des collectivités qui les composent en France et au niveau de l’Europe afin de pouvoir comparer différents modèles explicatifs de la présence/absence des femmes sur le scène politique dans leur dimension historique, sociologique et territoriale.
Dans la suite logique, il convient de dépasser la question de la représentation des femmes. Et ce colloque s’intéresse donc aux effets ou non de la parité sur la prise en compte du genre dans les politiques des collectivités locales. Ces lois ont-elles conduit à infléchir le contenu des politiques (au sens de policy), en raison de la présence des femmes dans les instances ? À ce niveau également la comparaison entre villes ou diverses collectivités européennes est éclairante ne serait-ce qu’à travers la mesure des écarts et des avancées.
Il apparaît particulièrement opportun de poser ces questions à l’issue de l’échéance électorale des municipales de mars 2008, ces journées devant permettre divers échanges entre universitaires, agents des collectivités, acteurs associatifs et élus afin de mesurer le progrès ou non de la prise en compte de la dimension du genre sur la scène politique locale.
Les axes thématiques
1- Les femmes élues au niveau local
Depuis la loi du 6 juin 2000, dite loi sur la parité, la proportion des femmes dans les instances politiques locales s’est accrue en France. Les conseils municipaux sont paritaires dans les communes de 3500 habitants et plus, et la loi a eu un effet d’entraînement non négligeable sur les communes de moins de 3500 habitants. En 2007, un constat s’impose cependant : elles restent très minoritaires dans les exécutifs, les mandats à responsabilité.
À l’issue des élections municipales de 2008, il conviendra de refaire les comptes des femmes maires et adjointes, de mesurer également leur place dans les structures intercommunales, ceci d’autant plus que la loi du 31 janvier 2007 impose la parité dans les exécutifs municipaux. L’entrée des femmes s’est-elle faite de la même façon ? Est-ce que le taux de renouvellement des élus varie selon leur sexe ?
Les contributions mettant en évidence les évolutions de la représentativité des femmes dans les instances politiques locales en France depuis 2001, tant au niveau qualitatif (mandat, charge exécutive, délégation supra-communale) que quantitatif, et réactualisé en 2008 seront particulièrement bienvenues.
Les travaux sur la représentativité des femmes dans les instances locales des autres pays européens en particulier au regard des questions de leur renouvellement, de leur niveau de responsabilité permettront de mettre en perspective les résultats afin de mesurer s’il y a des freins communs dans des contextes différents. Il conviendra de poser le problème de l’efficacité et des limites des mesures incitatives.
2- Une politique de genre dans les collectivités
Au-delà de la question de la représentation physique des femmes dans les instances locales se pose de plus en plus celle de la prise en compte de la question de l’égalité entre les hommes et les femmes au niveau des orientations et des actions politiques elles-mêmes.
L’accroissement de la représentation des femmes permet-elle des avancées ? Qu’en est-il de la prise en compte de la dimension du genre dans les politiques urbaines, culturelles, sociales, économiques, ou de gestion administrative des différentes collectivités ? Où en sont nos voisins européens, les directives européennes y ont-elles été plus rapidement appliquées et mises en œuvre ? Pour quels résultats ?
De plus en plus de collectivités locales ont une politique prenant en compte la dimension du genre, même si en France c’est encore un phénomène émergent, il est important de les connaître et de les analyser. À ce niveau également, avoir connaissance de ce qui est pratiqué par d’autres villes ou collectivités en Europe permet de prendre la mesure des écarts et des avancées. Quelles sont les principales politiques à visée égalitaire entre les hommes et les femmes réalisées dans les différents secteurs de l’intervention des politiques locales ? Les contributions peuvent porter sur l’évaluation des collectivités qui ont adhéré à la Charte Européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Qu’en est-il de l’affichage d’une politique d’égalité et de sa réalisation concrète ? Là encore, la ville de Rennes capitale régionale en Bretagne a été particulièrement à la pointe et novatrice.
3- Les facteurs explicatifs qui favorisent une dynamique égalitaire
Que ce soit sur l’aspect de la représentativité des femmes ou celui des politiques de genre initiées, il est possible de s’accorder sur le fait que le principe, l’énoncé, l’affichage voire la loi ne font pas tout. Même avec un cadre plus favorable, plus incitatif, les freins à l’égalité entre les hommes et les femmes persitent. Déjà bon nombre de travaux ont su faire l’inventaire des faits. Diverses théories explicatives sont régulièrement mobilisées pour l’expliquer : domination, assignation des rôles sociaux de sexe...
Plutôt que d’analyser les freins, focalisons le regard sur les expériences favorables à l’égalité pour en isoler les facteurs explicatifs et pertinents. Ces cas ou ces situations mettent à mal les théories qui expliquent l’immobilisme. Quel est le rôle joué par les élu-e-s, les associations, les mesures incitatives, la dynamique d’une émulation européenne et internationale ? Quels sont les ressorts historiques, sociaux, pratiques, culturels ou les éléments contextuels à prendre en compte qui fondent les changements et les évolutions ? Est-il possible de parvenir à une modélisation ?
Organisation scientifique et déroulement
Clôture de réception des propositions le 15 avril 2008
à envoyer à Nicole.Roux@univ-brest.fr
Décisions du comité scientifique 22 avril 2008
Diffusion du programme le 5 mai 2008.
Composition du Comité d’organisation :
Nicole Roux, Maître de conférences en sociologie, ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale (organisation)
Marie-Laure Déroff, IGE sociologie, ARS EA 3149, Université de Bretagne Occidentale
Avant le 1er juin
"Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire"
Colloque international
Université de Paris I Panthéon-Sorbonne
11 et 12 mai 2009
Présentation :
Les viols commis lors de conflits armés sont bien souvent considérés comme une violence inéluctable. L’expression même de « viol de guerre » les inscrit dans une normalité intemporelle de la guerre. Parce que les victimes sont dans la plupart des cas des civils et des femmes, ils furent longtemps relégués au second plan. Ainsi placés à la marge du champ de bataille, on pensait les viols entre butin et repos du guerrier. Sans effet sur le cours de la guerre, n’y était vu, que l’assouvissement, certes violent, de la pulsion sexuelle masculine.
Depuis une trentaine années, des travaux ont été réalisés dans différentes disciplines. Ce colloque a pour ambition de promouvoir une approche du viol en temps de guerre comme sujet d’histoire. Le propos n’est pas de l’ériger au préalable en violence suprême et oubliée, mais, en prenant en compte les acteurs, les actes et les moments, de s’interroger sur sa place dans les conflits. Il s’agit également d’en cerner la visibilité au moment des faits comme a posteriori. On se demandera ainsi comment le viol peut aller jusqu’à symboliser un conflit, se retrouver au cœur de la dénonciation des atrocités commises par l’ennemi, ou au contraire être évacué des récits, publics comme privés.
Cinq thématiques seront privilégiées :
1/Les circonstances de guerre
Existe-t-il des différences entre les conflits qu’ils soient internationaux, d’indépendance ou civils ? Quelles variations, peut-on observer entre les différents temps de la guerre (invasion, occupation, retraite) et ceux de la paix ou des périodes de troubles ? La guerre constitue-t-elle seulement une circonstance propice à la multiplication d’actes individuels – mobilité accrue, anticipation d’impunité, perception d’anomie due au contexte de guerre – ou les viols sont-ils une partie intégrante de la violence de guerre assumée par les États-majors ?
2/ Pratiques et usages
Quels actes sont constitutifs du viol et en quelles circonstances ? Comment évoluent ces définitions ? Quelles sont les sanctions encourues ? Suivant qu’il s’agisse de droit pénal ou de code militaire, suivant que les juridictions soient civiles, militaires, nationales, internationales ? S’agit-il d’un comportement criminel d’une partie de la troupe, toléré ou réprimé ? D’une forme de représailles et de politique de terreur ? Ou encore d’une arme de nettoyage ethnique ou de génocide ?
3/Le poids des imaginaires
Comment les perceptions que violeurs et victimes ont les uns des autres interviennent-elles dans le déroulement de la violence ? Quelle est la part de la domination masculine, de la domination raciale, voire d’une volonté de revanche ? Les stéréotypes projetés sur la victime abaissent-ils le seuil de transgression dans le passage à l’acte ou participent-ils à des stratégies de légitimation individuelles ou collectives ?
4/Après les viols
Que se passe-t-il après ? Que dire des séquelles physiques et psychiques, des prises en charge médicales, des statuts juridiques et sociaux des victimes de viols (de l’ostracisme à l’élaboration de figures de martyres) ? Qu’en est-il des perceptions des violeurs après le temps de guerre et leurs relations, notamment, à leurs anciennes victimes ou encore les éventuelles suites juridiques de leurs actes ? Quelle place occupent les viols dans les relations entre anciens belligérants, qu’il s’agisse des États ou des populations ? Au-delà encore, le sort des enfants issus des viols paraît très méconnu et mériterait qu’on s’y arrête.
5/Écrire cette histoire
Enfin, nous souhaitons que ce colloque soit aussi le lieu d’une réflexion sur le rapport entre le chercheur ou la chercheuse et son objet. Le rapport aux sources écrites, la relation aux témoins, la question de l’écriture et du choix des mots : de tout cela nous pourrions discuter collectivement, comparer nos expériences, amorcer une réflexion épistémologique commune.
Inspiré d’une série d’interrogations sur l’histoire du XXème siècle, il n’est exclusif d’aucune approche, ni d’aucune période.
Ce colloque aura lieu en français et en anglais. Afin de permettre le maximum d’échanges entre les participants, seule une vingtaine de propositions sera retenue.
Les propositions de 2500 signes maximum (360 mots) sont à envoyer accompagnées d’une brève notice biographique avant le 1er juin 2008 à : rapeinwartime@univ-paris1.fr
Comité scientifique : Raphaëlle Branche (Centre d’histoire sociale du XXe siècle/CNRS --- Paris I Panthéon-Sorbonne), Isabelle Delpla (UMR CNRS 5206 Triangle/Université Montpellier III), John Horne (Trinity College --- Dublin), Pieter Lagrou (Université libre de Bruxelles), Daniel Palmieri (Comité International de la Croix-Rouge --- Genève), Fabrice Virgili (Identités, Relations Internationales et Civilisations de l’Europe/CNRS --- Paris I Panthéon-Sorbonne).
"Gendered Cultures at the Crossroads of Imagination, Knowledge and Politics"
7th European Feminist Research Conference
June 4-7 2009 Utrecht, The Netherlands
The 7th European Feminist Research Conference "Gendered Cultures" focuses on Europe and European perspectives, combining the Humanities with (inter)disciplinary research from other scientific traditions. It actively seeks cutting-edge scholarship by working with papers organized around intersecting themes. Cutting-edge comes to mean "inclusive" rather than "new" research on gender, women, and feminism at the crossroads of different practices of imagination, knowledge and politics. Both young and established researchers are invited to present papers that accept this challenge for the future. European Women’s Studies Associations are explicitly invited to have their annual meetings at the 7th European Feminist Research Conference. Contact the organization for more information at 7thfeminist@let.uu.nl.
The conference is a triennial event organized by the Gender Studies Programme (Utrecht University), AOIFE and ATHENA. Previous European Feminist Research Conferences were held at the universities of : Aalborg (1991), Graz (1994), Coimbra (1997), Bologna (2000), Lund (2003) and Lódz (2006).
The 7th European Feminist Research Conference focuses on a wide but well-defined range of themes :
. Imagination : Art & Politics
. Feminism in Post-Secular Europe
. Global Connections : Migration, Consumption & Politics
. Sexuality : Public, Private and Beyond
. War & Violence
. Media and Technology : The Politics of Representation [or : The Politics of Knowledge and Imagination ?]
. Multi-Ethnic Europe : Identities, Boundaries & Communities
. Stories to Tell : Fiction, History & Memory
. Women’s Movements of Past, Present & Future : Generations in Feminism
. Cultures of Knowledge : the Sciences, Humanities & Gender
. Social Economic Europe
Aims : The conference will be a forum for gender researchers to facilitate networking between them ; and to integrate doctoral students and young researchers into the field
Participants : The conference invites experts, established scholars and young researchers, policy makers from all member states of the EU, candidate countries, associate countries and third countries.
Networking : The conference schedule provides time for planned and spontaneous networking. Time will be available for Women’s/Gender Studies network meetings, scientific journal meetings, research group meetings, roundtable discussions and other meetings. Additionally, policy experts in equality, education and research policy will be invited to the conference and will meet with participants from various networks as part of an effort to strengthen ties between policy makers and researchers in the field.
Infos : http://www.genderstudies.nl/efrc/index.php
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ENSEIGNEMENT :
MATILDA is the first Joint European Master Degree programme in Women’s and Gender History. It is being set up by a consortium of five European universities and links these institutions in an exciting, innovative and unique venture. The partner universities are the University of Vienna (coordinating institution), the Sofia University St. Kliment Ohridski, the Université Lumière Lyon 2, the Central European University (CEU) in Budapest and the University of Nottingham.
The programme supports integrative perspectives which go beyond local, regional and national histories. It intends to situate these histories, as well as European history as a whole, in broader contexts. With its focus on comparative, entangled and transnational history, it aims at exploring the history of gender differences and similarities in European cultures and societies, and the role of gender in shaping European history.
The MATILDA curriculum includes modules in core subjects in Women’s and Gender History (theory, methodology, and practice) and specialist optionscovering medieval to contemporary themes, such as :
. History of Nationalism and Post-/Colonialism
. History of Post-/Socialism
. History of Masculinities
. History of Gender in the Sciences
. History of Gender and Work
. History of Gender and Education
. Comparative History of Women’s Movements
. Women’s Oral History
. Gendered History of Religion
. Gendered History of War
. History of Women and Gender in the Balkans
The programme of study comprises 120 ECTS spread over two years of study. Students can expect to study in at least two different countries over the course of four semesters, typically moving to a second institution for one or two semesters after one year in their start university. The master thesis will be completed in semester four (year two) of the programme.
There will also be a summer Intensive Programme, during which all the students on the course will come together with staff from all partner institutions in order to learn and to strengthen cooperation.
Transparency and comparability will be assured through the European Credit Transfer System and Diploma Supplement.
The programme will start in autumn 2008. Applications are welcome to the consortium university of the prospective student’s choice.
Site internet :
http://www.ned.univie.ac.at/matilda/
Infos : Université Lumière Lyon 2
Sylvie Schweitzer : sylvie.schweitzer@ish-lyon.cnrs.fr
Marianne Thivend : marianne.thivend@ish-lyon.cnrs.fr
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POSTES :
Un poste de professeur-e de sciences de l’éducation à Paris-Ouest-Nanterre
La Défense (Paris X-Nanterre vient de changer de nom fléché « Genre, famille
et école » est publié au J.O. C’est vraiment un poste « genre », il est
destiné à l’équipe « Genre, savoirs et éducation ». On nous a imposé ce
profil « large » en prétextant qu’il n’y aurait pas de candidat-e-s « genre
». Candidatez, si ça vous intéresse, ça fera démentir ces allégations et le
poste est ouvert.
Voici le profil « officiel » tel qu’il a été rédigé.
Justification de la demande :
La demande d’un poste de professeur pour le département de sciences de
l’éducation et pour le CREF (Centre de recherche éducation et formation)
s’appuie sur le développement de la formation et de la recherche.
Enseignement
Les filières de formation concernées sont la licence, le master 1 et 2 de
Sciences de l’éducation (recherche et spécialités professionnelles), la
formation des doctorants.
La demande sociale concernant les problématiques abordées dans le CREF est
très élevée. Outre les formations mises en place pour les masters, cela se
traduit par de nombreuses sollicitations pour participer à des conférences,
à des dispositifs de formations d’adultes ainsi que pour mettre en œuvre des
travaux de recherche. En particulier, dans l’équipe de recherche « Genre,
savoirs et éducation », le départ à la retraite de l’unique professeure
habilitée à diriger des recherches en 2007 affaiblit considérablement le
potentiel de l’équipe et rend indispensable la nomination d’un-e
professeur-e, pour assurer la direction des thèses et le développement de
recherches.
Recherche
Le poste proposé devrait permettre la poursuite des recherches en cours,
nombreuses, dans le cadre du CREF (Centre de Recherche Éducation et
Formation), de répondre à la demande sociale de recherche et d’intervention
dans le domaine du genre en éducation et formation (cf. ci-dessus) et de
développer des projets de recherche dans de nouvelles directions.
Au sein de la 70ème section, Sciences de l’éducation, l’équipe de recherche
« CREF » est reconnue au plan national sur ces questions. Elle peut faire
état d’une liste de publications conséquentes que le prochain quadriennal
envisage de renforcer par des publications dans des revues internationales.
Outre son intérêt direct pour le département de Sciences de l’éducation, ce
poste est une condition nécessaire du maintien du potentiel de recherche du
CREF dans le domaine du genre, pour maintenir la vitalité de ses recherches
et assurer leur renouvellement ; il permettrait de consolider et d’accroître
la place de l’Université Paris X-Nanterre dans ce champ de recherche en
développement important au plan national et international et, notamment en
Europe, mais relativement peu investis par les chercheurs français.
The Graduate Institute of International and Development Studies Geneva (Switzerland) invites applications for a full-time position at the rank of Professor/Associate Professor specialized in the Analysis of Gender in Development or International Studies starting on 1st September 2008 or a mutually agreed-upon date.
Candidates must hold a PhD (or equivalent) in one of the social sciences and have a strong publication record in the analysis of gender in international or development studies. The successful candidate is expected to teach and supervise masters and doctoral theses and conduct research in this area. An ability to work and establish connections in a multidisciplinary environment will be an asset.
The language of instruction is English or French, but candidates are expected to soon acquire, if not already possess, a working knowledge of the other language.
Applications, including a detailed curriculum vitae and a list of publications but excluding letters of recommendation and samples of publications, must reach the Director, Graduate Institute of International and Development Studies, P.O. Box 136, 1211 Geneva 21, Switzerland (fax : + 41 22 731 27 77, email : director@graduateinstitute.ch) latest by 15th March 2008.
For more information about the Institute, candidates are encouraged to consult the website : http://graduateinstitute.ch <http://graduateinstitute.ch/>
General terms of appointment may be obtained upon request.
* A new institute created from the Graduate Institute of International Studies (HEI) and the Graduate Institute of Development Studies (IUED) as of January 2008
Institut de Hautes Etudes internationales et du développement
Rue de Lausanne 132 - CP 136 - 1211 Geneva 21 - CH - P +41 22 908 57 00 - http://graduateinstitute.ch
Utrecht University - Faculty of Humanties
The Department of Media and Culture Studies (MCS) has a vacancy for a :
2 Assistant Professors Gender Studies (Total : 2,0 Fte) And 1 Junior Teacher (0,8 Fte)
Maximum of € 4.868,− or € 3.678,− gross per month for a fulltime appointment (Dutch Universities Conditions of Employment scale 11/12, scale 10).
Job description :
We are seeking two experienced senior lecturers/researchers and a junior lecturer/researcher in the final stages of her/his PhD. In the teaching position, the candidate is required to be widely utilisable within the framework of interdisciplinary gender studies with a specific emphasis on contemporary feminist cultural studies, epistemology and/or feminist science studies. Additionally, the candidate’s research field is located within feminist cultural studies, philosophy (of which feminist epistemology in particular), and/or in the terrain of feminist cultural studies, of which especially the relation to visual media. Candidates applying to the position of associate professor are required to have extensive experience within relevant international networks, interdisciplinary (teaching) practices and are required to have published in abovementioned fields. The teaching emphasis lies on interdisciplinary or transdisciplinary gender studies, feminist theory of science and culture, and gender and ethnicity
Qualifications :
For the positions of assistant professor we seek candidates holding a PhD degree in a feminist−epistemological subject and/or in feminist cultural/science studies, with extensive teaching experience (including curriculum development) and managerial experience. We furthermore require the candidates to demonstrate having research experience through publications and participation in international networks. Naturally, candidates are required to have excellent didactic skills. The assistant professors will teach in gender studies in English. Additionally, we hold teaching and research connections with the sections of literary studies, art policy and art management, language and culture studies, and new media and digital culture. The candidates for the position of assistant professor may also be required to lecture at these sections from a gender specific angle. The junior lecturer is equally widely utilisable.
Terms of employment :
The successful candidate will be offered a 2−year contract (renewable, subject to performance review), with the possibility of tenure upon first renewal. Salary, to be determined in accordance with qualifications and experience, will range from € 3.129,− gross per month for a fulltime appointment (Dutch Universities Conditions of Employment scale 11), to € 4.868,− gross per month for a fulltime appointment (Dutch Universities Conditions of Employment scale 12). The junior position is temporary. The salary will range from € 2330,− gross per month for a fulltime appointment (Dutch Universities Conditions of Employment scale 10), to € 4.284,− gross per month for a fulltime appointment (Dutch Universities Conditions of Employment scale 11).
Information :
For additional queries please contact Prof. R. Buikema (tel. +31 30 253 8319, e−mail : Rosemarie.Buikema@let.uu.nl).
For more information, please go to www.let.uu.nl/tft, www.genderstudies.nl and www.let.uu.nl/muziekwetenschap.
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BOURSE :
Bourse d’études postdoctorales (30 000$) offerte par l’Alliance de Recherche Universités-Communautés (ARUC)
"Femmes, violences et contextes de vulnérabilité"
Date limite de candidature : 9 mars 2008, 17h.
L’Alliance de recherche universités-communautés (ARUC) /Femmes, violences et contextes de vulnérabilité/, rattachée au Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF), offre une bourse postdoctorale de 30 000$ aux chercheurs-es souhaitant poursuivre des travaux liés à la violence envers les femmes dans des contextes de vulnérabilité.
Infos : http://www.cnrs.fr/infoslabos/bourses-postdocs/docs/Bourse-postdoctorale-ARUC.pdf
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PRIX :
Prix Mnemosyne 2008
de l’Association pour le développement de l’histoire des femmes et du genre
Le prix Mnémosyne a été créé par l’Association pour le développement de l’Histoire des femmes et du genre.
Décerné chaque année, il couronne le mémoire de maîtrise ou de master de langue française d’une étudiante ou d’un étudiant dont les travaux portent sur l’histoire des femmes et du genre en France ou à l’étranger.
Le mémoire doit avoir été soutenu dans une université française entre le 1er septembre 2007 et le 31 octobre 2008.
Le montant du prix est de 750 euros.
L’association encourage la publication du mémoire. Les mémoires précédents ont été publiés aux presses universitaires d’Angers et de Rennes.
Adresser les mémoires en deux exemplaires avant le 31 octobre 2008 accompagnés d’un résumé de 5000 signes (maximum, espaces compris) à :
Cécile Dauphin
Centre de Recherches Historiques
EHESS
54, Boulevard Raspail
75270 Paris Cedex 06
TEL : 01 49 54 23 40
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INTERNET :
Le point G, site internet du Centre de ressources sur le genre et la mémoire gay et lesbienne de la Bibliothèque municipale de Lyon, a été récemment ouvert. "Le Centre de ressources sur le Genre de la Bibliothèque municipale de Lyon (BmL) a pour objectif de rassembler un ensemble documentaire ciblé sur les questions d’identité de genre et d’orientation sexuelle. Trois grands corpus sont concernés : les livres dores et déjà présents dans les différents départements http://www.bm-lyon.fr/trouver/genre/collection.htm
et sites de la BmL, de nouvelles acquisitions, ainsi que des archives. http://www.bm-lyon.fr/trouver/genre/index.htm
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PUBLICATIONS :
Black Feminism. Anthologie du féminisme africain-américain, 1975-2000, Editions L’Harmattan, Bibliothèque du féminisme, 2008, 266 p., 25 euros. ISBN : 978-2-296-05104-1
Les textes présentés dans ce recueil du Black Feminism, premier en France, explorent sur une période de trente ans les thèmes de l’identité, de l’expérience singulière, de la sexualité comme la place dans les institutions, les coalitions nécessaires, les alliances possibles, les formes culturelles de rébellion et de lutte. Pourquoi en France, ex-puissance coloniale, l’équivalent d’un féminisme noir n’a-t-il pas existé ?
Sommaire :
. Introduction : Black feminism Revolution !
. La Révolution du féminisme Noir !
Elsa Dorlin
. Une féministe Noire en quête de sororité
Michele Wallace
. Déclaration du Combahee River Collective
Combahee River Collective
. Transformer le silence en paroles et en actes
Audre Lorde
. Racisme et études féministes
Barbara Smith
. Femme blanche écoute !
Le féminisme noir et les frontières de la sororité
Hazel Carby
. Sororité : la solidarité politique entre les femmes
Bell hooks
. La construction sociale de la pensée féministe Noire
Patricia Hill Collins
. Féminisme noir-queer : le principe de plaisir
Laura Alexandra Harris
. Une troisième vague du féminisme Noir ?
Kimberly Springer
. Réponse d’une féministe de la “ deuxième vague ” à Kimberley Springer
Beverly Guy-Sheftall
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=25541
Mémoires de Justine Guillery, 1789-1846, PU de Rennes, 2008, 224 p., 15 euros. ISBN : 978-2-7535-0532-2
Les Mémoires de Justine Guillery sont le témoignage précieux parce que rare d’une femme née dans les premières heures de la Révolution et que les événements laissent presque sans secours. En dépit de l’aide de sa famille, elle doit faire le difficile et fascinant apprentissage de l’autonomie et pour subvenir à ses besoins, il lui faut enseigner dans des pensionnats et chez des particuliers avant de rejoindre ses frères en Belgique. Elle y livre aussi un témoignage sans concession sur la condition de la femme, sur l’éducation des jeunes filles, sur les milieux qu’elle côtoie.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=1711
Hélène Yvert-Jalu, Femmes et famille en Russie, Editions du Sextant, 2008, 23 euros.
De la famille patriarcale du XIXe siècle à la « mère qui travaille » du siècle soviétique, en passant par les révolutions et les guerres, qui ont vu éclore parmi elles de nombreuses personnalités, les femmes russes ont officiellement connu leur émancipation, mais celle-ci s’avère encore trop souvent artificielle. Si l’économie de marché et l’effondrement moral de la société russe semblent avoir aggravé la condition des femmes en général, il faut nuancer : entre les riches femmes d’affaires, et les babouchka du passé, entre les émigrées économiques et les retraitées misérables, quels points communs ? Entre mythes et réalités de la vie quotidienne, qu’en est-il donc des femmes russes aujourd’hui ? Ce livre passionnant, fruit de vingt années de recherche, est un outil précieux pour comprendre la société russe passée, actuelle et surtout à venir. Il est illustré d’environ soixante-dix photographies, de très beaux portraits de femmes russes.
http://www.editionsdusextant.fr/test1.php?id=9782849780213
Virginie Descoutures, Marie Digoix, Éric Fassin, Wilfried Rault (dir.), Mariages et homosexualités dans le monde. L’arrangement des normes familiales, Editions Autrement, 2008, 224 p., 20 euros.
La collaboration de chercheurs internationaux permet de confronter des enquêtes menées en Europe, en Amérique du Nord et même en Afrique du Sud, en vue d’élargir par la comparaison internationale le débat qui s’est ouvert en France avec le Pacs sur les couples de même sexe et les familles homoparentales.
Vie publique. La première partie retrace l’histoire récente des débats et des lois, dans différents pays. Il y est question du concept d’égalité dans les pays nordiques, de l’articulation entre mariage et parenté dans le droit belge, du partenariat civil au Royaume-Uni, du mariage religieux et des églises aux Etats-Unis, ou encore du contraste entre " mariage gai " et polygamie, à partir du cas sud-africain. Ce sont autant d’histoires de négociations et de compromis, de rhétoriques et de politiques dans leur confrontation à la montée d’une même revendication de reconnaissance.
Vie privée. La deuxième partie s’attache à la rencontre entre les normes conjugales et familiales, et les pratiques des homosexuels, en couple et en famille, au Canada, en Espagne, en France, en Allemagne ou en Italie. S’ils retrouvent, comme les hétérosexuels, les logiques de l’adoption, des familles recomposées, ou de la PMA, ce que les enquêtés révèlent, ce sont les jeux des rôles et des identifications, renégociés à l’aune des politiques nouvelles de légitimation de l’homosexualité : figures maternelles ou paternelles, vie domestique et au bureau, amour, monogamie et multipartenariat. Autrement dit, il s’agit de comprendre ce que le mariage gai et lesbien fait aux normes – et inversement.
Plutôt qu’une normalisation de l’homosexualité, ou une subversion de l’hétérosexualité, l’ouvrage donne ainsi à voir un arrangement politique des normes sexuelles, conjugales et familiales, tant dans l’espace public que dans l’intimité.
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