Réunion du comité directeur du RING – Paris 7, le 07 janvier 2005
Excusées : Jules Falquet (Paris 7), Danièle Sénotier (GERS), Sylvette Denefle (Tours, représentée par Edith Gaillard), Sophie Delvallez (EFIGIES)
Présentes : Michèle Riot-Sarcey (Paris 8), Christine Planté (Lyon 2), Françoise Duroux (Paris 8), Danièle Bussy-Genevoix (Paris 8), Hélène Hirata (GERS devenu GTM), Yvonne Guichard-Claudic (Rennes), Monique Dental, Edith Gaillard (Tours), Hélène Rouch (CEDREF, Paris 7), Dominique Fougeyrollas (CNRS, Paris 9), Sylvie Chaperon (Toulouse), Christine Bard (Angers), Violaine Sebillotte (Paris 1)
A l’ordre du jour la question des nouveaux « statuts » du RING et la gestion de la transition entre Paris 7 et Paris 8
I Discussion préalable
Avant de discuter sur le texte préparatoire préparé par Sylvie Chaperon la discussion s’ouvre sur la remarque de Christine Planté qui se demande s’il est pertinent de proposer des statuts (à l’image des associations) pour un réseau qui n’a pas vocation à doubler les associations existantes. Le problème étant d’avoir ensuite à gérer des adhésions, etc… Elle rappelle que les GDR (ce que n’est pas non plus le RING) ont des règlements, non des statuts et qu’ils ne sont tenus d’en faire que s’ils sont d’une certaine taille.
La discussion s’engage ensuite sur le rôle et la composition du comité directeur (désormais CD). Il est jugé préférable que le CD soit coopté et non élu par l’AG. Il semble qu’un consensus se dégage pour que celui-ci représente les équipes qui constituent le RING. Ce sont donc aux équipes de désigner leur représentant au CD. Le problème est évidemment de savoir dans quelle mesure les chercheurs ou enseignants isolés membres du RING peuvent obtenir une représentation au CD. Il est rappelé par certaines que le principe du financement repose sur la représentation des universités où travaillent des équipes de recherches et/ou se tiennent des enseignements spécifiques « genre ». Il faudra aménager une représentation particulière pour l’ensemble des chercheurs isolés mais le principe de la légitimité de la représentation par équipes ou formations universitaires est retenu.
La discussion s’engage ensuite sur la nécessité ou non de constituer un comité scientifique (désormais CS). Le CS constitue une caution dont nous aurons besoin à un moment ou un autre. Il doit être international et nous devons prévoir sa constitution rapidement.
Après ce débat sur des points importants du nouveau règlement (ou statuts ?) nous reprenons article par article le texte que Sylvie Chaperon avait rédigé et fait annoter par les unes et les autres avant la réunion. Le texte qui suit est le résultat de ces cogitations. L’article 2, présentation des objectifs du RING, a été rédigé par Michèle Riot-Sarcey et amendé par Violaine Sebillotte, et repris par Dominique Fougeyrollas qui en a donné la version présentée ici par courrier électronique le lendemain de la réunion.
II. Proposition de règlement pour le RING :
Art 1 : Le Réseau Interuniversitaire National sur le Genre est un Plan Pluri Formations qui a pour fonction d’assurer la mise en réseau des équipes et universités travaillant sur le genre.
Art 2 : voir en annexe, au bas de ce cr.
Art 3 : La domiciliation du RING est fixée dans l’université qui prend en charge la gestion du PPF. Le principe de rotation de la gestion est acquis entre les universités partenaires du PPF.
Art 4 : Sont membres statutaires les équipes de recherche et les formations universitaires travaillant sur le genre et qui en ont fait la demande. Sont associés les associations ayant dans leur statut la valorisation de la recherche ou des enseignements sur le genre. Pour faire partie du RING il faut être agréé par le comité directeur. La qualité de membre se perd en cas de non participation prolongée aux activités du Réseau.
Art 5 : Les ressources du réseau se composent du PPF, des subventions accordées par l’Etat, les collectivités publiques, les institutions européennes et internationales. Des sommes perçues en contrepartie des prestations fournies par le réseau ; de toute autres ressources autorisées par les textes législatifs et réglementaires.
Art 7 : Le comité directeur est composé par les représentants des membres statutaires avec une représentation des membres associés et particulièrement des doctorant-e-s. Il décide des orientations fondamentales. Il se réunit au moins deux fois par an.
Art 8 : Le bureau élu par le comité directeur assure la gestion et le suivi des réunions du comité. Il est composé de 7 à 8 membres. Y sont membres de droit (le ou) la présidente, (le ou) la vice-présidente, et (le ou) la coordinatrice du réseau. Il s’adjoint l’aide de commissions de travail ad hoc composées de membres du bureau, du comité directeur ou d’expert-e-s externes.
Art 9 : Le CD informe et recueille les suggestions de l’AG qui est consultative. Elle réunit membres statutaires et associés. Elle se réunit au minimum tous les deux ans.
Art 10 : Le CD décide de la composition du CS international.
III Décisions pour la transition :
Michèle Riot Sarcey demande la constitution d’un bureau provisoire. Après discussion sont proposées : Jules Falquet (P7, absente mais nous l’espérons, consentante), Christine Planté, Sylvie Chaperon, Violaine Sebillotte, une représentante du GERS, une représentante d’Efigies.
Date de réunion du bureau provisoire : dès l’arrivée de la coordinatrice à Paris 8, le bureau sera alors convoqué par Michèle Riot Sarcey.
La date de l’AG n’ a pas encore été fixée mais elle ne se tiendra pas avant la fin du printemps.
Les archives et toutes les données du réseau sont conservées à Paris 7 jusqu’à l’arrivée de la coordinatrice. Monique Dental a réservé deux jours qu’elle consacrera au classement des dossiers avec la nouvelle coordinatrice et à sa formation (d’urgence).
Hélène Rouch est d’accord pour passer deux heures par semaine relever la boite aux lettres électronique jusqu’à l’arrivée de la nouvelle coordinatrice vers l’adresse de laquelle sera ensuite transféré le courrier.
Réunion close à 12 h 45.
Annexe : texte de présentation du RING (article 2), dont nous n’avons vraiment eu le temps de discuter.
Dominique Fougeyrollas reçoit vos propositions d’amendement sur ce texte écrit par Michèle Riot-Sarcey et revu par Violaine Sebillotte :
Le Réseau Inter-universitaire et Interdisciplinaire National sur le Genre (RING) a été créé en 2001, à l’initiative d’un collectif d’universitaires et de différents centres de recherches. Principalement Paris VII (CEDREF, organisateur initial du projet), Paris VIII, Lyon 2 et Toulouse le Mirail), en association avec le Gers (CNRS). Depuis cette date, nombre de chercheurs individuels et de collectifs, appartenant à différentes équipes, ont rejoint le RING (Brest, Tours, Paris IX, Paris X, Paris I, Archives du féminisme, EFIGIES).
Ces équipes partagent une même préoccupation scientifique qui repose sur la reconnaissance du caractère sexué de l’organisation des sociétés humaines et sur la prise en compte d’une construction sociale et symbolique des rapports entre les sexes. L’étude de ces rapports de genre traverse tous les domaines : des pratiques politiques aux représentations sociales, de la formation des disciplines à leur institutionnalisation, ce qui justifie pleinement l’approche pluridisciplinaire.
Le R.I.N.G. a pour objectif la coordination des pôles d’enseignement et des équipes de recherche, en associant les enseignant-e-s et les chercheuses ou chercheurs isolé-e-s. Il assure ainsi la diffusion de ces activités d’enseignement et de recherche au niveau non seulement national, mais européen et international, par la constitution de réseaux élargis. Les activités du réseau permettront d’enrichir les problématiques existantes en favorisant les échanges critiques à l’intérieur des disciplines et en confrontant les outils théoriques et méthodologiques en usage dans les différents secteurs de recherches.
Il favorise ainsi la promotion des enseignements et recherches sur le Genre, affirmée par la « Convention interministérielle pour la promotion de l’égalité des chances entre les filles et les garçons, les hommes et les femmes dans le système éducatif » signée en Février 2000 et réaffirmée par un accord-cadre signé en mars 2003 avec le C.N.R.S. et d’autres Ministères (dont le Ministère de la Recherche et la Mission pour la Parité).
Les résultats des activités du Réseau seront le plus largement diffusés : de l’enseignement aux acteurs sociaux et culturels. Pour cela, le RING contribue à l’organisation de cycles de conférences, de séminaires, de colloques et de programmes de publications.
Dans le cadre du plan quadriennal (2005-2008), la responsabilité scientifique du R.I.N.G. - domicilié à l’Université Paris VIII (Saint-Denis) à partir du 1er janvier 2005 - est assurée par Danièle Bussy-Genevois et Michèle Riot-Sarcey. Conformément aux statuts, Paris 8 prend le relais de Paris 7, jusqu’alors coordinateur du projet, sous la direction de Claude Zaidman, responsable du CEDREF.
Grâce à la reconnaissance institutionnelle dont il a pu bénéficier, le R.I.N.G. remplit désormais une fonction précieuse en France.