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[Annonces du RING] - 1er octobre 2014


Date de mise en ligne : [07-10-2014]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre - Enseignement- Égalité", 14 novembre, Paris MESR
• "Autour d’Esperanza Gama. Art et féminicides", 7 octobre, Paris 8
• "Dialogue interdisciplinaire autour du droit de la famille et de la parenté", 13-14 octobre, Paris Sorbonne
• "L’Œuvre du genre", 15 octobre, Paris Sorbonne
• "Femmes et réseaux dans les sociétés modernes et contemporaines. Réalités et représentations", 16-17 octobre, Bordeaux
• "Construction de l’identité et différence sexuelle", 17 octobre, Paris Diderot
• "Érotisme et sexualité dans les arts du spectacle", 23-24 octobre, MSH Paris Nord
• "ARBORESCENCES. Recherches actuelles sur les Femmes des Lumières (2010-2014)", 23-24 octobre, Paris Assemblée nationale
• "Droits sexuels et reproductifs", 6 novembre, Bruxelles
2 - SEMINAIRES :
• "L’intersectionnalité à l’œuvre : l’épreuve du « terrain »", CEDREF, Paris Diderot
• "Genre, médias et communication", Paris 3
• "Socialisations, désocialisations et rapports sociaux", GTM, Paris
• "« Corps » et sciences sociales. Présentation critique d’ouvrages en présence de leurs auteurs", Paris Ouest Nanterre
• "Genre et violences", Nantes / Le Mans
• "Hommes, femmes, masculin, féminin : genre et histoire. Sources et méthodes", Paris Sorbonne
• "Genre et médias", EFiGiES, Paris
• "Amours/Guerres/Sexualités. Une autre histoire de l’Allemagne au XXe siècle", Paris Censier
• "Genre et société : perspectives historiques", Lyon ISH / ENS
• "Genre et sciences sociales", Lyon ISH
• Sandra Boehringer, "Aimer et chanter. Voix multiples et fluidité du genre en Grèce archaïque (Alcman, Sappho, Théognis)", 7 octobre, Angers
• Orlane Glises de la Rivière, "L’inquisiteur et la sorcière. Fantasmes et réalités", 7 octobre, Strasbourg
• "Validité, autonomie, abjection : interroger le corps et le care", 14 octobre, Paris 8
• Kirk Ormand, "Peut-on parler de perversion dans l’Antiquité ? Foucault et l’invention du raisonnement psychiatrique", 15 octobre, Strasbourg
• "Qu’est-ce que le genre ?", 18 octobre, Paris
• Anna Fedele, "La spiritualité féministe : observations et significations", 28 octobre, Lausanne
• Anna van der Vleuten, "Gender Equality Norms in Regional Governance : Transnational Dynamics in Europe and Southern Africa", 12 novembre, Bruxelles
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 15 octobre, "De l’intervention à l’action : nouvelles avenues d’inclusion des communautés LGBTQI", revue Nouvelles Pratiques Sociales
• Avant le 20 octobre, "Genre et religions", EFiGiES
• Avant le 15 novembre, "Penser Créer Agir les féminismes. De la révolution des savoirs au changement social", Montréal (Québec)
• Avant le 17 novembre, "Faire de la recherche sur le genre : enjeux et perspectives", Brest
• Avant le 15 février 2015, "Varia", revue Genre, sexualité & société
• Avant le 16 mars 2015, "Socialisations masculines de l’enfance à l’âge adulte", revue Terrains & Travaux
4 - THESE :
• Jennifer Meyer, "La genèse du racial-féminisme. Race, classe et genre autour de Pia Sophie Rogge-Börner"
5 - DIVERS :
• Rejoignez le CLASCHES
• Texte collectif, "Vallaud-Belkacem : non au sexisme et au racisme"
• Politique et Sociétés, "Sexualité et politique en francophonie"
• Cornelia Möser, "L’émancipation comme concept politique dans les luttes féministes et queers", Contretemps
• Féministes en tous genres, "Les études de genre ont de l’avenir. Entretien avec Pascale Molinier”
6 - PUBLICATIONS :
• Charlotte Debest, Le Choix d’une vie sans enfant
• Sociétés contemporaines, "Genre et nation. Approches sociologiques"
• Regards croisés sur l’économie, "Peut-on faire l’économie du genre ?"
• Marie-Anne Paveau, Le Discours pornographique
• Milagros Palma (dir.), Culture du genre et de la sexualité en Amérique latine
• Ruth Margarete Roellig, Femmes lesbiennes de Berlin (1928)
• Katy Barasc, Michèle Causse, Requiem pour il et elle
• Marie Buscatto, Anne-Marie Arborio, Olivier Martin, Sociologies du genre
• Rafaela Cyrino, Le Genre. Du déterminisme biologique au déterminisme socioculturel ?
• Edmée Ollagnier, Femmes et défis pour la formation des adultes. Un regard critique non-conformiste
• Cahiers critiques de thérapie familiales et de pratiques de réseaux, "Couples homosexuels, familles homoparentales et questions de genre"
• Rina Nissim, Une sorcière des temps modernes. Le self-help et le mouvement femmes et santé

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1 - COLLOQUES :

• "Genre - Enseignement- Égalité"
Journée d’études organisée par la Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120), avec la participation de l’ARGEF et du collectif Genre, Recherche, Education.
Vendredi 14 novembre
Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, amphithéâtre Poincaré
25 rue de la Montagne-Sainte-Genevièv, 75005 Paris
Inscription obligatoire : genre.ring@univ-paris8.fr
Se munir d’une pièce d’identité pour se présenter à l’accueil
Présentation :
L’action pour l’égalité des filles et des garçons à l’école que le Ministère de l’Éducation nationale souhaite amplifier et généraliser appelle à une réflexion de fond sur les objectifs, les moyens et les méthodes. Cette réflexion doit porter sur la vie scolaire et les pratiques éducatives, mais aussi sur les différentes disciplines et leur enseignement, et s’accompagner d’une analyse des raisons pour lesquelles persistent les inégalités, et des obstacles et résistances aux actions pour l’égalité.
Au cours de cette journée d’étude, des chercheuses et chercheurs en études sur le genre se proposent d’exposer quelques uns de leurs travaux, de leurs problématiques et de leurs méthodes, et de confronter leur expérience et leurs savoirs à ceux des enseignants, enseignantes et différents acteurs du primaire et du secondaire.
Les études sur le genre fournissent en effet un point de vue et des moyens pour comprendre la persistance des inégalités et des discriminations, et elles contribuent au renouvellement critique des connaissances et de leur transmission. Plurielles et diverses, contrairement à ce que prétendent les adversaires d’une prétendue "théorie du genre", elles concernent tous les champs du savoir et de la recherche. Introduire leurs apports dans l’enseignement et dans les pratiques éducatives demande réflexion commune, formation et dialogue.
Programme :
Le genre, définitions, mises en œuvre et obstacles
. 9h : accueil des participant·e·s
. 9h30 Enseignement, égalité et études sur le genre : présentation de la journée
Christine Planté et Michèle Riot-Sarcey (RING) ; Isabelle Collet (ARGEF)
Matinée
Discutante/ présidence : Nassira Hedjerassi (collectif Genre, Recherche, Education)
> 10h 15 Sciences de l’éducation « L’inégalité filles garçons : paradoxes et interprétations »,
Jean-Yves Rochex, Professeur en sciences de l’éducation, Paris 8
> 10h 45 Réflexion sur les résistances : « La famille résistera-t-elle à la théorie du genre ? »,
Sylvie Faure-Fragier, psychanalyste
. Pause
> 11h45 Genre et langue française,
Yannick Chevalier, Maître de conférences, Lyon 2, grammaire et stylistique
> 12h 15 Enseigner le genre à l’école,
Gaël Pasquier : « Des déclarations de principe aux ABCD de l’égalité », maître de conférences, Université Paris Est Créteil, ESPE, (UPEC)
. Déjeuner
Après-midi
Renouvellement et enseignement des disciplinaires
Discutante/ présidence : à préciser
> 14h 30 : Sciences de la vie : « Agir contre le sexisme dans l’enseignement des sciences de la vie de l’école primaire au lycée »,
Odile Fillod, chercheuse indépendante en sociologie des sciences.
> 15 h Staps : « Jusqu’où la didactique de l’Eps peut-elle intégrer le genre »,
Sigolène Couchot-Schiex : Maîtresse de Conférences, Université Paris-Est Créteil, présidente d’ARGEF-France.
> 15h 30 Sciences économiques et sociales, « Inégalités de salaires, comment y remédier ? : le genre un outil critique,
Céline Bessière, Maitresse de conférences à l’Université Paris-Dauphine- IRISSO.
. Pause
> 16h30 Histoire : « Comment le genre permet d’éclairer voire de renouveler l’enseignement de l’histoire",
Fanny Gallot, Maîtresse de conférence, Université Paris-Est Créteil
> 17h Français : « Des écrits d’hommes lus et enseignés par des femmes ? »,
Christine Planté, professeure de littérature, Lyon 2
. 17h30 Débat d’ensemble, perspectives
Contact :
genre.ring@univ-paris8.fr

• "Autour d’Esperanza Gama. Art et féminicides"
Journée d’études en partenariat avec le Musée National d’Art Mexicain de Chicago et l’Université de Paris 8
Mardi 7 octobre 2014, 15-18h, salle B 106 et Bibliothèque Universitaire, Université de Paris 8
Programme :
> Mot d’ouverture
Marie-Dominique Garnier, EA-1579-ED 31, Études de genre, coordinatrice de l’atelier doctoral en Études de genre.
> La violence extrême
Annie Benveniste, Anthropologue, Université de Paris 8, Projet GENDERCIT.
> Des féminicides dans un contexte global
Cristina Castellano, Études culturelles et de genre, Université de Guadalajara CuLagos, Projet GENDERCIT.
> Esperanza Gama, artiste du NMMA (National Museum of Mexican Art, Chicago, USA).
Aline Hemond, Anthropologue, Université de Picardie-Jules Verne/EA 4287 "Habiter le monde".
> Les Vies volées de Ciudad Juárez
Esperanza GAMA, Artiste.
Conférence suivie d’une visite de l’exposition « Vies Volées » en présence de l’artiste.
Bibliothèque universitaire de Paris 8.
Vernissage, pot de clôture : 18h Salle de la recherche BU.
Vous trouverez ici la vidéo mise en ligne sur l’exposition à Paris 8 d’ Esperanza Gama.
https://www.youtube.com/watch?v=eYTz4ysz_4A&list=UUO9JhvW4Nv6h0z7ctkSIIWg&index=4
Contact :
cristinacastellano@hotmail.com

• "Dialogue interdisciplinaire autour du droit de la famille et de la parenté"
Colloque organisé par Hugues Fulchiron, Anne-Marie Leroyer, Irène Théry - Université Paris 1 (IRJS - Département de droit de la famille et du patrimoine), EHESS, Centre de droit de la famille de Lyon.
13 et 14 octobre 2014 Amphithéâtre Liard -Sorbonne 17 rue de la Sorbonne, Paris
Infos complètes :
http://irjs.univ-paris1.fr/fileadmin/IRJS/Programme_droit_de_la_famille_colloque.pdf

• "L’Œuvre du genre"
Colloque international organisé par le GdRI OPuS 2 - Œuvres, Publics et Société – CNRS et le MAGE Réseau de recherche international et pluridisciplinaire « Marché du travail et genre »
Mercredi 15 Octobre 2014
Amphi Durkheim, 54 rue Saint-Jacques, Paris
Présentation :
Les 20 et 21 septembre 2011 s’est tenu le colloque international « Le genre à l’œuvre » qui faisait se rencontrer deux réseaux de recherche, le GdRI OPuS 2 « Œuvres, Publics et Société » et le Réseau de recherche international et pluridisciplinaire « Marché du travail et genre ». Rassemblant un grand nombre de chercheuses et de chercheurs issu-e-s d’horizons divers (venus notamment de l’anthropologie, la sociologie, l’histoire, les sciences du langage, les arts du spectacle, les sciences de l’éducation, les sciences politiques, les études théâtrales, la musicologie, les études de genre, l’esthétique...), il a suscité une effervescence autour des questions de genre dans les univers artistiques. Il avait pour ambition d’inciter ces chercheuses et ces chercheurs à explorer les rapports genrés traversant la production, la réception et la médiation artistiques d’une œuvre – un spectacle, un ouvrage, une installation ou un film, par exemple. La publication de trois volumes parus en 2012 aux éditions L’Harmattan déclinant Le genre à l’œuvre en trois temps - réceptions, créations, représentations - est le fruit de ces rencontres.
Faisant suite à ce premier colloque, de nouvelles rencontres internationales organisées par ces deux mêmes réseaux de recherche prolongent et renversent le questionnement. A la croisée des problématiques et des pratiques des deux réseaux, comme pour le précédent, il s’agit maintenant de questionner l’œuvre du genre dans l’étude des phénomènes artistiques. Des spécialistes universitaires des questions de genre en art et des artistes réfléchissant sur leur pratique sont ainsi précisément invité-e-s à réfléchir sur la manière dont l’entrée par le genre a non seulement transformé leur approche, mais aussi plus radicalement leur objet d’étude ou leur pratique.
Que fait le genre à celui ou à celle qui le pratique dans des univers à forts enjeux symboliques et dont les représentations irriguent les sociétés contemporaines ou du passé ? On sait que le concept insiste autant sur la différenciation historique, sociale et culturelle des sexes que sur la hiérarchisation entre principes « masculins » et « féminins ». Comment la prise en compte du genre agit-elle sur nos catégorisations, nos théories, nos outils d’investigation lorsqu’on se penche sur la littérature, le cinéma, les arts plastiques, la musique, pour ne citer que quelques domaines ? En quoi cette grille de lecture conduit-t-elle à appréhender autrement ces univers et éclaire-t-elle par ricochet notre compréhension de la société dans son ensemble ? N’oblige-t-elle pas à convoquer de nouveaux dispositifs pour saisir les inégalités qui la/les traversent et à faire résolument un pas de côté par rapport à une potentielle vision uniformisante de l’Art et de l’Artiste ? Ces questions viennent faire écho à une autre : comment le genre, ou plus précisément une sensibilité aux questions qu’il soulève, transforme-t-il les pratiques artistiques et les conceptions esthétiques ?
Dans les univers artistiques, le genre est constamment à l’œuvre, les précédentes rencontres l’ont montré sous de multiples facettes. Quelle est son œuvre dans ces univers, telle est l’interrogation mise au cœur de ce colloque qui fait se rencontrer et dialoguer des artistes et des chercheuses/chercheurs.
Programme et infos :
http://recherche.parisdescartes.fr/mage/Actualites/L-aeuvre-du-genre
Contact :
pauline.vessely@parisdescartes.fr

• "Femmes et réseaux dans les sociétés modernes et contemporaines. Réalités et représentations"
Colloque organisé par l’Axe “Réseaux de femmes, femmes en réseaux” CEMMC (Centre d’Études des mondes modernes et contemporains)
16-17 octobre 2014
Athénée municipal | Archives départementales de la Gironde - Place Saint-Christoly | 72-78 Cours Balguerie Stuttenberg, 33000 Bordeaux 
Présentation :
La notion de « réseaux » entendue comme l’existence de liens plus ou moins structurés entre des individus noués sur des critères variables - liens familiaux, identité religieuse, affinités politiques, critères socioculturels, pratiques professionnelles, etc. - concerne les chercheurs au-delà de l’acception purement sociologique. Ce colloque propose d’analyser la création, l’évolution, l’organisation et l’instrumentalisation des réseaux au prisme de la place et du rôle joués par les femmes afin d’interroger le(s) rapport(s) entre réalités et représentations des réseaux. Trois axes seront envisagés : les temps du réseau (création, organisation, évolution voire disparition des réseaux) ; les champs du réseau (familiaux, politiques, syndicaux, professionnels, religieux, culturels et artistiques) ; l’articulation entre l’individuel et le collectif (à travers des trajectoires individuelles ou au sein d’organisations structurées).
Programme :
http://cemmc.u-bordeaux3.fr/pdf/ProgrammeFemmesReseaux.pdf
Contact :
florence.verdier@u-bordeaux3.fr

• "Construction de l’identité et différence sexuelle"
Journée d’études organisée par Vincent Bourseul et Marie Gaille dans le cadre du cycle de journées "Différences sexuelles, normes et pratiques médicales" des laboratoires CRPMS et SPHERE.
17 octobre 2014
Université Paris Diderot Salle Valentin, Bâtiment Condorcet, 4ème étage, Aile A, 4, rue Elsa Morante, Paris
Programme :
9h30 -12h30
> Thierry Hoquet, Professeur de philosophie, Université Jean Moulin, Lyon 3 : Réformer le naturalisme de l’intérieur ?
Discutant : Claude-Olivier Doron, Maître de conférences en histoire, Université Paris Diderot
> Monique Schneider, psychanalyste, directrice de recherches émérite en philosophie (CNRS) : le partage sexué. Le déplacement des critères
Discutante : Marie Gaille, Directrice de recherches en philosophie (CNRS-Université Paris Diderot)
14h-17h
> Sylvie Steinberg, historienne, directrice d’études à l’EHESS : “Diagnostiquer le genre : normes, pratiques et critique sociale au XVIIIe siècle
Discutante : Gabrielle Houbre, Maîtresse de conférences en histoire, Université Paris Diderot et co-responsable de l’action structurante PluriGenre
> Estelle Ferrarese, Professeure de théorie sociale et politique à l’Université de Strasbourg, chercheuse accueillie au Centre Marc Bloch, Berlin : "Qu’est-ce qu’un besoin ? Penser les normes médicales avec Nancy Fraser »
Discutant : Vincent Bourseul, psychanalyste, ATER, UFR Études Psychanalytiques, Université Paris Diderot
Contacts :
vincent.bourseul@gmail.com, mariegaille@yahoo.fr

• "Érotisme et sexualité dans les arts du spectacle"
Colloque organisé par Paul Forigua Cruz et Pierre Philippe-Meden (Université Paris 8)
23-24 octobre, MSH Paris Nord
4 rue de la Croix Faron
93210 La Plaine Saint-Denis
Présentation :
Alors que de nombreux travaux portent sur les origines rituelles du spectacle vivant, ses fondements érotiques restent le plus souvent ignorés ou sous-estimés. Quels sont les fondements qui dans toutes les sociétés associent le spectaculaire à l’érotisme et à la sexualité aussi bien qu’au politique et aux croyances ? 
Longtemps ignoré par les historiens du théâtre, cette thématique est aujourd’hui prise en considération dans le mouvement de renouveau de l’historiographie théâtrale. Les théories du théâtre constituent en elles-mêmes des objets anthropologiques. C’est ainsi qu’ont dominé en Europe une vision le plus souvent littéraire, philosophique et intellectualiste des arts du spectacle vivant, aux dépens de l’analyse des modalités de leur mise en œuvre. L’idée d’un théâtre essentiellement textuel et respectable s’est construite depuis la Renaissance. 
Partant de ce constat que dans toutes les sociétés humaines l’érotisme et la sexualité sont présents dès l’origine même du spectacle vivant, et se retrouvent aujourd’hui sous diverses formes, comment peut-on analyser cette situation à partir des trois notions clés de l’ethnoscénologie : la spectacularité, ou ce qui se passe dans la tête de celui qui regarde ; la performativité, ou ce qui relève de l’ordre des conduites et des comportements de la personne qui vit le phénomène ; le rapport symbiotique, ou ce qui est de l’ordre de la relation.
Programme et infos :
http://www.mshparisnord.fr/fr/actualites/manifestations-scientifiques/item/1888-erotisme-et-sexualite-dans-les-arts-du-spectacle.html

• "ARBORESCENCES. Recherches actuelles sur les Femmes des Lumières (2010-2014)"
Colloque international organisé par Michèle Crogiez-Labarthe (Université de Berne), Édith Flamarion (Université de Sorbonne Nouvelle Paris 3), Huguette Krief (Aix-Marseille Université) & Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval (Université Paris Est-Créteil)
23-24 octobre 2014
Paris, Assemblée Nationale
Présentation :
ARBORESCENCES est la métaphore la plus juste pour figurer les trouvailles en archives, les liaisons et les interrogations nouvelles qui émanent de vastes chantiers sur les femmes des Lumières depuis les travaux pionniers de la SIEFAR et du volume Femmes des Lumières dirigé par Sylvain Menant (Dix-huitième siècle, N° 36 – 2004)
Alors que la philosophie des Lumières reconnaissait le rôle néfaste des préjugés, gardiens de l’ignorance, le XVIII° siècle éclairé, s’il est constitué pour une bonne part des Lumières féminines, n’a cessé de freiner, voire de gommer les réalisations des femmes, sous prétexte de respecter l’ordre « naturel ».
Pourtant, souvenons-nous des propos que d’Alembert prêtait à Christine, reine de Suède, dans un dialogue entre Descartes et la souveraine, texte qui fut lu à l’Académie française, le 7 mars 1771, en présence du roi de Suède Gustave III : « La raison peut se comparer à une montre, on ne voit pas marcher l’aiguille, elle marche cependant, et ce n’est qu’au bout de quelque temps qu’on s’aperçoit du chemin qu’elle a fait ; elle s’arrête à la vérité quelquefois, mais il y a toujours au-dedans de la montre un ressort qu’il suffit de mettre en action pour donner du mouvement à l’aiguille » (Dialogue entre Descartes et Christine, reine de Suède, aux Champs Elysées). Réflexion sceptique sur l’évolution des mentalités ou espoir raisonnable, fondé sur l’examen des lois régissant les progrès de la Raison ?
Il s’agira de formuler ici un récit des progrès du siècle, qui mette en valeur l’existence d’interférences et d’écarts à découvrir, comme autant de ressources d’intelligibilité. La question de l’absence ou de la présence féminine dans le mouvement des Lumières rejoindra ainsi les interrogations menées en histoire sur la représentation, c’est-à-dire sur l’écart possible entre le récit historique et l’effectivité du passé.
Programme et infos :
http://cielam.univ-amu.fr/femmes-des-lumieres-2014

• "Droits sexuels et reproductifs"
Journée d’études organisée par l’Université des femmes
Jeudi 6 novembre
Amazone - Rue du Méridien 10 - 1210 Bruxelles
Présentation :
Vingt ans après la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994 qui en jetait les fondements, les droits sexuels et reproductifs (et parmi eux l’accès à la contraception, à des services d’avortement sûr et légal, ou à une éducation à la sexualité de qualité pour les jeunes tout particulièrement), connaissent ces derniers mois de préoccupantes remises en cause.
Le Parlement européen connaît aujourd’hui une mobilisation de certains parlementaires décidés à contrer l’effectivité du droit à disposer librement de leur corps. En outre, le recul des droits fondamentaux des filles et des femmes en la matière est déjà avéré dans un pays comme l’Espagne. Le poids de partis et de forces de droite qui se font le relais des positions doctrinales de la hiérarchie ecclésiastique, se fait sentir de manière plus générale en Europe. Les mises en cause sont également en cours dans certains États américains. Par ailleurs, même si quelques avancées sont enregistrées (comme en Uruguay, second pays d’Amérique latine à légaliser le droit à l’avortement en 2012, après le district fédéral de Mexico), il n’en demeure pas moins vrai que la grande majorité des adolescent-e-s dans le monde ne dispose toujours pas d’un accès plein et entier à l’éducation et aux services de santé sexuelle et reproductive. Les estimations des Nations Unies mettent également en lumière que de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, subissent des lésions ou meurent à la suite d’avortements clandestins pratiqués dans de mauvaises conditions médicales.
Au regard de cette actualité, l’Université des Femmes organise une journée d’étude sur la question des droits sexuels et reproductifs en dressant l’inventaire des acquis et des reculs en matière de droit à l’avortement médical et de droit à la contraception, tant au niveau international qu’européen et belge. La perspective d’analyse adoptée sera celle des droits de citoyenneté et des droits humains.
Dans ce cadre, l’Université des Femmes envisage d’inviter des personnalités scientifiques et de terrain reconnues en la matière.
Programme provisoire à demander à Sophie Pereira : (sophie@universitedesfemmes.be)
Programme complet bientôt disponible.

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2 - SEMINAIRES :

• "L’intersectionnalité à l’œuvre : l’épreuve du « terrain »"
Séminaire du Réseau Transdisciplinaire Genre “Cedref@Sorbonne Paris Cité" 2014-2015
Responsables :
Azadeh Kian et Jules Falquet
Université Paris Diderot, un lundi par mois, 16-18h
(Salle 266 bâtiment Olympe de Gouges, 8, rue Albert Einstein 75013 Paris)
Séances :
- 20 oct : séance introductive : Azadeh Kian (Pr de sociologie, U. Paris Diderot, CEDREF-LCSP) et Hayatte Lakraâ (Docteure en Littérature comparée anglophone et francophone, Paris 13) : "Conséquences du 11 septembre 2001 : “La fabrique du musulman” dans Musulman (2005) de Zahia Rahmani et Héros Anonymes (2011) de Saphia Azzeddine"
- 10 nov : Cingi Kocadost (Doctorante, U. de Lausanne, EHESS) et Magdalena Brand (Doctorante, U Paris 8, CRESPPA-CSU) : « Questionner l’intersectionnalité à partir de deux expériences de terrain en France et en Centrafrique : méthodes et concepts »
- 8 décembre : Gwenola Ricordeau (MCF de sociologie, U. Lille 1, Clersé) : « Mariages par correspondance et migrations par le mariage : l’expérience des femmes philippines »
- 26 janvier : Fanny Gallot (MCF histoire, U. Paris 12, CRHEC) : "Etudier des ouvrières en France des années 1968 aux années 2000 : défis d’une approche intersectionnelle"
- 23 février : Damien Trawale (Doctorant URMIS-CEDREF, U. Paris Diderot) "L’intersectionnalité à l’épreuve du terrain : vers une théorisation ancrée des luttes gays noires" et Nouri Rupert (Doctorant, U. Paris Diderot LCSP-CEDREF) "De la nécessité de questionner la validité de l’approche intersectionnelle face aux choix conjugaux de femmes issues des groupes minoritaires. Cas de françaises dites « d’origine marocaine » d’Ile de France"
- 9 mars : Béatrice de Gasquet (MCF, Paris 7, URMIS) « Genre, judéité et classe sociale à la synagogue »
- 30 mars : Fatma Oussedik (Pr. de sociologie, Université d’Alger-CREAD) « Le féminisme algérien et les enjeux d’intersectionnalité »
- 4 mai : Myriam Paris (Doctorante, U. Paris 8, CRESPPA-Labtop) « Cuisines coloniales : femmes, sucre, lait et autres ingrédients de la biopolitique impériale française (Réunion, années 1960) », Akila Kizzi (doctorante en littérature comparée, U. Paris 8, CRESPPA-GTM) « L’écriture comme stratégie dans l’imbrication des rapports Hommes/ Femmes en Algérie »
http://www.cedref.univ-paris7.fr/

• "Genre, médias et communication"
Séminaire est co-organisé par :
Virginie Jullliard, laboratoire COSTECH (Connaissance et Organisation des Systèmes TECHniques), équipe EPIN (Etudes des pratiques interactives du numérique), Université de Technologie de Compiègne
Nelly Quemener, laboratoire CIM (Communication, Information, Médias), équipe MCPN (Médias, Cultures et Pratiques Numériques), Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 
Le vendredi matin de 10h à 12h à l’Institut des Sciences de la Communication (ISCC) 20, rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris, (Métros Les Gobelins ou Censier-Daubenton).
Présentation :
Le séminaire Genre, médias et communication présente une série de travaux s’attachant à la question du genre dans la communication et les médias. Des dispositifs d’écriture numérique aux représentations médiatiques en passant par les discours institutionnels, le genre est l’un des rapports sociaux qui organise le monde social et les pratiques au même titre que la classe sociale ou la catégorisation ethnoraciale. Aussi ce séminaire se propose-t-il d’ouvrir un espace de discussion autour des dimensions identitaires et performatives du genre, des modèles de masculinité et de féminité promus et négociés dans les médias et de la sexuation des usages médiatiques. L’objectif est de décrypter les modalités de la représentation et de l’expression du genre, à travers l’analyse des modes de catégorisation, des performances et des traces (ou de l’absence de traces) corporelles dans différents dispositifs médiatiques (web, presse, télévision, cinéma). Deux dimensions connexes seront abordées lors des séances. Avec la médiatisation des controverses sur le mariage pour tous, la parentalité, la parité ou encore le port du voile à l’école se dessine une articulation du genre avec les variables de la sexualité, de la race, de la religion, etc., qu’il nous paraît nécessaire d’explorer. Par ailleurs, il nous semble pertinent d’appréhender les modalités de représentation et les formes d’expression du genre selon les différents médias, reposant sur des dispositifs de médiation qui n’accordent pas la même place à la corporalité. L’attention sera également portée aux outils et méthodes spécifiques à l’analyse du genre dans les médias (analyse linguistique, analyse de discours, analyse sémiotique, analyse sociologique des représentations). Seront privilégiées les approches qui convoquent les sciences de l’information et de la communication ainsi que les disciplines voisines (histoire, cultural studies, sociologie, sciences politiques, psychologie).
Programme Automne 2014 :
- Vendredi 26 septembre 2014, 10h-12h
Josiane Jouët (IFP, Université Panthéon-Assas, Laboratoire CARISM)
Genre et technologies de communication : retour sur la recherche et perspectives.
- Vendredi 21 novembre, 10h-12h
Virginie Sassoon (IFP, Université Panthéon-Assas, Laboratoire CARISM)
Femmes noires sur papier glacé.
- Vendredi 19 décembre, 10h-12h
Isabelle Garcin-Marrou (Sciences Po Lyon, Laboratoire ELICO)
Normes de Genre et récits médiatiques : les violences des femmes.
Contact :
nellyquemener@gmail.com
http://www.facebook.com/GenreMediasEtCommunication

• "Socialisations, désocialisations et rapports sociaux"
Séminaire public de GTM 2014-2015
Coordination :
Michel Kokoreff et Carole Brugeilles
site Pouchet du CNRS, Salle 159
Séances :
- Lundi 29 septembre 2014
1ère séance : De la déshumanisation taylorienne à l’humanisme managérial
Intervenante : Danièle Linhart (GTM-Cresppa)
Discutante : Aurélie Jeantet (GTM-Cresppa)
- Lundi 3 novembre 2014
2ème séance : Socialisation et place des femmes dans les chirurgies : négociation et accueils entre deux mondes aux ethos différenciés
Intervenante : Régine BercotT (GTM-Cresppa)
- Lundi 8 décembre 2014
3ème séance : Les processus de dépolitisation/repolitisation dans les cités périphériques
Intervenant : Michel Kokoreff (GTM-Cresppa)
Discutant : Ahmed Boukeber (Centre Max Weber, Lyon 2)
Discutant : Frédéric Charles (UPJV Amiens-Curapp)
- Lundi 26 janvier 2015
4ème séance : Socialisation religieuse, orientations culturelles et attitudes politiques : catholiques versus musulmans en France aujourd’hui
Intervenant : Claude Dargent (GTM-Cresppa)
Discutant : Vincent Tiberj (CEE/FNSP)
- Lundi 2 février 2015
5ème séance : Sociologie narrative
Intervenant : Jean François Laé (GTM-Cresppa)
Discutante : Myriam Klinger (Strasbourg 2)
- Lundi 23 mars 2015
6ème séance : Processus de socialisation familiale et trajectoires scolaires des filles et fils d’immigrés
Intervenante : Laure Moguerou (GTM-Cresppa)
Discutant.e : (à confirmer)
- Lundi 13 avril 2015
7ème séance : De la socialisation professionnelle aux émotions au travail. Le cas des conducteurs de train
Intervenante : Sabine Fortino (GTM-Cresppa)
Discutant : Gabriele Pinna (GTM-Cresppa)
- Lundi 4 mai 2015
8ème séance : La souffrance au travail des étudiants
Intervenant : Bernard Valentini (GTM-Cresppa)
Discutant : Jacques Saliba (Paris Ouest La Défense)
- Lundi 8 juin 2015
9ème séance : Socialisation sexuée et matériel didactique
Intervenante : Carole Brugeilles (GTM-Cresppa)
Discutante : Isabelle Collet (Université de Genève/FAPSE)
Contact :
sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr

• "« Corps » et sciences sociales. Présentation critique d’ouvrages en présence de leurs auteurs"
Orgénisé par Dominique Memmi, directrice de recherche, sciences sociales, CNRS, et Sébastien Lemerle, maître de conférences, sociologie, université Paris Ouest Nanterre
Le vendredi, de 10 h à 13 h
ENS Jourdan, 48 boulevard Jourdan 75014 et à la FMSH, 190-198 avenue de France 75013
Présentation :
Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique, d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. Elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. Ce séminaire se tient sous l’égide conjointe de la MSH Paris Nord et de la Fondation Maison des sciences de l’homme et a été intégré dans deux masters de l’EHESS.
Programme :
http://www.fichier-pdf.fr/2014/09/25/affiche-sept/affiche-sept.pdf

• "Genre et violences"
Séminaire Inter-axes à Nantes et au Mans - GEDI
Séances :
Séminaire Nantes « Genre et norme » - GEDI – 2014-2015
MSH Ange Guépin, Nantes. Le vendredi de 9h30 à 12h30
- 17 octobre 2014 – « Genre et Violences », avec Christelle Hamel (sociologue, INED) et Sylvie Grunvald (juriste, Université de Nantes DCS)
- 12 décembre 2014 - « Genre et protection sociale » avec Pascale Vielle (sociologue, Université de Louvain) & Manuella Roupnel (sociologue, Université d’Angers ESO)
- 6 février 2015- « Genre et sexualités » avec Jean Danet (juriste, Université de Nantes, DCS) & Nadine Cattan (géographe, Géographie-cités, Paris)
- 10 avril 2015 - « Genre et éducation » avec Isabelle Collet (sciences de l’éducation, Genève) & Magali Hardouin (géographe, Université d’Angers ESO) (sous réserve)
Séminaire Le Mans – GEDI – 2014-2015
Salle de réunion ESO, Le Mans. Le jeudi de 9h à 12h
Cette année le séminaire sera « fermé ». Il s’adressera aux seuls membres de l’université du Maine, toutes disciplines et tous statuts confondus, afin de mettre en discussion nos pratiques respectives.
- 27 novembre 2014 – « Quels usages faisons-nous du concept de genre ? »
- 5 février 2015 - « Quels problèmes méthodologiques pour travailler sur le genre ? »
Infos et contact :
http://www.msh.univ-nantes.fr/63057668/0/fiche___article/

• "Hommes, femmes, masculin, féminin : genre et histoire. Sources et méthodes"
Séminaire pluri-périodes, « Autre spécialité », Master d’histoire Paris 1 animé par Anne Hugon (Histoire contemporaine) et Clyde Plumauzille (Histoire moderne)
 Lundi de 9 h à 11 h en Salle Perroy (Sorbonne)
 Présentation :
Le genre sert généralement à désigner l’ensemble des assignations socialement construites à partir de l’identité sexuée : c’est, en quelque sorte, « le sexe social », que les sociétés élaborent selon des modalités variables dans le temps et dans l’espace. 
Dans le cadre de ce séminaire, nous nous proposons de réfléchir à la façon dont les historien(ne)s utilisent cette notion pour comprendre comment des sociétés – y compris la nôtre – ont pensé et élaboré la différence des sexes. La thématique de l’année, « sources et méthodes », sera l’occasion de réfléchir sur les pratiques historiennes face aux documents et, ainsi, de souligner l’intérêt du genre comme outil de déconstruction des savoirs présumés évidents ou naturels dans le domaine du sexe, de la sexualité et de l’identité personnelle. Le séminaire comprend douze séances réparties dans l’année selon un calendrier distribué lors de la première séance, qui aura lieu le lundi 6 octobre.
Calendrier :
1er semestre :
. Lundi 6 octobre (1) : Séance de présentation
. Lundi 20 octobre (2) : Historiographie contemporaine (Anne Hugon)
. Lundi 3 novembre (3) : Historiographie médiévale (Geneviève Thierry)
. Lundi 17 novembre (4) : Historiographie ancienne (Violaine Sebillotte)
. Lundi 1er décembre (5) : Historiographie moderne (Clara Chevalier et Clyde Plumauzille)
. Lundi 15 décembre (6) : Séance de travail collectif sur textes
 2e semestre :
. Lundi 12 janvier (7) : Fanny Gallot (histoire contemporaine) : « Des "filles d’usine" aux "filles de Chantelle " : la puissance d’agir des ouvrières de la génération 68 »
. Lundi 26 janvier (8) : Caroline Trémeaud (histoire ancienne/archéologie) : « Genre et données funéraires : potentialités et limites »
. Lundi 9 février (9) : Anne Verjus (histoire moderne), avec Clyde Plumauzille : « Le journal d’Alexandre Brongniart, traité de la misère sexuelle d’un jeune bourgeois du Paris révolutionnaire »
. Lundi 16 février (10) : Christopher Fletcher (histoire médiévale) : « Quelles approches à la masculinité et la politique en milieu urbain (Angleterre, fin du Moyen Âge) ? »
. Lundi 2 mars (11) : Séance collective : présentation des recherches des étudiant-e-s « dans une perspective de genre »
. Lundi 16 mars (12) : Séance collective : présentation des recherches des étudiant-e-s « dans une perspective de genre »
Contacts :
anne.hugon@wanadoo.fr
clyde.plumauzille@gmail.com

• "Genre et médias"
Atelier organisé par EFiGiES
jeudi de 18h à 20h, à la MIE-Labo 13, située 15 rue Jean Antoine de Baïf, 75013 Paris
Présentation :
L’atelier Genre et Médias est un espace d’échange entre masterant-e-s, doctorant-e-s et jeunes chercheur-e-s. L’analyse des médias au prisme du genre fait appel non seulement aux Sciences de l’Information et de la Communication mais également à la Sociologie, à l’Histoire, à la Littérature, aux Sciences Politiques, etc. Cet atelier se veut donc interdisciplinaire, et entend soulever les différents problèmes théoriques et méthodologiques que pose l’utilisation du genre comme catégorie d’analyse des médias. Comment nos interrogations actuelles sur la construction des identités de genre permettent-elles de renouveler l’analyse du champ médiatique ?
En tant que dispensateurs de discours, les médias participent à l’élaboration de nos représentations du monde. Grâce aux apports théoriques du genre, l’étude des discours médiatiques, des représentations, peut être envisagée sous un nouvel angle : quelles représentations du masculin, du féminin, des identités transgenres sont à l’œuvre dans les discours médiatiques ? Les médias « fabriquent-ils » le genre ? Contribuent-ils à forger ou à faire évoluer des modèles et des normes genrés ? (question des stéréotypes liés aux sexes ou aux rôles sociaux, etc.)
Mais à l’autre bout de la chaîne médiatique, comment ce message est-il reçu en fonction des identités sexuées ? Existe-t-il des réceptions différenciées et que nous apprennent-elles sur les dynamiques d’identification et les processus de socialisation ? Autant de questions qui peuvent servir de base de réflexion aussi bien sur le message médiatique sous ses différentes formes – discursives, iconiques – que sur le(s) public(s).
Pour autant, si la question de la norme véhiculée par les médias reste au cœur des débats, on ne peut nier qu’ils peuvent faire l’objet d’usages et d’appropriations inattendues. Ces réflexions peuvent alors mettre au jour les possibilités de déplacement des assignations de genre dans et à travers les médias : en offrant des espaces de parole et de visibilité publique, créent-ils des opportunités de dépassement du genre ? (NTIC, médias militants, etc.) Le message médiatique peut-il faire l’objet d’une réception oblique, ironique, et sur laquelle peuvent prendre appui des pratiques critiques voire émancipatrices ?
Enfin, le monde des médias et sa composition ne peuvent pas rester à l’écart de ces interrogations : comment les entreprises médiatiques sont-elles composées ? Quelles carrières sont possibles pour les un-e-s et les autres ? De quelle visibilité les différentes minorités bénéficient-elles au sein de la profession ? Quels rapports de pouvoir traversent le milieu journalistique ? (question de la mixité, du plafond de verre, etc.) L’étude d’une multiplicité de supports permettra de s’interroger sur les points de convergences et/ou les décalages perceptibles entre les différents médias, dont la diversité et la polyphonie mettent à mal toute visée généralisatrice.
Ces pistes de recherche ne sont pas exhaustives et l’atelier est ouvert à toute proposition.
Programme :
- Mélanie Lallet, le jeudi 2 octobre, 18h-20h
Présentation de l’ouvrage Il était une fois... le genre. Le féminin dans les séries animées françaises, paru aux éditions de l’INA en juin 2014.
Suivie d’une discussion de Doriane Montmasson.
- Florence Salanouve, le jeudi 13 novembre, 18h-20h
Genre et culture. En quoi les institutions culturelles dites "légitimes" sont- elles gender blind ?
- Muriel Mille, le jeudi 11 décembre, 18h-20h
Les ambigüités de la mise en fiction des rapports de genre dans le processus de fabrication de Plus Belle La Vie.
- Atelier textes, le jeudi 22 janvier, 18h-20h
Réflexions autour des concepts de female masculinity et male femininity.
Contact :
genreetmedias.efigies@gmail.com

• "Amours/Guerres/Sexualités. Une autre histoire de l’Allemagne au XXe siècle"
Séminaire de Master (GYDM14) organisé par Patrick Farges
Université Sorbonne Nouvelle – Paris
Site Censier (13 rue Santeuil, 75005 Paris)
La salle sera connue dans la semaine du 29 septembre 2014
Durée du séminaire : octobre 2014 – janvier 2015
Présentation :
Ce séminaire s’inscrit dans un programme de recherche en cours (coopération entre l’Université Sorbonne Nouvelle, Sciences Po-Paris et l’Université technique de Berlin), dont le but est de lancer un dialogue franco-allemand sur l’Europe du XXe siècle et ses conflits guerriers. En plaçant l’histoire du genre (entendue comme l’histoire des femmes, des hommes et des relations entre les sexes) et l’histoire des sexualités au centre du séminaire, il s’agira de comprendre les relations de domination et de pouvoir au sein des sociétés en guerre et aux sorties des guerres dans toute leur complexité. Le genre et la sexualité apparaissent comme des catégories certes « utiles » (Joan W. Scott), mais aussi récalcitrantes de l’Histoire, en ce qu’elles mélangent libéralisation et répression, consentement et violence, public et privé. Si les périodes de guerre constituent des périodes particulièrement troublées dans les relations de genre, oscillant entre expérimentation, misère et violence sexuelles, la sexualité en temps de guerre et d’après-guerre fonctionne en réalité comme un révélateur de la variabilité des sexualités. Une historiographie sur le sujet est apparue depuis une vingtaine d’années. Les réflexions ont émergé plus tôt en Allemagne – dans un dialogue transatlantique ininterrompu –, alors que l’historiographie française commence juste à se saisir de l’histoire du genre et des sexualités, profitant aussi d’une ré-interrogation concomitante de son passé colonial et racialisé.
Date des séances :
patrick.farges@univ-paris3.fr

• "Genre et société : perspectives historiques"
Séminaire organisé par Pascale Barthélémy (ENS de Lyon/LARHRA) et Sylvie Schweitzer (Lyon 2/LARHRA)
ISH/ENS Lyon
Présentation :
L’équipe « Genre et société » du LARHRA travaille sur la dimension sexuée desphénomènes et processus historiques, partant du constat que toutes les sources que nousutilisons sont confrontées aux questions propres à l’identification du « masculin » et du« féminin » et aux rapports de pouvoir qui en découlent.Le fil rouge du genre, c’est-à-dire laconstruction sociale des identités masculines et féminines, permet de revisiter l’histoire despolitiques publiques, celle des acteurs et des actrices à l’échelle individuelle comme celle desgroupes sociaux et socio-professionnels. L’équipe souhaite mettre l’accent sur les relationsentre identités et pratiques sociales, entre réalités et modèles, entre stratégies individuelles etexpériences collectives.Les questions abordées dans ce séminaire concernent tout autant laprésence des femmes que les constructions sociales du genre et les définitions mouvantes ethistoricisables du « féminin » et du « masculin ».Le séminaire de l’équipe s’organise en deux semestres et en trois journées pourchaque semestre. Les matinées sont consacrées à un travail avec les étudiant-e-s, c’est-à-direà la lecture critique d’articles écrits par les intervenant-e-s de l’après-midi.Le séminaire est ouvert aux étudiants de master 1et 2 mais aussi aux doctorant-e-s et àtoute personne intéressée. Les étudiant-e-s peuvent le valider dans le cadre de leur cursus deMaster à l’ENS de Lyon et à l’Université Lyon 2. La validation de chaque semestre (5 ECTSpar semestre) se fait sur la based’une participation activeaux séances,d’un compte-rendude lecturesur l’un des thèmes proposés etd’une synthèse de quelques pages mettant envaleur l’apport des séances pour les recherches individuelles en master.
Séances :
- 23 octobre. Séance spéciale autour d’un livre : Une histoire sans les hommes est-elle possible ?
10.00-13.00 salle Elise Rivet à l’ISH
Travail sur des articles avec les étudiant.e.s
14.00-17.00 amphi Marc Bloch à l’ISH
Anne-Marie Sohn, Professeure émérite d’histoire contemporaine, ENS de Lyon, directrice de l’ouvrage, suivie d’une discussion avec Sylvie Steinberg, Directrice d’études à l’EHESS.
- 13 novembre, ISH, salle Elise Rivet 10h-17h : « Le plafond de verre » approches historique et sociologique
10.00-13.00 : Travail sur des articles avec les étudiant.e.s
14.00-16.00 : Juliette Rennes (EHESS) : Femmes en métiers d’hommes : spectacle ou événement ?
16.00-18.00 : Alban Jacquemard (Centre Maurice Halbwachs) : Les hommes hauts fonctionnaires, entre masculinité hégémonique et contraintes égalitaires
- 4 décembre, Salle de réunion n° 2 IFE, ENS de Lyon : Genre et éducation
10.00-13.00 : Travail sur des articles avec les étudiant.e.s
14.00-16.00 : Clotilde Lemarchant, (université de Caen, Centre Maurice Halbwachs) : « Etre unique dans le métier, filles et garçons minoritaires dans les filières professionnelles courtes » 
16.00-18.00 : Joel Lebeaume (Sorbonne Paris Cité Université Paris Descartes, EDA) : « L’enseignement ménager : sciences et techniques au féminin ». 
Contact :
barthelemypascale@yahoo.fr

• "Genre et sciences sociales"
Séminaire d’Ecole doctorale organisé par Sylvie Schweitzer (LARHRA) et Laurence Tain (Centre Max Weber)
ISH, salle Elise RIvet, Lyon
Séances :
. 17 octobre 2014 de 10h00 à 13h00
. 28 novembre 2014 de 10h00 à 18h00
. 12 décembre 2014 de 10h00 à 13h00 salle Elise Rivet et de 14h00 à 18h00 salle Berty Albrecht
http://larhra.ish-lyon.cnrs.fr/node/1791

• Sandra Boehringer, "Aimer et chanter. Voix multiples et fluidité du genre en Grèce archaïque (Alcman, Sappho, Théognis)"
précédé d’une introduction méthodologique : "Genre, sexe et sexualité dans l’Antiquité grecque et romaine"
Interventions dans le cadre du séminaire inter-axes en 2014-2015 de l’université d’Angers
mardi 7 octobre 2014 | 12h - 14h | salle Frida Kahlo, MSH Confluences, Angers
Présentation :
En Grèce antique, du VIIIe au Ve siècle avant notre ère, les pratiques sociales les plus importantes se faisaient en musique : c’était le cas, en particulier, de l’éducation. L’analyse porte sur une pratique particulière qui consiste à raconter, par le chant, des histoires pour convaincre un/e aimé/e de céder à l’amour. Ces « histoires », que les modernes appellent parfois « mythes », deviennent alors des muthoi, paroles aussi agréables qu’efficaces. Plusieurs poèmes mettent en scène des situations de communication où le « je » raconte au « tu » une belle ou tragique histoire d’amour, comme celle de Tithon, aimé de la déesse Aurore, ou celle d’Atalante, la chasseresse qui a longtemps refusé les avances de ses prétendants.
Ces chants construisent des identités de genre à la fois dans l’histoire racontée et dans la dimension pragmatique du poème. Il apparaît que les catégories contemporaines (relation hétérosexuelle vs. relation homosexuelle) sont caduques et ne permettent pas de rendre compte du processus à l’œuvre dans cette pratique. En Grèce antique, l’élan érotique était pensé comme une force qui transforme et qui a toute sa place dans l’éducation, une pratique culturelle et sociale qui a pour objet un changement de la personne : c’est cette métamorphose de l’individu, par le biais de la poésie érotique et de sa pratique concrète (chant, danse, changement de rôles), qu’il s’agit de mettre au jour avec les outils du genre (gender).
Cet exposé sera précédé d’une introduction méthodologique qui propose de montrer en quoi une approche de l’Antiquité est utile pour mettre en perspective les catégories contemporaines et pour nourrir les études de genre en général.
L’étude des textes et des images du monde gréco-romain révèle en effet une construction des catégories sexuelles et un fonctionnement du genre très différents de ceux de nos sociétés contemporaines occidentales : dans l’Antiquité, la différenciation sexuelle n’y est pas le critère de catégorisation centrale et, en Grèce comme à Rome, l’opposition homosexualité / hétérosexualité n’est pas pertinente. La démarche de l’historien s’apparente à celle de l’anthropologue : mieux comprendre les sociétés étudiées suppose de porter préalablement un regard scientifique sur des catégories contemporaines que l’on s’imagine souvent universelles, voire naturelles. Cette « historicisation » du sexe et de la sexualité (ainsi que des genres discursifs) permet d’éviter les projections et les anachronismes, et de mieux connaître les sociétés dans leur ensemble. Cette approche met en évidence également que, dans ces mondes d’« avant la sexualité », la notion même d’identité personnelle est à interroger.
Sandra Boehringer est historienne. Elle est rattachée à ARCHIMEDE UMR 7044, Université de Strasbourg
Contact :
mireille.loirat@univ-angers.fr

• Orlane Glises de la Rivière, "L’inquisiteur et la sorcière. Fantasmes et réalités"
Intervention dans le cadre de l’atelier Efigies Strasbourg :
Mardi 7 octobre 2014 à 18h en salle AT2, bâtiment Atrium, 16 rue René Descartes, Strasbourg (Campus Esplanade)
Orlane Glises de la Rivière est doctorante en lettres modernes à l’université de Strasbourg
Contact :
efigiesstrasbourg@gmail.com

• "Validité, autonomie, abjection : interroger le corps et le care"
Troisième séance du cycle de rencontres publiques, "Limites Frontières", organisée dans le cadre du Groupe de recherche Audre Lorde.
14 octobre, de 14h à 17h30
Université Paris 8, amphi D002
Organisation :
Aurélie Damamme, Cornelia Möser et Kira Ribeiro
Présentation :
Qu’est-ce qu’un corps valide ? Qui prend soin de quels corps et comment ? De quel corps avons-nous besoin pour être autonome ? Y a-t-il des alternatives à la norme du sujet autonome ? Comment penser les limites internes et externes du corps, de sa chair, de sa plasticité, de sa technicité ?
Au sein des Disability Studies, initiées par des mouvements de personnes en situation de handicap, d’abord dans les pays anglo-saxons, des voix féministes se sont fait entendre pour interroger les normes d’autonomie que venait ré-imposer ce mouvement émancipateur. Les expériences de femmes en situation de handicap devenaient l’occasion d’interroger l’importance du rapport au corps dans sa pluralité d’expression pour rompre avec l’assignation à la figure de personne dépendante, sans corps. Emergeant de la rencontre entre théorie Queer et Disability Studies, la Crip Theory a, plus récemment, enjoint de penser les rapports de pouvoir inscrits dans la production conjointe du handicap et des vies queer. Les auteur·e·s de la Crip Theory - ou des Queer Disability Studies – ont travaillé la notion de validité obligatoire [compulsory able-bodiedness] avec comme projet, à la fois scientifique et politique, de montrer la fluidité et la porosité des catégories valide/non-valide, ainsi que les mécanismes politiques à l’œuvre dans leur co-construction. Il s’agit alors de déconstruire l’apparente naturalité de la validité pour l’inscrire comme, et dans, un rapport de pouvoir, et de l’articuler avec le concept d’hétérosexualité obligatoire.
En croisant différents contextes de recherche (Etats- Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne), cette séance de « Limites Frontières » vise à créer un espace d’échange et de débat sur la définition des corps et sur les normes de santé agissant dans les politiques et théories féministes, ainsi qu’à interroger le lien entre ces recherches et les perspectives du care. La première partie de la séance sera l’occasion d’une discussion sur la circulation des pensées autour de la production des corps et des normes de validité ; la deuxième partie sera consacrée à la critique de la construction du sujet autonome et à la réflexion sur des modèles alternatifs de care qui valorisent de nouvelles formes d’organisation au- delà des prises en charge institutionnelles et familiales ou individualisées.
Rencontre :
. Mel Y. Chen est Assistant Professor au département de Gender and Women’s Studies de l’Université de Berkeley en Californie, États-Unis.
. Ute Kalender est chercheuse à la l’École de santé publique de Berlin, au CHU Charité, Allemagne.
. Ana Be est Teaching Fellow en « Education et Disability Studies », à l’Université Liverpool Hope, en Grande-Bretagne.
Les interventions se feront en anglais, accompagnées d’un dispositif de traduction. Le débat se fera en français et en anglais avec traduction consécutive.
Contacts :
kira.ribeiro@yahoo.fr et adamamme@yahoo.fr

• Kirk Ormand, "Peut-on parler de perversion dans l’Antiquité ? Foucault et l’invention du raisonnement psychiatrique"
Intervention dans le cadre du séminaire "Genre, corps et vulnérabilité : normes médicales, éthiques et politiques de l’intégrité corporelle et de la sexualité" organisé par Sandra Boehringer, Estelle Ferrarese et Jean-Christophe Weber
Mercredi 15 octobre, 19-21h, Misha, salle de conférence
Maison interuniversitaire des Sciences de l’Homme - Alsace, Allée du Général Rouvillois, 67083 Strasbourg
Kirk Ormand est Professor of Classics, Oberlin College, États-Unis
Discutant :
George-Henri Melenotte, psychanalyste
Contacts :
s.boehringer@unistra.fr, ferrarese@unistra.fr, jcweber@unistra.fr

• "Qu’est-ce que le genre ?"
Interventions dans le cadre du cycle de conférences "Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre"
18 octobre 2014
Campus des Cordeliers, 21 rue de l’École de médecine, Paris 5e, amphi G. Roussy (esc. B, 2e ét.)
Intervenantes :
Florence Rochefort, Histoire (GSRL, CNRS/EPHE)
Laurie Laufer, Psychanalyste (CRPMS, Université Paris Diderot)
Présentation :
À l’initiative de l’Institut Émilie du Châtelet, des spécialistes des domaines de l’éducation, du travail, de la sexualité, de la psychanalyse, du sport, de l’économie, de la linguistique, de la neurobiologie, de la religion et de la culture montrent toute la richesse des études de genre, ces recherches multidisciplinaires qui analysent les rapports sociaux et de domination entre les sexes. Luttes contre les discriminations, combat pour l’égalité, avancées sociales et juridiques dans les droits de chacun : ils éclairent ainsi les effets concrets d’un outil scientifique – le genre – dans la société d’aujourd’hui.
Contact :
iec@mnhn.fr

• Anna Fedele, "La spiritualité féministe : observations et significations"
Intervention dans le cadre du cours d’Irene Becci Terrier et Manéli Farahmand Nouvelles spiritualités et terrains : réseaux New Age, spiritualités féministes et thérapies alternatives, quels enjeux et quelles méthodes pour les sciences sociales ?
Mardi 28 octobre 2014 (10h15 - 12h00)
Université de Lausanne, Unil-Sorge, bâtiment Amphimax
Contact :
irene.becciterrier@unil.ch

• Anna van der Vleuten, "Gender Equality Norms in Regional Governance : Transnational Dynamics in Europe and Southern Africa"
Intervention dans le cadre du groupe Genre et politique de l’Association belge francophone de science politique
12 novembre, de 18 à 20h salle Henri Janne (15ème étage)
Université Libre de Bruxelles
Discussant :
Petra Meier (Universiteit Antwerpen)
Présentation :
This lecture will set out the core ideas of Gender Equality Norms in Regional Goivernance. Transnational Dynamics in Europe, South America and Southern Africa (Palgrave 2014, Gender and Politics Series), edited by Anna van der Vleuten, Anouka van Eerdewijk and Conny Roggeband.
The book offers a comparative study of norm diffusion in world regions and by regional organizations. The main question guiding the book is : how does regional governance affect the diffusion of gender equality norms ? The book challenges the existing literature on transnational norm diffusion by offering a multidirectional approachwhich allows us to critically engage with the concept of ‘Normative Power Europe’. It shows how the dominant logics of regional integration and the transformative logics of gender equality norms impact on norm diffusion. Also, norm diffusion is presented as a process that is deeply embedded in the activism of civil society networks. We show how feminist actors challenge and redefine the logics, and we unpack the geometries of actor constellations. Two transformative norms were selected for the empirical analysis : violence against women, and gender mainstreaming in aid and trade policies. In this lecture, the processes of norm diffusion are illustrated with examples from EU and SADC.
Anna van der Vleuten is Associate Professor of European Integration at the Institute for Management Research at Radboud University Nijmegen, the Netherlands. Her fields of expertise are gender equality, comparative regionalism and interregionalism (EU, SADC, Mercosur). Her current research focuses on LBGT rights and the role of supranational courts, and on the diffusion of gender equality norms in and between the EU and other regional organizations.
http://www.sciencepolitique.be/spip.php?rubrique23

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 15 octobre
"De l’intervention à l’action : nouvelles avenues d’inclusion des communautés LGBTQI"
Pour un prochain numéro de la revue Nouvelles Pratiques Sociales (NPS) codirigé par Isabelle Côté (Professeure travail social), Janik Bastien-Charlebois (sociologie, UQAM) et Gabrielle Bouchard (Centre de lutte contre l’oppression des genres, U. Concordia)
Argumentaire :
Lʼaction collective des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transsexuelles/transgenres (trans*), queers et intersexes (LGBTQI), qui remonte pour plusieurs dʼentre elles au tournant des années 1970, sʼest déployée depuis sous diverses formes et finalités. Elle est notamment « passée dʼune position plus contestataire, basée sur un discours articulé autour dʼune visée de libération et de remise en cause des institutions à une stratégie dʼutilisation des filières institutionnelles en vue dʼaccéder à la reconnaissance sociale » (Côté et Boucher, 2008 : 97). Au cours des deux dernières décennies, des luttes ont été menées sur le terrain des droits et lʼégalité juridique a été obtenue pour les personnes gaies, lesbiennes et bisexuelles (Groupe de travail mixte contre l’homophobie, 2007). Plus récemment, des voix nouvelles reflétant la pluralité des expériences vécues par les personnes de la diversité sexuelle se sont ajoutées, mettant en lumière certaines des inégalités juridiques et de droit encore présentes spécifiquement pour des personnes trans* et intersexes (Méndez, 2013). Comme celles de groupes vivant des oppressions croisées, telles que les personnes LGBTQI de minorités culturelles, sourdes ou en situation de handicap, tous ces groupes ont développé des réflexions critiques sur le monde au sein duquel ils évoluent, soucieux de saisir la source des discriminations quʼils subissent, que celles-ci soient dʼordre matériel ou symbolique. Ainsi soulignent- ils lʼhétérosexisme et lʼhétéronormativité à lʼorigine de lʼhomophobie, lʼinfluence du sexisme et du cissexisme1, du racisme et du capacitisme dans leur vécu, puis dénoncent-ils la pathologisation trans* ou intersexe.
Comme le souligne Nancy Fraser (2005), la non-reconnaissance constitue une forme dʼinjustice sociale et non une simple entrave à lʼestime de soi quʼil convient de surmonter individuellement. Elle a pour conséquence de miner les conditions matérielles (ex. : difficultés dʼaccès à lʼemploi ou risque de le perdre ; violences psychologique, sexuelle et physique ; temps et ressources économiques investies dans les procédures de transition et de changement de sexe à lʼétat civil) et de restreindre la possibilité de participer à la vie sociale et politique. Or, la parité de participation sʼavère être un défi, puisque certains groupes sociaux ont un accès déficitaire aux moyens dʼinterprétation et de communication disponibles au sein dʼune société, tandis que dʼautres en disposent de façon disproportionnée ou exclusive. Ceci se traduit notamment par la tendance des groupes dominants à « projet[er] leur expérience comme [étant] représentative de lʼhumanité en soi » (Young, 1990 : 59), invalidant lʼexistence des membres de groupes marginalisés ou opprimés.
Contrer cette injustice sociale implique à la fois dʼapporter des changements législatifs et politiques – la loi 35 pour les populations trans* en est un exemple, comme lʼest la résolution européenne 1952 condamnant les chirurgies non consensuelles sur les enfants intersexués – et de changer les symboles et les valeurs dominantes, de travailler sur les représentations sociales. Cʼest dans cette logique que sʼengage désormais une large part des groupes communautaires LGBTQI qui ont dʼailleurs obtenu du gouvernement provincial quʼil crée son Plan dʼaction gouvernemental de lutte contre lʼhomophobie2011-2016. Les projets qui y sont développés visent non seulement à contrer les gestes homophobes, mais ciblent également lʼhétérosexisme et lʼhétéronormativité à leur source. Dans la conjoncture, cʼest à ce type dʼengagement que les différentes professions dʼintervention sont conviées.
Ce numéro de Nouvelles pratiques sociales propose de réfléchir aux transformations politiques, sociales et culturelles qui approfondiraient lʼinclusion sociale des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans* et intersexes. Nous invitons donc les auteures et les auteurs à soumettre des textes réflexifs, théoriques ou de recherche qui tiennent compte de ces enjeux. Ceci suppose de prendre en considération les capacités de réflexion et dʼaction que détiennent déjà les groupes LGBTQI, depuis longtemps constitués et mobilisés par eux- mêmes. Quels sont les savoirs expérientiels et théoriques émergents produits par ces groupes sociaux ? En quoi les avancées socio-législatives que lʼon constate depuis les dernières décennies concernant les personnes LGBTQI participent-elles – ou non – aux changements des représentations les concernant et de ce fait, à leur inscription sociale ?
Nous souhaitons également, par ce numéro, interpeller les pratiques dʼintervention. Cela dʼautant plus que les personnes LGBTQI participent activement à la déconstruction des « savoirs » sociaux et médicaux qui pathologisent leurs réalités et qui perpétuent les représentations voulant que lʼhétérosexualité, ainsi que la normativité des genres masculin/féminin et de ses représentations corporelles binaires homme/femme soient les voies optimales du développement humain (Bastien Charlebois, 2011). Dans quelles mesures les pratiques évitent-elles les écueils des modes dʼintervention non réflexifs où des intervenantEs ont adopté des approches ou conçu des programmes invitant à lʼintégration plutôt quʼà la remise en question des injustices sociales, contribuant ainsi non seulement aux blessures subies et au maintien des discriminations (c.f. Peers et Demczuk, 1998), mais également au développement dʼattitudes de méfiance à leur endroit ? De quelle façon peut-on appuyer le développement de pratiques novatrices sans se substituer aux expertises développées par les acteurs terrain, mais bien en accompagnant ou en amplifiant leurs capacités dʼagir, notamment sur le plan des transformations des rapports sociaux et des représentations culturelles ? Comment la diversité sexuelle sʼinscrit-elle – ou non – dans les pratiques dʼintervention en santé, en éducation ou dans le champ du social ? Compte tenu des contraintes de temps et de ressources souvent imposées sur son travail, est-il possible pour une personne intervenante de sʼinformer adéquatement de ces cadres dʼanalyse critique de même que des oppressions croisées conjuguant hétérosexisme et capacitisme ou hétérosexisme et racisme ? Est-il possible de recevoir les informations appropriées sur des réalités méconnues telles que lʼintersexualité, dont lʼactivisme est très récent dans lʼespace public ? Enfin, comment les acteurs sociaux membres des groupes dominants hétérosexuel ou cisgenre [ou non- transsexuel] peuvent-ils arrimer plutôt quʼimposer leurs propres capacités aux aspirations des groupes LGBTQI ? Comment composent-ils et elles avec les remises en question et les critiques radicales de lʼhétérosexisme, de lʼhétéronormativité, du cissexisme et du binarisme sexuel, qui les mettent devant un devoir de décentrement ? Voici donc quelques questions auxquels pourraient répondre les articles que nous vous invitons à soumettre.
Envoi à :
Isabel.cote@uqo.ca
Bastien- charlebois.janik@uqam.ca
psa@genderadvocacy.org

• Avant le 20 octobre
"Genre et religions"
L’association EFiGiES qui réunit des chercheuses et chercheurs non-statutaires, de tous niveaux, en études féministes, genre et sexualités, a créé en 2007 un atelier consacré aux questions portant sur les religions. Coordonné par Marion Maudet (ENS-EHESS) et Guillaume Roucoux (EPHE-GSRL/Paris8-LabTop-GRAL) l’atelier « Genre et religions » propose de réfléchir aux problématiques et enjeux qui entourent ces concepts, dans un cadre serein, stimulant et encourageant pour la jeune recherche. Réuni-e-s autour de présentations de travaux en cours ou aboutis, de lectures critiques d’un ouvrage ou d’un film, de l’écriture d’un article ou d’un chapitre à paraître, l’atelier accueille toute personne intéressée par ces thématiques, au-delà des frontières académiques et scientifiques.
Nous lançons aujourd’hui un appel à participation pour l’année à venir, afin de faire de cet atelier un espace plus large de rencontres, un véritable lieu de débats, et le creuset d’autres projets collectifs. Quelle que soit la discipline, le niveau d’étude, la méthode appliquée, la manière de mobiliser les concepts de genre, sexualité et religion, ou même le type de participation, les personnes intéressées à contribuer à cet atelier sont invitées à nous faire parvenir une proposition de leur projet d’une page (1500 signes maximum) avant le 20 octobre 2014, aux adresses suivantes :
marion.maudet[at]gmail.com
guillaume.roucoux[at]yahoo.fr
Pour l’année 2014-2015, les séances auront lieu le jeudi, de 18h à 20h, à la Maison des Initiatives Etudiantes de Paris, selon le calendrier établi ci-dessous. N’hésitez pas à nous indiquer vos préférences concernant la date de votre présentation (nous en tiendrons compte dans la mesure du possible) ainsi que vos indisponibilités, si vous en avez.
. Jeudi 16 octobre 2014.
. Jeudi 27 novembre 2014.
. Jeudi 15 janvier 2015.
. Jeudi 5 mars 2015.
. Jeudi 16 avril 2015.
. Jeudi 28 mai 2015.

• Avant le 15 novembre
"Penser Créer Agir les féminismes. De la révolution des savoirs au changement social"
7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF) organisé par l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF), le Réseau québécois en études féministes (RéQEF) et le Service aux collectivités (SAC).
du 24 au 28 août 2015 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM)
Thèmes du Congrès :
http://cirff2015.uqam.ca/a-propos/themes.html
Axes thématiques :
http://cirff2015.uqam.ca/a-propos/axes-thematiques.html
Soumettre une proposition :
http://cirff2015.uqam.ca/soumettre-une-proposition.html

• Avant le 17 novembre
"Faire de la recherche sur le genre : enjeux et perspectives"
Le RéDoc tiendra du 22 au 26 juin 2015 à Brest sa sixième Université d’été, organisée par l’École Doctorale Sciences Humaines et Sociales.
L’ED SHS à Brest, le CRBC (Centre de Recherche Bretonne et Celtique, EA 4451), et le LABERS (Laboratoire d’études et de recherches sociologiques, EA 3149), sont en charge plus particulièrement de l’organisation matérielle de l’université d’été et de celle des ateliers.
Argumentaire :
Marcel Mauss notait en 1931 que « La division PAR sexes est une division fondamentale, qui a grevé de tout son poids toutes les sociétés à un degré que nous ne soupçonnons pas. Notre sociologie sur ce point est très inférieure à ce qu’elle devrait être. On peut dire à nos étudiants, surtout à ceux et à celles qui pourraient faire des observations sur le terrain, que nous n’avons fait que la sociologie des hommes et non pas de la sociologie des femmes ou des deux sexes » (p.15). Malgré la publication de plusieurs ouvrages, notamment par Margaret Mead et Simone de Beauvoir, d’éminents sociologues ont continué imperturbablement à ne réaliser des enquêtes qu’auprès des hommes ou de ne pas tenir compte de la spécificité des femmes qu’ils étudiaient (Chabaud-Rychter, Descoutures, Devreux, Varikas, 2010). Il a fallu attendre les années 1950 avec Andrée Michel (1956) ou Madeleine Guilbert (1966) pour que des sociologues étudient la place des femmes dans l’immigration ou dans l’industrie et montrent l’importance des attentes sexuées dans la spécificité de leurs positions. C’est cependant surtout à partir des années 1970, alors que pour la première fois les femmes étaient aussi nombreuses à entrer à l’université que les hommes, que la demande de Marcel Mauss a été entendue. Il arrive cependant encore aujourd’hui que des ouvrages sur « les jeunes » ou « les immigrés » omettent tout simplement de s’interroger sur la place des femmes dans ces groupes ou même ne fassent d’enquêtes qu’auprès des hommes.
Néanmoins, de nombreuses recherches se sont développées selon des options théoriques variées. Certaines ont continué à étudier les femmes pour montrer comment les spécificités de leurs situations continuaient à être occultées, que ce soit dans le travail (Maruani et Méron 2012) ou l’éducation (Duru-Bellat 1999). Christine Delphy (2001) a réintroduit le concept de patriarcat, issu de la tradition philosophique anglaise et utilisé par Max Weber, mais aussi celui de mode de production domestique, plus marxiste, pour comprendre les inégalités entre les sexes. Le patriarcat correspondrait à l’exploitation spécifique du travail domestique féminin et de leur sexualité par les hommes. Colette Guillaumin a inventé le terme de sexage pour évoquer le type de relation sociale qui en résulte (1992). L’école des rapports sociaux de sexe considère plutôt que le patriarcat et le capitalisme sont indissociables et étudie la division sexuelle du travail qui sépare et hiérarchise les sexes, y compris à l’échelle de la mondialisation (Falquet et al. 2010). Elle étudie donc conjointement rapports sociaux de classe et de sexe, voire de générations, évoquant la co-fabrication de ces rapports sociaux (Kergoat 2012). Le terme d’intersectionnalité lui est souvent préféré (Crinshaw 2005, Bilge 2009, Palomares et Testenoire 2011).
Le terme de genre appartient au vocabulaire français depuis longtemps. « Déjà, au seizième siècle, l’écrivain Henri-Corneille Agrippa de Nettesheim a utilisé le mot « genre » comme synonyme de sexe, quand il a parlé du « genre masculin » et du « genre féminin » pour désigner, non pas le genre grammatical, mais les catégories humaines des mâles et des femelles » (Offen 2006, p. 291). Néanmoins, sa réintroduction vise à abandonner l’arrière fond marxiste et un certain déterminisme des approches des années 1970-80 (Lefeuvre 2003). Aux États-Unis, le concept de genre provient en effet des travaux des psychiatres Money et Stoller (1978) sur des transsexuels qui montrent qu’il n’y a pas forcément correspondance entre le sexe biologique et l’identité de genre. Même si Kate Millett (1969) puis Erving Goffman (2002) utilisent le terme genre dans le sens de rapport hiérarchique entre les sexes, il est beaucoup plus indéterminé que ne le sont les concepts de patriarcat ou de rapports sociaux de sexe. L’historienne américaine Joan Scott (1988) explique ainsi qu’il s’inscrit souvent dans une posture déconstructionniste ou post-moderne, inspiré des travaux des philosophes français, Michel Foucault et Jacques Derrida, qui mettent au centre de l’analyse les discours producteurs des catégories de perception des différences entre les sexes lesquels vont s’imposer aux acteurs. Butler (1990) évoque ainsi l’idée que le genre relève de la performance et des normes et les approches queer se développent. Il faut ajouter que la mention du genre est devenu une obligation, au moins sémantique, dans le champ du développement et des politiques (Guérin et al. 2009 ; Touré 1997).
Aujourd’hui, après bien des débats (Hurtig et al. 1991), le terme est devenu un « mot-valise » polysémique (Chaperon 2003). Ainsi, le recensement sur le genre du CNRS français, qui a reçu plus de 1000 réponses, permet de définir les recherches comme relevant des « femmes », du « genre », des « rapports sociaux de sexe », de la « domination », du « masculin/féminin », des « identités sexuelles », de la « sexualité », de « l’égalité et des inégalités », de la « différence des sexes ». Les chercheur-e-s peuvent d’ailleurs indiquer plusieurs dénominations et les titres de leurs travaux manifestent cette labilité. Des recherches très variées, couvrant tous les domaines de la sociologie, se mènent désormais sous ce terme, comme le manifestent de nombreuses publications, l’existence de plusieurs manuels d’études sur le genre (Clair 2012 ; Jaunait et al. 2012) et de revues (Cahiers du genre ; Nouvelles questions féministes ; Recherches féministes, Travail, genre et société ; Clio ; Histoire, genre, sexualités). Cette pluralité rend nécessaire un travail d’explicitation théorique des enjeux qu’il recouvre.
Les organisatrices de cette 6e université d’été du RéDoc incitent donc les doctorant-e-s à « chausser les lunettes du genre » pour analyser leurs problématiques et leurs données, même s’ils ne l’avaient pas fait auparavant. Elles les invitent à se demander s’il y a maintien, transformation, ou recomposition du genre et cela dans tous les domaines de la sociologie et, plus largement, des sciences sociales.
En parallèle, cette université d’été fera appel aux meilleur-e-s spécialistes francophones pour présenter avec rigueur la diversité de théories et d’objets de recherche sur le thème du genre. Elle montrera comment la prise en compte de la construction sociale des inégalités entre les sexes permet non seulement de prendre en considération tous les aspects de la société et pas seulement d’une partie mais aussi plus généralement de mieux comprendre les phénomènes étudiés. Elle se demandera aussi s’il reste une spécificité francophone dans les théories sur le genre et plus encore quelles sont les différences de perspectives entre les différentes régions de la francophonie.
À titre indicatif, voici quelques propositions de modules :
Art ; Actions collectives ; Âges et générations ; Education ; Famille, parentalité ; Loisirs ; Masculinités/féminités ; Politiques du genre ;Santé ; Sexualité ; Socialisation ; Sport ; Travail, métiers, professions.
http://www.redoc.uqam.ca/2014/09/15/lappel-a-candidature-pour-la-6e-universite-dete-du-redoc-est-lance/

• Avant le 15 février 2015
"Varia"
revue Genre, sexualité & société, n° 14 – automne 2015 « Varia »
Argumentaire :
Genre, sexualité & société, revue électronique à comité de lecture, pluridisciplinaire et internationale, de langue française, entièrement dédiée aux recherches sur le genre et la sexualité, lance un appel à articles pour son numéro « Varia » à paraître en automne 2015.
Tout type de contribution inédite sera étudiée, qu’elle provienne de jeunes chercheur-e-s ou de chercheur-e-s confirmé-e-s.
La revue Genre, sexualité & société souscrit pleinement aux principes de l’évaluation par les pair-e-s. Tous les articles proposés sont soumis de façon anonyme.
Pour soumettre un article, merci de suivre les instructions aux auteur-e-s en ligne : http://gss.revues.org/747
Les cartes, tableaux, illustrations, photos devront aussi être envoyés dans un fichier séparé. Les auteur-e-s veilleront en outre à ce que les légendes et les titres des figures soient clairement indiqués sur celles-ci.
Vous êtes invité-e-s à nous faire parvenir vos articles pour le 15 février 2015 à l’adresse e-mail suivante : revuegss@gmail.com

• Avant le 16 mars 2015
"Socialisations masculines de l’enfance à l’âge adulte"
Pour la revue Terrains & Travaux
Argumentaire :
Les discours défendant l’idée d’une crise du masculin semblent faire partie d’un fonds commun d’évidence, au point d’alimenter nombre de débats publics ou pages de magazines. Ces discours pointent, et souvent déplorent, la crise « identitaire » qui affecterait actuellement les hommes et les garçons en raison de la « victoire » supposée du féminisme. Ils s’inquiètent en particulier des difficultés à devenir un homme dans une société caractérisée par la mise en cause généralisée du masculin et de ses attributs traditionnels. En dépit de ces « discours de la plainte » (Dulong et al. 2012), l’analyse sociologique oblige à constater la permanence de la hiérarchie entre les sexes. Si la domination masculine se recompose, elle ne semble guère perdre de son efficacité. Ce dossier de terrains & travaux entend contribuer à la compréhension de la permanence de cette hiérarchie en abordant un processus qui, bien que central, n’a été que relativement peu investigué empiriquement par les sciences sociales : la fabrication des garçons et l’intériorisation de dispositions masculines.
En France, un certain nombre de publications et de colloques ont été consacrés récemment aux thèmes des « masculinités » ou de la « virilité ». Outre les travaux historiques (Rauch 2001 ; Révenin 2007 ; Corbin et al. 2011), la discussion récente des effets de la domination masculine sur les hommes eux-mêmes, ou celle de la notion de « masculinité hégémonique » (Connell 2014) témoignent d’un intérêt grandissant des chercheurs pour cette thématique. Cependant, peu de travaux se sont encore attachés à étudier empiriquement les processus de socialisation à travers lesquels s’effectue l’apprentissage de la masculinité. Etant donné le rôle crucial que jouent les premières années de la vie dans cet apprentissage, il convient en particulier d’étudier la façon dont celui-ci s’effectue au cours de l’enfance et de l’adolescence. Si la socialisation de genre est un processus qui dure tout au long de la vie, ces âges constituent en effet des moments privilégiés dans la formation des dispositions masculines. C’est pourquoi cet appel propose d’entrer sur cette question en rassemblant des textes qui informent de manière empirique la façon dont se forgent et se distinguent une identité sociale et des dispositions de « garçon » au cours de cette période. Des articles s’intéressant à l’impact de cette socialisation « de garçon » à l’âge adulte seront également les bienvenus.
Les textes retenus dans le dossier porteront donc sur la façon dont les garçons intériorisent des manières d’agir et de penser, mais aussi des goûts, des compétences ou encore des centres d’intérêt qui sont socialement assignés à leur catégorie de sexe. Afin d’échapper à une vision univoque de ces mécanismes, le dossier sera attentif à la diversité des formes prises par la masculinité. Pour cette raison, les articles pourront, d’une part, porter leur regard vers une diversité de domaines de pratiques ou sphères de socialisation. Les analyses pourront porter sur les pratiques et les discours à travers lesquels différents acteurs (adultes, parents, enseignants et éducateurs, ou pairs) définissent les bonnes manières de se comporter en tant que garçon. Une attention particulière pourra être portée aux espaces d’apprentissages informels et aux pratiques enfantines et juvéniles a priori anecdotiques qui y sont associées, comme les jeux, le sport, les activités de loisirs, ou encore les pratiques culturelles et médiatiques qui contribuent à l’appropriation de catégories de perception et d’action genrées, sans faire l’impasse sur les appuis matériels (objets et techniques) et sur la dimension économique de ces processus de socialisation. Les études de la socialisation à la sexualité (hétérosexuelle ou homosexuelle) – apprentissage de la séduction, éducation amoureuse et sexuelle, pratiques pornographiques, etc. - et de la place faite à l’homophobie dans cet apprentissage seront les bienvenues. Les articles pourront porter sur un domaine de pratiques et de relations spécifiques (à l’école, dans une activité sportive ou artistique, etc.) ou, a contrario, sur plusieurs espaces de socialisation et sur leur articulation. Pourront être interrogés dans cette perspective le degré d’homogénéité des formes de socialisation et de dispositions intériorisées par les garçons, tout comme les rapports que ceux-ci entretiennent avec ces normes de comportement : formes d’appropriations plus ou moins heureuses, formes de résistances, rapports d’évidence ou de distance réflexive, etc.
D’autre part, les textes réunis permettront d’interroger la manière dont cette socialisation interagit avec d’autres dynamiques et identités sociales. La virilité est, en effet, trop souvent pensée comme une réalité univoque, le plus fréquemment associée aux seules classes populaires. Or, la valorisation du masculin n’est pas l’apanage des milieux populaires ; elle prend des formes variables dans l’espace social, dotées de légitimités inégales. Poser la question de la construction du masculin nécessite donc de prêter attention à la façon dont cette construction varie d’un contexte social à l’autre. Il est attendu des textes qu’ils réinscrivent l’étude de la fabrique de la masculinité au sein des dynamiques sociales et de l’intersectionnalité des rapports sociaux (sexe, classe, caste, race). La mise en lumière de cette pluralité des masculinités, à la fois dans leurs contenus et dans leurs modes d’appropriation, pourra ainsi s’appuyer sur des travaux historiques ou anthropologiques. Les études menées sur d’autres terrains que les sociétés occidentales contemporaines sont les bienvenues afin d’opérationnaliser cette mise en relief des formes actuelles de socialisation masculine. Des comparaisons internationales peuvent également venir nourrir cette perspective.
La revue encourage enfin la proposition de notes critiques sur le thème.
Modalités :
Les articles, de 40 000 signes maximum (espaces, notes et bibliographie compris) et les notes critiques, de 25 000 signes maximum, accompagnés de 5 mots-clés et d’un résumé de 150 mots (en français et en anglais), devront parvenir sous forme électronique (format Word, cf. indications ci-dessous pour la mise en forme des textes) aux coordinateurs du numéro, avant le 16 mars 2015, aux adresses suivantes :
Julien Bertrand : julien.bertrand@univ-tlse3.fr Martine Court : martine.court@univ-bpclermont.fr Christine Mennesson : christine.mennesson@univ-tlse3.fr Vinciane Zabban : vinciane.zabban@gmail.com
http://www.melissa.ens-cachan.fr/IMG/pdf/AAC_TT27_socialisations_masculines.pdf

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4 - THESE :

• Jennifer Meyer a soutenu sa thèse intitulée "La genèse du racial-féminisme. Race, classe et genre autour de Pia Sophie Rogge-Börner" le vendredi 19 septembre 2014,à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon.
Jury :
Claudia Kraft, Université de Siegen (directrice de thèse),
Bärbel Kuhn, Université de Siegen,
Jürgen Martschukat, Université d’Erfurt,
Anne-Marie Saint-Gille, Université Lumière Lyon 2,
Michel Seniellart, Ecole Normale Supérieure de Lyon (directeur de thèse)
Anne Verjus , CNRS, Université de Lyon.
Résumé :
Dans la lignée des travaux sur l’intersectionnalité, cette thèse s’intéresse aux imbrications des catégories de « race », de classe et de genre ainsi qu’à l’articulation du féminisme, de l’antisémitisme et du racisme dans les écrits de Sophie Rogge-Börner (1878-1955).
Ce travail dévoile d’abord les mécanismes de racialisation du rapport de pouvoir entre les sexes à l’œuvre tant dans l’établissement d’une équivalence entre « race » nordique et égalité des sexes que dans la construction du caractère « juif » du patriarcat. Il confronte ensuite le modèle explicatif de l’émergence de la domination masculine comme produit d’un métissage et symptôme d’une dégénérescence avec l’affirmation du caractère construit de la différence de sexe.
Il étudie alors les revendications concrètes d’un discours qui faisait de l’émancipation féminine à la fois une potentialité circonscrite par l’appartenance raciale et la condition de réalisation du renouveau racial. Ce faisant, il montre que le recours à des catégories anhistoriques et essentialisées pouvait être au fondement d’un féministe certes égalitariste mais non-universaliste. Enfin, il s’intéresse à la pérennité de ces idées au sein de la Nouvelle Droite.
Mots-clés :
intersectionnalité, race, genre, féminisme, antisémitisme, racisme, patriarcat, égalité des sexes, Sophie Rogge-Börner
Contact :
jennifer_meyer@hotmail.fr
http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article4304

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5 - DIVERS :

• Rejoignez le CLASCHES
Le CLASCHES (Collectif de Lutte Anti-Sexiste Contre le Harcèlement sexuel dans l’Enseignement Supérieur) a besoin de votre aide pour pouvoir mener à bien ses actions et ses projets.
Ces derniers mois le CLASCHES a été très actif, avec notamment la création d’une brochure complète d’information sur le harcèlement sexuel dans l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, disponible en ligne :
http://www.clasches.fr/sites/clasches.fr/files/clasches_guide-harcelement-sexuel-2014_web-hd.pdf
Nous avons plusieurs projets :
. L’organisation d’une grande campagne de sensibilisation ;
. La mise en place de journées de formation et de discussion sur la question du harcèlement sexuel ;
 Et des activités plus régulières :
. Une veille juridique ;
. La retranscription de nos actions sur le site internet
. L’orientation des victimes et des témoins qui nous contactent.
Pour mettre en oeuvre ces actions, le CLASCHES a besoin d’adhérent-e-s et de forces vives.
Mobilisez-vous ! Rejoignez nous ! 
Si vous êtes intéressé·e, vous pouvez nous écrire à clasches@gmail.com.
Vous pouvez aussi nous exprimer votre soutien en adhérent à l’association (bulletin d’adhésion ci-joint et en ligne sur le site internet : http://clasches.fr/qui/adhesion-soutien)
http://www.facebook.com/clasches.collectiffeministe

• Texte collectif, "Vallaud-Belkacem : non au sexisme et au racisme", Libération du 22 septembre 2014
Après les violentes attaques racistes envers la garde des Sceaux, Christiane Taubira, et les rumeurs malveillantes autour des ABCD de l’égalité, la situation politique se dégrade encore : aujourd’hui, c’est autour de la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, une jeune femme d’origine marocaine, que se concentrent les attaques. Ce qui pourrait être un modèle fort de mixité cristallise les déchaînements les plus nauséabonds. Faut-il être, en France, en 2014, un homme blanc, sexagénaire, de culture chrétienne pour pouvoir assumer des charges politiques de premier plan ?
Les insultes envers Najat Vallaud-Belkacem sont non seulement intolérables dans une république qui se veut laïque et égalitaire, mais elles mettent aussi et surtout en lumière l’alliance délétère, dans les discours politiques et médiatiques, des préjugés et des attaques racistes, sexistes et islamophobes - des stéréotypes dont est victime au quotidien une grande partie de la population.
Seules une condamnation publique, de la part du gouvernement, des propos discriminatoires envers la personne de la ministre et la mise en place de véritables politiques de lutte contre les inégalités peuvent constituer une réponse audible et envoyer un message clair à la communauté nationale et internationale.
Indépendamment de la politique générale menée par les gouvernements Ayrault et Valls, nous, étudiant-e-s, enseignant-e-s, chercheur-e-s, citoyen-ne-s, membres de syndicats, d’associations et de collectifs exprimons notre soutien à Najat Vallaud-Belkacem, en tant que personne honteusement insultée. Nous appelons solennellement le gouvernement à développer plus que jamais des politiques :
- de lutte contre les stéréotypes sexistes, homophobes et transphobes,
- contre les discriminations fondées sur la religion, la classe, l’origine,
- en faveur de l’égalité femmes-hommes.
L’ensemble des signataires est consultable sur : http://genrerechercheeducationrencontre.unblog.fr
http://www.liberation.fr/societe/2014/09/22/vallaud-belkacem-non-au-sexisme-et-au-racisme_1106145

• Politique et Sociétés, "Sexualité et politique en francophonie"
Le numéro spécial de la revue québécoise de science politique Politique et Sociétés consacré à "Sexualité et politique en francophonie" est désormais en accès libre (vol. 31, n°2, 2012, p.3-166).
http://www.erudit.org/revue/ps/2012/v31/n2/index.html

• Cornelia Möser, "L’émancipation comme concept politique dans les luttes féministes et queers", Contretemps
Dans ce texte, issu de sa communication au colloque "Penser l’émancipation" en 2014, Cornelia Möser analyse la place du concept d’émancipation dans les luttes féministes et queers, et répond ainsi au texte de Joan Scott précédemment publié par Contretemps en mars 2014 : “Emancipation et égalité : une généalogie critique“. Cornelia Möser est philosophe et chargée de recherche au CNRS. Elle a publié Féminismes en traduction. Théories voyageuses et traductions culturelles paru aux Editions des archives contemporaines en 2013. 
http://www.contretemps.eu/interventions/l%C3%A9mancipation-comme-concept-politique-dans-luttes-f%C3%A9ministes-queers

• Féministes en tous genres, "Les études de genre ont de l’avenir. Entretien avec Pascale Molinier”
Le premier Congrès consacré en France aux études de genre est désormais achevé. Il s’est déroulé du 3 au 5 septembre à Lyon et 350 intervenantEs ont pu exposer leurs travaux en cours et échanger ensemble. 12 axes de recherche ont été explorés.
http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/09/17/les-etudes-de-genre-ont-de-l-avenir-entretien-avec-pascale-m-542204.html

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6 - PUBLICATIONS :

• Charlotte Debest, Le Choix d’une vie sans enfant, PU de Rennes, 216 p., 17 euros. ISBN : 978-2-7535-3452-0
Le refus d’entrer en parentalité doit être lu en interaction étroite avec les normes conjugales et professionnelles qui se reconfigurent depuis les avancées sociales, féministes et juridiques des années 1970. À partir de données statistiques récentes et de récits de vie denses et régulièrement convoqués au fil du texte, l’ouvrage s’intéresse aux motivations des personnes volontairement sans-enfant qui ont accepté de témoigner. À la croisée de la sociologie de la famille, du genre et de la déviance, l’ouvrage permet de suivre ces « outsiders de la parentalité ».
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3598

• Sociétés contemporaines, "Genre et nation. Approches sociologiques", 94, 2014, Presses de Sc. Po., 130 p., 19 euros. ISBN 978-2-7246-3379-5
Dans différents contextes, le genre se trouve aujourd’hui placé au centre de la promotion d’identités nationales dites démocratiques, libérales et/ou progressistes. Pour montrer comment ces reconfigurations s’opèrent, ce dossier s’intéresse à trois univers professionnels et/ou associatifs articulant les hiérarchies de genre, de classe, de race et d’appartenance nationale : un centre de rétention pour étrangers en Allemagne (Mathilde Darley), une entreprise multinationale implantée en Arabie Saoudite (Amélie Le Renard) et une ONG oeuvrant pour l’égalité hommes-femmes au Tadjikistan (Lucia Direnberger).
Au sein de ces organisations, certaines personnes sont en position de prescrire des comportements à d’autres, de les juger et/ou de les sélectionner en fonction de la conformité de leurs propres comportements à des normes spécifiques de masculinité, de féminité et de sexualité. Des dispositifs et des pratiques de travail, institutionnalisés ou informels, façonnent des normes associées – aux yeux de celles et ceux qui les prescrivent – à une communauté nationale imaginée. L’analyse de ces situations de configuration locale d’interactions interpersonnelles sur un pied d’inégalité aide à comprendre la manière dont les questions de genre peuvent être un enjeu de pouvoir et de légitimation non seulement à l’échelle nationale mais également internationale.
Hors dossier, Sophie Bernard s’intéresse au travail des caissières de supermarchés et d’hypermarchés face à l’automatisation des caisses, qui se traduit par une transformation radicale de leur activité.
http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100765520

• Regards croisés sur l’économie, "Peut-on faire l’économie du genre ?", La Découverte, 19,50 euros. ISBN 2707183334
Plafond de verre, salaires moindres, emploi à temps partiel subi, exploitation domestique… Difficile d’échapper à ce triste constat : les inégalités entre les sexes demeurent, encore et toujours, un fait structurant de nos sociétés modernes. Comment y remédier ?
Loin de tous les stéréotypes, des économistes, sociologues et historiens dissèquent, avec distance et minutie, les mécanismes qui fondent ces inégalités et proposent des pistes ambitieuses pour les combattre. Regards croisés sur l’économie révèle ainsi, dans une synthèse claire et inédite, les tous derniers résultats des sciences sociales pour enfin parvenir à l’égalité entre les sexes.
Quel rôle joue l’école dans la partition sexuée de l’économie ? Comment expliquer les différences de salaires et d’accès aux différents postes entre femmes et hommes ? Comment intégrer le genre dans l’élaboration des politiques publiques ? Comment la mondialisation modifie-t-elle les rapports de sexes ?
C’est à toutes ces questions que ce numéro de Regards croisés sur l’économie répond, dans un langage à la fois rigoureux et pédagogique, afin de repenser le genre et sa place dans la société du XXIe siècle.
http://rce-revue.com/?-Peut-on-faire-l-economie-du-genre,70-

• Marie-Anne Paveau, Le Discours pornographique, La Musardine, 400 p., 18,50 euros.
Partout présente, la pornographie reste pourtant peu étudiée et connue en France, en dehors des cercles d′amateurs et de spécialistes. Mal définie, constamment comparée à l′érotisme dont elle serait une forme moins noble, elle possède pourtant un langage spécifique, qu′elle soit écrite, photographique, picturale ou filmée. " Il est grand temps de parler du sexe ", déclarait en 1984 Gayle Rubin, désireuse de libérer les paroles et les corps des carcans sociaux aux États-Unis. Trente ans après, en France, il est grand temps de parler de pornographie, sérieusement et librement, comme d′un véritable univers culturel à explorer : et quelle meilleure approche que celle des mots et des discours qui la formulent.
Cet ouvrage porte sur le langage de la pornographie tel qu’il se déploie dans les textes littéraires, médiatiques ou polémiques, les dictionnaires des mots du sexe. les sites et les blogs. Il se penche aussi sur les noms des pornstars et des jouets sexuels, sur les catégories et les tags qui organisent un domaine devenu foisonnant. Dans l’univers pornographique, paroles et actes sont étroitement liés et parfois confondus, ce qui confère une importance remarquable aux formes du discours. L’auteure est une spécialiste de l’analyse du discours.
http://www.lamusardine.com/P28126-le-discours-pornographique-paveau-marie-anne.html

• Milagros Palma (dir.), Culture du genre et de la sexualité en Amérique latine, L’Harmattan, 288 p., 28 euros. ISBN : 978-2-343-03651-9
Cet ouvrage est composé de 22 communications présentées au Colloque international "Amérique latine : construction, déconstruction et perspectives du genre féminin/masculin". Ce colloque, résolument transdisciplinaire, se voulait un lieu de rencontre et d’échange entre des chercheurs venus de différentes universités françaises, espagnoles et latino-américaines. La question du genre a été traitée sous les angles les plus variés : l’art et la littérature, l’histoire, la sociologie et l’anthropologie. (Articles en français et en espagnol).
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44101

• Ruth Margarete Roellig, Femmes lesbiennes de Berlin (1928), Bibliothèque GayKitschCamp, 56 p. 10 euros.
Qualifiées d’uraniennes, de tribades, de lesbiennes, un document précieux sur les lieux de vie, les moeurs des lesbiennes de Berlin des années 1920. Préfacé par Magnus Hirschfeld, cette réédition prouve le désir déjà affirmé de certains dès le début des années folles, d’éradiquer les préjugés quant aux "iniquités qui frappent les personnes de sensibilité différente"
http://gaykitschcamp.blogspot.fr/2014/09/ruth-margarete-roellig-les-femmes.html

• Katy Barasc, Michèle Causse, Requiem pour il et elle, Editions iXe, 192 p., 18 euros. ISBN : 979-10-90062-23-8
Imaginer une langue qui délivre les subjectivités des pronominations en IL et ELLE sans pour autant recourir au tour de passe-passe du neutre… Tel est le projet du Requiem pour il et elle dont la musique accorde l’aimer et le penser, le dire et le sentir, dans une polyphonie de voix singulières rétives aux règles du discours maître. Le chant révèle le manque au creux de la langue, il la fissure, il l’hybride. Ses dernières notes célèbrent la fin ULtime du sujet.
http://www.editions-ixe.fr/content/requiem-pour-il-et-elle

• Marie Buscatto, Anne-Marie Arborio, Olivier Martin, Sociologies du genre, Arman Colin, 192 p., 16,80 euros. EAN13 : 9782200290634
Grandir, travailler, choisir son ou sa conjoint-e, vivre en famille, pratiquer des loisirs, éduquer des enfants : le genre affecte les principaux moments traversés par un-e individu-e au cours de sa vie. L’ouvrage révèle comment ces différences sexuées sont construites et légitimées dans les sociétés contemporaines. Il décrit également les principales instances de socialisation qui participent à les produire : école, pairs, familles, médias… Il donne enfin à voir les transgressions à l’œuvre dans nos sociétés ainsi que les éventuelles transformations sociales qu’elles annoncent.
Enquête après enquête, apparaissent ainsi les modalités précises de production et de transformation des différences sexuées. Tout en restituant les grands débats et discussions autour du concept de genre, l’ouvrage permet à chacun et à chacune de mieux « voir » le genre en train de se faire dans son expérience quotidienne.
http://www.armand-colin.com/livre/546089/sociologies-du-genre.php

• Rafaela Cyrino, Le Genre. Du déterminisme biologique au déterminisme socioculturel ?, L’Harmattan, 248 p., 26 euros. ISBN : 978-2-343-03114-9
Le champ des études de genre a toujours été traversé par des réflexions ontologiques, idéologiques, politiques et conceptuelles, engendrant souvent des réactions de perplexité. Pourquoi ce concept provoque-t-il autant de troubles ? Pourquoi la discussion autour du genre retombe-t-elle facilement sur des oppositions classiques (inné / acquis, nature / culture) ? Pourquoi accuse-t-on le genre autant de naturaliser que de dénaturaliser les différences entre les sexes ? Quels sont les présupposés informant son émergence ? Sur le fond de quelles vérités ce concept a-t-il été formulé ? Est-il possible que le genre ait remplacé un déterminisme biologique par une sorte de déterminisme social ? Pour mieux comprendre ces questions, on reviendra sur les premières formulations discursives de ce concept pour chercher dans son histoire, des pistes pour identifier les pièges et s’en dégager.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=44327

• Edmée Ollagnier, Femmes et défis pour la formation des adultes. Un regard critique non-conformiste, L’Harmattan, 264 p., 26 euros. ISBN : 978-2-343-03338-9
Quelle est la situation des femmes en formation des adultes ? Cet ouvrage interroge les principes dans ce domaine, observe les dispositifs de formation existants en francophonie comme ailleurs dans le monde pour en faire une analyse critique. Sa posture de féministe délibérée suggère un éventail de propositions pédagogiques pertinentes pour des contextes de formation et des publics qui ne se résument pas à celui des femmes.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=43514

• Cahiers critiques de thérapie familiales et de pratiques de réseaux, "Couples homosexuels, familles homoparentales et questions de genre", n° 52, 2014/1, 172 p. ISBN : 9782804189945
Le sujet de l’homoparentalité et de l’officialisation des couples de même sexe occupe de manière de plus en plus ouverte l’actualité, suscitant parfois des réactions négatives virulentes (cf. Les manifestations contre « Le mariage pour tous »).Si les formes familiales alternatives (lesbiennes, gays, bisexuel.les et transgenres : LGBT), existent depuis fort longtemps, elles ont gagné en légitimité,...
http://superieur.deboeck.com/titres/132383_3/cahiers-critiques-de-therapie-familiales-et-de-pratiques-de-reseaux-n-52.html

• Rina Nissim, Une sorcière des temps modernes. Le self-help et le mouvement femmes et santé, Editions Mamamelis, 200 p., 14 euros. ISBN 978-2-940116-5
Née du Mouvement de libération des femmes, la pratique de l’auto-examen a permis une véritable révolution. Elle a fait le tour du monde, soutenu les luttes pour le droit à l’avortement, l’accès à la contraception et facilité, pour les femmes, une nouvelle relation au corps, à la maladie et au processus de guérison. Des centres de santé proposant des soins qui tiennent davantage compte des besoins des femmes sont ainsi apparus dans plusieurs pays. Rina Nissim est une naturopathe militante qui raconte ce mouvement à travers son engagement personnel.
http://www.mamamelis.com/lecatalogue/sorciere/index.html


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- permanence tous les mardis -
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