[Annonces du RING]
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[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. GG.]
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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
"Actualité du genre autour de - et avec - Joan Scott", 5 octobre, Paris EHESS
"Pudeurs des souffrant·e·s et pudeurs médicales (XVIe-XIXe siècle)", 3 novembre, Toulouse 2
"Des corps masculins entre textualité et matérialité", 8 octobre, Paris 3
"Sud-exploitées", 13 octobre, Paris
"Enfance et genre : Comment le sexisme vient aux enfants ? Les stéréotypes sexistes aux conséquences sociales et sociétales", 21-25 novembre, Metz
"30 ans de Nouvelles Questions Féministes" , 21 octobre, Lausanne
"Regards croisés sur l’expérience transgenre de la parenté", 18-19 octobre, Aix-en-Provence
"Femmes et guerres : une approche transnationale", 17-20 octobre, Ho Chi Minh Ville (Viet-Nam)
2 - SEMINAIRES :
"Violences, guerre et militarisation : analyses féministes", séminaire CEDREF, Paris Diderot
"Famille, parenté et genre au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles)", séminaire Didier Lett, Paris Diderot
"Histoire des pratiques sociales au Moyen Âge. Genre et famille (XIIe-XVe siècle)", séminaire Didier Lett, Paris Diderot
"Normes de genre et transgressions", séminaire pluri-périodes « Hommes, femmes, masculin, féminin : genre et histoire », Paris Sorbonne
"Genre, féminismes et mobilisations collectives", séminaire du Master Pratiques de l’interdisciplinarité en sciences sociales, Paris Jourdan
"Identités et pratiques homosexuelles dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam contemporains", Paris
Shoshana Grossbard, "Pension alimentaire et travail en couple : une analyse économique", 5 octobre, Sciences Po PRESAGE, Paris
3 - APPEL A CONTRIBUTIONS :
Avant le 30 mars 2012, "Genre et protection sociale", Revue Française des affaires sociales
Avant le 31 mars 2012, "Musique et théorie queer", revue Transposition
Avant le 16 octobre, "In relation to what ? – Critical Gender Studies on Masculinities and Relationality", Uppsala University (Suède)
4 - THESES :
Marina França, "Intérêts, sexualités et affects dans la prostitution populaire : le cas de la zone bohème de Belo Horizonte", 7 octobre 20011, Paris
Claudine Le Pallec Marand, "Réflexivité et anti-érotisme du film sexuel en France (1972-1976). Des auteur(e)s-cinéastes face au genre porno et au mouvement féministe.", 25 octobre, Paris
Adélaïde Amelot, "La loi des femmes. La parité au Sénégal : représentations, enjeux et stratégies", 3 octobre, Paris Est Créteil
Maya Desmarais, "En quête d’une écriture hors genre(s). Processus de déconstruction générique dans l’oeuvre narrative d’Angélica Gorodischer", Toulouse 2
Mercedes Ortega, "Cartographie du féminin dans l’œuvre de Marvel Moreno", Toulouse 2
5 - POSTES :
Professeur-e associé-e en Etudes genre (Gender studies), université de Lausanne
Poste de professeur en théories et études féministes, Université du Québec, Montréal
6 - BOURSE :
"Appel à candidature Financement doctoral "Les territoires de l’élection. Genre, religion et politiques locales (France)"
7 - EN LIGNE :
ARPEGE (Réseau Genre de la MSHS de Toulouse)
Création d’un carnet Hypothèses dédié aux ateliers EFIGIES
G.L.A.M. - Genre & Langage Aix-Marseille
Pétition pour l’égalité de traitement entre les candidates et les candidats au CNU
La Fondation des Femmes pour la Méditerranée lance sa plate-forme Internet
EIGE (European Institute for Gender Equality)
8 - PUBLICATIONS :
Mechthild Fend, Les limites de la masculinité. L’androgynie dans l’art et la théorie de l’art (1750-1850)
Sophie Béroud, Boris Gobille, Abdellali Hajjat et Michelle Zancarini-Fournel (dir.), Engagements, rébellions et genre
dans les quartiers populaires en Europe (1968-2005)
Réseaux, n°168-169, "Pratiques culturelles et enfance sous le regard du genre"
Manon Tremblay, David Paternotte, Carol Johnson, The Lesbian and Gay Movement and the State. Comparative Insights into a Transformed Relationship
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COLLOQUES :
"Actualité du genre autour de - et avec - Joan Scott"
Journée organisée conjointement par l’IRIS, l’Atelier Genre Condorcet et la spécialité « Genre, politique et sexualités » du master de l’EHESS
Mercredi 5 octobre 2011 de 10h à 18h
EHESS - 105 bd Raspail Paris 6e – Amphithéâtre
Présentation :
Dans les années 1970, des chercheuses ont utilisé le concept de genre en anthropologie et en sociologie.
Au milieu des années 1980, dans un article qui fait désormais référence, Joan W. Scott contribuait de manière décisive à établir le genre comme « une catégorie utile » pour l’histoire.
Toutefois, à la fin des années 1990, revenant sur la carrière du genre, l’historienne mettait en garde : le succès institutionnel de ce concept le menacerait-il de perdre son « tranchant critique » ? En France, en tout cas, le genre continue de faire polémique.
On ouvrira la journée d’études par une discussion sur les usages actuels de ce concept dans la recherche française en donnant la parole à de jeunes chercheuses qui présenteront leurs travaux. Ensuite, en reprenant les débats autour de questions que Joan Scott aborde aujourd’hui, on examinera d’une part les rapports entre séduction et violence et d’autre part les tensions entre psychanalyse et histoire.
Les interventions et les échanges montreront comment des chercheuses et des chercheurs de générations différentes trouvent dans l’œuvre de Joan Scott matière à réflexion pour nourrir leur propre travail dans un dialogue critique.
Programme :
. 10h Ouverture
Quelques leçons de l’actualité
Rose-Marie Lagrave, sociologue, IRIS / EHESS
Joan W. Scott, Institute for Advanced Study, Princeton
. 10h45 – 12h30 : Le genre en travaux
Présidence Eleni Varikas, politiste, Université Paris-8
> Geneviève Pruvost, sociologue, CESDIP / CNRS-UVSQ et Coline Cardi, sociologue, CREQPPA- CSU, Paris 8 : « Le genre à l’épreuve. Penser la violence des femmes »
> Laure Bereni, sociologue, CMH / CNRS : « Travailler ‘sur le genre’ en France aujourd’hui : quels enjeux politiques et théoriques ? »
> Séverine Sofio, sociologue, CRESPPA-CSU / CNRS-Paris-8 : « Le genre comme outil d’analyse des mondes de l’art : pour en finir avec l’exception. »
. 14h30 – 16h15 : Séduction et violence
Présidence Marianne Blidon, géographe, Université Paris-1.
> Delphine Naudier, sociologue, CRESPPA-CSU / CNRS, Paris 8 : « Faire violence aux Immortels : l’élection de Marguerite Yourcenar à l’Académie Française »
> Éric Fassin, sociologue, Iris / ENS : « Ne pas abandonner la séduction aux antiféministes »
> Christine Delphy, sociologue, CNRS : « Nier la violence au nom de la séduction »
. 16h30 – 18h : Psychanalyse et histoire
Présidence Nancy L. Green, historienne, CRH / EHESS
> Didier Eribon, Université d’Amiens : « Politiques de la mémoire : quelques remarques critiques sur la notion d’‘écho-fantasme’. »
> Michel Tort, psychanalyste : « Quelle psychanalyse, pour quelle histoire ? »
Infos :
http://iris.ehess.fr
"Pudeurs des souffrant·e·s et pudeurs médicales (XVIe-XIXe siècle)"
Journée d’étude de la thématique émergente Santé et société
Organisée sous la responsabilité scientifique de Nahema Hanafi, Didier Foucault et Pierre C. Lile
Jeudi 3 novembre 2011
Université Toulouse II Le Mirail
9h – 17h / salle B431
Programme :
. 9h. Présentation de la thématique émergente Santé et Société
Didier Foucault, Université Toulouse II- Le Mirail
. 9h30. Introduction
Nahema HANAFI, Université Toulouse II- Le Mirail / Université de Lausanne
. 10h. Pudeurs du discours médical au 16e siècle : splendeur et misères des figures de style
Dominique BRANCHER, Université de Bâle
. 11h. Face aux cancers féminins : dévoiler et porter le fer (1800-1880)
Elsa NICOL, Université Toulouse II- Le Mirail
. 14h. Pudeurs et manipulations médicales du cadavre (France, XIXe siècle)
Anne CAROL, Université d’Aix-en-Provence
. 15h. Les vaines pudeurs des corps souffrants à l’hôpital, XIXe siècle
Claire BARILLE, Université Paris Ouest Nanterre La défense
. 16h. Conclusion. La pudeur dans la pratique médicale contemporaine
Pierre Lile, CEHM/Université Toulouse II-Le Mirail
Infos :
http://framespa.univ-tlse2.fr/actualites/thematiques/sante-et-societe/pudeurs-des-souffrant-e-s-et-pudeurs-medicales-xvie-xixe-siecle--111955.kjsp?RH=Autresinfos_FRAMESPA
"Des corps masculins entre textualité et matérialité"
Journée d’étude dans le cadre du Projet innovant « Identités de genre en représentation. Une circulation des modèles »
Organisateurs :
Patrick Farges (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3),
Anne Isabelle François (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3),
Jean-François Laplénie (Université Paris Sorbonne – Paris 4),
Samedi 8 octobre
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 Maison de la recherche Salle Claude Simon 4, rue des Irlandais 75005 Paris
9h-17h)
Présentation :
Cette journée d’étude vient conclure le projet innovant « Identités de genre en représentation », qui a donné lieu à un séminaire de recherche de deux ans. Centrée sur les masculinités trop longtemps passées sous silence, elle prend comme point d’appui le trajet intellectuel de Judith Butler elle-même, à qui l’on a reproché, à tort ou à raison, qu’à trop vouloir élargir la notion de productivité performative du genre, on risquait de perdre la matérialité des corps genrés. Nous nous proposons donc de confronter une théorie du genre centrée sur les discours à la question de l’incarnation.
Le féminisme, en exhibant les phénomènes de pouvoir, a donné à (certains) hommes l’outillage intellectuel nécessaire pour réfléchir de manière subversive à leur propre place dans le dispositif de domination masculine. Parmi ces hommes féministes, certains, dépassant sciemment le niveau discursif, vont jusqu’à préconiser la mise en œuvre de technologies corporelles alternatives, inventant divers agencements individuels pour composer avec la masculinité.
Actuellement, les études sur les masculinités et les études queer ont largement déconstruit le masculin et affirmé, dans la droite ligne de Butler, que les corps masculins – au même titre que les autres corps – n’existent pas hors de leurs interprétations et projections culturellement situées : ils sont, eux aussi, le produit de la structure idéologique qui crée la différence sexuée. À tel point qu’il est possible – depuis les travaux de Judith Halberstam notamment – de penser des incarnations de masculinité indépendantes des corps biologiquement masculins. Il semble donc que les études sur les masculinités achoppent parfois sur l’écueil de la matérialité, qui nous conduit à nous interroger sur la tension entre matérialité et textualité du corps masculin.
La journée d’étude fera une large place à la question d’un retour dans l’action des analyses en termes de genre, c’est-à-dire à ce que Ricœur appelle « mimèsis III » : cette opération de médiation entre le texte « poétique » et le monde réel « éthique », rendu possible par le plaisir de la reconnaissance comme compréhension, dans les limites du vraisemblable et en accord avec un concept prospectif de vérité dont l’agir humain est le champ représenté. On s’interrogera sur les facultés d’incitation à l’action sur le monde genré que véhicule l’analyse des représentations. Car pour Ricœur, l’enjeu n’est autre que « le procès concret par lequel la configuration textuelle fait médiation entre la préfiguration du champ pratique et sa refiguration par la réception de l’œuvre ».
Infos :
http://calenda.revues.org/nouvelle20892.html
"Sud-exploitées"
Débat organisé par le MAGE (Réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre") autour de la parution du n°25/2011 de Travail, genre et sociétés
Amphithéâtre Durkheim – 1, rue Victor Cousin - 75005 Paris
jeudi 13 octobre 2011
de 17h à 20h
Programme :
> Introduction au débat par Margaret Maruani
Directrice du Mage et de la revue Travail, genre et sociétés
> Ouverture de Fatima Lalem
Adjointe au Maire de Paris, en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes
Débat avec
. Marie Lesclingand,
socio-démographe, maître de conférences à l’Université de Nice
. Marie-Laure Coubès,
démographe, chercheure au Colegio de la Frontera Norte, Tijuana, Mexique
. Isabelle Guérin,
économiste, chercheure à l’Université Paris 1 et à l’IRD
. Jules Falquet,
sociologue, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Diderot
et animé par
Thérèse Locoh, démographe, INED et Isabelle Puech, sociologue, CEE
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr
Infos :
http://www.mage.cnrs.fr/pdf/Invit-programme%20debat%20Sud-exploitees_13-10-2011.pdf
"Enfance et genre : Comment le sexisme vient aux enfants ? Les stéréotypes sexistes aux conséquences sociales et sociétales"
Du 21 au 25 novembre 2011, sur les sites de l’Université Paul-Verlaine de Metz et de l’IUFM de Montignys-lès-Metz
Présentation :
Le Réseau lorrain de Recherche et Formation en Action Sociale (Foreas) et le Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S/ERASE), en partenariat avec l’Université Paul-Verlaine de Metz, le Pôle Enfance/Famille de l’IRTS de Lorraine, l’AIEM, la Délégation Départementale de la Cohésion Sociale de Moselle, le CIDFF de Longwy, l’Association Espoir, le Rectorat de l’académie Nancy-Metz via sa Mission Egalité Filles/Garçons, Forum-IRTS de Lorraine, la FNEJE 54 et FNEJE 57, l’IUFM, le CCAS de la ville de Metz et les bibliothèques et médiathèques de Metz, avec le soutien de la Délégation Régionale aux Droits des Femmes et pour l’Egalité, de Metz Métropole, de la Région Lorraine, du Conseil Général de la Moselle et du Conseil Général de la Meurthe et Moselle, proposent d’explorer la question de la construction sociale du genre et de ses effets.
Quelles sont les modalités de construction du genre ? Dans une société et un espace donnés, comment se construit-on fille ou garçon ? femme ou homme ? Les regards croisés de plusieurs disciplines (sociologie, psychologie, anthropologie, histoire, philosophie) et de plusieurs espaces géographiques (France, Europe, comparaisons internationales) nous permettront de dresser un panorama de cette question fondamentale et de sa traduction dans les espaces de construction identitaires des personnes.
Comment ces processus genrés de construction identitaire se traduisent-ils dans les espaces de socialisation des enfants de la petite enfance à l’adolescence ? Les interventions et débats avec des chercheur-e-s et des professionnel-le-s de l’enfance et l’adolescence nous permettront d’interroger différents supports (littérature, jeux, activités) et lieux (accueil et accompagnement de la petite enfance et de la jeunesse) au regard de cette socialisation différenciée qui transmet « mine de rien » aux enfants des modèles identitaires stéréotypés.
Quelles conséquences et quels effets produisent ces représentations sociales hétérosexistes sur les « choix » et pratiques des individus ? Les intervenant-e-s montreront combien l’intériorisation précoce des stéréotypes et des attentes spécifiques à destination des filles et des garçons continuent non seulement de ségréguer les espaces et places de chacun et chacune mais participent de la production des violences faites notamment aux femmes.
Ces rencontres, ouvertes à tou-te-s sur inscription, se destinent prioritairement aux étudiant-e-s, professionnel-le-s et chercheur-e-s de Lorraine qui s’intéressent aux rapports sociaux entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes. Pour s’inscrire aux journées, contacter le secrétariat du réseau FOREAS : Christelle Kalkandelen, 03 83 93 41 90 ou reseau.foreas@irts-lorraine.fr
Programme :
http://foreas.irts-lorraine.fr/images/documents/semaine_enfance_genre/enfance%20et%20genre%20-%20plaquette%20programme-.pdf
Infos :
http://foreas.irts-lorraine.fr/index.php/news/32-semaine-qenfance-et-genre--comment-le-sexisme-vient-aux-enfants-q
"30 ans de Nouvelles Questions Féministes"
Conférence de Christine Delphy
Haute école de travail social et de la santé – EESP, Lausanne
Vendredi 21 octobre 2011, 15h00 - 17h30,
Présentation :
Dans cette conférence qui, comme son nom l’indique, signe les 30 ans de Nouvelles Questions Féministes, Christine Delphy retrace l’histoire de la revue.
Née de la nécessité, ressentie par des féministes qui font désormais référence, d’obtenir un espace où faire connaître et développer leurs analyses, NQF commence comme un manifeste anti-naturaliste écrit à plusieurs mains et à plusieurs articles. C’est, à la fin des années 1970, un positionnement précurseur dans les sciences sociales. NQF est aussi la première revue francophone féministe scientifique écrite par des universitaires et chercheuses en sciences sociales. Au cours des années, de nouvelles questions se posent posent au sein du féminisme, tant militant que scientifique, et des réponses divergentes débouchent sur des débats. A chaque carrefour de l’histoire des idées et de l’histoire tout court, choisir un chemin parmi plusieurs tout en gardant la ligne théorique est un défi.
La conférence sera précédée d’une présentation du LIEGE HES·SO par Hélène Martin et d’une présentation de NQF, du numéro des 30 ans de NQF "Amies" et de Christine Delphy par Patricia Roux. La conférence sera suivie d’une discussion et d’un apéritif.
Infos et programme :
http://www.gendercampus.ch/f/Platform/07/docus/NQF_livret_3.pdf
"Regards croisés sur l’expérience transgenre de la parenté"
18 et 19 Octobre 2011
Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme - Aix-en-Provence
Infos :
http://www.mmsh.univ-aix.fr/evenements/Lists/Agenda%20MMSH/Attachments/1076/Programme%20Regards%20croisés%20sur%20l’expérience%20transgenre%20de%20la%20parenté.pdf
"Femmes et guerres : une approche transnationale"
Colloque International
organisé par l’Université Hoa Sen d’Ho Chi Minh Ville (Viet-Nam).
17 - 20 octobre 2011
Programme :
http://womenandwar.hoasen.edu.vn/fr/Programme.aspx
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2 - SEMINAIRES :
"Violences, guerre et militarisation : analyses féministes"
Séminaire de recherche du CEDREF
Responsables : Jules Falquet, Dominique Fougeyrollas, Azadeh Kian
lundi 16h-18h Université Paris-Diderot salle 28 rez-de-chaussée, 59 rue Nationale, Dalle des Olympiades, 75013 Paris
1ère séance
lundi 10 octobre :
Azadeh Kian, Pr de sociologie, Université Paris Diderot, CEDREF-CSPRP et Parvin Bakhtiarnejad, chercheure au Centre culturel des femmes à Téhéran,
“Du lien entre violence domestique et politique : le cas du kurdistan iranien”
Séance suivantes :
. 7 novembre : Véronique Nahoum Grappe, Anthropologue, EHESS (titre à préciser)
. 12 décembre : Coline Cardi, MCF de sociologie Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis, CRESPPA CSU, Geneviève Pruvost, Sociologue, chargée de recherches, CESDIP- CNRS : Penser la violence des femmes
. 23 janvier : Miriam Pillar Grossi, Pr d’anthropologie, Université Fédérale de Santa Catarina, Nucleo de Identidades de Gênero e Subjetividades -NIGS (Brésil) :
Dilma, la première femme présidente et les enjeux religion-politique au Brésil pendant son élection et sa premiere année au pouvoir
. 13 février : André Guichaoua, Pr de sociologie, Université Paris 1, IEDES :
L’expérience du Tribunal pénal international (titre à préciser)
. 19 mars : Malika Benradi, Pr à la Faculté de Droit Rabat Agdal, professeure invitée du CEDREF : Violences de genre au Maroc
. 30 avril : Delphine Lacombe, Sociologue, EHESS (IRIS) :
Révolution et post-révolution : trajectoires de luttes contre les violences masculines faites aux femmes au Nicaragua (1979-2006)
. 14 mai : Jane Freedman, Pr de Sociologie, Université de Paris 8 :
Violences liées au genre et conflits armés en Afrique
Contact :
fg@univ-paris-diderot.fr
http://www.cedref.univ-paris7.fr
"Famille, parenté et genre au Moyen Âge (XIIe-XVe siècles)"
séminaire organisé par Didier Lett, professeur à l’université Paris Diderot
Doctorat et Master 2, 2010-2011
Histoire médiévale
Dalle des Olympiades, Immeuble Montréal (M° Olympiades)
Lundi de 16 h à 18 h
Salle 1. 84
Présentation :
Cette année, notre séminaire entend poursuivre les thématiques et les approches méthodologiques de l’an passé. Il s’agira donc de s’interroger sur les divers régimes de genre et les relations intrafamiliales à la fin du Moyen Âge selon les milieux sociaux et les différents types de documentation.
Pour ces enquêtes, cette année, nous avons privilégié, essentiellement dans la première partie du séminaire, un type de documentation : les statuts communaux (statuti italiens essentiellement) qui donnent accès à une forme de connaissance des usages et pratiques locaux au plus proche des acteurs et qui, confrontés aux autres types de documentations communales (liber jurium, actes notariés, procédures inquisitoires, sentences rendues par les tribunaux communaux ou délibérations des conseils municipaux) permettent une réflexion, voire une remise en cause de la partition traditionnellement admise en histoire sociale et en histoire de la famille et du genre, entre normes et pratiques.
Dans un second temps du séminaire, nous poursuivrons les éclairages sur l’avancée des travaux aujourd’hui dans la médiévistique sur le genre, la famille et la parenté à partir d’autres types de documentation et d’autres aires géographiques. L’accent sera mis cette année particulièrement sur le couple, le concubinage et les enfants illégitimes.
Programme :
. Séance 1 : 3 octobre : introduction aux deux thématiques de l’année : famille, parenté et genre en histoire sociale du Moyen Âge (bilans historiographiques, bibliographies, tendances récentes) ; les statuts communaux, documents d’histoire sociale.
. Séance 2 : 17 octobre : Pierre Chastang (Maître de Conférences à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines) : « Flux documentaires et histoire des pratiques sociales : l’exemple des criées de Montpellier (XIIIe-XIVe siècles) ».
. Séance 3 : 7 novembre : « Statuts communaux des Marches et pratiques sociales ».
. Séance 4 : 21 novembre : Judicaël Petrowiste (Maître de Conférences à l’Université Denis-Diderot, Paris 7) : « Pratiques de consommation et appartenance sociale d’après les statuts et ordonnances consulaires de Gascogne et du Haut-Languedoc (XIIIe-XIVe siècles) »
. Séance 5 : 12 décembre : Cédric Quertier (Doctorant, Université de Paris-Panthéon Sorbonne, Paris 1) : « Pour qui est-on étranger ? Normes et réalités de la distinction forestieri/cittadini dans les communes italiennes ».
. Séance 6 : 23 janvier : « Vivre en couple au Moyen Âge (couple marital, concubinage) et vivre célibataire ».
. Séance 7 : 6 février : Martine Charageat (Maître de Conférences à l’Université de Bordeaux 3-Michel de Montaigne) : « Couples en conflit et justice en Aragon (XVe-XVIe siècles) ».
. Séance 8 : 5 mars : Aurélie Thomas (Doctorante, Université de Paris-Panthéon Sorbonne, Paris 1) : « De très absentes épouses : les princesses de Capoue-Bénévent au Xe siècle ».
. Séance 9 : 19 mars : Carole Avignon (Maître de Conférences à l’Université d’Angers) : « Filiation illégitime et bâtardise dans les sociétés médiévales ».
. Séance 10 : 2 avril : « Carte blanche » à Marie-Lyse Fyere (Doctorante et Monitrice à l’Université Denis-Diderot, Paris 7) : « Les enfants naturels des ducs de Bourbonnais ».
. Séance 11 : 30 avril : « Les régimes de genre dans les sociétés médiévales »
. Séance 12 : 14 mai : Angelica Montanari (Docteure, EHESS) : « Il Fiero pasto en famille ou comment se manger entre proches : repas anthropophagiques ».
Contact :
didier.lett@wanadoo.fr
"Histoire des pratiques sociales au Moyen Âge. Genre et famille (XIIe-XVe siècle)"
séminaire organisé par Didier Lett, professeur à l’université Paris Diderot
Lundi de 13 h à 15 h (pour les séances 1, 2 et 3) et Jeudi de 14 h à 16 h (pour les séances 4, 5 et 6) (INHA, salle Mariette, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 10 novembre 2011 au 9 février 2012
Présentation :
Nous avions fait le choix l’an passé d’orienter notre enseignement dans trois directions spécifiques. Dans la mesure où les alliances disciplinaires se modifient et, principalement, les alliances entre l’anthropologie et l’histoire, nous avons consacré deux séances à l’anthropologie historique des anthropologues, à savoir l’anthropologie critique (c’est dans ce cadre que nous avions invité Michel Naepels). Puis, pour conserver les deux thématiques choisies, nous avons consacré des séances de synthèse et des études de cas sur le genre et la famille à l’époque médiévale.
Le séminaire proposé cette année voudrait compléter l’enquête engagée l’année dernière. Nous aimerions à la fois poursuivre les bilans historiographiques et faire le point sur les alliances disciplinaires en proposant une réflexion sur les rapprochements entre histoire, anthropologie et sociologie et en élaborant une synthèse sur la micro-storia. Nous aimerions également à l’aide d’études de cas poursuivre nos enquêtes sur les liens familiaux, en particulier revenir sur l’enfance, le mariage et le genre en ouvrant quelques dossiers d’archives des Marches aux XIVe et XVe siècles : rubriques de statuti, actes notariés, riformanze, « petits procès » dans le cadre de la justice du podestat. La confrontation de ces documents de nature différente sur une même « affaire » permet de montrer le jeu et l’autonomie des acteurs et des actrices face aux normes et de poser la question et la pertinence du lien entre normes et pratiques en histoire sociale.
Calendrier des séances :
. Séance 1 : lundi 07 novembre (13-15 h) : Discussions autour de quelques concepts de Bruno Latour, Jean Bazin, Cyril Lemieux, Johannes Fabian, Marshall Sahlins : des concepts utiles pour construire une histoire des sociétés médiévales ?
. Séance 2 : lundi 21 novembre (13-15 h) : Evénement et structure. Mobilisation et légitimation dans une affaire de jeu de pierres (battaglia) à San Severino (Marches) en 1458.
. Séance 3 : lundi 5 décembre (13-15 h) : Réduire l’échelle d’observation. Pour quoi faire ? La microhistoire à l’épreuve des pratiques historiennes.
. Séance 4 : jeudi 12 janvier (14-16 h) : Etienne ANHEIM (Maître de Conférences à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines) : « Histoire et anthropologie : nouvelles convergences ».
. Séance 5 : jeudi 26 janvier (14-16 h) : « Traités de paix et échanges de femmes dans la Marche d’Ancône au début du XIVe siècle ».
. Séance 6 : jeudi 9 février (14-16 h) : « Comment reconstruire la vie d’un inconnu de Tolentino (Rainaldo di Andrea) entre 1312 et 1348 à partir de deux ‘traces maigres’ et de deux ‘traces épaisses’ » ?
Contact :
didier.lett@wanadoo.fr
"Normes de genre et transgressions"
Séminaire pluri-périodes "Hommes, femmes, masculin, féminin : genre et histoire", Master d’histoire Paris1 Animé par Anne Hugon (h. contemporaine) et Violaine Sebillotte (h. ancienne)
Lundi de 9 h à 11 h en Salle Perroy (Sorbonne)
Présentation :
Dans le cadre de ce séminaire, nous nous proposons de réfléchir à la façon dont les historien-en-s utilisent la notion de genre pour comprendre la façon dont des sociétés (y compris la nôtre) ont construit des « normes » du masculin et du féminin – et comment ces normes ont été appliquées, négociées, contestées, voire transgressées. Les notions de normes de genre et de transgression de ces normes seront au cœur de notre approche, sans négliger pour autant les autres ordres normatifs (statut juridique, position sociale, appartenance religieuse et/ou ethnique, place dans la parenté, activité professionnelle, âge).
Première séance : le lundi 3 octobre
Cours et exercices :
. 3 octobre : Présentation du séminaire par A. Hugon et V. Sebillotte
. 10 octobre : L’historiographie du genre en histoire contemporaine (Anne Hugon, Paris 1) . 24 octobre : L’historiographie du genre en histoire ancienne (Violaine Sebillotte, Paris 1) . 7 novembre : L’historiographie du genre sur la Révolution française (Clyde Plumauzille,
Paris 1)
. 14 novembre : L’historiographie du genre en histoire médiévale (Didier Lett, Paris 7) .
. 28 novembre : Travaux des étudiant-e-s
Exemples de recherches récentes :
. 16 janvier : Sylvie Steinberg (Université de Rouen), « Genre, succession féodale et idéologie nobiliaire en France, XVIe-XVIIe siècles »
. 23 janvier : Florence Dupont (Université Denis Diderot Paris 7), « Deux figures de l’imaginaire du genre au théâtre : Médée et Lysistrata »
. 30 janvier : Véronique Blanchard(Ecole Nationale de Protection Judiciaire de la Jeunesse), « "Vagabondes, voleuses, vicieuses" : le regard genré de la justice des enfants pendant les Trente Glorieuses »
. 6 février : Martine Charageat (Université de Bordeaux), « Normes et transgression dans les relations de couple au Moyen Age »
Echanges :
. 26 mars : Travaux des étudiant-e-s . 2 avril : Travaux des étudiants-e-s
Contact :
Violaine.Sebillotte@univ-paris1.fr
"Genre, féminismes et mobilisations collectives"
séminaire du Master Pratiques de l’interdisciplinarité en sciences sociales (ex-ETT)-EHESS-ENS, EFiGiES
Coordination : Laure Bereni (CNRS, Centre Maurice Halbwachs), Marion Charpenel (Sciences-Po, CEE), Alban Jacquemart (EHESS, IRIS), Camille Masclet (Université de Lausanne, IEPI /Université Paris 8, CRESPPA), Bibia Pavard (Sciences Po, Centre d’histoire)
Lieu : ENS, Campus « Jourdan », 48 bd Jourdan, 75014 Paris (Métro Porte d’Orléans, RER Cité universitaire).
Présentation :
Dans le prolongement des réflexions menées depuis sa création en janvier 2004, le séminaire interrogera cette année les mobilisations professionnelles au prisme du genre. Il s’agira alors de saisir la manière dont le genre éclaire l’activité syndicale et les actions collectives professionnelles, mais aussi de questionner les effets des mobilisations professionnelles sur les rapports sociaux de sexe dans le monde du travail. De même, nous nous demanderons dans quelle mesure les mobilisations professionnelles participent à ou au contraire remettent en cause la dimension genrée d’une identité professionnelle. En outre, le séminaire s’efforcera de saisir la nature des interactions entre mouvements féministes et collectifs militants fondés sur une base professionnelle et de comprendre les effets réciproques des un-e-s sur les autres. Enfin, l’attention sera portée sur les conditions d’émergence d’une conscience de genre voire d’une conscience féministe au sein des associations professionnelles, particulièrement celles qui sont exclusivement composées de femmes.
Séance 1 – lundi 10 octobre, 18h45-21h15 – grande salle
"Genre, rapports sociaux d’ethnicité et luttes professionnelles"
Projection du film « D’égal à égales » (2010, 52 minutes)
de Corinne Mélis et Christophe Cordier
La projection sera suivie d’un débat en présence des deux réalisateur-rice-s
Elles s’appellent Nora, Dorothée, Keira et Anissa. Elles sont immigrées ou filles d’immigrés, et syndicalistes. Face à la dureté des conditions de travail et à la précarité des salariés dans les secteurs du nettoyage, des services aux particuliers et aux entreprises où l’on retrouve nombre de femmes issues de l’immigration, elles ont choisi de s’engager. Activistes en milieu masculin, elles sortent des rôles féminins attendus. Elles prennent la parole, s’organisent, bougent, librement inspirées par les ouvrières en lutte de LIP qu’elles redécouvrent à travers le film « À pas lentes » (1977, Collectif Cinélutte). Dans une société où sexisme et racisme restent d’actualité, tandis qu’augmente la violence des rapports de force dans le travail, elles nous racontent une démarche d’émancipation individuelle et collective. Dans l’espoir d’être traitées, enfin, « d’égal à égales »
Programme complet et infos :
http://www.master-ett.ens.fr/hoparticle.php?id_art=37
"Identités et pratiques homosexuelles dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam contemporains"
séminaire organisé par Florence Bergeaud-Blackler, IREMAM et Martine Gross, CNRS
2e lundi du mois de 13 h à 15 h (105 bd Raspail 75006 Paris), du 10 octobre 2011 au 11 juin 2012
Séance du 10 octobre, salle 2
La séance inaugurale du 10 octobre sera consacrée à la présentation générale du séminaire et de ses invités. Florence Bergeaud-Blackler évoquera le contexte socio-politique de l’émergence d’associations homosexuelles confessionnelles dans les trois religions du Livre et posera, à partir de ses réflexions sur les mouvements Gay Muslims, quelques hypothèses de travail qui serviront de fil conducteur aux séances mensuelles.
Martine Gross présentera une analyse des discours tenus en France par des rabbins des différents courants du judaïsme à propos de l’homosexualité, du PaCS, des bénédictions d’union de couples de même sexe, de l’ordination de rabbins homosexuels, de la judéité d’un enfant élevé dans une famille homoparentale et de la possibilité de célébrer une cérémonie religieuse pour un tel enfant. Cette analyse des discours permet de décrire les niveaux de tensions public / privé et de repérer la logique des contradictions vécues d’un côté par les individus attachés à leurs identités juive et homosexuelle ; de l’autre par les rabbins pris entre la fidélité aux textes et les représentations modernes de l’homosexualité.
Contact :
gross@ehess.fr
Shoshana Grossbard, "Pension alimentaire et travail en couple : une analyse économique"
Intervention dans le cadre des conférences PRESAGE (Programme de recherche et d’enseignement ses savoirs sur le genre) Science Po Paris.
Mercredi 5 octobre 2011 de 16h à 17h30
OFCE 69 quai d’Orsay – 75007 Paris Salle RDC
Texte de présentation :
Comme les ménages jouent un rôle majeur en ce qui concerne l’éducation des enfants et l’obtention d’un style de vie sain, il est important que les lois de divorce aient pour objectif d’encourager la production dans les ménages. Ceux qui produisent dans les ménages—plus souvent des femmes que des hommes, que ce soit en France ou ailleurs—ont besoin d’être motivés. Les lois de pension alimentaire peuvent aider à motiver ceux qui produisent dans le ménage, surtout si ce qu’ils produisent bénéficie à l’autre membre du couple. Ce papier introduit le concept de « WIH, Work-In-Household », un travail qui s’effectue dans un ménage et bénéficie à l’autre membre du couple. Ce travail est souvent rémunéré par un « quasi-wage ». En cas de divorce la pension alimentaire devrait servir de rémunération, même si le travailleur-WIH est actif et gagne sa vie. Je présenterai aussi un travail empirique qui est lié au même sujet : le cas de « Income Pooling » au Danemark.
Biographie :
Shoshana Grossbard is a professor of economics at San Diego State University and the University of Zaragoza. She is founding editor of Review of Economics of the Household and on the board of the Society for the Advancement of Behavioral Economics and Journal of Socio- Economics. Her publications include 5 books and close to 60 journal articles and book chapters. One of her books on the economics of marriage was published by Cambridge University Press. She teaches an undergraduate course on the economics of work, marriage and family and courses on household economics to Ph.D. students.
Inscription et renseignements :
Charlène Lavoir
01.44.18.54.41
charlene.lavoir@sciences-po.fr
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3 - APPEL A CONTRIBUTIONS :
Avant le 30 mars 2012
"Genre et protection sociale"
Pour le numéro 3-2012 de la Revue Française des affaires sociales
Présentation :
Les questions relatives au genre et aux inégalités entre les sexes sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité. En effet, l’approche du « gender mainstreaming » promue par les instances européennes[1] <#_ftn1> , les multiples actes communautaires adoptés par le Conseil européen, les revendications et les pressions exercées par diverses associations liées au mouvement féministe ou syndical, et la persistance des discriminations ont abouti à inscrire sur l’agenda des politiques sociales la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes.
C’est pourquoi la RFAS souhaite consacrer un dossier à ce thème, dans lequel les contributions mettraient l’accent sur les réformes adoptées depuis une dizaine d’années, en France comme dans d’autres pays de l’Union européenne. Il s’agira notamment de questionner et d’analyser l’évolution des systèmes de protection sociale à travers le prisme du genre, comme construction sociale des rapports entre les sexes, et de s’interroger sur l’influence qu’ont pu exercer les problématiques liées au genre sur le contenu de ces réformes.
Par exemple, le travail de nuit, les congés parentaux, les changements introduits dans les systèmes de retraite ont provoqué de nombreux débats et controverses quant à leurs effets en termes de discriminations indirectes. Les avantages familiaux – dont les femmes bénéficient en priorité – ont été remis en cause : pour les uns, expression de la reconnaissance du travail non rémunéré (‘unpaid work‘ pour reprendre le concept utilisé dans de nombreux travaux anglophones) effectué par les femmes au sein de l’institution familiale, il serait injuste socialement de les supprimer ; pour d’autres, ils ne seraient pas conformes au principe de neutralité et de non discrimination en vigueur dans les systèmes de protection sociale, comme en témoignent les décisions multiples de la Cour de justice de l’Union européenne en la matière.
La question des soins aux personnes dépendantes (le « care ») a aussi ravivé les débats sur les moyens de remédier à l’asymétrie entre les sexes quant aux modalités de prise en charge de ces personnes.
La protection sociale a pourtant servi de support et de levier en faveur de l’émancipation économique des femmes. « Protégées », au risque d’être marginalisées ou discriminées sur le marché du travail, les femmes ont toutefois subi – directement ou indirectement - les conséquences des ambiguïtés inhérentes à leur statut (potentiel ou effectif) de mère et de traditionnelles pourvoyeuses de soins aux personnes dépendantes.
En examinant ces questions à travers le prisme des rapports sociaux de sexe, on pourrait ainsi identifier les éventuels effets pervers ou positifs des récents dispositifs ou des mesures cherchant à promouvoir une répartition plus égalitaire des tâches domestiques et éducatives au sein des familles tout en facilitant l’intégration des femmes sur le marché du travail.
Il nous semble donc justifié de revisiter les questions liées aux relations entre le genre et la protection sociale en mettant l’accent sur l’impact des réformes récentes, afin d’identifier quelques uns des obstacles qui se dressent encore sur la route qui pourrait mener à un nouveau « contrat social » entre les sexes.
Des informations complémentaires sur le contenu de cet appel à contributions peuvent être obtenues auprès de Jeanne Fagnani, co-rédactrice en chef de la RFAS ou de Florence Thibault, membre du comité de lecture, qui ont en charge la préparation du numéro, aux adresses suivantes : fagnani@univ-paris1.fr et florence.thibault@cnaf.fr
Les auteurs souhaitant proposer à la revue un article sur cette question devront l’adresser, accompagné d’un résumé et d’une présentation de l’auteur (cf " consignes aux auteurs") à Françoise Leclerc, secrétaire générale de la RFAS : rfas-drees@sante.gouv.fr avant le 30 mars 2012
Avant le 31 mars 2012
"Musique et théorie queer"
pour le troisième numéro de la revue Transposition. Musique et sciences sociales
Présentation :
La théorie queer est probablement l’un des courants de pensée critique récents les plus célèbres et controversés, dont l’impact s’est fait sentir aussi bien dans le domaine universitaire qu’en dehors de celui-ci. Apparu aux débuts des années 90 aux États-Unis, étroitement lié aux collectifs LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) et fortement influencé par les travaux de Foucault (son Histoire de la sexualité et des concepts comme le « biopolitique » en particulier) et le déconstructionnisme derridien, ce courant de pensée se caractérise, sans pour autant constituer une tendance homogène, par une mise en question de la notion de genre et de l’idée d’un déterminisme génétique de l’identité et du comportement sexuel. Face à cela, la théorie queer propose l’hypothèse selon laquelle la sexualité serait le résultat d’une construction sociale. Il n’y auraient donc pas des sexualités biologiquement inscrites dans la nature humaine, mais plutôt des formes socialement changeantes d’exercer une ou plusieurs identités sexuelles, ce qui conduit à critiquer les classements sociaux provenant de la psychologie, la philosophie, l’anthropologie et la sociologie traditionnelles qui ont tendance à privilégier un seul étalon de segmentation (classe sociale, sexe, etc.).
La musicologie ne semble pas être restée à l’écart de l’influence de la théorie queer avec la création de groupes de recherche et la publication d’ouvrages, articles et thèses de doctorat dans lesquelles ont été traitées des problématiques relativement peu abordées, voire taboues, souvent autour de la construction des identités sexuelles à travers ou dans la musique. D’un point de vue méthodologique, on pourrait affirmer que cette perspective a participé du renouvellement théorique récemment intervenu à échelle internationale où les méthodes « traditionnels » issus de l’analyse musicale et la musicologie historique rencontrent l’histoire, la sociologie, la littérature, l’esthétique, l’anthropologie ou la géographie sociale, afin de saisir le processus de construction de l’objet « musique » et sa dimension sociale dans toute sa complexité.
Ce numéro de la revue Transposition. Musique et sciences sociales prétend participer à ce renouveau disciplinaire à travers des articles et des études de cas qui explorent des notions et des concepts issus de la théorie queer dans la musique, tout genre confondus, sans toutefois exclure des contributions plus théoriques qui interrogent sur les apports de ce courant de pensée dans la discipline musicologique, voire les impasses auxquelles il conduit.
Les textes (en français ou en anglais), conformes aux normes exigées par la revue (http://transposition-revue.org/spip.php?rubrique4), devront être adressés au comité de rédaction de Transposition avant le 31 mars 2012 à cette adresse : transposition.submission@gmail.com
http://transposition-revue.org/
Avant le 16 octobre
"In relation to what ? – Critical Gender Studies on Masculinities and Relationality"
Uppsala University (Sweden)
Centre for Gender Research
January 18-20 2012
In recent years critical gender studies have raised crucial issues concerning masculinities, and power. Research has repeatedly pointed out that masculinities can be understood in terms of, for example, positions, processes, and performances, and that masculinities are multiple across cultures, geographical space, and historical time. The intersections of masculinities with other dimensions of power have also been fruitfully explored and critiqued by scholars. Among masculinity studies scholars, relationality as a critical concept for understanding masculinity as social construction has been used variously. So far, the field has generated certain understandings of relationality – for example that masculinity is that which femininity is not, or that hegemonic masculinity is constructed in relation to nonhegemonic genders – but beyond emphasizing difference as central to constructions of (certain) masculinities, this usage tells us little about precisely how masculinities operate relationally as ideas and practices.
This conference wants to address questions about the usefulness and limitations of relationality for understanding masculinity or masculinities. It focuses particularly on masculinities and cultural representations and masculinities and social practice, but these need not be seen as mutually exclusive areas. We invite presentations that address masculinities and relation(s)/relationality from a critical gender perspective. Exactly which relations produce, construct, or maintain masculinities and certain gendered systems of power ? How does relational masculinity/masculine relationality operate across historical times in practices in the work place, in policy making, in familial practices, in cultural representations, in fictional and non-fictional narratives ? How does relationality as a concept contribute to theorizing masculinities ?
We invite contributions from scholars in the humanities and social sciences, as well as from any other field where masculinity is researched from a critical gender perspective. Confirmed speakers are Stella Bruzzi, Chris Beasley, Michael Kimmel, James Messerschmidt, and Keith Pringle.
500 word abstracts should be sent to Anneli Häyrén Weinestål at anneli.hayren@gender.uu.se no later than October 16 2011.
In all other matters concerning the conference, please contact Cecilia Brenner at cecilia.brenner@gender.uu.se.
The conference website is available at www.gender.uu.se/konferenser/irtw - more information will appear here during the fall. The conference fee will not exceed 2 500 SEK.
Visit the website of the Centre for Gender Research at http://www.gender.uu.se/
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4 - THESES :
Marina França soutiendra sa thèse d’anthropologie intitulée "Intérêts, sexualités et affects dans la prostitution populaire : le cas de la zone bohème de Belo Horizonte" le vendredi 7 octobre 20011, à 9h, dans la salle M. et D. Lombard au 96 bd Raspail, 75006 Paris.
Jury :
Éric FASSIN, Professeur agrégé à l’ENS, examinateur
Marie-Elisabeth HANDMAN, Maîtresse de conférences à l’EHESS, directrice de thèse
Maria Luiza HEILBORN, Professeur à l’Université d’État de Rio de Janeiro, examinatrice
Pascale MOLINIER, Professeur à Paris XVIII, rapporteuse
Janine MOSSUZ-LAVAU, Directrice de recherche au CNRS, rapporteuse
Résumé :
Cette étude propose une analyse de la prostitution féminine dans la zone bohème, dans un secteur d’hôtels bas de gamme du centre-ville de Belo Horizonte (Brésil). À partir d’un travail ethnographique et de la réalisation d’entretiens formels, elle examine les rapports entre les travailleuses du sexe et les clients dans ces hôtels et les compare avec ceux établis dans d’autres espaces de prostitution de la même ville et au Bois de Boulogne (Paris, France). Au-delà du travail sexuel, les prostituées doivent investir dans leurs interactions avec la clientèle et développer des capacités commerciales et émotionnelles. Dans la zone bohème, une grande partie des passes sont impersonnelles et réitèrent un modèle standard d’échanges verbaux et de pratiques sexuelles. Cependant, quelques contacts engagent des interactions affectives plus profondes et durables, parfois même une transformation du lien. Cette thèse analyse le mélange des affects, des transactions économiques et de la sexualité dans le travail du sexe et le met en parallèle avec la vie privée des prostituées ainsi qu’avec, dans une moindre mesure, celle des clients. Le mode de vie, les possibilités de travail et les rapports amoureux des travailleuses du sexe permettent d’éclairer le phénomène de la prostitution et, dans un même mouvement, les rapports de genre dans ces groupes de classes populaires. Les discours des prostituées sur les demandes sexuelles des clients, sur ce qu’elles acceptent ou non de faire et sur leurs propres plaisirs dévoilent les valeurs qu’elles attribuent aux différents actes sexuels et à la sexualité.
Contact :
marinafr@gmail.com
Claudine Le Pallec Marand soutiendra sa thèse de cinéma (orientation esthétique), intitulée "Réflexivité et anti-érotisme du film sexuel en France (1972-1976). Des auteur(e)s-cinéastes face au genre porno et au mouvement féministe", le mardi 25 octobre 2011 à l’Institut National de l’Histoire de l’Art (INHA), 2, rue Vivienne 75002 Paris à 15h.
Jury :
Marc CERISUELO, Professeur d’histoire et esthétique du cinéma (Uni. de Provence), Rapporteur.
Françoise COBLENCE, Professeure de philosophie de l’art (esthétique) (Uni. de Picardie), Rapporteure.
Claudine EIZYKMAN, Professeure émérite en cinéma (Université Paris 8), Directrice de Thèse.
Serge LE PERON, Professeur. Etude théorique et pratique du cinéma (Uni. Paris 8), Examinateur.
Daniel SERCEAU, Professeur d’histoire et esthétique du cinéma (Uni. Paris 1), Examinateur.
Résumé :
La thèse porte sur une décennie peu étudiée du cinéma français, les années 1970, à un moment où l’explosion de la production pornographique, les propos des cinéastes sur l’engagement que constitue pour l’auteur(e)-réalisateur/réalisatrice (-acteur/actrice) la représentation de la sexualité et la poétique de chacun des six films complexifient comme rarement auparavant les catégories usuelles de la pornographie et de l’érotisme dans leur rapport au domaine cinématographique.
Il en va non seulement de la pertinence particulière de l’étude de la pornographie et du féminisme dans le cinéma, en France dans les années 1970, mais au-delà, dans leurs études rapportées à la discipline des études cinématographiques elle-même. En ce sens, l’évolution respective de ces deux phénomènes pris séparément permet d’interroger leurs métamorphoses cinématographiques. D’une part, la tolérance -relative- à l’égard de la pornographie cinématographique permet enfin d’interroger l’identification de l’activité sexuelle dans la représentation publique qu’en fait le cinéma. D’autre part, outre la dénonciation du système hiérarchique patriarcale, la problématique historiographique de la construction sociale des rôles sexués et sexuels tend à modifier la poétique cinématographique du féminisme. A défaut d’avoir des héritiers directs, le genre des six films sexuels est une étape incontournable pour toute réflexion sur la vaste lignée qui participe de l’évolution du cinéma en intégrant la pornographie et/ou le féminisme à la mise en scène.
Contact :
claudine.lepallec-marand@wanadoo.fr
Adélaïde Amelot soutiendra sa thèse en Science Politique intituée "La loi des femmes. La parité au Sénégal : représentations, enjeux et stratégies" le lundi 3 octobre à 9h30. Elle se déroulera à l’Université Paris Est Créteil (61, Avenue du Général de Gaulle, 94010 Créteil - Métro : Créteil Université, Ligne 8) dans la salle des actes (salle 225) de la Faculté AEI (Bâtiment T2) .
Réalisée sous la direction de Madame Sophia Mappa à l’Université Paris Est Créteil (LARGOTEC), la thèse présentée s’intitule
Jury :
Dominique DARBON, Professeur des Universités, Science Po Bordeaux (Rapporteur)
Philippe DE LEENER, Professeur, Université Catholique de Louvain-la-Neuve – Belgique (Rapporteur)
Madame Chantal DELSOL, Professeure des Universités, Université Paris Est Val-de-Marne
Madame Sophia MAPPA, Professeure des Universités associée - HDR, Université Paris Est Créteil (Directrice de thèse)
Amsatou SOW SIDIBE, Professeure agrégée, Université Cheikh Anta Diop de Dakar - Sénégal
Résumé :
En mai 2010, l’Etat du Sénégal se dotait d’une loi instituant la parité entre hommes et femmes. L’objet de ce travail a été d’interroger la manière et les raisons pour lesquelles la question de l’introduction en droit du principe de la parité a constitué un enjeu politique pour le mouvement d’émancipation féminine. Comme nombre de politiques intéressant la problématique des femmes, la loi sur la parité est formellement justifiée par la nécessité de mettre en œuvre une dynamique de genre. Nous avons alors interrogé la capacité du genre, tel qu’il a été élaboré en Occident, à refléter l’organisation des rapports sociaux de sexe au Sénégal. En effet, la catégorie du genre a émergé en Occident au milieu du siècle dernier comme reflet des bouleversements à la fois des relations entre hommes et femmes et des représentations sociales liées à la différenciation des sexes. Le questionnement intellectuel, culturel et sociohistorique de la thèse a alors conduit à déconstruire le concept de genre dans l’objectif de faire émerger les ressorts sociaux, politiques et culturels qui l’appuyaient. Il s’est ensuite agi d’analyser la manière dont le genre, en tant que construction des relations de pouvoir entre hommes et femmes, s’exprimait au Sénégal. Quel y était le lien entre relations de pouvoir entre les sexes et rapport au pouvoir. Comment le genre, tel qu’il s’exprime dans la société sénégalaise, rencontre le genre, tel que l’élite intellectuelle et politique, l’a construit comme catégorie ? Ce questionnement a pu être élaboré à l’appui de la mobilisation qui s’est exprimée en faveur de l’inscription de la parité en droit afin de faire émerger les enjeux qui s’y manifestaient.
Mots clés : genre, Sénégal, pouvoir, droit
Contact :
adeamelot@gmail.com
Maya Desmarais a soutenu sa thèse intitulée "En quête d’une écriture hors genre(s). Processus de déconstruction générique dans l’oeuvre narrative d’Angélica Gorodischer" le 24 septembre à Toulouse 2 Le Mirail.
Directrice de thèse :
Mme Michèle Soriano, Université de Toulouse 2
Jury :
Karl KOHUT, Professeur à l’Université Catholique de Eichstätt, Allemagne
María Rosa LOJO, Professeure à Université El Salvador, Buenos Aires
Nadia MEKOUAR,Professeure à l’Université de Pau et des Pays de Ladour
Michèle SORIANO, Professeure à l’Université Toulouse II Le Mirail
Mónica ZAPATA, Professeure à l’Université François Rabelais de Tours
Résumé :
Nous proposons, dans la lignée des études culturelles et des études de genre, de mettre en corrélation genres littéraires et genre (gender) à partir de l’analyse de l’oeuvre narrative d’Angélica Gorodischer (1928), une auteure argentine contemporaine. Le positionnement de cette auteure féministe dans le champ littéraire repose sur la déconstruction des modèles normatifs pour interroger la logique même de catégorisation, tant au niveau des genres littéraires que des représentations sociales hétéronormatives, et donc genrées. En effet, le canon littéraire, en interaction avec le champ social, se structure à partir de rapports de domination, rendus invisibles et ahistoriques par un processus de naturalisation, dont la logique taxinomique renforce l’aspect hiérarchisant. Nous analysons les champs social et littéraire dans lesquels évolue cette auteure qui se caractérise par la rupture et assume une position périphérique par rapport à de multiples centres dont elle interroge, par son écriture, la légitimité. Ensuite, nous observons plus précisément son rapport à la norme et aux genres littéraires en étudiant les modulations génériques qu’elle opère vis-à-vis d’un cadre générique précis, puis les processus inter- ou transgénériques que les textes de l’auteure mettent en oeuvre pour déconstruire, dans une logique postmoderne, taxinomies et hiérarchies. Les écarts ainsi générés par rapport au canon, qui participent à des processus anamorphotiques, mettent en tension les genres et perturbent le lecteur par rapport à ses horizons d’attente, tout en renouvelant ledit canon.
Mercedes Ortega - IRIEC-Institut de Recherche Intersite en Etudes Culturelles - a soutenu sa thèse intitulée "Cartographie du féminin dans l’œuvre de Marvel Moreno" le 28 septembre à l’université Toulouse 2 le Mirail le mercredi 28 de Septembre 2011
Directrice de thèse :
Michèle Soriano, Université de Toulouse 2
Jury :
Michèle Guicharnaud-Tollis, Université de Pau
Angélica Semilla-Durán, Université Lumière Lyon 2
Catherine Heymann, Université de Toulouse 2
Edmond Cros, Université Paul Valery Montpellier 3
Résumé :
L’écriture de l’auteure colombienne Marvel Moreno (Barranquilla, 1939-Paris 1995) a pour cadre une vision du monde féministe humaniste ; cependant, elle est composée d’un réseau de discours hétérogènes en conflit. Notre travail, depuis une perspective pluridisciplinaire intégrant principalement la théorie et la critique littéraires, la sociologie de la littérature et la théorie féministe, explore les représentations du féminin qui circulent dans l’œuvre à travers trois axes : les discours la parcourant, le système de personnages féminins et le positionnement des voix énonciatrices dans le champ littéraire. Nous affirmons que, sans sortir complètement d’une logique hétérocentrée masculiniste, l’œuvre morénienne s’éloigne de la féminité normative. Comme dans le cas d’une majorité d’auteures, son écriture ne trouve pas encore un lieu dans le canon officiel et patriarcal de la littérature colombienne, latino-américaine et « universel », ceci prouve qu’elle porte un discours subversif proposant d’autres possibilités dans le devenir femme.
Mots-clés :
Marvel Moreno, littérature colombienne, genre, féminisme, sociologie de la littérature
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5 - POSTES :
Professeur-e associé-e en Etudes genre (Gender studies), université de Lausanne
Description :
une spécialisation sur les thématiques :
1) genre et relations internationales ; genre et politiques comparées ; genre en Asie du Sud Est/Chine/Inde
ou
2) genre et vulnérabilités sociales ; genre et vieillesse
serait particulièrement appréciée
Activités :
Il s’agit d’un poste à charge partielle ou complète (80 % ou 100 %) comprenant des enseignements aux niveaux bachelor, master et post-grade en études genre ainsi que la direction de travaux de maîtrise universitaire et de thèses de doctorat.
Dans le cadre de l’Institut des Études genre, le-la candidat-e sera appelé-e à développer des recherches de pointe, sur le plan national et international, dans le domaine des études genre et plus particulièrement dans le cadre des spécialisations souhaitées, et à obtenir des financements extérieurs.
Il-elle devra également assumer les tâches de gestion et d’organisation au niveau de l’Institut des Études genre, du département de sociologie et de la Faculté.
Infos :
http://www.gendercampus.ch/Common/Lists/CalendarStellen/Attachments/2537/cahier_des_charges.pdf
Poste de professeur en théories et études féministes
L’UQAM (Université du Québec à Montréal) recherche des candidates et candidats qualifiés afin de renouveler son corps professoral et assurer un développement de qualité dans tous les domaines d’activités.
Sommaire de la fonction :
Enseignement et encadrement aux trois cycles d’études
Recherche dans la spécialisation
Services à la collectivité
Exigences :
Doctorat en science politique ou dans une discipline connexe
Spécialisation en théories, approches et études féministes
Dossier de recherche et de publications pertinentes
Démontrer la capacité à enseigner la pensée et la théorie politiques modernes ou contemporaines et les théories des rapports sociaux de sexe
Connaissance des mouvements et organisations féministes, un atout
Maîtrise du français parlé et écrit
Date d’entrée en fonction :
1er juin 2012
Les personnes intéressées sont priées de faire parvenir un curriculum vitae en français, détaillé, daté et signé, incluant trois lettres de recommandation ainsi qu’une copie de trois de leurs plus importantes publications avant le 25 novembre 2011 :
Monsieur Marc Turgeon, administrateur délégué
Département de science politique
Université du Québec à Montréal
C.P. 8888, Succursale Centre-Ville
Montréal, Québec, H3C 3P8
Téléphone : (514) 987-3000 poste 4580
Télécopieur : (514) 987-0218
Internet : http://www.rhu.uqam.ca
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6 - BOURSE :
"Appel à candidature Financement doctoral "Les territoires de l’élection. Genre, religion et politiques locales (France)"
Dans le cadre d’un projet ANR Retour-de post doc, une allocation doctorale et une allocation post-doctorale de 27 mois sont proposées à l’école doctorale de « SP2-Politique, société, Santé publique » de Bordeaux. L’annonce de contrat post-doc sera diffusée ultérieurement.
Descriptif sommaire du projet « GENEREL »
Les territoires de l’élection. Genre, religion et politiques locales (France)
Le projet analyse, par une approche comparée et socio-historique, la façon dont les femmes ont accédé et accèdent aujourd’hui aux mandats électoraux. Il privilégie une observation locale de deux municipalités dans lesquelles la désignation des conseillères municipales s’est faite dès 1935 et d’une troisième municipalité où les femmes n’ont eu le droit de vote et d’éligibilité qu’après 1944. Le projet propose conjointement une réflexion actuelle sur l’accès des femmes aux mandats électoraux, à partir de la campagne des municipales de 2014, et une étude des origines du suffrage municipal féminin en France, discuté et obtenu avant le droit de suffrage et d’éligibilité accordé aux citoyennes par l’ordonnance d’Alger de 1944. Cette recherche collective répond ainsi à la question des origines et de la construction de l’inégalité dans l’accès des femmes aux mandats électoraux. Elle s’inscrit dans les réflexions menées depuis une dizaine d’années sur la parité tout en insistant sur un aspect qui n’a pas été abordé jusqu’ici : le rôle des réseaux confessionnels, et principalement catholiques, dans les mobilisations en faveur de l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats politiques, et dont la parité est l’exemple le plus récent. L’une des hypothèses centrales de ce projet est que la présence des associations catholiques dans les mobilisations pour la parité rassemblées au sein de l’association « Elles aussi », fondée en 1992 à Paris, a contribué à ancrer la présence des femmes dans les instances politiques locales en en faisant un référent légitime pour la parité. L’autre hypothèse est que l’élection municipale s’inscrit dans une histoire longue de légitimation de l’entrée des femmes dans la compétition électorale par les arènes municipales. Le projet interroge donc les processus qui contribuent à faire de l’échelle municipale le niveau le plus adéquat pour les femmes pour accéder à un mandat électoral. Pluridisciplinaire, il privilégie le croisement de différentes méthodes de sciences sociales. La comparaison entre trois municipalités est enrichie par une comparaison dans le temps. Cela permet d’éclairer les problématiques contemporaines sur l’égalité et le genre en politique en restituant les conditions dans lesquelles cette inégalité se construit, les pratiques à travers lesquelles elle se sédimente mais aussi les points de rupture et les conditions d’émergence de la contestation de cette inégalité dans la représentation. Cette recherche fondamentale pourra contribuer à nourrir les réflexions sur l’égal accès des femmes et des hommes à la représentation et servir de support à des politiques de Gender mainstreaming.
Contrat doctoral :
La personne titulaire du contrat doctoral travaillera principalement en sociologie politique. Elle procèdera à l’étude contemporaine sur les élues municipales. Un volet de travail sur des sources historiques dans l’une des municipalités pourra être envisagé après une formation encadrée par la porteuse de projet et les membres de l’équipe du Centre Emile Durkheim. Une thèse en co-tutelle avec une autre institution est envisageable, l’inscription principale devant toutefois se faire dans l’école doctorale qui est liée au Centre Emile Durkheim « SP2- Sociétés, Politique, Santé publique » (Bordeaux).
Profil de poste :
Les recherches menées dans le cadre du contrat doctoral porteront sur le genre dans les assemblées locales. La personne rejoindra l’équipe GENEREL constituée d’une chercheuse porteuse du projet, d’une ou un post-doc recrutée sur le projet et des personnes qui y seront associées.
Titulaire d’un Master en science politique, sociologie ou histoire, la personne devra maîtriser les méthodes d’enquête de terrain. Le suivi d’enseignements sur le genre sera un atout pour la personne candidate.
La recherche comportera une dimension qualitative importante, elle s’effectuera à partir d’observation, d’entretiens et éventuellement de consultation de sources archivistiques – procès- verbaux de conseil municipaux etc...-. Une formation méthodologique sera assurée si nécessaire tout au long du projet. La recherche impliquera des déplacements dans différentes communes où le travail comparatif a été envisagé (région parisienne, région lyonnaise, Bordeaux), qui seront financés par le programme ANR.
Rémunération : Conformément au texte de l’Appel à projet (http://www.agence-nationale- recherche.fr/programmes-de-recherche/appel-detail/programme-retour-post-doctorants-2011), la personne recrutée pendant une durée de 36 mois bénéficiera d’un Contrat doctoral financé à hauteur de 1757 euros bruts par mois (soit env.1430 € net).
La date de début du contrat sera à convenir avec la personne sélectionnée à l’issu de l’appel à candidature.
Modalité de sélection :
Un comité de sélection a été mis en place composé de la porteuse de projet et des enseignant.e.s- chercheus.r.s susceptibles de prendre part au projet et à l’encadrement de la thèse. Une première sélection des dossiers aura lieu dans le courant du mois d’octobre et il sera procédé ensuite à un entretien.
Modalité de soumission :
Merci d’envoyer à l’adresse postale ou électronique ci-dessous :
. la Fiche de renseignement dûment remplie.
. un CV précisant le parcours de formation universitaire et les résultats du master ou titres
équivalents.
. Une présentation du projet de recherche doctorale (une dizaine de pages bibliographie incluse).
Date limite de candidature : 10 octobre 2011.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à prendre contact avec Magali Della Sudda
m.dellasudda@sciencespobordeaux.fr
Centre Emile Durkheim Sciences Po Bordeaux 11, allée Ausone
33 607 PESSAC Cedex
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7 - EN LIGNE :
ARPEGE (Réseau Genre de la MSHS de Toulouse)
Le site d’Arpege (Réseau Genre de la MSHS de Toulouse) est désormais accessible :
http://w3.msh.univ-tlse2.fr/arpege/
Création d’un carnet Hypothèses dédié aux ateliers EFIGIES
L’ensemble des ateliers EFiGiES (Association de Jeunes Chercheuses et Chercheurs en Études Féministes, Genre et Sexualités) et leurs programmes pour l’année 2011-2012 est disponible sur le site
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/.
Vous y trouverez également des comptes-rendus des séances de l’année précédente.
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/
G.L.A.M. - Genre & Langage Aix-Marseille
Création d’un nouveau groupe de travail sur le langage et le genre basé à Aix-Marseille.
http://langage-et-genre.kune.fr/
Pétition pour l’égalité de traitement entre les candidates et les candidats au CNU
http://www.devzug.com/mademoiselle-argh/
Lettre adressée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Madame, Monsieur,
Enseignant-e chercheur/se des universités, je comprends tout à fait la nécessité pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de collecter des informations individuelles et personnelles (état civil) et des informations professionnelles (CV, publications...) pour chaque candidat-e aux élections du Conseil National des Universités. En revanche, je m’oppose à la publication sur les listes officielles de candidature des informations privées, telles celles apparaissant dans la distinction Madame/Mademoiselle et Nom de jeune fille/ Nom d’épouse (https://www.galaxie.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ensup/Helios.htm).
Cette publication constitue une intrusion dans la vie privée des candidates et une inégalité de traitement entre les candidats et les candidates.
Comme la Secrétaire d’Etat chargée de la solidarité l’a rappelé au Sénat en 2008, en réponse à une question sur l’usage de « Madame » et « Mademoiselle » dans les formulaires administratifs, l’appellation « Mademoiselle résult[e] exclusivement de l’usage et ne constitu[e] pas un élément de l’état civil ; l’utilisation de l’une ou l’autre de ces appellations selon la situation matrimoniale de la femme ne peut, dès lors, être valablement imposée. […] Il incombe aux intéressées de choisir la désignation qu’elles préfèrent. […] De manière générale, il est recommandé aux différentes administrations d’éviter toute précision ou appellation susceptible de contraindre la divulgation de l’état matrimonial de l’intéressée dans ses relations avec les tiers, ce qui, outre son caractère attentatoire à la vie privée de l’intéressée, peut être perçu comme vexatoire. » (JO du Sénat du 24/04/2008, p.836).
La Fondation des Femmes pour la Méditerranée lance sa plate-forme Internet
La plate-forme Internet regroupe savoirs et actions en direction des femmes en Euro-Méditerranée. Elle identifie et fédère les actrices et les acteurs œuvrant pour l’égalité femmes-hommes.
Trilingue (anglais, arabe, français), collaborative et documentaire, elle inaugure une approche pluridisciplinaire originale.
C’est un véritable lieu de partage, de communication et d’échange. C’est également un espace de co-construction et de diffusion du savoir, qui permettra d’agir comme un levier positif sur les actions et politiques publiques ou privées au niveau euro-méditerranéen.
La plate-forme offre aux membres des réseaux (Ministères et Services des droits des femmes, Universitaires et chercheurs-es, Entités genre de recherche ou d’enseignement, Associations, Réseaux de femmes, Entreprises et Collectivités territoriales) un espace personnalisé pour y présenter leurs actions et pratiques en faveur de l’égalité.
http://www.femmespourlamediterrannee.org
EIGE (European Institute for Gender Equality)
EIGE is a European agency which supports the EU and its Member States in their efforts to promote gender equality, to fight discrimination based on sex and to raise awareness about gender equality issues.
Its tasks are to collect and analyse comparable data on gender issues, to develop methodological tools, in particular for the integration of the gender dimension in all policy areas, to facilitate the exchange of best practices and dialogue among stakeholders, and to raise awareness among EU citizens.
The Institute’s bodies include a Management Board (decision-making body), an Experts’ Forum (consultative body) and a Director (executive body) and her staff. The Management Board adopts the annual and medium-term work programmes as well as the Institute’s budget. The Experts’ Forum supports the Director in ensuring the excellence and independence of the Institute. The Director as the legal representative of the Institute is responsible for its daily management as well as for the implementation of the work programme.
The Institute’s budget for the period 2007-2013 amounts to €52.5 million. The Institute will employ approximately 30 staff during 2010 and in the near future plans to recruit seconded national experts to enhance its expertise in the field of gender equality.
http://www.eige.europa.eu/
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8 - PUBLICATIONS :
Mechthild Fend, Les limites de la masculinité. L’androgynie dans l’art et la théorie de l’art (1750-1850), La Découverte, 400 p., 25 euros. ISBN : 9782707169648
À l’époque de la Révolution française, l’image de l’androgyne fleurit dans l’art néoclassique français. À travers ces figures d’adolescents aux lignes féminines, la référence à l’idéal antique – cher à l’historien de l’art Winckelmann –, centré sur le corps et l’érotisme masculin, est reprise et largement sollicitée, non sans mélancolie. Les représentations des hermaphrodites côtoient ainsi de nouvelles entreprises scientifiques et culturelles visant àétablir une nette différenciation des sexes.
Interrogeant les mises en scène artistiques des masculinités ambiguës, des Lumières à la Restauration, Mechthild Fend rapproche les changements dans la société française liés à l’identité sexuelle des bouleversements politiques et sociaux de l’époque révolutionnaire. Dans le sillage de Michel Foucault, Judith Butler et Thomas Laqueur, cet essai illustré, au croisement de l’histoire de l’art, de la littérature et de l’histoire du corps et de la sexualité, met en lumière la fluidité des définitions du masculin et du féminin caractérisant cette période de transition.
Dans cette perspective, l’androgyne apparaît, notamment à travers les œuvres de David et de Girodet, comme une figure privilégiée, qui reflète et anime ce mouvement, avant qu’un régime plus normatif ne s’établisse dans les premières décennies du XIXe siècle.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707169648
Sophie Béroud, Boris Gobille, Abdellali Hajjat et Michelle Zancarini-Fournel (dir.), Engagements, rébellions et genre
dans les quartiers populaires en Europe (1968-2005), Editions des archives contemporaines, 221 p., 24 euros. ISBN : 9782813000477
Ce livre fait le pari d’analyser en profondeur les rébellions urbaines sur la moyenne durée (de 1968 à 2005) et de croiser la question des engagements et du genre ce qui implique des approches comparatiste et pluridisciplinaire – histoire, science politique et sociologie sont ainsi convoquées - ainsi que jeux d’échelles – quartier, entreprise, ville, pays, espace européen. Ce qui pourrait apparaître à première vue comme une fragmentation, permet en réalité, tel un kaléidoscope, de recomposer des configurations en désenclavant les phénomènes de rébellions pour leur donner sens et de mettre en lumière la circulation des représentations, des pratiques, des modalités d’action d’un espace et d’une révolte à l’autre. Ainsi se dessinent les processus d’identification et les enjeux identitaires comme les processus d’association et de politisation dans les moments de rupture et de recomposition individuelle et collective.
http://www.archivescontemporaines.com/index.asp?lg=1&menu=97&mm=620&Filtre=&Nomidretour=&NomLibRetour=&popup=&format=752&titreformat=Accueil&mc=&vue=AccueilSS=1&pg=1&rech=&tri=&mode=F&id=483&rc=1&bouton=0&hc=1
Réseaux, n°168-169, "Pratiques culturelles et enfance sous le regard du genre", La Découverte, 232 p., 25 euros. ISBN : 9782707169662
Longtemps, le champ de l’enfance a été laissé aux psychologues. Depuis une quinzaine d’années, d’autres disciplines se sont penchés sur ce « petit objet » : sociologie et sciences de l’éducation, économie et marketing, ou encore anthropologie, muséologie, etc. faisant progressivement émerger la vision d’un enfant acteur de ses cultures et acteur face aux cultures. Ce faisant, la notion de socialisation culturelle a été revisitée, qu’elle s’observe dans la famille - avec les parents, beaux parents, grands parents, membres de la fratrie - avec les pairs, ou les institutions scolaires et culturelles. Ces socialisations croisées modifient le jeu des transmissions et posent de nouvelles questions.
Si cette question n’est pas nouvelle, elle a le plus souvent été traitée sous l’angle des différenciations sociales. Ce dossier prend un autre parti : celui du genre, entendu comme construction sociale des identités de sexe. Ce faisant, il questionne un paradoxe apparent des sociétés contemporaines. D’un côté, le discours éducatif égalitariste, d’abord venu des classes moyennes supérieures, qui ont mis en avant un refus des catégories traditionnelles d’attribution des rôles, semble avoir essaimé largement et être devenu dominant. De l’autre, la différenciation des cultures masculines et féminines semble particulièrement marquée sur les marchés culturels adolescents, voire même être croissante. Elle se pose aujourd’hui dans les institutions mixtes où filles et garçons se côtoient.
Le dossier s’attache donc à montrer les complexités des relations entre filles et garçons dans les endroits qu’ils fréquentent ensemble - l’école, les clubs de sport, la bibliothèque, etc. - et face aux objets culturels qui leur sont communs : l’Internet, la lecture de BD, la télévision. Quoi de neuf sous le genre ?
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index.php?ean13=9782707169662
Manon Tremblay, David Paternotte, Carol Johnson, The Lesbian and Gay Movement and the State. Comparative Insights into a Transformed Relationship, Ashgate, 244 p., 55 livres anglaises. ISBN : 978-1-4094-1066-9
By analyzing the relationship between lesbian and gay movements and the state, this ground-breaking book addresses two interconnected issues : to what extent is the lesbian and gay movement influenced by the state and, to a lesser extent, whether the lesbian and gay movement has somehow influenced the state, for instance by altering forms of sexual regulation.
Given the diversity in national trajectories, this book covers fifteen countries. This enables the volume to shed light on different kinds of relationships between these groups and the state, as well as on the way they have evolved in recent decades.
The Lesbian and Gay Movement and the State : Comparative Insights into a Transformed Relationship fills an important gap in the literature on lesbian and gay activism. However, this book also provides important and innovative insights into broader issues in international political science, public policy and comparative politics, as well as issues in social movement studies. These include the role of the state in constructing citizen identities, the heteronormative way in which many traditional citizen entitlements and benefits were constructed, state - civil society relations, judicial activism, the impact of federalism, and the increasing globalization of sexual identities.
http://www.ashgate.com/default.aspx?page=637&calcTitle=1&title_id=10087&edition_id=13417
Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
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93526 Saint-Denis - Cedex 02
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01 49 40 73 49
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