RING


Accueil > Textes > Annonces du RING > [Annonces du RING] - 1er mars 2014

[Annonces du RING] - 1er mars 2014


Date de mise en ligne : [11-03-2014]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

=================

SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Penser avec Françoise Collin, philosophe et féministe", 5-6 mai, Paris Diderot
• "Le genre au cœur de la classe sociale. Travail des femmes et idéologie du genre dans la formation de la bourgeoisie", 5 mars, Paris Sorbonne
• "Créer, interpréter, diffuser la musique des femmes", 5 mars, Paris Sorbonne
• "S’engager pour l’égalité femmes-hommes", 6 mars, Cergy-Pontoise
• "Intégrer la dimension du genre dans la recherche", 7 mars, CNRS
• "Nouvelles sciences du genre", 10 mars, CNRS
• "Sandra Boehringer / Violaine Sebillotte-Cuchet", 13 mars, Paris
• "Filles et Garçons dans les « cités » : Des parcours de vie multiples", 13 mars, Tourcoing
• "Sexisme, jeux vidéo et culture geek", 27 mars, ENS Lyon
• "Le traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec", 5 mai, Paris Dauphine
• "Les âges de la vie : Reconfigurations et enjeux pour les femmes", mai, Laval (Québec)
• "New Perspectives for Women Scientists Careers in Europe", 11 juin, Paris MESR
2 - SEMINAIRES :
• "Corps, genre et parenté : représentations contemporaines", EHESS Marseille
• Abigail Solomon-Godea, "Constance Mayer. La mythologie, l’historiographie et le féminisme", 5 mars, Louvre
• "Etudes de genre", 7 mars, Paris Sorbonne
• "Genre, écoféminisme et care environnemental", 14 mars, Toulouse
• "Mouvements féministes et mouvements de femmes au Moyen-Orient", 19 mars, Lyon ISH
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 1er mars, "Femmes, genre et technologies de l’information et de la communication (Europe, XIXe-XXIe siècles)", Paris
• Avant le 31 mars, "La condition féminine en France, en Allemagne et en Europe : Regards croisés, XIXe-XXe siècles", Grenoble
• Avant le 31 mars, "Transferts culturels et études de genre", Paris 3
• Avant le 8 avril, "Genre et médias : quels espaces de subversion ?", EFiGiES Paris
• Avant le 20 juin, "Homosexualité et traditions monothéistes", Paris
• Avant le 12 avril, "The place of women in war 1914-2014", Sarajevo
• Avant le 1er juin, "Comparative studies of gender segregation in vocational education and training – Institutional and individual perspectives", Comparative Social Research
4 - EN LIGNE :
• Pétition Collectif d’enseignants et chercheurs en biologie et philosophie de la biologie, "Genre et biologie : contre l’usurpation du discours scientifique"
• Odile Fillod, "Le connectome et la circulation circulaire des stéréotypes de genre"
5 - PUBLICATIONS :
• L’Homme et la sociéte, "Sexe et politique"
• Joël Lebeaume, L’enseignement ménager en France. Sciences et techniques au féminin, 1880-1980
• Lilian Mathieu, La Fin du tapin. Sociologie de la croisade pour l’abolition de la prostitution
• Owen Heathcote, From Bad Boys to New Men ? Masculinity, Sexuality and Violence in the Work of Éric Jourdan

====

1 - COLLOQUES :

• "Penser avec Françoise Collin, philosophe et féministe"
Colloque international co-organisé par l’IEC et le RING
Comité d’organisation :
Dominique Fougeyrollas (IRISSO, CNRS-Univ. Paris Dauphine)
Diane Lamoureux (Université Laval à Québec)
Pascale Molinier (Univ. Paris Nord 13)
Mara Montanaro (CERSES, Univ. Paris Descartes)
Florence Rochefort (GSRL, CNRS/EPHE)
Nadia Setti (Univ. Paris 8, CRESPPA-GTM)
Eleni Varikas (CNRS, CRESPPA-GTM)
5-6 mai
Université Paris Diderot, amphi Buffon, 9h30-18h, entrée libre dans la limite des places disponibles
Présentation :
Françoise Collin nous a quitté-e-s le premier septembre 2012. Elle était écrivaine, féministe, philosophe. Née à l’écriture par la poésie, ses premiers poèmes ont été publiés dans la revue Écrire et ses premiers romans, au Seuil, à la fin des années 1950. Sans abandonner la littérature, elle s’est consacrée ensuite à la philosophie et a fait paraître chez Gallimard un important essai philosophique, Maurice Blanchot et la question de l’écriture (1971), alors que Blanchot n’était connu que d’un cercle restreint.
En 1973, de retour d’un voyage à New York, elle crée et anime à Bruxelles la première revue féministe en langue française, Les Cahiers du Grif (Groupe de recherche et d’information féministe). Nomade et indépendante, elle s’installe à Paris en 1981 et relance une nouvelle version plus intellectuelle des Cahiers du Grif. Elle introduit alors sur la scène philosophique une lecture novatrice de Hannah Arendt ,qu’elle développera en 1999 dans L’homme est-il devenu superflu ? Hannah Arendt (Odile Jacob).
Françoise Collin voulait se situer à « l’articulation complexe entre poétique et politique », entre « politique et symbolique » pour penser le devenir du féminisme. Le féminisme en tant que sujet politique « imprévu » de l’histoire : tel est le défi de la « révolution permanente » de la pensée de Françoise Collin.
Par son refus de toute position dogmatique, sa pensée est aussi à même de rassembler les diverses réflexions sur le féminisme et sur le genre. Un colloque international sera donc l’occasion à la fois de faire connaître les multiples facettes de son parcours foisonnant, son envergure d’intellectuelle féministe et les aspects poétiques et politiques de son œuvre afin de poursuivre le dialogue auquel elle nous invite.
Le colloque s’organisera autour de trois thématiques :
- Philosophie et féminisme : la pensée et l’agir
- Créativité et symbolique
- Réceptions et enjeux
Programme et infos :
http://www.institutemilieduchatelet.org/colloque-detail?id=213

• "Le genre au cœur de la classe sociale. Travail des femmes et idéologie du genre dans la formation de la bourgeoisie"
Débat organisé par le MAGE
Mercredi 5 mars, de 17h à 20h
Amphithéâtre Durkheim - Sorbonne, galerie Claude Bernard, Esc. I, 54 rue Saint-Jacques, Paris
En présence de Catherine Hall, co-auteure de Family Fortunes. Hommes et femmes de la bourgeoisie anglaise 1780-1850
Programme :
Ouverture par Margaret Maruani, directrice du Mage et de la revue Travail, genre et sociétés, et Fatima Lalem, adjointe au Maire de Paris, en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes
Avec la participation de
Catherine Hall, DanièleKergoat, EleniVarikas, MichèleZancarini-Fournel
Débat
introduit et animé par Isabelle Clair, sociologue, CNRS-CRESPPA/GTM
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr

• "Créer, interpréter, diffuser la musique des femmes"
Neuvièmes rencontres du CReIM
Université Paris-Sorbonne (Institut de Recherche en Musicologie, UMR 8223) Université du Maine (CERHIO) Université de Reims Champagne-Ardenne (CERHIC)
Mercredi 5 mars 2014, 13h00-17h00
Université Paris-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, Paris, 5e Amphithéâtre Cauchy
Présentation :
Comment découvrir, interpréter et faire connaître la musique des compositrices d’hier et d’aujourd’hui ? La question de la diffusion est en effet cruciale pour les créatrices : nombreuses sont celles dans l’histoire qui se sont consacrées à des genres comme la mélodie leur permettant d’interpréter elles-mêmes leur musique sans avoir à passer par des institutions qui les rejetaient. Aujourd’hui encore, la volonté de faire entendre davantage d’œuvres de femmes dans les concerts se heurte à la méconnaissance de leur production. De nouveaux outils, catalogues et ressources numériques, sont nécessaires pour accompagner les interprètes souhaitant promouvoir ce répertoire sous-estimé.
Programme :
Présidence de séance : Raphaëlle LEGRAND (Université Paris-Sorbonne)
> Raphaëlle LEGRAND : Introduction
> Marge CRAMOISAN (Paris-Sorbonne) et Hyacinthe RAVET (Paris-Sorbonne) : « La programmation des compositrices de musique contemporaine aujourd’hui en France »
> Florence LAUNAY (Darmstadt) : « Le genre de la mélodie »
Table ronde animée par Catherine DEUTSCH (Paris-Sorbonne) : « Interpréter les compositrices : la recherche de répertoire, problèmes et outils », avec Clotilde ANGLEYS (Bibliothèque nationale de France), Claire BODIN (CRR de Toulon, Festival Présences féminines), Raquel CAMARINHA (soprano), Laurence DECOBERT (Bibliothèque nationale de France), Jeanne-Marie GOLSE (pianiste), Florence LAUNAY (soprano), Jean-Marc PONT-MARCHESI (pianiste)
> Katarina LIVLJANIC (Paris-Sorbonne, Ensemble Dialogos) : « Judith, Une histoire biblique de la Croatie renaissante » Pot au club des enseignants
Infos complètes :
http://www.creim.fr

• "S’engager pour l’égalité femmes-hommes"
Journée
Université de Cergy-Pontoise – Conseil général du Val d’Oise Lieu : UCP, site des Chênes - 33 boulevard du Port, Cergy Salle des conférences et 33 Tour
Jeudi 6 mars 2014, à partir de 14h00
Présentation :
Cette journée vous est proposée conjointement par la mission Egalité femmes/hommes de l’Université de Cergy-Pontoise, le séminaire de Recherche « Femmes et engagement » de l’UCP (centre de recherche Civilisations et identités culturelles comparées, CICC) et le Conseil général du Val d’Oise, dans le cadre de son Plan d’actions départemental de promotion de l’Egalité femmes-hommes.
Programme :
- 14h00-14h15 Ouverture de la journée
Brigitte Riéra, Vice-présidente en charge des Ressources Humaines et du contrat d’établissement à l’UCP et Karine Bergès, Chargée de mission Egalité femmes- hommes (UCP) Salle des conférences
- 14h15-15h Conférence inaugurale « Construction de l’identité masculine et parcours scolaire : la nécessité d’une approche féministe »
Sylvie Ayral, Professeure agrégée, docteure en sciences de l’éducation, auteure de La fabrique des garçons. Sanctions et genre au collège, PUF, 2011, Lauréate du Prix Le Monde la Recherche universitaire
- « Genre et sciences : s’affranchir des stéréotypes dans les choix d’orientation et de métiers »
- 15h00-15h30 : Conférence introductive « Femmes, science et stéréotypes » Colette Guillopé, Professeure des Universités en mathématiques, Présidente d’honneur de l’Association Femmes & Sciences, Chargée de mission Parité à l’Université Paris-Est Créteil
Pause
- 15h45-17h30 : Table ronde « S’engager pour l’égalité femmes-hommes : points de vue institutionnels et associatifs »
Marie-Christine Cavecchi, Vice-présidente du Conseil général du Val d’Oise, en charge de l’éducation et de l’enseignement supérieur Hélène Couprié, Directrice de l’Observatoire de la Vie Etudiante, UCP Nicole Fouché, Présidente de « Réussir l’Egalité Femmes-Hommes »
Claudine Hermann, Vice-Présidente de « Femmes & Sciences » Isabelle Passat, PRAG de mathématiques UCP-IUT, Chargée de mission Egalité des chances Marie-Sophie Pawlak, Présidente de « Elles bougent »
Véronique Slovacek-Chauveau, Vice-présidente de « Femmes & Mathématiques »
- 18h-19h30
Hall, salle des conférences
Conférence « L’activisme féministe à l’heure de la globalisation », Université ouverte Karine Bergès, Maîtresse de conférences en Civilisation hispanique, chargée de mission Egalité femmes/hommes UCP Salle des conférences
Contact :
egalitefemmeshommes@valdoise.fr

• "Intégrer la dimension du genre dans la recherche"
Organisée par la Mission pour la place des femmes au CNRS en collaboration avec l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS et la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS
Vendredi 7 mars 2014 CNRS - Campus Gérard-Mégie 3, rue Michel-Ange, Paris 75016
Programme :
8h30 Accueil - café
9h00 Introduction – Perspectives de financements CNRS, nationaux et européens (Horizon 2020) par Anne Pépin, directrice de la Mission pour la place des femmes au CNRS et co-responsable du Défi Genre de la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS
9h15 Prendre en compte le sexe/genre : des sciences humaines et sociales aux autres sciences, par Anne-Marie Devreux, sociologue, DR CNRS au Centre de Recherches Sociologiques et Politiques de Paris et co-responsable scientifique du Défi Genre de la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS
9h30 Le projet EU/US Gendered Innovations in Science, Health & Medicine, Engineering, and Environment : études de cas, par Londa Schiebinger, professeure d’histoire des sciences à l’Université Stanford, USA
10h15 Sexe et genre dans la recherche en biologie, clinique et santé, par Françoise Moos, biologiste, DR CNRS éméérite, experte à la Mission pour la place des femmes au CNRS
11h00 Prise en compte de l’analyse de sexe et de genre dans le recherche en santé et environnement, par Donna Mergler, professeure émérite en sciences biologiques, Centre de recherche interdisciplinaire sur la biologie, la santé et l’environnement (CINBIOSE) de l’Université du Québec à Montréal, Canada
11h45 Débat autour des études de genre, de leur histoire et de leur place dans la recherche, animé par Sandra Laugier, philosophe, directrice adjointe scientifique à l’INSHS et co-responsable du Défi Genre de la Mission pour l’interdisciplinarité du CNRS. Table ronde avec :
Anne-Emmanuelle Berger, Directrice du GIS Institut du Genre
Florence Rochefort, Présidente de l’Institut Emilie du Châtelet pour le développement et la diffusion des recherches sur les femmes, le sexe et le genre
Sandra Boehringer, Maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg
Lola Gonzalez-Quijano, représentante d’EFiGiES, association de jeunes chercheuses et chercheurs en études féministes, genre et sexualités
Donna Mergler, professeure émérite, Centre de recherche interdisciplinaire sur la biologie, la santé et l’environnement de l’Université du Québec à Montréal, Canada
Inscription avant le 3 mars à :
dimensiongenrecnrs7mars@cnrs-dir.fr

• "Nouvelles sciences du genre"
Journée internationale des droits des femmes organisée par la Mission
pour la place des femmes au CNRS, la Mission pour l’interdisciplinarité du
CNRS, le Groupement d’Intérêt Scientifique « Institut du Genre » et
l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS
Lundi 10 mars
CNRS, 3 rue Michel-Ange, 75016 Paris.
Programme et infos :
http://www.cnrs.fr/mpdf/IMG/pdf/programme_colloque_10_mars_version_210214.pdf
Inscription :
colloqueCNRS10mars@cnrs-dir.fr

• "Sandra Boehringer / Violaine Sebillotte-Cuchet"
Rencontre-débat organisée par l’Institut du Genre et le Columbia Global Center de Reid Hall
Jeudi 13 mars 2013 de 18h30 à 20h30
Programme :
Débat autour des ouvrages Des femmes en action L’individu et la fonction en Grèce ancienne et Hommes et Femmes dans l’Antiquité grecque et romaine Le genre : méthodes et documents
avec Chantal Audry, journaliste et écrivain, auteur de La femme et le travesti et Marianne Blidon, géographe à l’université Paris 1 et co-directrice de Genre, Sexualité & Sociéte
Contact :
isabelle.pastor-sorokine@mshparisnord.fr

• "Filles et Garçons dans les « cités » : Des parcours de vie multiples"
Journée d’études
Comité d’organisation :
Judith Fremeaux, Christine Gruson, Carine Guérandel, Michaël Herman, Nelly Kopertowski (réalisation de l’affiche), Eric Marlière
13 mars
IUT de Tourcoing
Programme et infos :
http://www.iut.univ-lille3.fr/wordpress/wp-content/uploads/2013/03/programmejournee.pdf

• "Sexisme, jeux vidéo et culture geek"
Journée d’études organisée par le laboratoire junior GenERe et le Club Retrogaming
jeudi 27 mars 2014, 13h-19h
Amphi Schrödinger
ENS de Lyon (site Monod)
46 allée d’Italie, Lyon (Métro Debourg)
Programme :
13h-16h :
> Mar_Lard, gameuse féministe et blogueuse
Genre & jeu vidéo : représentations et rapports de domination
> Marion Coville, doctorante (Paris 1)
Articuler rapports sociaux de genre, de classe, de « race » et de sexualité : une approche intersectionnelle du jeu vidéo
> Mehdi Derfoufi, chercheur ATER (Lyon 1)
Cinéphilie / culture geek : tu seras un homme mon fils
Entretien
16h-17h :
avec Sandra Fesquet, cofondatrice du studio BlackMuffin
Table-ronde
17h-19h :
sur l’univers libriste, les comics, les jeux en ligne et le cyberféminisme…
animée par :
Gwen Desliens, technicienne informatique et blogueuse : « Les libristes, la motarde et la petite culotte »
avec
Isabelle Guillaume, doctorante (ENS de Lyon) : « Représentations et perceptions du féminin dans le comic book The Sandman de Neil Gaiman »
Fanny Lignon, maîtresse de conférence (Lyon 1) : « Chore Wars : l’emmerdant et l’amusant »
Jessica Soler-Benonie, doctorante (Toulouse II)
Infos et contact :
http://labogenere.fr/2014/02/journee-sexisme-jeux-video-et-culture-geek/

• "Le traitement judiciaire des séparations conjugales en France et au Québec"
Journée d’études du pôle genre de l’IRISSO organisée par l’équipe RUPTURES (ANR-12-JSH1-003-01 & ANR-10-IDEX-0001-02-PSL)
5 mai 2014, Université Paris-Dauphine, salle A 711
Présentation :
Cette coopération universitaire franco-québécoise vise une comparaison attentive aux convergences comme aux divergences, aux circulations bilatérales comme à celles structurées à une échelle plus vaste. Pour cela, le projet adopte une approche à la fois « par le droit » et « par le bas », se situant ainsi dans le sillage de la sociologie politique du droit ainsi que des law and politics studies, qui ont progressivement renoncé à focaliser leur attention sur les seuls échelons supérieurs de l’institution judiciaire pour s’intéresser aux litiges ordinaires.
Programme :
10H : Introduction de Sibylle Gollac (CNRS-­‐IDHE) et Céline Bessière (IRISSO-­‐U. Paris Dauphine)
10H30 : Hélène Steinmetz (ENS) : « Les juges français et québécois sont‐ils des street level bureaucrats ? »
Discussion : Thierry Kirat (CNRS-IRISSO)
11H45 : Emilie Biland (U. Laval), Martin Chabert (ENS, EHESS) & Gabrielle Schütz (UVSQ‐Printemps) : « Les conjoints non‐marié sont‐ils des droits ? Les scènes politiques, judiciaires, académiques et médiatiques d’une affaire québécoise »
Discussion : Vanessa Codaccioni (U.Paris8-CRESPPA-­‐CSU)
14H : Emilie Biland (U. Laval) et Gabrielle Schütz (UVSQ-Printemps) : « Tel père, telle mère ? Expérience et traitement des déviances par la justice familiale québécoise »
Discussion : Sandrine Garcia (IRISSO-U.ParisDauphine)
15H30 : Céline Bessière (IRISSO-U. Paris Dauphine), Benoît Coquard (GRESCO-­‐U. de Poitiers), Sibylle Gollac(CNRS-IDHE), « Ce que la classe fait au genre. Le cas des affaires familiales en France »
Discussion : Catherine Achin (U.ParisEstCréteil,CRESPPA-­CSU)
17H : Conclusion Sophie Bernard (IRISSO-U.ParisDauphine)
Contact :
celine.bessiere@dauphine.fr

• "Les âges de la vie : Reconfigurations et enjeux pour les femmes"
12e édition de l’Université féministe d’été
Université Laval (Québec) du 18 au 23 mai 2014.
Présentation :
Les sujets et les angles d’approche sont variés et une large place est accordée aux échanges dans chacune des séances, le tout dans une atmosphère très conviviale. Vous aurez l’occasion de participer à un colloque scientifique, d’entrer directement en contact avec des spécialistes de réputation internationale, ainsi que d’échanger avec ces personnes ainsi qu’avec des confrères et consœurs étudiantes de différentes universités qui partagent vos intérêts.
Le colloque de l’Université féministe d’été est offert comme colloque seulement et comme cours d’été de 3 crédits aux étudiants et étudiantes de toutes les disciplines sous les numéros FEM-2000 et FEM-7003.
Des renseignements plus détaillés se trouvent sur le site web, mais n’hésitez pas à nous écrire (universite-feministe-ete@fss.ulaval.ca) ou à nous téléphoner (418-656-2131 poste 8930) si vous avez besoin de renseignements supplémentaires.
Programme :
- 18 mai 14h-17h : ACCUEIL
Pavillon Palasis-Prince-, salle 0610 (salle IBM)
15h : Rencontre pédagogique pour les personnes inscrites aux cours FEM-2000 et FEM-7003
- 19 mai 9h-12h : Ouverture
Pavillon Palasis-Prince, (salle à préciser )- Allocutions de bienvenue
Hélène Lee-Gossselin (Titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant, Femmes, Savoirs et Sociétés, Responsable de l’Université féministe d’été)
Éducation :
Mélanie Julien et Lynda Gosselin (Conseil supérieur de l’éducation) : Les façons actuelles de réaliser des études universitaires : entre opportunités et désavantages pour les femmes
Natalie Rinfret (École nationale d’administration publique) : Think manager, think male ; est-ce toujours d’actualité ?
- 19 mai 14h-17h : Conditions de vie
Marie-José Naud (Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec) : Pourquoi les femmes devraient-elles se préoccuper de leur retraite ?
François Blais (Faculté des Sciences Sociales, Université Laval) : Un revenu garanti « du berceau au tombeau » : perspectives féministes sur l’allocation universelle
- 20 mai 9h-12h : Mieux connaître l’évolution, la nature des changements et leur ampleur
Pavillon Palasis-Prince, salle 0610 (salle IBM)
Stéphanie Gaudet (Université d’Ottawa) : Les parcours de vie des femmes comme moteur des changements sociaux
- 20 mai 14h-17h : Territoire et activités
Pavillon Palasis-Prince, salle 0610 (salle IBM)
Denise Piché (Université Laval) : Repenser nos milieux de vie pour bien vieillir au féminin
Guylaine Demers et Carolle Leclerc (Université Laval) : Pour le look, pour la santé, pour l’autonomie ? Le rapport des femmes à l’activité physique aux âges de la vie
- 21 mai 9h-12h : Éthique et soins de santé
Pavillon Palasis-Prince, salle 0610 (salle IBM)
Édith Deleury (Commission de l’éthique, de la science et de la technologie du Québec) : La médicalisation de la maternité et de la procréation
Maria De Koninck (Université Laval) : Les développements techniques et l’éviction du corps féminin
- 21 mai 14h-17h : Vulnérabilités
Johane Martel (Université Laval) : La construction et l’expérience d’identités autochtones chez les femmes incarcérées
Luc Audebrand (Université Laval) : Les femmes dans l’économie sociale et solidaire : Un pansement ou une panacée ?
- 21 MAI, 19h30-21h : Conférence publiques
Francine Lavoie (Université Laval) : Détresse ou enchantement : la sexualité de 8 ans à 18 ans
Sandrine Ricci (Université du Québec à Montréal) : Quand le « droit au sexe » des hommes rime avec l’injonction à la libération sexuelle des femmes (http://crires.ulaval.ca)
- 22 mai 9h-12h : Les femmes qui font la différence
Pavillon Palasis-Prince, salle 0610 (salle IBM)
Maria De Koninck : Une religieuse, vous dites ? Histoire de vie de soeur Simone Voisine
Widia Larivière (titre à venir)
- 22 mai 14h-16h30 : Santé
Geneviève Rail (Concordia University) : Critique féministe des discours dominants en santé à trois âges de la vie
Michèle Charpentier (titre à venir)
Séance présidée par Guylaine Demers (Université Laval)
- 22 mai 17-19h : Réception
Lancement numéro de la Revue Recherches Féministes. Célébration des 20 ans du programme ViRAJ (sur la prévention de la violence dans les relations amoureuses des jeunes). Présentation de livres de l’éditorial Remue-ménage.
- 23 mai 9h-12h : Clôture - Temps de travail
Pavillon Palasis-Prince, salle 0610 (salle IBM)
Diane-Gabrielle Tremblay (TÉLUQ) : Les âges de la vie et le parcours familial/professionnel des femmes : trajectoires contrastées
Séance présidée par Hélène Lee-Gosselin (Titulaire de la Chaire Claire Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés, Université Laval)
- 23 mai 13h30
Pavillon Palasis-Prince, salle 0610 (salle IBM)
Rencontre pédagogique pour les personnes inscrites aux cours FEM-2000 et FEM-7003
Contact :
universite-feministe-ete@fss.ulaval.ca
http://universitefeministedete.fss.ulaval.ca

• "New Perspectives for Women Scientists Careers in Europe"
Organized by the European Platform of Women Scientists EPWS
at the French Ministry of Higher Education and Research,
11 juin au MESR, rue Descartes, Amphi Stourdzé
de 10 h à 16 h 30
Draft Programme of the Conference
10.00 Opening by the French Minister of Higher Education and Research (to be confirmed)
10.10 Welcome address Dr. Brigitte Muehlenbruch, President of EPWS
Session 1. Gender in the new European Framework Programme Horizon 2020
Chair : Yvonne Pourrat, ECEPIE and CDEFI
10.20 Welcome by Elisabeth Morin-Chartier, Member of the European Parliament, President of the European Union of Women
10.35 “Gender in the European Research Area and in the new European Framework Programme Horizon 2020”, Viviane Willis-Mazzichi, Head of Sector “Gender”, European Commission, DG Research and Innovation
11.05 "Contact Point Women into EU Research - best practice and strategies for Horizon 2020",
Nadine Heller-Genath, Contact Point Women into EU Research / FiF, Bonn, Germany
11.30 Current gender- related EU projects :
INTEGER, Anne Pépin, CNRS, France ; EGERA, Maxime Forest, Sciences Po, France ; GenderTIME, Anne-Sophie Godfroy, UPEC, France ; GENOVATE, Ilenia Picardi, project manager, University of Naples Federico II, Italy ; STAGES, Giovanna Declich, ASDO, Italy.
12.30-14.00 Lunch Break
Session 2. Up-skilling Women Scientists Careers - European and French perspectives
Chair : Claudine Hermann, EPWS and Femmes & Sciences
14.00 Key Note Speech : “Women, Gender & Science : Modern sexism in action”
Prof. Nicky Le Feuvre, University of Lausanne, Switzerland
14.40 Round table on Human Resources Management in R&D in the private sector and in public research institutions : Sophie Sergent, IFREMER ; Colette Guillopé, UPEC ; Marie-Stéphane Pefferkorn, Airbus Group, HR manager from the enterprise PSA
15.30 Mentoring experiences in France (Christine Charretton, femmes et mathématiques and May Morris, Femmes & Sciences) and in Europe (Helene Fueger, University of Fribourg, Switzerland)
16.05 Conclusion André Béraud, ECEPIE
16.15 Coffee and Networking
16.45 EPWS General Assembly (only for EPWS members)

====

2 - SEMINAIRES :

• "Corps, genre et parenté : représentations contemporaines"
Séminaire de l’EHESS, Centre de la Vieille Charité, Marseille
Deuxième partie : La vie devant soi. La jeunesse face aux conceptions du couple et de la parentalité (Agnès Martial, Françoise Douaire-Marsaudon)
Le jeudi de 10h30 à 12h30, à partir du 13 mars 2014, salle B
Le séminaire portera cette année sur un thème particulier : adolescence et jeunesse à la croisée des transmissions générationnelles
Programme :
13 mars - Présentation du séminaire / La transmission des normes corporelles et sexuelles dans les sociétés occidentales contemporaines, I ( Agnès Martial)
20 mars - La transmission des normes corporelles et sexuelles dans les sociétés occidentales contemporaines, II ( Agnès Martial)
3 avril - Adolescences en anthropologie des sociétés lointaines (Françoise Douaire Marsaudon)
10 avril - La transmission des techniques et des savoirs sur la parentalité/ la parenté (Agnès Martial)
17 avril - Journée d’étude « Corps, amours et parenté : approches anthropologiques et sociologiques du genre durant l’adolescence et la jeunesse », salle A, Centre Norbert Elias, 9h-17h.
15 mai - Les transmissions parents/enfants en Polynésie (Françoise Douaire-Marsaudon)
Contact :
agnes.martial@univ-amu.fr

• Abigail Solomon-Godea, "Constance Mayer. La mythologie, l’historiographie et le féminisme"
Conférence au Louvre
Auditorium
5 mars, 19h
Présentation :
Il y a plusieurs manières d’aborder la « question » idéologique et historiographique posée par les artistes femmes. L’approche de l’œuvre de Constance Mayer (Marie-Françoise-Constance Mayer-La Martinière) par l’Histoire de l’art les regroupe en grand nombre. Compagne, assistante et collaboratrice d’un artiste plus célèbre, Pierre-Paul Prud’hon, Mayer a connu un rapide succès public avant de mettre une fin tragique à sa vie à l’âge de 45 ans. Autant dire que sa vie et son art ont fourni un terrain fertile pour la mythification. C’est ce matériau dans son ensemble : production, biographie et réception, qui rend aujourd’hui le cas de cette « vie d’artiste » particulièrement adapté à une analyse discursive qui soulève tout en ensemble les questions relatives au sexe, au genre, et à l’écriture de l’histoire de l’art.
Infos :
http://www.louvre.fr/constance-mayer%C2%A0-la-mythologie-l-historiographie-et-le-feminisme?cycle=87084

• "Etudes de genre"
Séminaire doctoral
Paris Sorbonne - Centre Malesherbes
Ce séminaire est également ouvert aux étudiantes et étudiants de master
Vendredi 7 mars 2014
13 h 45-17 h 15
Centre Malesherbes, salle 301
108, boulevard Malesherbes, Paris 17e
Intervenant.e.s :
> Patrick Farges (MCF, Sorbonne Nouvelle) :
« Écrire une histoire des masculinités (sources – méthodes) : l’exemple des Yekkes en Palestine/Israël après 1933 »
> Régine Atzenhoffer (MCF, Université de Strasbourg) :
« Genre et narration : roman féminin populaire de langue allemande »
Contact :
bernard.banoun.sorbonne@gmail.com

• "Genre, écoféminisme et care environnemental"
Séance du séminaire Genre, développement, environnement, alimentation
En lien avec le Réseau Thématique Pluridisciplinaire du CNRS care et environnement
14 mars 2014, Toulouse
9h00-17h00
Présentation :
Alors que les approches scientifiques (réductionniste, économiciste), et politique (privatisation) du vivant deviennent dominantes, y compris dans les effets qu’elles imposent par leurs logiques aux filières de productions, notamment en agriculture, les actions pratiques, les philosophies du geste et de l’acte continuent d’être marquées, encore plus dans les formes productives alternatives, par d’autres revendications ou attitudes dans la relation au vivant et à la nature. Pourquoi, comment et avec quelles conséquences, les dimensions affectives et de responsabilité par rapport au vivant, les éthiques du soin, de l’attention historiquement construites du côté du féminin, ont-elles été déconsidérées et évacuées, créant les conditions pour une vision réductionniste et économiciste du vivant ? Comment ces questions et ces engagements s’articulent-ils avec les nouvelles demandes de consommer des biens alimentaires sains et plus largement de vivre dans des environnements non nuisibles aux habitants ?
L’articulation entre care et environnement lie les préoccupations contemporaines sur l’environnement à nos dépendances et responsabilité collective vis-à-vis du monde qui nous entoure, dans un rapport quotidien et des activités ordinaires. L’éthique du care permet de discuter la marginalisation d’une sensibilité classiquement attribuée aux femmes. Elle marque toutefois le caractère ambivalent de l’association symbolique et pratique dans l’imaginaire collectif des femmes au care, lié aux conditions historiques de la « division du travail moral » qui a déconsidéré socialement et moralement les activités de soin. L’ambivalence est liée, d’un côté, au cantonnement historique des femmes au domestique, au privé, à l’attention aux autres, à la cuisine/alimentation ce qui les privent de l’accès à la sphère publique et au politique. La dénonciation de l’idée de complémentarité tient au caractère d’assignation et au déni d’un possible engagement politique. Mais, d’un autre côté, l’attention aux besoins et aux attentes d’autrui est aussi un « précieux héritage ».
Programme :
9h-9h30 : accueil
9h30-10h15 : Hélène Guétat-Bernard, sociologue, Dynamiques Rurales, ENFA – introduction de la journée et présentation de l’ouvrage dirigé par Guétat-Bernard H. et Saussey M., 2014, Penser le genre et l’environnement au Sud, Montpellier, IRD, collection A travers champ.
10h15-11h00 : Caroline Goldblum, Doctorante en histoire Contemporaine, FRAMESPA, UTM, Françoise d’Eaubonne (1920-2005) à l’origine du mouvement écoféministe en France
11h00-12h00 : Catherine Larrère, philosophe, Paris 1-Panthéon Sorbonne, La nature a-t-elle un genre ? Variétés d’écoféminisme
12h00-12h30 : débat général 14h-15h00 : Fabienne Brugère, philosophe, ADESS-CNRS, Bordeaux,
Quelle société voulons-nous ? Le care et le soin.
15h00-16h00 : Geneviève Azam, économiste, Dynamiques Rurales, UTM, dette écologique, don et écoféminisme
16h00-17h : débat et conclusion de la journée
Contact :
helene.guetat-bernard@educagri.fr

• "Mouvements féministes et mouvements de femmes au Moyen-Orient"
Séance du séminaire interdisciplinaire de recherches sur le genre
Séance co-organisée avec l’équipe 2 du Centre Max Weber.
Institut des Sciences de l’Homme - Lyon
Christine Planté (LIRE) et Laurence Tain (CMW)
Mercredi 19 mars 2014 10h-13h - Élise RIVET
ISH, centre Berthelot 4ème étage
Présentation :
Le séminaire interdisciplinaire de recherche sur le genre s’inscrit dans la continuité des études sur le genre menées à Lyon dans le cadre de différentes équipes de recherche (CRPPC ; Centre Max Weber ; ICAR ; IHPC ; LARHRA ; LIRE ; Passages XX-XXI ; Triangle...). Il se tient avec le soutien de l’Institut des Sciences de l’Homme et du thème « Genre et intersectionnalités » de l’ARC 5.
Centré sur des questions d’épistémologie et de méthodologie, il associe intervenant.e.s des équipes lyonnaises et intervenant.e.s extérieur.e.s pour confronter des expériences de recherches, des travaux récents et les questions soulevées dans les différentes disciplines où sont menées des études sur le genre. Il permet aussi de faire le point sur les apports importants de la recherche dans d’autres pays.
Ouvert aux enseignant.e.s chercheurs/euses et aux étudiant.e.s de niveau master et doctorat, il peut donner lieu à la validation de crédits de master avec l’accord des responsables des différentes formations.
Intervenantes :
> Marie Ladier-FouLadi, directrice de recherche IIAC-TRAM (CNRS-EHESS) « Lutter contre les discriminations envers les femmes : récit du mouvement féministe en Iran post-révolutionnaire ».
ipek MerciL, professeur de sociologie - Centre pour la recherche sociale (Université de Galatasaray, Istanbul) « Le mouvement des femmes islamistes en Turquie ».

====

3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 1er mars
"Femmes, genre et technologies de l’information et de la communication (Europe, XIXe-XXIe siècles)"
Colloque international FGTIC
Paris 15-16 mai 2014
Organisé par le LabEx EHNE (Écrire une histoire nouvelle de l’Europe), Axes 1 et 6 (http://www.labex-ehne.fr) En partenariat avec l’Institut des sciences de la communication du CNRS
Argumentaire :
Bien que des travaux pionniers aient contribué depuis quelques années à éclairer plusieurs aspects de la construction genrée des technologies de l’information et de la communication (TIC), au travers d’analyses portant sur les demoiselles du téléphone, sur les auditrices de la radio, ou encore sur les ENIAC Girls, la place des femmes et du genre dans l’histoire des technologies de l’information et de la communication reste encore largement à penser et à écrire, que ce soit le rôle et les représentations des deux sexes en matière de recherche, de conception, d’utilisation, de consommation ou d’usages.
Ces deux journées souhaitent croiser les regards européens sur les relations historiques qu’entretiennent les femmes avec les technologies de l’information et de la communication, et ce depuis le télégraphe. Elles invitent à des analyses transnationales et interdisciplinaires sur le temps long, convoquant autant l’histoire de l’informatique et des TIC que par exemple celle du travail, des organisations, de la consommation, de l’éducation, des médias et les études de genre.
En croisant les imaginaires, valeurs, figures, modèles, pratiques qui traversent l’histoire du télégraphe, du téléphone, de la radio, de la télévision, de l’internet et des dispositifs numériques, nous souhaitons en particulier explorer la manière dont l’histoire des technologies de l’information et de la communication peut enrichir les études de genre et dont celles-ci peuvent en retour éclairer différemment celles sur les TIC, autour de plusieurs angles (non exclusifs d’autres approches) :
- Les actrices des TIC : figures historiques individuelles et collectives, conceptrices, informaticiennes, chercheuses, utilisatrices professionnelles, consommatrices, etc.
- Les représentations genrées des acteurs et publics des TIC et leurs évolutions (discours, publicité, enseignement et éducation, imaginaires, etc.)
- Les groupes impliqués au sein des TIC traversés par la problématique du genre (associations européennes, collectifs nationaux ou transnationaux, etc.)
- Les TIC comme producteurs de nouveaux espaces d’expression du genre - La spécificité ou non de la recherche européenne dans l’approche genrée des TIC au
regard des travaux menés outre-Atlantique ?
Les communications, d’une durée de 20 minutes, pourront être faites en français ou en anglais. Le comité scientifique sera par ailleurs sensible aux propositions qui intègreront une dimension diachronique et celles qui aborderont de manière explicite la dimension européenne. Les propositions de jeunes chercheuses et chercheurs sont les bienvenues.
Soumission
Les propositions doivent être envoyées à fgtic@iscc.cnrs.fr Elles doivent tenir en une page, intégrer une bibliographie et si possible une proposition de plan. L’auteur-e peut joindre dans le corps de son message électronique un aperçu de ses travaux et une courte biographie.
Calendrier :
Date limite d’envoi des propositions de communication : 1er mars 2014 Notification d’acceptation : 15 mars 2014 Colloque international : 15-16 mai 2014
Vous pouvez retrouver ces informations sur le site http://genreurope.hypotheses.org/

• Avant le 31 mars
"La condition féminine en France, en Allemagne et en Europe : Regards croisés, XIXe-XXe siècles"
Colloque organisé par Comité franco-allemand des historiens
23-25 octobre 2014, Grenoble
Argumentaire :
L’égalité entre femmes et hommes constitue de nos jours une valeur fondamentale de l’identité européenne ainsi qu’un droit universel. En Allemagne, en France et ailleurs, cette égalité, elle-même issue d’une longue histoire, est considérée comme un acquis irrévocable (même si réalisation concrète laisse souvent à désirer). Le développement des études de genre, devenues elles-mêmes un domaine établi de la recherche dans les sciences de l’homme et de la société, a permis de mieux comprendre cette évolution, a attiré l’attention sur d’importants malentendus méthodologiques et a élargi les perspectives. En dépit de ces avancées, un grand nombre d’études portant sur ces thématiques restent cantonnées à un seul pays, tandis que persistent des différences d’approche et de discours d’un pays à l’autre. Historiographiquement parlant, le passage de l’histoire des femmes à l’histoire du genre n’a-t-il pas semblé confirmer l’idée d’une « singularité française » ? Pourtant la « condition féminine », dans ses structures et déterminations comme dans ses perceptions et transformations, est, pour reprendre en l’adaptant l’expression de Françoise Collin, « tout le contraire d’une spécificité nationale, bien différente en cela du vin ou du fromage ».
Partant de ce constat, le prochain colloque du comité franco-allemand des historiens se propose de contribuer à une internationalisation du regard porté sur la « condition féminine ». Il portera sur les questions suivantes : quels sont les facteurs qui ont marqué les évolutions des XIXe et XXe siècles et sont responsables des transformations de la « condition féminine » en France, en Allemagne et en Europe, avec leurs avancées et leurs reculs ? Quelle est dans ce contexte général la place spécifique des temps de guerre et des temps de paix ? Quel a été le rôle respectif des spécificités nationales et des tendances de fond transnationales ? En quoi les modalités spécifiques d’expression et d’articulation du féminisme ont-elles marqué les différences nationales en matière politique, sociale, culturelle ou affective ?
L’objectif du colloque est d’aider à développer une perspective englobante qui prenne en compte aussi bien les conditions structurelles de la « condition féminine » que les pratiques et les représentations. Il se conçoit de ce fait comme un colloque ouvert et fera place à des contributions relevant tout autant de l’histoire politique, juridique ou économique que de l’histoire de la littérature et des arts.
Le colloque aura lieu du 23 au 25 octobre 2014. Il se tiendra à l’Institut d’Etudes Politiques et à la Maison des Sciences de l’Homme de Grenoble. Les frais de transport et d’hébergement des intervenants seront pris en charge par le comité franco-allemand. Les actes du colloque seront publiés ultérieurement dans la série des publications du comité.
Les personnes désireuses de présenter une communication au colloque sont priées d’envoyer le titre de leur intervention, un bref résumé (500 mots au maximum) ainsi qu’un CV succinct avant le 31 mars à Anne Kwaschik (a.kwaschik@fu-berlin.de) et Etienne François (etienne.francois@fu-berlin.de).
Le colloque relevant de l’histoire comparée, de l’histoire des transferts et de l’histoire croisée, la préférence sera donc accordée à des propositions allant dans le sens de ces approches. Des communications comparées proposées par un tandem franco-allemand seront également les bienvenues. Sans être écartées d’emblée, les propositions s’inscrivant dans cadre uniquement national ne seront cependant pas considérées comme prioritaires.
Infos complètes :
http://www.historikerkomitee.de/?p=2574

• Avant le 31 mars
"Transferts culturels et études de genre"
Journées d’études doctorales de l’École Doctorale 122 « Europe latine et Amérique latine »,
Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
6 et 7 juin 2014
Argumentaire :
Les récentes polémiques soulevées en France autour des études de genre montrent l’émergence d’un domaine disciplinaire de plus en plus présent dans le champ médiatique et scientifique international.
Nos journées d’étude désirent revenir sur la situation contemporaine des études de genre et sur ce qu’elles peuvent signifier pour nos domaines disciplinaires (littérature, langue et civilisations étrangères), en choisissant le point de vue du transfert culturel.
Ce n’est qu’à travers une approche interdisciplinaire qu’il est possible de retracer l’évolution temporelle et spatiale des notions de "masculin", de "féminin", de "genre" et "d’orientation sexuelle".
À partir de leur inscription dans le langage même, ces catégories structurent les cultures de manière variable. Elles demandent donc à être définies, redéfinies ou mise en discussion à travers une réflexion anthropologique, socio-historique, philosophique.
Nous encourageons donc vivement les approches comparées et contrastives entre aires culturelles et périodes différentes, en insistant en particulier sur les liens de transfert culturels et traductifs.
Le cadre chronologique proposé est délibérément ample : il va du XVe au XXe siècle. Seront privilégiées les études portant sur l’Europe latine et l’Amérique latine : les autres aires culturelles ne sont pas exclues pour autant. 
Trois axes pourront guider la réflexion :
- Théories du genre et pratiques interculturelles. Comment le discours sur le genre évolue historiquement, de quelle manière est-il traduit, adapté, déformé, approfondi, à l’échelle internationale ? Nous pourrions par exemple nous intéresser à l’histoire et à l’étude de la pensée féminine et féministe, à leurs conquêtes et aux oppositions qu’elles ont rencontrées et qu’elles rencontrent encore aujourd’hui. L’intérêt pourra porter aussi sur les formes les plus récentes d’instrumentalisation, de récupération politique ou de banalisation de ces pensées. En particulier, on pourra interroger leur articulation aux mouvements d’émancipation homosexuels ou "queer". Enfin, l’accent sera mis sur la portée concrète de ces théories et sur leur articulation à des pratiques, à des situations historiques singulières. Il ne s’agira pas donc de refouler leur lien à l’action politique et au militantisme, mais plutôt de le recontextualiser.
- Créativité artistique et productivité analytique. Parmi toute les pratiques produites par les théories de genre, le lien avec la production d’œuvres d’artistiques nous paraît particulièrement prégnant. Quelle est donc, historiquement, la productivité de ces champs théoriques dans le domaine de l’art et de la littérature ? Comment l’art traduit des points de vue genrés ? D’autre part, en quoi ces études permettent-elles de jeter aujourd’hui un regard neuf sur nos objets de recherche, en adoptant, par exemple, de nouvelles méthodologies ? Peuvent-elles contribuer à éclairer des objets d’études donnés, ou même à constituer de nouveaux corpus ?
- Intersection, transferts, traductions. Le discours sur le genre est lui-même en incessant transfert et traduction. La dislocation des catégories culturelles, linguistiques, et des catégories de genre semble aller de pair. Inversement, on remarque des similarités dans les mécanismes d’exclusion, de négation et "domestication" de l’étranger (Saïd) qu’il soit linguistique, culturel et/ou sexuel. Ce dernier axe de réflexion pourra ainsi s’appuyer sur le concept d’intersection pour travailler sur le lien complexe qui existe entre les théories de genre et les transferts culturels. 
Les résumés de propositions de 300 mots environ sont à envoyer aux organisateurs : Emilio Sciarrino et Elisabetta Simonetta (sciarrino.emilio@gmail.com, elisabetta.simonetta@gmail.com) avant le 31 mars.

• Avant le 8 avril
"Genre et médias : quels espaces de subversion ?"
Journée d’études organisée par l’Atelier Genre et Médias - EFiGiES
Comité d’organisation :
Mélanie Lallet, doctorante en SIC, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3 Isabelle Matamoros, doctorante en Histoire et Litt. française, Universités Paris 5 et Lyon 2 Doriane Montmasson, doctorante en Sciences de l’éducation, Université Paris 5 Marie-Sherley Valzema, doctorante en SIC, Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
11 juin 2014 – Labo 13
15, rue Jean-Antoine de Baïf, 75013 Paris
Argumentaire :
Les médias ont souvent été appréhendés comme un laboratoire du genre, source et vecteur d’une conception normative et hiérarchisée des représentations qui lui sont associées. S’ils reproduisent les normes dominantes, des éléments transgressifs, voire subversifs, émergent parfois au sein de ces espaces, déstabilisant les assignations sexuées et les oppositions binaires. L’objectif de cette journée d’études est de mettre en lumière ces possibilités, en articulation avec les différents moments du temps médiatique (discours, production, réception).
Les médias, dans leur acception la plus large – presse, audiovisuel, NTIC, littérature, musique, spectacles vivants, cinéma etc. – peuvent-ils jouer un rôle dans la transgression voire la subversion des normes et des rapports de genre ? Peut-on, par les médias, y contrevenir ou les déstabiliser ? Quels sont les dispositifs employés à cet effet ? La subversion peut-elle venir d’une réappropriation des contenus médiatiques par les publics ? Les médias peuvent-ils être un outil au service de contre-publics féministes et queer ?
Pour répondre à ces différentes questions, plusieurs axes peuvent être dégagés :
Axe 1 : Discours médiatiques, mutation(s), subversion.
On s’interrogera ici sur l’apparente reconduction, dans les médias, d’une conception dominante du genre. Les normes relayées par la sphère médiatique sont-elles invariablement une reconduction à l’identique de cette vision ? Les discours sur le genre véhiculés par les médias n’ont-ils pas, au cours du temps, connu de sensibles et lentes évolutions (différenciation moins explicite des rôles masculins et féminins, mise en lumière de nouveaux modèles de comportements) ? Ces mutations « silencieuses » sont-elles le résultat d’actes transgressifs ou n’en représentent-elles en définitive qu’un point de départ ? Il conviendra dans cette perspective de s’interroger sur la place et le rôle de la sphère médiatique dans les processus de subversion. Les médias peuvent-ils être la source de nouvelles contestations ? Les transgressions qu’on y repère peuvent-elles aboutir à la subversion ou les médias ne sont- ils finalement qu’un espace du dicible, les miroirs de mouvements subversifs déjà amorcés ? On se demandera enfin comment les discours médiatiques sur le genre sont appréhendés par les publics. Y a-t-il une place pour la subversion du côté de la réception ? La diffusion d’une
conception traditionnelle du genre est-elle unanimement perçue comme une (ré)affirmation de la hiérarchisation des sexes ou peut-elle faire l’objet d’une réception oblique ? Inversement, les éventuelles mutations perceptibles dans les médias sont-elles nécessairement interprétées à la lumière d’une conception plus égalitaire du genre ?
Axe 2 : Médias subversifs ? Militer et résister dans les médias.
Encore aujourd’hui, les médias semblent relativement traditionnels dans leurs structures. Les études récentes dénoncent en effet la faible représentation des minorités sexuelles et des femmes au sein des producteurs de l’information et des détenteurs du capital des médias. Pourtant, accéder au métier de journaliste, créer un média, exprimer une parole discordante constituent autant de possibilités à la fois de visibilité, de contestation et d’introduction de revendications nouvelles dans l’espace public, voire d’apprentissage de la démocratie.
Dans cet axe, on pourra revenir sur l’évolution, historique et sociologique, du rôle et de la place des minorités actives (féministes, militant.e.s LGBT) dans les entreprises médiatiques. Il s’agira d’éclairer le lien entre militantisme et médias, à la fois outils d’une lutte et formes en eux-mêmes d’un militantisme. Quels médias proposent des espaces pour faire participer les minorités actives au débat public ? Comment faire entendre des voix marginalisées ? Quel est l’impact de cette prise de parole sur la construction des identités (question de l’empowerment) ?
Ici nous nous interrogerons à la fois sur les professions médiatiques et sur les moyens mis en œuvre pour s’introduire dans le débat public, contourner la censure ou les interdictions. Pourquoi, quand et comment résister dans les médias ? Cela passe-t-il par l’exercice du métier de journaliste ou l’occupation de postes stratégiques ? Les innovations technologiques (par exemple Internet et le numérique) sont-elles toujours porteuses de subversion ? Quelles sont les formes structurelles et rhétoriques adoptées dans cette perspective (humour, blogs, « nouveaux médias »...) ? Sont-elles nécessairement novatrices ? Les périodes révolutionnaires favorisent-elles l’utilisation transgressive des médias par les minorités actives ?
Axe 3 : Controverses et contre-publics
L’objectif est ici d’interroger la place accordée aux discours féministes et queer dans les médias, de leur émergence à aujourd’hui. Alors qu’un ensemble de thématiques liées au genre et à la sexualité sont régulièrement débattues dans la sphère publique, quelles sont les possibilités d’expression d’une parole militante, allant dans le sens d’une plus grande égalité et d’une déconstruction des catégories de genre ? Quelle résonance ces discours ont-ils dans la constitution de l’opinion publique ?
L’affaire DSK, le mariage pour tous, la pénalisation des clients de la prostitution, les manuels scolaires de SVT et les discours alarmistes sur la « théorie du genre » sont autant de sujets qui ont récemment bénéficié d’un large traitement médiatique. Suscitant de vives controverses, ils ont aussi donné lieu à la constitution de problèmes publics, en étroite relation avec les rapports de genre et de sexualité. Si ces moments médiatiques ont été l’occasion de donner la parole à de multiples acteurs aux points de vue contradictoires, parfois révélateurs d’une véritable panique de genre, ces controverses sont aussi le signe d’une prise en considération progressive des points de vue portés par les contre-publics LGBT et féministes.
Quelles sont les différentes stratégies déployées par ces publics pour ouvrir des espaces de subversion des normes de genre et porter de nouvelles revendications dans la sphère publique ? Peuvent-ils bénéficier d’une attention durable et espérer obtenir des répercussions dans l’action publique ? Quelles évolutions ont connu les logiques de monstration qui ont accompagné les mouvements féministes et queer ?
Le comité de sélection sera particulièrement attentif aux propositions mettant en avant l’imbrication de différents rapports de pouvoir. Pluridisciplinaire, cet appel est ouvert aux propositions portant sur l’ensemble de la période contemporaine et sur d’autres aires géographiques. Les communications émanant de jeunes chercheuses et chercheurs sont vivement encouragées.
Modalités de soumission :
Les propositions de communication seront envoyées avant le 08 avril 2014 à l’adresse suivante :
genreetmedias.efigies@gmail.com
D’une longueur maximale de 3000 signes, elles devront comporter un titre, un résumé de la communication et quelques indications bibliographiques. Merci de préciser vos nom, prénom et rattachement institutionnel.
Les notifications d’acceptation seront adressées aux auteur.e.s au plus tard le 30 avril.

• Avant le 20 juin
"Homosexualité et traditions monothéistes"
Colloque international organisé par Transferts critiques et dynamique des savoirs (EA1569, Université Paris 8), le Centre d’études interdisciplinaires des faits religieux (UMR 8216, CNRS/EHESS), le Centre d’études féminines et d’études de Genre (Université Paris 8)
16-17 mars 2015
Comité organisateur :
Rémy Bethmont (Université Paris 8) et Martine Gross (CNRS/EHESS).
Argumentaire :
Un certain nombre d’études ont été menées ces dernières décennies sur les rapports entre homosexualité et religion par divers théologiens, historiens et sociologues. Mais il y a eu fort peu d’échanges entre les différentes disciplines qu’ils représentent et peu de croisements des recherches sur l’homosexualité entre les différents monothéismes. Or quand on observe ce qui advient dans le christianisme et le judaïsme à propos de l’homosexualité, on ne peut qu’être frappé par les parallèles et même les influences réciproques (qui s’expliquent en partie par le fait que les recherches menées sur la Bible hébraïque sont devenues une entreprise œcuménique judéo-chrétienne). Si les études sur islam et homosexualité sont moins nombreuses, elles suggèrent aussi qu’on retrouve dans ce monothéisme des évolutions qui rappellent celles des deux autres. Ce colloque interdisciplinaire cherche à rassembler des chercheurs travaillant sur l’homosexualité et un ou plusieurs des trois grands monothéismes, à croiser leurs perspectives et à parvenir ainsi à une compréhension plus complète et plus large de la question de l’homosexualité dans les trois monothéismes. Les communications pourront porter à la fois sur les institutions religieuses, les groupes confessionnels LGBT et les parcours individuels de croyants gays ou lesbiens.
1. Institutions religieuses, tradition et homosexualité
D’un point de vue sociologique ou historique, on étudiera la manière dont les institutions religieuses traitent de la question homosexuelle et sont affectées par l’acceptation croissante des couples de même sexe dans maints pays. Dans les sociétés occidentales, l’homosexualité est de plus en plus perçue comme une sexualité comme une autre. Plusieurs pays, dont la France et le Royaume-Uni, ont ouvert le mariage aux personnes de même sexe. Ces transformations questionnent le fonctionnement des institutions religieuses, dans un contexte marqué par une désinstitutionalisation et une pluralisation du religieux, d’une part, et l’émergence de nouvelles formes d’engagement religieux, d’autre part. Les points suivants appellent de nouveaux travaux :
- les stratégies développées par les traditions religieuses confrontées à la pluralisation des modèles familiaux.
- comment les dispositifs religieux/séculiers de la normativité conjugale et familiale sont aujourd’hui ébranlés par l’avènement d’une conception individualiste et relationnelle de la famille qui emprunte ses références à la culture démocratique.
- l’impact sur les différents courants des trois religions monothéistes de la politisation de la sexualité (par exemple à l’occasion de la légalisation de formes d’unions civiles pour les personnes de même sexe ou du mariage pour tous dans certains pays).
- Les argumentaires mobilisés par les trois religions monothéistes à l’occasion des débats autour de l’accès au mariage ou à la procréation médicalement assistée.
D’un point de vue historique ou théologique, on étudiera la manière dont les institutions religieuses ont conceptualisé la sexualité en général et l’homosexualité en particulier, et comment cela a conduit les institutions à prendre en compte la réalité de l’homosexualité. En particulier les points suivants doivent être examinés :
- la lecture de l’histoire religieuse et théologique que reflète le discours institutionnel sur l’homosexualité.
- l’utilisation qui est faite des sources de la tradition religieuse, à commencer par la Bible et le Coran. Dans le christianisme et le judaïsme, par exemple, comment le discours institutionnel prend-il (ou ne prend-il pas) en compte les recherches récentes sur les textes et le monde de la Bible ? Quelle utilisation des textes sacrés les documents théologiques issus des institutions font-ils ?
- les points de contact entre l’exploration théologique de l’homosexualité et la tradition théologique sur la sexualité, le mariage et les relations humaines en général.
- l’attitude des institutions religieuses et des membres de leurs communautés respectives face à la visibilité croissante des gays et lesbiennes, des couples de même sexe ou des familles homoparentales en leur sein, avec notamment l’émergence de pasteurs, rabbins et même imams ouvertement gays.
2. Groupes et mouvements confessionnels LGBT
D’un point de vue sociologique ou historique, on étudiera la manière dont les groupes et mouvements confessionnels LGBT ont évolué et les stratégies qu’ils ont adoptées dans leurs interactions avec les institutions religieuses et la sphère politique. Quel rôle jouent-ils dans la militance gay et lesbienne à l’intérieur des communautés de foi et plus largement dans la société ? Quelle est la place de ces mouvements, Eglises LGBT (comme la Metropolitan Community Church) ou communautés locales pro-gay (les synagogues gays de New York, par exemple) au sein de leur tradition religieuse chrétienne, juive ou musulmane, et quel impact y ont-ils ?
D’un point de vue théologique ou historique, on s’intéressera à la relecture gay et lesbienne de l’histoire religieuse et de la tradition théologique qui est faite au sein des mouvements religieux LGBT. Comment les ressources de la tradition sont-elles utilisées pour réinventer une imagination religieuse qui ne fait plus de place à l’homophobie et promeut la pleine inclusion des gays et lesbiennes au sein de la communauté religieuse ? Cette réinvention va-t-elle de pair avec des lectures « identitaires » des textes sacrés ? Quel est l’impact de la relecture de l’histoire religieuse et de la tradition sur la manière dont les gays et lesbiennes s’approprient et adaptent leur tradition religieuse ? Comment ces relectures sont-elles reçues par les institutions religieuses ?
D’un point de vue autant sociologique, qu’historique ou théologique, on s’intéressera aussi à l’appropriation des rites chez les gays et lesbiennes. Dans quelle mesure redéfinissent-ils ou réaffirment-ils le traditionnel ? Une question importante est celle du rapport entre l’appropriation des rites matrimoniaux par les gays et lesbiennes et les réflexions plus générales au sein des traditions religieuses sur la signification du mariage. D’autres rites doivent aussi être interrogés, en particulier l’adaptation à la vie LGBT de certains rituels traditionnels (par exemple, dans un courant très libéral du judaïsme, les essais d’utilisation d’une Haggadah de Pâques réécrite pour célébrer la libération queer lors du Sabbat précédant la Gay Pride) ou la création de nouveaux rituels, comme des cérémonies de coming-out.
3. Les individus LGBT et leur tradition religieuse
Du côté des individus, en Occident tout au moins, on observe une plus grande mobilité religieuse et une privatisation des pratiques et croyances religieuses mettant l’accent sur l’épanouissement personnel et une prise de distance par rapport aux normes religieuses. Celles- ci continuent pourtant à faire sens à travers un processus de réappropriation et de réinterprétation, y compris parmi les clercs. Comment les individus gèrent-ils les tensions entre les discours normatifs, les pratiques quotidiennes et leurs identités minoritaires ?
Ces questions englobent celle de l’utilisation par l’individu (même sécularisé) d’une imagination religieuse pour recréer la tradition et, par là, la culture qu’elle a contribué à façonner, d’une manière qui n’est plus homophobe. Les spécialistes de littérature et les théologiens, en particulier, ont une contribution à faire pour analyser la manière dont certains auteurs LGBT (depuis Oscar Wilde, par exemple) ont dialogué avec les textes sacrés et, plus largement, avec leur tradition religieuse.
Egalement, la question de la transmission est importante. Comment les gays et lesbiennes se situent-ils par rapport à ce qui leur a été transmis (par leurs parents, leurs pasteurs, rabbins, etc.) et que veulent-ils transmettre, eux, dans leur entourage et pour la postérité ? La question de l’homoparentalité et de la transmission de l’héritage religieux est sans doute un point particulièrement important à étudier, tout comme la transmission de cet héritage à travers l’exercice de certains métiers, en particulier quand ils sont liés à l’institution religieuse (rôle spécifiques dans la transmission en tant que gays et lesbiennes des pasteurs, rabbins, imams, théologiens, catéchistes homosexuels ?). Les modes traditionnels de transmission sont-ils adaptés ou redéfinis ?
Les propositions, faisant entre 3000 et 5000 signes maximum (comprenant un titre), sont à envoyer, avant le 30 juin 2014, en précisant votre discipline et votre institution de rattachement à chacune des deux adresses suivantes : gross@ehess.fr et remy.bethmont@univ-paris8.fr Les réponses seront rendues le 15 juillet 2014 au plus tard.

• Avant le 12 avril
"The place of women in war 1914-2014"
Sarajevo, June 7th and 8th 2014.
The Women in War inaugural conference will take place in Sarajevo on June 7th and 8th, with the support of the University of Sarajevo’s Gender department.
2014 marks the centennial of the start of World War One and a greater visibility of women in armed conflict.
As well as the numerous commemorative events and conferences that will be taking place, this centennial is a unique opportunity to assess the experience and consequences of war on women twenty years after the war in the ex-Yugoslav area (1991-1995), with a look towards the past as well as at conflicts of the same period, namely Rwanda.
This conference is the first academic one of its kind to be held in Sarajevo, we invite proposals for papers in the following or related areas. Although the focus is Bosnia, the examples can be taken from other regions of the world.
. Gender and Armed Conflict
. Women in and around the Military
. War time rape
. Gender and Nationalism
. Gender and Post-war reconstruction
. Men, Masculinity and War
. Gendered Memories of War and Political Violence
Abstracts of max. 350 words should be submitted by April 12 to carolmann33@gmail.com and nermina.trbonja@gmail.com
Authors of abstracts (selected or not) will be informed by May 1st 2014
Keynote speakers :
Cynthia Cockburn (to be confirmed)
Elissa Helms (confirmed) Gender Studies at the Central European University in Budapest, Hungary
Stef Jansen, University of Manchester (to be confirmed)

• Avant le 1er juin
"Comparative studies of gender segregation in vocational education and training – Institutional and individual perspectives"
Comparative Social Research, vol. 31, 2015
Over the past decades, increasing educational attainment among young women has led to a profound decrease in the vertical gender segregation of educational systems in the Western world – to the point where there are more female students than male in higher education in many countries. In contrast to this however, horizontal gender segregation – the unequal distribution of men and women across study programs or fields of study – persists to a large degree within secondary and tertiary education levels, particularly so in vocational education. This “tracking” of boys and girls into separate educational trajectories often starts when they enter upper secondary education, but there is considerable variation across countries.
The gender segregated nature of vocational secondary education has received little attention in the stratification literature, despite its consequences for gender differences in labour market outcomes, such as job placement, income, occupational status and access to full-time employment. While previous research on vocational education and transitions into the labour market have employed an institutional perspective, it has been criticized for being “gender blind” or descriptive in nature.
Recent research has pointed to four institutional characteristics that may be particularly significant for gendered educational pathways. These are 1) the degree of vocationally specific education and training, 2) timing of educational and occupational decisions, 3) track differentiation, and 4) opportunity for changing tracks. These characteristics are thought to influence young men’s and women’s career choice, choices which may have long term consequences for their professional development. Furthermore, the structure of the labour market and available welfare state provisions are also thought to have a filter effect on the gendered life courses and, possibly, career decisions of young people.
We invite scholars in the field to submit an abstract for possible inclusion in an edited volume on this topic for the publication series Comparative Social Research (Emerald Books). The volume will be edited by Christian Imdorf (University of Basel, Switzerland), Kristinn Hegna (Norwegian Social Research, NOVA) and Liza Reisel (Institute for Social Research, Norway). The editors aim to bring together research that explicitly compares patterns of educational gender segregation across countries that vary according to these institutional characteristics. In addition, we will consider country specific case studies that investigate the relevance of institutional contexts for individual level processes related to gendered educational or occupational choices more in-depth.
Contributions on the above themes should be theoretically guided empirical studies. The submitted abstract, with (working) title, should make its objectives and research questions explicit, discuss its theoretical framework and identify (preliminary) results. The abstract (length 2-3 pages) should be submitted by June 1st to kristinn.hegna@nova.hioa.no.
Authors of selected abstracts will be invited to participate with full papers in a thematic workshop in late November 2014 to present and discuss their contributions. The final papers should be submitted by end of January 2015, and will then undergo full blinded peer review, with a minimum of two referees for each paper.
The editorial team is looking forward to your submission !
Christian Imdorf, University of Basel, Switzerland (christian.imdorf@unibas.ch) Kristinn Hegna, Norwegian Social Research, Norway (kristinn.hegna@nova.hioa.no) Liza Reisel, Institute for Social Research, Norway (liza.reisel@socialresearch.no)

====

4 - EN LIGNE :

• Pétition Collectif d’enseignants et chercheurs en biologie et philosophie de la biologie, "Genre et biologie : contre l’usurpation du discours scientifique"
Suite aux débats concernant l’introduction des notions d’identité, de rôles et de stéréotypes sexuels dans les programmes de lycée puis de l’ABCD de l’égalité à l’école, le mot genre est peu à peu banni des ouvrages pédagogiques comme des discours ou des rapports politiques. En balayant ainsi d’un revers de main un champ d’étude riche de plusieurs décennies de travaux, le gouvernement choisit visiblement de satisfaire les revendications arbitraires d’un groupe de manifestants. Nous, enseignants et chercheurs en biologie et philosophie de la biologie condamnons ce marchandage du savoir avec des groupes de pression au mépris des connaissances scientifiques actuelles.
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N46021

• Odile Fillod, "Le connectome et la circulation circulaire des stéréotypes de genre"
A en croire maints commentateurs de l’actualité de décembre 2013, des chercheurs auraient démontré l’existence d’une différence frappante entre les « connectomes » cérébraux des femmes et ceux des hommes, et celle-ci serait à l’origine d’une forme de complémentarité de leurs aptitudes et comportements. L’étude en question était pourtant très (très) loin d’autoriser les conclusions annoncées. Ce nouveau cas de validation imaginaire du bienfondé de certains stéréotypes de genre est exemplaire. Comme souvent, cette construction d’une fausse information a été sous-tendue par un tropisme hétérosexiste, favorisée par le manque d’éthique des producteurs de l’article scientifique, et permise par le dysfonctionnement structurel des médias en matière de sciences.
http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2014/02/22/connectome-stereotypes-genre/

====

5 - PUBLICATIONS :

• L’Homme et la société, "Sexe et politique", n°189-190, L’Harmattan, 346 p., 35 euros. ISBN : 978-2-343-02752-4
Sous la coordination de Claude Didry et Monique Selim
Associés, les deux termes, sexe et politique, ouvrent un vaste champ de réflexion et enjoignent, pour comprendre le présent, à revisiter ses multiples déclinaisons. Sexe et politique s’articulent en effet sur de nombreux plateaux idéologiques, historiquement situés, aux résonances contrastées et, en 2011, ils ont refait ensemble une irruption fracassante dans le monde globalisé, au sein même de ses organes de « bonne gouvernance ». Ce numéro de L’homme et la société interroge et confronte — bien au-delà du postulat désormais bien institué que le sexe est politique — sous différents angles et dans des configurations variées, de la France à la Chine, de l’Irak au Chili et au Mexique, de la Guyane à la Guadeloupe, de la Mongolie à l’Algérie, les constructions idéologiques qui ramènent la sexualité sur la scène du politique : ces constructions mobilisent le capital symbolique des sociétés mais le transforment sous l’effet des imaginaires qui visent à dépasser les situations socioéconomiques et politiques. Une permanence de l’inconscient dans le théâtre que dressent sexe et politique, confère en outre à la problématique de cette livraison une acuité qui traverse les périodes et dévoile leurs ressorts sous un angle inattendu : aliénation et émancipation s’y donnent en effet à penser dans des dédoublements conscients et inconscients du désir, faisant de l’ordre politique un ordre sexuel incorporé.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=42596

• Joël Lebeaume, L’Enseignement ménager en France. Sciences et techniques au féminin, 1880-1980, PU de Rennes, 264 p., 19 euros. ISBN : 978-2-7535-2923-6
L’enseignement ménager, rangé aujourd’hui au rayon des disciplines scolaires disparues, reflète les bouleversements culturels, idéologiques, économiques, démographiques, politiques et scolaires de 1880 à 1980. La redécouverte de ses contenus, de leur sélection et leur organisation, de sa doctrine pédagogique, de sa mise en ordre pour les enseignements primaire et secondaire, agricole et technique, permet de saisir les enjeux et les conditions d’existence des propositions contemporaines prônant la préparation à la vie dans la scolarité de base.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3420

• Lilian Mathieu, La Fin du tapin. Sociologie de la croisade pour l’abolition de la prostitution, Editions François Bourin, 280 p., 22 euros. ISBN : 979-10-2550-022-3
Dans cette somme, le chercheur retrace l’histoire des militants abolitionnistes, venus de tous horizons, et dont la "croisade" s’avère tout aussi tumultueuse et riche en rebondissements que les combats des prostitué(e)s pour leur émancipation. Ainsi, les abolitionnistes se sont retrouvés, au gré des circonstances, soit partenaires de raison soit farouches adversaires. Cette diversité des postures a trouvé son point d’orgue en 2013, à l’occasion des débats et disputes législatifs sur la pénalisation des clients de prostitués. Le travail sociologique offre un panorama saisissant de la morale d’une société et de ses fluctuations sur plus d’un siècle. Lilian Mathieu repose de façon originale cette question qui est loin d’être épuisée : les dominés peuvent-ils se libérer tout seuls ?
http://www.bourin-editeur.fr/fr/books/la-fin-du-tapin/337/

• Owen Heathcote, From Bad Boys to New Men ? Masculinity, Sexuality and Violence in the Work of Éric Jourdan, Ed. Peter Lang, 53 euros. ISBN 978-3-0343-0736-9
This book is the first critical survey of the work of Éric Jourdan. Jourdan first came to public attention as a schoolboy in 1955, when he published Les Mauvais anges, a sulphorous novel of adolescent male-to-male love, which was banned by the censors in 1956 and again in 1974. It did not officially appear until 1984. Despite the ban, and despite ongo- ing censorship, Jourdan continues to write novels, short stories and plays. His many books include the ‘trilogy’ Charité, Révolte and Sang, and other equally uninhibited texts such as Le Garçon de joie, Aux gémonies and Le Jeune soldat. More recent publica- tions include short stories, historical novels (Sans lois ni dieux, Lieutenant Darmancour) and the more autobiographical text Trois cœurs.
This study charts Jourdan’s writing career from Les Mauvais an- ges to the present day, situating his work in the context of writ- ers from Peyrefitte and Montherlant to Guibert, Dustan and Guyotat. The analysis concentrates on three main themes : boy- hood and masculinity ; sex and (homo)sexuality ; and violence and death. Throughout, a number of questions are paramount. What is the connection between masculinity and violence ? How does Jourdan reconcile joie de vivre with pain and punishment ? Do his young male protagonists progress from bad boys to new men ? In what ways can his texts be seen as homoerotic, homosexual, gay or queer ? What, ultimately, is the connection between sex, sexuality and writing in Jourdan ? The book includes detailed bibliographies of Jourdan’s works and, for the first time since its original, controversial publication in Arcadie, his short story ‘Le Troisième but’.
http://www.peterlang.com/index.cfm?event=cmp.ccc.seitenstruktur.detailseiten&seitentyp=produkt&pk=61471&concordeid=430736


Fédération de recherche sur le genre RING (FR 4120)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :