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Appel à contributions

Le tournant spatial dans les études de genre

Avant le 30 mai - CEDREF


Date de mise en ligne : [16-04-2012]




Journées d’études organisée par le Centre d’Enseignement, de Documentation et de Recherches pour les Études Féministes (CEDREF)

Comité d’organisation :

Lucia Direnberger, doctorante en sociologie, CSPRP et CEDREF, Université Paris Diderot
Camille Schmoll, maîtresse de conférences en géographie, Géographie-cités et CEDREF, Université Paris Diderot

Université Paris Diderot 16-17 Novembre 2012

Argumentaire :

L’intérêt pour la dimension spatiale des phénomènes sociaux connaît actuellement un renouveau dans les sciences humaines et sociales, si bien que certains auteurs parlent de tournant spatial pour désigner ce nouveau regard (Warf, Arias, 2009). Ce tournant spatial se manifeste à travers un intérêt renouvelé pour les notions de lieu, d’échelle, d’espace et de territoire, ainsi que de la façon dont elles s’articulent à d’autres catégories de la recherche en sciences humaines et sociales. Les travaux sur le genre s’inscrivent dans cette tendance, qu’on pense par exemple au succès de la revue Gender, Place and Culture.

Nous proposons, au cours de ces deux journées d’études interdisciplinaires de réfléchir à l’apport de la perspective spatiale aux études de genre, à partir des thèmes suivants :

1. Intersectionnalité et situation spatiale : quelles sont les articulations possibles entre l’étude des situations spatiales des femmes et des hommes et les autres rapports sociaux (race, classe, sexualité...) pris en compte dans les approches de l’intersectionnalité ?

2. Catégories spatiales et catégories du genre : comment l’entrée par le genre permet- elle de renouveler la réflexion sur des notions géographiques comme celle de lieu, d’espace, d’échelle et de territoire ? Comment, à l’inverse, l’entrée par l’espace permet-elle de questionner certaines catégories des études sur le genre ?

3. Les interactions entre le genre et les structures spatiales : comment des conflits genrés peuvent-ils émerger autour des questions d’appropriation spatiale et de droit à l’espace ? Dans quelle mesure les mobilisations féministes peuvent-elles contribuer à l’appropriation et à la transformation des espaces ?

4. Les limites de l’approche spatialiste : l’approche spatiale se focalise souvent sur certains lieux et échelles. Le « fétichisme spatial » peut-il être un obstacle à la compréhension des inégalités et, plus généralement, des relations de genre ?

5. L’utilisation de méthodes géographiques dans les études féministes et de genre : on entend par méthodes géographiques l’ensemble des méthodes visant à connaître et à représenter la dimension spatiale des sociétés : cartographie, suivis de trajectoires, parcours commentés, etc. Dans quelle mesure ces méthodes peuvent-elles contribuer à la mise en évidence de cartographies du pouvoir et de pratiques spatiales de résistance ?

Les propositions de communication – en anglais ou en français - pourront être envoyées avant le 30 mai sous la forme d’un résumé de 500 mots maximum aux adresses suivantes : lucia.direnberger@gmail.com et camilleschmoll@yahoo.fr

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