RING


Accueil > Actualité du genre > Colloques > Imbrication des rapports de pouvoir : Discriminations et privilèges de (...)

6ème congrès international des recherches féministes francophones

Imbrication des rapports de pouvoir : Discriminations et privilèges de genre, de race, de classe et de sexualité

29 août/2 septembre - Lausanne


Date de mise en ligne : [03-05-2012]



Mots-clés : féminisme | pouvoir


6ème congrès international des recherches féministes francophones

du 29 août au 2 septembre 2012

Université de Lausanne

Présentation :

Comme les cinq congrès précédents (Laval, 1996 ; Dakar, 1999 ; Toulouse, 2002 ; Ottawa, 2005 ; Rabat, 2008), le 6e Congrès international des recherches féministes francophones veut faire interagir des recherches provenant de tous les pays francophones, issues des universités, des mouvements et des groupes d’intervention féministes, ancrées dans toutes les disciplines et abordant des thématiques diverses. Cette grande rencontre de chercheur·e·s engagé·e·s sur des questions féministes vise à partager, questionner, confronter et consolider nos recherches, leurs fondements théoriques et leur portée politique, et à se constituer ainsi un bagage commun sur la continuité et les transformations des études féministes dans le monde francophone.

De manière à préserver une ouverture thématique, théorique et méthodologique qui puisse intégrer l’ensemble des travaux en cours, nous avons choisi un thème large qui peut être travaillé sous différents angles : l’imbrication des rapports de pouvoir – de genre, de classe, de race[1], de colonialité et de sexualité. Il s’agira, à partir d’une analyse féministe et avec les outils qu’elle propose, de cerner, dans différents contextes, les liens entre les logiques de hiérarchie, de discrimination et de privilège qui structurent l’organisation des rapports de pouvoir : le sexisme, le racisme, l’homophobie, l’hétérosexisme, le (néo)colonialisme, le capitalisme, l’antagonisme de classe, l’âgisme. Ces logiques pourront être analysées en établissant des parallèles entre ce que vivent diverses catégories sociales produites par ces rapports, les femmes, les migrant·e·s, les pauvres ou les working poor, les lesbiennes et les gays, les jeunes des banlieues, les pays dits du Sud ou ex-/néo-colonisés, etc. Mais ces parallèles seront eux-mêmes interrogés au profit d’un travail sur les imbrications des rapports sociaux : les femmes ne sont jamais que des femmes ; elles sont prises dans une multiplicité de logiques de pouvoir qui se co-produisent et qu’il s’agit de comprendre à l’aide d’une conceptualisation en termes d’imbrication. Autrement dit, les femmes sont toujours aussi des lesbiennes, des ouvrières, des seniors, des blanches ; les lesbiennes sont toujours aussi des travailleuses, des working poor, des immigrées, etc. Dans un pays occidental comme la Suisse par exemple, une femme migrante et racisée aura généralement à affronter des conditions de travail moins bonnes qu’une femme d’origine helvétique. La discrimination de la première s’explique par le statut supérieur accordé à la seconde du fait de son origine. Mais en même temps, du point de vue cette fois du sexe et non de la race, la seconde est maintenue en position d’infériorité par rapport à ses collègues masculins suisses eux aussi (inégalités des salaires, ségrégation de l’emploi, travail domestique, etc.). D’un côté, ces deux femmes vivent donc une oppression sexiste commune. De l’autre, la femme blanche bénéficie de privilèges qu’elle doit à son appartenance de race. Comment dès lors mener nos luttes féministes face à ces logiques de pouvoir dont découlent les privilèges des unes et les discriminations des autres ?

(...)

Programme :

http://www3.unil.ch/wpmu/rff2012/programme/

Infos complètes :

http://www3.unil.ch/wpmu/rff2012/

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Mots-clés aléatoires :


Info / contacts :


Navigation / Syndication :