RING


Accueil > Textes > Annonces du RING > Annonces du RING - 1er mars 2011

Annonces du RING - 1er mars 2011


Date de mise en ligne : [01-03-2011]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

========

SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Posthumain(e) ? Les posthumanismes contemporains de la cybernétique à l’écologie féministe", 21 mars, Paris 8
- "Regards croisés sur la différence des sexes : recherche et idéologie", 30-31 mars, Saint-Etienne
- "M comme Mère, M comme Monstre. M for Mother, M for Monster", 7 mars, Bruxelles
- "Corps, maison, pays : espaces de la construction de l’identité sexuée", 25 mars, Besançon
- "Jeunes et jolis. La formation de la jeunesse dans la presse magazine", 18 mars, Sciences Po Paris
- "Revisiter le travail des femmes", 22-28 mai, Laval (Québec)
2 - SEMINAIRES :
- Caroline Ibos, "La Nounou noire et le point aveugle de l’éthique de la justice", 22 mars, Lausanne
- Lila Abu-Lughod, "L’Anthropologie dans le Territoire des Droits, humains, islamiques et autres", 7 mars, EHESS
- Lila Abu-Lughod, "Violence culturelle et séductions du « crimes d’honneur »", 9 mars, Paris Pouchet
- "Histoire et épistémologie de la distinction de sexe, II", EHESS Marseille
- "Genre, génération, ethnicité", EHESS
- "Genre et syndicalisme. Recherches en cours et nouvelles pistes", 3 mars, Lausanne
- "La dimension sexuée du processus d’enquête : genre, sexualité et réflexivité", 2 mars, EHESS
- Françoise Collin, 19 mars, IEC, Paris
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er avril, "Nouvelles techniques de reproduction, genre et parenté", Lyon
- Avant le 21 mars, "« Pouvoirs des femmes ». Pratiques, représentations, effets", Paris
- Avant le 25 mars, "La télé-réalité. Une fabrique télévisuelle entre réalité et fiction", Paris 3
- Avant le 30 avril, "L’exploration du corps dans les Arts", Lyon
- Avant le 1er juin, "L’émotion De l’espace privé à l’espace public. XIXe – XXIe siècles", Paris
- Avant le 7 mars, "Narratives of Transformation : The Ethnography of Sex Beyond the Legacy of Foucault", Princeton (Etats-Unis)
- Avant le 1er août, Techné : Research in Philosophy and Technology, "Feminism, Autonomy & Reproductive Technology"
4 - SOUTENANCE :
- Christine Machiels, "Les féminismes face à la prostitution aux XIXe et XXe siècle (Belgique, France, Suisse)"
5 - POSTES :
- Poste MCF, Genre et Art, Paris 8
- Poste MCF, sociologie, genre, rapports sociaux de sexe, Paris 8
6 - EN LIGNE :
- Recherche en psychanalyse, "Politique du sexuel"
- LHT, "Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ?"
7 - PUBLICATIONS :
- Clio, Histoire, Femmes et Sociétés, "Relectures"
- Gilles Boëtsch, Dominique Chevé, Hélène Claudot-Hawad, Décors des corps
- Joelle Nhouhet-Roseman, Les Mangas pour jeunes filles, figures du sexuel à l’adolescence
- Alexandre Duchêne et Claudine Moïse, Langage, genre et sexualité
- Cahiers pédagogiques, "Filles et garçons à l’école"
- Leora Auslander, Des révolutions culturelles. La politique du quotidien en Grande-Bretagne, en Amérique et en France XVIIe - XIXe siècle

====

1 - COLLOQUES :

- "Posthumain(e) ? Les posthumanismes contemporains de la cybernétique à l’écologie féministe"
Journée interdisciplinaire organisée sous l’égide de l’Ecole Doctorale “Pratiques et Théories du Sens” et le Centre d’Etudes féminines et d’études de genre de Paris 8
Lundi 21 mars, Amphi X, Paris 8
Programme :
. 9h30 Accueil
. 9h45- 10h30 : Bruce Clarke, professeur de littérature et de sciences, Texas Tech University (USA)
Gaia Theory and Neocybernetic Posthumanism
. 10h30- 11h15 : Tiphaine Samoyault, professeur de littérature comparée, écrivain, Paris 8
Birth pangs : la traduction comme pro-création.
. 11h30- 12h15 : Rosi Braidotti, philosophe, Université d’Utrecht (Pays-Bas) et Paris 8
Transversalité et Pensée nomade
. 12h15 - 13h00 : Alain Brossat, (philosophe, Paris 8
Quand Foucault dit ‘nous’….
. 14h30 : Table ronde autour des travaux de Rosi Braidotti animée par Anne E. Berger (professeur de littérature française et d’études de genre, Paris 8).
Avec la participation de Manola Antonioli (philosophe, chercheuse associée, Paris 10) , Antonella Corsani (économiste, Paris 1), et Anne Sauvagnargues (philosophe, ENS Lyon).
Contact :
anne-marie.vanbockstaele@wanadoo.fr

- "Regards croisés sur la différence des sexes : recherche et idéologie"
Séminaire de recherche du Collège doctoral
organisé par Nicolas Mathevon (PR biologie, UJM & IUF — ENES/CNRS, UMR 8195) et Éliane Viennot (PR littérature, UJM & IUF — Institut Claude Longeon, UMR 5037)
30 et 31 mars 2011
Site Tréfilerie, 33 rue du 11 nov., Faculté ALL, Bat. G, salle G0 5 (salle du conseil
Université Jean Monnet, Saint-Étienne
Présentation :
Toutes les disciplines scientifiques qui s’intéressent au vivant sont confrontées à la différence des sexes (pour les sciences de la vie et la médecine) ou des genres (pour les sciences humaines et sociales, le droit et les humanités). Parfois abordée frontalement, souvent occultée, cette différence pose de nombreuses questions scientifiques, idéologiques, politiques. Les femelles et les mâles constituent-elles/ils des objets d’étude similaires ? Sont-elles/ils étudié/es de la même manière ? Leurs relations sont-elles considérées de manière objective, ou à travers les idées reçues des observateurs et observatrices ? Le sexe et le genre se recouvrent-ils ? La différence des sexes existe-t-elle ? Est-elle plus pertinente que la différence entre les individus au sein d’un même sexe ? La « domination masculine » est-elle un fait de nature ou de culture ? Pourquoi certaines disciplines sont-elles plus ouvertes que d’autres à ces questions ? Pourquoi ces dernières semblent-elles plus légitimes dans certains pays que dans d’autres ?
Infos et programme :
http://cluster13.ens-lyon.fr/IMG/pdf/Seminaire-Mathevon-Viennot-prog-mod3.pdf

- "M comme Mère, M comme Monstre. M for Mother, M for Monster"
Colloque international
7 Mars 2011
organisé par Muriel Andrin, Vanessa D’Hooghe,
Patricia Munoz Cabrera, Barbara Obst
(membres de SAGES/Université libre de Bruxelles)
Centre de Recherche Transversale en Études
de Genre de l’Université libre de Bruxelles
NB2VIS (Salle de vision
des Nouvelles Bibliothèques, bâtiment NB),
Université libre de Bruxelles
(Avenue Franklin Roosevelt 50, 1050 Bruxelles)
Présentation :
L’attention médiatique semble nous suggérer que de plus en plus de femmes tuent leurs enfants. Déni de grossesse, crime ou désordre psychique à une époque où l’interruption de grossesse est dépénalisée et les moyens de contraception sont en apparence accessibles à tous.
L’infanticide, cet acte incompréhensible en soi, a toujours fasciné et répugné à la fois. La médecine a proposé d’expliquer ces actes par des pathologies aux noms impressionnants tels que « le syndrome de Munchhausen par procuration » ou « Unwed mother syndrome ». D’un point de vue artistique, le motif connaît, tout du moins depuis la Médée d’Euripide, une longue tradition dans la littérature mondiale. Tantôt furies, tantôt sorcières, ces meurtrières continuent-elles à être considérées comme des êtres contre nature ou est-ce que la description de ces femmes, de leurs actes et motifs présumés a-t-elle changé au travers les siècles, peut-être en parallèle avec l’ensemble des représentations féminines ?
En effet, l’infanticide permet également de questionner plus largement, au fil des époques, les rapports entre femme et criminalité et femme et maternité. L’infanticide, conduite criminelle liée à la nature et au rôle féminin, évoque également la peur d’une féminité déréglée qui serait une menace pour la sphère privée. Depuis les années 1990 des artistes aux horizons divers (littérature, art plastique, cinéma) osent être politiquement incorrects en mettant fin aux valeurs traditionnellement féminines et en revendiquant pour leurs protagonistes le droit à la méchanceté. Est-ce dès lors encore le crime d’une victime ou est-ce devenu un acte de libéralisation, d’émancipation suprême ? Cette journée de recherche a pour but de poser un regard pluridisciplinaire sur ces représentations des ‘mères monstrueuses’ ainsi que sur les questions soulevées par ce phénomène social et artistique.
Programme :
. 9H20 : Ouverture du colloque/opening speech – Barbara Obst (Université libre de Bruxelles, SAGES)
. 9H40 : Eva Tolasch (Ludwig-Maximilians-Universität München) : “Pictures of ’Good Mother’ in Infanticide Discourses : Gender and Family Knowledge of Experts, People and Media”
. 10H20 : Ingrid Chapard (Université d’Amiens, Université de Paris 7 Diderot) : « De l’hystérie à la bi-polarité, anthropologie, psychanalytique des effets mortifères de la mère sur la femme et de ses solutions sociales »
. 10H40 : Julie De Ganck (Université libre de Bruxelles, SAGES) : « Grossesses monstrueuses. Du pouvoir des émotions et de l’imagination maternelle sur le produit de la conception »
. 11H00 : Discussion
. 11H40 : Jérôme Janicki (Université libre de Bruxelles, SAGES) : « L’infanticide de Liège ou l’empoison-nement d’un bébé Softénon (30 mai 1962) : retour sur un traitement médiatique »
. 12H00 : Nathalie Morello (Swansea University) : « Mère monstrueuse en dé/construction : Le cimetière des poupées de Mazarine Pingeot »
. 12H20 : Sigrid Champeau & Chantal Efe : Présentation de l’ouvrage collectif « Réflexions autour d’un tabou – L’infanticide » (Presses de la SCOP, Toulouse, 2010)
. 12H40 : Discussion
. 13H00 : Pause midi/Lunch Break
. 14H00 : Jürgen Joachimsthaler (Universität Heidelberg) : “From Madonna to Medea ? The Change of the Central Mythical Figure in German Literature on Motherhood”
. 14H40 : Muriel Andrin (Université libre de Bruxelles, SAGES) : « A l’ombre de ‘Maman’ : les mères monstrueuses comme êtres mythiques en art et au cinéma »
. 15H00 : Discussion
. 15H40 : Catherine Gravet (Université de Mons) & Katherine Rondou (ULB, HEPH, HELB) : « Regards belges sur Médée, quelques auteurs francophones s’emparent du mythe »
. 16H00 : Anke Gilleir (K.U. Leuven) : “Myth nor Monster : Reflections on Motherhood in Contemporary German Literature”
. 16H20 : Stéphanie Loriaux (Université libre de Bruxelles, SAGES) : « En finir avec le ‘perpetuum mobile’ de la maternité : mères dénaturées et infanticides dans l’oeuvre de Renate Dorrestein »
. 16H40 : Discussion
. 17H10 : Conclusions – Vanessa D’Hooghe (Université libre de Bruxelles, SAGES) & Patricia Munoz Cabrera (Université libre de Bruxelles, SAGES)
Infos et contact :
sages@ulb.ac.be

- "Corps, maison, pays : espaces de la construction de l’identité sexuée"
Journée d’études organisée par l’équipe interne “Gender Studies” : représentations et constructions de l’identité sexuée dans les textes et productions de l’art, de la littérature et de la civilisation.
Vendredi 25 mars
Université de Franche-Comté
Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles (EA 3224)
32, rue Mégevand - 25030 Besançon
Programme :
. 9h15 Margaret Gillespie et Jennifer Murray : présentation de l’axe et de la journée.
. 9h30 Christian Auer (Université de Strasbourg) : La mise en scène du corps en souffrance : les récits d’emprisonnement des suffragettes.
. 10h Murielle Ruffier (Université de Franche-Comté, Montbéliard) : De Josephine Butler à Ellice Hopkins : Evolution de la représentation de la prostitution dans l’Angleterre victorienne (1870-1901).
. 10h45 Jean-Loup Korzilius (Université de Franche-Comté, Besançon) : Les femmes, les couleurs et leurs espaces dans l’œuvre de Matisse.
. 11h15 Zeenat Saleh (Université de Franche-Comté, Besançon) : Musellement et enfermement de la femme dans le cinéma indien : l’exemple de Water de Deepa Mehta.
. 13h30 Marie Mas (Université de Grenoble) : Du toit au moi : un poème-maison pour rentrer chez soi dans la poésie d’Elisabeth Bishop.
14h Neli Koleva (Université de Rennes) : The Lodger/Lovers Move in : Domestic Arrangements and the Formation of Gender Identity in Nabokov’s Lolita.
. 14h45 Pauline Carvalho (Université de Franche-Comté, Besançon) : Cubaines : de corps et d’esprit. Analyse de Cher Premier amour de Zoé Valdés.
. 15h15 Richard Parisot (Université de Franche-Comté, Besançon) : Ces femmes « qui remuent leurs os » : construction identitaire dans des récits de voyageuses de culture allemande (XIXe-XXe siècles).
Contact :
jean-loup.korzilius@univ-fcomte.fr

- "Jeunes et jolis. La formation de la jeunesse dans la presse magazine"
Journée d’études organisée par le groupe de travail "Presse magazine : source et objet d’histoire"
18 mars
Centre d’histoire de Sciences Po
56 rue Jacob, Paris
Programme :
. 10h : Introduction par Claire Blandin et Claire Sécail
. 10h30-12h : « Modèles sportifs », sous la présidence d’Emilie Roche
> « Les jeunes et le corps sportif dans la presse illustrée : l’exemple de la série de bandes dessinées Jean-Jacques Ardent Athlète dans le journal Junior (1938-1939) » par Sébastien Laffage-Cosnier, Christian Vivier et Jean François Loudcher
> « Accéder au sport ? Le rôle de la presse jeune dans la diffusion de masse d’une pratique sociale » par Jean-Marc Lemonnier et Michael Attali « Eternellement jeunes et performants ; la construction d’une image idéalisée du cycliste dans les magazines spécialisés de Vélo Tout Terrain » par Mélie Fraysse
. 12h-12h30 : Discussion
. 14-16h : « Comment être une jeune fille à la page ? », sous la présidence de Bibia Pavard
> « « J’ai 18 ans » : analyse d’une rubrique « jeune » dans un magazine familial (1954-1965) » par Laura Di Spurio
> « Entre culte de la jeunesse et rappel à l’ordre, comment la presse magazine pour jeunes filles forme ses lectrices au rôle d’adulte depuis les années 1960 » par Marie-Cécile Maday
> « Les hiérarchies des modèles féminins dans la presse ado et pré-adolescente » par Pierre Bruno
. 15h30-16h : Discussion
. 16h-17h : « Le public jeune entre citoyenneté et consommation », sous la présidence de Jamil Dakhlia
> « Images des jeunes dans le magazine Phosphore » par Justine Simon
> « De Public à TeenPeople, ou l’affirmation du « people » pour ados » par Florence Rio
. 17h : discussion finale
17h15 : Conclusion par François Provenzano
Contact :
blandin@u-pec.fr

- "Revisiter le travail des femmes"
Université féministe d’été
Université Laval, Québec, 22-28 mai 2011
Présentation :
Pour sa neuvième édition, l’Université féministe d’été vous invite, du 22 mai au 28 mai 2011, à une semaine d’échanges avec une brochette de spécialistes œuvrant pour l’égalité des sexes à l’échelle locale, régionale et/ou internationale, dans divers domaines et disciplines. Ce sera l’occasion de revisiter les concepts et les analyses féministes relativement au travail des femmes et de réfléchir ensemble aux enjeux actuels et futurs pour les femmes et l’égalité.
Sous la forme d’un colloque interdisciplinaire, l’Université féministe d’été est ouverte, sans préalable, à toute personne intéressée. Le formulaire d’inscription pour le Colloque est disponible en ligne
Pour des renseignements supplémentaires
(418) 656-2131 poste 8930
universite-feministe-ete@fss.ulaval.ca
http://www.fss.ulaval.ca/universitefeministedete/

====

2 - SEMINAIRES :

- Caroline Ibos, "La Nounou noire et le point aveugle de l’éthique de la justice"
Dans le cadre de leur séminaire "Regards croisés sur le care", le Centre en Etudes Genre LIEGE et l’Ecole d’études sociales et pédagogiques de Lausanne (EESP) ont le plaisir de vous convier à une conférence donnée par Caroline Ibos le 22 mars 2011 à 17h15, à l’UNIL (Anthropole, auditoire 2044), Université de Lausanne :
"La Nounou noire et le point aveugle de l’éthique de la justice"
Caroline Ibos est docteure en science politique de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Maître de conférences à l’Université Rennes 2, chercheuse au CRESS-LESSOR.
Elle a publié « Du macrocosme au microcosme, du vaste monde à l’appartement
parisien, la vie morale de la Nounou », Multitudes, 2009/2-3 (n° 37-38), pp. 123-131, « Les “nounous“ africaines et leurs employeurs : une grammaire du mépris social », Nouvelles questions féministes, vol. 27, n°2, 2008, pp. 25-38.
Présentation :
S’appuyant sur une recherche ethnographique à Paris auprès de nounous africaines et des couples qui les emploient, Caroline Ibos analyse les relations entre la nounou, l’employeuse et son compagnon membres des professions libérales et intellectuelles à l’intérieur du microcosme politique que constitue l’appartement.
Sur la base d’une observation minutieuse de ces interactions, elle montre comment le mépris du travail de care se construit aussi bien dans la relation avec la famille employeuse qu’au niveau de la division internationale, sexuelle et raciale du travail.
Contact :
Patricia.Roux@unil.ch

- Lila Abu-Lughod, "L’Anthropologie dans le Territoire des Droits, humains, islamiques et autres"
Séminaire « Genre, politique, sexualité(s). Orient/Occident »
7 mars, de 17 heures à 19 heures
IISMM/EHESS, 96 boulevard Raspail, 75 006 Paris
Salle Maurice et Denys Lombard, rez-de chaussée, à droite sous la voûte
Lila Abu-Lughod, Professeur d’Anthropologie et d’Etudes de Genre à Columbia University, New York
présentera ses recherches sur le thème :
"L’Anthropologie dans le Territoire des Droits, humains, islamiques et autres"
Azadeh Kian, Professeure de sociologie à l’Université Paris VII
Hamit Bozarslan, Directeur d’études à l’EHESS
introduiront la discussion
Résumé de l’intervention :
L’anthropologie est-elle susceptible d’éclairer les limites des discours globaux sur les droits, désormais hégémoniques ? En parcourant le trajet qui sépare les initiatives transnationales en faveur des droits des femmes musulmanes de leur vie quotidienne dans un village égyptien, j’explore l’incommensurabilité entre ces vies et l’imaginaire social des droits.
En juxtaposant les relations sociales et morales dans un cas de « violence domestique » avec le dispositif relationnel des nouvelles formes d’activisme des féministes islamiques pour les droits des femmes, j’utilise l’ethnographie (en partie « lourde », en partie « légère ») pour interroger l’adéquation des structures de ces droits. Compte-tenu de l’état de la répartition géopolitique du pouvoir la plus courante, nous devons examiner de façon critique ce qu’est l’articulation entre le travail des droits et les formes d’inégalité. Nous devons étudier attentivement ce que produit réellement le travail des droits dans le monde, tout en étant vigilants sur les localisations et les limites de ce travail ainsi que sur celles du discours des droits.
Contact :
Christiane Veauvy, veauvy@msh-paris.fr

- Lila Abu-Lughod, "Violence culturelle et séductions du « crimes d’honneur »"
Centre d’Etudes Féminines et d’Etudes du Genre
Equipe Genre, Travail, Mobilité CRESPPA/GTM
9 mars, de 10h-13h
59/61 rue Pouchet. 75017 Paris
Présentation :
Lila Abu-Lughod est professeure de Women and Gender Studies à Columbia University, New York. Palestinienne américaine, elle est spécialiste du monde Arabe et a publié plusieurs ouvrages et articles sur le nationalisme et les médias, la dynamique du genre et les droits des femmes au Moyen Orient, les politiques de la mémoire, les rapports entre culture et pouvoir, savoir et représentation, la complexité de la culture, les formes souterraines de subjectivité et de capacité d’agir des femmes : Writing Women’s Worlds : Bedouin Stories (University of California Press 1993), Remaking Women : Feminism and Modernity in the Middle East (Editor) (Princeton University Press 1998), Veiled Sentiments : Honor and Poetry in a Bedouin Society (University of California Press 2000), Local Contexts of Islamism in Popular Media (Amsterdam University Press 2007), enfin, un des articles les plus débattus sur l’instrumentalisation et racialisation du féminisme "Do Muslim Women Really Need Saving ?"
Une traduction en français du texte de Lila Abu-Lughod sera disponible le jour du séminaire
Contact :
Eleni Varikas, evarikas@yahoo.fr

- "Histoire et épistémologie de la distinction de sexe, II"
Séminaire organisé par Pascale Bonnemère, Françoise Douaire-Marsaudon, Agnès Martial, Irène Théry
EHESS Marseille , La Vieille Charité, le jeudi de 17h-19h.
Programme séminaire 2e semestre 2010-11 :
. Jeudi 3 mars : Irène Théry : Les études de genre à partir des années soixante
. Mardi 8 mars, 18h 30, bibliothèque de l’Alcazar (attention jour, heure et lieu exceptionnels) Irène Théry : Genre et sexualité à l’heure de la mondialisation, un « choc des cultures ? ». Conférence présentée pour la journée internationale des femmes, dans le cadre des Mardis du MUCEM.
. Jeudi 17 mars : Irène Théry : « La domination masculine » de Pierre Bourdieu
. Jeudi 7 avril Françoise Douaire-Marsaudon : Maurice Godelier, Les fondements de la domination masculine.
. Jeudi 14 avril Agnès Martial : Masculin/Féminin. Autour des travaux de Françoise Héritier.
. Jeudi 5 mai : Agnès Martial. La question de l’inceste. Autour des travaux de Françoise Héritier.
. Jeudi 12 mai : Pascale Bonnemère : L’anthropologie féministe anglo-saxonne : Annette Weiner
. Jeudi 19 mai Pascale Bonnemère : l’anthropologie féministe anglo-saxonne :Marylin Strathern
. Jeudi 26 mai : Françoise Douaire-Marsaudon : Judith Butler. « Le genre en question »
. Jeudi 9 juin : Irène Théry : de Mary Douglas à un réseau international d’anthropologie comparative : « Sexe relatif ou sexe absolu ? »
. Jeudi 16 juin : présentation de Travaux d’étudiants
Contact :
irene.thery@univmed.fr

- "Genre, génération, ethnicité"
Séminaire organisé par Giulia Fabbiano, post-doctorante à l’Université Paris-XIII/Paris-Nord et Alexandra Poli, chargée de recherche au CNRS
2e et 4e jeudis du mois de 9 h à 11 h (salle 4, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 10 février au 23 juin 2011
Présentation :
Le séminaire propose de relire « la question de l’immigration » et la manière dont elle a été posée en France depuis les années 70 à l’aune des transformations et des articulations de trois paradigmes qui ont contribué à la structurer : génération, ethnicité, genre. L’enchevêtrement des dimensions auxquelles ces trois catégories renvoient - parcours, âge, sexe, origine ethnique – a participé à construire l’immigration en tant que problème social, ainsi qu’à faire émerger des figures emblématiques : le travailleur immigré, les secondes générations et aujourd’hui la femme musulmane, pour ne citer que quelques exemples. Il s’agira dès lors de déconstruire à partir de recherches empiriques ces images d’altérité en mettant l’accent sur la manière dont la génération, l’ethnicité et le genre se combinent, se complètent ou se dissimulent pour les façonner.
Notre approche se structure autour de trois niveaux d’analyse : l’émergence et les mutations du thème de l’immigration comme question de société ; les discours identitaires des personnes directement concernées tant à l’échelle individuelle que collective ; la circulation entre les catégories de genre, de génération et d’ethnicité dans l’usage qu’en font le débat public et les sciences sociales.
Une partie des séances sera organisée autour d’un échange avec des acteurs du monde associatif qui ont marqué la scène publique où se jouent ces différents enjeux.
Contact :
polialexandra@yahoo.fr, gfabbiano@hotmail.com

- "Genre et syndicalisme. Recherches en cours et nouvelles pistes"
Conférence de Cécile Guillaume (Université de Lille 1) et Sophie Pochic (CMH, CNRS)
organisée par Camille Masclet et Martina Avanza ont organisé pour le CRAPUL (IEPI), en collaboration avec le Centre en Etudes Genre LIEGE
jeudi 3 mars à 17h15, salle Anthropole 3088, Université de Lausanne
L’exposé sera suivi d’un débat avec les deux conférencières, et deux de leurs articles sont accessibles sur le site du CRAPUL :
http://www.unil.ch/iepi/page16548.html
Contact :
Patricia.Roux@unil.ch

- "La dimension sexuée du processus d’enquête : genre, sexualité et réflexivité"
Gwendoline Malogne-Fer et Yannick Fer pour une communication intitulée :
« Pratiques de terrain en couple et questions de genre dans les églises protestantes de Polynésie ».
Mercredi 2 mars, de 19h à 21h, à l’EHESS salle 1 (105, bd Raspail, Paris).
Contact :
marianne.blidon@wanadoo.fr

- Dans le cadre du cycle de conférences « Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre » de l’Institut Émilie du Châtelet
Le samedi 19 mars 2011, de 14h à 16h
Jardin des Plantes, Amphi Rouelle (Bâtiment de la Baleine)
47 rue Cuvier 75005 Paris
Métro : Jussieu, Place Monge ; Bus : 67, 89 et 47
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Conférence de Françoise Collin, philosophe et écrivain
Présentation :
Françoise Collin retracera son parcours de recherche en l’éclairant d’analyses de son champ scientifique et en s’attachant, selon l’expression de Pierre Nora, à se faire « l’historienne d’elle-même ».
Après deux romans publiés au Seuil et le premier essai consacré à Maurice Blanchot (Maurice Blanchot et la question de l’écriture, Gallimard, 1971, rééd. 1988), elle rallie le mouvement féministe naissant et fonde en 1973 la première revue féministe de langue française, Les Cahiers du Grif, publiée d’abord à Bruxelles puis à Paris (éditions Tierce). En 1980, elle découvre la philosophe Hannah Arendt et introduit sa conception de l’agir pluriel – comme réinterprétation de la praxis – dans le champ féministe et philosophique.

====

3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er avril
"Nouvelles techniques de reproduction, genre et parenté"
Colloque international
14-15 novembre 2011, Lyon
Colloque organisé par le Centre Max Weber et l’Institut National d’Études Démographiques avec le soutien de la fédération de recherche RING, du Séminaire interdisciplinaire sur le genre de l’ISH de Lyon et du Centre Louise Labé
Présentation :
Que font les nouvelles techniques de reproduction au genre et à la parenté ? Et réciproquement ?
Au cours des dernières années, de nouvelles techniques de reproduction (NTR) se sont développées, remettant potentiellement en cause l’ordre social de la procréation à travers deux de ses éléments : l’ordre de genre et le modèle de parenté dominants. Cependant, ces innovations techniques sont en même temps le produit de l’ordre de genre et du modèle de parenté. D’une part, elles sont loin d’être neutres du point de vue du genre. D’autre part, elles sont autant une réponse à de nouvelles demandes de parenté qu’elles ne les initient. Ce colloque propose de réfléchir à l’interaction entre techniques procréatives, dynamiques de genre et modèles de parenté. Cette question sera abordée dans ses dimensions sociologiques, démographiques et anthropologiques et ne sera pas traitée d’un point de vue éthique ou juridique.
Le colloque est organisé autour des thèmes suivants :
. Les enjeux économiques et démographiques des nouvelles techniques de reproduction sur la scène transnationale
. Les nouvelles techniques de reproduction et les dynamiques de genre
. Les nouvelles techniques de reproduction et la parenté
. Les nouvelles techniques de reproduction et l’homoparentalité
Chaque thème sera introduit lors d’une session plénière par trois conférenciers. Les communications auront ensuite lieu dans des ateliers organisés autour de sous-thèmes qui auront émergé des communications proposées.
La langue de travail est le français. Il est toutefois possible, en accord avec les organisateurs de la séance, de présenter une communication en anglais ou en espagnol, si elle est accompagnée d’un PowerPoint en français.
Infos complètes :
http://amades.hypotheses.org/files/2011/02/appel-a-comm-colloque-NTR-francais_28012011.pdf

- Avant le 21 mars
"« Pouvoirs des femmes ». Pratiques, représentations, effets"
3e Journée d’études « Jeunes chercheur-es », Axe transversal Genre à Paris 1
Organisé le mercredi 15 juin 2011, à la Sorbonne (Centre Panthéon, salle 1), 9h-17h
Présentation :
Depuis une vingtaine d’années, le pouvoir politique et économique semble davantage accessible aux femmes. Lors de la 4e conférence mondiale sur les femmes qui s’est tenue à Pékin en 1995, 189 États s’engageaient ainsi à mettre tous les moyens en œuvre pour leur assurer une pleine participation aux structures du pouvoir. Et, conformément à la plate-forme d’action établie lors de cette conférence, des mesures de discrimination positive, des mécanismes d’empowerment ainsi que des dispositifs de contrôle ont été mis en place. On reste cependant bien loin d’un partage égalitaire du pouvoir entre les hommes et les femmes. À l’aube du XXIe siècle, les femmes représentent moins d’un tiers des chefs d’entreprise en France et ne dirigent généralement que des petites ou toute petites entreprises. Dans la vie professionnelle, les femmes se heurtent toujours au fameux « plafond de verre ». Et si le nombre de femmes élues dans les assemblées politiques locales a augmenté un peu partout dans le monde, le nombre moyen de femmes élues dans les assemblées législatives a baissé entre 1980 et 2000. Pourtant, simultanément le mouvement « masculiniste » s’est développé et les discours dénonçant les effets « castrateurs » de « la féminisation de la société » se sont multipliés (aux États-Unis, au Canada, en Europe...), portés par des associations, des intellectuels, des fonctionnaires, des pédiatres, etc. Ces réactions n’ont toutefois rien d’inédit : lors de la Renaissance en France, certains dénonçaient déjà l’influence des « précieuses » sur la Cour, celle de Jacques 1er d’Angleterre était réputée « infestée » par des « femmes- hommes » et des « hommes-femmes », etc.
Ces formes de résistances invitent à analyser l’histoire des représentations et des pratiques du pouvoir féminin : que peut-on dire du pouvoir des femmes ? C’est à cette question que cette troisième journée d’étude entend contribuer. Sans prétendre y répondre entièrement, nous souhaitons engager une réflexion à partir de trois points d’entrée :
. Les modalités pratiques du « pouvoir féminin » selon les lieux où il s’exerce
. Les représentations du pouvoir des femmes
. Les effets de l’exercice du pouvoir par les femmes
Les propositions de communication (une page de résumé) sont à envoyer (accompagnée d’une notice précisant s’il s’agit d’une proposition de doctorant ou de docteur et, en ce cas, l’année de soutenance) avant le 21 mars 2011 aux adresses suivantes :
Delphine Dulong : delphine.dulong@free.fr Sandrine Lévêque : sandrine.leveque882@orange.fr Frédérique Matonti : frederique.matonti@wanadoo.fr Fabrice Virgili : virgili@univ-paris1.fr
Parmi les critères de sélection, nous privilégierons la diversité disciplinaire, la cohérence d’ensemble de la journée, l’originalité des propositions et des matériaux mobilisés, la rigueur de la démonstration adossée à des exemples précis. La liste des propositions retenues sera rendue le 4 avril 2001.

- Avant le 25 mars
"La télé-réalité. Une fabrique télévisuelle entre réalité et fiction"
Journée d’études
Mardi 3 mai 2011
9h-19h : Maison de la Recherche, Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle
4, rue des Irlandais, 75005 Paris
Les perspectives ’’genre’’ sont les bienvenues.
Comité d’organisation : Anne-Sophie Beliard (doctorante au CIM-Paris 3 Sorbonne Nouvelle), Sarah Lécossais (doctorante au CIM-Paris 3 Sorbonne Nouvelle, IEC), Nelly Quemener (docteur, CIM-Paris 3 Sorbonne Nouvelle, ATER UFR Communication Paris 3)
Présentation :
(...)
La ligne de fracture récurrente dans les réflexions sur la télé-réalité entre fiction et réalité prend de nouvelles dimensions et semble même récemment avoir atteint un paroxysme : suite au suicide d’un des candidats, M6 annule en juillet 2010 l’émission « Trompes-moi si tu peux ! », pourtant le plus gros investissement dans l’histoire de la télé-réalité en France. Enjeux commerciaux, enjeux humains, enjeux éthiques, la controverse vite étouffée est aussi à l’image d’une télé-réalité qui, tout en s’hybridant et se complexifiant, continue d’exploiter les limites émotionnelles et corporelles des candidats à des fins de divertissement. Elle interroge l’accoutumance au spectacle de la « performance » venant de l’individu ordinaire et sa réception. À l’heure actuelle, quels discours et quelle réception la télé-réalité suscite-t-elle ?
Cette journée vise à explorer les évolutions socio-historiques de la télé-réalité et à mettre au jour les nouveaux paradigmes référentiels pouvant éclairer ces changements. Nous proposons de réfléchir notamment autour de quatre axes de lecture de ce phénomène et privilégierons les communications s’inscrivant dans ces pôles de réflexions.
Nous nous intéresserons à la question de la définition de la télé-réalité : que recoupe ce terme ? Quelle est la nature de ces émissions et ont-elles des critères d’identification singuliers ? Nous nous attacherons ici à questionner les contours et les évolutions du genre en analysant les dispositifs, la place de l’animateur, les spécificités nationales, et les logiques de stabilisation du genre.
Le deuxième axe vise à explorer la tension classique entre fiction et réalité à la fois du côté des contenus et des individus. Seront soulevées ici les questions de l’ « authenticité » et de la scénarisation ainsi que les possibilités de repenser le diptyque récit/narration à travers la télé-réalité. Dans un tel cadre, les candidats subissent-ils la contrainte de la norme sociale, la pression du dépassement de soi ? Il s’agira alors de reformuler la problématique de la place du corps, notamment à travers les notions de « performance » et de compétition.
Le troisième axe se place du côté des publics : il valorisera les études de réceptions sur les spectateurs, les conditions et les caractéristiques socio-culturelles de visionnage. Il serait pertinent notamment d’étudier le rapport entre spectateurs et participants : dans quelles conditions les spectateurs deviennent-ils candidats ? Existe-t-il un phénomène d’ « acculturation » et d’acquisition de « compétences » des spectateurs amateurs des émissions de télé-réalité ? La réflexion sur les communautés de fans des candidats et des émissions et de leur moyen d’expression constituera également une piste à développer.
Le quatrième axe a pour objet les nouveaux enjeux de la télé réalité : quelles sont les thématiques émergentes qui deviennent sources d’innovation pour la télé-réalité – on pensera notamment au développement du thème culinaire ? Quels schémas suivent les complexifications des dispositifs ? Les nouvelles émissions de coaching qui renvoient à une offre de service via la télé-réalité sont-elles l’avenir du genre ?
Les communications prendront la forme d’un exposé de 20 minutes et composeront un panel pluridisciplinaire : sociologie, sémiologie, économie, cultural studies, histoire, etc. Nous sélectionnerons en priorité des propositions qui reposent sur un travail de terrain avancé sur des émissions françaises ou sur des comparaisons internationales. Les propositions de communications ne devront pas dépasser 500 mots et sont à envoyer pour le 28 février 2011 sous format pdf ou doc à l’adresse suivante : je.telerealite@gmail.com. Le choix des communications sera communiqué le 25 mars 2011.

- Avant le 30 avril
"L’exploration du corps dans les Arts"
Colloque du 8 et 9 décembre 2011 - Lyon
par l’Association Les Têtes Chercheuses
Présentation :
Déjà un sujet incontournable des représentations classiques, le corps reste un terrain d’exploration pour les différents médiums artistiques du XXIe siècle. Cette constance dans sa représentation fait du corps un thème fédérateur et riche en références. Ce colloque, organisé par l’association Les Têtes Chercheuses les 8 et 9 décembre 2011, cherchera à réfléchir, par le truchement de nos sujets de thèse, à l’exploration du corps dans les arts. L’originalité de cette manifestation réside dans son organisation. Mis en place par et pour des doctorants et des jeunes chercheurs en Lettres, Langues, Linguistique et Arts, il sera l’occasion de croiser les pratiques, de mêler les approches disciplinaires, en somme de déplier les possibilités qu’offre le corps dans un médium artistique. Nous souhaitons faire de ce colloque un espace de rencontres et d’échanges dynamiques nourri par la confrontation de recherches à la pointe de l’actualité avec la pratique artistique. Ainsi, des professionnels invités nous présenteront leurs créations autour du corps et une table ronde entre praticiens et universitaires clôturera ces journées de rencontres.
Doctorants et jeunes chercheurs (ayant soutenu leur thèse depuis 5 ans maximum) sont ici invités à se saisir de la thématique du corps, compris dans une acception très large. Les critères de sélection proposés ci-dessous sont ouverts afin de faire place à l’inattendu. Il s’agira moins de dresser un inventaire des différentes représentations du corps à travers les arts que de privilégier une analyse capable non seulement de mettre à jour l’inscription du corps dans le médium artistique, mais également de rendre compte des interactions qui s’opèrent entre le corps et le médium. Le corps est alors envisagé tout autant comme incarnation concrète que comme idéologie.
Axe 1 : Corps scientifique.
En prenant le corps humain ou animal pour objet d’étude photographique à la fin du XIXe siècle, Edward Muybridge et Jules Marey ont non seulement participé aux progrès de l’exploration scientifique du corps, mais ont surtout initié un virage dans l’histoire des représentations. D’autre part, le corps, du point de vue médical, physiologique, se révèle être le truchement sans lequel la parole ne pourrait naître. Que peuvent les arts pour la « norme » des corps ? Que peuvent les arts pour l’étude du corps ?
Axe 2 : Corps personnage.
Parfois, le corps ne fait plus qu’un avec un personnage et devient, dans une sorte d’antonomase, un « Rambo », « un Marlon Brando ». Une posture (la Marianne), une corpulence (le Petit et le Gros dans le cinéma burlesque) transforment le corps en figure, en symbole. En outre, certaines pratiques artistiques amènent à penser l’autre comme une présence dématérialisée et l’incarnation ne passe plus nécessairement par le corps. Que dire du corps qui se fait « signature » d’un personnage ? Quels sont les enjeux du corps pour la construction de la persona d’un acteur ? Comment l’art prend-il en charge cette disparition des corps ? Comment envisager, donner un visage à l’absence du corps ?
Axe 3 : Corps du public.
Pris en compte du point de vue social, le corps est aussi celui du récepteur de l’art. Au théâtre, le public est parti prenante du spectacle, intervenant plus ou moins selon le type de théâtre et de spectacle représenté. Si, comme le souligne Denis Guénoun, au cinéma, être seul dans la salle est une chance, cela n’est pas le cas au théâtre, moins encore à un concert. Le corps du spectateur s’envisage aussi dans la déambulation muséale. Que dire du corps du spectateur ? Statique ou mouvante comment la spectature s’inscrit-elle dans le lieu de représentation ou d’exposition ? Comment envisager la foule des corps, qu’est-ce que la « masse » ?
Axe 4 : Corps physique.
Nombre d’images aujourd’hui nous montrent un corps retravaillé, manipulé, objectivé. Jouant avec les codes du genre, sexe, race, religion, etc., les arts explorent la question de l’identité. Prenons pour exemple les photographies de Claude Cahun ou de David Lachapelle qui procèdent, chacun à leur manière, au brouillage des identités ; ou à l’inverse le film du coréen Chan-wook Park, I’m a Cyborg, But That’s OK, qui expose le corps vers un non-lieu physique. Aux antipodes de cette stylisation du corps, la représentation, chère à Bakhtine, de la déchéance dans les arts de la scène et de l’image serait aussi à explorer, notamment la réappropriation et la réinterprétation de la notion de « bas corporel » par un artiste contemporain tel que le photographe américain Andres Serrano. Comment le physique participe-t-il de la construction de l’identité ? Y a-t-il un « excès » de corps ? Quels sont les enjeux d’un corps déconstruit par l’œuvre d’art ? Lorsque la chair se fait matière, que dire de l’effet d’haptique ?
Axe 5 : Corps médium.
Les pratiques artistiques sont nombreuses à utiliser le corps comme outil de leur création. Les travaux de Pipo Delbono ou de Marina Abramovic montrent le corps comme élément de l’œuvre artistique et revendiquent un corps « réel ». La recherche d’une fusion entre l’image, l’écriture et le corps fait parfois de celui-ci un moyen direct d’expression, parfois le support de l’œuvre, comme dans la pratique du tatouage. De quoi le corps se fait-il le véhicule dans l’œuvre artistique ? Que dire du corps « support », du corps « écran » de l’oeuvre ? Que dire du corps qui se fait espace du spectacle ?
La proposition de communication pour le colloque, d’une quinzaine de lignes maximum, accompagnée d’une notice biographique (Université d’attache et département, sujet de thèse et directeur de recherche), doit être envoyée au plus tard pour le 30 avril 2011, à groupe.doctoral@gmail.com

- Avant le 1er juin
"L’émotion De l’espace privé à l’espace public. XIXe – XXIe siècles"
Colloque international, Paris, 11,12 et 13 avril 2012
organisé par CHCSC (Université de Versailles-St-Quentin en Yvelines), HAR (Université de Paris-Ouest-Nanterre-La Défense), CARISM/Institut Français de Presse (Université Panthéon-Assas), Laboratoire Identités-Cultures-Territoires (Université Paris Diderot-Paris7), CRHEC (Université Paris-Est Créteil Val de Marne)
Présentation :
La valorisation de l’émotion dans la société d’aujourd’hui, l’importance qu’elle a prise dans l’espace public, son identification récurrente à l’indignation, son reflux de pans entiers du champ artistique – son domaine traditionnel d’expression – interrogent l’historien du culturel.
Les travaux récents et abondants des historiens, notamment médiévistes, en matière d’histoire des émotions témoignent du dynamisme de l’historiographie en la matière et du renouvellement ou de l’affinement des questionnements méthodologiques (Barbara Rosenwein et Ute Frevert). Que les deux premiers numéros de la jeune revue Ecrire l’histoire aient été consacrés à l’émotion n’est pas non plus tout à fait sans signification, les auteurs invoquant du reste et l’actualité et la « diffusion d’une sentimentalité victimaire qui poisse notre rapport au passé ». Cet engouement, qui reprend à son compte nombre d’interrogations classiques en
histoire, a été présenté avec une certaine ironie comme un « emotional turn » (Arnaud Fossier). Ironie qui a poussé Piroska Nagy et Damien Boquet à préciser qu’ils cherchaient surtout à restituer sa part sensible à l’histoire et qu’ils avaient l’ambition de proposer un nouveau paradigme de la cognition qui soit désormais pris en compte dans le champ historique. Avant eux, William Reddy avait montré déjà, à travers l’exemple de la Révolution française, de quelle manière les régimes politiques sont prescripteurs de la vie émotionnelle et de son expression.
Par ailleurs, l’ensemble des recherches récentes conteste l’opposition, ancrée dans la culture occidentale, entre émotion et raison, et une conception « hydraulique » des émotions, suivant laquelle les émotions, tel un liquide sous pression, doivent être contenues grâce à la raison. Une conception illustrée en particulier par Norbert Elias, dont la thèse du processus de civilisation est critiquée, qui ferait évoluer progressivement la civilisation occidentale d’un état affectif, infantile, à un état de raison, un âge adulte où les émotions sont contrôlées et réfrénées.
Cette double critique conduit à considérer, dans la lignée des théories de la psychologie cognitive et de la sociologie constructiviste, les émotions comme des réactions liées à l’évaluation d’une situation vécue et se traduisant par des manifestations physiques passagères. Cette perspective met l’accent sur la dimension socialement construite des émotions, dépendant de pratiques et de représentations culturelles et insiste sur la réciprocité qui caractérise la circulation des émotions entre l’individu et le monde.
La saisie des émotions individuelles demeure un front pionnier, ouvert au défrichement mais encore largement inexploré. Elle pose une série de questions : comment distinguer les émotions d’autres manifestations sensibles telles que l’inclination, mouvement provoqué par une tendance interne, ou le sentiment, qui relève d’un état, ou encore le penchant ? Vouloir faire l’histoire des émotions, est-ce s’en tenir à celle des paroxysmes, à celle de scansions au caractère plus ou moins explosif ou est-ce tâcher de saisir les émotions dans leur durée et leur profondeur, comme éléments structurants mais historiques des affects ? Cette démarche-ci renvoie aux travaux de Philippe Ariès et Michel Vovelle sur la mort, les craintes que suscite celle-ci et les représentations du deuil, mais également à tout ou partie de l’historiographie de l’enfance, de la famille, de la maternité, de l’amour et du flirt, de l’animal de compagnie, bref à tout ce qui regarde une intimité informée par le social.
Ce colloque s’inscrit dans le projet d’une histoire des sensibilités, ce vaste continent encore peu exploré par les historiens malgré les appels déjà anciens de Lucien Febvre et l’œuvre d’Alain Corbin. Il prend pour objet les émotions comme des constructions sociales et culturelles. En prenant en compte les acquis de l’histoire des émotions politiques (William Reddy, Christophe Prochasson), il entend néanmoins s’en démarquer en élaborant une chronologie des manifestations et des représentations des émotions non directement politiques aux XIXe et XXe siècles. Il s’agit d’observer les flux et les reflux de l’émotion tels qu’ils s’expriment et circulent de la sphère de l’intime (correspondance, littérature personnelle, etc.) à la sphère publique (manuels de savoir vivre, fictions, médias). Peut-on dégager un régime contemporain des émotions en relation notamment avec l’essor des médias ? Peut-on, plus précisément, repérer des variations chronologiques dans l’appréciation des différentes émotions ? Quels seraient les apports de ces instruments conceptuels forgés par d’autres que sont les notions de communautés émotionnelles et de refuges émotionnels ? Comment les différents discours normatifs rendent-ils compte, suscitent, mettent en forme, encadrent et utilisent les émotions ?
Les communications proposées porteront sur tous les types d’émotion, à l’exception des émotions politiques collectives.
On pourra s’interroger sur :
. Les causes et les motifs de l’émotion
. Le langage de l’émotion : des modes d’expression individuels, intimes, physiques, verbaux à leurs transcriptions dans tous les domaines (livresque, cinématographique, musical, pictural, etc.)
. Les usages sociaux et les instrumentalisations des émotions (les sociabilités, les interdits, les tabous, les licences)
Les propositions de communication (2000 signes maximum) doivent être adressées avant le 1er juin 2011, par courrier électronique, à l’adresse suivante :
colloquemotion@hotmail.fr

- Avant le 7 mars
"Narratives of Transformation : The Ethnography of Sex Beyond the Legacy of Foucault"
Call for Papers : AAA 2011 Annual Meetings
Department of Anthropology
Princeton University
An oft-cited passage from Michel Foucault’s *History of
Sexuality* culminates with the sentence : “The sodomite had been a temporary
aberration ; the homosexual was now a species.” This insight, capturing a
moment of discursive transformation, has informed a rich array of
anthropological and historical considerations of sex and sexuality ; indeed,
so much contemporary work in these domains proceeds along the now-familiar
lines of a Foucauldian-inspired analysis.
In this panel, we ask : What might the ethnography of sex
look like beyond the legacy of Foucault ? In what ways might contemporary
studies extend and/or push against a Foucauldian paradigm ? As organizers,
we envision the intellectual work of this panel to be situated at the
critical intersection of humanistic and queer anthropology. We are
especially interested in papers that incorporate narrative : papers might use
narrative as ethnographic data, construct their argument through narrative,
or theorize the utility of narrative in anthropological endeavors. These
possibilities enable us to think the panel’s title in a double fashion :
papers might offer narratives of transformation in the lives of one’s
interlocutors, and/or narratives of transformation in the fields of
scholarly inquiry. We welcome papers from any geographic area(s), and from
authors who consider themselves working within traditions of humanistic
anthropology, the anthropology of sexuality, or both, or whose work will
have significant implications for these domains.
Please email abstracts of no more than 250 words to both
organizers by *March 7th, 2011.
Abstracts should be sent to : bji1@cornell.edu and
rjmartinjr@gmail.com

- Avant le 1er août
"Feminism, Autonomy & Reproductive Technology"
A Special Journal Edition in Techné : Research in Philosophy and Technology
The aim of this special issue is to offer an interdisciplinary analysis focusing on reproductive technology from philosophical and psychological perspectives, including diverse approaches from within each (feminist theory, analytic philosophy and continental philosophy, developmental theory, psychopathology and ethology.) We welcome papers that address questions such as these : How might the use of technology help or hinder women’s autonomy during labor and birth ? Given recent developments in reproductive technology, do we need to rethink the concept of autonomy as it relates to labor and birth ? Which social attitudes might pressure or coerce women to use technology during labor and birth ? What social norms and values might pressure women differently within different societies to use such reproductive technologies ? What attitudes of health care practitioners might pressure or coerce women to use technology during labor and birth ? What moral and/or political implications follow from the use of technology during labor and birth and the impact of its use on women’s autonomy ? Can women make autonomous choices if they cannot be informed adequately because of a lack of randomized, controlled studies on the use of technology during labor and birth ? Does informed consent require that physicians inform laboring or birthing women of alternatives to the use of technology ?
Papers must be complete and should not exceed 8000 words, although shorter papers of at least 6000 words are welcome. All papers will be blind reviewed. Please list your contact information, the title of your paper and a brief abstract (of no more than 200 words) in a separate attachment from your paper. All papers should be sent in regular .doc format with notes numbered consecutively and placed at the end of the main text rather than as footnotes. For more details please see the guidelines for submissions on the journal’s site at http://scholar.lib.vt.edu/ejournals/SPT Please enter “Special Issue Submission” in the subject heading of your paper submission. The deadline for papers is August 1st, 2011.
All papers should be e-mailed to : Dana Belu, Philosophy Department, Cal-State University at Dominguez Hills, dbelu@csudh.edu, Sylvia Burrow, Philosophy & Religious Studies Department, Cape Breton University, sjborrow@gmail.com and Elizabeth Soliday, Psychology Department, Washington State University Vancouver, esoliday@vancouver.wsu.edu.
If you have any questions please contact Dana Belu, guest editor-in-chief at dbelu@csudh.edu

====

4 - SOUTENANCE :

- Christine Machiels a soutenu sa thèse "Les féminismes face à la prostitution aux XIXe et XXe siècle (Belgique, France, Suisse)", sous la direction de Mme Christine Bard et M. Xavier Rousseaux
Le 25 février 2011 à la Faculté Philosophie et Lettres – Collège Erasme – Place Blaise Pascal 1 – 1348 LOUVAIN LA NEUVE - BELGIQUE
Résumé :
La participation des féministes au débat public sur la régulation de la prostitution est au coeur de cette recherche. Au-delà de l’histoire des mouvements proprement dits, les sources du féminisme permettent d’éclairer un champ historique peu exploré, celui des conceptions militantes des sexualités et de leur contrôle social. Cette recherche propose une lecture combinée d’approches issues de deux historiographies : l’histoire des régulations sociales et l’histoire des féminismes.
La prostitution, élevée au rang de « problématique sociale », draine une multitude d’enjeux, dépassant de loin les prémisses du débat public (pour ou contre la réglementation) : mobilité des populations, genre et normes sociales, protection de la jeunesse, préoccupations sanitaire et sécuritaire, motifs financiers, coopération internationale, etc. Les féministes auront à se positionner sur les projets politiques de contrôle social qu’ils inspirent, tout en restant fidèles à une ligne de conduite « morale » (comme gage d’égalité). Quelles sont les implications sociopolitiques (acquis émancipatoires et effets pervers au regard des rapports sociaux entre les sexes) de cette croisade féministe qui vise, tout au long du XXe siècle, au nom de l’égalité morale entre les sexes, à combattre la licence masculine, potentiellement source de menace, violence ou contamination, nécessitant restreinte et contrôle ?
Le lobby féministe international, porteur de discours originaux sur la prostitution, est étudié à plusieurs niveaux d’échelle. L’approche comparative est au coeur de cette recherche : d’une part, entre le transnational et le national, et, d’autre part, entre trois terrains d’observations (la Belgique, la France, la Suisse). Les sources internes des associations et des personnalités féministes dévoilent un débat public émaillé de moments de tension, et de doutes, liés tout à la fois au contexte sociopolitique, aux tournures et volte-faces de la joute opposant les réglementaristes aux abolitionnistes, mais aussi à l’histoire des mouvements proprement dits, traversés par des dilemmes et des impératifs tactiques. Ce sont précisément ces moments de tension, jalonnant l’évolution temporelle du débat public, qui façonnent la structure de la thèse en six épisodes, regroupés en deux étapes : les héritages et fondements d’une vocation abolitionniste (1840-1919) et le développement du féminisme abolitionniste (1920-1967). Le focus sur les mouvements féministes belges, français et suisses illustre d’abord les conditions d’émergence et de développement d’une mobilisation collective. L’approche chronologique montre ensuite comment celle-ci a, dès la fin du XIXe et tout au long du XXe siècle, participé du processus de politisation des questions sexuelles.

====

5 - POSTES :

- Poste MCF, Genre et Art, Paris 8
Profil du poste : Art, esthétique et études de genre
Le ou la candidate devra avoir des compétences dans le domaine de la théorie du genre et de la réflexion sur les différences de sexe et/ou de sexualités, en même temps qu’une expertise scientifique dans au moins deux des domaines suivants : Arts visuels, Arts Numériques, Spectacle vivant, Théorie esthétique, Histoire de l’art.
1 ) Enseignement
Le ou la candidat(e) devra inscrire sa démarche pédagogique et de recherche dans une perspective inter- ou transdisciplinaire, à la croisée de la réflexion sur l’art et sur le genre.
Le poste « Art, esthétique et études de genre » est rattaché au Centre d’études féminines et d’études de genre, département de l’UFR HLSG. L’enseignant(e) recruté(e) assurera des cours de L3 et de master 1 et 2, ainsi qu’un encadrement de mémoires. Ses cours pourront être mutualisés avec le(s) département(s) d’art concerné(s).
2) Recherche
Le Centre d’études féminines et d’études de genre est un centre pluridisciplinaire dont la majorité des membres relève du laboratoire CRESPPA-GTM (UMR 7217). Ce laboratoire à dominante sociologique accueille également des chercheurs et chercheuses de différents horizons disciplinaires qui travaillent sur les questions de genre. L’enseignant(e)-chercheur/euse recruté(e) aura donc la possibilité d’inscrire ses recherches, soit dans le cadre de ce laboratoire, soit dans le cadre de l’une des équipes d’accueil qui relèvent de l’Ecole Doctorale « Esthétique, Sciences et Technologies des Arts ».
Personne à contacter :
Nom : Anne E. Berger
Responsable, Centre d’études féminines et d’études de genre
mail : aeb4@cornell.edu

- Poste MCF, sociologie, genre, rapports sociaux de sexe, Paris 8
1) Enseignement
Le maître de conférences recruté enseignera en licence et en master. Les cours qui lui seront confiés porteront notamment sur les études de genre et de rapports sociaux de sexe.
Compte tenu des besoins du département, il sera d’autre part appelé à assurer des cours de méthodes quantitatives. Ses recherches et ses enseignements passés devront donc attester de ses aptitudes dans ce domaine.
2) Recherche
L’enseignant recruté sera rattaché au CRESPPA (Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris : UMR 7217). Les études de genre et de rapports sociaux de sexe sont un des domaines de recherche des deux équipes qui le composent : GTM (Genre, travail, mobilités) ou CSU (Cultures et sociétés urbaines).
http://www.univ-paris8.fr/sociologie/?p=3515

====

6 - EN LIGNE :

- Recherche en psychanalyse, n°10, "Politique du sexuel"
Coordonné par Laurie Laufer
Ce numéro reprend pour une part les communications présentées au colloque international et interdisciplinaire « Politique du sexuel », organisé à l’Université Paris-Diderot (UFR Sciences Humaines Cliniques) par Sandra Boehringer et Françoise Neau, qui s’est tenu à Paris les 16 et 17 avril 2010 ; il inclut aussi des textes inédits.
http://recherchespsychanalyse.revues.org/index983.html

- LHT, n°7, "Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ?"
"Au coeur de tout récit historique, il y a la volonté de savoir. En ce qui concerne les femmes, elle a longtemps manqué", écrivait Michelle Perrot dans Les Femmes ou les silences de l’histoire (Flammarion, 1998). Que dire alors de l’histoire littéraire ? Martine Reid a récemment rappelé dans Des femmes en littérature (http://www.fabula.org/actualites/article38515.php, Belin, 2010) que non seulement la production féminine avait longtemps été ignorée ou minorée, mais que de plus la critique littéraire s’était jusqu’à présent refusée d’aborder de front la question. Si les historien-nes français-es ont pris acte de l’importance d’une histoire des femmes ou du point de vue des femmes, il n’en va pas de même en littérature. Le n° 7 de la revue Fabula-LHT : "Y a-t-il une histoire littéraire des femmes ?", dirigé par Audrey Lasserre, a pour but de montrer que la logique égalitaire, qui en soi constitue déjà un enjeu épistémique, n’est pas seule en question : nos représentations du passé littéraire, la hiérarchisation des genres, la définition de la valeur, comme celle de la littérature dépendent aussi en grande partie de la prise en compte, de la visibilité et du traitement critique des productions féminines dans l’histoire littéraire. Un collectif intitulé l’Histoire littéraire des femmes. Cas et enjeux (http://www.fabula.org/actualites/article42243.php) vient également de paraître.
http://www.fabula.org/lht/7/

====

7 - PUBLICATIONS :

- Clio, Histoire, Femmes et Sociétés, "Relectures", n° 32 / 2010.
Sous la direction de Françoise Thébaud et Florence Rochefort
Ce numéro, publié à l’occasion du quinzième anniversaire de la revue, invite à un
retour sur le passé de l’histoire des femmes et du genre. Les « relectures » proposées font
connaître des travaux restés non traduits, réagissent à des questionnements qui ont fait date et
donnent la parole à des chercheurs et chercheuses qui ont marqué les dernières décennies.
Elles permettent aussi de réfléchir aux mots, aux concepts et aux expériences qui ont nourri le
champ, aussi bien en France qu’ailleurs. Quels sont – et ont été – les usages de termes comme
condition féminine, rapports sociaux de sexe ou genre ? Quelles interprétations sont nées de
l’interdisciplinarité, en particulier par le recours à la psychanalyse ? Et aujourd’hui, quelles perspectives
s’ouvrent avec l’histoire mondiale ? D’hier à demain, une aventure intellectuelle digne
d’être transmise et poursuivie…
http://clio.revues.org/index9800.html

- Gilles Boëtsch, Dominique Chevé, Hélène Claudot-Hawad, Décors des corps, Editions du CNRS, 400 p., 30 euros. ISBN : 978-2-271-07013-5
Le corps se réinvente par la couleur. Éphémère ou permanente, individuelle ou communautaire, la mise en couleur du corps s’inscrit dans des systèmes de représentations complexes. Capables d’aliéner la vision des formes et des volumes, la couleur et ses régimes symboliques se déclinent à l’infini.
Simple camouflage, effet de mode, affirmation individuelle, marquage identitaire, signal social, expression artistique, art sacré, figuration de l’invisible ? La réinvention du corps humain par les couleurs est une pratique universelle et un mode d’action engagé en fonction de correspondances établies entre l’Homme et la société, la nature ou l’univers. Le monde s’organise en couleurs dotées de sens qui participent à la construction des identités, des statuts, des émotions, des perceptions. Les couleurs sont alors signe et production de l’Homme.
Croisant les regards du chimiste, de l’historien, du physicien, du philosophe, du linguiste ou de l’anthropologue, cet ouvrage explore les formes, les significations, les valeurs, les fonctions multiples des modifications chromatiques du corps et de leurs variations dans le temps et dans l’espace.
http://www.cnrseditions.fr/Sociologie--Ethnologie--Anthropologie/6336-decors-des-corps-gilles-boetsch.html

- Joelle Nhouhet-Roseman, Les Mangas pour jeunes filles, figures du sexuel à l’adolescence, Editions Erès, 296 p., 23 euros. ISBN : 978-2-7492-1358-3
Au Japon et en Occident actuellement, les mangas de la catégorie shôjo - qui signifie jeune fille, adolescente, jeune femme - sont très populaires. Généralement créés par des femmes, ils sont lus par des jeunes filles ou des jeunes femmes. Alors que les mangas pour garçons sont centrés sur l’action, les shôjo mettent l’accent sur les relations entre les personnages, parmi lesquels évoluent de nombreux androgynes. Ces mangas constituent un support et un espace de projections privilégiées pour les adolescentes ; ils traitent essentiellement de la vie affective et sexuelle : trouble du sentiment amoureux, questionnements et fantasmes autour de l’identité sexuée ou de l’interdit sexuel...
Par son approche des mangas pour jeunes filles, Joëlle Nouhet-Roseman livre ici une étude originale sur la féminité et sa fantasmatique à l’adolescence. Elle cherche à saisir la vérité du moment adolescent, là où se rencontrent le génital pubertaire et les ambiguïtés de la bisexualité psychique. Dans une perspective anthropologique et psychanalytique de la modernité, de l’évolution des représentations collectives du sexuel, elle montre comment les adolescentes se construisent progressivement, en explorant ce qu’il en est du masculin et du féminin, et rend sensible leur créativité.
Joëlle Nouhet-Roseman est psychologue clinicienne, psychanalyste, docteur en psychopathologie et psychanalyse, chargée de cours à l’université Paris 7-Denis Diderot.
http://www.editions-eres.com/resultat.php?Id=2687

- Alexandre Duchêne et Claudine Moïse, Langage, genre et sexualité, Editions Nota Bene, Montréal. ISBN : 978-2-89518-366-2
L’objectif de cet ouvrage est d’examiner les liens complexes entre langage, genre et sexualité. En adoptant un positionnement résolument critique, qui met l’accent sur les aspects historique, politique et social des pratiques langagières, cet ouvrage part de l’idée que le genre et l’identité sexuelle sont avant tout des constructions sociales et idéologiques qui trouvent une forme de matérialité, entre autres, dans les discours et les pratiques sociales. Nous croyons que ces processus langagiers participent à la formation des différences et des inégalités – sans toutefois en être l’unique cause –, qu’ils contribuent à la réification des catégories au même titre qu’ils permettent d’en créer de nouvelles.
Réunissant des textes d’universitaires de Belgique, du Canada, de France et de Suisse représentant différents courants épistémologiques en sciences du langage (analyse du discours, ethnométhodologie, pragmatique, sociolinguis- tique et anthropologie linguistique), mais aussi d’autres disciplines (histoire, histoire de l’art), Langage, genre et sexualité offre un regard pluriel novateur sur les enjeux langagiers et sociaux du genre et de la sexualité.
http://www.editionsnotabene.ca

- Cahiers pédagogiques, n°487, "Filles et garçons à l’école"
Coordonné par Isabelle Collet et Geneviève Pezeu
Comment vont les filles et les garçons à l’école ? Les anciens débats sont loin d’être clos et de nouvelles questions apparaissent. L’école mixte est régulièrement mise en cause, accusée de desservir tour à tour les filles ou les garçons. La question des violences sexistes et homophobes préoccupe tous les acteurs de l’école. Les garçons ne sont plus des élèves génériques exemplaires sur lesquels il faudrait aligner les filles : ils ont eux aussi un sexe et subissent eux aussi l’influence délétère des stéréotypes sexistes.
À travers ce dossier, nous désirons rendre compte des débats actuels, et aussi mettre en lumière l’inventivité et la créativité de tous celles et ceux qui agissent en faveur de l’égalité entre garçons et filles.
http://cahiers-pedagogiques.com/spip.php?page=numero&id_article=7268

- Leora Auslander, Des révolutions culturelles. La politique du quotidien en Grande-Bretagne, en Amérique et en France XVIIe - XIXe siècle, PU du Mirail, 300 p., 28 euros. ISBN : 978-2-85816-946-7
Ce livre pionnier analyse le rôle de la culture matérielle dans trois révolutions fondatrices du monde contemporain : la Guerre Civile en Grande- Bretagne (1642-1651), la Révolution américaine (1775- 1783) et la Révolution françai- se (1789-1799). L’auteure met au jour la manière dont ces trois révolutions donnèrent une importance inédite aux sym- boles étatiques – petits et grands –, mais aussi aux objets et aux pratiques de la vie quoti- dienne (vêtements, nourriture, mobilier...), ainsi qu’à des objets culturels plus éphé- mères, tels la musique ou les productions théâtrales. Ces trois révolutions furent aussi culturelles en ce qu’elles trans- formèrent les rapports entre vie privée et vie publique.
Ce faisant, chacune à sa maniè- re, elles modifièrent profondé- ment les possibilités de partici- pation politique des femmes et des hommes et les rapports de genre.
http://w3.pum.univ-tlse2.fr/~Des-revolutions-culturelles~.html


Fédération de recherche sur le genre RING
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
- permanence tous les mardis -
01 49 40 73 49
genre.ring@univ-paris8.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :