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Annonces du RING - 15 octobre 2010


Date de mise en ligne : [15-10-2010]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Parcours de vie et intervention sociale : l’impensé du genre", 9 novembre, Paris
- "Corps et genre : pour une approche pluridisciplinaire", 22 octobre, Toulouse
- "Questions de genre aux sciences sociales « normâles »", 28-29 octobre, Paris
2 - SEMINAIRES :
- "Politiques du Genre, Genres du politique", Paris
- "Hommes, femmes, masculin, féminin : Méthodes de lecture et d’interprétation", Paris 1
- "Le genre dans les biographies et la question sociale", IRIS/EHESS
- "Revisiter les rapports sociaux et leurs conceptualisations", GTM
- "La biologie du sexe", Biosex, Nanterre
- "Batailles nocturnes dans les maisons closes. Approches anthropologiques et psychanalytiques de l’univers onirique des prostituées boliviennes", 19 octobre, EHESS
- "La presse magazine. Source et objet d’histoire. Regard sur le corps", 22 octobre, Sciences Po
- "Séminaire de recherche genre et politique", Bruxelles
- "Sociétés multiculturelles du Pacifique", Le Havre
3 - APPELS A CONTRIBUTION :
- Avant le 31 octobre, "Genre et intimités", revue ex æquo
- Avant le 1er novembre, "Discours rapportés et genres", journée CONSCILA (ENS)
- Avant le 21 octobre, "Männlichkeiten / Masculinités. Perspectives socio-culturelles", Paris
- Avant le 1er décembre, "Contemporary Women’s Representations of Wounded Bodies and Minds", Paris
4 - SOUTENANCES :
- Laura Schuft, "Couples ‘métropolitain’ – ‘polynésien’ à Tahiti. Enjeux de l’ethnicité, du genre et du statut socioéconomique dans un contexte postcolonial"
- Anne Velez, "l’Histoire de la natation féminine en France"
5 - RECHERCHE :
- "Genre et langage", Paris 3
- "En quête de genre à la Sorbonne Nouvelle", Paris Censier
- "PRESAGE, programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre, à Sciences Po"
6 - EN LIGNE :
- Base de données des Archives du féminisme (Angers)
- Sexes, genres et sexualités à la DPI (Paris)
- "The Global Gender Gap Index 2010 rankings"
7 - PUBLICATIONS :
- Léo Thiers-Vidal, De "L’Ennemi principal" aux principaux ennemis. Position vécue, subjectivité et conscience masculines de domination
- Natacha Chetcuti, Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi
- Chrystelle Grenier-Torres, L’Identité genrée au coeur des transformations. Du corps sexué au corps genré
- Tiphaine Besnard, Les Prostituées à la Salpêtrière et dans le discours médical (1850-1914). Une folle débauche
- Mnémosyne, La place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte
- Farinaz Fassa, Sabine Kradolfer, Le plafond de fer de l’université. Femmes et carrières
- Daniel Beaune, Caterina Rea, Psychanalyse sans Oedipe. Antigone, genre et subversion

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1 - COLLOQUES :

- "Parcours de vie et intervention sociale : l’impensé du genre"
Journée d’Étude
Organisée par la MiRe (Mission Recherche) de la DREES
(Direction de la Recherche, de l’Evaluation, des Etudes et des Statistiques du Ministère de la Santé et des Sports)
en collaboration avec l’ETSUP (Ecole Supérieure de Travail Social)
Mardi 9 novembre 2010 de 8h45 à 18h00
Maison des Associations de Solidarité - 18 rue des Terres au Curé – 75013 Paris
Présentation :
Comment une approche du travail social en termes de genre permet-elle d’interroger le potentiel d’émancipation et les modalités de l’intervention sociale aux différents âges de
la vie, de la jeunesse à la vieillesse ? Comment la place des hommes et des femmes dans la société et les rapports sociaux de sexe sont-ils pris en compte par les politiques
sociales et les professionnels du travail social ?
Lors de cette journée, les résultats de travaux du programme de recherche « Genre et politiques sociales » lancé par la Mission Recherche de la DREES entre 2006 et 2008 ainsi
que d’autres travaux portant sur cette thématique seront présentés et discutés.
Cette journée s’adresse aux chercheur(e)s, aux professionnel(le)s et aux étudiant(e)s du travail social, aux agents des administrations concernées par l’action sociale, aux
membres d’associations, aux représentants de la société civile.
Programme :
Matinée
. Ouverture - Chantal GOYAU, Directrice Générale de l’ETSUP et Anne-Marie BROCAS, Directrice de la DREES
. Introduction - Jacqueline HEINEN, Professeure émérite de l’Université de Versailles/St Quentin-en-Yvelines
. Filles et garçons : accompagner vers l’âge adulte
Modérateur : Patrick DUBECHOT, ETSUP - Discutante : Maryse ESTERLE-HEDIBEL, Université d’Artois, CESDIP
> Adolescent(e)s : des pratiques de placements différenciés ? Jacinthe MAZZOCHETTI, Université de Louvain
> Invisible délinquance des jeunes filles Véronique BLANCHARD, EN - PJJ
> Parcours en protection de l’enfance : inégalité de genre Isabelle FRECHON, CNRS – INED
Questions du public et débat
. Pause café
. Actives et actifs face à l’emploi : égaliser les chances ?
Modératrice : Brigitte Cheval, ETSUP - Discutante : Dominique MEDA, CEE
> Insertion des femmes chômeuses : action généraliste ou spécifique des associations d’insertion ? - Frédéric CHARLES, Université de Picardie
> Montrez ce genre que je ne saurais voir : insertion des jeunes par le travail - Stefano BORY, Université de Naples
> L’enjeu du genre du point de vue de la négociation collective - Rachel SILVERA, Université Paris Ouest/Nanterre-La Défense
Questions du public et débat
. Déjeuner libre
Après-midi
. Pères et mères, partager les responsabilités
Modératrice : Sandrine Dauphin, CNAF – GERS - Discutante : Nadine LEFAUCHEUR, Université Antilles Guyane
> Vers une démocratisation de la famille ? La production du genre dans l’action sociale en direction des familles - Coline CARDI, Université de Paris VIII
> Isolement ou empowerment ? Le cas de parents solos ne bénéficiant pas des minima sociaux - Liane MOZERE, Université Paul Verlaine de Metz
> Devenir père et intervention sociale. L’exemple du suivi médical de la grossesse - Benoît CEROUX, CNAF – CERLIS
Questions du public et débat
. Pause café
. Hommes et femmes : faire face aux épreuves de la vie
Modératrice : Christine Bon, ETSUP - Grand témoin : Denise CACHEUX, Députée honoraire
> "L’autonomie" dans l’action sociale auprès des femmes subissant des violences conjugales - Elisa HERMAN, IRIS - EHESS
> La présence sociale en polyvalence de secteur : enjeux temporels et sexués face aux restructurations - Marc BESSIN, IRIS - EHESS
> L’entrée en dépendance : l’empreinte du genre en France et en Suède - Anne-Marie DAUNE-RICHARD, LEST – CNRS
Questions du public et débat
. Clôture générale
Jacques COMMAILLE, Professeur émérite de l’ENS Cachan
http://www.etsup.com/spip.php?article53

- "Corps et genre : pour une approche pluridisciplinaire"
Journée d’étude des doctorant-e-s ARPEGE
Vendredi 22 octobre 2010 - Université Toulouse II-Le Mirail
Maison de la recherche Salle D31
Programme :
. 9h-9h30 : Présentation de la journée
Camille Favre et Thérèse Courau.
Introduction à la thématique
Christine Mennesson (MCF en sociologie du sport).
Discutantes de la matinée : Christine Menesson (MCF), Michèle Soriano (PR en littérature) et Thérèse Courau (doctorante).
. 9h30-10h : Marie Claude Hubert : « Normes corporelles et construction du genre dans la littérature de jeunesse ».
. 10h-10h15 : Débat.
. 10h15-10h45 : Virginie Houadec : « La construction du genre à travers les couvertures des albums de jeunesse, mise en image des corps ».
. 10h45- 11h : Débat.
. 11h – 11h15 : Pause.
. 11h15 – 11h45 : Mélie Fraysse : « Masculinité hégémonique et féminités : l’exemple des modèles de genre dans une revue de VTT ».
. 11h45- 12h : Débat.
. 12h15-14h15 : Repas (Buffet salle D28)
Discutantes de l’après-midi : Jacqueline Martin (MCF en économie), Sylvie Chaperon (MCF en histoire) et Camille Favre (doctorante).
. 14h15 – 14h45 : Alfonsina Faya Robles : « Arrangements entre dispositif de régulation et expériences de la maternité en milieu populaire à Récife (Brésil) : le rôle maternel incarné ?. »
. 14h45 – 15h : Débat.
. 15h- 15h30 : Anne- Laure Méril-Bellini Belle Stelle : « Corps, genre et amitiés spirituelles chez les mulieres religiosae dans les Pays Bas méridionnaux du XIIIième siècle. »
. 15h30 – 15h45 : Débat
. 15h45- 16h : Pause.
. 16h- 16h30 :
Matthieu Piganiol : « Corps construit et corps subi : le paradoxe de la virtualisation de soi. »
. 16h30 – 17h : Débat.
Conclusion de la journée.
Contact :
ca.favre@laposte.net

- "Questions de genre aux sciences sociales « normâles »"
Colloque International
28-29 octobre 2010
Grand auditorium du CNRS
3 rue Michel Ange, Paris 16e
Présentation :
Pour se faire une place dans leurs disciplines académiques, les études féministes et, plus généralement, les recherches sur les femmes, les rôles de sexe, les identités sexuelles, les rapports sociaux de sexe ou le genre ont toujours du se positionner par rapport aux discours scientifiques dominants, et faire rupture avec des sciences sociales que l’on pourrait qualifier de « normâles » (ou « malestream ») et qui pensent au masculin sans en avoir conscience, en imprégnant à des résultats ou des théories censés être « objectifs », une « neutralité » de fait marquée par son aveuglement aux inégalités entre les hommes et les femmes, et plus profondément encore, à la domination des secondes par les premiers.
Tout au long de leur constitution, les études du genre ont cependant été en dialogue constant avec les grands cadres théoriques et les courants de pensée des sciences sociales. Elles ont ainsi permis de revoir, d’actualiser et d’affiner un certain nombre de leurs concepts « classiques ». Elles se sont aussi situées d’emblée dans un dialogue interdisciplinaire entre la sociologie, l’histoire, l’ethnologie et l’anthropologie, la philosophie, puis la science politique, le droit.
Il nous a semblé qu’il devenait nécessaire de revenir sur les apports réciproques entre les sciences sociales et les études du genre. Nous avons voulu systématiser cette démarche en nous donnant les moyens de coordonner une telle réflexion : nous avons choisi un ensemble d’auteurs reconnus et enseignés dans les cursus de sciences sociales et avons proposé à des spécialistes de ces auteurs d’interpeller ces œuvres à travers un même ensemble de questions.
La question de la définition et/ou de l’opposition du masculin et du féminin apparaît-elle dans le cheminement intellectuel des auteurs retenus ? A quel moment la question du genre affleure-t-elle et a-t-elle une influence sur l’œuvre, éventuellement sans être traitée en tant que telle ? Comment, par exemple, est-elle laissée de côté, évitée ou au contraire comment l’auteur s’en empare-t-il, même de façon secondaire ou temporaire ? Et aussi : comment les connaissances aujourd’hui acquises par la sociologie du genre et, par exemple, la lecture des faits et processus sociaux en termes de rapports sociaux de sexe ou d’inégalités de sexe, revisitent-elles les grands textes ? Ou encore : en quoi certains auteurs enrichissent-ils la réflexion sur le genre, quand bien même ils ne l’ont pas traitée eux-mêmes en tant que telle ?
Autrement dit, pour prendre des exemples n’impliquant aucune priorité ni exclusive : comment Norbert Elias (ou E.P Thompson, Max Weber ou Michel Foucault…) introduit-il ou laisse-t-il de côté la question du genre dans son œuvre ? Mais aussi, qu’apporte la lecture d’Elias (ou E.P Thompson, ou…) à l’étude du genre ? L’absence de regard sur le genre fait donc aussi partie de notre objet, la question du genre devenant un révélateur des lacunes ou des ressources présentes dans les œuvres des sociologues.
Dans chacun des chapitres du livre que nous voulons mettre en débat aujourd’hui, les principales analystes féministes, françaises ou étrangères, des œuvres étudiées ont été convoquées. Les chapitres sont donc un dialogue entre l’œuvre, remise dans son contexte, et ces critiques féministes.
Les six tables rondes qui composent ce colloque reprennent la partition de l’ouvrage selon les grandes questions des sciences sociales. Chaque partie sera présentée par un, une ou deux rapporteur-e-s, puis discutée par les auteur-e-s des chapitres de la partie, les autres auteur-e-s du livre et le public.
Programme et infos :
http://www.cnrs.fr/mpdf/spip.php?article512

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2 - SEMINAIRES :

- “Séminaire interdisciplinaire sur le genre”
ISH Lyon 2010-2011
Responsables Chrisistine Planté (Lire), Laurence Tain (Modys)
Sauf indicication contraire, le sémiminaire a lieu le mercredi de 10 heures à 13 heures
Présentation :
Le séminaire interdisciplinaire de recherche sur le genre s’inscrit dans la continuité des études interdisciplinaires sur le genre menées à Lyon 2 dans le cadre de différentes équipes de recherche (GRS ; ICAR ; IHPC ; LARHRA ; LIRE ; MODYS ; GRePS ; Passages XX-XXXI ; Triangle), dans l’axe « Genre et culture » du cluster 13 de la région Rhône-Alpes, Patrimoine, culture, création, avec le soutien du centre Louise Labé.
Centré sur des questions d’épistémologie et de méthodologie, il associe intervenant.e.s des équipes lyonnaises et intervenant.e.s extérieur.e.s pour confronter des expériences de recherches, des travaux récents et les questions qu’ils soulèvent dans les différentes disciplines où sont menées des études sur le genre. Il vise aussi à faire le point sur les apports importants de la recherche dans d’autres pays.
Ouvrant aux enseignant.e.s chercheurs/euses et aux étudiant.e.s de niveau master et doctorat, il peut donner lieu à la validation de crédits de master avec l’accord des responsables des différentes formations.
Programme :
. 13 octobre 2010 - Responsable Christine Planté
« Même dans la grammaire », politique linguistique et linguistique politique du genre, séance organisée par Yannick Chevalilier, (équipe « Textes et langue », Passages 20-21), avec Laure Gardelllle (ENS de Lyon, anglais, ICAR).
. 24 novembre 2010 - Responsable Christine Planté
« Masculin/Féminin et Presse au XIXe siècle », (séance commune avec le colloque organisé par l’axe Masculin/Féminin
de LIRE)
> Christine Planté, Lyon 2, et Marie-Eve Thérenty, Montpellillillier III, Rirra-IUF : « La presse comme lieu de diffusion et de contestation des normes de genre ».
> Caroline Fayolle, Paris 8, « Les résistances à la hiérarchisation des sexes dans la presse du Consulat et de l’Empire ».
> Catherine Nesci, Université de Santa Barbara, « Des ‘‘hochets de la mode aux attributs du savoir’’. Enseignement de la féminité et apprentissage dans les journaux féminins (France-Angleterre, 1770-1870) ».
> Laurence Corroy, Paris III, « De la ‘‘grisette’’ à ‘‘l’étudiante’’, étude des représentations de la figure féminine dans la presse étudiante au XIXe siècle ».
. 8 décembre 2010 - Responsable Christine Planté
Femmes musiciennes
> Jérôme Dorival, professeur au Conservatoire supérieur de Lausanne : « Hélène de Montgeroult »
> Alban Raumaut, université Jean Monnet, Saint-Etienne : « Sur les femmes musiciennes sous l’Empire la Restauration et la Monarchie de Juillet : pour une introduction »
Discutante : Marie Buscscatto ? Paris I, Laboratoire G. Friedmann
. 9 février 2011 - Responsable Laurence Tain
« Techniques de reproduction et genre » (séance commune avec Modys) : programme indiqué ultérieurement
. 16 mars 2011 - Responsable Laurence Tain
« Sexualités en situation coloniale », Christelle Taraud (NYUNYU , histoire de la prostitution et de la masculinité au Maghreb) ;
Emmanuel Blanchard (université de Versaille-St-Quentin, CESDIP, UMR 8113) ; séance organisée par Pascale Barthélémy, ENS, commune avec l’équipe « Genre et société » du LARHRA.
. 6 avril 2011 - Responsable Christine Planté
« Représentations littéraires du masculin et enjeux de pouvoir », séance organisée par Jean-Marie Roulilin, Univ.
Jean Monnet - St Etienne, commune avec le Lire
. 11 mai 2011 - présentation de leurs travaux par les étudiant.e.s de master

- "Politiques du Genre, Genres du politique"
Séminaire Doctoral Collectif du Centre d’études féminines et études de genre,
organisé par Anne E. Berger, abrité par le CNRS CRESPPA GTM :
Site Pouche, 59-61 rue Pouchet – Paris 17e. Métro : Ligne 13 Guy Môquet ou Brochant
Paris 8, 2 rue de la liberté SAINT-DENIS, Métro : Ligne 13 Saint Denis Université
Programme :
. Vendredi 5 novembre 16H-18H : Wassyla Tamzali, essayiste, ex-directrice des droits des femmes à l’UNESCO : "Féminisme et Islam : le débat en Europe à l’épreuve du féminisme et de la lutte des femmes au Maghreb". SITE POUCHET : SALLE DE CONFERENCE.
. Vendredi 3 décembre 16H-18H : Rada Ivekovic, philosophe indianiste et politiste : "La politique du genre à la base des autres politiques". SITE POUCHET :SALLE 221.
. Vendredi 7 janvier 16H-18H : Isabelle Stengers, philosophe : "L’Université aujourd’hui donne-t-elle raison à Virginia Woolf ? "SITE POUCHET : SALLE DE CONFERENCE.
. Vendredi 11 février 16H-18H : Bertrand Guillarme, professeur science politique. Titre à confirmer. SITE POUCHET : SALLE DE CONFERENCE.
. Vendredi 4 mars 16H-18H : Ida Dominijanni, philosophe et journaliste politique : « Le strabisme de Vénus. La Crise de la Politique à travers la Politique de la différence ».
PARIS 8 : Bâtiment D : SALLE D301.
. Vendredi 1er avril 16H-18H : Eleni Varikas, professeur de théorie politique et d’études de genre.
Titre à confirmer. SITE POUCHET : SALLE DE CONFERENCE.
. Vendredi 6 mai 16H-18H : Chahla Chafiq, sociologue et écrivain : « L’ islamisme sous l’angle du genre : expérience iranienne ». SITE POUCHET : SALLE DE CONFERENCE.
. Vendredi 10 juin 16H-18H : Michèle Riot-Sarcey, historienne : " ’Femmes’ et ’politique’ : deux termes incompatibles ? "SITE POUCHET : SALLE DE CONFERENCE.

- "Hommes, femmes, masculin, féminin : genre et histoire. Thème 2010-2011 : Méthodes de lecture et d’interprétation"
Séminaire pluri-périodes, « autre spécialité », Master d’histoire Paris1 Animé par Anne Hugon (h. contemporaine) et Violaine Sebillotte (h. ancienne)
Lundi de 9 h à 11 h en Salle Perroy (Sorbonne)
Présentation :
Le genre sert souvent à désigner l’ensemble des assignations socialement construites à partir de l’identité sexuelle. C’est, en quelque sorte « le sexe social ». Les historiens qui utilisent ce terme cherchent à comprendre comment se construisent les catégories du masculin et du féminin, comment se définissent les identités sexuées, comment celles-ci interagissent avec d’autres catégories identitaires : statut juridique, position sociale, appartenance religieuse et/ou ethnique, place dans la parenté, activité professionnelle, âge. Ce faisant, ils posent la question de la manière, variable, dont les sociétés ont donné du sens à la différence sexuelle. La thématique de cette année vise à analyser les méthodes utilisées par les historiennes et historiens qui travaillent dans cette direction : histoire accumulative sur « les femmes », histoire des représentations du masculin et du féminin, histoire des sexualités, etc. Comme l’an dernier, les informations liées au séminaire seront déposées sur l’espace associé : http://epi.univ-paris1.fr/genrehist
Programme :
1. COURS ET EXERCICES
. 18 octobrePrésentation, définitions et discussion autour de Egalia’ s Daughters : A Satire of the Sexes
de Gerd Brantenberg (1977).
. 15 novembre Les méthodes de l’histoire du genre en histoire contemporaine (Anne Hugon).
. 22 novembre Les méthodes de l’histoire du genre en histoire ancienne (Violaine Sebillotte).
. 29novembre Les méthodes de l’histoire du genre en histoire médiévale (Didier Lett, Université Denis-Diderot - Paris 7)
. 06 décembre Les méthodes de l’histoire du genre en histoire moderne (Jean-Marie Le Gall, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
. 13 décembre Travaux des étudiants.
2. EXEMPLES DE RECHERCHES RECENTES
. 10 janvier Fanny Cosandey, EHESS : « Histoire de l’Etat ou histoire du genre ? La place des femmes dans le fonctionnement monarchique d’Ancien Régime »
. 17 janvier Anaïs Wion, CNRS, Centre d’Etudes des Mondes Africains : « Faire l’histoire d’une reine éthiopienne au 17e siècle »
. 24 janvier Josine Blok, Université d’Utrecht (Pays-Bas) : Le genre, les femmes, la démocratie et la religion dans l’Athènes classique
. 31 janvier Julie Verlaine, Université Paris 1 : Genre et art, genre de l’art : réflexions autour des femmes d’artistes après 1945"
3. ECHANGES
. 14 mars Pascale Barthélémy, ENS LSH Lyon-IUF : De l’histoire des femmes à l’histoire du genre :
à propos de l’éducation des filles à l’école coloniale en Afrique occidentale française (1918-1960
. 21 mars Travaux des étudiants
. 28 mars Travaux des étudiants.

- "Le genre dans les biographies et la question sociale"
Séminaire IRIS/EHESS, année 2010-2011, 2ème et 4ème vendredis du mois, de 13h à 15h, salle 1, 105 Bd Raspail, 75006 Paris
animé par : Marc Bessin, chargé de recherche au CNRS, IRIS/EHESS.
Séances : 12 & 26 novembre, 10 décembre, 14 & 28 janvier, 11 & 25 février, 11 & 25 mars, 8 avril, 13 & 27 mai, 10 juin
Présentation :
Dans le prolongement du séminaire de l’année dernière consacré à la sexuation des interventions sociales, où nous avons analysé le nouveau paradigme des politiques publiques, celui de l’autonomie, dans ses déclinaisons au masculin et au féminin, nous approfondirons ces questions en insistant cette année sur les enjeux politiques du care. On s’attardera ainsi sur la temporalisation et la sexuation des interventions pour autrui, qui constituent l’objet d’une sociologie de la présence sociale. Si le care est parfois réduit aux politiques de prise en charge de catégories d’âge vulnérables (l’enfance ou la vieillesse), une approche politique de la présence sociale permet de rendre compte des dépendances multiples tout au long de l’existence et d’appréhender autrement le parcours de vie et l’institution biographique.
On observera la présence sociale dans le travail social ou les pratiques soignantes, mais plus globalement dans les activités relationnelles, profanes ou professionnelles, en les étudiant notamment sous l’angle des temporalités et du genre, en y interrogeant les articulations du public et du privé, l’usage des émotions et des sentiments sociaux. On questionnera particulièrement sous cet angle le tournant « proactif » des interventions sociales amenées à inciter les bénéficiaires de care à se prendre en charge eux-mêmes. Les notions en vogue d’accompagnement, ou d’empowerment, par exemple, sont à discuter, et les analyses féministes ou les approches des capabilités nous permettent d’en cerner les ambivalences.
Le séminaire fonctionnera sur la base de présentations de recherches, de lectures de textes et d’un travail sur des enquêtes et des matériaux empiriques émanant du secteur social. Les séances basées sur des interventions d’invité-e-s seront préparées par des discussions sur leurs publications.
Programme :
. Vendredi 12 novembre :
Introduction au séminaire. Présentation
. Vendredi 26 novembre :
Présence sociale : les enjeux de temporalisation des interventions pour autrui
. Vendredi 10 décembre :
Injonction biographique, activation, empowerment et capabilités : les ambivalences du care
Préparation de la séance suivante
. Vendredi14 janvier :
Geneviève Fraisse, Philosophe, Directrice de recherche au CNRS
« Service, servitude, care et démocratie »
. Vendredi 28 janvier :
Préparation des séances suivantes
. Vendredi 11 février :
Marie-Hélène Bacqué, Professeure de sociologie, à l’Université Paris X Nanterre
« L’empowerment, une notion en débat : l’apport des pensées féministes »
. Vendredi 25 février :
Erika Flahaut, Maître de conférences en sociologie à l’Université du Maine-Angers
« Salarisation et professionnalisation dans les associations militantes : tensions, enjeux, et rapports sociaux de sexe »
. Vendredi 11 mars :
Genre et temporalités pour repenser la solidarité
Retour sur les interventions
. Vendredi 25 mars :
Protection sociale, contrôle et surveillance : la présence sociale pour appréhender l’asymétrie des relations de dépendance et l’institutionnalisation du care
. Vendredi 8 avril :
Préparation des séances suivantes
. Vendredi 13 mai :
Didier Vrancken, Professeur de sociologie à l’Université de Liège
« Le nouvel ordre protectionnel : de la protection sociale à la sollicitude publique »
. Vendredi 27 mai :
Marie Garrau, Philosophe, ATER à l’Université Paris X Nanterre
« Les paradoxes du travail de care et les enjeux d’une articulation entre théorie du care, approche des capabilités et néorépublicanisme »
. Vendredi 10 juin :
Retour sur les interventions. Conclusions du séminaire
Renseignements : Marc Bessin, CNRS-EHESS, 54 Bd Raspail, 75006 Paris, 01 49 54 25 59, bessin@ehess.fr
En confirmant par mail votre participation, vous recevrez les textes et informations liées au séminaire.

- "Revisiter les rapports sociaux et leurs conceptualisations"
Séminaire public de l’équipe GTM ("genre, travail, mobilités") du laboratoire CRESPPA.
CRESPPA – Equipe « Genre, Travail, Mobilités » (GTM)
CNRS - Université Paris 8
Séminaire public 2010 – 2011
Site Pouchet : CNRS 59-61 rue Pouchet 75017 Paris
Métro ligne 13 (Brochant ou Guy Môquet) – Bus 66 (arrêt La Jonquière)
salle des conférences, rez-de-chaussée
Coordination : Chantal Horellou-Lafarge & Eleni Varikas
Présentation :
Le séminaire 2010-2011 a pour objectif de revisiter les rapports sociaux et les concepts au moyen desquels ils sont pensés selon trois axes : le premier, organisé par Isabelle Clair et Nicolas Divert, concerne, au-delà de la sociologie du genre, la place du corps de la sexualité dans l’analyse du travail. Il s’agit de comprendre comment les problématisations du corps et de la sexualité revisitent la question de la séparation privé/public, comment les analyses sur la prostitution, le harcèlement sexuel, les services domestiques-sexuels façonnent les nouvelles perceptions du travail. Le deuxième axe, organisé par Régine Bercot et Danielle Linhart, vise à mettre au jour les controverses et les dynamiques professionnelles à l’œuvre dans le procès de travail. Qu’il s’agisse de comparaisons internationales, de l’étude d’approches professionnelles divergentes qui interviennent dans la restauration d’une œuvre d’art ou dans la prise de décision en milieu carcéral, cet axe propose de revisiter les situations de travail par le biais des controverses qu’elles génèrent dans la mise en œuvre du travail. Enfin, le troisième axe, organisé par Eleni Varikas, vise à mettre en lumière les cadres théoriques par lesquels les études de genre analysent aujourd’hui l’imbrication des rapports sociaux et les subalternités « discordantes » auxquelles celle-ci donne lieu. Il s’agira notamment de débattre du concept d’intersectionalité développé par le Black feminism, en le confrontant à d’autres concepts développés en Europe et ailleurs, afin d’interroger leur potentiel de rendre visibles la pluralité interne des catégories opprimées – une question qui traverse les mouvements sociaux aujourd’hui.
Programme :
. Lundi 11 octobre 2010 Corps et sexualité au travail
Stigmate et/ou atout professionnel : homosexualité et marché du travail
Intervenant-e-s : F. Tamagne (historienne, université Lille 3) et N. Divert (sociologue, GTM/CRESPPA)
. Lundi 15 novembre 2010 Corps et sexualité au travail
Travail salarié à domicile et travail sexuel : quelles frontières ?
Intervenante : A. Dussuet (sociologue, université de Nantes)
Discutante : P. Molinier (psychologue, CNAM)
. Lundi 17 janvier 2011 Controverses dans la mise en œuvre du travail
L’universel et le local dans l’analyse des conflits et des controverses autour du travail : l’apport des comparaisons internationales
Intervenant : J.-P. SEGAL (Sociologue CNRS)
Discutante : D. Linhart (sociologue, GTM/CRESPPA)
. Lundi 28 février 2011 Corps et sexualité au travail
Corps, sexualité et capital beauté sur le marché de l’emploi
Intervenant : G. VIGARELLO (historien, EHESS)
Discutant à confirmer : J-F. Amadieu (Sciences de gestion Paris I)
. Lundi 21 mars 2011 Controverses dans la mise en œuvre du travail
La fabrique de l’authenticité. Controverses et coopération autour de la restauration des œuvres d’art
Intervenante : Léonie Hénaut (sociologue, Ecole des Mines)
Discutant : Pascal Ughetto (Sociologue LATTS CNRS)
. Lundi 4 avril Controverses dans la mise en œuvre du travail
Les controverses professionnelles dans le cadre de la prise de décision en établissements pour peine
Intervenant : G. Cliquennois (sociologue, CRIDEP-UCL, Louvain-la-Neuve)
Discutant : F. Guilbaud (sociologue, université d’Amiens)
. Lundi 16 mai 2011 : l’intersectionalité en question
Usages et potentiel heuristique du concept d’intersectionalité
Intervenante : K. Crenshaw (juriste Columbia University – UCLA)
Discutante : D. Kergoat (sociologue, GTM/CRESPPA)
. Lundi 30 mai 2011 : l’intersectionalité en question
Les politiques d’égalité (dimensions juridiques et politiques)
Intervenante : K. Crenshaw (juriste Columbia University – UCLA)
Discutant.e.s : D. Borillo (juriste CERSA CNRS)
D. Naudier (sociologue, CSU/CRESPPA)
. Lundi 6 juin 2011 :
Journée d’études/Table ronde avec des doctorant.e.s : Penser ensemble les inégalités sociales. Tranferts et perspectives interdisciplinaires de l’intersectionalité
Contacts :
Karima Ghembaza : gtm@gtm.cnrs.fr

- "La biologie du sexe"
dans le cadre du Séminaire Biosex 2010-2011
Mardi 19 octobre 2010.
de 14h à 17h, à l’Université de Nanterre, Bâtiment L, au 4e étage (salle L 421).
 Une grande partie du séminaire sera consacrée à la discussion d’articles portant sur l’histoire et la philosophie du sexe comme objet biologique.
Présentation :
Qu’est-ce que le sexe, pris comme objet spécifique des sciences biologiques ? Nous prendrons pour objet les différents concepts proposés pour rendre compte de l’existence du sexe comme mode de reproduction (par opposition au clonage) et du dimorphisme sexuel (la différence d’apparence entre les deux sexes), mais aussi l’existence de deux sexes dans la nature.
Les biologistes considèrent souvent la reproduction sexuée comme une évidence. En effet, le brassage génétique que permet le sexe (méiose et fécondation) semble produire diversité et évolution, par contraste avec d’autres modes de reproduction (mitose, clonage). Dans ce cadre, l’existence d’espèces ayant opté pour la parthénogenèse (littéralement : reproduction des vierges, c’est-à-dire reproduction des femelles sans fécondation) a longtemps été perçue comme une anomalie contre quoi le choix d’un mode de reproduction sexué serait requis pour le bien de l’espèce. Or, la querelle théorique sur les niveaux de sélection est venue ébranler cette interprétation en rendant impossible de parler du « bien de l’espèce ». Si l’on abandonne le point de vue du groupe pour celui de l’individu et de la propagation de ses gènes, la parthénogenèse devient le choix le plus sensé et c’est l’existence du sexe qui devient problématique. Le choix du sexe par une femelle devient une sorte de sacrifice altruiste dont il faut rendre compte : pourquoi accepter de ne pas reproduire l’intégralité de ses gènes et consentir à l’intervention de mâles ? Qu’est-ce qu’un mâle, du point de vue reproductif, sinon un parasite qui utilise le corps de la femelle pour reproduire ses gènes ? Depuis le rejet de la sélection de groupe et la disqualification de tous les niveaux de sélection au dessus de l’individu, les évolutionnistes ont les plus grandes difficultés à répondre à la question de l’origine du sexe.
Quant à la question du dimorphisme sexuel, Darwin proposa le concept de sélection sexuelle pour expliquer l’existence de caractères qui ne semblaient pas réductibles à l’action de la sélection naturelle (en particulier ornements et armements chez les mâles). Après une éclipse d’un siècle environ, l’étude du processus de sélection sexuelle a connu à la fin des années soixante-dix un fort regain, et figure aujourd’hui au premier rang des recherches conduites en écologie comportementale. Les critiques féministes ont largement contribué à élargir le champ de cette science en prenant en compte non seulement la coopération harmonieuse entre les sexes, mais aussi la « guerre des sexes », notamment la contrainte sexuelle exercée par les mâles. La question du choix du mâle par la femelle (sélection intersexuelle), a été réélaborée grâce à de nouveaux modèles (processus d’emballement, principe du handicap, exploitation sensorielle).
http://biosex.univ-paris1.fr/evenements/seminaires-biosex/

- "Anthropologie, psychanalyse et politique. Regards sur le terrain"
Séminaire à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
Séminaire de rentrée :
Mardi 19 octobre 2010 12h-14h – Salle, 215,
EHESS/MSH 54 Bvd Raspail, Paris 6°, M° Sèvres-Babylone
« Batailles nocturnes dans les maisons closes. Approches anthropologiques et psychanalytiques de l’univers onirique des prostituées boliviennes »
Présentation :Pascale Absi (anthropologue, UMR 201, IRD)
Discussion : Olivier Douville (psychanalyste, Laboratoire CRPMS Université Paris 7)
Présentation :
Dans les maisons closes de Bolivie, le diable s’appelle Tio. Il se dédie principalement à s’approprier le corps et les âmes des femmes ; parfois par la force, plus souvent par la séduction.
Cette expérience, qui accompagne l’apprentissage féminin de la prostitution, se fonde sur l’intériorisation d’un corpus narratif onirique qui met en scène des rencontres érotiques avec le diable. Des relations sexuelles extrêmement plaisantes, généreusement rémunérées, et le marquage (bleus, traces de doigts et de fouet, etc.) du corps de la rêveuse en constituent le dénouement le plus fréquent. D’autres récits parlent de viol, de harcèlement, ou de mariage diabolique. A la croisée de l’anthropologie et de la psychanalyse, ces récits peuvent s’appréhender du point de vue de la gestion psychique et de la construction sociale de l’expérience de la prostitution, notamment au regard de la relation entre sexe, travail et argent telle qu’elle est prise dans les configurations de genre particulières des classes populaires urbaines dont sont issus la plupart des prostituées et de leurs clients.
Contact :
mbonnet@ehess.fr

- "La presse magazine. Source et objet d’histoire. Regard sur le corps"
Séminaire du Centre d’histoire de Sciences Po
Groupe de travail coordonné par Claire Blandin et Jamil Dakhlia
avec Bibia Pavard, François Provenzano, Emilie Roche et Claire Sécail
Séance du 22 octobre
56, rue Jacob 75006 Paris, 1er étage
15 h - 17 h 30
« Notre corps nous appartient » ? : le corps des femmes dans la publicité.
Le cas de la presse féminine.
Claire Blandin, maître de conférences en histoire contemporaine à l’UPEC, directrice avec Hélène Eck de La Vie des femmes. La Presse féminine aux XIXe et XXe siècles, éditions Panthéon-Assas, 2010
Sylvain Parasie, maître de conférences en sociologie à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, auteur de Et maintenant une page de pub, INA, 2010.

- "Séminaire de recherche genre et politique"
Ecole doctorale en science politique - Communauté française de Belgique
Organisé par le groupe de travail « Genre et politique » de l’Association belge de science politique – Communauté française (ABSP-CF) et le
Centre METICES/Sociologie politique
Année académique 2010 - 2011
Institut de Sociologie, 44 avenue Jeanne, 1050 Bruxelles
Programme :
. Jeudi 14 octobre 2010, de 18h à 20h, Salle Henri Janne (15ème étage)
« Genre et origine ethnique : Une analyse comparée du traitement des plaintes visant les luttes contre les discriminations multiples en Europe »
Isabelle Carles-Berkowitz (Université libre de Bruxelles)
Discutant : Daniel Sabbagh (Sciences Po Paris/CERI)
. Mardi 30 novembre 2010, de 18h à 20h, Salle Henri Janne (15ème étage)
« Same-sex Union Policy in the Netherlands, Germany and Austria : Common Ideas, Diverse Policy Models ? »
Kelly Kollman (University of Glasgow)
Discussant : David Paternotte (FNRS, Université libre de Bruxelles)
. Lundi 13 décembre, de 18 à 20h, Salle Doucy (12ème étage)
« La malléabilité de concept de genre et ses conséquences politiques »
Petra Meier (Universiteit Antwerpen)
Discutante : Agnès Hubert (BEPA, Commission européenne, doctorante Université libre de Bruxelles)
. Jeudi 24 février, de 18h à 20h, Salle Henri Janne (15ème étage)
« Gender in International Governmental Organizations . Policy imitation : Choosing gender mainstreaming or affirmative action »
Alison Woodward (Vrije Universiteit Brussel)
Discutant : Éric Remacle (Université libre de Bruxelles)
. Mercredi 23 mars, de 18h à 20h, Salle Doucy (12ème étage)
« Genre et politique de lutte contre la pauvreté au Pérou et en Bolivie »
Nora Nagels (Institut d’Hautes Études internationales et du Développement, Genève)
Discutante : Bérengère Marques-Pereira (Université libre de Bruxelles)
. Mardi 26 avril, de 17h à 20h, Salle Henri Janne (15ème étage)
« Les politiques sociales "modernisées". Quelles conséquences pour les rapports de genre en Europe et dans les Amériques ? »
Jane Jenson (Université de Montréal)
Avec la participation de : Alisa Del Ré (Università di Padova), Janine Goetschy (CNRS - Université libre de Bruxelles), Agnès Hubert (BEPA, Commission européenne, doctorante Université libre de Bruxelles), Bérengère Marques-Pereira (Université libre de Bruxelles), Nora Nagels (doctorante IHEID, Genève), Chiara Sebastiani (Università di Bologna), Mario Telò (Université libre de Bruxelles)
Contact :
david.paternotte@swing.be

- "Sociétés multiculturelles du Pacifique"
Cours (1er semestre 2010-2011) pour les M2 en Droit Français et International des Affaires et des Echanges avec le Pacifique, Faculté des Affaires Internationales, Université du Havre.
Présentation :
Ce cours traitera de la diversité culturelle dans les îles du Pacifique à partir des perspectives sociologique et juridique. L’étude des rapports sociaux de sexe dans le cadre multiculturel de cette région nous conduira à découvrir les systèmes juridiques du Pacifique, et à examiner la manière dont s’articulent droits individuels des femmes, résolution traditionnelle des conflits et justice formelle. Nous explorerons également le travail de certains groupes de femmes de la région, comme par exemple Fiji Women’s Crisis Centre, Fiji Women’s rights Movement, Chuuk Women’s Council (Micronesia), Guam Coalition Against Sexual Assault and Family Violence, and Coalition for Change Papua New Guinea Inc.
Contact :
Anouk Guiné : anouk31@yahoo.com

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 31 octobre
"Genre et intimités"
revue ex æquo, n°23
Associação Portuguesa de Estudos sobre as Mulheres / Association Portugaise d’Etudes sur les Femmes http://www.apem-estudos.org
Présentation :
Les thématiques de l’intimité, de la vie privée et du genre ont pris de la visibilité dans la scène publique. D’une part, on voit l’affirmation de droits / droit à l’égalité de genre dans l’amour, au travail ou dans la sphère politique : droit à aimer et à formaliser des unions indépendamment de l’orientation sexuelle- D’autre part, on observe la dénonciation desdits aspects sombres de la vie familiale et des rapports intimes : la lutte contre la discrimination, les inégalités et les dissymétries de pouvoir, la violence domestique et de genre, les différentes formes de homophobie que l’on vit autant dans les rapports intimes que dans l’espace public.
Les transformations profondes survenues les 50 dernières années dans les sociétés contemporaines en ce qui concerne la vie conjugale, familiale, les rapports intimes, les formes d’interconnaissance, nous posent souvent des dilemmes au plan analytique. S’il est vrai que l’on peut vérifier une plus grande diversité et coexistence de modèles différents, on observe aussi de grandes distances entre ce que l’on définit comme possible et susceptible de libre choix et les conditions réelles pour l’exercice de ces libertés et droits eux-mêmes. Les exemples ne manquent pas de ces contradictions, autant au plan des inégalités sociales qu’à celui du genre. Il faut donc une plus grande clarté pour distinguer ce qui a réellement changé, ce qui persiste et comment, il faut une analyse rigoureuse refusant les visions simplificatrices, qui affirme ou nie selon leurs préférences idéologiques.
Enfin, ces transformations ont connue une accélération significative dans la première décade du siècle XXI. Les effets de l’augmentation du divorce ont donné lieu à des débats intenses sur l’égalité de genre, droits des enfants, conflits de loyauté et collision de droits, exercice des responsabilités parentales. Des thèmes auparavant peu discutés arrivent dans la scène publique et politique, tel l’homo-parenté, le droit à la procréation médicalement assistée, qui suscitent des discussions passionnées.
Ce dossier thématique de l’Ex-Æquo (Revista da Associação de Estudos sobre as Mulheres / Révue de l’Association d’Etudes sur les Femmes) prétend accueillir des articles qui puissent contribuer à une meilleure connaissance et au débat des thèmes indiqués, dont à titre d’exemple :
. nouvelles et ‘anciennes’ parentés et genre
. nouvelles formes d’interconnaissance, réseaux sociaux et genre
. genre, aspects sombres et violence dans l’intimité
. lien social, lien biologique et genre
. inégalité sociale et de genre dans l’intimité
. rupture conjugale, recomposition familiale et genre
. conjugalités hétérosexuelles et homosexuelles
. perspectives féministes sur la famille, la vie amoureuse et intime
. procréation médicalement assistée : quelles nouvelles questions ?
. socialisation des enfants : reproduction des inégalités de genre ?
. droits des enfants droits des mères et droites des pères : collision ou conciliation ?
Tous les textes seront soumis à un procès d’arbitrage par des referees. Les normes de la revue sont disponibles en http://www.apem-estudos.org/?page_id=490 Délai d’envoi
Les propositions doivent être envoyées jusqu’au 31 octobre 2010, au nom de Anália Torres, responsable de l’organisation de ce dossier : apem@netcabo.pt

- Avant le 1er novembre
"Discours rapportés et genres"
Journée CONSCILA (ENS)
Organisée par Catherine Boré (Université Cergy-Pontoise, EMA EA4507)
Caroline Mellet (Université ParisOuest Nanterre, Modyco UMR7114)
Frédérique Sitri (Université Paris Ouest Nanterre, Syled-Paris 3)
le 10 décembre 2010
Présentation :
Les travaux sur le discours rapporté sont dominés en France par l’œuvre de Jacqueline Authier-Revuz qui a cerné ce qu’elle nomme plutôt « la représentation du discours autre » (ou RDA) en étendant le domaine du discours rapporté aux manifestations de l’altérité dans le discours et en s’attachant aux formes de langue qui structurent ses manifestations.
C’est sous un angle peu étudié que se présente le projet de journée Conscila que nous proposons. Nous suggérons que la représentation du discours autre est en partie déterminée par les genres de textes et discours dans lesquels elle s’inscrit et que c’est à ce titre que l’on peut en décrire/expliquer certaines formes.
Les travaux sur les genres discursifs et textuels sont à l’heure actuelle proliférants. Ils prennent leur source dans des champs différents : analyse du discours (Moirand, Branca, Maingueneau), psychologie et interactionnisme social (Bronckart), sémantique interprétative (Rastier), linguistique néosaussurienne (Bouquet), linguistique textuelle (Adam). Leur point commun est la recherche des contraintes historiques, contextuelles et cotextuelles qui président à la formation des genres, considérés comme des formes normées et historiquement situées.
Généralement ces travaux prennent en compte un faisceau de variables pour caractériser les différences entre genres : qu’en est-il des représentations de la parole et du point de vue « autre » ? Comment le dialogisme constitutif de tout discours est-il accentué/minoré selon les genres ? Mais aussi, en sens inverse, comment l’inscription des « discours rapportés » dans des genres différents peut-elle modifier les descriptions en langue ?
Partant de l’observation des discours rapportés dans différents genres, les contributions de cette journée pourront s’interroger sur l’existence et les formes (ou types) de contraintes que peut exercer la catégorie du genre : de quelle nature sont-elles ? A quels niveaux interviennent-elles ? Comment penser l’articulation entre contraintes génériques et formes de langue ?
La journée s’attachera notamment aux genres en émergence, qu’ils soient oraux ou écrits, à la description et à l’interprétation de formes inédites de discours rapportés dans les genres constitués ou en voie de constitution.
La multiplicité des approches d’analyses des corpus et des cadres théoriques, habituelle aux journées Conscila, devrait permettre l’émergence de nouvelles problématiques.
Les propositions de communications (d’une dizaine de lignes) sont à adresser jusqu’au 1er novembre 2010 à :
catherine.bore@u-cergy.fr
cmellet@u-paris10.fr
fsitri@u-paris10.fr

- Avant le 21 octobre
"Männlichkeiten / Masculinités. Perspectives socio-culturelles"
Atelier thématique
Date et horaires :
26 novembre 2010 à Paris
de 9h30 à 18 heures
Lieu :
Maison de la recherche
28, rue Serpente
75006 Paris
salle D224
Présentation :
On ne naît pas homme, on le devient, pourrait-on dire avec Simone de Beauvoir. Au cours des années 1990, les travaux de Judith Butler, Joan W. Scott et Robert W. Connell ont entraîné un changement de perspective dans les sciences humaines et sociales en bousculant certaines prémisses de l’histoire des femmes et des hommes. La féminité, voire la masculinité, se comprend désormais à la fois comme un dispositif discursif et un rôle social, soumis au changement du contexte historique. L’identité sexuelle n’est plus considérée comme une entité donnée, voire subjective, mais comme une pluralité socio-culturelle. Le genre étant une catégorie relationnelle, il touche alors à la sexualité aussi bien qu’aux catégories de race et de classe, et croise la sphère publique et privée.
Dans cette perspective, l’atelier va se consacrer aux questionnements autour des masculinités. La masculinité, comme attribut culturel, social, national et institutionnel, nous permet d’étudier en sciences humaines et sociales les fonctionnements d’une société ou d’une organisation, d’observer les structures et manifestations de pouvoir, d’étudier les rapports entre femmes et hommes aussi bien que les hiérarchies masculines et les masculinités concurrentes.
La journée sera ouverte par l’intervention de Wolfgang Schmale, professeur d’histoire moderne à l’université de Vienne, qui interviendra sur l’homo europeanus et les manifestations des masculinités au cours du l’époque moderne. Anne-Marie Sohn, professeure à l’ENS de Lyon, se penchera ensuite sur l’évolution de la masculinité au cours du XIXe et XXe siècle en portant son attention sur l’habitus de l’homme nouveau.
L’après-midi sera consacrée à la présentation et à la discussion des travaux des doctorants et post-doctorants. Les réflexions s’orienteront autour de trois axes :
. un axe empirique : quel genre de sources identifier pour repérer les manifestations des masculinités et comment les traiter dans nos disciplines respectives ?
. un axe méthodologique et/ou théorique : quels concepts utiliser et quelle place donner à la catégorie de genre dans une étude en sciences humaine et sociales ?
. un axe épistémologique : quelle portée heuristique peut avoir une analyse focalisée sur les masculinités ?
Ainsi cet atelier nous permettra de faire un point sur l’état de la recherche et de revisiter et discuter quelques outils d’analyse. L’étude de genre et précisément des masculinités continue à soulever de nombreuses questions : où en est-on aujourd’hui dans les études sur les masculinités ? Les concepts comme virilité, masculinité, l’habitus masculin, masculinité hégémonique/marginale etc. sont-ils toujours pertinents ? Faut-il les laisser au singulier ou vaut-il mieux les mettre au pluriel ?
L’atelier s’adresse à tou(te)s les doctorant(e)s et post-doctorant(e)s qui souhaitent discuter les approches méthodologiques ou problématiques de leurs travaux en cours dans un cadre interdisciplinaire et franco-allemand. Bien évidemment sont chaleureusement invité(e)s aussi ceux et celles qui n’ont pas donné jusqu’à présent une place à ces questionnements dans leurs travaux mais qui s’intéressent à la thématique.
Modalités de candidature :
Intervenant(e)s : Les personnes qui souhaitent intervenir pour présenter leur travail dans un exposé de 20 minutes sont invitées à envoyer une proposition de communication (une page), ainsi qu’un court CV scientifique avec leurs coordonnées complètes.
Autres participant(e)s : Les personnes qui souhaitent assister à l’atelier et participer aux discussions sont également cordialement invitées à envoyer un CV scientifique et une courte synthèse (une page) de leur travail en cours. Les candidatures sont à retourner avant le jeudi 21 octobre 2010 à :
Elissa Mailänder Koslov (mailaender@ciera.fr)

- Avant le 1er décembre
"Contemporary Women’s Representations of Wounded Bodies and Minds"
 Appel à contribution pour une conférence (bilingue, en français et en anglais) qui se tiendra en novembre 2011 au campus parisien de l’Université du Kent, à Reid Hall, dans le 6e arrondissement.
organisé par
Ana de Medeiros, School of European Culture and Languages, University of Kent (Grande-Bretagne)
Carine Fréville, Centre d’Etudes Féminines et d’Etudes de Genre, Université Paris VIII (France)
Présentation :
Dans un article intitulé ‘Wound Culture : Trauma in the Pathological Public Sphere’, Mark Seltzer fait état d’une wound culture, qu’il définit comme “the public fascination with torn and opened bodies and torn and opened persons, a collective gathering around shock, trauma, and the wound”, donnant lieu à “the exhibition and witnessing, the endlessly reproducible display of wounded bodies and wounded minds in public”.
 Le but de cette conférence est de susciter une réflexion autour des représentations contemporaines de corps et d’esprits blessés de femmes par des femmes dans la littérature et les films français et francophones (années 2000-2010), en particulier dans une perspective de genre et de race. Des auteures ou réalisatrices ayant produit des œuvres avant l’année 2000 pourront également être pris en compte pourvu qu’elles continuent de travailler sur ces problématiques depuis l’année 2000.
 La notion de blessure – psychique ou physique – peut être considérée comme une expérience traumatique (avec des considérations telles que la compulsion de répétition par le sujet traumatisé), ou plus généralement comme ce qui dérange et perturbe profondément l’esprit et/ou le corps, à travers des intrusions et/ou exclusions. Ces représentations peuvent être, par exemple, des abus physiques ou mentaux, des viols, incestes, fausses-couches, avortements, maladies, difformités, handicaps, pertes (morts, disparitions, rejets). Les propositions ne devraient pas se limiter à ces domaines ; d’autres suggestions sont les bienvenues.
 Représenter une blessure amène de nombreuses problématiques, comme des répétitions (compulsives), des possibilités de catharsis, des problématiques de production et de réception, l’absence de reconnaissance, la marginalité ou la transgression et la subversion de normes. Une approche interdisciplinaire est recherchée, s’appuyant sur des approches critiques et théoriques diverses (critique littéraire, études cinématographiques, études féminines, études de genre, trauma studies…).
 Cette conférence bilingue (en français et en anglais) se tiendra sur deux jours en novembre 2011 à Reid Hall, le campus parisien de l’Université du Kent.
 Les communications ne devront pas dépasser vingt minutes et pourront être faites en anglais ou en français.
 La date limite pour les propositions est le 1er décembre 2010.
 Les propositions (environ 300 mots) sont à envoyer aux organisatrices à l’adresse suivante : wounded.bodies.minds.conference@gmail.com

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4 - SOUTENANCES :

- Laura Schuft soutiendra sa thèse de doctorat en sociologie "Couples ‘métropolitain’ – ‘polynésien’ à Tahiti. Enjeux de l’ethnicité, du genre et du statut socioéconomique dans un contexte postcolonial"
le 12 novembre 2010 à 14h
Pôle universitaire Saint Jean d’Angély – 24 avenue des Diables Bleus Maison des Sciences de l’Homme, Amphithéâtre du RDC, Université de Nice-Sophia Antipolis
Sous la direction de Jocelyne STREIF-FENART, Directrice de recherche CNRS à l’Université de Nice-Sophia Antipolis
Jury :
BONNIOL Jean-Luc, Professeur à l’Université Paul-Cézanne Aix-Marseille III DAYAN-HERZBRUN Sonia, Professeure émérite à l’Université de Paris Diderot- Paris VII GUENIF-SOUILAMAS Nacira, Maitre de conférences HDR à l’Université Paris XIII SAURA Bruno, Professeur à l’Université de la Polynésie Française STREIFF-FENART Jocelyne, Directrice de recherche CNRS à l’Univ. de Nice-Sophia Antipolis
Résumé :
Visant à éclairer l’articulation entre rapports interethniques, de genre et de statut socioéconomique dans une société postcoloniale, cette recherche s’intéresse aux couples interethniques ‘métropolitains’ - ‘polynésiens’ à Tahiti, Polynésie française. En dépit d’un métissage supposé idéal, dont les unions interethniques sont emblématiques, leurs discours montrent que l’usage de catégorisations participe à (re)produire des différences ethniques au sein des familles. Les catégorisations se font hiérarchiquement, s’appuyant sur des oppositions constituées en termes d’‘évolution’ ou de ‘modernité’, sous-entendant le statut socioéconomique. Le genre traverse ces hiérarchisations. La double représentation de la femme ‘polynésienne’ comme vecteur de ‘modernité’ et douce (mythe de la vahine) ou comme dominante (mythe du matriarcat), selon l’appartenance ethnique du conjoint, participe à maintenir une hiérarchie raciste. Si l’éloge du couple interethnique dans lesquels l’homme est ‘blanc’ se base sur le statut ethnique de ce dernier, construit en ‘émancipateur’ de la vahine, les couples dans lesquels le ‘statut ethnique’ dominant est du côté de la femme, plus rares à se former, sont dévalorisés. Les couples interethniques se trouvent aux carrefours de ces rapports de pouvoir qui forment des systèmes imbriqués de ‘racisme genré’ et de domination masculine normative au sein du couple. La mise en rapport de leurs témoignages et représentations, et des statistiques sur les caractéristiques des couples interethniques, dévoile des mécanismes de coproduction des rapports sociaux de pouvoir qui se déclinent dans la vie sociale de tous les jours, et ce jusqu’aux sphères familiales et intimes.

- Anne Velez soutiendra sa thèse en Histoire contemporaine sous la direction de Christine BARD et portant sur "l’Histoire de la natation féminine en France" le 27 octobre à 14h à la Maison des Sciences Humaines d’Angers (5 bis Bd Lavoisier 49045 Angers cedex 01).
Résumé :
Sous le terme natation, j’entends ici traiter du modèle sportif compétitif, tel qu’il est organisé et promu par les fédérations sportives. Je n’englobe donc pas les activités dérivées (natation synchronisée...). Plusieurs types de sources sont à ma disposition : la presse nombreuse et variée, les archives et les entretiens. « Dès l’origine de sa pratique et de son institutionnalisation, la natation est une discipline ouverte aux femmes ». Cette affirmation de C. Louveau, peut servir de problématique mais pas seulement. En effet, on peut se demander comment ont évolué la place et la part des femmes dans la natation sportive ? Par place, on peut entendre : les résultats sportifs, les différentes politiques des instances dirigeantes, leur place au sein des compétitions... En terme de part, l’accent est mis sur les évolutions quantitatives et géographiques.

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5 - RECHERCHE :

- "Genre et langage"
Nous avons créé à Paris 3 un réseau "Genre et langage" car cet axe n’a aucune existence institutionnelle pour le moment en France. http://www.univ-paris3.fr/gender. Nous avons le soutien de notre équipe.
Pour le moment il s’agit d’un groupement informel et une partie parmi nous sommes en train de monter un premier projet de recherche.
Si vous êtes intéressé-e-s, dites-le nous et on vous ajoute dans la liste des membres ; pour le moment, la liste actuelle :
http://www.univ-paris3.fr/1276611544613/0/fiche___article/&RH=1235670391890 comprend une quarantaine de membres.
L’idée est dans un premier temps de se rendre visibles pour répertorier qui travaille ou souhaite travailler sur le langage avec une perspective "gender" ; c’est très pratique d’avoir une liste quelque part et de pouvoir contacter facilement les gens.
En fonction des réponses reçues, nous pourrons initier d’autres projets de recherche, échanges, idées, etc. et imaginer une autre forme de regroupement. Faites signe si vous souhaitez faire partie de ce premier annuaire et ce premier réseau informel.
Luca Greco et Maria Candea
genre-langage@univ-paris3.fr

- "En quête de genre à la Sorbonne Nouvelle"
le 9 novembre 2010
14h à 15H45 - Salle 414 - Centre Censier
« Quelle place pour les « études genre ? »
Cette table ronde entend, dans une visée résolument interdisciplinaire et conjuguant des préoccupations tant de recherche que d’enseignement et de formation, faire émerger une réflexion autour du statut et de la portée heuristique des « « études de genre » (Gender Studies). Les thèmes suivants seront abordés :
. genre et enseignement 
. enseigner le genre
. pérenniser la problématique du genre dans les enseignements et les formations
Organisateurs :
. Patrick Farges (Institut d’allemand)
. Anne Isabelle François (Littérature générale et comparée)
 Intervenants :
. Maria Candea (Centre de linguistique française)
. Raphaël Costambeys-Kempczynski (Institut du monde anglophone)
. Luca Greco (Institut de linguistique et phonétique générales et appliquées)
. Hélène Quanquin (Institut du monde anglophone)
Contacts : anne-isabelle.francois@univ-paris3.fr et patrick.farges@univ-paris3.fr

- "PRESAGE, programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre, à Sciences Po"
Le programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre développé conjointement par Sciences Po et l’OFCE, PRESAGE insère une réflexion sur le genre dans l’ensemble des activités de Sciences Po : enseignement, recherche, formation continue.
Ce programme est novateur de plusieurs points de vue :
. Il adopte une approche transversale en se plaçant dans une démarche pluridisciplinaire (économie, droit, philosophie, science politique, sociologie, histoire, psychologie…).
. Il porte un projet intellectuel nouveau en rassemblant les deux pôles de la recherche sur les rapports sociaux de sexes, qui jusqu’à présent communiquent peu : l’approche philosophique autour de la construction identitaire de la personne et l’approche socio-économique et historique de la construction des inégalités.
. Il est ouvert à l’international de sorte à faciliter la collaboration avec des chercheurs-res étrangers-ères.
Intégré à l’OFCE, centre de recherche en économie de Sciences Po, PRESAGE est rattaché à sa Présidence et sa gouvernance est assurée par l’OFCE. Il est doté d’un comité scientifique, composé de personnalités de disciplines diverses et résolument ouvert sur l’international. Ce comité se réunira une fois par an pour faire le point sur l’orientation générale des projets.
http://presage-ofce.sciences-po.fr/

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6 - EN LIGNE :

- Grâce au travail effectué par les étudiant-e-s du master 2 "Bibliothèques" de l’université d’Angers sous la direction de Valérie Neveu, l’association Archives du féminisme dispose désormais d’une base de données actualisée, complétant ainsi le Guide des sources de l’histoire du féminisme publié en 2006 sous la direction de Christine Bard, Annie Metz et Valérie Neveu, premier titre de la collection "Archives du féminisme" des Presses universitaires de Rennes.
Cette base de données propose un recensement régulièrement mis à jour concernant les sources de l’histoire du féminisme en France, depuis la Révolution française, indiquant les différents fonds, leur lieu de conservation et leur contenu. Un outil essentiel pour permettre le développement de l’histoire du féminisme.
Cette base de données est consultable librement à l’adresse http://www.archivesdufeminisme.fr/rubrique.php3?id_rubrique=84

- Sexes, genres et sexualités à la DPI
Depuis son ouverture, la Bpi s’est intéressée aux problématiques liées à la différence des sexes, et plus récemment des genres, notamment d’un point de vue social, économique ou politique, mais aussi culturel ou artistique. Du féminisme à la paternité, de l’angle religieux à l’angle politique, cette collection permet d’aborder ces questions traitées par de nombreuses personnalités politiques, universitaires ou artistiques.
http://archives-sonores.bpi.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=3052

- "The Global Gender Gap Index 2010 rankings"
"Selon le dernier rapport du Forum mondial de l’économie, la France est passée du 18e au 46e rang mondial pour l’égalité entre hommes et femmes. L’inégalité salariale et l’absence de femme en politique en sont les principales causes."
http://www.france24.com/fr/20101012-france-egalite-homme-femme-rapport-forum-mondial-economie-chute-inegalite-salaire-politique
http://www.weforum.org/pdf/gendergap/rankings2010.pdf

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7 - PUBLICATIONS :

- Léo Thiers-Vidal, De "L’Ennemi principal" aux principaux ennemis. Position vécue, subjectivité et conscience masculines de domination, L’Harmattan, 374 p., 33,50 euros. ISBN : 978-2-296-13043-2
Le grand projet de Léo Vidal est de contribuer à découvrir un territoire qui n’a que commencé à être déchifré dans les études féministes : l’étude des hommes non en tant qu’êtres humains, mais en tant qu’individus genrés. En prenant pour base les théories du féminisme matérialiste radical, il pose deux hypothèses : les hommes sont conscients d’être dans une position dominante et ils utilisent consciemment des moyens acquis par des apprentissages précis afin de dominer les femmes avec qui ils entrent en relation.
http://www.harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32256

- Natacha Chetcuti, Se dire lesbienne. Vie de couple, sexualité, représentation de soi, Payot, 304 p., 20 euros. I.S.B.N. : 2-228-90583-6
Ce livre à la fois novateur, riche et subtil est le premier à s’attacher à l’intimité des lesbiennes en s’appuyant sur des récits de vie aussi bien hétérosexuels que lesbiens. Il décrit les trois parcours qui mènent à la construction de soi comme lesbienne et s’intéresse au coming out, nous apprenant notamment que la mise en couple est une manière privilégiée de se dire et de se révéler socialement lesbienne.
Les modalités de la rencontre et les manières d’être en couple forment donc le coeur de cet ouvrage qui tire aussi bien son originalité de l’analyse des "scripts sexuels" des lesbiennes et qui comporte un très utile petit glossaire du vocabulaire lesbien.
Si le plaisir et le désir ne se déclinent pas de la même façon chez les lesbiennes et chez les hétérosexuelles, reste une norme commune à toutes les femmes, quelle que soit leur orientation sexuelle, et que ce livre met enfin en valeur : la place donnée à l’autre.
http://www.payot-rivages.net/livre_Se-dire-lesbienne-Natacha-Chetcuti_ean13_9782228905831.html

- Chrystelle Grenier-Torres, L’Identité genrée au coeur des transformations. Du corps sexué au corps genré, L’Harmattan, 288 p., 28 euros. ISBN : 978-2-296-12793-7
Cet ouvrage étudie les rapports de genre dans les sociétés du Nord et celles du Sud à la lumière des transformations sociales qui s’y déroulent et aux prises avec celles-ci. Comment les rapports de genre évoluent-ils dans les sociétés ? Qu’entre-t-il en jeu dans ces évolutions ? Quelles sont les interactions significatives entre les facteurs induisant des changements en terme d’identité genrée ? Le corps sera ici la porte d’entrée privilégiée pour interroger les bouleversements à l’œuvre.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32093

- Tiphaine Besnard, Les Prostituées à la Salpêtrière et dans le discours médical (1850-1914). Une folle débauche, L’Harmattan, 224 p., 21 euros. ISBN : 978-2-296-12582-7
La prostitution occupe une place importante dans les questionnements moraux et politiques de la société parisienne aux XIXe et XXe siècles. Le discours médico-psychiatrique est représentatif de cette époque où l’avènement du positivisme place les sciences expérimentales au premier rang de la connaissance. Le cadre judiciaire de cette étude témoigne des aspirations de la société française moderne et de la gestion politique du corps des individus en général, et de la sexualité, de la reproduction, de la maladie et de l’altérité physique en particulier.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32230

- Mnémosyne, La place des femmes dans l’histoire. Une histoire mixte, Belin, 416 p., 30 euros. ISBN 978-2-7011-5391-9
L’ouvrage propose une lecture mixte des programmes scolaires, en y intégrant l’histoire des femmes et du genre.
Chaque chapitre chronologique est composé d’une première partie étudiant la place des femmes dans l’époque étudiée ; une seconde partie est constituée de dossiers documentaires faisant le tour d’une question liée à l’histoire des femmes. Des pistes d’exploitation par niveau (primaire, collège, lycée) permettent à l’enseignant de travailler à partir de chaque dossier.
Sous l’égide de l’association Mnémosyne, association d’historiens dont le but est le développement de l’histoire des femmes et du genre en France, 33 historiens et historiennes participent comme auteurs à cet ouvrage.
http://www.editions-belin.com/ewb_pages/f/fiche-article-la-place-des-femmes-dans-l-histoire-15011.php

- Farinaz Fassa, Sabine Kradolfer, Le plafond de fer de l’université. Femmes et carrières, Editions Seismo (Zürich), 244 p., 38 FrS - 26 euros. ISBN 978-2-88351-046-3
Pourquoi les femmes n’ont-elles pas « l’étoffe du chercheur » ? Le modèle unique imposé par le monde académique pénalise les femmes dans leur ascension professionnelle et sa rigidité qui perdure au sein des universités nous a conduites à revisiter les travaux réalisés dans le monde de l’entreprise sur le « plafond de verre », le « ciel de plomb » ou le « leaky pipeline », pour nous intéresser à ces processus pernicieux. Du fait de son mode de recrutement prétendument fondé sur le seul mérite (et son alliée l’excellence), le monde académique pourrait garantir une certaine égalité entre hommes et femmes, mais il n’en n’est rien.
Afin de faire émerger les processus complexes qui conduisent à l’exclusion des femmes du sommet des hiérarchies universitaires, cet ouvrage mêle des textes académiques à des contributions plus personnelles qui prennent la forme de témoignages ou de réflexions illustrant les aléas des parcours féminins dans l’université (S. Boes, A. Casini, C. Carvalho, V. Cossy, S. Da Rin, F. Fassa, S. Kradolfer, N. Le Feuvre, R.J. Leeman, C. Marry, M. Sanchez-Mazas, E. Ollagnier, S. Paroz, M. Rosende, I. Stengers, G. Theurillat).
http://www.seismoverlag.ch/fr/

- Daniel Beaune, Caterina Rea, Psychanalyse sans Oedipe. Antigone, genre et subversion, L’Harmattan, 234 p., 21,50 euros. ISBN : 978-2-296-12658-9
La psychanalyse est-elle destinée à une mort lente mais inexorable tant elle est inapte à recueillir l’esprit du temps et ses exigences ? Peut-on imaginer un avenir post-œdipien de la psychanalyse dont la figure d’Antigone serait l’incarnation ? Les auteurs considèrent les changements sociaux-parentaux et affectifs, notamment l’expérience de l’homoparentalité, comme la condition du surgissement de nouveaux possibles permettant de rendre souple l’ordre sexuel et symbolique.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32234


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Université Paris 8
2 rue de la Liberté
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- permanence tous les mardis -
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