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Annonces du RING - 15 février 2009


Date de mise en ligne : [15-02-2009]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Genre, journalisme et presse écrite. Place et production des hommes et des femmes dans la presse", 15-17 mai, Rennes
- "Transgenres : Nouvelles Identités et Visibilités", 22-23 mai, EHESS Paris
- "Femmes actives et pourtant invisibles", 12 mars, IUT B Lille 3
- Françoise Héritier, 14 mars, IEC
2 - SEMINAIRES :
- Mirjana Morokvasic, "De la problématique des femmes à celle du genre dans les études migratoires : Entre continuités et discontinuités", 17 février, Bruxelles
- Michel Kreutzer, "Les animaux ont-ils un genre ?", 19 février, IEC
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er mars, "Les Catégories de « sexe » et de « race » dans les sciences biomédicales contemporaines", Paris 1
- Avant le 20 avril, Sophia, "Savoirs de genre : quel genre de savoir ?", Bruxelles
- Avant le 15 mars, "Le genre dans tous ses états", Metz
- Avant le 30 avril, Sociologie de l’art, "Les stéréotypes genrés dans l’art : effets sociaux, (en)jeux de transgression"
- Avant le 25 février, "Gendering East/West", York (Grande-Bretagne)
- "Mouvement de libération des femmes : 1970-2010…"
- Avant le 20 avril, "Les coûts de la masculinité", Rennes
4 - PUBLICATIONS :
- Anne-Claire Rebreyend, Intimités amoureuses. France 1920 - 1975
- Anne Creissels, Prêter son corps au mythe. Le féminin et l’art contemporain
- Mouvements, "Pensées critiques. Dix itinéraires de la revue Mouvements (1998-2008)"
- Informations sociales, "Genre et pouvoir en Europe"

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COLLOQUES :

- "Genre, journalisme et presse écrite. Place et production des hommes et des femmes dans la presse"
Colloque international
CRAPE, IEP de Rennes, 15-16 mai 2008
Présentation :
Si le constat de la place croissante des femmes dans les médias est largement partagé, l’analyse de la féminisation du journalisme mérite d’être approfondie, ses mécanismes et ses effets questionnés. Ce colloque international vise d’une part à affiner l’analyse de la position relative des femmes et des hommes dans les différents secteurs de la presse, les types de rédactions, les spécialités thématiques et positions de pouvoir, et d’autre part à interroger les éventuelles transformations de la production journalistique que la féminisation engage ou accompagne, et plus généralement les enjeux et effets des rapports de genre dans les rédactions et dans la production journalistique.
Programme :
Jeudi 15 mai
10 heures – 13 heures : Session 1
La féminisation de la profession de journaliste, ses formes et ses enjeux dans différents contextes historiques et nationaux
14 h 30 – 18 h 00 : Session 2
Les spécialisations genrées dans les secteurs professionnels et médiatiques et dans les rédactions
Vendredi 16 mai
9 h 00 – 12 h 00 : Session 3
Pratiques et conventions professionnelles journalistiques, différences sexuées
13 h 00 – 16 h 00 : Session 4
Accès aux responsabilités et enjeux de pouvoir sexués dans les rédactions
Infos et programme complet :
http://www.iscc.cnrs.fr/IMG/pdf/Fiche_prog_Genre_journalisme.pdf

- "Transgenders : New Identities and Visibilities.
Transgenres : Nouvelles Identités et Visibilités"
Colloque international organisé par Chantal ZABUS (UParis 3, CREF/G, UMR 7171), David COAD (UValenciennes), et Marie-Hélène BOURCIER (ULille 3, EHESS/CADIS)
22-23 Mai, EHESS, 105 Boulevard Raspail, 6e Paris
Présentation :
Ce colloque explore les nouvelles cultures ‘trans’, transsexuel(le)s, transgenres, genderqueer. Celles-ci se manifestent par l’émergence de nouvelles formes de visibilité et de lisibilité, et notamment d’expression et de création autobiographiques, qu’il s’agisse de Kate Bornstein (1994) ou Bambi (2003) en passant par Ludwig Trovato (2003, 2007). Ces textes, ces films, ces images montrent de nouvelles subjectivités qui remettent en cause le binarisme de notre système sexe/genre. Le colloque interroge également les relations entre subcultures queer et trans. « Transgenres » réunit donc critiques littéraires, théoriciens, artistes, médecins, avocats, et activistes venant d’Europe, de l’Amérique du Nord, et de l’Afrique du Sud pour prendre en compte l’appartenance raciale ou sociale, l’ethnicité, le désir des transidentités en devenir.
Programme :
Le vendredi 22 mai (Amphithéâtre 1 - EHESS- 105, Boulevard Raspail, Paris, Métro Vavin)
9:30 : Allocution de bienvenue : Michel COLLOT (UParis 3/IUF – UMR7171) & Mireille CALLE (UParis 3 – CREF/G)
. Chantal ZABUS (UParis 3/IUF), David COAD (UValenciennes), Marie Hélène BOURCIER (EHESS) : Présentation du Colloque/ About the Conference (en français/ in English)
9:50 : Allocution d’ouverture – Marie-Hélène BOURCIER (U Lille3)
Imaginaires et littératures
Littérature
10:30 : Eveline KILIAN (UBerlin, Germany) : “Spaces of the Imagination : Crossing Boundaries in Literature and Film.”
11:00 : Sarah Anaïs CREVIER GOULET (UParis3/UQuébec, Canada) : “Discorpsdance du sexe et du genre : Hélène Cixous et Judith Butler au regard du transgenre.”
11:45 : John GILMORE (UWarwick, Great Britain) : “’Warbling Eunuchs’ : Gender, Xenophobia, and the Castrato Singer in Eighteenth-Century Britain.”
Questions-réponses jusqu’à 12h45
Les Arts Visuels
2:45 : Sara DAVIDMANN (U of the Arts London, Great Britain) : “Visible and Invisible Genders : Photography and the Self-Visualization of Transsexual People.”
3:15 : Susan STRYKER (LGBT-California, United States) : “Christine in the Cutting Room : The Cinematic Embodiment of Transsexual Celebrity Christine Jorgensen.”
Questions-réponses jusqu’à 16h
Le samedi 23 mai, Paris 3 (Amphithéâtre 1 - EHESS- 105 Boulevard Raspail, Paris, Métro Vavin)
Le corps, la loi, et le devenir
9:30 : Inscription/ registration
10:00 : Stephen WHITTLE (Metropolitan Manchester University, Great Britain) : “Some Courtroom Dramas : Transgender on Trial.”
10:30 : Ludwig TROVATO (Reims, France) : “Mon sexe est dans ma tête.”
11:00 : Pause-café/coffee break ;
11:30 : Cheryl STOBIE (UKwaZulu-Natal, South Africa) : “He uses my body : Female Traditional Healers, Male Ancestors and Transgender in South Africa.”
Questions-réponses jusqu’à 12h15
2:15 : Vernon ROSARIO (M.D., UCLA, United States) : “Ethnicity and Trans-gender/ sexuality.”
2:45 : Sally HINES (Leeds U, Great Britain) : “Gender Diversity and Social/Cultural Change : Reflections and Futures.”
3:15 : Karine ESPINEIRA (UNice-Sophia Antipolis, France) : “La transidentité : de l’espace médiatique à l’espace public.”
Questions-réponses jusqu’à 15h45
3:45 : pause-café/coffee break
4:00 : Table Ronde/ Round Table animée par Marie-Hélène BOURCIER avec la participation de/ with Cynthia & Melissa ARRA, Carine BOEUF, Vincent HE-SAY. Projection d’extraits de L’ordre des mots.
5:15 : Clôture du colloque
Contact :
czabus@hotmail.com, coad@neuf.fr, marie_helene.bourcier@club-internet.fr
http://coad.neuf.fr/transgenders.htm

- "Femmes actives et pourtant invisibles"
Journée d’études organisée par l’IUT B de Lille 3
jeudi 12 mars
Programme :
Conférence : « Images et comportements : les
médias, actifs producteurs de sexisme »
Natacha Henry
Pause
Ateliers en parallèle :
1 - « L’expérience scolaire ou l’inégalité
invisible »
Animation : Aziz Jellab
avec : Domitile Duponchel, Véronique Cochard,
Anne Collot , Sabrina Sénécal
2 - « Femmes et immigrées : la double
invisibilité ? »
Animation : Christine Gruson
avec : Elodie Beharel, Gaston Debard, Dominique
Lemaire
3 - « L’égalité au travail : au delà des
apparences »
Animation : Frédéric Dion et Bruno Trinel
avec : Noëlle Célarié, Frédérique Cornuau , Nicole
Gadrey , Adeline Hennion-Rottier
Pause déjeuner
Conférence : « Les services à la personne :
l’invisibilité comme compétence féminine »
Annie Dussuet
Pause
Ateliers en parallèle :
1 - « De la sphère privée à la sphère publique :
l’invisibilité à la lumière du genre »
Animation : Nicolas Ducloy et Michaël Hermann
avec Agathe Boussuge, Frédérique Bribosia,
Michel Bughin, Sylvie Oudoire, Amélie Niemiec
2 - « Travail domestique, ni vu, ni (re)connu »
Animation : Bruno Facon
avec : Geneviève Cresson , Nathalie Mille, Annie
Dussuet
3 - « Les violences dans le couple : de l’invisible
au dicible »
Animation : Nicolas Devémy et Aurélie Leroy
avec : Catherine Bacon, Marie Desurmont, Jean-
François Massélis, Maryline Ruckebusch, Sabrina
Sénécal, Olivia Volpi
http://www.iut.univ-lille3.fr/plugins/fckeditor/userfiles/file/Programme.pdf

- Dans le cadre du cycle de conférences organisé par l’Institut Émilie du Châtelet « Quarante ans de recherches sur les femmes, le sexe et le genre », l’IEC accueillera le samedi 14 mars de 14h à 16h, Jardin des Plantes, Auditorium de la Grande Galerie de l’évolution :
Françoise Héritier
Françoise Héritier est professeure honoraire d’anthropologie au Collège de France et ancienne présidente du Conseil national du SIDA.
Spécialiste des systèmes de parenté, dans la lignée de Claude Lévi-Strauss auquel elle a succédé à la direction du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France, elle a inventé le concept de « valence différentielle des sexes », qu’elle voit à l’œuvre dans toutes les sociétés, afin de rendre compte de l’infériorité statutaire des femmes. Elle a publié notamment L’Exercice de la parenté (1981), Les deux sœurs et leur mère : Anthropologie de l’inceste (1994), Masculin/Féminin I. La Pensée de la différence (1996), Masculin/Féminin II. Dissoudre la hiérarchie (2002). Elle publie aujourd’hui un récit de son parcours et de ses combats d’intellectuelle engagée, sous le titre Une pensée en mouvement.
Prochaines séances :
11 avril : Paola Tabet, ethnologue, spécialiste des rapports sociaux de sexe et du racisme, ancienne professeure d’anthropologie à l’Université de Calabre (Italie).
* 9 mai : Eliane Viennot, spécialiste des femmes d’État de l’ancienne France, professeure de littérature à l’Université de Saint-Étienne, membre de l’IUF, vice-présidente de l’IEC.
* 13 juin : Natalie Zemon Davis, historienne, professeure émérite à Princeton University, 2e femme Présidente de l’American Historical Association, pionnière des études sur le genre au Canada et aux Etats-Unis.

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SEMINAIRES :

- Séminaire METICES 2008-2009 : Les usages du genre dans les Sciences Sociales.
"De la problématique des femmes à celle du genre dans les études migratoires : Entre continuités et discontinuités"
intervention de Mirjana Morokvasic,
directrice de recherche du CNRS, ISP - Institut des sciences sociales du politique - Univerité de Paris Ouest Nanterre la Défence
Discutante : Isabelle Carles (METICES)
mardi 17 février
16 - 18h
Salle 12 227 - 11e niveau - Institut de Sociologie
Avenue Jeanne 44
1050 Bruxelles

- Dans le cadre du séminaire "Sexe et genre" organisé par l’Institut Emilie du Châtelet et l’UMR 7206 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération de Recherche « genre »
Intervention de Michel Kreutzer,
Éthologue, Professeur des Universités, Laboratoire d’Éthologie & Cognition Comparées Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
sur le thème :
"Les animaux ont-ils un genre ?"
19 février 2009
14h à 17h : Jardin des Plantes, Amphithéâtre de Paléontologie,
2 rue Buffon, 75005 Paris
Présentation :
Chez l’Humain, les études sur le genre se sont depuis de nombreuses années « émancipées » de celles sur le sexe. Chez l’animal, le sexe fait l’objet de nombreuses études mais le genre est une question si peu étudiée que l’on pourrait même se demander si cela a un sens de l’évoquer. La notion de Masculin/Féminin ne serait-elle pas alors plus dans l’œil de celui qui regarde que dans la nature ‘objective’ des comportements animaux ? Les sciences de la nature ont bien étudié la diversité des mécanismes qui déterminent le sexe chez l’animal et les fonctions reproductrices des porteurs d’ovules et de spermatozoïdes ; pour ces processus, le terme de sexe convient donc sans doute bien. Mais quand on aborde l’étude de la diversité, des fonctions sociales, des activités coopératives et conflictuelles entre « Mâles et Femelles », des comportements parentaux, la notion de genre pourrait là prendre sens. Nous rechercherons s’il est possible de définir pour les vertébrés dans leur ensemble ou pour les seuls oiseaux, par exemple, une fonction masculine ou bien féminine. Il nous apparaît que le couple « Féminin/Masculin » et la définition des rôles de chacun devraient être définis pour chaque espèce, et que la variabilité des rôles au sein de chaque espèce mériterait des études plus approfondies. Ce sont là les points que nous développerons et les questions que nous nous poserons.

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er mars
"Les Catégories de « sexe » et de « race » dans les sciences biomédicales contemporaines"
Colloque organisé par l’équipe ANR BIOSEX (Universités Paris 1/Paris 10)
Vendredi 29 mai 2009, 9h/18h
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
UFR de philosophie, Esc. C 1er étage, salle Cavaillès
Présentation :
Le projet BIOSEX est un projet ANR jeunes chercheuses/chercheurs lancé en janvier 2008. Son ambition est de fédérer les recherches portant sur tous les aspects du sexe biologique et médical, en croisant l’histoire et philosophie des sciences avec les problématiques de l’épistémologie historique et les études féministes sur les sciences. L’un des axes privilégiés de notre recherche porte sur l’articulation des conceptualisations du « sexe » et de la « race » dans les sciences biomédicales. Le colloque portera plus particulièrement sur cette articulation depuis les années 1950 jusqu’à nos jours. Quelles sont les définitions et les mutations de la catégorie de « race » dans la recherche biomédicale ? Quels sont les enjeux théorique, politique et épidémiologique, de ce que l’on pourrait appeler le « retour de la race » ? Notre objectif est de mettre en perspective, les conceptualisations croisées des catégorisations sexuelles et raciales aux XXe et XXIe siècles.
Invitées :
Laura Briggs, (Univ. Arizona),
Joan Fujimura (Univ. Wisconsin),
Duana Fullwiley (Univ. Harvard).
Thématiques possibles :
. sexe, race et génétique
. « le retour de la race »
. Débats biomédicaux sur l’élaboration des « marqueurs » de sexe et de race
. racialisation et nouvelles catégories du sain et du malsain
. perspectives épistémologiques sur la médecine prédictive et la pharmacogénétique
. cartographier, catégoriser, naturaliser : le projet HapMap
. racialisation de l’identité sexuelle
. nouvelles mythologies scientifiques
. primates, cyborg et problématique raciale
. philosophie, études féministes et post-coloniales sur les sciences biomédicales
Les propositions de communication (2000 signes), ou d’affiche/poster, accompagnées d’une brève bio/bibliographie, sont à envoyer avant le 1er mars 2009 à Elsa Dorlin – elsa.dorlin(@)univ-paris1.fr et Thierry Hoquet - Thierry.hoquet(@)Hotmail.fr

- Avant le 20 avril
"Savoirs de genre : quel genre de savoir ?"
Colloque de Sophia, 23 et 24 octobre 2009
Sophia (http://www.sophia.be) fête ses 20 ans cette année. L’occasion de nous retrouver pour faire le point sur le chemin parcouru par les études féministes, de genre et sur les femmes au cours de cette période. Les 23 et le 24 octobre 2009, nous étudierons le paysage actuel de ces études à travers des recherches récentes et des nouvelles perspectives.
Le colloque aura pour objectif de présenter et de discuter les travaux et les débats émanant des mondes académique et associatif. Les contributions pourront avoir trait à un large spectre de recherches. Études concernant les femmes ou le(s) genre(s), réflexions sur les théories, projets ou actions concrètes féministes, recherches historiques, pistes de développement de pédagogies et de méthodologies de genre : toutes les disciplines et tous les terrains sont invités à s’exprimer ! Dans le cadre de notre anniversaire, nous sollicitons tout particulièrement des contributions relatives à l’histoire des études de genre en Belgique.
Parallèlement aux exposés "classiques" d’une vingtaine de minutes, des interventions ou des performances plus originales sont également bienvenues.
Fidèles à notre tradition, nous veillerons à réunir et à donner la parole aux différentes communautés linguistiques du pays mais aussi aux militant-e-s des associations de femmes/féministes et aux membres du monde académique, ainsi qu’aux étudiant-e-s, jeunes chercheur-e-s et chercheur-e-s plus aguerri-e-s.
Nous vous invitons à nous soumettre, pour le 20 avril 2009, une proposition de communication de 300 mots maximum à info@sophia.be. Si elle est retenue, nous vous avertirons dans le courant du mois de juin.
Veuillez indiquer le type de proposition que vous aimeriez faire (titre et bref résumé), le matériel nécessaire à votre présentation, la langue utilisée ainsi que vos connaissances linguistiques (afin d’organiser la traduction). Nous attendons également vos nom, prénom, organisation, titre ou fonction et coordonnées complètes (adresse, numéro de téléphone, courriel) ainsi qu’un bref curriculum vitae.
Vous pouvez également télécharger le formulaire.
En vue de la publication des actes du colloque (prévue pour 2010), le texte de votre contribution devrait nous être remis au moment du colloque.
Le programme du colloque sera disponible sur notre site dès le mois de septembre 2009.
Pour plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter : catherine@sophia.be ou 02 229 38 69

- Avant le 15 mars
"Le genre dans tous ses états"
dans le cadre des Rencontres des jeunes chercheur-e-s en sociologie, ethnologie et philosophie à Metz (RJCSEP)
Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) – Equipe de Recherche en
Anthropologie et Sociologie de l’Expertise (ERASE) - CRUHL
Ecole Doctorale PIEMES – Université Paul-Verlaine, Metz.
4 et 5 juin 2009
Présentation :
Après le succès des quatre premières rencontres (« L’expertise dans tous ses états » en 2005, « Le corps dans tous ses états » en 2006, « La critique dans tous ses états » en 2007 dont les actes sont parus au Portique et « L’action sociale dans tous ses états » en 2008), un groupe de doctorant-e-s de l’Arthemetz1 proposent cette année de s’interroger, suivant la même formule, sur « tous les états » du genre, plus exactement des rapports de genre.
Les cinquièmes journées jeunes chercheur-e-s sont ouvertes à des communications de doctorant-e-s, de jeunes docteur-e-s et post-doctorant-e-s dans diverses disciplines (sociologie, ethnologie, histoire, sciences politiques, géographie humaine, sciences de l’éducation, psychologie sociale…), l’objectif étant de permettre l’échange scientifique autour d’objets transversaux aux sciences humaines.
Si l’on observe un regain d’intérêt pour la question du genre depuis ces vingt dernières années, de nombreux aspects des rapports sociaux de sexe demandent à être ré-interrogés, re-soulevés, ré-analysés. Le genre est tour à tour envisagé comme critère fondamental ou comme donnée de contexte, il est à la fois champ de recherche et objet d’étude. Sa présence universelle invite les chercheur-e-s en sciences humaines et sociales à l’observer sous toutes les coutures. Analyser comment les sexes « s’arrangent »2 nous conduit ainsi à interroger les places et rôles attribués à chacun-e dans les mondes sociaux traversés au quotidien. Parce que « l’information au sujet des femmes est nécessairement information sur les hommes »3, il importe de décrire le plus finement possible les espaces de circulation et de pouvoir des unes et des autres.
(Lire la suite...) :
http://www.univ-metz.fr/recherche/labos/2l2s/activites/Appel-a-communications-Le-genre-Metz2009.pdf

- Avant le 30 avril
"Les stéréotypes genrés dans l’art : effets sociaux, (en)jeux de
transgression"
Appel à contributions de la revue Sociologie de l’Art, dirigé par Marie Buscatto et Mary Leontsini
Présentation :
Depuis le début des années 1980, le genre est une catégorie d’analyse
à part entière des sciences sociales, renouvelant les questionnements
les plus classiques sur la stratification ou le changement social,
les mouvements politiques et sociaux ou la qualification au travail.
Désignant soit la construction historique, culturelle et sociale du
sexe (Fougeyrollas-Schwebel D. et alii, 2003), soit les arrangements
sociaux de la différence sexuée (Scott, 1988), le genre rend compte
de manière distanciée des principes et des modes de construction des
« féminins » et des « masculins », de la distinction de sexe (Thery,
2007). Le genre s’élève désormais au rang de la classe sociale, de
l’ethnicité ou de l’âge. Qu’il s’agisse d’étudier les liens
réciproques entre sexe social et sexe biologique ou les processus
genrés de « performance » (Butler 1990/1999, 1993) qui organisent les
pratiques sociales, les rapports sociaux se produisent à
l’intersection du genre, de la classe sociale ou de l’« ethnicité ».
Dans le domaine de la sociologie des arts et de la culture, le
caractère genré des sociabilités, des réceptions et des pratiques a
été très tôt signalé aussi bien à travers les grandes enquêtes
statistiques relatives à la participation genrée des publics que
grâce aux travaux empiriques sur les différents champs, amateurs et
professionnels, de la production artistique et culturelle. Ont été
mises au jour les manières dont se produisent et se perpétuent des
différences sexuées ainsi que les possibilités dont les sujets
disposent pour transformer, voire transgresser, ces périmètres
d’action sexués. Au développement salutaire de travaux monographiques
sur la place des femmes dans divers mondes de l’art – musique, danse,
arts plastiques, cinéma ou théâtre – s’ajoutent des travaux
synthétiques traitant de questionnements plus larges du point de vue
de la place et des rôles genrés accordés aux femmes et aux hommes.
Féminités et masculinités s’entrecroisent et s’entremêlent en
investissant des formes d’action qui dépendent soit de la temporalité
lente des structures sociales, soit des choix individuels souvent
transgressifs désormais rendus possibles.
(...)
Ce sont donc ces stéréotypes genrés que nous aimerions voir
interrogés dans ce numéro à la lumière de cas empiriques précis et
documentés. Qu’ils soient « masculins » ou « féminins », qu’ils
traversent des mondes « féminins », « masculins » ou mixtes, quels
sont ces stéréotypes genrés aujourd’hui à l’œuvre dans les mondes de
l’art contemporains ? Comment se (re)produisent-ils ? Comment
influent-ils sur les manières dont les individus agissent dans telle
ou telle pratique artistique ? Selon quels modes encore ces
stéréotypes genrés sont-ils réappropriés, transgressés, niés par ceux
ou celles qui veulent faire autrement, regarder selon de nouveaux
jours ? Dans quelle mesure observe-t-on aussi des conflits, des
complémentarités ou des tensions entre plusieurs stéréotypes « 
féminins » et / ou « masculins » ? Dans les cas observés, sur quel
mode les stéréotypes genrés se conjuguent-ils aux stéréotypes
ethniques, de classe sociale ou d’âge ?
Dans le cadre du présent numéro, nous attendons donc des auteur-es
qu’ils et elles s’interrogent de manière parallèle sur les modes de
formation des stéréotypes genrés traversant les pratiques artistiques
(professionnelles et profanes) observées et sur les stratégies que
les sujets déploient, soit pour en limiter l’envergure, soit pour
élaborer de nouvelles performativités susceptibles de transformer la
production et/ou la réception artistiques. Les textes proposés
doivent être fondés sur une enquête empirique solide qui constitue le
matériau principal autour duquel sont analysés, discutés, interprétés
les stéréotypes identifiés et leurs effets sur les pratiques.
Ceux et celles qui souhaitent soumettre un article doivent dans un
premier temps envoyer une proposition d’article sous la forme d’un
résumé de 500 mots à Marie Buscatto marie.buscatto@univ-paris1.fr ET
à Mary Leontsini mleontsini@ecd.uoa.gr avant le 30 avril 2009. Ces
propositions seront soumises anonymement à deux membres d’un comité
de lecture qui sera constitué à cet effet.
Si la proposition a reçu un avis positif, l’article final sera à
envoyer avant le 31 octobre 2009. Les textes complets des articles
retenus ne doivent pas dépasser 30.000 signes (5.500 mots).
Ces articles seront à nouveau soumis à une évaluation anonyme par le
même comité de lecture.
Les auteur-e-s seront ensuite informé-es de l’avis des experts et
des modifications éventuelles dont ils / elles devront tenir compte
en vue de la rédaction finale de leurs textes avant le 30 décembre
2009.
Les propositions et les textes peuvent être rédigés en français ou en
anglais.
http://sociologieart.free.fr/

- Avant le 25 février
"Gendering East/West"
International Conference
8-10 July 2009
The shift in feminist theory from understanding gender as state to gender as process has been accompanied by an increasing sense of the need for dialogue about the ways in which gender is articulated, embodied and enacted within and across different cultural, social, political and economic locations. Such dialogue may operate within regions, prompted, for instance, by engagement with diverse migrant groups, or across regions, e.g. in the examining of questions of modernity in India, Japan, Turkey or Iran compared to the UK. How do East and West engage with each other as power balances are shifting, and what role does gender play in this engagement ? How is gender (re)figured in the east and in the west as a function of changes in these localities, and in the relations between them ?
We now invite papers from researchers and practitioners that engage with gender issues and address how these are inflected by location/s, from a range of angles including biotechnologies and technologization more widely ; networking ; sexuality ; body and bodily practices ; family, kinship and inter-personal relations ; religion ; ethnicity ; culture ; ICT ; politics ; media and film ; legal systems ; citizenship ; and employment, labour markets, the economy ; violence and conflict ; reconstruction ; activism ; material practices ; identities.
Please send abstracts of 250 words to the Centre for Women’s Studies at gender@events.york.ac.uk by 25 February 2009 putting in the subject-line of your email : ’Conference submission’. The paper presentations should not exceed 20 minutes.
Deadline for registration to the conference is 30 March 2009.

- "Mouvement de libération des femmes : 1970-2010…"
1970-2010, quarante ans : quarante années de luttes, de combats, de conquêtes et de défaites, de vie. Quarante années où elles (nous) s’en prirent aux inégalités, aux injustices, aux discriminations, aux oppressions, aux violences, aux crimes... Quarante années où elles (nous) changèrent des institutions, des lois, des mœurs… 40 années de mouvement(s) de libération des femmes…
Pas de fondatrice(s) bien entendu, mais des événements fondateurs, qui font émerger dans l’espace public un « mouvement de libération des femmes ». La manifestation d’août 1970 « à la femme inconnue du soldat » devant l’Arc de Triomphe, en est un. Le numéro de Partisans, automne 1970, « Libération des femmes année zéro » en est un autre. Et les AG, les réunions, à Paris, à Vincennes, et ailleurs… Ces évènements n’ont pas « fondé » le « MLF » (par définition un mouvement ne se fonde pas, il se met à bouger, à exister, à se mouvoir), mais parce qu’ils sont des moments de son déploiement. Il y en eut d’autres...
"Mais qu’est-ce qu’elles veulent ?" demandaient-ils. Et elles (nous) de répondre : "autre chose". Autre chose, mais quoi exactement ? D’autres rapports entre les hommes et les femmes, une autre maternité, une autre organisation du travail, une autre sexualité, une autre organisation sociale, et même une autre société, pour elles les femmes et sans doute aussi pour eux, les hommes... On pourrait égrener longuement ce que cet "autre chose" recouvrait sans qu’une telle énumération parvienne à dire l’ambition du "mouvement des femmes" en révolte contre toutes les institutions soumettant les femmes à l’ordre patriarcal et à la loi du profit (famille traditionnelle, autorités religieuses etc.), la volonté collective de créer des solidarités, de prendre la parole, de changer le monde, oui, c’était bien cela, changer le monde…
Pendant ces quarante années, le monde a changé. Pas toujours autant ni surtout comme elles (nous) l’envisageaient. La vie des femmes a changé aussi.
1970-2010 : quarante années. 40 ans, ça se fête. Un chiffre rond. Un passage. Des traces à rendre visibles. Une mémoire à retrouver. Une histoire à raconter. A transmettre. Une histoire dure et douce, une folle histoire. D’énergies, d’inventions, de créations, de disputes, d’amours et de haines, de fêtes, d’injures, de tendresses, de violences. Une histoire d’actions et de pensées. D’écrits et de paroles qui souvent s’envolèrent.
Une histoire à écrire, encore et toujours. Depuis, des idées nouvelles ont émergé, les préoccupations ont évolué. Il y a eu des avancées mais aussi des reculs. Nous nous trouvons devant de nouveaux défis, des combats à poursuivre ou à amplifier : contre les violences contre les femmes, contre le racisme et les discriminations, pour la laïcité, l’égalité dans le monde du travail, dans le monde politique, une contestation plus profonde des normes de genre, davantage de solidarités internationales ...
Alors ce que nous proposons, c’est que l’année 2010 soit un moment d’initiatives multiples, multiformes, plurielles, dans les domaines artistique, scientifique, culturel… Qui « nous » ? Un sorte de comité d’initiative, qui s’est réuni à plusieurs reprises à l’automne 2008. Pas un « comité d’organisation » mais un groupe qui se propose d’impulser, dégager des pistes, mettre en relation les initiatives et faire circuler les informations, afin que cet « anniversaire » se décline sous des formes variées et soit un moment fort pour la connaissance, la réflexion, les échanges, les transmissions.
Colloques, tables rondes, expositions (photos, affiches, presse…), projections de films et de vidéos, musiques… Beaucoup de projets, qui peuvent réunir militantes (anciennes ou nouvelles) des mouvements féministes et lesbiens, archivistes et bibliothécaires, universitaires et artistes… Beaucoup de lieux qui peuvent s’impliquer, associations, librairies, cinémas, galeries… Resituer cette émergence du mouvement des années 70 dans son contexte, français et international. Retrouver, montrer, discuter, des traces, des archives, des documents, travailler et confronter les mémoires, croiser les regards, sans éviter débats et controverses, faire le lien avec les nouvelles venues au féminisme, faire le lien entre le passé et le présent, et le futur, car les combats continuent…
Groupe d’initiative du mouvement de libération des femmes 1970-2010, janvier 2009
Contact : 40ansdumouvement@live.fr
Consultez aussi le blog : http://re-belles.over-blog.com/

- Avant le 20 avril
"Les coûts de la masculinité"
Colloque organisé par le Centre de Recherches Politiques de la Sorbonne (Paris) et le Centre de Recherches sur l’Action Politique en Europe (Rennes)
14-15 janvier 2010
Institut d’Etudes Politiques de Rennes
Présentation :
Une enquête collective portant sur les applications de la loi sur la parité depuis 2001 (Catherine Achin (dir.), Sexes, Genre et politique, Economica, 2007) a fait apparaître que les positions des femmes en politique, leurs manières d’être et d’agir ainsi que leur discours sont à la fois le fruit de relations inégales historiquement construites entre genres (une présence masculine longtemps très nettement majoritaire en politique), de rapports de force locaux entre acteurs politiques — hommes et femmes —, et des stratégies adoptées par certaines femmes pour mieux s’insérer dans le jeu politique. Ainsi le « discours de la politique autrement » peut-il être perçu à la fois comme un héritage de la domination masculine passée et comme une stratégie féminine (voire timidement féministe…) pour s’imposer plus facilement dans le jeu politique. Il s’agit en quelque sorte d’une opération de retournement du stigmate (destinée à imposer des façons de faire distinctes de celles des établis, pour s’en distinguer en période de crise de la politique, et indissociablement pour tenter de compenser les déficits en matières de ressources et savoir-faire traditionnellement reconnus dans le jeu politique). Si cette subversion est nécessaire c’est notamment parce que les rôles politiques apparemment universels se révèlent en réalité « masculins », c’est-à-dire conformés par, et pour, les hommes et selon leurs qualités supposées naturelles.
Ce travail, comme tous ceux qui remettent en question les identités immuables (les « natures » masculine et féminine), au profit du genre, c’est-à-dire d’identités et de relations entre sexes historiquement construites et, en permanence, reconstruites à travers socialisations et interrelations quotidiennes entre hommes et femmes, et comme toutes les analyses qui mettent en avant les jeux avec le genre, invite à s’interroger sur les coûts du rôle de dominant et, plus largement encore, sur les coûts liés aux injonctions à se conformer aux rôles masculins. En effet, si l’accent s’est le plus souvent porté sur les coûts de la féminité, peu de travaux se sont intéressés aux coûts de la masculinité. Notamment, les conséquences de ces modèles d’action masculins pour les hommes, en termes d’injonctions de comportements, de normes à respecter, d’identité à assumer, sont peu étudiées.
Il s’agira d’abord de rappeler que le genre n’est pas un fait de nature mais un fait social. Tout à la fois une relation sociale hiérarchisée entre deux catégories (féminin/masculin) et un opérateur symbolique de classement du monde social, il est avant tout une « manière première de signifier la relation de pouvoir » (J. Scott) entre les hommes et les femmes. Le genre à cet égard n’est pas qu’une affaire de femmes comme trop de travaux nous le donnent à voir. Et de fait, si le contexte paritaire a permis de désenclaver les études de genre, il a aussi creusé l’écart dans la production des connaissances sur les hommes et les femmes au détriment des premiers mais aussi, et du même coup, d’une pensée relationnelle entre les deux. C’est là bien sûr l’une des nombreuses manifestations de la résistance aux Gender Studies : pour beaucoup, qui dit « genre » dit « femmes » et non pas rapports sociaux de sexes. Le genre masculin, posé en norme de toute chose, reste largement impensé – même si les Men’s Studies tendent à se développer en France. Et c’est cet écart qu’on voudrait en premier lieu combler.
Il s’agira ensuite de déconstruire une catégorie trop souvent réduite à son idéal-type. Depuis quelques années, en effet, les études sur les hommes ont rappelé que l’identité masculine n’était pas plus essentialiste que l’identité féminine. Non seulement le masculin est pluriel, mais il s’éloigne fréquemment du modèle général de l’homme viril, hétérosexuel, fort et dominant. Comme pour les femmes, des hiérarchies divisent les hommes entre eux et la plupart ne peuvent être identifiés à l’idéal-type de la masculinité. Bref, le masculin est un sujet beaucoup plus complexe que ne le laisse entendre une analyse qui le réduit à un simple agent du pouvoir, au groupe dominant, à l’oppresseur, etc. Or, de même qu’il faut souligner qu’il existe des femmes privilégiées, voire socialement « dominantes », de même a-t-on tout intérêt à montrer qu’il peut exister des ambivalences, des injonctions identitaires et des difficultés à assumer les stéréotypes des rôles masculins imposés aux hommes. Travailler sur les « coûts » de la masculinité, c’est dès lors rappeler que le « masculin » n’a lui aussi rien de naturel, qu’il est un construit social au même titre que le « féminin ».
Enfin, à l’heure où l’on parle souvent de « crise » de l’identité masculine, il s’agira de « faire le point » sur cette identité. Ce troisième objectif est peut-être le plus problématique. D’une part, il risque de figer ce qui, encore une fois, n’est qu’une relation sociale asymétrique qui se rejoue en permanence dans les institutions, les entreprises, les familles, etc. D’autre part, il pourrait contribuer à objectiver l’idée qu’il s’agit de catégories en soi, ayant chacune un contenu séparé. Or, on l’a dit, le féminin et le masculin ne se définissent que par opposition : être un homme, au fond, c’est ne pas être une femme. Mais c’est justement pour cela qu’il importe malgré tout de voir si et dans quelle mesure, depuis les mobilisations des années 90 autour de la parité ou celles du mouvement Queer, les idéaux-types du masculin et du féminin se recomposent. On le fera dans une perspective relationnelle et dynamique qui s’efforcera de sortir d’une appréhension substantiviste du genre.
Les propositions de communication (de 8 à 10 000 signes) sont à envoyer avant le 20 avril 2009 à l’adresse e-mail suivante : christine.guionnet@univ-rennes1.fr
Les communications retenues par le comité scientifique devront être envoyées avant le 20 décembre 2009.

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PUBLICATIONS :

- Anne-Claire Rebreyend, Intimités amoureuses. France 1920 - 1975, PU du Mirail, 340 p., 31 euros. ISBN : 978-2-8107-0026-4
L’amour se vit et se fait. Mais comment se dit-il ? À travers la parole de Français ordinaires, Anne-Claire Rebreyend explore les frémissements du cœur, les élans du corps, et analyse les multiples combinaisons du désir et du plaisir. En exploitant des archives autobiographiques inédites (journaux personnels, récits de vie, correspondances), cet ouvrage pionnier d’histoire culturelle et sociale porte un regard neuf sur les pratiques et les représentations amoureuses dans la France des années 1920 aux années 1970. Cette histoire n’est pas seulement celle de la « libération sexuelle », mais d’abord celle d’une libération des discours sur l’intime, ce « privé du privé » des individus.
Anne-Claire Rebreyend, docteure en histoire contemporaine, est spécialiste d’histoire culturelle et sociale. Elle a collaboré à l’ouvrage dirigé par Philippe Artières et Michelle Zancarini-Fournel, 68. Une histoire collective (1962-1981) (La Découverte, 2008) et a publié plusieurs articles sur le genre et les sexualités. Elle enseigne actuellement au Collège français de Reus (Espagne).
http://w3.pum.univ-tlse2.fr/spip.php?page=ouvrages&id_article=827

- Anne Creissels, Prêter son corps au mythe. Le féminin et l’art contemporain, Editions du Félin, 112 p., 22 euros. ISBN : 978-2-86645-691-7
Une femme-licorne, une mante religieuse mécanique ou encore
une machine à peindre l’étreinte amoureuse, des images de l’intérieur d’un corps impressionnant le spectateur, une artiste se couvrant de sang, de plumes, de fleurs ou de boue, des images pornographiques brodées sur toile, de gigantesques araignées  : autant de représentations qui suscitent, par leur singularité, un questionnement sur l’identité. Ces œuvres de Rebecca Horn, Mona Hatoum, Ana Mendieta, Ghada Amer et Louise Bourgeois, réalisées entre les années 1970 et le début du xxie siècle, permettent de réévaluer des évidences et de voir comment le «  naturel  » ou l’«  essence  » peuvent masquer une construction du mythe.
L’hybridité et la métamorphose sont au cœur de nombreux mythes grecs  : les viriles Amazones, Danaé fécondée par une pluie d’or, l’accouplement de Léda et d’un cygne, Daphné prenant racine, Arachné devenue animal… Nous assistons à un travail du mythe dans l’art contemporain, entre reconduction et opérations de déplacement.
Être une artiste et une femme, avec comme ligne d’horizon de «  prêter son corps au mythe  ».
Docteur de l’EHESS en histoire et théorie des arts, Anne Creissels coordonne le groupe de recherche ACEGAMI (Analyse Culturelle et Études de Genre/Art, Mythes et Images). Elle a publié de nombreux articles, notamment aux Cahiers du Mnam. Anne Creissels réalise aussi des installations et des performances chorégraphiques qui portent sur l’esthétisation et la contrainte des corps dans la danse.
http://www.editionsdufelin.com/o-s-cat-rco-20.html

- revue Mouvements, "Pensées critiques. Dix itinéraires de la revue Mouvements (1998-2008)", La Découverte, n°298, 194 p., 8 euros. ISBN : 978-2707157003
Initialement parus dans la rubrique « Itinéraire » de la revue Mouvements, les entretiens réunis dans cet ouvrage retracent le parcours intellectuel de dix figures centrales de la réflexion politique et théorique contemporaine : cinq femmes et cinq hommes reconnu-e-s pour leur engagement à gauche et pour leur contribution à la pensée critique.
Ces dix portraits dessinent les coordonnées politico-intellectuelles de Mouvements , mais aussi les contours d’un paysage plus général - parmi d’autres possibles : celui des transformations de la pensée critique depuis dix ans. Où l’on constate par exemple la montée en puissance du thème de la démocratie et de la citoyenneté dans un espace intellectuel qui fut durablement marqué par le marxisme, la centralité croissante de la question du genre, l’émergece de la problématique de la reconnaissance, mais aussi les tensions et les articulations possibles entre gauche « sociale » et gauche « culturelle ».
Ce livre voudrait témoigner du travail souvent souterrain d’une pensée critique vivante et articulée au débat et à l’action politiques.
Sommaire :
Note de l’éditeur - Références des textes publiés - Mouvements, une revue « papier » et un site - 1. Insurrection et Constitution : la citoyenneté ambiguë. Entretien avec Étienne Balibar - 2. Ce que la gender history veut dire. Entretien avec Joan W. Scott - 3. Les hommes comme animaux littéraires. Entretien avec Jacques Rancière - 4. Articuler gauche culturelle et gauche sociale : vers la parité de participation. Entretien avec Nancy Fraser - 5. La science ne doit plus se décliner au masculin. Entretien avec Evelyn Fox Keller - 6. De la psychiatrie à la société salariale : une socio-histoire du présent. Entretien avec Robert Castel - 7. Considérer le problème plus que l’identité. Entretien avec Judith Butler - 8. Fonder en théorie qu’il n’y a pas de hiérarchie des dominations et des luttes. Entretien avec Christine Delphy - 9. Itinéraire d’un engagement dans l’histoire. Entretien avec Gérard Noiriel - 10. Le motif de tout conflit est une attente de reconnaissance. Entretien avec Axel Honneth http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Pensees_critiques-9782707157003.html

- Informations sociales, "Genre et pouvoir en Europe", n° 151
Numéro coordonné par Réjane Sénac-Slawinski
Présentation :
L’égalité des femmes et des hommes, loin d’être acquise, n’en finit pas de faire débat. Cet état de fait nous invite à distinguer l’égalité des droits et l’égalité effective. Rendre visible l’écart entre le principe d’égalité de droit et la réalité est un enjeu permanent pour celles et ceux qui interrogent la construction sociale des inégalités. Dans le domaine du pouvoir, entendu comme la participation à la prise de décision, il est maintenant consensuel de dénoncer la sous-représentation des femmes. Ce consensus masque pourtant une polémique : l’exclusion des femmes du pouvoir n’exprimerait-elle pas le fondement des inégalités entre les sexes, à savoir une autorité virile perçue comme « naturelle » et une division sexuée des tâches entre les sphères publique et privée ?
Ce numéro d’Informations sociales vise à questionner l’inégalité dans l’accès au pouvoir comme dans son exercice. Pour cela, il en met en perspective les différents domaines d’application : les pouvoirs politique, économique et social rythment les trois parties de ce numéro. La réflexion est inscrite dans le cadre européen et fournit ainsi aux lecteurs un certain nombre d’analyses comparatives ou portant plus spécifiquement sur des pays tels que l’Allemagne, l’Espagne, les pays d’Europe de l’Est, la Finlande ou encore la Suède. Tous les articles dépassent le strict cas français, car il s’agit bien d’enrichir nos propres réflexions pour relativiser ce qui ne saurait constituer une « exception » française.
Sommaire :
Partie 1 - Genre et pouvoir politique
. L’Europe communautaire, les femmes et le pouvoir - Françoise Gaspard
. Femmes, pouvoir exécutif et construction européenne - Yves Denéchère
. Des quotas légaux et partisans à la parité : panorama des stratégies en Europe - Réjane Sénac-Slawinski
. La longue marche des femmes d’Europe centrale et orientale vers l’égalité politique - Maxime Forest
Partie 2 - Genre et pouvoir économique
. Lutte contre les discriminations dans l’emploi : panorama juridique européen - Marie-Thérèse Lanquetin
. L’égalité de genre dans le syndicalisme : quelques expériences européennes - Rachel Silvera
. Les femmes cadres et dirigeantes d’entreprise en Europe - Soline Blanchard, Nicky Le Feuvre et Milka Metso
. Pouvoir économique en Suède et inégalités des sexes - Elisabeth Elgàn
. L’égalité des sexes dans le champ économique en Allemagne - Silke Bothfeld
Partie 3 - Genre et pouvoir social
. Régimes d’Etat-providence et conventions de genre en Europe - Marie-Thérèse Letablier
. Egalité des sexes et pouvoir en Grande-Bretagne - Françoise Barret-Ducrocq
. Promotion de l’égalité en Espagne - Emanuela Lombardo et Maria Bustelo
. Genre et associations en Europe : le pouvoir en question - Erika Flahault et Anne Guardiola
. Egalité dans la famille : l’exemple des politiques de congés paternels en Finlande - Heini Martiskainen
Contact : 01.45.65.53.34
http://www.caf.fr/web/WebCnaf.nsf/VueLien/INFORMATIONSSOCIALES151?opendocument


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
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