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Thèse

Edith Gaillard, "Habiter autrement : des squats féministes en France et en Allemagne. Une remise en question de l’ordre social"

11 février - MSH Val de Loire - Université de Tours


Date de mise en ligne : [18-02-2013]



Mots-clés : féminisme


Edith Gaillard a soutenu sa thèse en sociologie intitulée "Habiter autrement : des squats féministes en France et en Allemagne. Une remise en question de l’ordre social" sous la direction de Sylvette Denèfle, Professeure de sociologie à l’Université François Rabelais de Tours, le lundi 11 février 2013, à la Maison des Sciences de l’Homme Val de Loire.

Jury :

Christine Bard, Professeure d’histoire contemporaine - Université d’Angers
Sylvette Denèfle, Professeure de sociologie - Université François Rabelais de Tours
Pascale Laborier, Professeure de science politique - Université Paris X
Armelle Le Bras-Chopard, Professeure de science politique - Université de Versailles/Saint-Quentin
Marie-Pierre Lefeuvre, Professeure de sociologie - Université François Rabelais de Tours

Résumé :

Loin d’être homogène, l’habitat est à la fois le reflet de l’assignation des femmes à un rôle de sexe et, dans le même temps, un instrument politique du changement social, de la transgression des normes sociales fixées sur le genre. De quelles manières des actions collectives féministes qui se réclament de l’émancipation peuvent-elles, par le biais de pratiques habitantes, affirmer un autre possible, construire d’autres modes d’être et d’agir en vue d’une vie plus libre ?
La mise en œuvre de notre questionnement a conduit à choisir comme objet d’étude le « squat » associé à une critique féministe de l’ordre social. Du squat féministe, un regard se pose sur l’ordre social, un discours est porté sur les raisons de cet engagement dans les marges de la société. Des attitudes, des manières de faire et d’agir s’y construisent afin d’élaborer des réponses à la question des rapports sociaux, des rapports de genre. Nous avons comparé deux modèles de squat féministe : les squats politiques français soumis à une grande instabilité du fait de leur statut « sans droit ni titre » et les squats « légalisés » allemands qui, au regard du contexte historique et politique, s’inscrivent dans un temps plus long.
La thèse permet d’élaborer une sociologie du genre renouvelée à partir d’une remise en question de l’ordre social par un engagement féministe autour de pratiques habitantes et de rendre compte de la façon dont des actrices sociales répondent aux problèmes féministes en fabriquant un « autre » modèle.

Mots clés :

engagement, féminisme, squat, habitat, spatialité, genre, sexualité, émancipation, résistance, identités, système normatif, méthode ethnographique

Contact :

edith.gaillard@etu.univ-tours.fr

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