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Annonces du RING - 15 juin 2009


Date de mise en ligne : [15-06-2009]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Historiennes et critiques d’art à l’époque de Juliette Récamier", 26 juin, Lyon
- "Démarche(s) de Gradiva et créations au féminin", 27 juin, Paris
2 - SEMINAIRE :
- Aicha Serghini Idrissi et Patricia Garcia-Prieto, "How gender counts in academia", 18 juin, Bruxelles
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 1er novembre, "Écritures du corps / Writing the Body", Paris 13
- Avant le 1er septembre, "Gender, Place and Space : An Interdisciplinary Conference", South Bend (Etats-Unis)
4 - PUBLICATIONS :
- Pauline Schmitt Pantel, Aithra et Pandora. Femmes, Genre et Cité dans la Grèce antique
- Cahiers du Genre, "État / Travail / Famille. « Conciliation » ou conflit ?"
- Nouvelles Questions Féministes, "Le droit à l’épreuve du genre. Les Lois du genre I"
- Travail, genre et sociétés, "Égalité et diversité"
- ¿Interrogations ?, "Formes, figures et représentations des faits de déviance féminins"
- ¿Interrogations ?, "Formes, figures et représentations des faits de déviance féminins"
- Itinéraires. Littérature, textes, cultures, "Corpographèses. Corps écrits, corps inscrits"
- Itinéraires. Littérature, textes, cultures, "L’Homme en tous genres.
Masculinités, textes et contextes"
- Françoise Tétard, Claire Dumas, Filles de justice. Du Bon Pasteur à l’Éducation surveillée (XIXe-XXe siècle)
- Denis M. Provencher, Queer French. Globalization, Language, and Sexual Citizenship in France

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COLLOQUES :

- "Historiennes et critiques d’art à l’époque de Juliette Récamier"
Colloque international organisé par le musée des Beaux-Arts de Lyon et l’INHA
Vendredi 26 juin 2009
A partir de 10h30
Auditorium Henri Focillon
20, place des Terreaux
Palais Saint-Pierre
69001 Lyon
Présentation :
Alors que les études sur les artistes femmes des XVIIIe et XIXe siècles se multiplient depuis les travaux pionniers de Linda Nochlin au début des années soixante-dix, et que l’exposition consacrée à Juliette Récamier présente ces recherches sur la représentation des femmes et sur les femmes commanditaires, il existe encore plusieurs champs méconnus qui relèvent de l’art et de l’histoire des femmes. Parmi ceux-ci, et à la suite d’un article fondateur de Vivian Cameron (« Two 18th Century French Art Critics », Women’s Art Journal, 1985), il est prévu d’étudier les discours sur l’art, qui furent portés et énoncés par les femmes de lettres (écrivains, chroniqueuses, compilatrices, journalistes) et les artistes femmes (auteurs de mémoires ou de souvenirs) de 1750 à 1850.
Si la production littéraire de Félicité de Genlis, de Germaine de Staël et d’Élisabeth Vigée-Lebrun s’imposent dans cette recherche, un corpus de textes moins connus, mais présentant un intérêt quant aux formes, aux supports et aux objets, a progressivement vu le jour. Les dictionnaires de femmes célèbres, à l’instar de celui que Fortunée Briquet fit paraître en 1804, contiennent des notices sur des artistes, tandis que la presse féminine du Journal des Dames (1759-1856) au Musée des familles, lectures du soir (1833-1900) fit paraître des articles écrits par des journalistes femmes, comme Alida de Savignac qui fit à plusieurs reprises la chronique du Salon de Paris.
L’interrogation du discours sur l’art, du point de vue du genre, s’impose également parce qu’il identifie plusieurs cas de travestissements des auteurs. Ainsi, Jacques-Albin-Simon Colin de Plancy signa sonAnnée des Dames (1820) sous le pseudonyme de Madame Gabrielle de P***. De même, l’asexuation de certaines signatures via la seule présence de l’initiale du prénom (A. Seudre) ou la masculinisation des noms, telle George Sand, exigent des historiens de l’art qu’ils prennent en compte la dimension de genre dans l’élaboration et la diffusion des idées sur l’art.
Il nous a paru opportun d’organiser ce colloque au moment où le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre une exposition à une femme ayant œuvré au carrefour des arts et de la littérature de 1800, et d’autant que l’Institut national d’histoire de l’art vient de mettre en ligne le Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale conçu et dirigé par Claire Barbillon et Philippe Sénéchal. Cet ouvrage, désormais incontournable pour comprendre l’émergence de la discipline au XIXe siècle, présente pourtant la particularité d’avoir retenu seulement les noms de deux femmes : Jane-Henriette Dieulafoy et Emilia-Francis Dilke, parmi les quatre cents individus reconnus comme historiens de l’art. Les voix des femmes dans la littérature artistique restent donc à découvrir.
La constitution d’une bibliographie des textes sur l’art, écrits par des femmes au XIXe siècle, et les communications du colloque permettront d’entamer une réflexion collective sur les spécificités du discours esthétique des femmes autour de 1800.
Programme :
> Noémie Etienne, université de Genève
Restaurer et conserver les tableaux du Roi (1740-1775) : écrits et pratiques de la Veuve Godefroid
> Mary Sheriff, North Carolina Univeristy, Chapel Hill
Portrait de l’artiste en historienne de l’art : Sur les Souvenirs de Madame Vigée-Lebrun
> David Blankenstein et alii, Technische Universität, Berlin
"Seul un esprit raffaelien peut écrire sur Raphaël" : La Berlinoise Helmina von Chézy journaliste et historienne de l’art ( ?) à Paris sous l’Empire
Déjeuner
> Susan Siegfried, University of Michigan, Ann Arbor
Expression d’une subjectivité féminine dans les journaux pour "femmes", 1800-1820
> Heather Jensen, Brigham Young University
Quand la muse parle : Julie Candeille sur l’art de Girodet
> Sarah Betzer, University of Virginia
Marie d’Agoult : critique d’art ingriste
> France Nerlich, université de Tours
Therese von Haza, alias Heinrich Paris. De la critique d’art comme critique sociale
Réservation au 04 72 10 17 52
resa-adultes-mbal@mairie-lyon.fr

- "Démarche(s) de Gradiva et créations au féminin"
Samedi 27 juin 2009, de 9h à 19h, au Colegio de España, Cité Universitaire,
7 E bd Jourdan, 75014 Paris, salle des séminaires
Programme :
Matin
. 9h : Accueil
. 9h30 : Michèle Ramond et Nadia Mékouar : Ouverture de la journée, l’édition de : Les créations ont-elles un sexe ?, le colloque de la rentrée, la surprise d’Irma, le thème des rencontres 2009-2010, « Tout sur les Mères empêchées », l’assemblée générale de Gradiva
. 10h : Francis Martinez, « Elle s’avance Gradiva »
. 10h30 : Eugénie Romon, « Omniprésence et signification de la figure de Gradiva dans l’oeuvre de Soledad Puértolas »
. 11h : Discussion et pause
. 11h30 : Marielle Anselmo, « Proust/Gradiva. Marcher à l’envers »
. 12h : Nadia Setti, « La fille vagabonde d’Agnès Varda »
. 12h30 : Déjeuner offert au Restaurant du Colegio
Après-midi
. 14h : Milagros Ezquerro, « Freud critique littéraire »
. 14h30 : Sandra Buenaventura, « Glissement d’identité et mobilité chez Leonora Carrington et Aura Estrada »
. 15h : Discussion générale sur la fin de la matinée et le début de l’après-midi
Pause
. 15h30 : Jeanne Hyvrard, Lecture de poèmes inédits
. 16h : Béatrice Rodriguez, « L’envers de Gradiva »
. 16h30 : Michèle Ramond, « Les écritures des femmes, une certaine démarche »
. 17h : Discussion
. 17h15 : Irma Vélez, « Les représentations filmiques de Gradiva selon Raymonde Carasco »
. 17h30 : Projection des deux films de Raymonde Carasco (50mn)

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SEMINAIRE :

- Aicha Serghini Idrissi et Patricia Garcia-Prieto (Solvay Brussels School of Economics and Management (ULB)), "How gender counts in academia"
Jeudi 18 juin 2009, 18h
Institut de Sociologie
(salle Henri Janne)
ULB - Bruxelles
Présentation :
Leading Academic Performance (LAP) models in European universities are shifting to meet Anglo-Saxon and Asian standards. We argue that the gendering of LAP needs to be more explicitly recognized, particularly with regards to the potential negative implications for the career advancement of female academics. This paper proposes an alternative explanation to gender under representation in leading academic positions.
Building on social identity theory we posit that much of the application of LAP criteria are affected by gender social identity. We integrate concepts from social identity theory of leadership and social identity performance to describe how performance evaluations of academics can be biased against women academics by female as well as by male peers.
We put forth how female academics may strategically perform their academic and and/or female social identity to be recognized as leading academic performers. The strategic performance of social identity can also help explain previous research findings such as the glass ceiling or the queen bee affect, among others, addressed by the literature.
Through social identity theory we explore internal processes that offer an alternative explanation to women’s under representation in academia. We assert that this under representation is linked to gender identities which can affect how individuals make sense of leading academic performance models. We offer some new insights as to how performance evaluation of peers in universities could lead to gender biases favoring the attribution of LAP to those male academics closest to the LAP prototype.
http://www.ulb.ac.be/is/ags/RESUMES/Serghini-Idrissi-06-09.htm

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APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 1er novembre
"Écritures du corps / Writing the Body"
Colloque international / international conference
18-20 novembre 2010 – Université Paris 13
Campus Villetaneuse – France
Organisation : Centre d’étude des nouveaux espaces littéraires (CENEL Paris 13) et Centre for the Study of Sexual Dissidence and Cultural Change (University of Sussex, Brighton)
Comité d’organisation :
Marie-Anne Paveau (Paris 13), William Spurlin (U. of Sussex), Anne Tomiche (Paris 13), Pierre Zoberman (Paris 13)
Argument :
Le XXe siècle a développé un discours corporel sur le texte et interrogé les rapports du corps et du texte. Mais le contexte scientifique de ce début de XXIe siècle permet d’explorer spécifiquement la scripturalité du corps non plus comme un objet extérieur au texte, mais comme un de ses composants. Le corps s’écrit : comment s’écrit-il ? comment l’écrit-on ? Comment le corps prend-il sens dans et par l’écriture, qu’il soit le support de marquages (tatouages ou scarifications) ou l’objet et l’enjeu d’une construction, par la littérature par exemple ? Toute une série de processus produisent, de manière isolée ou solidaire, une véritable mise en forme langagière, textuelle et sémiotique des corps, processus que nous désignons par le terme de corpographèse, lequel renvoie aussi bien aux significations posturales et gestuelles qu’à la constitution littéraire, picturale, scénique ou musicale de corps signifiants. Corpographèse désigne ainsi l’inscription du sens sur le corps autant que l’inscription du corps comme sens.
Contre l’illusion de l’immédiateté et du naturel du corps, les sciences sociales ont depuis une quinzaine d’années montré qu’il n’était nullement un donné évident, mais au contraire une construction toujours inscrite dans un contexte culturel et une épistémè ; cette remise en cause a contribué au développement de manières neuves de concevoir les notions de texte et de textualité, qui intègrent au texte et au langage des éléments physiques et biologiques. L’enjeu est finalement de remettre en cause la coupure cartésienne, et, d’une façon plus générale, métaphysique, entre corps et esprit, très fortement implantée en France dans les mentalités, qu’il s’agisse des représentations ordinaires ou des élaborations scientifiques. Entre psyché et soma, pas de rupture ou de frontière étanche, mais plutôt un continuum qui « incorpore » l’esprit autant qu’il spiritualise le corps : il existe une scripturalité du corps autant qu’une biologie de l’écriture.
Le renouvellement des manières de penser les disciplines que l’on doit en particulier aux cultural studies et aux gender studies aussi bien qu’à la réflexion sur la théorie et les pratiques queer a largement contribué à modifier notre regard sur le corps. Les travaux issus des traditions extra-européennes, en particulier outre-Atlantique, ont depuis longtemps pris en compte les données extérieures à la conscience et travaillé des objets encore peu légitimes en France, en faisant en particulier une large place au corps et à la matérialité.
On se demandera comment faire sens de cet objet problématique qu’est le corps et surtout, comment le corps devient (un) signifiant. Les enjeux seront aussi bien politiques et sociaux que littéraires et artistiques, et le questionnement portera sur les sites de sémiotisation du corps, à travers des approches et des disciplines multiples. Sur le corps se croisent en effet des langages divers et tout un imaginaire de référence : la photographie ou la peinture aussi bien que la littérature ou l’anthropologie tiennent un discours sur le corps, quitte à projeter le texte sur les corps.
Axes de travail :
Nous envisagerons les écritures du corps sous trois aspects principaux :
1. Littérature : écritures et représentations littéraires du corps, évolution historique du traitement littéraire du corps, perspectives comparatistes et interculturelles, matérialité corporelle de la littérature (questions de la voix, de la corporalité de la lecture), corporalité du texte (problématiques liées au fait d’envisager le texte comme corps). Comment l’écriture scientifique du corps détermine-t-elle l’écriture littéraire du corps (par exemple dans une perspective foucaldienne) ?
2. Langue, texte, discours : écritures corporelles (tatouages, stigmates, scarifications, etc.), dimension corporelle de la production verbale (mimo-gestuelle, posturale, environnementale), biologie du sens, dimensions psychiques et cognitives (questions de la perception, de la métaphore spatiale, de la mémoire sémantique et discursive, du corps comme texte psychique, du symptôme comme texte).
3. Sémiotiques non verbales ou multimodales : le corps comme élément de la production langagière, en particulier dans l’interaction, le corps comme signe/sens dans les arts plastiques, les arts du spectacle (théâtre, cinéma, télévision…), l’art comme discours social, culturel, voire politique sur le corps.
Informations :
Durée et organisation du colloque
Le colloque se déroulera sur deux jours et demi (jeudi, vendredi et samedi matin), trois conférences plénières sont prévues, les communications auront un format de 20 mn suivies d’une discussion.
Langues du colloque : français et anglais
L’université de Paris 13 (99 avenue J.-B. Clément, 93430 VILLETANEUSE) est située au nord de Paris, accessible par le train en 15 minutes environ à partir de la gare du Nord.
Proposition de communication :
Envoyer une proposition en fichier attaché format .rtf, en français ou en anglais, de 500 mots maximum, sans notes, références bibliographiques comprises (5 au plus). Le fichier aura pour titre le nom de l’auteur ou des auteurs de la proposition. Informations à fournir dans le corps du message : nom, prénom, institution de rattachement, pays, discipline, adresse électronique.
Date limite d’envoi : 15 novembre 2009
Notification d’acceptation : 1er mars 2010
Adresse d’envoi : Ecrituresducorps@aol.com

- Avant le 1er septembre
"Gender, Place and Space : An Interdisciplinary Conference"
March 25-27, 2010
The University of Notre Dame
South Bend, Indiana (Etats-Unis)
This conference aims to bring together scholars from across the disciplines to investigate the many intersections and problematics of gender, place, and space. Space, place and gender have been key topics in areas such as architecture, law, history, sociology, urban studies, area studies, literary criticism, cultural studies, film studies, and gender.
Scholars are invited to address the issue of gender, place and space through a variety of disciplinary approaches, investigating a wide range of real and imagined places and spaces. They might consider masculine spaces, feminine spaces, queer spaces, or virtual spaces ; spaces such as the home, the office, the railroad, the apartment, the museum, the store, the church ; the urban, the rural, the suburban ; spaces as represented in various texts and discourses ; uses of space ; theories of space, and more.
Proposals should consist of a 200-word abstract of the paper, a list of three keywords, and a brief biographical statement listing your title, the name of your college or university, and your areas of research and writing.
Please indicate technology needs, such as PowerPoint or DVD.
Proposals are due by September 1, 2009.
Send proposals to Pamela Wojcik, Incoming Director of Gender Studies, The University of Notre Dame, by email : Pamela.Wojcik.5@nd.edu.
Further details are available on the website http://www.nd.edu/~gender/ of the Gender Studies Program at The University of Notre Dame.

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PUBLICATIONS :

- Pauline Schmitt Pantel, Aithra et Pandora. Femmes, Genre et Cité dans la Grèce antique, L’Harmattan, Collection Bibliothèque du féminisme, 232 p., 23 euros. ISBN : 978-2-296-08961-7
Aithra, mère de Thésée, et Pandora, la première mortelle créée par la volonté de Zeus sont les figures emblématiques de ce parcours historiographique dans la société grecque de l’Antiquité. Vierges ou mères, épouses ou filles, les femmes hellènes sont confrontées au monde des citoyens dans le cadre de la cité. Pauline Schmitt Pantel s’attache ici à étudier les résonances politiques de ces rapports éminemment complexes et souvent conflictuels, qui ne nous sont accessibles que par l’intermédiaire de discours masculins.
Les textes réunis dans ce recueil sont le fruit d’une réflexion commencée sans les années soixante-dix. L’auteure qui entame alors sa carrière universitaire à l’Université de Paris 7, participe avec enthousiasme au laboratoire des idées d’où va bientôt émerger le nouveau domaine de l’histoire des femmes. Entre prise de conscience féministe et recherche théorique, elle explore ce que nous disent les auteurs classiques, d’Homère à Plutarque, à propos de la différence des sexes et de son importance pour l’imaginaire grec. L’apport conceptuel de la notion de genre viendra ensuite affiner ce travail qui s’appuie également sur une analyse iconographique et se développe autour de trois grands thèmes : la jeunesse et la reproduction du corps civique, la séparation et le partage des espaces, la violence et l’héroïsme. Chacun d’entre eux est abordé sous des angles différents, dans une approche où l’enquête érudite sur le passé fait écho aux questions du présent.
Table des matières
Avant-propos
. La femme sans nom d’Ischomaque. Droits et pouvoirs des féminines dans le monde grec
Un parcours
. La différence des sexes. Histoire, anthropologie et cité grecque doits - les années 80
. L’histoire des femmes en histoire ancienne, dans les années 90
Les jeunes et la cité
. Le corps des jeunes filles (avec Louise Bruit Zaidman)
. Aithra et Athéna Apatouria, un rite de passage au féminin
. Les jeunes garçons de Corcyre et le tyran Périandre
. L’âne, l’adultère et la cité
Espaces et genre
. Introduction : du sanctuaire au symposion
. Des espaces partagés.
- Les nécropoles
- La maison : l’introuvable gynécée
- Sanctuaires et rites : toucher les images des dieux
. Festins de femmes
. Jeunes garçons et jeunes femmes sur les images de symposion
. Espaces et genre : conclusion
Violence et héroïsme
. Femmes meurtrières et hommes séducteurs
. Femmes et héroïsme : un manque d’étoffe ?
En conclusion
La création de la femme : un enjeu pour l’histoire des femmes ?
Bibliographie
Pauline Schmitt Pantel est historienne, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne. Spécialiste de l’histoire du politique en Grèce ancienne, elle étudie les pratiques sociales (La cité au banquet, Paris 1992) et culturelles en essayant de dégager et de comprendre leurs relations avec une histoire des femmes et du genre. L’antiquité, premier volume de l’Histoire des femmes en Occident (G.Duby et M. Perrot, Paris 1991) a été publié sous sa direction.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=28830

- Cahiers du Genre, n° 46 / 2009, "État / Travail / Famille. « Conciliation » ou conflit ?"
Coordonné par Jacqueline Heinen, Helena Hirata et Roland Pfefferkorn
Présentation :
Ce numéro présente des travaux comparatifs centrés sur les politiques sociales et familiales mises en œuvre dans différents pays au cours de la période récente. Les auteur·e·s s’intéressent à l’impact de ces politiques publiques sur la vie professionnelle et la vie familiale des femmes et à leurs effets globaux, notamment en termes d’emploi, de fécondité, de care.
Sommaire :
> Jacqueline Heinen, Helena Hirata et Roland Pfefferkorn
Politiques publiques et articulation vie professionnelle / vie familiale (Introduction) [p. 5-16]
> Olivier Giraud et Barbara Lucas
Le renouveau des régimes de genre en Allemagne et en Suisse : bonjour ‘néo maternalisme’ ? [p. 17-46]
> Fiona Williams, Constanza Tobío et Anna Gavanas
IMigration et garde des enfants à domicile en Europe : questions de citoyenneté [p. 47-76]
> Dorottya Szikra et Dorota Szelewa
Welfare et socialisme : de certains concepts relatifs au genre [p. 77-100]
> Jacqueline Heinen
Les politiques familiales en Europe de l’Est : d’une époque à l’autre [p. 101-127]
> Isabelle Attané et Catherine Scornet
Vers l’émancipation ? Politiques reproductives et condition des femmes en Chine et au Viêt-Nam [p. 129-154]
> Bila Sorj et Adriana Fontes
Les politiques publiques au Brésil et l’articulation entre travail et famille. Une comparaison interrégionale [p. 155-176]
http://cahiers_du_genre.iresco.fr/numero46.htm

- Nouvelles Questions Féministes, n° 28-2, "Le droit à l’épreuve du genre. Les Lois du genre I"
Coordination du numéro:Laure Bereni, Alice Debauche, Emmanuelle Latour, Karine Lempen, Anne Revillard
Présentation :
Comment le droit contribue-t-il à reproduire, ou à l’inverse à subvertir
les rapports de genre ? Dans quelle mesure des textes de loi apparemment
neutres s’avèrent-ils avoir des effets discriminatoires dans les
domaines de l’emploi, de la famille, du droit d’asile ou des violences
envers les femmes ? Que sait-on de l’impact des dispositifs juridiques
visant l’égalité ? Peuvent-ils avoir des effets pervers ? Comment
définir juridiquement le concept d’égalité pour faire du droit un
véritable outil de changement social ? Telles sont les principales
questions abordées par les contributrices à ce numéro, qui explorent les
« lois du genre » non seulement « dans les textes », mais aussi « en
action » (jurisprudence, application du droit par des instances
administratives) à partir d’études minutieuses des dispositifs juridiques.
Différents aspects du droit – et de la vie sociale – sont traités, à
partir d’une diversité de cas nationaux : violences faites aux femmes en
Espagne et en France, divorce et séparation des couples au Canada,
partage de la garde des enfants en cas de séparation parentale et droit
à la retraite des fonctionnaires en France, application du droit d’asile
aux requérantes lesbiennes en Belgique et au Royaume-Uni, droit à
l’assurance chômage en Suisse.
Si certaines contributions insistent sur la dimension patriarcale du
droit et sur la manière dont le principe d’égalité entre les sexes peut,
paradoxalement, être invoqué pour remettre en question certains droits
acquis de haute lutte par les femmes, dans le cadre d’un divorce par
exemple, d’autres dressent un constat plus nuancé. Bien que souvent
utilisé pour renforcer la domination masculine, le droit peut aussi être
mobilisé dans un sens émancipateur, comme le propose un article dans le
cas des demandes d’asile de réfugiées lesbiennes. A la fois instrument
d’oppression et outil de résistance, le droit reflète finalement la
complexité des rapports de genre eux-mêmes, faits de domination mais
aussi de contre-pouvoirs.
Contact pour ce numéro : alice.debauche@ined.fr (France) ;
karine.lempen@unige.ch (Suisse)
http://www2.unil.ch/liege/nqf/

- Travail, genre et sociétés, n° 21/2009, "Égalité et diversité"
Dossier coordonné par Jacqueline Laufer et Rachel Silvera
Présentation :
En France, les débats sur la diversité en entreprise se développent depuis quelques années. Mais qu’en est-il des liens entre égalité femmes/hommes et diversité ? Les positions actuelles en faveur de la diversité n’incluent pas toujours le genre : tout se passe comme si les lois sur l’égalité entre les femmes et les hommes étaient désormais acquises et suffisantes. Or l’égalité est transversale à l’ensemble des discriminations et considérer le genre comme une forme de discrimination – au même titre que l’origine, la religion, l’orientation sexuelle, l’âge… – est problématique. On pourrait y voir le risque de la dilution de la question de l’égalité entre hommes et femmes dans la diversité. L’objet de ce dossier est de traiter de cette question d’une actualité évidente.
Dossier :
> L’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes est-elle soluble dans la diversité ?, par Jacqueline Laufer
> Statistiques ethniques : tabous et boutades, par Monique Meron
> La gestion des minorités discréditables : le cas de l’orientation sexuelle, par Christophe Falcoz et Audrey Bécuwe
> Égalité, diversité et… discriminations multiples, par Marie-Thérèse Lanquetin
Sommaire et infos :
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-_galite_et_diversite-9782707157508.html
http://www.tgs.cnrs.fr/

- ¿Interrogations ?, n°8, "Formes, figures et représentations des faits de déviance féminins"
numéro coordonné par Pascal Fugier
Sommaire thématique :
> L’anorexie mentale : la représentation d’une déviance féminine dans la presse quotidienne nationale, Arnoult Audrey
> Acte de déviance ou de patriotisme ? Les filles-mères françaises et allemandes dans l’entre-deux-guerres, Garcia Anne-Laure
> Délinquance juvénile et enjeux de genre, Gavray Claire
> Normes scolaires et normes de genre : la construction des déviances féminines dans la discipline scolaire, Masclet Camille
> Pourquoi Klossowski met-il en scène des formes scabreuses de sexualité féminine ?, Monamy Jean
> ¡Niñas... al salón ! Prostitution féminine et déviance, Phaëton Jacqueline
> Nana : Satin ou Satan ? L’image romanesque des faits de déviance féminins : un pari osé pour Zola, Prioux Virginie
> L’Imitatrice. Suicides de femmes entre déviance, provocation et revendication, Trombert-Grivel Adeline
> « Chirurchiennes de garde » et humour « chirurchical ». Posture féminine de surenchère dans l’humour sexuel et scatologique, Zolesio Emmanuelle
http://www.revue-interrogations.org/index.php

- Itinéraires. Littérature, textes, cultures, n°1, "Corpographèses. Corps écrits, corps inscrits", L’Harmattan, 202 p., 20 euros. ISBN : 978-2-296-08444-5
Sous la direction de Marie-Anne Paveau et Pierre Zoberman
Présentation :
"Corpographèse" désigne l’inscription du sens sur le corps autant que l’inscription du corps comme sens - donc une véritable mise en forme langagière, textuelle et sémiotique des corps. Sur le corps se croisent des langages divers et des imaginaires de référence. Des prototypes littéraires à la gestuelle du débat politique, de l’anthropologie à une lecture des arts visuels : dans sa pluralité d’approches, le présent volume reflète cette diversité des discours.
Sommaire :
> Marie-Anne Paveau et Pierre Zoberman. Corpographèses
ou comment on/s’écrit le corps7
Corps en mots, corps en textes
> Pierre Zoberman. Prototypes chez Proust : une recherche à corps
perdu
> Laurence Rosier. Singer ou de la répétition des mots à l’imitation
des corps
Signes du corps  : postures, écritures, signatures
> Hugues De Chanay. Corps à corps en 2007  : Nicolas Sarkozy
face à Ségolène Royal
> Marie-Anne Paveau. Une énonciation sans communication : les tatouages scripturaux
> Guy Snaith. Corps dessinés, corps créés, signés « Tom of Finland
Identités, socialités, subjectivités
> Lee Edelman. Homographèse : identité corporelle et identité sexuelle
> Bernard Andrieu. Inscrire son corps dans le texte : comment s’hybrigraphier
> Dominique Chève. Éléments d’anthropo-logique  : à propos des corpographies de Karl Lakolak
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no_revue=143&no=28702

- Itinéraires. Littérature, textes, cultures, "L’Homme en tous genres. Masculinités, textes et contextes", L’Harmattan, 212 p., 20 euros. ISBN : 978-2-296-07519-1
Sous la direction de Gary Ferguson
Présentation :
On ne naît pas homme, on le devient. Ce principe, qui depuis vingt ans anime des recherches en sociologie, en anthropologie et en histoire sur le façonnement et la constitution de la masculinité, n’a eu jusqu’à présent qu’une influence fort limitée dans le domaine des études littéraires et culturelles. Pour aider à combler cette lacune, les essais réunis ici examinent l’élaboration de sujets masculins, dans et à travers des textes écrits ou filmiques, de genres variés, du Moyen Âge à nos jours.
Sommaire :
> Gary Ferguson : L’homme en tous genres 7
> William Burgwinkle : Modèles médiévaux de l’amitié masculine 21
> Andrea Valentini : L’ironie et le genre : spécificité du héros
dans le roman occitan de Jaufré 35
> David Laguardia : L’écriture polymorphe de la masculinité
chez Rabelais 49
> Bruno Méniel : La façon virile de Montaigne 63
> Paul Scott : Masculinité et mode au XVIIe siècle : L’Histoire
des perruques de l’abbé J.-B. Thiers 77
> Nicholas Hammond : Bavardages et masculinités au XVIIe siècle 91
> Jean-Marie Roulin : Virilité et pouvoir dans l’imaginaire
des textes érotiques de la Révolution 107
> Mary Donaldson-Evans : Douceur de la vengeance : portraits
masculins dans Ourika de Claire de Duras 121
> Xavier Bourdenet : « Cave amantem » : le masculin dans
La Vénus d’Ille 135
> Yves Clavaron : La vie d’Ahmed/Zahra ou la mise en crise
de la masculinité chez Tahar Ben Jelloun 149
> Edgard Sankara : L’appropriation du masculin dans Kesso, princesse
peuhle de Kesso Barry 163
> David Caron : Masculinité et altertemporalité dans J’apprends
l’allemand de Denis Lachaud 177
> Mireille Rosello : « Ils se marièrent… etc. » : Chouchou,
La Confusion des genres et autres mariages 191
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=27965

- Françoise Tétard, Claire Dumas, Filles de justice. Du Bon Pasteur à l’Éducation surveillée (XIXe-XXe siècle), Editions Beauchesne, 500 p., 32 euros. ISBN : 978-2-7010-1538-5
Les filles de justice, décidément, sont bien embarrassantes. Depuis deux siècles, elles ont été sans cesse transférées de prisons en prisons, et toujours maintenues derrière la clôture. Ces mineures sont passées devant un juge, elles ne sont pas forcément délinquantes, mais elles pourraient l’être, elles ne sont pas forcément prostituées, mais on pense qu’elles sont au bord de l’être. L’État se sentant impuissant a « confié » la rééducation de ces filles à des congrégations religieuses, sous forme d’une mission de service public.
Cette situation a perduré même sous la Troisième République, au moment du vote des lois 1901 et 1905. en plein conflit entre confessionnels et laïques. Les établissements du Bon Pasteur, spécialisés dans la prise en charge des filles perdues et des brebis égarées, ont ainsi acquis un monopole, qu’ils ont gardé jusqu’aux années 1960. Au printemps 1968, le ministère de la Justice a décidé de racheter le Bon Pasteur de Bourges pour y installer une équipe de jeunes éducatrices fraîchement recrutées, avec l’objectif de mener ses propres pédagogies d’éducation surveillée.
http://www.editions-beauchesne.com/product_info.php?products_id=705&language=french

- Denis M. Provencher, Queer French. Globalization, Language, and Sexual Citizenship in France, Ashgate Ed., 2007, 236 p., 55 Livres. ISBN : 978-0-7546-4795-9
In this book Denis M. Provencher examines the tensions between Anglo-American and French articulations of homosexuality and sexual citizenship in the context of contemporary French popular culture and first-person narratives. In the light of recent political events and the perceived hegemonic role of US forces throughout the world, an examination of the French resistance to globalization and ’Americanization’, is timely in this context. He argues that contemporary French gay and lesbian cultures rely on long-standing French narratives that resist US models of gay experience.
He maintains that French gay experiences are mitigated through (gay) French language that draws on several canonical voices - including Jean Genet and Jean-Paul Sartre - and various universalistic discourses.
Drawing on material from a diverse array of media, Queer French draws out the importance of a French gay linguistic and semiotic tradition that emerges in contemporary textual practices and discourses as they relate to sexual citizenship in 20th- and 21st-century France. It will appeal to an interdisciplinary readership in gender and sexuality studies, cultural studies, linguistics, media and communication studies and French studies.
http://www.ashgate.com/default.aspx?page=637&calcTitle=1&title_id=8269&edition_id=9591


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
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