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Annonces du RING - 15 septembre 2010


Date de mise en ligne : [15-09-2010]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[Merci de me signaler vos informations concernant les colloques et
séminaires de la prochaine rentrée universitaire. Beaucoup ne figurent pas sur les sites des équipes... GG.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
- "Critique(s) de la domination : historicité(s), circulation(s), renouveau(x)", 24 septembre, Paris Panthéon
- "Education et genre. De la petite enfance à la formation professionnelle et tertiaire", 1er octobre, Lausanne
- "Couples devant les Justices. Du Moyen Âge à l’époque contemporaine", 11-12 octobre, Paris
- "Identités, image et représentation dans les espaces francophones et anglophones : genres et cultures", 27-28 octobre, Nanterre
- "Généalogies, réseaux, parenté", 21 septembre, INED Paris
- "Déconstruire le genre et fabriquer la recherche. La transmission féministe de Michèle Ferrand", 28 septembre, Paris Pouchet
- "Mouvement des lesbiennes, lesbiennes en mouvement", 23 octobre, Paris Hôtel de Ville
- "Des mots sur des maux", 21 octobre, Saint Germain les Arpajon (91)
- "Françoise Collin : Penser et/ou agir la différence des sexes ?", 21 octobre, Bruxelles
2 - SEMINAIRES :
- Programme et calendrier des cours et des séminaires 2010-2011 du Centre d’études féminines et d’études de genre de l’université Paris 8
- “Les rapports sociaux de sexe : concepts, méthodes, terrains”, CRESSPA-CSU, Paris Pouchet
- "Le genre en situation coloniale et post-coloniale", 2010-2011
- Programme du premier semestre 2010/2011 de l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’Institut de Sociologie de l’ULB
- Anne E. Berger, « Les spectacles du genre et le paradigme de la "visibilité", séminaire GTM, 27 septembre, Paris Pouchet
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 22 octobre, "La maternité à l’épreuve du genre. Métamorphoses et permanences de la maternité dans l’aire méditerranéenne", Aix-en-Provence
- "Egalité filles-garçons : où en est-on ?", revue Questions vives
- Avant le 1er octobre, "Autour de Christine de Pizan", Amiens
- Avant le 31 octobre, "Intérieur-extérieur", revue Le Champ des lettres
- Avant le 30 septembre, "Contemporary Black British Women’s Writing/NeMLA 2011", New Jersey (Etats-Unis)
- Avant le 15 octobre, "Thinking Backward : Reframing Lesbian Representation on Bad Girls", Texas (Etats-Unis)
4 - SOUTENANCE :
- Colette Avrane, « Les ouvrières à domicile en France de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Genèse et application de la loi de 1915 sur le salaire minimum dans l’industrie du vêtement, 28 septembre, Angers
5 - POSTES :
- "Maitre-assistant-e en études genre (50%) à Neuchâtel"
- "Poste de professeur en philosophie-ethique-feminisme UQAM Montreal"
- "Mise au concours d’un poste de doctorant-e en Suisse"
6 - PUBLICATIONS :
- Michèle Riot-Sarcey (dir.), De la différence des sexes. Le genre en histoire
- Cahiers du Genre, “Minoritaires et légitimes"
- Cathy MClive, Nicole Pellegrin, Femmes en fleurs, femmes en corps. Sang, Santé, Sexualités, du Moyen Âge aux Lumières
- Béatrice Damian-Gaillard, Cégolène Frisque, Eugénie Saitta (dir.), Le journalisme au féminin : assignations, inventions, stratégies
- Guyonne Leduc, Réécritures anglaises au XVIIIe siècle de L’Egalité des deux sexes (1673) de François Poulain de la Barre
- Thanh-Huyen Balmer-Cao, Barbara Lucas, Les Nouvelles frontières du genre. La division public/privé
- Bérengère Marques-Pereira, Petra Meier et David Paternotte (eds), Au-delà et en deçà de l’Etat. Le genre entre dynamiques transnationales et multi-niveaux
- Marylène Lieber, Janine Dahinden, Ellen Hertz (dir.), Cachez ce travail que je ne saurais voir. Ethnographies du travail du sexe

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1 - COLLOQUES :

- "Critique(s) de la domination : historicité(s), circulation(s), renouveau(x)"
Colloque organisé par l’Ecole Doctorale de Science Politique de l’Université Paris I
Avec le soutien du Collège des Ecoles Doctorales de l’Université Paris I
Comité organisateur : Valentine Baleato, Emmanuelle Bouilly, William Herrera, Nedjib Sidi Moussa, Paolo Stuppia (doctorants en science politique, CESSP-CRPS, Paris I) et Ophélie Rillon (doctorante en histoire, CEMAF, Paris I).
Vendredi 24 septembre, Salle 1, Galerie Soufflot, 1er étage, Centre Panthéon
12, Place du Panthéon, 75005 Paris
Présentation :
http://www.univ-paris8.fr/RING/spip.php?article841
Programme :
9H : Arrivée des participants
9H15 : Ouverture par Isabelle Sommier (Professeure, CESSP-CRPS, Paris I)
9H30 – 12h45 : 1ère session – Mécanismes et acteurs de la critique
9h30-11h15 : 1er panel – L’articulation entre domination et résistance : productions et historicités des critiques
Président de séance : Jérôme Valluy (Professeur, CESSP-CRPS, Paris I)
Discutant : Patrick Bruneteaux (Chercheur CNRS, CESSP-CRPS, Paris I)
> Julien Beaugé (Doctorant en science politique, CURAPP, Université de Picardie, Professeur d’histoire géographie) : « Le fait de se voiler constitue-t-il un moyen de contester certains rapports de domination ? »
> Mathieu Jeanne (Docteur en anthropologie, Université de Provence) : « Esclavage au Niger : de l’usage idéologique et politique du paradigme de la domination. »
> Marie Sonnette (Doctorante en sociologie, CERLIS, Université Paris III) : « De la critique de la domination post-coloniale à une possible critique de la domination de classe ? Le « Nous » contre le « Eux » dans le rap français. »
> Benoît Larbiou (Docteur en science politique, enseignant vacataire à l’Université Montpellier III) : « ‘Colour conscientious’, ‘domination blind’ ? Lutte contre les discriminations, égalité des chances, diversité, mixité sociale. Catégories d’action publique, catégories d’analyse et déni de la domination. » Tabled paper
11h15-11h30 : Pause café
11h30-12h45 : 2e panel – La place du discours critique de la domination dans le façonnage institutionnel
Présidente de séance : Isabelle Sommier (Professeure, CESSP-CRPS, Paris I)
Discutante : Anne-Catherine Wagner (Professeure, CESSP-CSE, Paris I)
> Yannick Beaulieu (Docteur en histoire, Ecole Française de Rome) : « Les militantes des sections italiennes de la IVe Internationale contre les dominations masculines et capitalistes. »
> Elsa Rambaud (Doctorante en science politique, CESSP-CRPS, Université Paris I) : « Tirer des enseignements, faire la leçon. De l’utilité de la métaphore grammaticale pour penser la critique et la domination. » >
> Julie Le Mazier (Doctorante en science politique, CESSP-CRPS, Université Paris I) : « Donner la parole à tout-e-s ? Stratégies de lutte contre les dominations internes de genre, de ‘race’ et de classe au sein des assemblées générales étudiantes. » Tabled paper
12H45 – 14h30 : Déjeuner libre
14H30- 17H30 : 2e Session : Circulation, diffusion de la critique : le rôle du champ scientifique
Président de séance : Michel Pigenet (Professeur, CHS, Paris I)
Discutante : Johanna Siméant (Professeure, CESSP-CRPS, Paris I)
> Stéphane Bonnéry (Maître de conférences en sciences de l’éducation, CIRCEFT-ESCOL, Université Paris VIII) : « Comprendre ou pas les théories critiques enseignées, les mobiliser ou pas pour s’engager ou pas… Enquête auprès des étudiants en SHS dans une université de banlieue en lutte. »
> Eve Gianoncelli (Doctorante en science politique, CRESPPA-GTM, Université Paris VIII) : « Entre féminisme matérialiste, Black Feminism et études postcoloniales : jalons d’une histoire de l’imbrication des rapports de pouvoir dans la recherche féministe française. »
> Christine Guionnet (Maître de conférences en science politique, CRAPE, Université Rennes I) : « Dénonciation militante et tabous épistémologiques : Peut-on discuter les critiques de la domination ? »
> Irène Pereira (Docteure en sociologie, chargée de cours à l’Université Paris-Dauphine, chercheure associée au GSPM-EHESS) : « Grammaires des controverses savantes et militantes dans la gauche radicale française au tournant du XXIe siècle. »
15h50-16h : Pause
16h-16h45 : Reprise de l’atelier : discussion/débat
16h45-17h15 : Mot de conclusion
17h15-18h : Cocktail (Appartement Décanal- Centre Panthéon- 3e étage)

- "Education et genre. De la petite enfance à la formation professionnelle et tertiaire"
Colloque international en collaboration avec l’Université de Genève Ecole d’études sociales et pédagogiques (EESP/HES-SO), l’Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle (IFFP)
Vendredi 1er octobre, Université de Lausanne
Présentation :
De la petite enfance à la formation professionnelle et tertiaire, de l’école à l’université, tout le système éducatif est concerné par la manière dont les filles et les garçons mais aussi les femmes et les hommes cohabitent, apprennent et se développent dans les institutions d’éducation et de formation.
Dans la classe, les stéréotypes véhiculés par le corps enseignant ont un impact fort sur le rapport au savoir des filles et des garçons. Les échanges verbaux, les supports pédagogiques, les stratégies d’enseignement sont autant de facteurs potentiellement sources de discrimination (directe ou indirecte) vis-à-vis des filles et d’inégalités. Et si l’analyse de certains résultats scolaires laisse penser que les filles réussissent bien ou mieux que les garçons, reste à interroger cette réussite en écho à la mixité, à l’orientation scolaire et professionnelle ou encore au fonctionnement des établissements scolaires et de formation.
Nouvelles Questions Féministes a consacré un numéro à ces questions : Perspectives féministes en éducation, juin 2010. L’objectif de cette publication était d’une part de faire le point sur les dernières recherches sur les inégalités genrées dans le système d’éducation-formation et d’autre part de montrer les réponses que peut apporter la recherche féministe pour construire un futur plus encourageant pour les filles.
Le colloque que nous organisons vise à redonner toute sa place à la question du genre dans l’éducation et la formation (professionnelle et tertiaire) et à poursuivre les débats initiés dans le numéro de NQF. Il aimerait permettre qu’un dialogue s’établisse entre les acteurs et actrices de l’éducation et de la formation et les chercheur·e·s des universités. Organisé autour de quatre grands moments de l’éducation scolaire, professionnelle et tertiaire par diverses institutions chargées de former les professionnel.le.s de l’éducation et les chercheur·e·s en éducation (Université de Lausanne, Université de Genève, Haute école de travail social et de la santé et Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle), il donnera une large place aux débats et tentera de d’esquisser des pistes pratiques et théoriques pour que l’éducation et
la formation deviennent plus égalitaires.
A l’occasion de ce colloque deux nouvelles publications ayant trait à l’éduca- tion et au genre seront présentées. Il s’agit d’une part de l’ouvrage collectif Le plafond de fer de l’université. Femmes et carrières dirigé par Farinaz Fassa et Sabine Kradolfer qui paraîtra aux Editions Seismo à la fin septembre et d’autre part du livre d’Adrienne Rich La contrainte à l’hétérosexualité et autres essais, qui vient de paraître sous la responsabilité de Rina Nissim et de Patricia Roux, en co-publication aux éditons Mamamélis et NQF.
Ce colloque s’adresse tant aux personnes qui appartiennent au monde univer- sitaire qu’à celles qui travaillent dans les mondes professionnels qui ont affaire avec l’éducation et la formation.
Programme et infos :
http://www.unil.ch/Jahia/site/liege/cache/off/pid/56686?actunilParam=events

- "Couples devant les Justices. Du Moyen Âge à l’époque contemporaine"
Colloque organisé par
Claude Gauvard, Professeur émérite, Paris 1-Panthéon-Sorbonne
Alessandro Stella, Directeur de Recherche, CNRS, EHESS, Paris
Lundi 11 et Mardi 12 octobre 2010
Le Lundi 11 : EHESS, 96 bd. Raspail, 75006, Paris, salle D. Lombard
Le Mardi 12 : Univ. Paris I, 12 place du Panthéon, 75005 Paris, salle 1
Présentation :
Pourquoi les couples, mariés ou non, font-ils appel à la justice ? Qui prend l’initiative de la démarche ? L’homme, la femme, les parents, ou le juge ? Les litiges sont traités en priorité par les tribunaux d’Église, mais pas seulement, et il faudra comprendre quelles stratégies commandent les choix qui sont opérés et dans quel but.
Car la démarche n’est pas anodine : elle fait passer de la sphère de l’intime, qu’il s’agisse de femmes se plaignant de l’impuissance de leur mari, d’esclaves dénonçant leurs relations sexuelles forcées avec leur maître ou de jeunes filles victimes d’un rapt, à la sphère publique, au prix d’un éventuel déshonneur dont il faudra apprécier l’étendue.
Cette rencontre a choisi de traiter ces problèmes dans le long terme, de l’époque médiévale au XXe siècle, et dans un large espace, de la France au Mexique, de l’Europe centrale à l’Europe méditerranéenne (Italie, Espagne), de façon à déceler les évolutions possibles qui incitent les couples à sortir du silence pour résoudre leurs conflits en justice.
Programme et infos :
http://lamop.univ-paris1.fr/spip.php?article318

- "Identités, image et représentation dans les espaces francophones et anglophones : genres et cultures"
Colloque pluridisciplinaire organisé par :
Le Centre de recherches de Littérature et poétique comparées [EA 3931] [Directeur : Camille Dumoulié]
Le Laboratoire de Sophiapol [EA 3932] [Directeur : Christian Lazzeri]
Le Cerphi [UMR 5037 du CNRS] Institut d’Histoire de la Philosophie Classique, ENS de Lyon [Directeur : Pierre-François Moreau]
Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense
27 et 28 octobre 2010, Salle des Conférences du Bâtiment B
Présentation :
L’émergence d’espaces transculturels francophones et anglophones invite à une rupture avec les schémas traditionnels d’altérité et de confrontation qui ont longtemps caractérisé l’étude des identités sexuelles et culturelles. Dans un contexte hétérogène, hybride, fragmenté, mondialisé, les concepts de l’identité (individuelle et collective) et des unités fondatrices de la culture (nation, classe, langue, identité sexuelle) appellent de multiples interrogations. Lieu privilégié de contestations des formes et des évidences, l’œuvre artistique, fascinée par ces transformations, les problématise, et contribue à créer de nouvelles figures du sujet et de l’espace culturel. La littérature, en particulier, est « ce qui est capable de transformer une revendication d’identité en une expérience d’altérité » (Lecercle & Shuterman).
En interrogeant des représentations concrètes (récits historiques ou de fiction, films, mouvements contemporains de pensée : gender studies, black studies, études féministes, études postcoloniales), les réflexions porteront sur les thèmes suivants :
L’interdit, l’irreprésentable. Dans le rapport au religieux, la condamnation des images et représentations s’enracine, à des degrés divers, dans les trois monothéismes. La mise en garde de l’Ancien Testament contre toute forme de représentation, se retrouve dans le Nouveau Testament : « Tu ne feras pas d’image taillée ». Au-delà de l’interdiction de l’idolâtrie, le Coran condamne l’art : « Quant aux poètes, ce sont les égarés qui les suivent », ou encore : « Nous n’avons pas enseigné la poésie au prophète, cela ne saurait lui convenir ». Une partie de la tradition philosophique occidentale (Platon, Rousseau, etc.) ne rejette-t-elle pas également la fiction et l’imitation ? Comment expliquer l’absence (refus) ou l’existence (acceptation), dans une société, de ces représentations ?
Les identités « subalternes » (Gayatri Spivak), les minorités. Peuvent-elles construire une représentation de soi (les femmes, les peuples colonisés, les migrants, les cultures) dans leur dialogue avec l’Occident ? Fantasmes, complexes, attraction, répulsion, quelles sont les relations entretenues avec l’Occident, et inversement ?
Genres, sexe, sujet féminin. Voit-on émerger de nouveaux sujets ou assiste-t-on à l’expression de la ruine de la subjectivité, qui irait dans le sens des apories du sujet féminin en Occident, comme l’illustre Le Deuxième sexe de Beauvoir ?
Programme et infos :
http://www.u-paris10.fr/1283501631804/0/fiche___actualite/&RH=REC

- "Généalogies, réseaux, parenté"
Journée scientifique coordonnée par Arnaud Bringé et Véronique Hertrich
Équinoxe d’automne de Pôle Suds
Mardi 21 septembre 2010 de 9h à 17h à l’Institut national d’études démographiques (INED) (salle Sauvy, 1er étage)
133 Boulevard Davout 75980 Paris cedex 20 – France (tel : 01 56 06 20 89)
Présentation :
L’organisation de cette journée part du constat du décloisonnement disciplinaire des outils et des questions portant sur l’environnement familial et la parenté. Côté anthropologie, les généalogies font désormais l’objet de modélisations et d’utilisation de logiciels complexes. Côté démographie et sociologie, l’approche des structures familiales s’enrichit de l’enregistrement des structures relationnelles, espaces aux contours variables selon les individus, où la parenté apparaît désormais comme un critère relationnel parmi d’autres. À l’interface de ces évolutions disciplinaires, la notion de réseau prend une place croissante et s’impose comme un outil et une grille de lecture des structures relationnelles.
Comment cette notion de réseau est-elle appropriée, utilisée, détournée dans les recherches actuelles en sciences sociales, et particulièrement en démographie ?
Nous apporterons des éléments de réponse au cours de cette journée, en confrontant démarches, outils et problématiques sur les questions de réseau, généalogie et parenté, à partir de recherches menées tant dans les pays du Sud que dans ceux du Nord.
Programme :
9h-9h15. Accueil autour d’un café
9h15-9h30. Mot d’introduction Arnaud Bringé et Véronique Hertrich
9h30-11h. Réseaux, généalogies : quels outils ? quelle histoire ?
présidé par Cyril Grange (Centre Roland Mousnier, CNRS, Paris)
> Concepts et approche des réseaux : où en est-on ? Arnaud Bringé (Ined, Paris), Pascal Cristofoli (Ehess-LDH, Paris)
> Généalogies et parenté, généalogies et réseau François Héran (Ined, Paris)
> Le projet TIP (Traitement informatique de la parenté) : enjeux, objets, outils Michael Houseman, (EPHE-Cemaf, Paris)
11h-11h15. Pause café
11h15-12h15. Généalogies et mobilité des personnes
présidé par Marie-Hélène Cazes (Ined, Paris)
> Migrations dans la vallée du fleuve Sénégal : déplacements et réseaux de parenté Olivier Kyburz (Université Paris-Ouest La Défense), Jean Schmitz, (IRD, Paris)
> Mesurer l’émigration par les informations sur les proches. Une approche par les généalogies au Mali. Véronique Hertrich (Ined, Paris), Marie Lesclingand (Université de Nice)
12h15-13h45. Déjeuner sur place
13h45-15h15. Relations familiales et lien social
présidé par Olivia Samuel (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
> Réseaux de parenté et entraide familiale en Europe. Les enseignements du projet KASS (Kinship and social security) Patrick Heady (Max Planck Institute for Social Anthropology, Halle, Allemagne)
> Le mariage : un marqueur des réseaux relationnels Florence Maillochon (CNRS, CMH-ERIS, Paris)
> Côté père, côté mère : quand la parenté est asymétrique du point de vue démographique Gilles Pison (Ined, Paris)
15h15-15h30. Pause café
15h30-17h. Structures relationnelles, comportements et investissements familiaux
présidé par Olivia Samuel (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)
> Ménages, réseaux familiaux et scolarisation en Afrique subsaharienne. Marc Pilon (UMR196 Ceped, IRD, Paris) et Laure Pasquier-Doumer (UMR Dial, IRD, Paris)
> Parenté et mobilités dans l’Italie moderne (XVe-XIXe s) Michael Gasparoni (Scuola Superiore di Studi Storici di San Marino, EHESS et Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines)
> Corésidence et relations intergénérationnelles en France, 1840-1940 : l’apport des reconstitutions généalogiques Lionel Kesztenbaum (Ined, Paris)
Informations pratiques :
L’entrée est libre dans la limite des places disponibles. Une collation sera offerte à midi. Pour l’organiser au mieux, merci de nous confirmer votre participation en vous inscrivant avant le jeudi 16 septembre par courriel auprès de Séverine Fanon (severine.fanon@ined.fr).
Comment se rendre à l’INED http://www.ined.fr/fr/institut/infos_pratiques/venir/
Contacts :
Séverine Fanon Arnaud Bringé Véronique Hertrich
tél : 0156062089 ; courriel : severine.fanon@ined.fr tél : 0156062108 ; courriel : bringe@ined.fr tél : 0156062132 ; courriel : hertrich@ined.fr

- "Déconstruire le genre et fabriquer la recherche. La transmission féministe de Michèle Ferrand"
Journée d’étude coordonnée par Nathalie Bajos (INSERM), Anne Marie Devreux (CSU) et Delphine Naudier (CSU-CRESPPA)
Mardi 28 septembre 2010
10h-17h
Site Pouchet
Salle de conférence
Programme :
10H-13H
Introduction : Anne-Marie Devreux, CSU-CRESPPA
Table ronde n° 1 : La production théorique des rapports sociaux de sexe
Présidente de séance : Danièle Kergoat, GTM-CRESPPA
Anne-Marie Daune-Richard, LEST
Annette Langevin, GEDISST (sous réserve)
Danièle Combes, CSU
Margaret Maruani, CSU-CRESPPA
Camille Masclet, UNIL
Pause
Table ronde n° 2 : La production des trajectoires. Famille. Ecole. Profession
Présidente de séance : Isabelle Bertaux-Wiame, GTM-CRESPPA
Catherine Marry, CMH
Françoise Imbert, CSU (sous réserve)
Laure Moguerou, Paris 10
14H-17H
Table ronde n° 3 : Les inégalités de genre en pratiques
Avortement, sexualité
Président de séance : Henri Leridon, INED
Maryse Jaspard, Université Paris 1
Marie Mathieu, CSU-CRESPPA
Agnès Adjamabgo, IRD
Nathalie Bajos, INSERM
Anita Joussemet, CSU-CRESPPA
Fatima Bakass, INSEA
Pause
Table ronde n°4 : S’engager, former et transmettre : le féminisme et l’activité scientifique en pratiques
Présidente de séance : Françoise Picq, Université Dauphine, Paris 9
. Les années « mouvements » et la recherche féministe
Francine Descarries, UQAM
Dominique Fougeyrollas, Paris 9-Dauphine
Christelle Hamel, INED
. L’Unité Genre de l’Ined
Michel Bozon, INED
Thérèse Locoh, INED
Armelle Andro Paris I
. Sociétés contemporaines
Edmond Préteceille, OSC
Laurence Proteau, Université d’Amiens
Conclusion :
Présidente de séance Michèle Ferrand
Nathalie Bajos et Delphine Naudier : Déconstruire la recherche et fabriquer le genre
Le mot de la présidente
Pot de clôture

- "Mouvement des lesbiennes, lesbiennes en mouvement"
Colloque organisé par la Coordination lesbienne en France, dans le cadre des 40 ans du MLF
samedi 23 octobre 2010 de 9h à 18h : conférences à l’Hôtel de ville de Paris
Programme :
http://www.emilieduchatelet.org/Agenda/2010-10_CLF_prog.pdf
Inscription :
http://www.emilieduchatelet.org/Agenda/2010-10_CLF_inscription.pdf

- "Des mots sur des maux"
Journée d’études organisée par l’association Oppelia en partenariat avec Femmes Solidaires.
21 octobre, Saint Germain les Arpajon (91)
Présentation :
Telle une poupée gigogne la violence conjugale s’emboite dans une histoire sociale, familiale et individuelle.
Les violences conjugales ont des effets dramatiques, dans l’immédiat comme à long terme, sur tous les membres de la famille et chacun subit des conséquences graves, autant sur les plans physique et psychique que sur le plan social.
La violence conjugale a des origines historiques, sociologiques, psychologiques et transgénérationnelles. Elle nécessite des réponses judiciaires, sociales et psychologiques autant pour la victime, l’enfant témoin que pour l’auteur.
Il nous semble incontournable, pour enrayer ce phénomène de société, aujourd’hui, et pour les générations futures, de proposer des espaces thérapeutiques aux femmes, aux enfants mais aussi aux hommes pour lesquels les réponses ne peuvent se limiter au domaine judiciaire.
Cette journée d’études s’inscrit dans une logique de prévention des violences conjugales en direction des femmes et des hommes mais aussi dans une logique de prévention vis-à-vis des enfants qui, devenus adultes, construiront à leur tour des relations conjugales.
Par le biais d’interventions de professionnels et d’une représentation théâtrale, cette journée propose de sensibiliser à la problématique des psychos traumatismes occasionnés par la violence conjugale. Elle souhaite aussi questionner les liens éventuels entre les violences conjugales et les violences intrafamiliales vécues autant par les hommes que par les femmes.
Programme et infos :
http://www.oppelia.fr/spip.php?article199

- "Françoise Collin : Penser et/ou agir la différence des sexes ?"
Soirée de Sophia, réseau belge de coordination des études féministes
21 octobre, Amazone, Middaglijnstraat 10, 1210 Bruxelles
Présentation :
Quel rapport y a-t-il entre l’agir politique et la théorie ? Quel rapport entre le féminisme et les études de genre ? A la différence du marxisme qui prétendait appliquer un système salvateur préalablement élaboré le féminisme apparaît comme une praxis : un agir aventureux et polymorphe nécessitant le jugement et la décision dans chaque conjoncture ; un changement des formes, qui ne peut préjuger unanimement de la “bonne forme” des rapports entre les sexes ou de leurs définitions ; une “finalité sans fin” (Kant), un agir en proie au donné plutôt que l’application d’un modèle résolutoire dont la tentation est cependant constamment présente à l’horizon des théories, qu’elles soient “universaliste”, “différencialiste” ou post-moderniste (queer). Il faut à chaque moment penser et agir, “juger et décider” dans le “dialogue pluriel” (Arendt) - l’ “entretien infini” (Blanchot) - des individus, des classes, des cultures, et des générations.
Françoise Collin est docteur en philosophie, professeur d’abord à Bruxelles (Facultés Saint-Louis, Institut supérieur de formation sociale) puis à Paris (Collège international de philosophie, Université américaine). Ecrivain, elle publie d’abord deux romans aux éditions du Seuil et récemment un recueil On dirait une ville, aux éditions des femmes. Elle a fondé et animé la première revue féministe de langue française : Les Cahiers du Grif (1973-1993). Elle dirige la collection Grif aux éditions de Minuit, puis la collection Littérales aux éditions Tierce. Elle donne de nombreux cours et conférences à l’étranger. Cette grande spécialiste de Maurice Blanchot et de Hannah Arendt a introduit leur pensée dans les études de genre. Elle a publié entre autres Hannah Arendt : L’homme est-il devenu superflu ? aux éditions O. Jacob, Le différend des sexes aux éditions Pleins feux, Les femmes de Platon à Derrida aux éditions Plon (en collaboration), Parcours féministe (dialogue avec I. Kaufer) aux éditions Labor, Bruxelles, Praxis de la diferencia, ed. Isegoria, Madrid, etc. Elle est également l’auteur de très nombreux articles en revues ou volumes collectifs.
Magda Michielsens discutera de l’intervention.
Cette mise en perspective sera suivie d’un débat avec la salle modéré par Nadine Plateau (Sophia).
http://www.sophia.be/index.php/fr/events/view/1486

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2 - SEMINAIRES :

- Programme et calendrier des cours et des séminaires 2010-2011 du Centre d’études féminines et d’études de genre de l’université Paris 8 :
http://www.univ-paris8.fr/ef/master/programme.html
Programme des séminaires de doctorat - 2010-2011 :
http://www.univ-paris8.fr/ef/doctorat/programme.html

- “Les rapports sociaux de sexe : concepts, méthodes, terrains”
Séminaire doctoral animé par Anne-Marie Devreux
Directrice de recherche au CRESPPA-CSU,
CNRS et Université Paris 8
Programme 2010-2011
“Penser les classes de sexe. L’éclairage des interférences de rapports sociaux”
Le séminaire se tiendra le mardi soir de 17h à 19h, sur le site CNRS Pouchet
59-61 rue Pouchet, 75 017 Paris
Le séminaire est ouvert aux étudiantes et étudiants en doctorat
de sociologie, science politique ou études genre
Contact : anne-marie.devreux@csu.cnrs.fr
Présentation :
Les séances du séminaire sont construites autour de l’exposé d’une chercheuse ou d’un chercheur, à qui il est demandé au préalable d’apporter des éléments de réponse à une même question qui sert de fil directeur au long de l’année, à partir des résultats d’une recherche de terrain. Il s’agit donc de montrer aux étudiantes et étudiants comment, dans la recherche, s’élaborent ou sont remises en cause les conceptualisations à l’éclairage d’éléments de la réalité empirique.
Pour cette année, nous poserons la question de savoir sous quelles conditions on peut parler de classes de sexe, et ce que les autres rapports sociaux modifient de leurs permanences et de leurs contours. Autrement dit, on s’interrogera sur les interférences ou intersections des rapports sociaux, mais en gardant en point de mire la définition théorique des classes de sexe.
La lecture d’un texte distribué lors de la séance précédant l’exposé favorisera la participation des étudiantes et étudiants à la discussion qui suivra celui-ci.
Présentation :
. Mardi 19 octobre 2010 : Anne-Marie Devreux (sociologue, DR CNRS, CRESPPA-CSU)
« Présentation du séminaire. Introduction : Propriétés et modalités d’action des rapports sociaux de sexe »
. Mardi 16 novembre 2010 : Rose-Myrlie Joseph (sociologie et études féministes, doctorante à l’Université de Lausanne, LIEGE)
« Articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de race dans la migration et le travail des femmes haïtiennes »
. Mardi 14 décembre 2010 : Jules Falquet (sociologue, Maîtresse de conférence Paris Diderot, CEDREF) et (sous réserve) Nasima Moujoud (anthropologue, Maîtresse de conférence, Grenoble UPMF, LARHRA)
« Classe des femmes ou/et imbrication des rapports sociaux ? Domesticité, reproduction sociale, migration et histoire coloniale »
. Mardi 11 janvier 2011 : Coline Cardi (sociologue, Maîtresse de conférence Paris 8, CRESPPA-CSU
« Construction du genre et d’une classe des femmes en milieu carcéral »
. Mardi 8 février 2011 : Gail Pheterson (psycho-sociologue, Maîtresse de conférence Université d’Amiens, CRESPPA-CSU)
« Grossesse et prostitution. Le contrôle de la grossesse et de la sexualité comme facteur de constitution d’une classe des femmes »
. Mardi 8 mars 2011 : Nehara Feldman (chercheure associée au Centre de Sociologie Européenne)
« Rapports sociaux de sexe et divisions du groupe des femmes dans un contexte migratoire (Mali/France) »
. Mardi 5 avril 2011 : Marjolaine Roger (sociologue et women’s studies, doctorante Université du Kent à Canterbury et Paris 8, CRESPPA-CSU)
« Invisibilité des femmes employées de bureau, âgées de plus de 50 ans, dans les espaces de travail »
. Mardi 10 mai 2011 : Patricia Roux (sous réserve) (études genre, Professeure à l’Université de Lausanne, LIEGE)
Sur les représentations croisées sexistes et racistes,
ou Anne-Marie Devreux
Sur la conscience de classe de sexe des hommes (présentation de la thèse de Léo Thiers-Vidal et de travaux d’A-M Devreux)

- "Le genre en situation coloniale et post-coloniale"
Responsable : Christelle Taraud
Séminaire mensuel à NYU Paris : 56 rue de Passy, 75016 Paris (métros Passy sur la ligne 6 ou La Muette sur la ligne 9). En cas de problème tel : 01 53 92 50 80.
Tous les seconds mercredis du mois de 18H00 à 20H00
Présentation :
Coloniser a toujours été perçu comme un acte essentiellement masculin. C’est sans doute pour cette raison que l’histoire de la colonisation (et de la décolonisation) - qui, jusqu’à une date récente, était le plus souvent écrite par des hommes - n’a fait que peu de place aux femmes, aux rapports sociaux de sexe, à la construction des identités de genre et plus encore à l’histoire de la sexualité en situation coloniale. Considérées comme quantités négligeables dans les périodes belliqueuses (de guerre ou de pacification), les femmes (et par extension le genre et les questions sexuelles) n’ont certes pas eu une visibilité plus importante en temps de paix alors même qu’elles se trouvent, comme agents d’un mission civilisatrice française dont le triptyque fondateur est « éduquer, moraliser, convertir », au cœur de l’affirmation de la puissance nationale et de la domination coloniale. Au point que l’on peut à juste titre se demander aujourd’hui si la colonisation française a bien eu, à un moment de son histoire, un genre ? Pour répondre à cette question, le séminaire mensuel « Le genre en situation coloniale et post-coloniale » se propose de faire, dans un premier temps, un état des lieux de la question sur la longue durée (des débuts du second Empire colonial français au XIXe siècle à ses prolongements post-coloniaux d’aujourd’hui) en privilégiant l’approche interdisciplinaire et trans-coloniale (pour éviter la surexposition d’une partie de l’Empire au détriment des autres) et trans-impériale (en n’hésitant pas à recourir au comparatisme pour expliquer tant la gestion coloniale que post-coloniale des politiques genrées/et sexuelles) et dans un souci de va-et-vient chronologique qui prenne le passé comme moyen privilégié d’éclairer, d’analyser, et de comprendre, le présent de la France mais aussi des anciens territoires colonisés. Dans cette perspective, on s’efforcera tout particulièrement de mettre en commun de nouvelles sources, de nouvelles problématiques et de nouvelles approches (liant par exemple micro-histoire et histoire sociale, subaltern studies et post-colonial studies aux gender studies) dans le but de circonscrire un territoire émotionnel et politique (le genre en situation coloniale et post-coloniale) qui semble chaque jour, au regard des très nombreuses polémiques qui sont en lien avec (collaboration charnelle, tortures et viols pendant le guerre d’Algérie, violences sexuelles de la guerre civile en Algérie, affaire des viols collectifs dans les quartiers difficiles, question du voile et de la laïcité, « qualités essentielles » et virginité dans le mariage en France…) prendre plus d’importance, aussi bien dans ce qui fut l’Empire colonial français, qu’en France post-coloniale.
Programme des séances 2010-2011 :
. Mercredi 13 octobre 2010 : Delphine Peiretti, « Corps et sexualité de l’Africaine dans le discours médical français au XIXe siècle ».
Delphine Peiretti, est Agrégée d’histoire, doctorante à l’Université d’Aix-Marseille en première année de thèse, spécialisée en histoire contemporaine, chargée de cours et professeur dans le secondaire cette année, et ATER à partir de septembre 2010 à l’Université d’Aix-Marseille.
. Mercredi 10 novembre 2010 : Annpôl Kassis, « Les femmes déportées en Australie : outils d’une colonisation de peuplement forcé ? ».
Annpôl Kassis est Docteur en anglais de l’Université Paris III et écrivain. Dans ce contexte, elle a écrit Les disparues de l’Amphitrite : des femmes déportées en Nouvelles Galles du Sud, Paris, 2010.
. Mercredi 8 décembre 2010 : Jocelyne Dahklia, « Le harem, nouvelles approches historiographiques ».
Jocelyne Dahklia est Directrice d’études au Centre de Recherches Historiques de l’EHESS. Elle a publié de nombreux ouvrages dont : Lingua franca. Histoire d’une langue métisse en Méditerranée, Actes Sud, Arles, 2009 ; L’empire des passions : l’arbitraire politique en Islam, Paris, Aubier, 2005 ; et Le Divan des Rois. Le politique et le religieux dans l’Islam, Paris, Aubier, 1998
. Mercredi 12 janvier 2011 : Jennifer Boittin, « L’homme noir : La masculinité des Africains et Antillais en France pendant l’entre-deux-guerres ».
Jennifer Boittin est Professeur assistante de Français, d’Etudes Francophones et d’Histoire à l’Université de Pennsylvanie En 2010, elle a publié son premier livre, intitulé Colonial Metropolis : The Urban Grounds of Anti-Imperialism and Feminism in Interwar Paris aux Presses Universitaires du Nebraska. Depuis peu, elle a débuté des recherches à Dakar, Angers, Aix-en- Provence et Paris pour son deuxième livre, une étude comparative des féministes et colonisatrices françaises en Indochine et AOF. Un premier article lié à cette problématique, intitulé “Feminist Mediations of the Exotic : French Algeria, Morocco and Tunisia, 1921-1939,” vient d’être publié, en avril 2010, par Gender & History. Elle vient aussi d’éditer un volume spécial de la revue French Historical Studies avec le Professeur Tyler Stovall (Berkeley University), sur le thème des intersections entre les questions de race et de genre dans l’histoire française.
. Mercredi 9 février 2011 : Laura Schuft, « Couples interethniques à Tahiti : vitrine des rapports de genre, d’ethnicité et de statuts socioéconomiques dans un contexte postcolonial ».
Laura Schuft est Sociologue américaine (Tufts University) rattachée à l’Unité de Recherche « Migrations et Société » (URMIS, Université de Nice). A partir de cinq ans de terrain de doctorat en Polynésie française, ses recherches portent sur le genre, l’ethnicité et les rapports (post)coloniaux.
. Mercredi 9 mars 2011 : Julie Castro, « Le gouvernement de la prostitution au Mali : traces coloniales et reconfigurations post-coloniales ».
Julie Castro est Médecin, Doctorante en sciences sociales EHESS-IRIS/IRD-URMIS rattachée au projet IRD « Les dynamiques de mobilisations collectives au temps des ARV en milieu urbain d’Afrique francophone » et Allocataire ANRS (2009-2012). Elle prépare actuellement une thèse dont le titre (provisoire) est « Prostitution" et sida au Mali : construction des sujets, mobilisations collectives et agency ».
. Mercredi 13 avril 2011 : Salima Amari, « Lesbiennes ET « maghrébines » : du fantasme colonial aux réalités postcoloniales ».
Salima Amari est Doctorante en sociologie au Centre d’Etudes Féminines et Etudes de Genre à l’université Paris 8 sous la direction de Jane Freedman, rattachée au laboratoire de recherche CRESPPA-GTM. Sa thèse porte sur « La question lesbienne chez des femmes maghrébines migrantes et descendantes de parents maghrébins en France ». Elle est titulaire d’un DEA de Paris 8 qui porte sur « Les algériennes arrivées seules en France ces dernières années (1990-2000) ».
. Mercredi 11 mai 2011 : Dimitra Douskos, « Insuffisance maternelle et violence raciale : figurations genrées de l’esclavage dans l’art de Kara Walker ? »
Dimitra Douskos a obtenu un Doctorat de psychologie à l’Université Catholique de Louvain, en Belgique, avec un texte sur l’art et la psychanalyse intitulé « L’épisynthèse en corps ». A partir d’un exposé antérieur présenté au colloque Challenging cultures of death du Centre for Gender and Women Studies, Trinity College, Dublin, elle tentera d’éclairer le (dys)fonctionnement des fantasmes dits « matriciels »(B. Ettinger) dans les images de Kara Walker."
. Mercredi 8 juin 2011 : Julien Gaertner, « Conquérir, soumettre, enfermer, libérer, émanciper. Les images cloisonnées des « femmes arabes » et de l’homosexuel maghrébin dans le cinéma français (1921-2010) »
Julien Gaertner est docteur en histoire contemporaine des universités Nice-Sophia Antipolis et Mohamed V-Agdal de Rabat et chargé de cours au département des études cinématographiques de l’université de Montréal. Auteur d’une thèse de doctorat soutenue en 2010 et financée par la Commission européenne sur L’image de l’« Arabe » dans le cinéma français de 1970 à nos jours, il en prépare actuellement l’adaptation au format documentaire (La Nouvelle vague. Le cinéma sous influence immigrée, JEM productions). Il est par ailleurs l’auteur de : « Troublantes relations sur grand écran », dans Yvan Gastaut, Driss El Yazami, Naïma Yahi, Générations. Un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France, Éditions Gallimard, Paris, 2009 ; et « Les images de l’immigration dans le cinéma québécois : des étrangers sacrifiés pour une identité régénérée », dans la revue Migrance, n°34, 1er semestre 2010.

- Programme du premier semestre 2010/2011 de l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’Institut de Sociologie de l’ULB.
En règle générale, les conférences ont lieu à 18 heures dans la salle Henri Janne (15e étage) ou dans la salle Doucy (12e étage) du bâtiment S, sur le campus du Solbosch. Vous trouverez plus d’informations et la présentation détaillée de chaque conférence sur notre site : www.ulb.ac.be/is/ags
Programme :
. Lundi 20 septembre, 18h
En collaboration avec le Laboratoire d’Anthropologie des Mondes contemporains (LAMC)
Laurence Hérault (Université d’Aix-en-Provence)
« Thomas Beatie, le mari enceint »
. Mardi 5 octobre, 18h
Wannes Dupont (Universiteit Antwerpen)
« "Il faut reconnaître que cette perversion particulière est moins fréquente en Belgique". Le paradoxe des homosexualités belges à la Belle Époque »
. Jeudi 21 octobre, 18h
Guillaume Le Bodic (Université de Nantes)
« La femme est un criminel pas comme les autres »
. Lundi 6 décembre, 18h
Avec le soutien de la Fondation Wiener-Anspach
Véronique Mottier (Jesus College, University of Cambridge/Université de Lausanne)
« Sexuality, Politics and the State : A Comparative Analysis of Eugenic Policy-Making »
Plus d’infos sur www.ulb.ac.be/is/ags

- Dans le cadre du Séminaire public du GTM 2009-2010 « Montrer l’invisible. Des pratiques sociales cachées, des méthodes qui les révèlent », la séance prévue le lundi 10 mai 2010 est reportée au lundi 27 septembre 2010
13h30-16h30 - site Pouchet
le séminaire débutera à 13H30
59-61 rue Pouchet
75849 Paris cedex 17
Métro Ligne 13 arrêts : Guy Môquet ou Brochant
Intervenante :
Anne E. Berger
[professeure de littérature française et d’études de genre,
Centre d’études féminines et études de genre de Paris 8, CRESPPA-GTM]
« Les spectacles du genre et le paradigme de la "visibilité" »
Dans “Les spectacles du genre et le paradigme de la visibilité”, Anne E. Berger s’interroge sur la centralité de la rhétorique de la visibilité dans la politique des identités de genre contemporaines. Elle propose les éléments d’une généalogie intellectuelle et culturelle de ce phénomène. Si une certaine politique et une épistémologie du genre s’attachent à souligner le caractère “spectaculaire” de ce dernier, un autre courant de pensée vise au contraire à déconstruire le paradigme de la visibilité. Ce différend rencontre, sans coïncider simplement avec elles, certaines différences culturelles entre l’"Europe" et l’ « Amérique »."
Discutantes : Eleni VARIKAS (professeure de théorie politique et d’études de genre, CRESPPA-GTM) et Nadia SETTI (professeure de littérature comparée et d’études de genre, CRESPPA-GTM).
Site internet du CRESPPA-GTM : http://www.gtm.cnrs.fr

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 22 octobre
"La maternité à l’épreuve du genre. Métamorphoses et permanences de la maternité dans l’aire méditerranéenne"
Colloque organisé par l’association Déméter-Coré.
La création de l’association Déméter-Coré (Association de recherche et intervention sur la maternité, les femmes et le genre dans l’aire méditerranéenne) rassemble des chercheurs universitaires, des responsables d’associations et des acteurs de terrain, qui, à l’occasion de la promotion de « Marseille – Provence 2013. Capitale européenne de la culture », voudraient encourager la création d’un pôle permanent de recherche, de réflexion et d’action, centré sur les femmes, le genre, et la maternité dans l’aire méditerranéenne. Pour élaborer le projet, l’association organisera plusieurs rencontres successives qui prendront la forme de Journées d’études, colloques, tables rondes et expositions.
13 et 14 janvier 2011
Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix en Provence
Présentation :
Le féminisme occidental a remis en question toutes les différenciations sexuées, en montrant que le genre est distinct du sexe. La maternité elle-même, qui demeure pourtant, dans la plupart des sociétés, une expérience féminine, a été reconsidérée. Les cultures méditerranéennes l’ont différemment mythifiée et sacralisée, déjà au temps du polythéisme, puis au temps du monothéisme. Comment se sont transformées ces cultures ? Conservent-elles des caractères spécifiques à travers le temps et l’espace ? Quels rapports entretiennent-elles avec les pratiques ? Comment définissent-elles les normes et les transgressions, à propos des femmes et de la maternité ?
Trois axes d’analyse principaux semblent particulièrement importants pour aborder ces questions :
Corps de mères. Corps de femmes.
Quelles sont les transformations et les enjeux de la fécondité (prévention des naissances, avortement , natalité, stérilité) dans l’aire méditerranéenne ?
Quelles sont les transformations du vécu de la maternité dans les différentes zones ? (corps , soins, émotions, psychisme)
Comment se transforment les représentations par rapport aux pratiques maternelles dans les différentes cultures ?
Normes et transgressions ? violences ?
Savoirs, traditions, transmissions
Comment se transmettent les savoirs et les savoir-faire d’une génération à l’autre , à propos du maternage, et de l’éducation des enfants , notamment de l’éducation dite sexuelle ?
Quel est la place et le rôle des réseaux formels d’apprentissage (acteurs familiaux et institutionnels) qui interviennent dans le maternage et l’éducation ?
Quelle est l’influence des réseaux informels ?
Travail et maternité
Comment a évolué la prise en compte de ces deux sphères de vie ? Sphère privée / sphère publique.
Comment évoluent les stratégies de conciliation entre le travail rémunéré et le travail domestique ? Congés de naissance ?
Normes officielles et pratiques réelles ? (Carrières de femmes sans enfants / carrières de mères / carrières de pères) ;
Quels sont les débats en cours concernant le rôle social et économique de la femme et de la mère ?
Protection de la famille / protection de la personne ?
Les propositions de communication, qui ne devront pas excéder 2500 signes, devront être envoyées avant le 22 octobre 2010 à l’adresse de l’association : association.demeter.core@gmail.com .
Elles seront accompagnées d’informations sur les auteurs (nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et coordonnées), comprendront un titre et présenteront la nature des matériaux utilisés. Elles seront ensuite examinées par le comité scientifique des journées.

- "Egalité filles-garçons : où en est-on ?"
pour le volume 7/n°15 de la revue Questions vives
Coordinatrice du numéro : Christine Fontanini, LIRDEF, Université Montpellier 3
Présentation :
Malgré les progrès enregistrés ces dernières années, les inégalités entre les sexes persistent dans l’éducation en termes notamment de choix d’orientation scolaire et professionnelle, de respect entre les filles et les garçons (NESSE, 2009).
Pourtant l’égalité des filles et des garçons à l’école est une obligation légale, réaffirmée par la loi pour l’Avenir de l’Ecole du 23 avril 2005, de l’école primaire au lycée. Deux axes sont privilégiés :
. Favoriser la mixité et l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment en matière d’orientation ;
. Assurer une formation à la connaissance et au respect des droits de la personne ainsi qu’à la compréhension des situations concrètes qui y portent atteinte.
De plus, les responsables du système éducatif ont fait élaborer et signer en 2000 une première convention interministérielle pour l’égalité des sexes à l’école. Cette convention renouvelée en 2006 a pour caractéristiques :
. Elle désigne comme objectif prioritaire une approche globale de l’éducation à l’égalité des sexes ;
. Elle souligne la nécessité d’un apprentissage précoce pour que les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement puissent se construire progressivement, et cela dès la maternelle ;
. Elle cible de façon privilégiée l’orientation et l’éducation à l’égalité entre les sexes. Les enseignant-e-s sont encouragé-e-s à s’appuyer sur les programmes d’enseignement, notamment sur l’éducation civique, et sur des actions de sensibilisation visant l’apprentissage de la responsabilité : prévention et traitement des violences sexuelles, éducation à la sexualité, prévention de la violence.
Or, de nombreuses recherches (Mosconi, 2008) ont mis en évidence que ces prescriptions ne sont pas vraiment appliquées. Par exemple, les pratiques actuelles des enseignant-e-s (interactions avec les élèves, attentes et jugements, effet Pygmalion...) ne vont pas nécessairement dans le sens d’une éducation à l’égalité des sexes. Ce manque d’application des textes sur l’égalité filles et garçons à l’école est sans doute dû au fait, du moins en partie, qu’il existe peu de formation initiale et continue sur ce thème dans les IUFM car, vraisemblablement, il ne correspond pas à une politique prioritaire de l’Education nationale et ne mobilise pas suffisamment de formateurs/trices convaincu-e-s de son importance.
Par ailleurs, en 2005, des élèves d’un lycée d’Ille-et-Vilaine se sont mobilisé-e-s pour faire évoluer les mentalités sur la thématique des relations entre les filles et les garçons. Ces lycéen-ne-s ont été accompagné-e-s par une association et l’équipe éducative de l’établissement. Ainsi est née « la Journée de la jupe et du respect » au printemps 2006. D’autres établissements aux quatre coins de la France vont se fédérer et créer « le Printemps de la Jupe et du respect » en 2007 et à son extension jusqu’à cette année. Si ce projet génère tant d’engouement, c’est parce qu’il émane d’une volonté des jeunes. Il est ancré dans leur quotidien et interroge la mixité, l’égalité et les valeurs citoyennes de tolérance et de respect.
L’objectif de ce numéro est d’examiner si l’égalité des filles et des garçons dans l’éducation en France et ailleurs a progressé ces vingt dernières années ou si l’inégalité s’est réduite que cela soit dans le monde scolaire et universitaire, mais aussi dans le milieu familial qui a connu de grands bouleversements (divorces plus nombreux, recompositions familiales....). Quels sont les modèles proposés aux filles et aux garçons dans les médias, dans les jeux et plus globalement dans la société ?
Dates importantes : Propositions informelles (1page) : automne 2010 Remise des textes complets jusqu’au 15 février 2011 Retour des experts avant le 15 mars 2011 Envoi de la version définitive avant le 15 avril 2011 Sortie du numéro juin 2001.
Renseignements et soumissions voir le site : http://questionsvives.sp.educaix.com

- Avant le 1er octobre
"Autour de Christine de Pizan"
Le Centre d’études du Moyen Age et de la Renaissance de l’Université de Picardie-Jules Verne organise les 9, 10 et 11 décembre 2011 à la Maison de la Culture d’Amiens un Congrès international sur « Autour de Christine de Pizan ». Ce colloque réunira les plus éminents spécialistes internationaux.
Univ. de Picardie Jules Verne - Centre d’Etude du Moyen Age et de la Renaissance
Responsables : Danielle Buschinger et Liliane Dulac
Présentation :
Les propositions d’interventions doivent parvenir avant le 1er octobre 2010 , ainsi que les feuille s d’inscription (même si vous ne désirez pas présenter de communication). En raison du grand nombre de communications, chaque intervention ne pourra dépasser 20 minutes.
Les droits d’inscription s’élèvent à € 95,00. Ils comprennent la publication du volume d’actes qui sera livré dès parution et d’autres prestations. Les Actes seront publiés dans une série des Presses de l’Université de Picardie-Jules Verne. Le texte de communication, qui ne devra pas dépasser 12 pages, devra être fourni avec le CD-Rom au plus tard le 15 décembre 2011.
Un dîner amical est prévu le 10 décembre à 20 h.
Pour les inscriptions, prendre contact avec Danielle Buschinger.
Contact :
Danielle Buschinger
93 Mail Albert 1er
80000 Amiens
danielle.buschinger@wanadoo.fr

- Avant le 31 octobre
"Intérieur-extérieur"
pour le n°3 de la revue Le Champ des Lettres : revue des écrivaines du passé, présent et de l’avenir
Présentation :
Transformer les relations entre les sexes passe par l’égalité des droits, mais aussi par le déracinement de la domination masculine et de son emprise sur la pensée. L’action politique nécessite ainsi d’être soutenue par des imaginaires libérés et libérateurs. La littérature permet de transcender la langue et les discours normatifs, bâtis sur un modèle peu favorable au développement des capacités des femmes, et au réel épanouissement dans la liberté, l’autonomie et le respect de l’individualité. Lorsqu’elle quitte les normes dominantes, la littérature peut appeler à des visions du monde qui réinventent la société et le réel, les relations humaines, l’individu et la notion de pouvoir.
Pour cheminer vers de nouveaux horizons, il faut d’abord les rêver. Loin d’une évasion, le rêve créatif, éveille, permet et nourrit l’action concrète dans le monde. C’est seulement grâce aux rêves qu’émergent des possibilités actuellement inconnues, méconnues, introuvables comme le sont les textes qui les représentent. Pour ce numéro, nous cherchons des textes qui décrivent les rapports entre soi et le monde, son intérieur et son extérieur aux sens littéraux et métaphoriques. Comment l’écriture décrit-elle la concordance et la discordance entre ces domaines, notamment dans l’invention des formes qui permettent d’extérioriser les pensées les plus secrètes, des émotions et expériences habituellement indicibles ? Où habitons-nous, dans nos têtes et dans nos corps ? Qu’est-ce qui nous entoure ?
Les propositions seront examinées pour publication dans le troisième numéro de la revue Le Champ des Lettres (de l’association Cité des Dames : www.citedesdames.com <http://www.citedesdames.com> ), à paraître courant 2011.
Rédigées en français, ces propositions, d’une longueur maximale de 800 mots, ainsi qu’une courte bio-bibliographie (200 mots maximum), devront être adressées en format Word dans un même document, avant le 31 octobre à citedesdames@gmail.com. Pour les propositions de textes littéraires, nous attendons une présentation du texte, suivi d’un extrait de ce texte.
La revue emploie un féminin universel qui englobe le masculin. Le masculin sera exclusivement utilisé pour désigner les hommes. Nous demandons aux autrices (et donc également aux auteurs) de respecter cette consigne pour la rédaction de leurs articles et la présentation des textes littéraires.
Nous cherchons également des statistiques concernant la littérature et la représentation des femmes.
http://www.citedesdames.com/

- Avant le 30 septembre
"Contemporary Black British Women’s Writing/NeMLA 2011"
42nd Annual Convention, Northeast Modern Language Association (NeMLA)
April 7-10, 2011
New Brunswick, NJ – Hyatt New Brunswick
Host Institution : Rutgers University
Présentation :
While proposals on well-established authors are welcome, papers on less well-known contemporary Black British women writers in all genres are particularly encouraged. Focus may be on transnational connections, national identity, intersections of gender, ethnicity, sexuality, class, etc., and may raise other issues as well. Susan Alice Fischer, Medgar Evers College/CUNY, safcpw@earthlink.net
Please include with your abstract :
Name and Affiliation
Email address
Postal address
Telephone number
A/V requirements (if any ; $10 handling fee with registration)
For information about the convention : www.nemla.org
Interested participants may submit abstracts to more than one NeMLA session ; however panelists can only present one paper (panel or seminar). Convention participants may present a paper at a panel and also present at a creative session or participate in a roundtable. Do not accept a slot if you may cancel to present on another session.
Susan Alice Fischer
Medgar Evers College/CUNY
1650 Bedford Avenue
Brooklyn, NY 11225
Email : safcpw@earthlink.net
Visit the website at http:// www.nemla.org

- Avant le 15 octobre
"Thinking Backward : Reframing Lesbian Representation on Bad Girls" (PCA/ACA & Southwest/Texas Popular Culture and American Culture Associations April 20-23, 2011)
Présentation :
It has now been more than ten years since characters Helen Stewart (Simone Lahbib) and Nikki Wade (Mandana Jones) from series 1-3 on the successful British television program, Bad Girls entered the archives of lesbian representation and cultural memory. In the years since 1999-2001, the run of series 1-3, other television programs featuring lesbian characters have arrived, gone, or remain. Instead of measuring how far lesbian representations have come since the show’s original broadcasting of the Helen-Nikki storyline, this panel seeks papers that take the turn back to series 1-3 to think through the layers of meaning attached to this representation. As Heather K. Love notes in Feeling Backwards : “Queers face a strange choice : is it better to move on toward a brighter future or to hang back and cling to the past ? [. . .] Contemporary queers find ourselves in the odd situation of ‘looking forward’ while we are ‘feeling backward’ (27). To feel and to think backward to this show’s portrayal of the Helen-Nikki storyline, as well as its general treatment of lesbians, women’s issues, prison issues, and the fan communities that developed around the show, is to feel that tug of looking forward while seizing on to a decade’s old televisual past that sometimes feels in front of the future in terms of mainstream representation of queer women and same-sex desire between women.
While this panel will consider all submissions focused on series 1-3, fan communities, and other issues tied this first three years of the series, some possible topics to consider are :
desire and identity
desire and literature/education
desire and reform
the conception of a kind of “homonormativity” (as Didi Herman calls it) that renders lesbian sexuality normative and desireable
rethinking of the “women in prison” genre
constructing queer community/family
notions of female leadership on the show
class
race
solidarity and dissonance
Nikki Wade as lesbian James Dean, Heathcliff, or Romatic Byronic Heroine
additional lesbian characters Denny Blood and Shaz Wiley
These suggested topics are only but a few possibilities to consider for this panel.
Please send 250-350 word abstracts to mjonet@nmsu.edu or to the physical address below by October 15, 2010.
Dr. M. Catherine Jonet, European Popular Culture and Literature Area Chair
MSC 3WSP
New Mexico State University
P.O. Box 30001
Las Cruces, NM 88003-8001
Email : mjonet@nmsu.edu
Visit the website at http://www.swtxpca.org

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4 - SOUTENANCE :

- Colette Avrane soutiendra sa thèse :
« Les ouvrières à domicile en France de la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Genèse et application de la loi de 1915 sur le salaire minimum dans l’industrie du vêtement »
Le 28 septembre 2010 à 14h
à la Maison des Sciences Humaines, salle Germaine Tillion (rez-de-chaussée)
5 bis Boulevard Lavoisier, 49045 Angers
Tél. secrétariat : 02.41.22.63.91
colette.avrane@wanadoo.fr

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5 - POSTES :

- "Maitre-assistant-e en études genre (50%) à Neuchâtel"
La MAPS met au concours un poste de maitre-assistant-e en études genre (50%)
Entrée en fonction : 1er février 2010.
Charge :
. deux heures d’enseignement hebdomadaires, dont un cours d’introduction en études genre de niveau BA (semestre de printemps) et un cours de thématique spécifique dans le cadre du Master en sciences sociales et humaines (semestre d’automne) ;
. tâches de coordination, administration et participation en matière de genre dans le cadre de la FLSH/MAPS et du Netzwerk Gender Studies CH
. développement de la recherche dans les propres domaines de spécialisation.
Exigences :
. doctorat en sciences humaines ou sociales avec une spécialisation en études genre ;
. solide expérience de recherche ;
. bonnes connaissances de l’anglais et de l’allemand ;
. intérêt pour une approche interdisciplinaire.
Durée de l’engagement : 23 mois (éventuellement renouvable)
Traitement :
légal
Obligations :
légales
Les candidat-e-s adresseront leur dossier jusqu’au 30 septembre 2010 (lettre de motivation, curriculum vitae, liste de publications et d’expérience de recherche et d’enseignement) à la Maison d’analyse des processus sociaux - secrétariat - Fbg. de l’Hôpital 27, CH-2000 Neuchâtel. Pour tout complément d’information, veuillez vous adresser à Janine Dahinden, professeure, directrice de la MAPS janine.dahinden@unine.ch

- "Poste de professeur en philosophie-ethique-feminisme UQAM Montréal"
Département de philosophie, Université du Québec à Montréal, Montréal, Canada.
Poste de professeur en éthique avec compétence complémentaire en philosophie sociale (une compétence en pensée féministe serait un atout). Enseignement et encadrement aux 3 cycles d’étude ; Dossier de réalisation scientifique ; maîtrise du français parlé et écrit ; salaire compétitif.
Toutes les personnes qualifiées sont invitées à présenter leur candidature, mais priorité sera donnée aux citoyens canadiens et aux résidents permanents. L’UQÀM souscrit à un programme d’accès à l’égalité en emploi. Faire parvenir un curriculum vitae daté et signé, des copies et/ou tirés à part de réalisations récentes, ainsi que 3 lettres de recommandation avant le 15 novembre 2010, 17h00 à Mme Dominique Leydet, directrice, département de philosophie, Université du Québec à Montréal, C. P. 8888, succursale Centre-Ville, Montréal (Québec), H3C 3P8, tél. : 1 514 987 3000, poste 8951 ; télécopieur : 1 514 987 6721 ; internet : http://www.rhu.uqam.ca

- "Mise au concours d’un poste de doctorant-e en Suisse"
Dans le cadre de la recherche AgriGenre du Programme National de Recherches 60, financée par le Fond National suisse pour la recherche scientifique « Genre, générations et égalité en agriculture : Transformations des configurations familiales et des représentations de la masculinité et de la féminité en Suisse » – associant l’IHEID, AGRIDEA et l’ART – un poste de doctorant-e est mis au concours.
Depuis trois décennies, les bouleversements du contexte politico-économique du monde agricole suisse ont modifié les modes de (re)production des exploitations agricoles. La politique agricole et les dispositions légales eurent des effets différenciés sur les hommes et les femmes, ainsi que sur les représentations de la masculinité et de la féminité. L’agriculture présente des modalités variées d’organisation des sphères productives et reproductives, où les hommes et les femmes, ainsi que les différentes générations jouent des rôles spécifiques. Nous proposons trois pistes d’investigation. En premier lieu, nous dresserons l’inventaire des politiques publiques agricoles et les dispositions légales au cours des trois dernières décennies. Ont-elles été sensibles à la prise en compte de l’égalité des chances ? Dans quelle mesure cette (in)sensibilité se reflète-t-elle par l’attribution des lignes budgétaires ? Nous analyserons les effets différenciés des politiques sur les hommes et les femmes : modalités d’héritage, critères d’éligibilité des paiements directs, possibilités de participation à des activités de reconversion, etc.
En deuxième lieu, l’étude portera sur les exploitations agricoles et les modalités d’organisation des sphères productives et reproductives. Par une étude de la division des tâches selon le sexe et la génération et des récits de vie, nous établirons les caractéristiques des transformations de genre. Nous analyserons les représentations de la masculinité et de la féminité et leurs variations.
En troisième lieu, nous dégagerons les diverses pratiques et configurations sociales qui s’actualisent dans un monde agricole en pleine redéfinition. Nous identifierons les facteurs qui influencent l’émergence de nouveaux régimes de genre et de générations, peut-être plus égalitaires. Enfin, nous étudierons des petites et moyennes entreprises suisses afin d’envisager une possible généralisation des transformations de genre identifiées dans le monde agricole.
Contact :
Yvan.Droz@graduatetinstitute.ch et Fenneke.Reysoo@graduateinstitute.ch
Compétences requises :
. Formation (Mastère) en sciences sociales et/ou en études genre ;
. Remplir les conditions requises pour une inscription en doctorat à l’IHEID ;
. Capacité à travailler en équipe et individuellement ;
. Maîtrise des techniques d’enquête qualitative ;
. Maîtrise de l’allemand et du français (oral et écrit), ainsi que de l’anglais ;
. Une expérience de la recherche et de l’écriture constitue un avantage.
Date d’engagement
1er octobre 2010 pour une durée de 36 mois.
Conditions salariales
Selon les barèmes du Fond national suisse pour la recherche scientifique.
Les dossiers de candidature comportant une lettre de motivation et un CV doivent être envoyés avant le 20 septembre 2010 à :
Yvan Droz, La Corbatière 196, CH-2314 la Sagne
Et par voie électronique à :Fenneke.Reysoo@graduateinstitute.ch & Yvan.Droz@graduatetinstitute.ch

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6 - PUBLICATIONS :

- Michèle Riot-Sarcey (dir.), De la différence des sexes. Le genre en histoire, Larousse, Bibliothèque historique, 288 p., 18 euros. ISBN : 9782035839831.
Le genre, un concept qui permet de poser un autre regard sur l’histoire. Huit historiens et historiennes se sont donnés le mot pour tenter de comprendre comment des sociétés anciennes aux plus récentes, les hiérarchies entre les sexes s’établissent, s’organisent et se redéfinissent en fonction des enjeux du temps, jusqu’à marquer la totalité des sociétés humaines. Poser un autre regard sur l’histoire permet de comprendre autrement le politique, le social, le religieux, le culturel des différents temps historiques qui ont participé à l’émergence de la civilisation occidentale.
De la Grèce Antique au Haut Moyen âge, de l’Empire Romain à Byzance, du Classicisme au Romantisme, de la modernité à nos jours, la vision progressiste de l’histoire se défait à l’épreuve du genre qui déstabilise les certitudes solidement ancrées dans les récits historiques, en dépit des travaux critiques, nombreux sur la question.
Liste des auteurs ayant participé à cet ouvrage :
* Violaine Sébillotte Cuchet, Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.
* Thomas Späth, Université de Berne.
* Georges Sidéris, Université Paris 4 Sorbonne (IUFM) ;
* Anne-Marie Helvétius, Université Paris 8.
* Sylvie Steinberg, Université de Rouen.
* Alice Primi, Lycée Eugène Delacroix, Drancy.
* Michèle Riot-Sarcey, Université Paris 8.
* Françoise Thébaud, Université d’Avignon.
http://www.editions-larousse.fr

- Cahiers du Genre, “Minoritaires et légitimes", 48 / 2010.
Dans certains métiers, on peut observer une résistance masculine à la présence des femmes dans les situations de travail. Des pionnières et, éventuellement, celles qui leur succèdent agissent pour rééquilibrer la proportion de femmes dans ces professions. Ce numéro étudie aussi les échappatoires inventées pour contrer ces évolutions et maintenir les femmes dans des rôles secondaires.
Coordonné par Pierre Tripier
Lire l’introduction et les résumés des articles (ces derniers en français, anglais et espagnol) sur :
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/
Sommaire :
> Pierre Tripier
De l’esprit pionnier aux plafonds et parois de verre (Introduction)
> Frederik Mispelblom Beyer et Pierre Tripier
La Directrice (Entretien)
> Paola Cappellin
Plafond, parois de verre ou ciel de plomb ? De la persistance des inégalités
> Máximo Badaró
L’armée de terre argentine à l’épreuve du genre
> Emmanuelle Prévot
Féminisation de l’armée de terre et virilité du métier des armes
> Louis-Marie Barnier
L’initiative individuelle face à ses obstacles. Genre et formation professionnelle dans le transport aérien
> Martine Bourelly
Cheffe de cuisine : le coût de la transgression
http://cahiers_du_genre.pouchet.cnrs.fr/numero48.htm

- Cathy MClive, Nicole Pellegrin, Femmes en fleurs, femmes en corps. Sang, Santé, Sexualités, du Moyen Âge aux Lumières, Publications de l’université de Saint-Etienne, 368p, 23 euros. ISBN : 978-2-86272-539-0.
Dispensateur de la vie, le corps féminin a toujours été l’objet de questionnements et d’attentions, tant de la part des savants que des femmes et des hommes confrontés à ses métamorphoses. Pourtant, comme réalité relevant à la fois de données biologiques et de la construction sociale du genre, il a été peu étudié jusqu’à une période récente. Nubilité, beauté, menstrues, viol, grossesse, accouchement, stérilité, ménopause, vieillesse… comment nos ancêtres ont-elles, ont-ils vécu ces phénomènes longtemps appréhendés à travers la métaphore des fleurs ? Que voulait dire être une « femme en fleurs » avant la modernité ?
Réunissant, dans une optique délibérément interdisciplinaire et internationale, les résultats d’enquêtes de douze chercheuses spécialistes de l’histoire des femmes et du genre au Moyen Âge et sous l’Ancien Régime, le présent volume voudrait faire connaître les directions les plus actuelles de la recherche. il reprend le thème du corps féminin et surtout de ses fleurs sous des angles divers : judiciaire, médical, épistolier, visuel, religieux, mystique, culturel… En proposant une vision originale de la corporalité au féminin, il ouvre des pistes de réflexion nouvelles et particulièrement fécondes.
https://publications.univ-st-etienne.fr/product.php?id_produit=748

- Béatrice Damian-Gaillard, Cégolène Frisque, Eugénie Saitta (dir.), Le journalisme au féminin : assignations, inventions, stratégies, Presses universitaires de Rennes, coll. Res Publica, 284 p., 20 euros. ISBN : 978-2-7535-1115-6
En France, la profession de journaliste, massivement masculine jusqu’aux
années 1960-1970, s’est progressivement féminisée, les femmes représentant
43% des professionnels des médias en 2009. Cet ouvrage collectif questionne les modalités et les enjeux de ce processus de féminisation en Europe et interroge les rapports de genre qui se jouent dans le fonctionnement
des rédactions et le traitement de l’information. Il s’appuie sur des
terrains d’enquête variés, proposés par une douzaine d’auteur-e-s de disciplines et de pays diff érents.
L’enjeu est d’abord de dégager les diverses logiques qui contribuent à expliquer la féminisation du métier : Entrée des femmes par le haut ou par le bas ? Signe de dévaluation du métier ou de professionnalisation ? Phénomène autonome ou articulé à d’autres évolutions de la profession ? Progrès vers l’égalité ou reproduction de formes de spécialisation et de ségrégation sexuées ? En effet, on constate dans tous les pays européens que les hommes et les femmes sont inégalement répartis selon les secteurs des médias, les spécialités journalistiques et selon les niveaux hiérarchiques. Il s’agit ici d’expliquer ces écarts de manière dynamique, en se plongeant, au coeur des rédactions, du travail des journalistes, des interactions concrètes et des positionnements des hommes et des femmes. Comment se produisent et se déplacent, dans un même mouvement, les processus de ségrégation horizontale (spécialisation dans des thématiques
dites féminines) et de ségrégation verticale (accès restreint aux responsabilités) ?
Enfin, les auteurs s’interrogent sur l’existence et les contours éventuels d’un journalisme « au féminin ». Quelle est la part des assignations subies et reproduites, des inventions de nouvelles manières de traiter l’information, de l’adaptation à des règles et routines professionnelles masculines ? Quelles sont les diverses stratégies, positionnements professionnels et rapports au genre des hommes et des femmes ? Refusant une défi nition essentialiste des identités de genre, les auteur-e-s s’eff orcent ainsi de cerner, à travers la diversité des terrains étudiés, les mécanismes sociaux, organisationnels, professionnels par lesquels se
construisent les cadres d’exercice du journalisme selon des logiques de genre.
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=2412

- Guyonne Leduc, Réécritures anglaises au XVIIIe siècle de L’Egalité des deux sexes (1673) de François Poulain de la Barre, L’Harmattan, 504 p, 43 euros. ISBN : 978-2-296-11263-6
Dans son traité L’égalité des deux sexes, Poulain de la Barre présente l’infériorité des femmes comme le préjugé exemplaire et s’élève contre le pouvoir des hommes sur les femmes (inégalité des sexes), celui des hommes sur d’autres hommes (inégalité des rangs) et celui du monarque de droit divin sur ses sujets. Considéré comme trop radical en France, il fut traduit en Angleterre dès 1677 et y inspira plusieurs brochures préféministes. Par le truchement de la traduction de l’une d’elles, les idées de Poulain de la Barre revinrent incognito en France au milieu du XVIIIeme siècle et développèrent une dynamique propre.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=30661

- Thanh-Huyen Balmer-Cao, Barbara Lucas, Les Nouvelles frontières du genre. La division public/privé, L’Harmattan, 268 p., 25,50 euros. ISBN : 978-2-296-12936-8
Comme l’a relevé la théorie féministe, l’opposition entre sphère publique et sphère privée est porteuse de rapports de genre inégalitaires, le masculin ayant été associé au public et le féminin au privé, contribuant à reléguer les femmes dans la sphère domestique. Mais l’entrée massive des femmes sur le marché du travail ou leur participation politique croissante, semblent avoir changé la donne. Dans ce nouveau contexte, la division public/privé joue-t-elle encore un rôle dans la reproduction des inégalités de genre ?
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=32096

- Bérengère Marques-Pereira, Petra Meier et David Paternotte (eds), Au-delà et en deçà de l’Etat. Le genre entre dynamiques transnationales et multi-niveaux, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 25 euros. ISBN : 978-2-87209-970-2 
Cet ouvrage étudie la problématique « genre et politique » au-delà, en deçà, voire à côté de l’État. À l’heure de la globalisation, 
il s’intéresse aux relations entre mouvements de femmes, politiques publiques destinées à promouvoir l’égalité des sexes et dynamiques transnationales et multi-niveaux. Il déplace le regard de l’enceinte étatique, espace d’analyse privilégié des recherches sur genre et politique, vers un monde complexe, dans lequel les arènes de pouvoir se multiplient, s’enchevêtrent et interagissent. Il examine les défis posés par cet environnement et la manière dont acteurs politiques et sociaux s’en saisissent. Il s’interroge sur les « voyages » du concept de genre et sur sa transformation.
Ce livre, un des premiers en français sur cette thématique, réunit des politologues, des historiennes et des sociologues de Belgique, du Chili, de France, du Québec et de Suisse.
Informations complémentaires, couverture et table des matières :
http://www.academia-bruylant.be/index2.php?addr=fr2/fiche_3.php?id=2970
Présentation du livre et bon de commande :
http://www.academia-bruylant.be/doc/BDC_ScPol10.pdf

- Marylène Lieber, Janine Dahinden, Ellen Hertz (dir.), Cachez ce travail que je ne saurais voir. Ethnographies du travail du sexe, Antipodes, 228 pages, 35 chf, 23.50 €, ISBN 978-2-88901-019-6
Les métiers du sexe sont faits de tâches, de techniques et de savoir-faire, comme tout travail. Or, la qualification de "travail" soulève des réticences et des oppositions qui empêchent d’approfondir l’analyse empirique, théorique et militante d’une question pourtant centrale pour les études genre et pour les mouvements féministes dans le monde entier.
À la lumière de plusieurs études empiriques et ethnographiques, cet ouvrage a comme objectif de contribuer à ouvrir la boîte noire du "travail du sexe" et de rendre compte d’activités que, bien souvent, nous faisons mine de connaître sans pour autant comprendre ni les tâches qui les composent réellement, ni les rapports sociaux qui les structurent.
http://www.antipodes.ch/index.php?option=com_content&task=view&id=160&Itemid=1


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