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Annonces du RING - 15 novembre 2012


Date de mise en ligne : [15-11-2012]




[Annonces du RING]

// http://www.univ-paris8.fr/RING/index.php \\

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations.]

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SOMMAIRE :
1 - COLLOQUES :
• "Genre dans les Mondes Antiques", 15 novembre, Lyon
• "A côté du genre : sexe, culture et philosophie", 24 novembre, Paris
• "Pères en solitaire. Paternités contemporaines et nouvelles trajectoires familiales. France, Espagne", 29-30 novembre, Marseille
• "De la prévention « utopique ? » de l’infertilité aux nouveaux concepts d’engendrement", Marseille
• "Genre et pentecôtismes", 20 novembre, Paris Pouchet
• "Emploi et genre en Espagne : de la croissance à la débâcle", 16 novembre, Paris
2 - SEMINAIRES ET CONFERENCES :
• "Atelier Genre, normes procréatives et périnatalité", Paris
• "Anthropologie du genre", Paris EHESS
• "L’espace et le temps : cadres de la pluralité normative", 30 novembre, Nantes
• "Comment parler de sexualité en entretien ? Séminaire de méthode sur l’enquête de terrain", Paris EHESS
• Cécile Guillaume, “Les syndicats : des acteurs ambivalents de la cause des femmes. L’exemple des mobilisations juridiques pour l’égalité salariale en Grande-Bretagne", 21 novembre, Lyon 2
• "Violence révoltante, femmes révoltées", 30 novembre, Paris Pouchet
• Roa’a Gharaibeh, "De la subjectivation féministe aux mouvements culturels arabes. Étude comparative dans trois sociétés arabes : Égypte, Jordanie et Liban", 22 novembre, IEP
• Caroline Muller, "On ne peut être pieuse et lire des romans » Les directeurs de conscience et la lecture féminine au XIXe siècle : conseillers et censeurs", 5 décembre, Lyon ISH
• "Du féminisme islamique à l’engagement LGBT : quel islam inclusif pour quelles citoyennetés en Europe ?", 22 novembre, Paris EHESS
• Béatrice de Gasquet, "Genre, rituel et politiques de l’identité juive", 28 novembre, Paris MIE
• Laurie Laufer, "La psychanalyse est-elle une théorie du genre ? Genre et psychanalyse, controverses et covergences", 29 novembre, Paris Diderot
• "Atelier méthodologique Genre", Bruxelles
• Nora Nagels, "Femmes et programmes de transferts conditionnés au Pérou et en Bolivie : Entre maternalisme et néocolonialisme ?", 30 novembre, Paris IEP
3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
• Avant le 1er février 2013, "Genre et éducation", Montpellier
• Avant le 30 novembre, "Evil, Women and the Feminine"
4 - THESES :
• Gwénaëlle Mainsant, "L’Etat et les illégalismes sexuels. Ethnographie et sociohistoire du contrôle policier de la prostitution à Paris"
• Karine Espineira, "La construction médiatique des transidentités : Une modélisation sociale et médiaculturelle"
• Régis Revenin, "Les garçons, l’amour, la sexualité : une jeunesse sous surveillance ? (Paris, 1945-1975)"
5 - POSTE :
• Candidatures CNRS au Centre Emile Durkheim
6 - EN LIGNE :
• Menaces sur les études genre à Abo Akademi (Finlande)
• Cécile Rasselet (dir.), "Usage de la ville par le genre : les femmes"
• Jennifer Merchant, "La « Guerre contre les femmes »"
• Sylvain Lapoix, "La (non) parité révélée au cœur des sciences"
7 - PUBLICATIONS :
• Nouvelles Questions Féministes, "Métiers de service"
• Églantine Jamet-Moreau, Le Curé est une femme. L’ordination des femmes à la prêtrise dans l’Eglise d’Angleterre
• Feriel Lalami, Les Algériennes contre le code de la famille. La lutte pour l’égalité
• Anne-Sarah Bouglé-Moalic, Le Vote des françaises. Cent ans de débat, 1848-1944
• Archives de Police criminelle, "Violences sexuelles"
• Travail, genre, sociétés, "Variations France / Etats-Unis"
• Marie-Josèphe Bonnet, Liberté, égalité, exclusion. Femmes peintres en Révolution 1770-1804
• Maud-Yeuse Thomas, Karine Espinera, Arnaud Alessandrin (dir.), La Transyclopédie : tout savoir sur les transidentités

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1 - COLLOQUES :

• "Genre dans les Mondes Antiques"
Journée d’études co-organisée par l’ARGU et ERAMA (Expressions et Représentations de l’Autorité dans les Mondes Anciens)
Jeudi 15 novembre 2012, Lyon
Programme :
AXE 1 : GENRE ET AUTORITE (Salle F08, ENS de Lyon Descartes)
. 9h30
> Introduction. Claire Vieilleville (ERAMA) et Virginie Blum (ARGU)
> Pauline Rameau (enseignante dans le secondaire, Côte d’Or) : « Écrire l’histoire au prisme du genre »
> Marine Bretin-Chabrol (MCF, Lyon 3) : « L’argument du sexe faible : quelques remarques sur la notion d’infirmitas sexus en droit romain »
> Vincent Goncalves (Doctorant, Lyon 3) :« Serena, regina aut augusta ? Etude d’une autorité féminine au début du Vème siècle après Jésus-Christ »
. 12h15-14h : Pause déjeuner
. 14h
> Romain Brethes (Enseignant, Lycée Janson de Sailly, Paris) : « Le genre au service du genre. Quelle autorité pour les femmes dans le roman grec ? »
> Hélène Duchamp (Doctorante, Lyon 2) : « Les parures, expression de l’autorité des princesses celtiques à l’âge du fer »
AXE 2 : FEMMES DANS L’ANTIQUITE (Salle Marc Bloch, Institut des Sciences de l’Homme, Lyon 7ème)
> Introduction. Virginie Blum (ARGU) et Claire Vieilleville (ERAMA)
> Anthony Favier (Doctorant, Lyon 2) : « Les théories du genre : polémiques et controverses »
> Pierre Diouf (Doctorant, Lyon 2) : « Dans le culte d’Asclépios, le désir d’enfant, une histoire de femmes ? (Etude à travers les inscriptions votives du monde grec de l’époque classique à l’époque hellénistique) »
> Marie Viallet (Doctorante, Lyon 2) : « Femmes de lettres à l’époque républicaine »
> Clôture
Infos et contact :
http://efigies-ateliers.hypotheses.org/1015

• "A côté du genre : sexe, culture et philosophie"
Journée d’étude internationale Organisé par l’équipe « Études de la culture » de l’Institut ACTE (Arts Créations Théories Esthétiques) UMR 8218 Université Paris 1 Panthéon Sorbonne - CNRS Amphithéâtre du centre Saint-Charles -
24 novembre 2012
Université Paris 1- UFR 04 Amphithéâtre du Centre Saint Charles 47 rue des Bergers, Paris 15 M° Lourmel (8), Charles Michels (10)
Présentation :
Le « genre » est un concept philosophique neuf, du moins appliqué à l’étude des rapports entre les humains. Il s’emploie au singulier plutôt qu’au pluriel. Pourtant il ne laisse de faire question. D’abord parce que trop souvent il se réduit aux oppositions convenues nature/culture, essence/construction qui, elles-mêmes, ne sont plus interrogées mais prise comme une binarité immédiatement opératoire. Ensuite, parce qu’il prête à confusion, le français « genre » n’équivalant pas à l’anglais gender, car plus large (gender, genre, genus, kind, look), donc moins centré sur le rapport entre langage et sexuation. L’anglais sex dit d’abord le biologique, quand le français « sexe » ouvre une perspective abstraite. A cela s’adjoint la question de l’organe au regard de la distinction entre sexe et genre. Enfin, parce, sous ces aspects prometteurs de reconnaissance et d’émancipation, c’est un écran qui neutralise les femmes autant qu’une surface où s’écrivent les effets du sexe. Le « genre » est-il donc bien ce qui vient troubler une différence des sexes, laquelle en est le préalable et l’objet ? Car qu’en serait-il si la différence des sexes était une catégorie vide ? En effet, la différence s’oppose à l’identité comme elle s’affronte à l’égalité. Mais a-t-on jamais su ce qu’est une « identité sexuelle », les assignations officielles à tel ou tel sexe étant éloignées des représentations et conduites réfractaires d’un agent libre ? L’histoire de l’art abonde en figures ambiguës, hyperboliques qui se jouent des rôles sociaux. A-t-on jamais vu une égalité effective entre hommes et femmes, l’horizon de l’émancipation de celles-là apparaissant comme sans cesse repoussé ? L’historicité des représentations politiques et artistiques et des rapports entre les sexes nous montre des dissymétries.
« A côté du genre » est donc une hypothèse de réflexion qui invite à une distance critique pour penser une aspiration à la liberté dans la politique et la création, l’économique et le corps, la pensée et l’agir. Il s’agira donc de comprendre en quoi des figures réfractaires ne sont pas une marge négligeable (à solder dans les pertes et profits d’une société comptable), mais bien les ferments créatifs d’un autre monde possible.
Infos et contact :
http://www.institut-acte.cnrs.fr/etudes-culture/2012/06/28/a-cote-du-genre-sexe-culture-et-philosophie/

• "Pères en solitaire. Paternités contemporaines et nouvelles trajectoires familiales. France, Espagne"
Colloque organisé par le Centre Norbert Elias, UMR 8562
29-30 novembre 2012
9h30-17h
Centre Norbert Elias, Salle A
Centre de la Vieille Charité, Marseille
Programme :
Jeudi 29 novembre 
. 9h30-10h Introduction du colloque
. 10h00-12h30 – Présidence : Martine Segalen, Université Paris Ouest Nanterre La Défense
> Laurent Toulemon, INED, Paris
Les pères dans la statistique
> Arnaud Régnier-Loilier, INED, Paris
Quand la séparation s’accompagne de la rupture du lien père – enfant
> Jeroen Spijker, Centre d’Etudes Démographiques, Barcelone
Legal custody arrangements of separated parents in Spain
. 14h-17h – Présidence : Joan Bestard, Université de Barcelone
> Anna Escobedo, Université de Barcelone & Gerardo Meil, Université Autonome de Madrid
European policies and father’s use of leave arrangements. The French and Spanish cases in context
> Xavier Roigé, Université de Barcelone
Nouvelles paternités, nouvelles grand-parentalités. Reconfiguration des relations générationnelles à Barcelone
> Carlos Villagrassa, Université de Barcelone
Nouvelles paternités et parentalités dans le droit de famille en Espagne 
Vendredi 30 novembre
. 9h30-12h30 – Présidence : Jérôme Courduries, LISST-CAS, Toulouse
> Agnès Martial, Centre Norbert Elias, Marseille
Conjuguer la paternité au temps de l’après-rupture : des trajectoires plurielles
> Martine Gross, CEIFR, Paris
Paternité gay et coparentalité : le coût de l’altérité sexuelle 
> Anne Verjus, Marie Vogel, Laboratoire Triangle, Lyon
Le droit des pères à faire famille : quelles mobilisations pour quels droits ?
. 14h-17h – Présidence : Irène Théry, CNE, Marseille
> Sibylle Gollac (IDHE/CRESPPA-CSU, Paris), Aurélie Fillod-Chabaud (Institut Universitaire Européen, Florence)
Le père après la séparation : un simple pourvoyeur de revenus ? La mise en œuvre judiciaire de la contribution du père à l’entretien de l’enfant en France et au Québec
> Laurence Brunet, Centre de Recherche Droits Sciences et Techniques (CRDST), Université Paris I
La résidence alternée, perspective de droit comparé
> Veronica Nagy, Centre Norbert Elias, Marseille
Paternité et parenté dans les litiges relatifs aux enfants
Infos et contact :
http://paternites.hypotheses.org/183

• "De la prévention « utopique ? » de l’infertilité aux nouveaux concepts d’engendrement"
Journée éthique et AMP
organisée par le Centre Clinico-Biologique d’Assistance Médicale à la Procréation Centre Hospitalo-Universitaire La Conception et le Centre Norbert Elias, Marseille de l’Ecole des Hautes Etudes de Sciences Sociales (EHESS)
Vendredi 16 novembre
Amphithéâtre "Espace Ethique Méditerranéen" situé au Sous-Sol de l’Hôpital de la Timone Adultes
Espace Éthique Méditerranéen
264 rue Saint Pierre
13005 Marseille
Programme :
Matin : 8 h 45 -12 h 30
La prévention de l’infertilité masculine et féminine est-elle illusoire ? Nouveaux enjeux techniques et sociaux
1 – Politique de prévention
> Déterminants biologiques, sociaux et environnementaux de la fertilité
Alfred SPIRA, Professeur des Universités, Paris Sud
2 – Préservation de la fertilité en cas de maladie
> Actualités dans la préservation masculine, Jacqueline SAIAS, Praticien Hospitalier CHU Marseille
> La préservation féminine est enfin possible, Blandine COURBIERE, Praticien Hospitalier CHU Marseille
> Que penser de la préservation de « convenance », Irène THERY, Directrice d’études à l’EHESS, Marseille Agnès NOIZET, Praticien Hospitalier CHU Marseille
Après-Midi : 14 h – 17 h
Etre parents autrement : don d’engendrement et adoption
> Engendrer grâce à un tiers : le don d’engendrement aujourd’hui.
Jérôme COURDURIES, Anthropologue, Maître de Conférence, Toulouse
> Témoignages cliniques Jenny SARRE, Jocelyne ROUZIER Psychologues CECOS, CHU Marseille
Réflexions autour de l’adoption
> Une vie toute neuve ? Adoption et identité narrative Agnès MARTIAL, Anthropologue, EHESS Centre Norbert Elias, Marseille
> Etre adopté : pourquoi est-ce si difficile ?
Marcel RUFO, Pédopsychiatre, CHU Marseille
Conférence de clôture :
> L’inscription de la culture dans le corps, l’exemple de la virilité. Georges VIGARELLO, Historien, Directeur d’études à l’EHESS, Paris
Contact et inscription :
cchenoll@ap-hm.fr

• "Genre et pentecôtismes"
Journée d’études internationales organisée par le Groupe sociétés, religions, laïcités (GSRL)
Responsables : Y. Fer & G. Malogne-Fer
Mardi 20 novembre 2012, 9h30 – 18h
59-61, rue Pouchet (Paris 17e) – Salle 159
Programme :
. 9h30 / Introduction : Yannick Fer et Gwendoline Malogne-Fer
. 9h45 / Session 1 : Le genre de la conversion
Discutante : Virginie Vaté (Anthropologue, chargée de recherche CNRS, GSRL)
> Mballa Elanga Edmond VII
(Sociologue assistant, université de Douala-Cameroun)
Les enjeux sociaux autour des conversions : cas des mutations des rapports sociaux de genre au sein des familles des femmes converties au pentecôtisme a Yaoundé
> Fatiha Kaoues
(Sociologue, doctorante au GSRL Groupe Sociétés, Religions, Laïcités)
Pentecôtisme et genre au Liban : les femmes de « l’Eglise tent of praise »
. 11h00 /pause
. 11h 15 / Session 2 : Genre et construction de la féminité en pentecôtismes
Discutant : Philippe Portier (Directeur du GSRL, Directeur d’études EPHE, GSRL)
> Marion Maddox
(Associate Professor, Macquarie University, Sydney Australia) : Saved by shopping : a feminine ethics of conspicuous consumption in an Australian based global Megachurch.
> Marion Aubrée
(Anthropologue, chercheure associée CRBC/CEIFR – EHESS)
Brésil : les femmes pentecôtistes entre « combat » et « délivrance »
. 12h30/pause
. 14h00 / Session 3 : genre et migrations en pentecôtismes
Discutante : Marion Aubrée (Anthropologue, chercheure associée CRBC/CEIFR – EHESS)
> Géraldine Mossière
(Professeure adjointe, faculté de théologie et de sciences des religions Université de Montréal)
Couturière, commerçante, gestionnaire, « femme de parole » ou « femme de valeur »…. mère et épouse : rôles et statuts sociaux de femmes chrétiennes africaines en République Démocratique du Congo et au Québec
> Armand Aupiais
Etudiant en master migrations et relations interethniques à l’université de Paris VII (URMIS)
Genre et travail religieux à la Force Jeune France CAU-EURD (Eglise Universelle du Royaume de Dieu)
. 15h15/ pause
> 15h30/ Session 4 : Genre et reconfigurations du pouvoir dans les églises pentecôtistes
Discutante : Florence Rochefort (Présidente de l’Institut Emilie du Châtelet, chargée de recherche CNRS, GSRL)
> Bernard Boutter
(Chercheur associé au Centre de Sociologie des Religions et d’Ethique Sociale (CSRES), Université Marc Bloch, Strasbourg) : Femmes pasteurs, apôtres et prophétesses en milieu néo-charismatique : contestation, négociation et quête de légitimité
> Emir Mahieddin
(Doctorant en anthropologie à l’Université d’Aix-Marseille, IDEMEC)
La parité en Christ : la féminisation du pentecôtisme suédois
> Christophe Monnot
(professeur remplaçant à l’Université de Lausanne - Institut de sciences sociales des religions contemporaines) Pouvoir et genre en protestantisme évangélique : une singularité charismatique ? analyse à partir d’enquêtes helvétiques
. 17h30/ Conclusion : Yannick Fer et Gwendoline Malogne-Fer
Contact :
gwendoline.malogne-fer@gsrl.cnrs.fr

• "Emploi et genre en Espagne : de la croissance à la débâcle"
Débat organisé par le MAGE (Réseau de recherche international et pluridisciplinaire "Marché du travail et genre") dans le cadre des "Amphis du MAGE"
16 novembre, 17h-20h
Amphithéâtre Durkheim
1, rue Victor-Cousin
ou 54, rue Saint-Jacques Paris Ve
Programme :
Ouverture par
. Margaret Maruani, directrice du Mage et de la revue Travail, genre et sociétés
. Fatima Lalem, adjointe au Maire de Paris, en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes
Avec la participation de
. CarlosPrieto, , sociologue, Groupe de recherche EGECO (Empleo, GÉnero y COhesión social), directeur - Universidad Complutense de Madrid
. AmparoSerrano, psycho-sociologue, Groupe de recherche EGECO (Empleo, GÉnero y COhesión social), coordinatrice - Universidad Complutense de Madrid
. TeresaTorns, sociologue, Groupe de recherche QUIT (Conditions de vie et travail) Universitat Autònoma de Barcelona (UAB)
Contact :
mage.cnrs@shs.parisdescartes.fr

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2 - SEMINAIRES ET CONFERENCES :

• "Atelier Genre, normes procréatives et périnatalité"
Coordinatrices : Julie Ancian (IRIS/Cermes3, EHESS), Marie Mathieu (CSU-CRESSPA, Paris 8), Lucile Ruault (Ceraps, Lille 2), Anne-Sophie Vozari (IRIS, EHESS)
Présentation :
Ce nouvel atelier inséré dans le Réseau Santé Société s’adresse aux jeunes chercheur.e.s (masterant.e.s, doctorant.e.s, jeunes docteur.e.s) désireux/ses de partager, dans un cadre bienveillant, leurs questions de recherche relatives au domaine de la procréation.
Nous vous proposons d’inaugurer nos échanges autour d’une réunion de lancement le jeudi 15 novembre de 10h30 à 12h en salle 587 (5ème étage, aile droite), 190 avenue de France - 75013. Cette réunion sera l’occasion de nous présenter et d’élaborer collectivement un programme de travail.
Visant à la constitution d’une dynamique collective de travail autour de recherches en cours approchant de près ou de loin la procréation, ce nouvel atelier de jeunes chercheur.e.s en sciences sociales (anthropologues, historien.ne.s, sociologues, politistes, …) propose de mutualiser pratiques de recherche et connaissances théoriques autour des questions relatives à la régulation des naissances, la (non) maternité/paternité, l’accès (ou non) à la parentalité et plus globalement leur encadrement normatif et institutionnel. Doctorantes en sociologie et science politique, convaincues du caractère heuristique de l’usage systématique des lunettes du genre pour étudier l’engendrement et l’enfantement, nous proposons de travailler ensemble les dimensions sexuées et hétéronormées de la procréation. Nombreux sont d’ailleurs aujourd’hui les travaux sur « la production des enfants » (NQF, Vol.30) allant dans ce sens et dont la multiplication récente semble témoigner d’un regain d’intérêt pour ces objets. Il nous semble qu’examiner les relations qu’entretiennent genre et normes procréatives ne peut faire l’économie d’une prise en compte des rapports sociaux de sexe mais aussi de leurs imbrications avec d’autres rapports sociaux (classe, race, âge, sexualité,...). Etre attentif.ve.s à la manière dont ces rapports sociaux s’articulent et se combinent, nous permettra de comprendre la façon dont les inégalités en matière de travail reproductif (relevant particulièrement de la production, l’élevage et l’éducation des enfants) sont reconduites.
Puisqu’elle ne produit pas nécessairement des enfants, la procréation est ici entendue au sens large et renvoie tout autant à la question de la gestion de la fécondité (contraception, avortement, accouchement sous X) qu’à celle des échecs de reproduction (fausse couche, IMG, etc) y compris médicalement assistée. En ce sens, nous inclurons dans notre réflexion les modalités de régulation des naissances et les normes qui les sous-tendent, notamment la norme contraceptive et la norme procréative qui définissent les « bonnes » conditions et la « bonne » temporalité pour avoir un enfant. Si la contraception permet aujourd’hui de dissocier sexualité et reproduction et d’envisager l’entrée en parentalité comme résultant d’un choix, celle-ci n’en demeure pas moins fortement normée : davantage planifiée voire programmée, la procréation n’est plus seulement pensée dans l’intérêt des femmes mais surtout des enfants (Garcia, 2011). Les normes procréatives sont liées à un ensemble d’injonctions – souvent contradictoires - qui prescrivent et proscrivent des règles de santé (suivi gynécologique, suivi de grossesse) et des conduites familiales (injonction à la parentalité, à la maternité, à l’hétérosexualité, à la conjugalité, à la « conciliation »). Néanmoins, nous gardons également à l’esprit que les processus de prise de décision relatifs aux questions de procréation n’ont pas seulement à voir avec les normes médicales et familiales. Il convient également de prendre en compte les contraintes et événements biographiques qui peuvent peser sur les individu.e.s.
Enfin, nous avons choisi d’ancrer nos réflexions dans l’espace de la périnatalité (de la conception jusqu’à la prime enfance) afin de ne pas négliger le poids des dispositifs institutionnels dans l’encadrement de la procréation, de la naissance (comme de son refus ou de son échec) et de l’accès à la parentalité. Ces expériences a priori privées mobilisent des dimensions éminemment politiques, tant elles sont encadrées (gouvernementalité et médicalisation des corps, mais également psychologisation de l’enfantement) par les instances publiques via leurs agents, et plus particulièrement les professionnel.le.s de santé ou du médico-social, exerçant, en outre, des métiers fortement sexués sur lesquels nous souhaitons porter notre intérêt (sages-femmes, auxiliaires puéricultrices, infirmières-puéricultrices, psychologues et psychiatres de maternité, pédiatres…). Il s’agira par ailleurs de nous intéresser aux réticences, résistances et stratégies d’évitement des femmes et hommes face à ces cadres et aux normes qu’ils véhiculent.
L’atelier se composera de demi-journées thématiques, pensées comme des tables rondes, qui auront lieu toutes les six semaines. Suite à deux ou trois présentations de jeunes chercheur.e.s d’une vingtaine de minutes, les communications seront discutées transversalement par l’un.e. d’entre nous ou un.e chercheur.e confirmé.e. Quel que soit l’état d’avancement de vos travaux sur ces questions, vous trouverez dans cet atelier un espace propice à la réflexion. Que vous souhaitiez présenter votre projet de master, de thèse ou de post-doc, un article en cours d’écriture ou simplement soumettre à la discussion un point problématique dans votre recherche, cet atelier vous est ouvert. Nous clôturerons chaque séance sur un temps d’échanges de « ficelles », savoirs et savoir-faire, et d’informations sur l’actualité de la recherche (séminaires, journées d’études, colloques, appels à contribution ou à communication, publications).
Contact :
GNP-santeetsociete@gmail.com

• "Anthropologie du genre"
Programme du séminaire 2012-2013
par Gianfranco Rebucini
ATER de l’EHESS
Chercheur associé du LAIOS
Tous les mercredi de 15h à 17h du 14 novembre 2012 au 13 février 2013
Salle 4, EHESS, 105 bd Raspail 75006 Paris
Programme :
. 14 novembre 2012
Présentation et introduction du séminaire.
Genre et anthropologie.
. 21 novembre 2012
Genre et essences.
L’anatomie des corps est-elle notre déstinée.
. 28 novembre 2012
Histoire et généalogie de l’anthropologie du genre.
Anthropologie féministe et recherche de l’universel.
. 5 décembre 2012
Parenté et familles (contestés).
Du féminisme dans l’anthropologie et de l’anthropologie dans le féminisme.
. 12 décembre 2012
La reproduction des systèmes sociaux de domination.
Consentement/coercition : violence/conscience.
. 19 décembre 2012
Masculinités 1. – Avec Mélanie Gourarier et Florian Voros.
Masculinités idéales et masculinité hégémonique.
. 9 janvier 2013
Masculinités 2. – Avec Mélanie Gourarier et Florian Voros.
Études de cas sur les masculinités.
. 16 janvier 2013
Genre et rituel. – Avec Alessandra Fiorentini.
. 23 janvier 2013
Anthropologie du genre et sexualités.
La part du genre dans les sexualités.
. 30 janvier 2013
Anthropologie du genre et colonialisme.
. 06 février 2013
Au-delà des frontières et du dualisme.
. 13 février 2012
Les performances corporelles du genre. - Avec Luca Greco.
Contact :
gianfranco_rebucini@hotmail.com

• "L’espace et le temps : cadres de la pluralité normative" Séance du séminaire interdisciplinaire « Genre et norme »
2012 - 2013
Vendredi 30 novembre 2012
9h30 – 12h30
à la MSH Ange Guépin
allée J.Berque - Nantes
L’objectif de ce séminaire est de permettre la rencontre et le débat entre des chercheur.e.s relevant de disciplines universitaires différentes afin de mettre leurs travaux de recherche, réalisés dans des champs disciplinaires et thématiques variés, à l’épreuve du concept de genre, en focalisant sur les marges, les manifestations d’écarts par rapport à la norme.
Intervenantes :
> Charlotte Pujol, géographe, ESO – Université d’Angers : « Les femmes dans la ville : quelles temporalités ? »
Cette intervention s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche Urban Net (en cours) sur l’aménagement spatio-temporel des villes. Les préoccupations temporelles dévoilent les inégalités dans l’accessibilité et l’usage des services et des espaces publics. Elles invitent à appréhender la diversité des pratiques de la ville selon les heures, les mois, les saisons mais aussi selon le sexe, l’âge, l’appartenance sociale… Les capacités à jouer sur plusieurs espaces-temps urbains demeurent inégalement distribuées entre les groupes sociaux mais aussi entre les hommes et les femmes. De même, les rythmes urbains sont plus défavorables pour certains. Cette intervention s’attachera à analyser plus particulièrement les pratiques spatio-temporelles des femmes, ainsi que leur prise en compte par les politiques publiques, au travers d’une étude de cas, celui de la ville d’Angers.
> Sylvette Denèfle, sociologue, CITERE – Université François Rabelais, Tours : « Femme ou féministe : deux lectures des normes de genre ou des systèmes normatifs différents ? »
Mon intervention traitera de la question des normes et des systèmes idéologiques qu’elles définissent. La façon dont elles se construisent, évoluent et s’imposent, bien évidemment sur les questions de genre, m’amènera à expliciter la façon dont cette notion fonctionne dans l’usage qui en est fait dans le champ des études sur le genre.
Quand on partage l’idéologie que les normes dessinent, la lecture qu’on en fait est soit positive soit en terme de discrimination selon qu’on considère qu’elles sont respectées ou non. Mais comment peut-on prendre la mesure des modèles qu’elles construisent ? Par ailleurs, spécifiquement pour le genre, peut-on mettre en évidence des pratiques qui s’imposent aux constructions idéologiques ? Et dans ce cas, comment peut-on en rendre compte dans une perspective sociologique ?
Mon propos visera à aborder quelques unes de ces questions pour échanger avec les participantes du séminaire.
Le séminaire est organisé avec le soutien du CPER 10 LLSHS Pays de la Loire, il est ouvert à tout-e chercheur-e ou personne intéressé-e, quel que soit son statut, sur simple inscription auprès de annie.dussuet@univ-nantes.fr
La séance suivante aura lieu le 25 janvier 2013.

• "Comment parler de sexualité en entretien ? Séminaire de méthode sur l’enquête de terrain"
EHESS - 2012-2013
organisé par Régis Schlagdenhauffen – Post-doc de l’EHESS à l’IRIS (Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux : sciences sociales, politique, santé)
A l’EHESS, tous les jeudi de 17 h à 19 h, du 8 novembre 2012 au 31 janvier 2013.
Salle 3, 105 bd Raspail - 75006 Paris.
Présentation :
Parler de sexualité et d’intimité ne va pas forcément de soi en situation d’entretien.
La gêne, l’incompréhension, la révélation d’expériences douloureuses ou encore le refus de parler de sexualité et d’intimité font partie de ces situations qu’il convient de surmonter avec méthode.
Ce séminaire, qui s’adresse aussi bien aux étudiant-e-s qu’aux chercheur-e-s de toutes disciplines, se propose d’être autant un espace de transmission d’expériences de recherche qu’un lieu d’échange autour de recherches en cours.
Ainsi, ce séminaire mêlera à la fois retours d’expérience (grâce à l’intervention de chercheur-e-s ayant réalisé des enquêtes portant sur la sexualité) et discussion de travaux en cours par des membres du séminaire qui souhaitent faire part de leurs doutes, interrogations et questionnement avec l’ensemble du groupe.
Programme :
. 8 novembre 2012 - Dire et écrire le sexuel
. 15 novembre « Quand le sociologue se fait voyeur… »
. 22 novembre Discussion et analyse collective d’entretiens
. 29 novembre Gwenola Ricordeau (Sociologue : Lille 3/CLERSE) – Enquêter sur la sexualité en prison
. 6 décembre Isabelle Clair (Sociologue : CNRS/CRESSPA) - Le pédé, la pute et l’ordre hétérosexuel
. 13 décembre Elissa Mailänder (Historienne : Sciences Po/CHSP) - Assignations et expériences genrées en entretien
. 20 décembre Deborah Gutermann (Historienne et psychanalyste : Paris 7) - Genre, histoire et psychanalyse
. 10 janvier 2013 Véronique Poutrain (Sociologue : IUFM Nice) - Enquêter sur le BDSM
. 17 janvier Catherine Deschamps (Anthropologue : Paris X)- Médiatisations et confidences sexuelles
. 24 janvier Natacha Chetcutti (Sociologue : INSERM) - Se dire lesbienne
. 31 janvier - Dernière séance
Contact :
rschlagd@ehess.fr

• Cécile Guillaume, “Les syndicats : des acteurs ambivalents de la cause des femmes. L’exemple des mobilisations juridiques pour l’égalité salariale en Grande-Bretagne"
Intervention dans le cadre du séminaire “Action collective”
mercredi 21 novembre de 10h30 à 12h30 en salle R-143 à l’université Lyon2 sur le campus de Bron.
Cécile Guillaume est MCF en sociologie à Lille 1 et chercheure au CLERSE
Contact :
sophieberoud@wanadoo.fr

• "Violence révoltante, femmes révoltées"
1ère séance de l’Atelier Genre/Campus Condorcet (Paris 1, Paris 8, EHESS, INED) "Le genre de la révolte"
vendredi 30 novembre 2012
de 16h/18h30
salle 159, CNRS - 59 rue Pouchet 75017 PARIS
Intervenantes :
. Coline Cardi (Sociologue, Paris 8) & Geneviève Pruvost (Sociologue, CNRS-CEMS, EHESS) – « Penser la violence des femmes ».
. Christelle Hamel (Sociologue, INED) – « Enquête sur les violences faites aux femmes, nouvelles perspectives, nouveaux chantiers ».
Contact :
elsa.dorlin@univ-paris8.fr

• Roa’a Gharaibeh, "De la subjectivation féministe aux mouvements culturels arabes. Étude comparative dans trois sociétés arabes : Égypte, Jordanie et Liban"
Intervention dans le cadre de l’atelier genre du Centre Emile Durkheim de Bordeaux
jeudi 22 novembre à 15h, à l’IEP, salle Touchard.
Roa’a Gharaibeh est doctorante en sociologie sous la direction d’Eric Macé,
Contact :
magali_ds@hotmail.com

• Caroline Muller, "On ne peut être pieuse et lire des romans » Les directeurs de conscience et la lecture féminine au XIXe siècle : conseillers et censeurs"
Intervention dans le cadre du Séminaire interdisciplinaire sur le genre - ISH Lyon
5 décembre
Responsable Anne Verjus (Triangle)
Le genre de la lecture : entre histoire et sociologie
Discussion par Viviane Albenga, sociologue, post-doc à Triangle, Ens de Lyon.
Contact :
barthelemypascale@yahoo.fr

• "Du féminisme islamique à l’engagement LGBT : quel islam inclusif pour quelles citoyennetés en Europe ?"
Dans le cadre du séminaire "Féminités, masculinités en révolution ? Enjeux moraux et éthiques contemporains dans les mondes arabes et musulmans"
Jeudi 22 novembre 2012 de 19h à 21h, EHESS, Amphithéâtre 105 boulevard Raspail, Paris 6e
Programme :
> Laure Rodriguez Quiroga (Universidad Complutense de Madrid) « Les engagements des lesbiennes musulmanes d’Espagne »
> Abdennur Prado (Président du Congrès International pour le féminisme islamique) « Islamic masculinities : an open process »
Discutants :
Stéphanie Latte Abdallah <http://iremam.univ-provence.fr/spip...> (IREMAM/CNRS)
Gianfranco Rebucini (EHESS) Ludovic-Mohamed Zahed (EHESS/CALEM)
Contact :
ludovic.zahed@yahoo.fr

• Béatrice de Gasquet, "Genre, rituel et politiques de l’identité juive"
Intervention dans le cadre de l’atelier « Genre et Religions » d’EFiGiES
mercredi 28 novembre 2012, de 18h à 20h, à la Maison des Initiatives Etudiantes (50 rue des Tournelles, Paris Bastille), en salle « des ailes ».
L’atelier « Genre et Religions » de l’association EFiGiES* accueillera Béatrice de Gasquet, Maîtresse de conférence à l’Université Paris 7 – Denis Diderot, docteure de l’EHESS en Sociologie. Elle présentera un résumé de la thèse qu’elle a soutenue en 2011, sous la direction de D. Hervieu-Léger, « Genre, rituel et politiques de l’identité juive : Dispositifs de socialisation dans les synagogues non orthodoxes en France ».
Infos :
http://www.efigies.org

• Laurie Laufer, "La psychanalyse est-elle une théorie du genre ? Genre et psychanalyse, controverses et covergences"
Intervention dans le cadre du séminaire « Sexe et Genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines » de l’IEC
jeudi 29 novembre
de 14h à 16h30 au à l’Université Paris Diderot-Paris 7, Halle aux Farines, salle 227C (2e étage), 9-15 esplanade Pierre Vidal-Naquet 75013 Paris.
Présentation :
La bataille entre la psychanalyse, le mouvement des femmes et le mouvement gay est devenue légendaire. La psychanalyse est critiquée, jugée normative, familialiste, hétéronormée, etc. Pourtant la psychanalyse comme théorie et comme pratique est aussi un dispositif critique à l’endroit des normes. Il s’agit de puiser dans les genders studies les critiques faites à la psychanalyse afin de mettre en mouvement la psychanalyse elle-même. Une approche épistémologique de la psychanalyse a pu montrer que là où elle a été le plus souvent dogmatique et le moins plastique (notamment dans certaines positions visant la femme et les homosexualités), on a pu assister à l’émergence d’une pensée inventive et vivante en dehors de son domaine et le plus souvent très critique à son endroit. Dans cette démarche, il s’agit de se demander dans quelle mesure la pratique analytique peut, sans y perdre sa spécificité, se trouver éclairée ou infléchie, par d’autres discours et notamment celui des genders studies.
Contact :
iec@mnhn.fr

• "Atelier méthodologique Genre"
organisé par Grabuges (Groupe belge associatif et interuniversitaire en études féministes, de genre et sur les sexualités) Le Groupe de contact FNRS « Genre : des théories aux stratégies de recherche » l’Université des femmes Sophia
Bruxelles
Présentation :
Pourquoi un Atelier méthodologique ?
Alors que les sciences sociales et humaines d’inspiration féministe ont vu se développer une diversité d’approches théoriques, il reste parfois difficile de mettre en pratique dans nos propres recherches une ou plusieurs de ces approches. Existe-t-il une méthodologie unifiée et interdisciplinaire des recherches féministes, de genre et/ou sur les sexualités ou restons-nous tributaires des nos disciplines d’origine ? Après avoir organisé quatre journées annuelles à destination des mémorant-e-s et une journée consacrée aux travaux doctoraux, le Groupe belge associatif et interuniversitaire en études féministes, de genre et sur les sexualités (Grabuges) est heureux de vous inviter à son Atelier méthodologique, organisé pour la première fois dans le courant de l’année académique 2012-2013.
L’Atelier a pour objet d’échanger sur l’opérationnalisation concrète des méthodologies existantes en – la terminologie est foisonnante – recherche féministe, de genre, sur les sexualités ou les rapports sociaux de sexe. Dans une perspective réellement interdisciplinaire, l’objectif des échanges est de voir comment les concepts issus des théories féministes et queer trouvent une utilisation concrète dans nos cadres théoriques et sur nos terrains de recherche respectifs. Les échanges interrogent aussi bien les pratiques de collecte de données à l’épreuve du genre que la question de l’engagement féministe ou encore la fertilisation, par les rapports sociaux de sexe, de concepts prétendument neutres.
En pratique
L’Atelier méthodologique de Grabuges est participatif et ouvert : il accueille étudiant- e-s, chercheur-e-s et toute personne intéressée par les questions de méthodologie en sciences humaines et sociales dans les thématiques liées aux rapports sociaux de sexe. Dans un souci d’interdisciplinarité et de décentralisation géographique, chacune des séances accueille des participant-e-s de disciplines, unités de recherche et institutions différentes. Les séances s’ouvrent sur la présentation par des chercheur-e-s désigné-e-s au préalable (n’hésitez pas à nous le signaler si vous désirez présenter en 2013-2014) de textes choisis pour leur contenu méthodologique en rapport avec le thème de la séance, s’ensuit une discussion collective. Chaque chercheur-e présentant un texte en prépare un bref résumé centré sur la thématique de l’Atelier. Les présentations et débats lors de chaque séance donnent lieu à un compte-rendu pris en charge par un-e des participant-e-s, de sorte à garder une trace des échanges et préparer une publication participative.
Programme :
http://sophia.be/app/webroot/files/AtelierM%C3%A9thodologiqueGRABUGES20122013.pdf
Infos :
http://www.grabuges.com/atelier-methodo-2012-2013/

• Nora Nagels, "Femmes et programmes de transferts conditionnés au Pérou et en Bolivie : Entre maternalisme et néocolonialisme ?"
Intervention dans le cadre du séminaire du GEMIG - Genre et mobilité (famille, migration, travail)
vendredi 30 novembre 2012, de 14h-16h, en salle Paul Rivet (IHEAL, 28 rue Saint-Guillaume, 75 007 Paris, 5ème étage).
Nora Nagels (Institut de hautes études internationales et du développement de Genève) présentera ses travaux sur « Femmes et programmes de transferts conditionnés au Pérou et en Bolivie : Entre maternalisme et néocolonialisme ? », extraits de sa thèse dirigée par Isabelle Milbert, intitulée « Genre et politiques de lutte contre la pauvreté au Pérou et en Bolivie : quels enjeux de citoyenneté ? », soutenue le 21 septembre 2012.
Résumé de sa présentation :
Alors que les régimes politiques d’Alan García au Pérou et d’Evo Morales en Bolivie sont considérés comme aux antipodes du spectre partisan, tous deux mettent en œuvre, quasi simultanément, le même type de politiques sociales : les programmes de transferts conditionnés (PTC). Par ailleurs, l’analyse des représentations sociales des femmes véhiculées par ces programmes, montre qu’elles renvoient, dans les deux pays, à des caractéristiques néo-coloniales et maternalistes. Même si les femmes « bénéficiaires » oscillent entre intériorisation et opposition aux rôles maternels prescrits par les PTC, cette présentation éclaire la nature largement consensuelle de ces représentations. Mon exposé se divisera en trois temps. D’abord, les PTC péruviens et boliviens sont présentés et contextualisés. Ensuite, j’aborderais succinctement la méthodologie qualitative d’analyse de discours qui fonde ma recherche. Enfin, les caractéristiques néocoloniales et maternalistes des représentations construites par l’ensemble des protagonistes clés de ces programmes – c’est-à-dire des décideurs politiques aux femmes « bénéficiaires » – seront présentées.
Infos :
http://www.iheal.univ-paris3.fr/spip.php?rubrique656

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3 - APPELS A CONTRIBUTIONS :

• Avant le 1er février 2013
"Genre et éducation"
Appel à communications pour l’organisation de symposiums "Genre et éducation" lors du congrès AREF 2013 à Montpellier (27-30 août 2013)
lancé par l’Association de recherche pour le genre en éducation et formation
Congrès AREF 2013 à Montpellier (27-30 août) Premier appel à communications le 12 juillet 2012
L’AECSE (Association des Enseignants et des Chercheurs en Sciences de l’Éducation), la SSRE (Société Suisse pour la Recherche en Éducation) et ABC-Educ (Association belge des chercheurs en Education) s’associent pour l’organisation du congrès international d’Actualité de la Recherche en Éducation et en Formation (AREF). La prochaine édition qui succède à Strasbourg (2007) et Genève (2010) se tiendra à Montpellier du 27 au 30 août 2013 et elle sera accueillie par le Laboratoire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation (LIRDEF) des universités Montpellier 2 et 3, avec le concours du département des Sciences de l’Éducation de Montpellier 3 et de l’IUFM de Montpellier 2.
Aucune thématique autre que l’actualité en éducation et formation n’est imposée aux auteur-e-s. Une priorité est assurée aux jeunes chercheurs qui peuvent communiquer le 27 août (journée qui leur est consacrée) et lors de la suite du congrès. Quatre types de soumission sont possibles :
. une communication affichée (poster)
. une communication orale en atelier
. un symposium court (3 communications + discutant)
. un symposium long (6 communications ou plus + discutant/s).
Les coordonnateurs de symposium devront en présenter la problématique commune, l’articulation des communications entre elles et le déroulement en adoptant le format d’une communication présenté ci- dessous. Ils auront aussi à rechercher et présenter un-e ou plusieurs discutant-e-s appartenant à un autre laboratoire de recherche et, si possible, à un pays étranger.
La langue de communication est le français. Des symposiums pourront être tenus dans une ou plusieurs autres langues mais les conférences et tables rondes se dérouleront en langue française sans traduction simultanée.
Information aux auteur-e-s
Chaque proposition précisera, en plus de mots-clés, le domaine de l’éducation ou de la formation considéré. Chaque auteur-e (singulier ou pluriel) est invité-e à établir un lien avec l’actualité de la recherche en éducation et en formation. L’internationalisation des recherches constituera un des critères d’évaluation des projets soumis au comité de lecture.
La présence d’un corpus de données (empirique ou non) recueilli, traité et analysé en fonction d’une problématique explicite est également retenue comme un critère d’évaluation communiqué aux membres du comité de lecture.
Infos :
http://www.lirdef.fr
Contact :
richard.etienne@univ-montp3.fr

• Avant le 30 novembre
"Evil, Women and the Feminine"
Despite the attempts of feminists the conjunction between evil and the feminine seems unbroken. Established as secondary, derivative and hence inferior, women have been long suspected of being the source of human (though more often masculine) miseries, always in cahoots with the forces of evil and destruction. Paradoxically, at the same time, some have also been put on the pedestal and lauded as ideals of purity and dedication, yet these paragons only proved the rule that, on average, the feminine/woman equals imperfect and transgressive. Mischievous, beguiling, seductive, lascivious, unruly, carping, vengeful and manipulative – these are only a few of the epithets present in cultures and literatures across the world. In grappling with our understanding of what it is to be and do ‘evil’, the project aims to explore the possible sources of the fear and hatred of women and the feminine as well as their manifestations and pervasiveness across times, cultures and media.
This interdisciplinary project invites scholars, artists, writers, theologians, sociologists, psychologists, historians, etc. to present papers, reports, work-in-progress, art pieces and workshops on issues related but definitely not limited to the following themes :
 Evil Women and Feminine Evil : Vices and Sins of Women
 Representing and Misrepresenting the Female ; Evil Women ‘Talking Back’
 Motherhood ; Monstrous Motherhood ; Infertility and its Meaning across Cultures
 Monstrous Births and Infanticide
 Matriarchy / Matricide / Spouse Murder
 Devious Sexuality and Feminine Perversions
 Women and/as the Abject ; Unnatural Women/Femininity
 Menstruation, Castration
 Fears and Myths : Feminine Blood, Witchcraft, Vamp(ires)s, Sirens, Harpies, Lamias, etc.
 Anthropological and Historical Perspectives on Evil Feminine and Femaleness
 The Evil Woman in Literature, Religion, Medicine, Law across Times and Cultures
 Psychoanalytic Perspectives : ‘Vagina Dentata,’ ‘the Wandering Womb,’ ‘Poisonous Look’ etc.
 Sexualizing the Female or Evil Objectification
 Trans-Cultural Conceptualisations of Femme Fatale vs the Perfect Woman
 Women and (Misuse of) Power
 Evil Beauty ; the Meaning of Hair and Make-up
 Evil, Feminine in Fantasy, Fairy Tales, Horror, Thriller
 Evil, Feminine in Mythologies and Religions across the world
 Case Studies : Evil Women on the Agenda
The Steering Group particularly welcomes the submission of pre-formed panel proposals. Papers will also be considered on any related theme.
What to Send :
300 word abstracts should be submitted by Friday 30th November 2012 If an abstract is accepted for the conference, a full draft paper should be submitted by Friday15th February 2013. 300 word abstracts should be submitted simultaneously to both Organising Chairs ; abstracts may be in Word, WordPerfect, or RTF formats with the following information and in this order :
a) author(s), b) affiliation, c) email address, d) title of abstract, e) body of abstract, f) up to 10 keywords.
E-mails should be entitled : EWF5 Abstract Submission.
Please use plain text (Times Roman 12) and abstain from using footnotes and any special formatting, characters or emphasis (such as bold, italics or underline). We acknowledge receipt and answer to all paper proposals submitted. If you do not receive a reply from us in a week you should assume we did not receive your proposal ; it might be lost in cyberspace ! We suggest, then, to look for an alternative electronic route or resend.
Organising Chairs :
Natalia Kaloh Vid : ten.yranilpicsid-retni@vkn
Rob Fisher : ten.yranilpicsid-retni@5fwe

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4 - THESES :

• Gwénaëlle Mainsant soutiendra sa thèse intitulée "L’Etat et les illégalismes sexuels. Ethnographie et sociohistoire du contrôle policier de la prostitution à Paris" le 19 novembre à 14h à l’EHESS, 190-198 avenue de France,
Paris 13e en salle B du conseil.
Jury :
Didier Demazière, directeur de recherche au CNRS, rapporteur
Didier Fassin, professeur à l’Institut d’Étude Avancée de Princeton, directeur
d’études à l’EHESS, directeur de thèse
Pascale Laborier, professeure à l’Université Paris X-Nanterre, rapporteure
Rose-Marie Lagrave, directrice d’études à l’EHESS
Lilian Mathieu, directeur de recherche au CNRS
Geneviève Pruvost, chargée de recherche au CNRS
Résumé :
Le contrôle de la prostitution par l’Etat n’a cessé, depuis un demi-siècle,
d’être présent dans le débat public, qui a été relancé dans les années 2000
autour de la loi pour la sécurité intérieure. Alliant ethnographies en terrain policier, archives et sources de presse, cette thèse propose une analyse sociohistorique du contrôle policier de la prostitution à Paris de 1946 à 2008.
A l’échelle de la police, la thèse souligne d’abord l’absence d’une politique de la prostitution et a fortiori d’une politique de la sexualité unifiée et cohérente. La sociohistoire de la brigade des mœurs montre en effet la progressive disparition de l’objet « mœurs » dans le contrôle policier durant la seconde moitié du XXe siècle. En vigueur depuis 2003, la loi pour la sécurité intérieure fournit un cas d’école pour analyser à l’échelle de plusieurs groupes professionnels un cadre juridique marqué par des contradictions (prostitué-e à la fois victime et auteur d’infraction) et par une forte indétermination (notamment, l’absence de définition en droit de la prostitution). La thèse montre de ce point de vue comment routines et
hiérarchies professionnelles policières participent à produire le droit « par le bas ».
De surcroît, cette recherche contribue à une anthropologie politique et morale. Elle analyse la tension entre logiques compassionnelle et répressive, inhérente aux politiques contemporaines de la prostitution, non pas à l’échelle des cadres cognitifs « macro » des politiques, mais à l’échelle des pratiques d’évaluation morale des individus (proxénètes et prostitué-e-s) par les street-level bureaucrats. Ce parti-pris rend alors possible une description fine de l’articulation des dimensions morale et professionnelle dans les interactions quotidiennes qui constituent le contrôle policier de la prostitution.
L’attention prêtée aux processus de catégorisation des clientèles policières
permet également de montrer comment la définition policière de la prostitution contribue à produire tout autant le genre des populations contrôlées que celui des contrôleurs. Elle éclaire de surcroît la dimension émotionnelle à l’œuvre dans la gestion différentielle des illégalismes sexuels par les street-level bureaucrats. Enfin, cette thèse importe les questionnements relatifs aux cadres cognitifs de l’action publique pour montrer, à partir d’une analyse de la réception des discours publics dans la rhétorique professionnelle policière et de la production et de la diffusion des savoirs policiers, comment se construit « par le bas » la pensée d’Etat dans le cas du contrôle de la prostitution.
Mots clefs :
genre ; sexualité ; prostitution ; profession ; police ; action
publique ; administration ; Etat ; politique ; sociologie du droit ;
ethnographie ; savoirs ; déviance ; travail émotionnel ; racialisation ;
anthropologie morale.
Contact :
Gwenaelle.Mainsant@ens.fr

• Karine Espineira soutiedra sa thèse intitulée "La construction médiatique des transidentités : Une modélisation sociale et médiaculturelle" sous la direction de Marie-Joseph Bertini le lundi 26 novembre à 13h00 à l’université de Nice-Sophia Antipolis
Jury :
Marlène COULOMB-GULLY, professeur, Université de Toulouse
Françoise BERNARD, professeur, Aix-Marseille Université
Eric MAIGRET, professeur, Université de Paris III
Yves CHEVALIER, professeur émérite, Université de Bretagne Sud
Laurence HERAULT, Maître de conférences, HDR, Aix Marseille Université
Marie-Joseph BERTINI, professeur, Université de Nice
Résumé :
Cette recherche, inscrite au sein des Sciences de l’Information et de la Communication, porte son attention sur les formes de la construction médiatique des transidentités à la lumière des études de Genre et des études culturelles. Elle permet de montrer que nos représentations génèrent des modélisations à la fois sociales et médiaculturelles.
Cette étude s’est appuyée d’une part sur cinq années d’observation participative du terrain transidentitaire français, et d’autre part sur un corpus de huit cents documents audiovisuels déposés à l’INA de 1946 à nos jours.
Comprendre les processus de l’évolution des représentations au regard des mutations du terrain (associations et collectifs transidentitaires, personnes transgenres et transsexes) depuis les origines de la médiatisation des trans à la télévision, est l’enjeu essentiel de cette thèse. Le dispositif du Genre y apparaît comme le substrat et le moteur du fonctionnement hégémonique d’un modèle co-construit, lequel modèle demeure paradoxalement minoritaire sur le terrain. L’étude des glissements sémantiques du lexique médiatique des transidentités - le qualificatif de « fait divers » disparaît peu à peu au profit de celui de « fait de société », qui cède lui-même progressivement la place à la notion subversive d’ « égalité des droits » – permet de décrire et d’analyser les liens objectifs qu’entretiennent des représentations sociales et des représentations médiatiques devenues désormais consubstantielles.
Contact :
karine.espineira@free.fr

• Régis Revenin soutiendra sa thèse en histoire contemporaine intitulée "Les garçons, l’amour, la sexualité : une jeunesse sous surveillance ? (Paris, 1945-1975)" le vendredi 7 décembre 2012, à 14 heures, en salle C1605, au 16e étage du centre Pierre Mendès France de l’Université Paris 1, 90 rue de Tolbiac, Paris 13e.
Jury :
Éric Fassin, professeur à l’Université Paris 8 (rapporteur).
Laurence Loeffel, professeure à l’Université Lille 3.
Pascal Ory, professeur à l’Université Paris 1 (directeur de thèse).
Rebecca Rogers, professeure à l’Université Paris Descartes (rapporteure).
Fabrice Virgili, directeur de recherche au CNRS.
Contact :
regisrevenin@free.fr

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5 - POSTE :

• Candidatures CNRS au Centre Emile Durkheim
Les candidat.e.s aux concours du CNRS dans les sections 36 et 40 peuvent solliciter le soutien du Centre Emile Durkheim – science politique et sociologie comparatives (UMR 5116, Sciences Po Bordeaux, Université Bordeaux Segalen, CNRS). Les projets inscrits dans les problématiques de Genre et en particulier Genre et santé sont particulièrement bienvenus dans le cadre de la participation du Centre Emile Durkheim au cluster d’excellence METISS (Méthodes de recherche interdisciplinaires sur les relations Santé Société). Les personnes intéressées sont invitées à prendre contact avec le directeur et le directeur adjoint de l’unité (a.roger@sciencespobordeaux.fr ; eric.mace@u-bordeaux2.fr). Il leur est demandé d’envoyer avant le 7 décembre un Curriculum Vitae et un projet de recherche, ce dernier document ne devant pas nécessairement présenter une forme aboutie au moment de la prise de contact. Pour plus d’informations sur les membres et les activités du laboratoire, consulter le site suivant :http://www.centredurkheim.fr

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6 - EN LIGNE :

• Menaces sur les études genre à Abo Akademi (Finlande)
Le département des études genre (Women’s Studies) à
l’Université d’Abo (Turku) en Finlande est actuellement
sous la menace d’une réduction drastique de ses postes
académiques, sous prétexte d’économies
généralisées (mais curieusement ciblées sur les
seules études genre...).
Pour soutenir nos collègues, dont Harriet Silius,
professeure de Women’s Studies à Abo et ancienne
Présidente de l’association européenne des études
genre (ATGENDER), merci de faire circuler et de signer la
pétition ci-dessous :
http://www.petitions24.com/womens_studies_at_abo_akademi_university_in_finland_under_threat

• Cécile Rasselet (dir.), "Usage de la ville par le genre : les femmes"
Rapport d’étude de l’agence d’urbanisme Bordeaux métropole Aquitaine, 30 juin 2011.
Cette étude, initiée courant 2010, propose de mieux saisir l’enjeu républicain qui s’attache à la compréhension de l’usage de la ville par le genre. Il s’agit de déconstruire les représentations collectives qui présupposent que les usages urbains sont en général mixtes & peu différenciés entre hommes & femmes. En appliquant successivement le filtre du genre à l’étude statistique de la population, à l’écoute d’un panel de femmes & à la description de sites urbains, l’étude construit les bases d’une méthode jusqu’ici peu usitée en urbanisme.
http://www.aurba.org/content/download/1157/13093/file/usage%20de%20la%20ville%20par%20le%20genre.pdf

• Jennifer Merchant, "La « Guerre contre les femmes »", traduit par Kate McNaughton.
Cela fait maintenant presque deux ans que l’expression de « guerre contre les femmes » circule dans le langage politique et dans les médias dominants des deux bords du paysage politique, depuis les élections de mi-mandat de 2010, et elle est devenue encore plus répandue au cours des derniers mois. Cette expression est-elle le reflet d’une réalité quelle qu’elle soit ? Ou ne faisons nous ici qu’observer les efforts de la part des conservateurs au sein du Parti républicain d’attaquer Obama dès qu’ils en ont l’opportunité ? Il semblerait que l’on peut répondre « oui » à chacune de ces deux questions.
http://www.laviedesidees.fr/La-Guerre-contre-les-femmes.html

• Sylvain Lapoix, "La (non) parité révélée au cœur des sciences"
The Chronicle a visualisé la place des femmes dans les publications scientifiques du XVIIe siècle à nos jours en analysant les deux millions d’auteurs référencés par la base d’articles universitaires Jstor. Un travail de tri phénoménal pour un constat irrévocable sur l’absence totale de parité dans la communauté.
http://owni.fr/2012/11/13/la-non-parite-revelee-au-coeur-des-sciences/
http://chronicle.com/article/The-Hard-Numbers-Behind/135236/
http://chronicle.com/article/Woman-as-Academic-Authors/135192

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7 - PUBLICATIONS :

• Nouvelles Questions Féministes, "Métiers de service", Vol. 31, No2, Editions Antipodes, 159 pages, 32 chf, 25 €, ISBN 978-2-88901-079-0
Numéro sous la direction de Nicky Le Feuvre, Natalie Benelli, Séverine Perrin
Les métiers de service, qui impliquent une interaction entre un·e prestataire et un·e bénéficiaire, représentent aujourd’hui la forme majoritaire d’emploi dans les sociétés occidentales, surtout chez les femmes. La dimension relationnelle des métiers de service constitue un objet d’étude privilégié pour appréhender ces emplois, en comparaison à ceux de l’industrie, plus masculinisés.
Mais les métiers de service sont-ils vraiment plus « relationnels » que les autres types d’activité professionnelle ? Et pourquoi la dimension relationnelle est-elle si souvent mise en exergue lorsqu’on parle des métiers de service féminins peu qualifiés, alors qu’elle est généralement passée sous silence dans le cas des professions prestigieuses ? Ce questionnement constitue un enjeu majeur pour les recherches féministes sur le travail.
A partir de recherches portant sur les assistantes sociales, les physiothérapeutes, les éducatrices de la petite enfance, les surveillants de prison et les facteurs, les auteures du présent numéro tentent d’approcher ces questions à travers trois interrogations : la place du relationnel dans l’œil des chercheur·e·s ; la place du relationnel dans les récits des salarié·e·s ; le sens du travail relationnel au sein des métiers féminisés. Leurs textes mettent au jour les processus insidieux qui amènent les salariées à survisibiliser la dimension relationnelle de leur travail, souvent perçue comme « positive » et enrichissante, alors que cette dernière est ignorée, minimisée, voire invisibilisée dans les activités masculines. Ces articles montrent, en outre, que ce n’est pas tant la nature du travail qui détermine la perception de son caractère relationnel, mais plutôt les rapports sociaux de sexe entre les professionnel·le·s et leurs client·e·s.
Sommaire et infos :
http://www.antipodes.ch/nqf/206-nouvelles-questions-feministes-312

• Églantine Jamet-Moreau, Le Curé est une femme. L’ordination des femmes à la prêtrise dans l’Eglise d’Angleterre, L’Harmattan, 326 p., 33 euros. ISBN : 978-2-336-00003-9
Après un siècle de débats, l’Eglise d’Angleterre a pris la décision d’ouvrir le sacerdoce aux femmes en novembre 1992. Aujourd’hui encore l’Eglise anglicane reste divisée sur le sujet. A l’heure où la sphère du sacré semble, plus que toute autre, résister aux tentatives de déconstruction de la hiérarchie des sexes, les 40 témoignages de femmes prêtres réunis ici sont autant de preuves de la richesse et de la complexité d’un ministère mixte que refuse toujours l’Eglise de Rome.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=37974

• Feriel Lalami, Les Algériennes contre le code de la famille. La lutte pour l’égalité, Presses de Sciences Po, 25 euros. ISBN-13 978-2-7246-1254-7
Loi discriminatoire promulguée en 1984, le code de la famille va à l’encontre de l’égalité entre les hommes et les femmes, promise pendant la lutte pour l’indépendance et énoncée par la Constitution. Il cristallise les actions menées par les Algériennes qui militent pour cette égalité.
Malgré un environnement politique fait d’obstacles et de contraintes – poids de la période coloniale qui a réduit le statut des femmes à un enjeu d’identité nationale ; limites imposées aux libertés publiques par un régime autoritaire ; cycle de violences extrêmes des années 1990 qui a paralysé l’activité politique et compromis la poursuite du mouvement – les associations ont toujours su, avec pragmatisme, trouver de nouvelles ressources, en particulier au niveau international.
Un récit au plus près de la lutte des Algériennes pour le changement de leur statut, ponctué d’interrogations sur les perspectives qui leur sont ouvertes depuis la révision en trompe-l’œil du code de la famille en 2005.
http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/livre/?GCOI=27246100015160

• Anne-Sarah Bouglé-Moalic, Le Vote des françaises. Cent ans de débat, 1848-1944, PU de Rennes, 364 p., 19 euros. ISBN : 978-2-7535-2083-7
Près d’un siècle sépare la mise en place du suffrage universel (1848) à l’ordonnance du 21 avril 1944 décrétant l’égalité politique des hommes et des femmes en France. Entre ces deux dates, l’idée même de droit de vote féminin connaît une longue évolution analysée ici à la fois dans une perspective de genre et dans une perspective politique. L’une et l’autre sont nécessaires pour répondre aux multiples questions qui entourent le débat : pourquoi les Françaises ont-elles tant attendu, quels étaient les arguments utilisés par les défenseurs et les opposants à la réforme, quels en ont été les principaux obstacles ?
http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=3011

• Archives de Police criminelle, "Violences sexuelles", n° 34, Editions A. Pedone, 354 p., 39 euros. ISBN 978-2-233-00655-4
http://www.lgdj.fr/colloques-etudes-rapports/233808312/archives-politique-criminelle-2012-no34
http://www.pedone.info/

• Travail, genre, sociétés, "Variations France / Etats-Unis", La Découverte, 248 p., 25 euros. ISBN : 9782707174987
Poser la question du genre dans une perspective franco-américaine offre une clé de lecture particulièrement pertinente pour comprendre ces rapports complexes entre les deux sociétés. Deux sociétés où, par exemple, les femmes et les mouvements féministes ont eu à affronter le poids des logiques « naturalisantes » et de domination masculine, pour faire advenir les promesses de l’universalité des principes démocratiques - l’égalité de tous et toutes devant la loi, la liberté qui exige que les femmes puissent exercer leurs droits. Si dans les deux pays, l’émancipation des femmes s’est développée à l’aune d’un ordre sexué qui leur était défavorable, américaines et françaises ont été confrontées à des contextes différents. Ce numéro propose des approches par l’histoire, le droit, la sociologie, la démographie, l’économie. Il témoigne de la richesse de ce regard croisé entre les deux pays qui en dernière instance renouvelle notre compréhension du statut des rapports sociaux de sexe et des logiques de genre dans la constitution et dans la construction de nos sociétés démocratiques.
http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Variations_France__tats_Unis-9782707174987.html
 

• Marie-Josèphe Bonnet, Liberté, égalité, exclusion. Femmes peintres en Révolution 1770-1804, Editions Vendémiaire, 224 p., 20 euros. ISBN : 978-2-36358-041-2
« Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées », écrit Élisabeth Vigée-Le Brun lorsqu’elle rentre en France après avoir fui la Terreur. À la fin du règne de Louis XVI en effet, les femmes s’imposaient enfin dans l’art et ses institutions. Toute une génération émergeait aux côtés d’Élisabeth Vigée-Le Brun : Anne Vallayer-Coster, fameuse pour ses natures mortes, Adélaïde Labille-Guiard, qui fit école, Gabrielle Capet, Marie Guillemine Leroulx-Delaville, Marguerite Gérard ou Constance Charpentier…
Or ces artistes d’une grande valeur ne sont jamais devenues les égales des hommes dans le paysage culturel officiel de la Révolution ; l’Empire puis la Restauration ont achevé ce travail de censure et d’exclusion. Bien vite, il n’est plus rien resté du mouvement d’émancipation dont les bases avaient été posées dans les dernières années de l’Ancien Régime. Dans un univers politique et de représentations où triomphaient le culte de la virilité et la référence à l’Antiquité, les femmes ont été cantonnées à un genre étroit, sentimental et maternel, qui finira par tarir parmi elles toute production singulière.
http://www.editions-vendemiaire.com/index.php?mact=Catalogue,cntnt01,ouvrage,0&cntnt01ouvrage_id=51

• Maud-Yeuse Thomas, Karine Espinera, Arnaud Alessandrin (dir.), La Transyclopédie : tout savoir sur les transidentités, Les Editions Des ailes sur un tracteur, 338 p., 19,80 euros. ISBN 9781291103229
Parce qu’elles sont encore trop souvent reléguées aux rangs de la marginalité ou du spectacle, l’histoire, la culture, la réalité et la diversité des transidentités méritaient une "encyclopédie". Dirigée par trois chercheurs engagés dans la clarification des concepts qui entourent les trans : de l’histoire des associations, à l’évolution du droit, en passant par la culture et la santé, les médias, la sexualité (pornographie, prostitution...), les religions ou encore la transparentalité et la transphobie. Ils apportent leur éclairage, grâce à de nombreux contributeurs - sociologues, anthropologues, associations, artistes - sur les concepts de genre, de queer et d’intersex’, reviennent sur les hommes enceints, ou la notion de cyborg et de cisgenre, et sur des combats comme la dépsychiatrisation. Enfin, grâce au tour du monde des transidentités, par l’ethnologie et le droit comparé, cette première encyclopédie permet de comprendre les différences de perceptions des transidentités, du genre et du sexe...
http://www.desailessuruntracteur.com/


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