RING


Accueil > Textes > Annonces du RING > Annonces du RING - 1er juin 2007

Annonces du RING - 1er juin 2007


Date de mise en ligne : [01-06-2007]




[Annonces du RING]

[N’hésitez pas à m’adresser vos informations susceptibles d’intéresser les autres membres de notre réseau.
GG]

=================

SOMMAIRE :
1 - RING :
- Mise en ligne des Actes des journées "A propos des études de genre dans les pays européens. Où en sommes-nous ?"
2 - COLLOQUES :
- "Normes et Contre Normes : dés/humanisation des femmes et sexualités", 14 et 15 juin, Paris
- "Politiques du Care", 21-22 juin, Paris
- "Genre et action publique : la frontière public/privé en question", 8 juin, IEP de Paris
- "Empowering Women in Engineering and Technology", 6-8 juin, Tunis
3 - SEMINAIRES :
- "Epistémologie des études LGBTQ en France", 5 juin, Paris
- "Sexualités et genre - Violence et reconnaissance dans les travaux de Judith Butler", 5 juin, Paris
- "Judith Butler et Jacques Derrida : deuil et indécidabilité", 6 juin, CIP, Paris
- La subjectivité travestie : à la recherche d’une troisième voie/x dans la littérature féminine du XIXe siècle (France-Angleterre), 8 juin, ULIP, Paris
- "Corps dans le sport et genre", 19 juin, Paris
- "Des politiques publiques impuissantes ? Les voies et les impasses de l’égalité des sexes", 25 juin, Paris
4 - APPELS A CONTRIBUTIONS :
- Avant le 31 mai... - "Féminismes autour de la Méditerranée", NQF
- Avant le 15 juin - "Cache ce travail que je ne saurais voir ! Ethnographier le travail du sexe", U. de Neuchâtel (Suisse)
- Avant le 30 juin - "Qu’est-ce qu’une « bonne » oeuvre (quand on est une femme) ?", Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel
- Avant le 30 juin - "Les femmes dans l’action militante, syndicale et revendicative de 1945 à nos jours. Une promesse de renouveau au début du XXIe siècle ?", Lyon
- Avant le 1er juillet - "L’orientation des filles et des garçons vers l’enseignement supérieur", Montpellier
- Avant le 1er novembre - "Sphère privée vs sphère publique ? Rapports de genre et recomposition de l’espace social", Ecole doctorale Etudes Genre - Genève
Avant le 30 décembre - "Le féminisme face aux défis du multiculturalisme", Congrès de recherches féministes francophones, Rabat (Maroc)
- Women in French Studies
5 - DIVERS :
- La justice invalide la plainte de Daniel Welzer-Lang
- Master 2 professionnel « Genre & Politiques Sociales », Université de
Toulouse-Le Mirail
- Prix Irène Joliot-Curie
6 - PUBLICATIONS :
- Sylvie Chaperon, Les origines de la sexologie, 1850-1900
- "Gendering citizenship in Western Europe"
- Sexes, genre et politique, sous la direction de Catherine Achin
- Cyril Desjeux, Homosexualité et procréation : les prémices d’un matriarcat ?
- Nathalie Lapeyre, Les professions face aux enjeux de la féminisation

====

RING :

- La mise en ligne des Actes des rencontres européennes "A propos des études de genre dans les pays européens. Où en sommes-nous ?", organisées par le RING les 27 et 28 octobre 2006, est en cours.
Plus de la moitié des interventions sont déjà consultables sur le site du RING :
http://www.univ-paris8.fr/RING/activites/rencontres.euro.06.html

====

COLLOQUES :

- "Normes et Contre Normes : dés/humanisation des femmes et sexualités"
14 et 15 juin
Université Paris Diderot CEDREF
Site Javelot 103/105 rue Tolbiac 75013 Paris
Avec le soutien du RING, ICT, Efigies, LAS, Mairie de Paris.
Programme :
Jeudi 14 juin
9h15 : ouverture du colloque
Florence Binard, Maître de conférences, Université Paris Diderot, CEDREF, ICT et Natacha Chetcuti, Doctorante, Université Paris Diderot, CEDREF, EHESS, LAS.
9h45 : Début des ateliers
9h45 à 12h30 : Usage des normes et transgressions
Présidente de séance : Maryse Jaspard, Maîtresse de conférences, Institut de Démographie de l’Université Paris1. Discutante : Marie-Elisabeth Handman, Maîtresse de conférences, EHESS, membre du Laboratoire d’anthropologie sociale, coordinatrice de l’équipe Altérité, sexualités, santé du LAS.
Usages des normes et mises en valeurs de leurs pratiques dans les discours des prostituées mobilisées contre la loi sur le racolage. Malika Amaouche, Doctorante anthropologie politique, EHESS Paris, France.
Les réactions des personnes prostituées face aux violences. Agi Fôldhazi, Doctorante en sociologie, Université de Genève, Suisse.
Les prostituées de rues à Florence aujourd’hui. Maria Francesca Faussone, Doctorante en anthropologie sociale, EHESS Paris, France.
Les mots de la rue tunisoise. Le parler populaire comme indicateur des représentations populaires du féminin et de la sexualité féminine. Sonia Ben Soltane, Doctorante en urbanisme, Université d’Aix-Marseille, France.
9h45 à 12h30 : L’impensable, l’invisible et le monstrueux
Président de séance : Numa Murard, Professeur, Université Paris Diderot. Discutante : Brigitte Lhomond, Sociologue CNRS, laboratoire Triangle, Lyon.
Sexualités féminines et visibilité médiatique, effets sociopolitiques de la stigmatisation pour les femmes vivant avec le sida. Maria Mensah, Professeur de sociologie, Université du Québec, Montréal, Canada.
Le « hors champ » du sexuel : les Anciens et les relations entre femmes. Sandra Boehringer, PRAG de lettres classiques, Université Marc Bloch Strasbourg 2, France.
Sexualité lesbienne et catégories de genre : l’hétéronormativité en milieu de travail. Line Chamberland, Professeure de sociologie, IREF, UQAM, Canada et Julie Théroux-Seguin, Maître-assistante, Canada, IREF, UQAM, Canada.
Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations. Gwénola Riccordeau, Contractuelle d’enseignement en sciences sociales, Université de Lille 3, France.
Evolution dans le temps et dans l’espace d’un marquage corporel de genre : l’excision. Isabelle Gillette Faye, Sociologue, chef de projet du programme européen de lutte contre les mutilations génitales féminines en Europe, GAMS, Agence Intergouvernementale de la Francophonie.
Déjeuner : 12h30 à 14h30
Début des ateliers : 14h30
14h30 à 17h30 : Sexualités genres et théories féministes
Présidente de séance : Dominique Fougeyrollas, IRISES-Université Paris Dauphine, Université Paris Diderot, CEDREF. Discutante : Françoise Gaspard, Maîtresse de conférences, EHESS Paris, historienne et sociologue.
Constructions of Sexuality in Prostitution and traffic. Maria De Angelis, Professeur de sciences humaines et sociales, University of Bradford West Yorkshire, Angleterre.
Renormer “la” lesbienne féministe des années 1970. Diane Lamoureux, Professeur de science politique, Université de Laval, Québec, Canada.
Exclusion des prostituées de la théorie féministe contemporaine. Viviane Namaste, Professeure agrégée en études féministes, Université Concordia Montréal, Canada.
Quand le voyage en parenté s’égare en lesbophobie : analyse critique des Métamorphoses de la parenté Maurice Godelier. Nathalie Rubel, Doctorante en philosophie, Université de Lille 3, France.
“La peste occidentale” identitarisme ethnique, antiféminisme et invisibilisation des lesbiennes. Bronwyn Winter, Professeur, School of Languages and Cultures, University of Sydney, Australie.
14h30 à 17h30 : Résistances et relation aux normes
Présidente de séance : Liliane Crips, Maître de conférences d’études germaniques, Université Paris Diderot, ICT, CEDREF. Discutante : Gail Pheterson, Maître de conférences HDR, département de psychologie, Université de Picardie Jules Vernes, Amiens.
Jeunes lesbiennes : représentations, faits et modes de résistance. Dominique Bourque, Professeur adjoint en littérature, Université d’Ottawa, Canada.
Normes sexistes, insubordinations subversives. Soeur Juana de La Cruz : en Amérique Latine au XVIIème siècle un contrepoint dialectique au libéralisme naissant. Ana-Liési Thurler, Professeur de sociologie, Université de Brasilia, Brésil.
Brésil : trente années de résistance féministe à la violence sexiste. Lourdes Bandeira, Professeur de sociologie, Université de Brasilia, Brésil.
L’intervention sociale face aux travailleuses du sexe : résistance et mobilisation collective au Québec. Mélina Bernier, Doctorante en travail social, Université du Québec, Montréal, Canada.
Travailleuses du sexe dans le mouvement des femmes au Québec. Louise Toupin, Chargée de cours, Etudes Féministes, Universités Montréal, Ottawa, Canada.
Fin de la journée : 18h00
Vendredi 15 juin
9h30 Début des ateliers
9h30 à 12h30 :
Représentations culturelles de la transgression
Président de séance : Eric Fassin, Professeur agrégé à l’ENS, chercheur à l’IRIS, CNRS, EHESS, Paris 13, INSERM. Discutante : Brigitte Rollet, Senior Lecturer in French Cultural Studies à ULIP, University of London Institute in Paris.
“Moi je m’balance” Sur la figure féministe de la “sorcière” dans la Fiancée du Pirate de Nelly Kaplan. Hélène Fleckinger, Doctorante en cinéma, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, France.
Une fiction sexuelle pas comme les autres. L’idée et les figures de la “déviance” dans la représentation de la sexualité dans la trilogie des jeunes filles de Catherine Breillat. Claudine Le Pallec Marand, Doctorante études cinématographiques et audiovisuelles, Université Paris 8, France.
“Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer” Roman de Dany Laferrière. Lori St Martin, Professeur de littérature, Université du Québec, Montréal, Canada.
Pratiques sexuelles et pratiques esthétiques : provocation (critique) ou transgression. Thérèse St Gelais, Professeur d’histoire de l’art, Université du Québec, Montréal, Canada.
N’être plus qu’un sexe : lecture de Folle, de Nelly Arcan. Isabelle Boisclair, Professeur de littérature québécoise, Université de Sherbrooke, Canada.
9h30 à 12h30 :
Monde médical et construction des normes
Présidente de séance : Hélène Rouch, Professeure agrégée de biologie, co-directrice de la collection Bibliothèque du féminisme aux éditions L’Harmattan. Discutant : Michel Prum, Professeur, Université Paris Diderot et directeur du GRER (Groupe de Recherche sur l’Eugénisme et le Racisme/ICT).
La stigmatisation du cerveau sexuel féminin : les contrôles de l’Utéromanie et Hypocondrie par les neuromédecins entre 1820-1860. Bernard Andrieu, Professeur d’épistémologie du corps et des pratiques corporelles, Université de Nancy 2, France.
Sexualité des sportives : contradictions dans les discours biomédicaux sur la pratique physique et sportive des femmes de 1880 à 1922. Anaïs Bohuon, Doctorante en Staps, Université Paris 11, France.
La baisse ou absence de désir sexuel (après l’accouchement) : pathologie ou syndrome d’un problème social. Caroline Hirt, Ethnologue, Université de Neuchâtel, Suisse.
Femmes sans enfant à l’ère de la médicalisation : stigmates, retournements et brèches. Laurence Tain, Maître de conférences en sociologie/démographie, Université de Lyon 2, France.
L’excès attribué au féminin : un stigmate de la psychanalyse ? Mildred Salas, Doctorante en psychologie, Université Paris Diderot, France.
Déjeuner : 12h30 à 14h30
14h30 à 17h30 :
Sexualités, racialisations, complicités et résistances
Présidente de séance : Marie-Blanche Tahon, Professeure, département de sociologie et d’anthropologie, Université d’Ottawa. Discutante : Jules Falquet, Maître de conférences, Université Paris Diderot, responsable du CEDREF et membre du CSPRP.
Lesbian, queer of colour. Paola Bacchetta, Associate Professor, Department of Gender and Women’s Studies at University of California-Berkeley and Director Beatrice Bain Research Center and Berkeley Gender Consortium at University of California-Berkeley, Matt Richardson, Assistant Professor, University of Texas, Roshanak Khesti, Presidential Postdoctoral Fellow, Department of Gender and Women’s Studies, University of California-Berkeley, USA.
Dévirilisation ou déshumanisation des esclaves Antillais ? Arlette Gautier, Professeur de sociologie, Université de Brest, France.
17h45 :
Réflexions finales : Florence Binard, Maître de conférences, Université Paris Diderot, CEDREF, ICT et Natacha Chetcuti, Doctorante, Université Paris Diderot, CEDREF, EHESS, LAS.
Cocktail de clôture
Accès Site Javelot :
Université Paris Diderot, Sciences Sociales CEDREF Dalle des Olympiades, 103/105 rue de Tolbiac 75013 Paris
Métro : Tolbiac. Bus 62, 64, 83 arrêt Tolbiac-Baudricourt
Au niveau du 103 de rue Tolbiac, prendre les escaliers pour accéder à la Dalle des Olympiades.
L’entrée de l’ Université Paris Diderot est à gauche du magasin Franprix.
Renseignements :
00 33 (0)1 44 27 56 23 cedref@ccr.jussieu.fr ou fg@univ-paris-diderot.fr

- "Politiques du Care"
Colloque international
21-22 juin
Au Conservatoire National des Arts et Métiers
Amphithéâtre C. Abbé Grégoire,
292 avenue Saint-Martin, 75003 Paris.
Métro Arts et Métiers ou Réaumur Sébastopol
Organisé par Pascale Molinier (CNAM-LPTA)
Patricia Paperman (Paris VIII-Institut Marcel Mauss)
Sandra Laugier (Université Picardie-CURAPP)
dans le cadre du programme Éthique et politique du care
de l’ACI « Terrains, techniques, théories »
Ministère de la Recherche
Présentation :
Le mot care, très courant en anglais, est à la fois un verbe qui signifie « s’occuper de », « faire attention », « prendre soin », « se soucier de » et un substantif qui pourrait selon les contextes être rendu en français par soins, attention, sollicitude, concernement. Il est plus souvent compris comme une vertu ou une disposition, ce qui permet un déplacement des questions morales, mais risque de laisser de côté sa portée politique.
Selon Joan Tronto, le care est un concept ou mieux un idéal politique qui décrit ou dessine les qualités des citoyens pour une société démocratique. Il devient un outil pour une analyse politique critique quand nous utilisons ce concept pour révéler des rapports de pouvoir. Nous voudrions poursuivre la réflexion sur l’éthique du care, engagée dans un certain nombre de travaux récents, par une exploration des différentes dimensions des politiques du care. Il s’agit de mettre en évidence la force critique de la perspective du care : sur les politiques sociales, les pratiques ordinaires, les traitements de la famille dans les politiques publiques, et la théorie politique.
Comment peut-on parler du caredans l’espace public ? Quelles en sont les représentations possibles, les expressions privées et publiques ? Qui peut en parler et comment, sous quelles formes, avec quel ton, et avec quels effets ?
Ce sont les questions autour desquelles nous souhaitons réunir des réflexions issues de traditions et disciplines diverses, et tirer un bilan des expériences visant soit à publiciser le care, soit à le faire entrer en discussion avec les modes de pensées dominants.
Programme :
jeudi 21 juin
9h30 -Ouverture du colloque. Introduction
Sandra Laugier, Pascale Molinier, Patricia Paperman
10h-12h30 - Joan TRONTO(Hunter College, City
University of New York) :
Democratic Caring and Caring Democracies
Discutants : Layla Raïd (Université Bordeaux III -
CURAPP)
Bertrand Guillarme (Université Paris VIII, IUF)
Présidente : Liane Mozère (Université de Metz)
14h30 - 17h Evelyn NAKANO GLENN(Center for Race
and Gender, Berkeley) :
Forced Labor : Citizenship, Status Duty, and Women’s
Obligation
Discutantes : Elsa Dorlin (Paris 1)
Danièle Kergoat (GTM, CNRS, Paris)
Présidente : Geneviève Cresson (IFRESI/CNRS, Université
Lille 1)
vendredi 22 juin
9h30-11h15 Nina ELIASOPH(University of Southern California, Los
Angeles)
Publicizing Intimacy and Measuring Volunteer Work : crisscrossed moral
horizons in a US « youth civic engagement project »
Discutante : Patricia Paperman (Paris VIII, I.M.M.)
Présidente : Claudette Lafaye (ParisVIII, I.M.M.)
11h30-12h30 Sandra LAUGIER(Université Picardie Jules Verne -
CURAPP) et Sabine CHALVON-DEMERSAY(I.M.M., CNRS-
EHESS)
Expressions publiques du care.
Présidente : Sophie Richardot (Université Picardie - CURAPP),
14h30-17h Table rondeInstitutions et frontières du care
Animée par Pascale Molinier (CNAM, Paris)
Michel BALAT(psychanalyste)
Le care dans la phase végétative du coma
Aurélie DAMAMME(Centre de Sociologie des pratiques et
représentations politiques, Paris VII) et
Patricia PAPERMAN(Paris VIII, I.M.M.)
Le travail du care dans la famille : délimitations et transformations
Annemarie MOL(Université Twente, Pays-Bas)
Logique du care, logique du choix. Vivre avec le diabète
Nathalie ZACCAÏ-REYNERS(Université libre de Bruxelles)
Relations institutionnelles et proximité
17h-17h30 : Clôture du colloque
Entrée gratuite.
Inscription (et attestation de présence si besoin) sur place.
Les traductions des conférences en anglais seront disponibles
sous forme papier pour les participants.
Les discussions se dérouleront en français.
Renseignements :
molinier@cnam.fr ; Patricia.Paperman@ehess.fr ; sandra.laugier@u-picardie.fr

- "Genre et action publique : la frontière public/privé en question"
IEP de Paris – Ecole doctorale. Journée d’étude de l’école doctorale.
8 juin, au Cevipof, 98 rue de l’Université, Paris 7e
Programme complet : http://ecoledoctorale.sciences-po.fr/genre.htm

- "Empowering Women in Engineering and Technology"
International Colloquium
6-8 juin, Tunis
Programme complet : http://www.wfeo.org/women/program.html

====

SEMINAIRES :

- "Epistémologie des études LGBTQ en France"
Séminaire doctoral "Genre & sexualités" - Efigies
Mardi 5 juin 2007, 18h-..., « Salle du Conseil » (2e étage, à droite de l’escalier), Maison des Initiatives Etudiantes [MIE], 50 rue des Tournelles, Paris 3e, métro Bastille, Bréguet Sabin ou Chemin Vert. Entrée libre.
"Epistémologie des études LGBTQ en France".
Coordination de la séance : Mickaël BERTRAND et Massimo PREARO.
Infos : Régis Revenin : regisrevenin@noos.fr

- "Sexualités et genre - Violence et reconnaissance dans les travaux de
Judith Butler"
Débat entre Judith Butler et Monique David-Ménard :
"Polysémie de la reconnaissance"
mardi 5 juin de 12h à 14h
amphi C 4 - 1er étage
La Halle aux Farines
6-10 esplanade des Grands Moulins - 75013 Paris
Métro/RER C : Bibliothèque François Mitterrand
Pour mieux vous situer sur ce nouveau site, vous pouvez voir les plans
de la Halle aux Farines à l’adresse suivante :
http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf">http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf>http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG/includes/halle_plans0_5.pdf <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...> <http://www.diderotp7.jussieu.fr/PRG...>
Infos :
Centre d’études du vivant
tournou@univ-paris-diderot.fr
01 57 27 65 12

- "Judith Butler et Jacques Derrida : deuil et indécidabilité"
Dans le cadre du séminaire "Corps et Subjectivités" d’Eric Hamraoui,
Françoise Collin donnera une conférence intitulée :
"Judith Butler et Jacques Derrida : deuil et indécidabilité"
Mercredi 6 juin de 18h30 à 20h30.
Séance au Collège International de philosophie
Ouverte à toute personne intéressée
Amphi Stourdzé, Carré des Sciences, 1 rue Descartes, 75005 Paris.
Thème de la séance avec Françoise Collin :
En France, à la fin du XXe siècle, vingt-cinq ans après la parution du
Deuxième sexe et à la faveur du mouvement féministe, se sont opposées pour
des raisons théoriques et conjoncturelles deux grandes écoles interprétatives de la différence des sexes, l’une - dialoguant avec la psychanalyse - qui souligne l’importance indépassable de la morphologie corporelle, l’autre qui la nie au profit de la neutralité universalisante du sujet.
Issue de la philosophie, la pensée dite post-moderne prétend dépasser ce
dilemme en valorisant la catégorie du « féminin » (Deleuze) ou de la « 
différance » (avec un a) ou de l’« indécidable » (Derrida) mais d’une manière qui reste essentiellement conceptuelle.
Peut-on rapprocher la pensée d’une Judith Butler (et plus généralement la
queer theory) de ce courant ? Mais Butler, à la lumière de la psychanalyse,
introduit dans la pensée de la « différance » la question du ’deuil’ que
nécessite toute position sexuée - toute forme d’incarnation - même
transgressive. Peut-on faire l’économie de la dualité morphologique de
l’incarnation même dans son dépassement, peut-on faire l’économie de
l’orientation et de la structure désirante sans retomber dans un
universalisme relooké ? C’est une question.
Francoise Collin,écrivain, philosophe,spécialiste de Maurice Blanchot
(Maurice Blanchot et la question de l’écriture,éd.Gallimard,I973,rééd.Tel
I988) et de Hannah Arendt (Hannah Arendt, Cahiers du Grif, I985, et Hannah
Arendt : L’homme est-il devenu superflu ?éd.Odile Jacob, 99)
Enseigne à Bruxelles jusqu’en I983 puis à Paris . Fonde en 73 la première
revue féministe de langue française Les Cahiers du Grif (I973-I996).Publie
entre autres livres sur la question :Le différend des sexes sexes, éd.Pleins
feux, I999,Je partirais d’un mot, éd.Fusart, 2OOO,Les femmes de Platon à
Derrida , (en collab.avec E.Pisier et E.Varikas,éd.Plon, I999),Parcours
féministe, éd.Labor, 2OO5, ainsi que de très nombreux articles en revues ou
volume collectifs à paraître en recueils.

- "Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel"
Responsables : Delphine Naudier et Brigitte Rollet
Vendredi 8 juin 2007 de 18h à 20h
Nicole Albert (chercheuse) et Fabienne Moine (Université de Paris X Nanterre)
La subjectivité travestie : à la recherche d’une troisième voie/x dans la littérature féminine du XIXe siècle (France-Angleterre)
Lieu du séminaire : ULIP (University of London Institute in Paris) dans la salle Turner Room du British Council, 9-11 rue de Constantine, 75007 Paris (métro Invalides ou Assemblée Nationale)

- "Corps dans le sport et genre"
Mardi 19 juin 2007 (14h15-17h00)
Dans le cadre du séminaire UMR5145 & IEC "Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire aux carrefours des sciences de la vie et des sciences humaines"
intervention de Catherine Louveau, professeure en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives au Laboratoire Sports, Politique et Transformations Sociales à Université Paris XI (ORSAY), membre du Comité directeur et du Comité scientifique de l’Institut Emilie du Châtelet.
Site Mnhn Jardin des Plantes, Amphithéâtre Rouelle, entrée par la rue Cuvier 75005 Paris.

- "Des politiques publiques impuissantes ? Les voies et les impasses de l’égalité des sexes"
Lundi 25 juin 2007 14h30-17h30
Salle Georges Lavau – Centre de recherches politiques de Sciences po
98 rue de l’Université, 75007 Paris. Métro solférino/assemblée nationale/musée d’Orsay
Organisée par Eléonore Lépinard Post-doctorante /ISP-Gapp ENS Cachan
et Janine Mossuz-Lavau Directrice de recherche Cevipof/CNRS
Alors que les politiques d’égalité des sexes se sont multipliées depuis plusieurs décennies, les progrès réels sont souvent lents, les impasses nombreuses et les résultats obtenus parfois ambivalents. L’égalité apparaît ainsi comme un domaine où les politiques publiques échouent de façon récurrente : s’agit-il d’un défaut dans leur conception ? Leur légitimation ou encore leur mise en œuvre ?
Pour réfléchir aux conditions d’élaboration des politiques d’égalité des sexes, aux discours qui les légitiment et les sous-tendent, et aux modalités de leur application, cette conférence réunit les auteures de trois ouvrages parus récemment, qui seront discutés par un-e intervenant-e.
En croisant les regards disciplinaires –histoire, sociologie, science politique et droit-, les périodes historiques, les domaines de politique publique, et les approches méthodologiques cette conférence propose d’entamer une réflexion sur l’évolution des politiques d’égalité des sexes, leurs limites et les conditions de leur dépassement.
Catherine Achin (MCF, Paris 8), Eléonore Lépinard (Post-doctorante ENS-Cachan) et Juliette Rennes (MCF, Lyon 2)
présenteront :
Sexes, genre et politique. Catherine Achin et alii, Economica, 2007
L’égalité introuvable, La parité, les féministes et la République. Eléonore Lépinard, Presses de Sciences po, 2007
Le mérite et la nature. Une controverse républicaine : l’accès des femmes aux professions de prestige 1880-1940. Juliette Rennes, Fayard, 2007
Ces ouvrages seront discutés par : Pierre Muller – Directeur de recherche, Centre de recherches politiques de Sciences po / CNRS
Danièle Lochak – Professeure, Université Paris X Nanterre
Daniel Sabbagh – Directeur de recherche, CERI Sciences po

===

APPELS A CONTRIBUTIONS :

- Avant le 31 mai...
"Féminismes autour de la Méditerranée"
Nouvelles Questions Féministes 27(3), 2008
Coordination : Elisabeth Bäschlin, Ghaïss Jasser, Hélène Martin, Séverine Rey
Nous cherchons des contributions qui s’inscrivent dans une perspective
féministe anti-essentialiste, matérialiste et radicale, et qui décrivent les
situations actuelles des diverses sociétés méditerranéennes, à travers des
analyses théoriques ou des pratiques politiques et sociales. Les oppressions
vécues par les femmes étant multiples, nous nous intéressons aussi à toute
étude articulant le genre dans des systèmes de pouvoir qui construisent des
catégories telles que la classe, la race, la nationalité ou la sexualité. Nous sommes enfin particulièrement attachées à la question de l’émancipation des femmes : qu’est-ce que cela veut dire dans les pays et les différents groupes sociaux autour de la Méditerranée ? Comment des femmes comprennent et souhaitent cette émancipation ? Quelles sont les bases de références pour les différents groupes féministes : références internationalistes (droits humains), « identitaires » (traditions), religieuses ? Par quels moyens, demandent-elles, et obtiennent-elles, leurs droits dans la société patriarcale ? Quels sont les obstacles rencontrés et les alliances contractées ?
Les propositions d’articles (résumé de 2 pages environ, soit 5000 signes) sont à envoyer d’ici au 30 mai 2007 à l’adresse suivante : severine.rey@unil.ch
(réponse aux auteur·e·s juillet 2007).
La publication des articles se fera en français (des traductions peuvent être envisagées). Après sélection des propositions, une première version de
l’article complet (maximum 40’000 signes espaces inclus, version qui sera
soumise à évaluation) vous sera demandée pour fin janvier 2008.
Voir appel détaillé sur :
http://www2.unil.ch/liege/nqf/NactusNQF.html#CFPMediterranee

- Avant le 15 juin
"Cache ce travail que je ne saurais voir ! Ethnographier le travail du sexe"
Colloque international - MAPS. Université de Neuchâtel, Suisse, les 24 et 25 janvier 2008
Présentation :
La prostitution jouit d’une curieuse forme de distinction scientifique : le « plus vieux métier du monde » n’est en réalité étudié sous l’angle de la sociologie du travail que depuis récemment et cela de manière remarquablement timide. Ce paradoxe s’étend plus généralement aux nombreuses autres formes de travail liées à l’industrie du sexe (danseuse de cabaret, escorte, masseuse, actrice de films pornographiques) où l’on trouve des femmes qualifiées de « faciles » censées mener des vies « difficiles », sans pour autant que la principale raison de leur présence dans ces secteurs - le travail rémunéré - soit examinée avec soin.
Cette invisibilité s’explique en partie par les multiples rapports qui lient ces formes de travail à l’illégalité, quand bien même la sociologie de la déviance s’est intéressée à de nombreuses activités délictuelles ou criminelles. La prostitution étant prescrite en tant que telle, elle n’était pas classée comme « métier » à côté de celui de secrétaire, de menuisier ou d’infirmier. Or, depuis la légalisation de la prostitution dans plusieurs pays européens, dont la Suisse, la question de son statut de « métier » sans guillemets se pose de manière frontale. Et force est de constater qu’elle suscite des oppositions, tant du côté des moralistes traditionnels (ou nouveaux) que du côté de certains courants du féminisme. Ce problème de classement lié à la nature hautement stigmatisée du travail prostitutionnel apparaît avec une clarté violente quand on examine son rapport aux autres secteurs de l’Etat : bien que légal, le travail dans l’industrie du sexe ne sera jamais proposé à un chômeur ou à une chômeuse par un conseiller en placement, et risque de priver une mère de la garde de ses enfants en cas de divorce. Décidément, la prostitution n’est pas un métier comme les autres.
L’invisibilité du travail effectué dans l’industrie du sexe est également un effet des autres formes d’illégalité qui guettent ces professionnel-le-s, très souvent des migrant-e-s totalement ou partiellement sans autorisation de séjour et/ou de travail. Les études menées auprès de ces personnes montrent bien que les difficultés dont elles témoignent avec le plus d’urgence n’ont le plus souvent que très peu à voir avec leur activité en tant que telle. C’est surtout la vulnérabilité supplémentaire liée à la stigmatisation de ce travail ou à l’illégalité migratoire qui leur pose les plus grands défis, avec son cortège de menaces de la police, d’escroquerie et de chantage exercés par les passeurs, les collègues, les tenanciers de bar, les gérants d’appartements et autres intermédiaires.
Dans cet appel à contributions, nous souhaitons partir du constat de l’invisibilité du travail sexuel pour poser la question de sa description empirique : en quoi consistent exactement les différentes formes de travail sexuel rémunéré ? Quelles « formations » nécessite-t-il ? Comment est-il structuré dans le temps (contrôle sur le rythme, la durée et la régularité du travail) et dans l’espace, aussi bien collectif (localisation dans les villes, les banlieues) qu’intime (répartition des fonctionnalités au sein de l’espace de travail) ? Au-delà de l’activité sexuelle « en soi », quelles sont les autres activités liées à la pratique de ces formes de travail ? Comment les personnes concernées le représentent-elles, comment décrivent-elles ce qu’elles ont appris et ce qu’elles veulent encore apprendre, ce qu’elles peuvent y trouver, ce qu’elles n’aiment pas, voire ce qui les fait souffrir ? Sur quels critères qualifient-elles leurs collègues de « bon-ne-s », « doué-e-s » ou au contraire « incompétent-e-s » pour ce travail ? Est-ce qu’elles-mêmes pensent que c’est un « métier » et comment le justifient-elles ?
Ces questions seront mises en lien avec la circulation croissante des personnes et des images dans ce monde hautement transnational qu’est l’industrie du sexe : comment expliquer que de plus en plus de migrant-e-s travaillent dans ce secteur et quelles sont leurs situations ? Comment les facteurs de genre, de classe et d’ethnicité/race sont-ils construits, articulés, mis en scène et superposés dans les pratiques et les représentations liées à ces activités ? De quelle manière des facteurs migratoires comme le type de statut de séjour - ou justement le manque de statut - influencent-ils la nature même de ce travail ? L’objectif est de récolter des matériaux ethnographiques qui permettent d’entrevoir les différentes formes du travail sexuel rémunéré et ses liens avec les logiques de genre, de classe et de race.
Notre démarche se veut volontairement descriptive, car une meilleure compréhension empirique de ce travail nous semble incontournable si nous souhaitons entrer de manière nuancée et respectueuse dans les débats sur les politiques étatiques et internationales dans ce domaine. Loin de nier la dimension de contrainte qui s’exerce à différents niveaux dans le « choix » d’exercer ce type d’activité - allant des processus socio-économiques de déqualification et de marginalisation des personnes sans grande formation professionnelle aux formes les plus violentes qui caractérisent certains réseaux internationaux de trafic d’êtres humains - ce colloque a pour but de rendre compte de façon ethnographique des activités, méconnues car stigmatisées, qui constituent le quotidien de ces formes de travail. Nous considérons que les actrices et les acteurs principaux du marché du travail sexuel ont quelque chose à nous apprendre sur leurs activités, même si leurs positions ne suffisent pas à elles seules à clore les débats. Ainsi, ce colloque privilégiera-t-il les études à caractère empirique dans lesquelles les points de vue, les expériences et les circonstances de vie de ces professionnel-le-s occupent une place centrale.
Les abstracts doivent comprendre entre 1’000 et 2’000 signes et être envoyés à Marylène Lieber (marylene.lieber@unine.ch) pour le 15 juin 2007. Nous demanderons les textes complets des contributions retenues pour le 15 décembre 2007. Un colloque sera organisé autour de conférences plénières et de workshops, lors desquels l’accent sera mis sur la discussion des textes mis à disposition de tout-e-s les participant-e-s.
Organisatrices de la conférence : Prof. Janine Dahinden (MAPS), Loïse Haenni (Institut d’ethnologie), Prof. Ellen Hertz (Institut d’ethnologie), Marylène Lieber (MAPS), Alice Sala (Institut d’ethnologie).

- Avant le 30 juin
"Qu’est-ce qu’une « bonne » oeuvre (quand on est une femme) ?"
Séminaire de recherches Rapports sociaux de sexe dans le champ culturel
Responsables : Delphine Naudier et Brigitte Rollet
Alors que, universalisme oblige, il est rare qu’une oeuvre soit envisagée
par la critique dominante en fonction du sexe, de l’appartenance ethnique,
de la préférence sexuelle ou autres caractéristiques individuelles, la
réception des oeuvres est cependant le plus souvent biaisée par ces même
spécificités, aussi tues et niées soient-elles. Ainsi, louer un-e cinéaste
beur parce qu’il n’y a pas de problématique liée à l’immigration maghrébine
dans son film, un-e auteur-e francophone dont l’écriture toucherait à
l’universel, ou encore une cinéaste qui ferait un « cinéma d’homme »,
implique des attentes préalables marquées par ce qui contribue à forger
l’identité de l’artiste.
Nous souhaitons durant les séminaires de l’année prochaine, travailler sur
les questions de réception dans son acception la plus large : nous nous
interrogerons donc sur ce qui fait une « bonne oeuvre » -pour les critiques
cela s’entend- quand on est une femme, sur les critères de sélection et
d’appréciation, ainsi que sur l’intériorisation possible par les artistes
femmes de ces schémas de distinction, et/ou les formes que peuvent prendre
les alternatives aux normes. Dans quelle mesure peut-on parler de formatage
ou d’auto-censure dans les productions culturelles dont les femmes sont les
auteures, à l’aune des « bonnes oeuvres » ou des « chef d’oeuvres » de leurs
homologues masculins ? Une perspective comparative des modalités de
réception d’oeuvres d’artistes féminins et masculins pourra d’ailleurs être
envisagée. A partir de créations féminines ayant survécu au temps et à
l’oubli, nous nous interrogerons aussi sur les critères d’appréciation et
leur variabilité selon les époques et les arts, ainsi que sur les
différentes formes de postérité auxquelles ces oeuvres donnent lieu. Nous
étudierons aussi les réactions/réceptions des publics par rapport à ces
oeuvres, et tout ce qui, de près ou de loin et d’une façon ou d’une autre
permet de les évaluer. Poser la question très large de la réception
permettra aussi d’envisager celles des normes, des goûts et des implicites
idéologiques de leur constitution.
Nous invitons donc toute proposition touchant à cette problématique, quelles que soient les époques et les formes artistiques concernées, sous forme d’un résumé d’une quinzaine de lignes, avant le 30 juin 2007, à faire parvenir à :
Delphine Naudier : delphine.naudier@csu.cnrs.fr
et
Brigitte Rollet : b.rollet@ulip.lon.ac.uk

- Avant le 30 juin
"Les femmes dans l’action militante, syndicale et revendicative de 1945 à nos jours. Une promesse de renouveau au début du XXIe siècle ?"
28 et 29 mars 2008, Université Lyon 2
Ce colloque se propose, dans une perspective pluridisciplinaire et comparative, d’établir un état des lieux des recherches et des questionnements relatifs aux mobilisations et à l’engagement des femmes dans le monde du travail, à partir de la seconde moitié du XXe siècle et jusqu’à nos jours. Son objet central concerne l’appropriation militante par les
femmes de cet aspect de la sphère publique que constitue le monde du
travail salarié, sous l’angle de leur engagement syndical, associatif,
politique et de leur implication dans des mouvements de revendication et
de grève.
Vous trouverez le texte intégral de présentation du colloque ainsi que
l’appel à contributions et son formulaire sur le site suivant :
http://www.colloque-femmes-militantismes.org
Les projets de communications doivent parvenir aux membres du bureau à
l’aide du formulaire présent sur le site pour le *30 juin* 2007.
Membres du bureau du conseil scientifique :
* Michaël Attali (Grenoble 1, SENS)
* Sophie Béroud (Triangle, ENS/LSH)
* Didier Chabanet (Faculté de droit et de science politique, Lyon 2)
* Jacqueline Gautherin (Éducation & Politiques, Lyon 2 /INRP)
* André D. Robert (Éducation & Politiques, Lyon 2/INRP)
* Michelle Zancarini-Fournel (LARHRA, CNRS)

- Avant le 1er juillet
"L’orientation des filles et des garçons vers l’enseignement supérieur"
Cahiers du CERFEE, Centre de Recherche sur la Formation, l’Education et l’Enseignement, Université Montpellier 3. Appel à contribution pour le numéro 25 (novembre 2008)
Dans ce numéro 25 des Cahiers du CERFEE, nous proposons tout d’abord de repérer l’évolution de la répartition par sexe des étudiants selon les filières en pointant les permanences et les changements les plus pertinents, puis de mettre en évidence quels sont les contextes et les conditions qui permettent à des filles de s’engager vers des études encore peu prisées par leur sexe et comment finalement une filière en dix ou vingt ans peut « renverser » son taux de féminisation ? Ensuite, comment expliquer que les garçons se détournent de certaines filières vers lesquelles ils s’orientaient auparavant et qu’ils ne se tournent pas plus vers des filières à dominante féminine ? Appel complet : http://recherche.univ-montp3.fr/cerfee/IMG/pdf/appel_a_contribution_CERFEE_25.pdf
Modalités : Les propositions d’articles devront parvenir à la responsable du numéro 25 pour le 1er juillet 2007.
Elles comporteront : un titre précis, le nom du ou des auteur-e-s avec la mention de leur appartenance institutionnelle et le projet d’article comportant 3000 signes maximum, times 12
Délai d’envoi des contributions : 1er juillet 2007
Contact : Christine Fontanini CERFEE, christine.fontanini@free.fr

- Avant le 1er novembre
"Sphère privée vs sphère publique ? Rapports de genre et recomposition de l’espace social"
Ecole doctorale Etudes Genre - Genève
29 et 30 novembre 2007. Hostellerie des Chevaliers. Gruyère.
Présentation :
La distinction entre ce qui relève du public et ce qui ressort du privé est à la base de la pensée occidentale. Depuis les années 1970, la revendication féministe pour un égal accès des femmes aux droits « masculins » s’est enrichie d’une réflexion sur le caractère construit et historique des concepts de sphère privée et publique, voire, dans une posture plus radicale, d’une contestation de la distinction elle-même. De fait, les implications de cette division dans la structuration des rapports de genre sont aujourd’hui démontrées. Il est généralement admis que l’association du masculin à la sphère publique a contribué à l’exclusion des femmes du jeu politique mais aussi du marché du travail, à leur assignation à des tâches domestiques et à leur attribution d’un sens moral « différent » — relevant du sentiment et de la proximité plutôt que de la justice abstraite— ces éléments jouant conjointement pour renforcer un ordre social dit « patriarcal ».
Ce colloque s’inscrit dans une démarche d’actualisation de cette problématique chère aux études genre. Son but est d’interroger la façon dont la division entre sphère publique et sphère privée opère aujourd’hui dans le registre du genre, dans un contexte qui a changé. D’une part, les relations entre l’Etat, la société civile, la famille, le marché et les individus se modifient —contribuant à brouiller les repères entre public et privé (on pense aux types d’« espaces » produits par les nouveaux médias, aux nouvelles technologies de reproduction, etc.). De l’autre, les relations hommes - femmes évoluent, du fait de l’accès formel (mais aussi réel) des femmes à la sphère publique, d’un investissement (quoique minime) des hommes de la sphère domestique et de la remise en question progressive du caractère « naturel » l’hétérosexualité.
Comment l’ordre de genre se fait-il l’écho de ces transformations ? La division public/privée est-elle toujours opérante pour rendre compte de ce qui se joue aujourd’hui dans les relations hommes-femmes ? Dans quelle mesure cette division demande-t-elle à être reformulée à la lumière de nouvelles réalités sociales (ou approches théoriques). Ce colloque abordera ces questions du point de vue de différentes disciplines des sciences humaines et sociales. Trois axes de réflexions seront privilégiés :
1. La division public/privé comme principe structurant les relations de genre
On s’interrogera ici sur la façon dont la division public/privé permet aujourd’hui de rendre compte de la construction des rapports de genre. Dans quel contexte et par quels nouveaux mécanismes cette division se révèle-t-elle encore opérante ? On pense par exemple à la persistance du partage inégal des tâches malgré les politiques de l’égalité, au discrédit du féminin, à la structure inégalitaire du marché du travail. Peut-on à l’inverse identifier des contextes dans lesquels cette division se révèlerait au service d’une émancipation des femmes ? Des domaines variés peuvent être concernés, comme la construction des identités de genre, la redéfinition des rôles sociaux, des actions ou des mobilisations.
2. Les nouvelles définitions du privé et du public et leurs usages socio-politiques
Les termes « privé » et « public » renvoient à différentes significations. Dans la doctrine libérale, le dualisme vient renforcer la frontière de la liberté individuelle contre le pouvoir de l’Etat. Cette division a-t-elle encore un sens, trente ans après le slogan « le personnel est politique » et à l’heure du « féminisme d’Etat » ? Comment les traditionnels thèmes « féminins et privés » (avortement, prostitution, famille) sont-ils socialement codés ? Qu’entend-on par privé, privatif, public, intime, domestique et comment rendre compte des évolutions sémantiques ? Dans quels contextes ces concepts ont-il été remobilisés ? L’attention pourrait se porter sur l’instrumentation du privé et du public dans le cadre des revendications sociales ou de leurs modulations par les institutions et les élites.
3.Multiculturalisme, migrations, économie mondialisée :
le « public/privé » au delà du genre
La division public-privé dans le domaine du genre peut aussi être analysée dans le contexte de l’ouverture des espaces nationaux ou locaux (mondialisation de l’économie, migration, multiculturalisme) – de la pluralisation des modes de vie et de l’individualisation des trajectoires personnelles. Il s’agit de savoir comment les individus réorganisent leur rapport au public et au privé selon le sexe - mais en même temps selon l’origine, la religion, le statut social ou toute autre variable structurante de l’ordre social. La question des effets possibles de ces recompositions du public/privé sur l’homogénéité des catégories de sexe peut être posée.
Ce colloque privilégiera la rencontre entre chercheurs confirmé(e)s et débutant(e)s. Participeront notamment Amy G. Mazur (Department of Political Science, Washington State University) et Jacqueline Heinen (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yveline). Les jeunes chercheurs/euses et les doctorant(e)s dans une discipline des sciences humaines et sociales sont bienvenu(e)s. Les discussions se dérouleront sur deux jours, la langue officielle du colloque est le français. Les frais de séjour sont pris en charge. Une publication sera envisagée. Le nombre de places est limité.
Les résumés (2500-3000 signes espaces compris) ainsi qu’une brève biographie de quelques lignes doivent parvenir à barbara.lucas@politic.unige.ch pour le 20 juin 2007. Les réponses seront données à la fin du mois du juin.
Les papiers (35’000 signes espaces compris) seront à envoyer avant le 1er novembre 2007

- Avant le 30 décembre
"Le féminisme face aux défis du multiculturalisme"
Le prochain congrès de recherches féministes francophones se tiendra du 10 au 14 Juillet 2008 à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Mohammed V de Rabat Agdal (Maroc). Le titre donné à cette rencontre est : Le féminisme face aux défis du multiculturalisme.
Voici la note de présentation envoyée par les organisateurs :
Le féminisme et le multiculturalisme, deux concepts qui, sans doute, ont alimenté bien des débats, à la fin du XX siècle et plus particulièrement au début de ce 3ième millénaire. Pour certains/nes le féminisme et le multiculturalisme sont considérés d’emblée comme des concepts opposés. Cette opposition fait largement l’objet de débats entre chercheurs/res, féministes, militants/tes du Sud et du Nord. Depuis plus d’une décennie, ces débats gagnent les espaces politiques et deviennent par conséquent des débats publics qui opposent les partisans de l’universalité où le principe de l’égalité, mis en avant, ne peut composer avec la spécificité culturelle, fondée sur la complémentarité des rôles sociaux. Pour d’autres, ces deux concepts ne sont pas antinomiques, le principe de l’égalité n’exclue pas le respect de l’identité culturelle.
La question des inégalités en droits et des discriminations subies par les femmes est l’un des griefs les plus importants contre l’idée d’octroyer aux groupes culturels la liberté de vivre conformément à leurs valeurs culturelles et pratiques.
L’intérêt de l’étude du conflit entre le féminisme, caractérisé par la revendication des femmes à ne pas être désavantagées par leur sexe, à jouir de la même dignité et du même choix de vie que les hommes, et le multiculturalisme, appréhendé dans son contexte social, économique et politique, caractérisé par la revendication du respect des droits des groupes et de la protection de leurs modes de vie, n’est plus à souligner. L’interrelation entre culture et genre concernant l’inégalité et le contrôle des femmes par les hommes, est encore un sujet de débat, de controverses et de polémiques.
Les critiques du multiculturalisme sont fondées sur le fait que le respect de certaines valeurs culturelles n’améliore pas la condition des femmes dans des sphères culturelles souvent patriarcales, fondées sur la discrimination des sexes dans l’espace privé et l’exclusion des femmes de l’espace public.
En retraçant l’histoire des débats sur la « différence » qui ont occupé le mouvement féministe depuis les années soixante jusqu’à aujourd’hui, on relève de nombreuses impasses. En effet, la discussion, d’abord centrée sur l’opposition « égalité - différence », a connu une seconde phase concernée par les « différences entre les femmes » pour enfin parvenir au troisième stade actuel, occupé par le thème des « différences croisées multiples : genre, race, classeŠ ». Aucune des positions ne permet d’opérer une distinction pertinente entre les revendications identitaires qui sont démocratiques et celles qui ne le sont pas, entre les différences justes et les différences injustes. De ce fait, aucune de ces positions ne peut servir de fondement à une politique féministe viable. Ni l’une ni l’autre n’est capable d’établir un lien entre une orientation culturelle fondée sur l’identité et la différence, d’une part, et une politique sociale de justice et d’égalité d’autre part.
Le débat se brouille avec la montée en force des discours sur l’identité culturelle. Lors de la conférence sur « Population et Développement » au Caire en 1994, ce discours s’est imposé, il s’est confirmé avec la 4° conférence sur les femmes à Beijing où certains groupes ont mobilisé le religieux comme moyen de contestation contre toutes les formes de domination : culturelle, économique, politiqueŠ
Le débat se complique par de nouvelles questions relatives aux alliances : comment le féminisme et l’alter mondialisme peuvent-ils ensemble lier la lutte contre les inégalités économiques et sociales ? Comment le mouvement universaliste peut-il composer avec les mouvements revendiquant le respect intégral de leur culture et de leur référentiel religieux ? Comment le mouvement démocratique peut -il inclure les femmes tout en respectant leur culture, souvent patriarcale ? La laïcité est-elle la seule garantie de la cause des femmes ?
Les questions sont nombreuses, importantes, complexes, multi - dimensionnelles et d’une grande sensibilité.
Sans doute, partout dans le monde la spécificité des droits est en train de gagner du terrain au détriment de l’universalité des droits et c’est la question des droits des femmes qui occupe le devant de la scène internationale, elle devient un enjeu politique majeur.
Les féministes d’hier et d’aujourd’hui ont-elles la même vision de l’évolution, des obstacles et des défis ? Les féministes du Sud et du Nord parlent-elles le même langage ? Ont-elles les mêmes priorités ? Partagent-elles le même idéal ? Donnent-elles le même sens à l’égalité, à la citoyenneté, à la dignité ? Pourquoi les femmes africaines revendiquent-elles la décolonisation de la recherche féministe ? Que comportent les concepts de tolérance, de respect de la différence ? Quel seuil de la tolérance, quelles limites de la différence culturelle ?
Même si ces questions ne sont pas nouvelles, le contexte actuel les remet à l’ordre du jour de façon accrue.
Toutes ces questions renvoient à des débats essentiels. Le féminisme et les féministes sont interpellés, notamment depuis que des femmes revendiquent le droit d’être féministes et d’être musulmanes. De quelles significations sont- elles porteuses ? Sont-elles identiques quels que soient les lieux et les contextes ? Peut-on parler d’un féminisme religieux ?
Quelle est la portée et quelles sont les limites de ces nouvelles revendications / aspirations individuelles et /ou collectives ? En quoi participent-elles aux transformations sociales et politiques ?
C’est pourquoi ce 5° congrès des recherches féministes se propose une réflexion approfondie de ce débat, il tentera d’interroger tout ce que cache ce débat pour déconstruire les processus à l’¦uvre dans les positionnements d’incompréhension, de rejet, de repli symptomatique significatifs « d’un choc des ignorances » plutôt que d’un choc des cultures.
Il se propose également d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion et d’autres perspectives pour passer à une autre phase du débat sur la différence qui viserait à lier l’orientation politique fondée sur la différence culturelle à une politique d’égalité sociale.
Pour privilégier un échange fructueux entre chercheurs/res, que la langue de Georges Sand unit, nous proposons au débat les axes suivants qui intègrent les dimensions sociale, économique, culturelle et politique et interrogent les aspects théoriques, méthodologiques et pratiques du féminisme, pour la simple raison que ce sont les femmes, leur statut et leur condition, qui sont au c¦ur même de tous les débats de société.
Les axes du 5° congrès
1er Axe : Le féminisme en évolution : approche historique
- Du féminisme au genre : continuité ou rupture ?
2ème Axe : le féminisme entre universalisme et revendication identitaire
- Féminisme et religion : que dire des femmes musulmanes se réclamant du courant féministe ?
- Féminisme et laïcité : le féminisme doit-il être toujours laïc ?
3° Axe : Le féminisme au service de quel développement ?
- Féminisme et développement : le développement peut-il composer avec les inégalités de genre ?
- Féminisme et alter- mondialisme : Quels combats possibles ensemble ?
4° Axe : Féminisme et modernité
- La modernité en tant que dynamique de changement entretient des relations importantes avec le féminisme, faut-il accepter que l’accès à la modernité soit le même pour tous et toutes ou bien des voies différentes sont elles possibles ?
5° Axe : Féminisme et démocratie : la démocratie a-t-elle toujours été au service des intérêts des femmes ?
6° Axe : la recherche féministe est-elle toujours au service de l’action des mouvements des femmes ?
Timing du 5° Congrès
- Appel à communication : le 1er juin 2007
- Réception des propositions de communication et des abstracts : 30 décembre 2007
- Sélection des communications : 15 février 2008
- Réception des interventions finalisées : 15 Mai 2008
- Tenue des travaux du 5° Congrès : 10-14 Juillet 2008
Pour plus de détails et d’informations quant aux objectifs du congrès et quant aux modalités de participation (bulletin de participation), veuillez contacter la directrice du congrès : malikabenradi@yahoo.fr
http://groupegregam.blogspot.com/

- Women in French Studies, revue savante annuelle de l’association WIF lance un appel à contributions auprès des universitaires et chercheur-e-s. La revue, avec comité de lecture, publie des articles en anglais et en français sur tout aspect concernant les femmes dans les littératures et cultures d’expression française. Women in French Studies décerne chaque année un prix au meilleur essai écrit par un-e doctorant-e. La revue est membre du Conseil des éditeurs de revues savantes et ses articles sont répertoriés dans la Bibliographie de la Modern Language Association.
Les chercheur-e-s peuvent soumettre trois copies de leur article (soumission anonyme) à l’attention de Catherine R. Montfort (cmontfort@scu.edu), WIF Studies Executive Director, Dept. Modern Languages and Literatures, 500 El Camino Real, Santa Clara University, Santa Clara, CA 95053, USA.
Site internet de l’association WIF : http://www.ipfw.edu/ilcs/WIF
Suivre le MLA Style pour les essais en anglais. En français,
respecter les règles typographiques appropriées (modèle franco-canadien).

====

DIVERS :

- "La justice invalide la plainte de Daniel Welzer-Lang
Le tribunal correctionnel de Toulouse a rendu hier sa décision : Daniel Welzer-Lang est débouté de sa plainte en diffamation.
En janvier et juillet 2005, Daniel Welzer Lang avait déposé des plaintes pour diffamation à l’encontre de celles qui avaient publiquement dénoncé les agressions sexuelles de celui-ci.
http://avft.org/article.php?id_article=309
Après l’audience du 14 mars, la décision du Tribunal correctionnel de Toulouse avait été mise en délibéré au 30 mai.
Catherine Le Magueresse (Présidente de l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail (AVFT), juriste), Marie-Victoire Louis (ex-présidente de l’AVFT et chercheuse au CNRS) ont été relaxées. Leur défense était axée sur la réalité des violences dont il était accusé.
Les six autres enseignantes, chercheuses, membres de l’Association Nationale des Etudes Féministes (ANEF), qui avaient plaidé la nullité de forme de la plainte, sont également relaxées.
Nous attendons le jugement rédigé pour faire une analyse sur le fond.
La responsabilité de l’Université et du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche est, encore une fois, posée.
Cet enseignant est toujours professeur d’Université.
Nos lettres (in “20 ans de lutte contre les violences sexuelles et sexistes au travail”, p. 174 à 177, AVFT, décembre 2006) au président de l’université et au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, à l’origine de la plainte de D. Welzer-Lang, sont toujours d’actualité et appellent des réponses.
Nous voulions néanmoins partager ce succès avec vous qui avez été si nombreuses et nombreux à nous soutenir.
Catherine Le Magueresse et Marie-Victoire Louis
Paris, le 31 mai 2007
Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail
(AVFT Libres et Egales)
BP 60108 - 75561 Paris cedex 12
Permanence téléphonique : 01 45 84 24 24, du lundi au vendredi de 9h30 à
15h00 et "nocturne" le mardi de 18h30 à 20h30.
Fax : 01 45 83 43 93
contact@avft.org www.avft.org
L’AVFT a pour objet la prévention et la lutte contre les violences sexistes
et sexuelles dans les relations de travail"

- Master 2 professionnel « Genre & Politiques Sociales », Université de
Toulouse-Le Mirail
Objectifs :
Ce Master professionnel vise à former des futurs responsables de l’Action
sociale, en les sensibilisant aux enjeux des politiques sociales du point de
vue de l’égalité entre les femmes et des hommes.
Ce Master (niveau bac +5), créé en 1993, propose une formation appréhendant l’ensemble des politiques sociales sous l’angle des rapports sociaux de sexe.
Sa spécificité réside dans le recours à des méthodologies et à des
problématiques nouvelles, peu appliquées à ce jour au secteur social.
II s’agit d’apprécier ce qui participe à la reproduction/transformation des
rapports sociaux de sexe dans la conception et la mise en application de
mesures présumées neutres à cet égard.
A partir d’une analyse approfondie des modes d’intervention de l’Etat et des
collectivités territoriales, ainsi que les instances supra-nationales (Union
européenne), les étudiant(e)s acquièrent une maîtrise du contexte
institutionnel de l’Action sociale et sont formé(e)s aux outils d’intervention en faveur de l’égalité entre les sexes dans tous les domaines des politiques sociales (selon les principes du « mainstreaming »).
Débouchés professionnels :
Le Master professionnel Genre et Politiques Sociales débouche sur des emplois liés à la conception, la mise en œuvre et/ou l’évaluation des politiques sociales au sein de diverses structures professionnelles.
Il s’agit principalement d’emplois de chargé(e) de mission à l’égalité
hommes-femmes), de chargé(e) d’étude, de conseillère/conseiller d’insertion,
d’attaché(e) territoriale, de directrice/directeur d’association, etc. Ces
emplois de l’Action sociale peuvent être rattachés aux services déconcentrés de l’Etat (Délégation régionale aux droits des femmes et de l’égalité, DDASS, etc.), aux collectivités territoriales (Conseil régionaux, Conseils généraux, communes) ou au secteur associatif (CIDF, Missions locales, SOS Femmes solidarité, Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS), etc.).
Equipe pédagogique :
L’équipe pédagogique du Master est composée majoritairement de sociologues, mais une approche pluridisciplinaire des politiques sociales et des rapports sociaux de sexe est favorisée dans l’ensemble des enseignements. Par ailleurs, les professionnels de terrain interviennent régulièrement dans les différentes unités d’enseignement.
Le Master permet la rencontre des savoir-faire analytiques et des pratiques dans le but de former des professionnel(le)s responsables de l’Action sociale.
Public :
Le recrutement dans ce Master s’effectue à l’issu de la validation d’un Master 1 en sciences sociales et humaines dans une université française ou étrangère ou bien par le biais de la formation continue (éventuellement avec validation des acquis professionnels – VAP, ou validation des acquis de l’expérience - VAE).
Organisation de la formation :
Le Master comporte 450 heures de cours, dont un tiers d’enseignements
théoriques, et au moins 14 semaines de stage professionnel obligatoire.
Calendrier 2007-2008 :
. Le mercredi 20 juin 2007 : date limite de réception des candidatures pour les personnes résidantes à l’étranger ou en cas de procédure spécifique VAE ou VAP 85.
. Le vendredi 7 septembre 2007 : date limite de réception des candidatures pour les personnes résidantes en Métropole, hors procédure VAE ou VAP 85.
. Le jeudi 13 septembre 2007 : Présélection des dossiers et convocations pour les auditions
. Le lundi 24 septembre 2007 : Auditions devant le jury de sélection et
classement des candidatures.
Pour plus d’informations :
Pour toute démarche administrative liée à 1’inscription au Master, y compris
l’envoi des dossiers de candidature, veuillez vous adresser au secrétariat de la formation :
Madame Catherine Brisson – Master Genre et Politiques Sociales – UFR SES -
Département de sociologie - Université Toulouse-Le Mirail – 5 Allées Antonio
Machado – 31058 Toulouse Cedex 09 - Tél : 33 (0)5 61 50 48 86 – Fax : 33
(0)5 61 50 46 60
e-mail : iupsocio@univ-tlse2.fr
Site Internet : http://www.univ-tlse2.fr/socio
http://www.univ-tlse2.fr/SODM2_950/0/fiche___formation/&RH=ACCUEIL
Si vous désirez recevoir la plaquette d’informations, contactez :
lapeyre@univ-tlse2.fr

- Le Prix Irène Joliot-Curie est destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France. A cette fin, le Prix, créé en 2001, met en lumière les carrières exemplaires de femmes de science qui allient excellence et dynamisme.La Mission pour la Parité du Ministère délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche est chargée de l’organisation de ce Prix. Date limite d’envoi des dossiers : 15 juin 2007
Merci de relayer l’information
Infos : http://www.recherche.gouv.fr/parite/action/index.htm

====

PUBLICATIONS :

- Sylvie Chaperon, Les origines de la sexologie, 1850-1900, Editions Audibert, 22 €
Normal ou déviant ? En matière de sexualité, l’Église a longtemps tracé la frontière entre comportements licites et conduites « contre nature ». C’est au milieu du xixe siècle que des médecins, s’inspirant de Claude Bernard, commencent à élaborer une physiologie de la volupté qui se veut détachée de tout interdit religieux, mais qui bien souvent les sécularise. Les uns, simples praticiens, écrivent des guides pratiques destinés aux couples, dans lesquels ils vantent les plaisirs réguliers du mariage.
Les autres, psychiatres, neurologues et criminologues, s’efforcent d’expliquer les « déviations maladives de l’instinct génésique » qu’ils observent chez des patients internés dans les asiles, ce qui les conduit à envisager la sexualité en dehors des lois de la reproduction. Le maître incontesté de cette « psychopathologie sexuelle » est l’aliéniste viennois Richard von Krafft-Ebing. Mais des savants français y contribuent aussi de façon décisive. Ce livre explore leurs théories et l’ordre sexuel qu’elles définissent, notamment en fonction de la hiérarchie des sexes.
Des théories qui sont remises en question dès la fin du siècle, d’abord par des psychologues, puis par des mouvements militants, néo-malthusien, féministe et homosexuel, dont les critiques aboutiront à la naissance de la sexologie.

- "Gendering citizenship in Western Europe. New challenges for citizenship research in a cross-national context"
by Ruth Lister, Fiona Williams, Anneli Anttonen, Jet Bussemaker, Ute Gerhard, Jacqueline Heinen, Stina Johansson, Arnlaug Leira, Birte Siim, Constanza Tobio and Anna Gavanas.
The Policy Press, 2007, 19,99£
Synopsis :
This cross-national study explores a key concept in contemporary European political, policy and academic debates and demonstrates the value of a multi-level conceptualisation of citizenship.
Full Description :
This is a collectively written, inter-disciplinary, thematic cross-national study which combines conceptual, theoretical, empirical and policy material in an ambitious and innovative way to explore a key concept in contemporary European political, policy and academic debates.
The first part of the book clarifies the various ways that the concept of citizenship has developed historically and is understood today in a range of Western European welfare states. It elaborates on the contemporary framing of debates and struggles around citizenship. This provides a framework for three policy studies, looking at : migration and multiculturalism ; the care of young children ; and home-based childcare and transnational dynamics.
The book is unusual in weaving together the topics of migration and childcare and in studying these issues together within a gendered citizenship framework. It also demonstrates the value of a multi-level conceptualisation of citizenship, stretching from the domestic sphere through the national and European levels to the global.
The book is aimed at students of social policy, sociology, European studies, women’s studies and politics and at researchers/scholars/policy analysts in the areas of citizenship, gender, welfare states and migration.
Infos :
https://www.policypress.org.uk/catalog/product_info.php?cPath=10086&products_id=920

- Sexes, genre et politique, sous la direction de Catherine Achin, Economica, 2007, 15,20€
On a souvent avancé que les femmes allaient faire de la politique autrement, voire remédier à la "crise de la représentation". Six ans après l’entrée en vigueur de la loi sur la parité, qu’en est-il vraiment ? Le meilleur équilibre des sexes dans la représentation politique a-t-il affecté la question du genre, autrement dit les rapports sociaux historiquement établis entre le masculin et le féminin et leurs effets sur les comportements des hommes et des femmes ? Avec la parité, les stéréotypes de genre ont-ils été affaiblis ou au contraire renforcés ?
Au terme d’une enquête sociologique de plusieurs années, menée par une équipe de chercheuses et chercheurs de plusieurs universités, ce livre propose, pour la première fois, un bilan complet de la "parité" en politique.

- Cyril Desjeux, Homosexualité et procréation : les prémices d’un matriarcat ? Analyse stratégique du processus de décision d’avoir un enfant dans un couple homosexuel, L’Harmattan, coll. "Logiques sociales", 2006, 308 p., 25,50€
Compte rendu : http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=1942

- Nathalie Lapeyre, Les professions face aux enjeux de la féminisation, Octarès, 2006, 218 p., 23€
Compte rendu : http://www.liens-socio.org/article.php3?id_article=1386


RING
(Réseau Interuniversitaire et
interdisciplinaire National sur le Genre)
Bâtiment D - Salle 226
Université Paris 8
2 rue de la Liberté
93526 Saint-Denis - Cedex 02
tél. 01 49 40 73 49
mél ring@iresco.fr
http://www.univ-paris8.fr/RING

Haut de page

Fichiers de syndication :


Statistiques :


Le site contient 4383 articles

Info / contacts :


Navigation / Syndication :