Couleur de la morale, morale de la couleur. Actes du colloque de Montbéliard
16-17 septembre 2005
sous la direction de Jean-Loup Korzilius
avec la collaboration de Catherine Chédeau
volume broché 26 x 19,5 cm, 338 pages, 70 illustrations noir et blanc et couleurs.
Prix de souscription jusqu’au 1er mars 2010 : 36 euros. Prix de vente en librairie : 45 euros.
« (...) que l’on prenne l’intitulé dans un sens (« couleur de la morale ») ou dans l’autre (« morale de la couleur »), il préexiste toujours d’abord une morale, (...), qui dicte in fine nos comportements et avec laquelle il faudra s’arranger (...), ou contre laquelle on souhaitera s’élever.
Ainsi conditionnés (...), en pensant « couleur » nous songeons à quelque chose qui est à part, sans relation directe avec le concret et nécessaire (...). Si bien que (...) nous reproduisons involontairement le schéma de la dévalorisation du fait chromatique et de son appréhension utilitariste.
(...) il en va en effet tout autant de la détermination de notre point de vue de chercheurs sur un sujet à la fois visuel et éthique. Au décloisonnement des disciplines répond donc, à travers le décloisonnement du chromatique et du moral, le désir de respecter (...) la mutabilité de leur interactivité et (...) de souligner le caractère provisoire de notre point de vue sur eux. »
Sommaire :
Introduction : Propos éthiques et chromatiques
par Jean-Loup Korzilius
Première partie : Valeurs théoriques :
Jean-Loup Korzilius, Couleur, morale et féminité dans l’oeuvre de Philipp Otto Runge ; Georges Roque, Moralisation de la couleur en France au XIXe siècle ; Jean-Pierre Guillerm, La couleur et le féminin dans la critique picturale de la seconde moitié du XIXe siècle ; Jacques Le Rider, Couleur pure et katharsis dans la modernité française et allemande, de Rilke et Hofmannsthal à Proust et Claude Simon ; John Tain, Les Fauves, les couleurs les primitifs ; Bernard Fauchille, Eisenstein et la couleur, fausse morale, vraie idéologie ; Alexandre Rolla, Stéphane Bordarier, Étienne Bossut, une certaine idée de la monochromie.
Deuxième partie : Nuances métaphoriques :
Magali Bélime Droguet, Le château d’Ancy-le-Franc : quelques réflexions sur le rôle de la couleur dans une demeure de la Renaissance ; Christoph Wagner, “Sprezzatura” coloriste, “Sprezzatura” morale. Métaphores visuelles dans le portrait de la Renaissance italienne ; Emmanuelle Lopez, Le vert, couleur sacrée ou couleur profane ? ; Fernando Antonio Baptista Pereira, “... les miracles que font les couleurs et leur grande force...” : la symbolique de la couleur chez Francisco de Holanda ; Bernard Bouteille, Couleurs, sens, valeurs au cinéma ; Anna Baranek, Paysages sémantiques.
Contact :
jean-loup.korzilius@univ-fcomte.fr