Bercot Régine

Professeure

Chercheur au CRESPPA (Centre de Recherche Sociologique et Politique de Paris)- équipe GTM (Genre, Travail, Mobilités) UMR 7218- 59-61 rue Pouchet – 75849 PARIS CEDEX 17

Mail : reginebercot@gmail.com

Présentation des thématiques de recherche : grands axes de recherches :

Mon activité de recherche s’est orientée autour de trois grandes thématiques.

Les métiers et professions

L’activité de travail de service et les coopérations problématiques

Les effets de l’organisation sur le travail et la santé selon le genre

Les métiers et professions

J’ai travaillé sur différents métiers dans le secteur de santé : les chirurgiens , infirmières et cadres de santé, médecins en lien avec leur activité de travail et leur place dans l’organisation en réseau ou dans les services de l’hôpital.

Le prestige des professions et ses failles. Huissiers de justice, chirurgiens et sociologues (avec A. Mathieu-Fritz), éd. Hermann, collection société et pensées, 313 p., 2008.

En s’appuyant principalement sur des données empiriques issues de plusieurs recherches (sur les huissiers de justice, les chirurgiens) ou en reprenant les résultats d’enquêtes déjà réalisées (sur les sociologues), nous montrons comment les représentations négatives émergent lors des interactions sociales et servent de support aux acteurs au cours de ces dernières. Nous cherchons également à identifier les causes de ces représentations. S’il est très largement admis aujourd’hui que les productions symboliques des acteurs sociaux circulent et évoluent le long des réseaux, dans le cadre des interactions sociales et dans celui de leurs relations avec des ressources symboliques objectivées (comme les livres, la télévision, Internet, etc.), il reste cependant à en saisir les origines, au-delà du fait que l’« on connaît quelqu’un qui… », que l’« on a entendu dire… », que les médias ont évoqué le cas de tel professionnel incompétent…, etc. L’analyse s’efforce ainsi de comprendre de quelle façon toutes ces images négatives véhiculées à propos de certains professionnels deviennent acceptables socialement. S’il est vrai que les individus véhiculent telle ou telle représentation parce qu’ils l’ont intégrée de façon plus ou moins non consciente au contact de leur « entourage », il n’empêche que ces individus parviennent à les rationaliser a posteriori. Dans d’autres cas, ce n’est pas seulement parce qu’elles sont adoptées plus ou moins visiblement par des proches que les individus vont y adhérer. C’est précisément ces modes de production symbolique « rationnels » que nous mettons en lumière dans la seconde partie de leur analyse.

La crise de recrutement des chirurgiens français : entre mythes et réalités, avec A. Mathieu-Fritz, Revue Française de Sociologie, n° 4, 2007.

La crise de recrutement des chirurgiens français est souvent présentée – par les journalistes, les hommes politiques, les chirurgiens eux-mêmes, etc. – comme l’expression d’une « crise des vocations » constituant la conséquence logique des changements qui affectent la chirurgie (judiciarisation, augmentation des primes d’assurances en responsabilité civile professionnelle, baisse du pouvoir d’achat, etc.). Après avoir présenté ces évolutions, leur contexte et leur impact sur la perception de la profession, nous montrons que la crise de recrutement s’explique principalement par la réduction pendant une quinzaine d’années du numerus clausus à l’entrée de l’internat-qui a largement contribué au vieillissement du groupe professionnel- et que le recul des choix pour la chirurgie parmi les meilleurs candidats reçus au concours de l’internat est directement lié à la féminisation des étudiants en médecine et non pas à une « crise des vocations ». Les raisonnements sur lesquels se fonde l’analyse d’une crise de recrutement sont de type paralogique.

Les groupes professionnels en tension . Frontières, tournants, régulations, R. Bercot, C.Gadea, S. Divay (dir.), Octares, Collection Le Travail en débats 2012.

Dans un deuxième temps, je me suis intéressée à la socialisation des jeunes et à la carrière des femmes chirurgiennes. Les femmes sont désormais majoritaires à réussir le concours d’entrée en médecine et sont très bien placées au classement des ECN. La question se pose de savoir quelles spécialités elles vont choisir, comment elles vont investir l’activité de chirurgie notamment en terme de durée du travail. J’ai rendu compte des carrières de différentes générations (modalités du choix, manière dont les femmes sont accueillies dans les univers de la chirurgie, points d’appui qu’elles peuvent rencontrer). Je me suis intéressée aux orientations des femmes dans les différents types de chirurgie et aux modalités de socialisation différentes selon les spécialités (Revue Française des Affaires Sociales, 2011)

Activité de travail et service : les coopérations problématiques

J’aborde le travail en le considérant comme action à la fois individuelle et collective. Cette action dans le travail diffère de l’action en général : elle s’exerce dans un cadre contraint, celui du rapport salarial. Elle s’appuie sur des coopérations diversifiées au sein de cercles sociaux variés.

Illustration : « Que devient le travail collectif dans des groupes entrecroisés et transitoires ? Une analyse simmelienne » (avec Frédéric De Coninck) Gérer et comprendre, n°72, juin 2003, (pp.69-78).

Différentes analyses de sciences sociales ont mis en évidence le fait que nombre d’activités de travail reposent sur des groupes de travail correspondant à des collectifs stables et bien délimités et sur des coopérations fines au sein de ces collectifs. Cette coopération, construite dans la proximité et la familiarité, suppose, le plus souvent, en effet, un réseau social stable et construit dans la durée qui permet de structurer les échanges. Pour coopérer de cette manière avec d’autres, on se repose sur leurs informations et leurs actions, mais aussi sur des habitudes et des codes implicites qui permettent de gagner énormément de temps. Tout cela se base sur une pratique, sur une construction pragmatique en lien avec l’expérience et l’interaction au jour le jour. Dans cette relation, la proximité physique et la parfaite connaissance de ceux qui sont proches apparaissent comme des éléments favorables voire dans certains cas, comme une nécessité.

Ce déploiement de disponibilité et d’attention au collègue se retrouve également dans des situations de traitement d’opérations ou d’accueil. Or une des évolutions actuelles les plus frappantes, dans les univers de travail, est la multiplication des cercles auxquels les salariés doivent participer en dehors de leur équipe de base.

Comment, alors, ces groupes entrecroisés viennent-ils transformer les modes de travail collectif ? cette question rencontre les questions que se posait Simmel au début du siècle, non pas à propos des collectifs de travail, mais à propos des cercles d’appartenance dans la société civile. Il voyait, à son époque, se multiplier ces cercles d’appartenance, pour un individu donné et les mutations qu’il observait alors, peuvent nous instruire, aujourd’hui, à condition de les déplacer dans le champ du travail.

Je m’attache à analyser la manière dont les acteurs produisent l’organisation, tout en assimilant les contraintes liées aux règles de fonctionnement, aux formes de l’organisation, aux orientations des politiques.

Je me centre sur les formes de la coopération dans le travail et les logiques d’action mises en œuvre par les différentes catégories de personnel, les tensions visibles au sein de l’organisation.

Modèles et références de l’action,

La diversité des références interfère également sur les conceptions de la mission que l’on se donne. Ainsi, au sein d’un même métier on constate des approches très différentes du patient et du soin (cf les psychanalystes). Des métiers différents donnent des définitions du service parfois très éclatées voire contradictoires, la hiérarchisation des priorités les conduisent à privilégier certaines dimensions de la réalité au détriment d’autres.

Ces points de vue peuvent être le reflet d’intérêts corporatistes ou financiers différents ; ils révèlent aussi des lectures et des interprétations différentes de la réalité.

Illustration :

BERCOT, Rationaliser la gestion des blocs opératoires : la négociation des territoires et des légitimités professionnelles, R evue sciences de la société, septembre, n°76, Presses Universitaires du Mirail, 2009, pp.54-65.

Le processus de rationalisation qui se développe autour des blocs opératoires vise à améliorer le service aux usagers et mieux réguler l’usage des moyens. Cette perspective nouvelle déstabilise la relation de service entre le personnel soignant et le chirurgien ainsi que la place du chirurgien dans le bloc. Cela s’accompagne de multiples négociations pour construire la légitimité des cadres infirmiers.

– Les réseaux de santé : une configuration sociétaire in sous la direction de Saint-Laurent-Kogan Anne-France et Metzger Jean-Luc, Oùva le travail à l’ère du numérique ? Presses des Mines de Paris collection « Sciences Sociales, 2007

Les différences dans les référents culturels ou idéologiques peuvent conduire également à des divergences d’objectifs et d’appréciation .

Les difficultés de coopération sont liées ainsi à une place dans l’organisation qui interfère sur la lecture du réel. L’acteur investit un rôle et intériorise des normes auxquelles il se réfère dans son activité.

On repère des pratiques et des relations diverses des infirmiers mais aussi des médecins vis- à- vis des malades selon que l’on considère qu’il est utile par exemple de les convaincre en les éduquant ou selon qu’on se situe sur le mode de l’imposition.

Illustration : L’univers des services (sous la direction de R.Bercot, et F. De Coninck), L’Harmattan, collection logiques sociales, 2005, (174 p.).

Cet ouvrage repose sur un pari : au delà de la diversité des secteurs qui fournissent un service, il est possible de faire état de proximités. On voit resurgir des tensions, et des enjeux semblables. Au-delà de telle ou telle relation de service particulière, les processus qui permettent de produire le service s’organisent à partir de modes analogues.

Cet ouvrage tend à montrer qu’il est pertinent de parler de modèle d’organisation y compris dans les services. Des enquêtes de terrain importantes ont été conduites dans de grandes entreprises de service. Leur analyse permet de faire apparaître des convergences dans des secteurs pourtant assez différents : transports ferroviaire et urbain, poste, télécommunications, assurance.

« La coopération au sein d’un réseau de santé. Négociations, territoires et dynamiques professionnelles, revue Négociations, 2006/1, (pp. 35-49).

Cet article analyse le fonctionnement d’un réseau de soins destiné aux malades insuffisants cardiaques. Etant un processus innovant, ce réseau suppose la construction d’accords. La pérennité des réseaux dépend de la capacité de négocier des acteurs qui en composent le noyau central : négocier des moyens, un territoire, une place et une renommée. L’article montre comment se construisent le partage d’activité et la coopération dans le cadre du fonctionnement quotidien. Les frontières entre décision, négociation et exécution ne sont pas strictes ; les professionnels à des niveaux différents négocient la place et l’image du réseau. Le réseau redessine les frontières du territoire entre la ville et l’hôpital ; il réorganise aussi les modalités d’intervention entre les professionnels du social et ceux du soin.

Service et santé au travail

En s’intéressant au point de vue des acteurs sur leur travail, on rencontre facilement la question de la santé au travail. Je me suis intéressée à la manière dont différentes enquêtes et différents modèles prennent en compte la question de la santé en termes de Risques Psycho Sociaux. Comment peut- on rendre compte des problèmes de santé des femmes au travail en fonction des difficultés qu’elles rencontrent dans la sphère de travail et des rôles sociaux spécifiques qu’elles occupent, la manière aussi dont on considère une femme ou un homme en naturalisant bien souvent les qualités en lien avec le sexe.

Illustration : Cette réflexion a donné lieu à des publications cf. Régine BERCOT, La santé des femmes au travail en France, Revue sur l’emploi, le syndicalisme et le travail (REMEST), Québec, Numéro spécial vol.6, n°2, 2011, p.26 à 49 http://www.remest.ca/documents/BercotREMESTVol6no2.pdf

Et à l’organisation d’un séminaire en 2012-2013 pour lequel j’ai obtenu un financement du DIM GESTES, de la MSH Paris Nord et l’ANACT ainsi qu’un colloque international en 2013 « genre et mal être au travail ». http://www.gtm.cnrs.fr/Docsindex/2013/Colloques/Genre%20et%20mal%20%C3%AAtre%20Sante%20au%20travail%20Programme-et-Inscription.pdf

Colloque et séminaire seront valorisés dans deux ouvrages à paraître en 2014 chez Octarès.

La thèse que j’ai défendue dans une publication récente est que pour servir l’usager, le client ou le malade, l’organisation doit également servir l’activité de travail.

http://www.anact.fr/portal/pls/portal/docs/1/14564385.PDF

On peut considérer en effet que le service se situe en tension ; à l’articulation de multiples contraintes et différentes charges que les salariés doivent assumer. Par exemple, les personnels para médicaux arbitrent entre différents temps, ceux qui sont dévolus au malade et des activités de back office.

Illustration : « L’individu acteur : de la cité à l’entreprise », Humanisme & Entreprise n°303, Editions Humanisme & Entreprise, 2002, (pp. 47-57).

L’article pose la question de l’articulation entre travail et vie sociale d’ensemble en s’intéressant particulièrement à la question de l’action au travail. L’action au travail peut être définie comme la capacité à produire une activité à la fois en autonomie et en s’appropriant le sens de sa propre activité. Dans quelle mesure le travail permet-il d’agir ? Les formes actuelles du travail prennent-elles en compte les évolutions sociales plus générales ?

Nous rappelons en quoi le contexte social général interfère sur la construction et les modalités du rapport aux autres, créant ainsi les conditions d’une forme spécifique de lien social. Pour ce faire nous nous référons à la manière dont Simmel et aujourd’hui bien d’autres auteurs caractérisent les évolutions concernant les formes du lien social. Puis dans un deuxième temps nous mettons en évidence la manière dont des qualités spécifiques sont sollicitées dans le travail, qualités déjà favorisées par les formes « modernes » du lien social : le développement de l’individualité, l’autonomie, la responsabilité individuelle. Tout en étant symétriques de celles développées dans le contexte social général, nous nous interrogerons sur la manière dont ces qualités sont valorisées dans le travail. Cette symétrie permet-elle de fonder un meilleur épanouissement au travail ?

Devenir des individus et investissement au travail , L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », 1999, (234 p.).

Le travail est ici considéré d’un double point de vue. Il est tout d’abord appréhendé comme étant intégré dans des rapports sociaux spécifiques. Il en porte l’empreinte notamment en terme de champ d’intervention et de responsabilité mais aussi en terme de reconnaissance. Le travail est en outre lieu d’action et à ce titre il est investi subjectivement. L’auteur analyse donc, comment les individus se forment et se transforment dans l’activité de travail. Le devenir des individus au travail se construit au travers d’un rapport des individus aux autres, aux objets de travail et à eux-mêmes. De ce fait, on ne peut se contenter d’une approche de la socialisation en terme d’identité. En effet, les individus sont producteurs de leur transformation ; la socialisation est toujours ouverte à des opportunités, inachevée, problématique. Elle est fragmentée, déborde les cadres de l’activité de travail. La problématique de Simmel du proche et du distant est ici réintroduite pour montrer la manière dont les individus gèrent leur propre distance aux statuts, aux rôles, aux fonctions et identités, comment ils s’accommodent des différentes expressions de la fermeture sociale.

Les groupes professionnels sont analysés à partir de leur place dans les systèmes de travail et de classification. Ils sont pensés en tant que moments de trajectoires variées, et en tant que « partenaires » ou interlocuteurs provisoires. Ils sont provisoires du fait des nouvelles formes d’organisation du travail mais aussi du fait de relations plus distanciées.

Publications

Ouvrages

Bercot R., Mathieu-Fritz A. Le prestige des professions et ses failles. Huissiers de justice, chirurgiens et sociologues, éd. Hermann, collection société et pensées, 313 p., 2008.

Les réseaux de santé ; une nouvelle médecine ? L’Harmattan, collection logiques sociales, 2006, 234 pages (avec F. De Coninck).

Maladie d’Alzheimer, le vécu du conjoint , Erès, 2003.

Devenir des individus et investissement au travail , L’Harmattan, coll. « Logiques sociales », 1999, (234 p.).

Articles dans revues à comité de rédaction

Devenir des femmes dans les chirurgies dans deux mondes aux ethos différenciés », dossier spécial sur la socialisation dans le monde soignant, Travail emploi, mars 2015, 37-52

Brito Jussara, Bercot Régine, Horellou-Lafarge Chantal, Yale Neves Mary, Oliveira Simone, Rotenberg Lucia, Saúde, gênero e reconhecimento no trabalho das professoras: convergências e diferenças no Brasil e na França. Physis [online]. 2014, vol.24, n.2, pp. 589-605. ISSN 0103-7331.

Rapports sociaux de sexe et appréciation du mal être au travail. Genre et santé au travail, Raison présente, numéro 189, 2ème trimestre 2014, 19-29.

La décision inscrite dans un rapport social de soin Commentaire, Sciences Sociales et Santé, 2012, Volume 30, Numero 2 pp 29-34.

R Bercot, Chantal Horellou-Lafarge, Alexandre Mathieu-Fritz « Les transformations récentes de la chirurgie française. Spécialisation, féminisation, segmentation. »Revue française des affaires sociales, 2011, n° 2 – p. 105-122

La santé des femmes au travail en France, Revue sur l’emploi, le syndicalisme et le travail (REMEST), Québec, Numéro spécial vol.6, n°2, 2011, p.26 à 49 http://www.remest.ca/documents/BercotREMESTVol6 no2.pdf

« Rationaliser la gestion des blocs opératoires : la négociation des territoires et des légitimités professionnelles. » Sciences de la société, 2009, n° 76 – p. 54-65, La rationalisation des organisations hospitalières

R Bercot, Alexandre Mathieu-Fritz « La crise de recrutement des chirurgiens français : entre mythes et réalités. » Revue française de sociologie, 2007, vol. 48, n° 4 – p. 751-779,

« La coopération au sein d’un réseau de santé. Négociations, territoires et dynamiques professionnelles, revue Négociations, 2006/1, (pp. 35-49).

« Que devient le travail collectif dans des groupes entrecroisés et transitoires ? Une analyse simmelienne » (avec Frédéric De Coninck) Gérer et comprendre, n°72, juin 2003, (pp.69-78).

« L’individu acteur : de la cité à l’entreprise », Humanisme & Entreprise n°303, Editions Humanisme & Entreprise, 2002, (pp. 47-57).

Changements dans les relations au travail : Entre ouverture et fermeture », revue Réseaux volume 19, n°108, 2001, (pp. 179-206).

Direction d’ouvrage ou de revues

La santé au travail au prisme du genre : épistémologie, enquêtes et perspectives internationales, Coordonné pas R. Bercot, Octarès, collection le travail en débat, 2014

Le genre du mal être au travail, sous la direction de R.Bercot, ed. Octarès, collection le travail en débat, 2015

Le travail de service, Sous la direction de R. Bercot, N.Rahou éditions ANACT, collection études et documents 2014, http://www.anact.fr/portal/pls/portal/docs/1/14564385.PDF

Les groupes professionnels en tension. Frontières, tournants, régulations, R. Bercot, C.Gadea, S. Divay, « Collection Le Travail en débats » 2012.

Bercot, R. Malenfant, R., 2011. (sous la direction) Travail des femmes et santé: un dialogue France-Québec, Revue multidisciplinaire sur l’emploi, le syndicalisme et le travail, Québec, CEREST, Université du Québec en Outaouais, Vol. 6, No.2, 148p. http://www.remest.ca

Professionnalisation et rapports au métier, R. Bercot, L Hénaut, Université paris 8 Collection travaux et documents, 2010

Restructuration, précarisation et valeurs, ouvrage collectif issu des journées internationales du travail, Londres 2007, introduction du chapitre « Formation qualification et compétences novembre 2009.

L’univers des services (sous la direction de R. Bercot, et F. De Coninck), L’Harmattan, collection logiques sociales, 2005, (174 p.).

Métiers et transformations du travail, approches interdisciplinaires (Sous la direction de R.Bercot), éditions université de Paris 8, travaux et documents, n°28, 2005

Parmi les contributions à des ouvrages collectifs :

Place de la relation dans l’exercice du métier de chirurgien-ne. Sous la direction de Joris Thievenaz et Catherine Tourette-Turgis, Penser l’expérience du soin et de la maladie, De Boeck, Collection : « Pratiques éducatives dans le champ du soin », 2015

Introduction Comment penser et étudier le mal être du genre au travail ? Bercot coordination La santé au travail au prisme du genre : épistémologie, enquêtes et perspectives internationales, Octarès, à paraître 2015

La place attribuée au travail dans les décisions. La SNCF en réflexion. Ouverture à la recherche et débats. Sous la direction de JP. Aubert, A.Largier, L’Harmattan, 2013, 183-197.

Quelle cible pour le service à rendre ? Proposition pour un changement de paradigme pp.109-119. Le travail de service, Sous la direction de R. Bercot, N.Rahou éditions ANACT, collection études et documents 2014, ISBN : 978-2-36889-119-3 http://www.anact.fr/portal/pls/portal/docs/1/14564385.PDF

Introduction la troisième partie « Manières d’être et manières de faire… comment peut-on être travailleur des déchets ? » in D. Corteel, S. Lelay Les travailleurs des déchets, Erès, Clinique du travail, 2011

Place du conjoint du malade Alzheimer, la difficile construction d’une capacité d’action in Les groupes professionnels en tension. Frontières, tournants, régulations, R. Bercot, C.Gadea, S. Divay (dir.) Octares, « Collection Le Travail en débats » 2012.

« Hôpital, petits arrangements avec les règles », in La santé, un enjeu de société, Catherine Halpern (coord.), Éditions Sciences humaines, 2010, pp. 108-114.

« Risques de santé et risques psychosociaux selon le genre » in Genre et conditions de travail. Mixité, organisation du travail, santé et gestion des âges, éditions de l’ANACT, 2009, pp 146-182

(http://www.anact.fr/portal/page/portal/AnactWeb/NOTINPW_PAGES_TRANSVERSES/5_mediatheque)

Les réseaux de santé : une configuration sociétaire in sous la direction de Saint-Laurent-Kogan Anne-France et Metzger Jean-Luc, Oùva le travail à l’ère du numérique ? Presses des Mines de Paris collection « Sciences Sociales, 2007, ISBN 978-2-91-176278-9,