Archive for février, 2019

Une fille en correction – dans la revue Etudes

La revue Etudes propose un compte-rendu du dernier ouvrage de Jean-François Laé, Une fille en correction :
lien vers le compte-rendu

Absence : A. Lehman,

Souffrante, A. Lehman ne pourra pas assurer le cours « Présentation d’une grande enquête » ce jeudi 14 février 2019 de 15h à 18h.

Absence E. Gobin et S. Shrouk (mercredi 13 février)

Absences :

Souffrante, Mme. Gobin ne pourra pas assurer son cours « Aires culturelles : Anthropologie des Amériques » aujourd’hui, mercredi 13 février 2019. Le cours reprend la semaine prochaine à l’horaire (18h-21h) et avec le calendrier habituels.

Annulation du cours Anthropologie du contact culturel de Sara Shroukh (EH4LACCC) de ce soir mercredi 13 février 2019 (18h – 21h).

Information importante : cours d’anglais obligatoires

INFORMATION IMPORTANTE: COURS D’ANGLAIS

Nous avons reçu l’information suivante du Département de Langues:

La plupart des cours d’anglais pour sciences sociales ne sont pas pleins alors que nous entamons notre deuxième semaine de cours. Si les étudiants ont vu les cours complets sur moodle lors des préinscriptions, le fait est qu’à ce jour aucun cours n’est véritablement complet. Il n’est pas trop tard pour se rendre à un cours d’anglais et s’inscrire auprès du professeur directement. Tous les horaires sont disponibles sur le site du CDL ou à côté es bureaux B204-B205 au bâtiment B1.

Nous vous rappelons que les cours d’anglais sont obligatoires pour tous les étudiants en licence de sociologie et que vous ne pouvez pas valider votre licence sans avoir validé ces cours.

Report du cours « Politique de la nature »

La séance du cours de Master ‘Politique de la Nature’ (B. Casciarri) du jeudi 7 février 2019 n’aura pas lieu. Le cours reprendra aux horaires réguliers le jeudi 14 février 2019 à 14h, à l’IUT de Montreuil

Soutenance de thèse

Nabila Touil soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés One, two, three, Viva l’Algérie! Allers-retours identitaires des supporters français de parents algériens
Sous la direction de Claire LEVY-VROELANT

Soutenance prévue le lundi 11 février 2019, à 14h

Lieu: salle des thèses, bâtiment A, Université Paris 8 Vincennes – Saint Dénis

Devant un jury composé de :
Stéphane BEAUD, Professeur de sociologue, Université de Poitiers, Rapporteur
France GUERIN-PACE, Directrice de recherche, INED, Rapporteur
Yvan GASTAUT, Maître de conférences en histoire, Université de Sophia Antipolis
Claire LEVY-VROELANT, Professeure de sociologie, Université de Paris 8 Saint-Denis, directrice de la thèse
Rémy PONTON, professeur émérite, Université de Paris 8 Saint-Denis
Evelyne RIBERT, chargée de recherche CNRS, IIAC-EHESS.

Mots clés : identité, identification, aller-retour, algérien, immigrés, football, supporters.

Résumé
Les travaux menés en France enrichissent la recherche sur la thématique du football et de l’immigration, avec un investissement du questionnement autour de l’expression et de la revendication identitaire. Cet objet est investi depuis deux décennies, notamment par les historiens puis par les sociologues. Il s’agit le plus souvent de questionner le rôle du football dans l’exacerbation des identités, mais aussi des couleurs endossées par les joueurs d’origine immigrée pour véhiculer ou promouvoir les sentiments d’appartenance. Nous nous sommes intéressés à la dynamique et à la créativité identitaire chez les Français de parents algériens dans leurs pratiques de « supporters à distance » lors des compétitions footballistiques. Notre travail interroge les processus d’identification et observe des « allers-retours » identitaires. Par cette expression est désigné un processus rien moins que linéraire, qui varie selon les conjonctures et les évènements survenant dans la vie des individus. Il s’agit de comprendre les symboles et les formes mobilisés dans les énoncés et les discours de nos enquêtés, qui enclenchent le mécanisme de déclinaison ou de déclaration de telle et/ou telle identité. Notre thèse montre que les « allers-retours » identitaires, particulièrement sensibles aux conjonctures successives, sont lestés du poids de l’histoire franco-algérienne qui traverse l’histoire de l’immigration en provenance de l’ancienne colonie. La représentation de la guerre d’Algérie est omniprésente ; mémoire de la colonisation et mémoire de l’immigration se croisent, produisant des représentations influentes. Le passé de l’Algérie et de la France est l’un des contextes où les identifications sont mises en scènes, se confrontent et se négocient entre persistance de certaines représentations coloniales, conflits de légitimité, voire de loyauté, et quête de reconnaissance. L’incertitude des statuts, des rôles, des identités sur fond de mémoires à la fois refoulées et/ou stéréotypées rongent comme une gangrène. Notre approche n’est pas éloignée de celle qu’entraîne la notion de « droit à la différence » popularisée dans les années 1980 après la mobilisation des descendants de l’immigration maghrébine. Mais nous rectifions le « droit à la différence » en l’élargissant à l’idée d’une propension à une identité multiple.
Partant de l’idée que l’identité est d’abord un récit de soi, une convocation de la subjectivité qui s’exprime comme « identité narrative » au sens de Paul Ricœur, nous analysons les significations que les supporters donnent, en tant qu’acteurs, à leur pratique de supportérisme. Ces significations sont plurielles, les acteurs font appel au répertoire identitaire qu’il leur est loisible de convoquer, ce qui donne une succession de définitions dont le déroulé dépend des conjonctures. Selon l’approche interactionniste, l’identité est le résultat des interactions sociales qui prennent place au cours d’actions situées. Notre recherche se déroule dans plusieurs espaces-temps : celui de la rue et des espaces de rencontre à l’occasion d’événements footballistiques ; celui de la page facebook de l’équipe algérienne ; celui de correspondances par email, sur le temps long, avec des supporters qui ont accepté ce mode de communication. L’analyse des énoncés et des trajectoires d’identification constitue le cœur de notre recherche, permettant de saisir à quel point les constructions identitaires sont labiles et dynamique, et combien le besoin de communion et de reconnaissance est puissant parmi ces jeunes « issus de l’immigration

Les étudiants de paris VIII à Solomon

Les étudiants du Master 2 de sociologie, dans le cadre du cours « Le grand Paris vu d’Aubervilliers » et les étudiants du Master 1 « les villes à l’ère du renouvellement urbain, atelier en ville » encadrés par leurs enseignantes Agnès Deboulet, Emmanuelle Lallement et Mariane Hérard, ont construit un moment d’échange avec les citoyens, les techniciens et les élus d’Aubervilliers le JEUDI 31 JANVIER à l’espace Solomon.

Consulter l’article: blog du quartier